[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de fermeture, en particulier pour
porte.
[0002] Les dispositifs de fermeture connus comprennent généralement un boîtier comportant
un palâtre, auquel se rattache une têtière, et un mécanisme de fermeture, le boîtier
étant fermé par un couvercle qui est vissé sur le palâtre. Le boîtier est prévu pour
loger une serrure de sûreté agencée pour actionner un pêne dormant verrouillable par
un organe de verrouillage.
[0003] Un pêne demi-tour actionné par une poignée par l'intermédiaire d'une noix est généralement
également prévu. Des moyens de rappel pour ramener le pêne demi-tour dans sa position
d'origine après libération de la poignée et pour fixer le pêne dormant dans sa position
voulue sont connus.
[0004] Par ailleurs, il est également connu de monter un dispositif de fermeture sur un
tube de support. A cette fin, des ouvertures sont prévues dans le tube de support
pour permettre le passage, vers la têtière, de moyens de fixation du dispositif de
fermeture. Dans ce type de dispositif, d'autres ouvertures sont également prévues
dans le tube de support pour permettre le passage des pênes dormant et demi-tour.
[0005] Les dispositifs de fermeture connus présentent cependant des inconvénients. En effet,
un premier inconvénient consiste dans l'emplacement de l'organe de verrouillage occasionnant
un certain encombrement par rapport au pêne dormant comme c'est le cas dans le document
FR-2632340. Un autre inconvénient réside dans l'emplacement des moyens de rappel.
Ceux-ci sont généralement situés de manière à occuper un certain espace propre dont
il faut tenir compte pour le dimensionnement du boîtier. C'est notamment le cas lorsque
les moyens de rappel sont enroulés autour du pêne demi-tour. Cette disposition des
moyens de rappel peut également exposer ceux-ci à une perturbation extérieure.
[0006] Un autre inconvénient réside encore dans le fait que des trous de fixation sont prévus
dans le tube de support pour permettre le passage des moyens de fixation du boîtier
de serrure, en plus des ouvertures nécessaires au passage des pênes demi-tour et dormant.
La présence des trous précités dans une portion relativement réduite du tube de support
affecte la résistance et la tenue de celui-ci. Cet affaiblissement du tube de support
peut s'avérer particulièrement gênant en cas de tentative d'effraction du dispositif
de fermeture dans la mesure où le forcement du tube de support par des personnes non
autorisées s'en trouve considérablement facilité.
[0007] Un inconvénient supplémentaire réside dans le fait que le couvercle est amovible
permettant ainsi un accès relativement aisé pour une personne non autorisée au contenu
du boîtier, c'est-à-dire au mécanisme de fermeture, qui est rendu possible par le
démontage du couvercle du palâtre. Ceci est gênant du point de vue de la sécurité
du dispositif de fermeture.
[0008] Le dispositif de fermeture suivant la présente invention a pour but de remédier aux
inconvénients précités. Le dispositif de fermeture comprend une serrure de sûreté
pourvue d'un taquet d'entraînement agencé en rotation sur un cylindre, une têtière
présentant au moins une lumière et une plaque de support fixée à la têtière, au moins
un pêne dormant agencé à coulissement dans la lumière de la têtière entre une position
de rétraction et au moins une position en saillie et un organe de verrouillage, agencé
pour verrouiller le pêne dans chacune de ses positions et pour être repoussé en position
d'effacement par le taquet d'entraînement. Suivant l'invention, le pêne dormant présente
une surface latérale agencée pour coopérer avec l'organe de verrouillage qui est pratiquement
parallèle à la plaque de support et en ce que des moyens de guidage sont prévus se
rattachant à la plaque de support précitée, de manière à autoriser un coulissement
latéral de l'organe de verrouillage par rapport au pêne dormant et parallèlement à
la surface latérale de celui-ci, entre ladite surface latérale et les moyens de guidage
sous l'action du taquet d'entraînement précité.
[0009] Ainsi, l'agencement indiqué est particulièrement compacte tout en assurant un fonctionnement
efficace et sûr de l'organe de verrouillage par son agencement guidé entre le pêne
dormant et la plaque de support.
[0010] Suivant un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, l'organe
de verrouillage comprend une plaquette pourvue d'une languette qui fait saillie par
rapport à la plaquette en se rattachant à la plaquette en au moins une zone intérieure
de celle-ci. Le pêne présente un nombre prédéterminé d'entailles qui sont alignées
axialement au moins partiellement dans la surface latérale précitée du pêne. En outre,
un moyen de rappel est prévu, la languette étant agencée pour s'engager dans l'une
des entailles du pêne sous l'action du moyen de rappel précité. L'organe de verrouillage
précité est de construction très simple tout en assurant un verrouillage extrêmement
efficace du pêne dormant. Selon un autre mode de réalisation avantageux du dispositif
de fermeture suivant l'invention, le pêne dormant présente au moins deux rainures
qui sont alignées axialement et qui s'étendent transversalement par rapport à l'axe
du pêne en regard du taquet d'entraînement et pratiquement à l'opposé des entailles,
de manière à permettre un engagement du taquet d'entraînement dans l'une des rainures,
le nombre précité d'entailles correspondant au moins au double du nombre de rainures.
Ainsi, on obtient un dispositif de fermeture dont le pêne dormant est réglable en
fonction des dimensions transversales du tube de support sur lequel le dispositif
de fermeture est destiné à être monté. Le nombre de possibilités de réglage dépend
directement du nombre de rainures dans le pêne dormant.
[0011] Selon un mode de réalisation supplémentaire, le dispositif comprend au moins une
poignée coopérant avec une noix et un pêne demi-tour, un deuxième moyen de rappel
destiné à agir sur le pêne, lequel est agencé pour coopérer avec la noix. Un organe
de commande est agencé de manière solidaire avec la noix de façon à agir sur le pêne
demi-tour. Le pêne demi-tour est pourvu de premiers moyens de prise et l'organe de
commande de deuxièmes moyens de prise, les premiers et deuxièmes moyens de prise précités
consistant en un nombre prédéterminé d'entailles qui sont alignées suivant l'axe du
pêne et en un nombre prédéterminé de dents complémentaires aux entailles d'autre part.
Les dents sont agencées pour s'engager dans les entailles précitées sous l'action
de la ou de l'une des poignées par l'intermédiaire du deuxième moyen de rappel de
manière à déplacer le pêne entre une position de repos en saillie et une position
en rétraction. L'organe de commande précité assure une commande de pêne fiable et
efficace. En outre, la construction des premiers et deuxièmes moyens de prise s'avère
simple et peu coûteuse.
[0012] Avantageusement, l'organe de commande précité comporte une roue dentée comprenant
un profil extérieur cylindrique délimité par deux côtés pratiquement parallèles. Ladite
roue se rattache par l'un des côtés précités à la noix formant moyen de manière à
former une gorge annulaire dans laquelle est logée le deuxième moyen de rappel. Les
dents précitées sont réparties radialement sur une partie du pourtour extérieur du
profil cylindrique précité. Le deuxième moyen de rappel élastique consiste en un ressort
spiral enroulé concentriquement autour de la noix de manière à ramener le pêne demi-tour
en position de repos. Cette construction permet de réduire considérablement l'encombrement
latéral du mécanisme de fermeture suivant la direction des axes de rotation des poignées.
Par ailleurs, l'encombrement dû au moyen de rappel du pêne demi-tour est éliminé,
puisqu'il est logé dans l'organe de commande de celui-ci. En outre, cette disposition
assure une protection efficace du moyen de rappel contre une perturbation extérieure.
[0013] Selon un autre mode de réalisation avantageux du dispositif de fermeture suivant
l'invention, le pêne dormant présente au moins deux entailles qui sont alignées axialement
et qui s'étendent transversalement par rapport à l'axe du pêne, lesdites entailles
étant agencées pour coopérer avec l'organe de verrouillage.
[0014] Une possibilité de réglage analogue pour le pêne demi-tour est prévue par l'adaptation
adéquate suivant l'invention du nombre d'entailles dans le pêne demi-tour et du nombre
de dents sur le pourtour de la roue. Ceci permet un décalage initial et un réglage
des positions de repos respectives du pêne demi-tour et de la roue en fonction des
dimensions transversales du tube de support.
[0015] Les premier et deuxième moyens de rappel sont avantageusement rattachés l'un à l'autre,
de manière à former un moyen de rappel élastique unique. Le premier moyen de rappel
élastique consiste en un ressort en forme d'épingle à cheveux à deux branches agencé
pour agir sur l'organe de verrouillage du pêne de manière à ramener l'organe précité
en position de blocage. L'une des branches du deuxième moyen de rappel se rattache
à l'une des extrémités du premier moyen de rappel et la zone d'extrémité libre de
l'autre branche agit sur la languette précitée. Cela permet de réunir les premier
et deuxième moyen de rappel en un seul moyen possédant deux fonctions, rend le montage
sensiblement plus simple et permet d'encore réduire considérablement l'encombrement
par les moyens de rappel élastiques.
[0016] Suivant un mode de réalisation plus avantageux encore, le dispositif de fermeture
est monté sur un tube de support lequel présente un profil déterminé et est percé
d'un nombre de paires d'ouvertures respectivement opposées, qui sont en alignement
avec des ouvertures prévues dans la têtière précitée pour chaque pêne et qui sont
agencées pour permettre le passage de chaque pêne au travers du tube de support. Suivant
l'invention, la têtière précitée est fixée au tube de support par des douilles de
fixation qui sont serrées dans chaque ouverture précitée de la têtière par l'intermédiaire
des ouvertures opposées du tube de support. La réduction du nombre de trous dans le
tube de support procure une augmentation sensible de la résistance et de la tenue
de celui-ci. La sécurité du dispositif de fermeture s'en trouve renforcée.
[0017] Suivant un mode de réalisation particulièrement avantageux du dispositif de fermeture
suivant l'invention chaque douille présente à son extrémité libre au moins un premier
moyen de prise destiné à coopérer avec une clef de serrage extérieure qui est pourvue
d'au moins un deuxième moyen de prise correspondant. Ainsi, pour desserrer les douilles
qui se trouvent cachées dans le tube de support, il est nécessaire de disposer d'une
clef de serrage appropriée, détenue uniquement par des personnes autorisées. En personnalisant
les systèmes clef/douille, il est possible suivant la présente invention, en conférant
une configuration de moyens de prise unique et personnelle, d'obtenir un dispositif
de fermeture qui, une fois monté, présente une fiabilité considérable. Ainsi, en particulier,
les premiers et deuxièmes moyens de prise précités sont chacun formés par une encoche
et une saillie complémentaire permettant de former une liaison tenon-mortaise.
[0018] Suivant un mode de réalisation préféré du dispositif suivant l'invention, celui-ci
comprend un boîtier intégré présentant une forme d'étui aplati pourvu sur l'une des
faces latérales d'une ouverture allongée qui est agencée pour recevoir la têtière
de manière que le boîtier entoure l'organe de commande et la noix, ainsi que la serrure.
Grâce à la structure intégrée du boîtier de serrure, dans laquelle le couvercle et
le palâtre font intégralement corps l'un avec l'autre, le boîtier de serrure est pratiquement
inviolable et la sûreté du dispositif de fermeture s'en trouve considérablement renforcée.
[0019] Des modes de réalisation supplémentaires du dispositif de fermeture suivant l'invention
sont définis dans les autres sous-revendications.
[0020] D'autres avantages et particularités du dispositif de fermeture suivant l'invention
ressortiront de la description plus détaillée donnée ci-après d'un exemple de réalisation
illustré au moyen des dessins annexés.
[0021] La figure 1 représente une vue en perspective partiellement éclatée d'un dispositif
de fermeture suivant l'invention.
[0022] La figure 2 représente une vue en perspective éclatée d'un dispositif de fermeture
suivant l'invention.
[0023] Les figures 3 et 4 représentent des vues en détail d'une partie du dispositif de
fermeture .
[0024] Les figures 5 et 6 illustrent chacune le fonctionnement du dispositif de fermeture
dans des positions successives.
[0025] La figure 7 illustre une vue en détail agrandi et en coupe d'une partie du dispositif
de fermeture.
[0026] De manière générale, la présente invention se rapporte à un dispositif de fermeture,
en particulier pour porte. Le dispositif de fermeture suivant l'invention s'applique
notamment à tout type d'ouvrant - tel que portail, barrière, porte pivotante - pourvu
d'un profil tubulaire de section ronde, rectangulaire ou carrée comme dans l'exemple
décrit ci-après et de dimension généralement quelconque se montant sur celui-ci.
[0027] Classiquement, le dispositif de fermeture comprend un palâtre sur lequel est fixé
un couvercle. En revanche, le boîtier de serrure 1 suivant l'invention représenté
sur la figure 1 se présente sous la forme d'un corps monobloc intégrant couvercle
et palâtre en un étui à six faces 11, 12, 13, 14, 15, 16. Le boîtier formant étui
1 présente sur l'une des faces 16 une ouverture 18 destinée à recevoir une têtière
2 qui est indépendante du boîtier proprement dit.
[0028] Grâce à la structure monobloc du boîtier, on obtient un dispositif de fermeture dont
la sûreté est considérablement renforcée car la serrure 103 est logée dans le boîtier
1 installé dans la porte. En effet, le seul accès à la serrure 103 se situe dans l'ouverture
latérale 18 laquelle est obturée par la têtière 2. La têtière est bloquée devant le
profil tubulaire 4 sur lequel le dispositif de fermeture est monté. L'ouverture latérale
18 est ainsi parfaitement inaccessible, ce qui enlève toute possibilité d'accès au
mécanisme de serrure logé dans le boîtier 1. En outre, ladite structure monobloc du
boîtier 1 offre l'avantage de faciliter le montage de celui-ci dans la porte et de
réduire ainsi considérablement le temps de montage. L'encombrement de l'ensemble formé
par le boîtier et la têtière en est réduit.
[0029] Avantageusement, le bord 17 entourant l'ouverture 18 et le bord de la têtière 2 présentent
un profil biseauté permettant un emboîtement rapide et sûr de l'une dans l'autre.
[0030] Le boîtier 1 est prévu pour loger un mécanisme de serrure permettant de commander
au moins un pêne. Dans l'exemple ci-après, un mécanisme de commande d'un pêne demi-tour
5 et d'un pêne dormant 6 présentant chacun une forme allongée de la longueur prédéterminée
sera décrit, comme illustré sur les figures 1 et 2. En particulier, la structure exemplaire
du mécanisme décrit ci-après permet la transformation d'un mouvement de rotation d'un
organe de commande 50 qui est entraîné par une poignée 101 ou 102, en un mouvement
de translation du pêne 5. Chaque pêne 5, 6 est destiné à s'engager dans le profil
tubulaire 4 précité sous l'action d'un organe d'actionnement respectif. Classiquement,
l'organe d'actionnement du pêne demi-tour 5 est constitué par une poignée 101, 102
prévue de part et d'autre de la porte et l'organe d'actionnement du pêne dormant 6
par une clef 104, par exemple introduite dans une serrure de sûreté 103 pourvue d'un
taquet d'entraînement ou panneton 105 agissant directement sur le pêne dormant 6.
[0031] Suivant un autre aspect de l'invention, la course tant du pêne demi-tour 5 que du
pêne dormant 6 est réglable. A cette fin, le pêne dormant 6 présente plusieurs rainures
61, 62, 63 qui sont alignées suivant l'axe longitudinal du pêne 6 tout en s'étendant
pratiquement transversalement par rapport à celui-ci. Les rainures précitées sont
destinées à coopérer chacune avec le taquet d'entraînement 105 de la serrure de sûreté
103. Suivant que le taquet d'entraînement 105 s'engage dans l'une ou l'autre des rainures
61, 62, 63, le pêne 6 aura une course raccourcie ou rallongée par rapport à la têtière
2. Cette possibilité de réglage de la course du pêne dormant 6 permet d'adapter la
serrure à des profils tubulaires 4 de sections différentes. Ceci constitue un avantage
appréciable de l'invention car il permet l'adaptation d'une seule serrure à différents
types de profils tubulaires, ce qui facilite considérablement la gestion de stocks
de telles serrures. Comme il est exposé ci-après, une mesure analogue est prévue pour
le pêne demi-tour 5 procurant le même avantage de course réglable du pêne.
[0032] De manière à assurer une sûreté convenable au dispositif de fermeture, chaque pêne
5,6 présente une longueur importante. Les pênes 5,6 sont montés à coulissement axial
dans le dispositif de fermeture. Pour permettre le coulissement des pênes, des passages
sont prévus dans la têtière 2, ainsi que dans le profil tubulaire 4. Les passages
41,42 et 43,44, qui sont prévus respectivement pour permettre le passage des pênes
demi-tour 5 et dormant 6 à travers le tube 4, sont disposés de manière mutuellement
opposée sur le pourtour du tube 4 et en alignement avec le passage correspondant respectif
21, 23 dans la têtière 2. Une plaque de support 20 se rattache perpendiculairement
à la têtière 2 à un bord longitudinal de celle-ci. La forme de la plaque 20 est avantageusement
adaptée à la forme intérieure du boîtier 1. Des éléments de guidage 22, 24 des pênes
5,6, par exemple un oeillet de guidage se rattachant à la plaque de support 20, sont
agencés dans l'alignement des passages de pêne précités 21, 23. Etant donné la longueur
relativement prononcée de chacun des pênes 5,6 il est important d'assurer une excellente
stabilité de guidage de ceux-ci dans leur coulissement axial. A cette fin, les éléments
de guidage 22, 24 sont rattachés au bord de la plaque 20 qui est opposé à celui auquel
se rattache la têtière 2, assurant ainsi un écart maximum entre les deux emplacements
de guidage de chaque pêne 5, 6.
[0033] Comme visible sur les figures 3, 5 et 6, un oeillet de guidage supplémentaire 25,
26 est prévu pour chaque pêne dans le prolongement de chaque passage de pêne 21, 23
augmentant ainsi la surface de support de chaque pêne et donc sa stabilité.
[0034] Des moyens de fixation sont prévus pour fixer la têtière 2 au tube 4. Suivant un
aspect supplémentaire du dispositif de fermeture selon l'invention, les moyens de
fixation précités sont formés par des douilles 111, 112 destinées à entrer en prise
avec les passages de pêne précités 21, 23 par l'une de leurs extrémités respectives
114. Lesdites extrémités 114 des douilles 111, 112 sont avantageusement filetées et
les passages de pênes 21, 23 taraudés en correspondance sur une profondeur suffisante
de manière à assurer une liaison solide entre le tube de support de support 4 et le
dispositif de fermeture.
[0035] Les douilles 111, 112 sont engagées dans les passages 21, 23 par les ouvertures précitées
41, 42 et 43, 44 respectivement. Afin d'assurer un serrage commode des douilles 111,
112 dans les passages 21, 23, les douilles 111, 112 sont pourvues à leurs extrémités
opposées respectives, sur leur pourtour, d'au moins un moyen de prise tel une encoche
113 . Le serrage des douilles 111, 112 dans les passages 21, 23 s'effectue alors par
une clef appropriée 107, de forme cylindrique ou prismatique et dont la longueur est
sensiblement supérieure à la section du tube de manière à permettre la manipulation
de la clef de l'extérieur. Le diamètre de la clef de serrage 107 correspond sensiblement
au diamètre du pourtour de l'extrémité de la douille qui comporte l'encoche 113. La
clef de serrage 107 présente à au moins une extrémité au moins une saillie 108 destinée
à coopérer avec l'encoche 113. Ainsi, l'accessibilité aux douilles est rendue plus
difficile après placement de celles-ci à l'intérieur du tube 4.
[0036] Comme visible sur les figures 1 et 2, les douilles présentent dans la zone non filetée
une portion de tête élargie 115 formant un épaulement permettant de retenir le tube
4 contre la têtière 2. La fixation par les douilles 111, 112 du dispositif de fermeture
au tube 4 en faisant usage des ouvertures 41, 42 et 43, 44 qui sont en même temps
destinées au passage des pênes 5 et 6 permet de limiter le nombre d'ouvertures dans
le tube. En effet, aucune ouverture supplémentaire uniquement destinée aux organes
de fixation n'est requise. Cela renforce la solidité du tube 4. De plus, la surface
de prise relativement importante entre les douilles et les passages taraudés augmente
la stabilité de liaison entre le tube 4 et le dispositif de fermeture.
[0037] En outre, on peut avantageusement prévoir un agencement périphérique particulier
d'encoches 113 dans les douilles 111, 112 présentant chacune un profil particulier.
Dans l'exemple illustré, deux encoches diamétralement opposées sont prévues, présentant
chacune un profil rectangulaire. L'avantage réside dans le fait que le desserrage
des douilles 111, 112 requiert une clef 107 qui est pourvue d'une extrémité possédant
un profil correspondant. Cela renforce ainsi la sécurité du dispositif de fermeture
et donc la fiabilité de celle-ci, car on peut ainsi personnaliser les douilles et
rendre le desserrage de celles-ci uniquement possible pour les personnes autorisées.
[0038] Plus particulièrement, chaque douille est creuse axialement, la paroi intérieure
étant d'allure cylindrique. De manière correspondante, les pênes présentent également
une allure généralement cylindrique au moins sur une partie de leur longueur. Il en
résulte un autre avantage encore des douilles. Etant disposées suivant l'axe de coulissement
des pênes, les douilles forment en effet un guidage supplémentaire pour les pênes
comme visible sur la figure 5, contribuant ainsi à leur stabilité.
[0039] Dans le dispositif de fermeture suivant l'invention, l'organe de commande 50 comprend
avantageusement une roue 10 qui est dentée sur au moins une partie de son pourtour,
les dents 51 de celle-ci étant agencées pour entrer en prise avec les entailles 58
du pêne demi-tour 5. Le nombre d'entailles 58 et de dents 51 est prévu de manière
à permettre le réglage de la course du pêne demi-tour 5 en fonction des dimensions
du tube 4 conformément à ce qui a été décrit ci-dessus. La roue partiellement dentée
10 est agencée de manière sensiblement concentrique autour de la noix 3. La roue 10
présente en outre sur son pourtour un ergot d'arrêt 57 destiné à limiter la course
de la roue. A cette fin, la plaque de support 20 présente sur son bord d'attaque une
butée 52 destinée à limiter la course de l'ergot d'arrêt 57 de la roue. La roue est
rendue solidaire de la noix 3 en se rattachant au fond de celle-ci à la plaque de
support 20, de manière à former une gorge annulaire 53.
[0040] Un moyen de rappel élastique 56 est prévu lequel est destiné à ramener le pêne demi-tour
5 dans sa position de repos. Le moyen de rappel suivant l'invention est réalisé sous
la forme d'un ressort spiral 59 s'enroulant autour de la noix 3 dans la gorge annulaire
53 précitée. De manière à assurer un bon maintien du ressort, une encoche 54 est prévue
sur le pourtour de la roue, de préférence dans la zone non utile de celle-ci, c'est-à-dire
en dehors de la zone dentée et de la zone d'ergot. L'encoche 54 sert alors de logement
à une amorce 55 du ressort. De préférence, l'ensemble noix et roue dentée est agencé
entre les pênes demi-tour 5 et dormant 6. Par ailleurs, l'épaisseur de la roue 10
est inférieure au diamètre du pêne demi-tour 5. Le ressort spiral 59 quant à lui est
entièrement logé dans la gorge annulaire 53. Cet agencement du ressort et de la roue
dentée rend ce dispositif de fermeture plus compact et il offre donc l'avantage de
réduire considérablement l'encombrement de celui-ci.
De préférence, le ressort spiral 59 est métallique. Le pêne dormant 6 présente un
double alignement axial d'entailles 68 et respectivement de rainures 61,62,63. Les
entailles et rainures s'étendent de préférence chacune transversalement par rapport
à l'axe du pêne 6. Dans chaque alignement, le profil des rainures et respectivement
des entailles est pratiquement identique. L'alignement d'entailles est tourné vers
l'organe de commande 50. En regard de l'alignement d'entailles 68, un organe de verrouillage
30 servant de loqueteau est agencé à coulissement transversal par rapport à la direction
de coulissement du pêne dormant 6, entre celui-ci et la plaque de support 20. Ainsi,
l'organe de verrouillage est formé par exemple par une plaquette coulissante 34. Sur
la plaque de support 20 est prévu un guidage 36 permettant le coulissement transversal
de la plaquette 34. La plaquette 34, de préférence de forme sensiblement rectangulaire,
présente ainsi un bord d'attaque 33 et un bord de fuite 37 formant rampe de loqueteau
et elle est pourvue d'une languette 35 faisant saillie par rapport à la plaquette
en partant de l'intérieur de la plaquette comme visible sur les figures 1 et 7. La
plaquette 34 est logée à coulissement dans le guidage précité 36, entre la surface
latérale 98 de la portion évidée 78 du pêne 6 et la plaque de support 20, la languette
35 étant tournée vers l'extérieur de manière à entrer en prise avec les entailles
68 du pêne dormant. Cet agencement de l'organe de verrouillage est particulièrement
avantageux par son encombrement très réduit et par sa fiabilité.
[0041] Un autre moyen de rappel 39 est prévu en regard de la languette 35 de manière à ramener
la plaquette 34 dans sa position de repos. Celui-ci est formé par exemple par un ressort
de type allongé à deux branches 31,32 en forme d'épingle à cheveux. Les branches 31,32
du ressort présentent une longueur élevée de manière à assurer un retour efficace
de la plaquette dans sa position de repos tout en ne nécessitant pas de pression trop
élevée sur celle-ci grâce à l'effet de levier obtenu par la longueur des branches
31, 32 du ressort 39, qui, de pré -férence, est également métallique.
Suivant l'invention, les premier et deuxième moyens de rappel précités sont avantageusement
réunis en un seul ressort 56. Ainsi, le ressort en épingle à cheveux 39 se rattache
par l'une de ses branches 32 au ressort spiral 59, à l'extrémité libre de celui-ci.
Le ressort 39 s'étend en dehors de la gorge annulaire 53, l'enveloppe cylindrique
49 de la roue 10 étant avantageusement interrompue sur une partie de son pourtour,
de manière à permettre un passage commode des moyens de rappel comme visible sur les
figures 2, 5 et 6. La zone d'interruption est par exemple formée par un évidement
périphérique délimité latéralement par deux épaulements 45,46 permettant une rotation
de la roue 10, malgré la présence du moyen de rappel 56 qui reste pratiquement en
place. La rotation précitée est ainsi limitée par les épaulements 45, 46. Ainsi, le
ressort 56 suivant l'invention possède une double fonction par son action sur le pêne
demi-tour et sur l'organe de verrouillage. Le nombre de pièces s'en trouve réduit,
la vitesse de montage du dispositif de fermeture augmentée et l'encombrement réduit.
[0042] De préférence, la languette 35 est agencée sur un axe médian de la plaquette 34 de
manière à assurer un meilleur équilibre des forces agissant sur celle-ci. Avantageusement,
la languette est estampée à partir de la plaquette sans enlèvement de matière. Cela
favorise considérablement la solidité et la tenue de la languette à la plaquette.
La languette 35 se rattache à la plaquette 34 en un point intérieur 91 de celle-ci
et s'étend linéairement suivant une pente α prédéterminée comme visible sur les figures
2,5 et 6. La languette 35 peut cependant également se rattacher à la plaquette 34
en deux points intérieurs 91, 92 de manière à former un oeillet de passage pour la
branche 31 du ressort 39 comme illustré sur la figure 7.
[0043] Le deuxième alignement axial des rainures transversales 61,62,63 est tourné du côté
opposé par rapport au pêne demi-tour et vers l'entrée 106 de la serrure ainsi qu'il
ressort des figures 2, 5 et 6. Les rainures 61,62,63 sont agencées pour coopérer avec
le panneton 105 de la serrure de sûreté 103. Grâce à la présence de plusieurs rainures,
il est possible de régler la course du pêne dormant 6 en fonction du tube 4. Le nombre
d'entailles 68 dans le pêne dormant 6 est fonction du nombre de rainures 61,62,63
dans celui-ci. Dans l'exemple illustré, on prévoit par exemple pour chaque rainure,
c'est-à-dire pour chaque réglage de course du pêne 6, une entaille 68 correspondant
à une position de fermeture du pêne dormant, c'est-à-dire lorsque celui-ci est en
saillie par rapport au tube 4 comme représenté en traits mixtes sur la figure 1 par
la référence A, et une entaille 68 correspondant à la position d'ouverture de celui-ci,
c'est-à-dire lorsqu'il est à fleur par rapport au tube 4 comme représenté en traits
pleins sur la figure 1 par la référence B. On pourrait cependant également prévoir
une entaille supplémentaire par rainure correspondant à des serrures à double tour
ou, de manière plus générale, à tour multiple.
[0044] Dans la têtière 2, deux ouvertures 71,72 sont prévues pour le passage de vis de fixation
73,74. Une première vis de fixation 73 sert à fixer solidement la têtière 2 avec la
plaque de support 20 au boîtier 1. Par ailleurs, le pêne dormant 6 présente à une
certaine hauteur un épaulement 79 laissant le pêne 6 tronqué longitudinalement sur
une zone rétrécie du pêne 6. La zone tronquée s'étend longitudinalement à partir de
l'extrémité intérieure du pêne 6 laquelle est tournée vers le boîtier de serrure,
jusqu'à l'épaulement 79 précité.
[0045] La deuxième vis de fixation 74 est destinée à fixer le carter 108 de la serrure de
sûreté 103 au dispositif de fermeture. A cette fin, le carter 108 est à hauteur du
panneton 105, percé transversalement d'une ouverture taraudée 75 qui est placée en
regard d'un pilier percé taraudé 76. En amenant la deuxième vis de fixation 74 par
la têtière 2 on obtient une liaison entre la serrure de sûreté 103 et la têtière 2
qui est d'autant plus solide que la surface de prise entre la vis de fixation 74 d'une
part et le pilier percé 76 et le perçage transversal 75 de la serrure d'autre part
est grande. Afin d'assurer un montage plus aisé de la serrure dans le dispositif de
fermeture, il est prévu une patte de retenue 77 s'étendant suivant le contour inférieur
de l'entrée de serrure 106 et se rattachant au pilier percé 76 comme illustré sur
la figure 3. L'évidement longitudinal 78 du pêne dormant 6 permet un alignement à
la verticale du pêne demi-tour 5 et du pêne dormant 6 tout en assurant un espace suffisant
au coulissement transversal précité entre le pêne dormant 6 et la plaque de support
20, de la plaquette ou du loqueteau 30. Ainsi, le dispositif de fermeture est plus
compact.
[0046] Une nervure d'arrêt 97 est prévue sur la face intérieure de la têtière 2, pratiquement
en regard du centre de la noix 3. La nervure d'arrêt s'étend perpendiculairement à
l'axe longitudinal de la têtière 2. Elle est destinée à limiter la course de la roue
dentée 10 dans le sens de la saillie du pêne demi-tour 5.
[0047] Le profil des entailles 68 du pêne dormant est adapté à la languette 35 de l'organe
de verrouillage formant loqueteau 30, en particulier à la pente α précitée et à la
largeur de celle-ci. Avantageusement, les entailles 68 sont légèrement évasées de
manière à assurer un engagement de la languette 35 dans l'entaille 68 en douceur et
sans à-coups, lorsque l'organe de verrouillage 30 coulisse vers le pêne dormant suivant
le sens de la flèche désignée par la référence F sur la figure 5 et entre en prise
avec celui-ci.
[0048] Le fonctionnement du dispositif de fermeture suivant l'invention est décrit ci-après,
à l'aide des figures 5 et 6. Le pêne demi-tour 5 est actionné par l'une des poignées
101, 102 et le pêne dormant 6 par l'introduction d'une clef de sûreté 104 dans l'entrée
de clef profilée 109 de l'un des cylindres rotatifs de la serrure de sûreté 103. Lors
du montage du dispositif de fermeture, la position initiale de chaque pêne 5,6 est
sélectionnée en fonction des dimensions transversales du tube de support 4. Le pêne
demi-tour 5 se règle en positionnant celui-ci dans la position de recul voulue par
rapport à la roue dentée 10. Il suffit de choisir la position du pêne demi-tour 5
toujours en fonction du tube de support 4 et de replacer la roue dentée 10. A cet
égard, il est possible de réutiliser le dispositif de fermeture pour des tubes de
support présentant des dimensions transversales différentes. Il faut alors simplement
repositionner le pêne demi-tour comme décrit ci-dessus en retirant préalablement la
roue dentée 10 afin d'obtenir en position de repos, la saillie appropriée de celui-ci
par rapport à la surface de chant 94 du tube de support.
[0049] Après libération de la poignée, le pêne demi-tour 5 est ramené automatiquement dans
sa position de repos en saillie sous l'effet du ressort spiral 59 qui est enroulé
autour de la noix 3. En effet, on tourne la poignée suivant le sens de la flèche indiqué
par la référence F sur la figure 1 pour ouvrir la porte, la noix 3 et la roue 10 solidaire
de celle-ci sont amenées à tourner également dans le même sens, le mouvement de rotation
de la roue étant transmis au pêne demi-tour 5 de manière que celui-ci soit amené à
effectuer un coulissement axial de retrait suivant la flèche indiquée par la référence
G sur la figure 1 et amener le pêne demi-tour 5 en position de retrait. Le ressort,
en particulier la partie enroulée 59 de celui-ci, se retrouve ainsi comprimé. Lorsque
la poignée est relâchée, le ressort 56 se détend, amenant ainsi la roue 50 à sa position
de départ suivant un sens de rotation opposé. La portion d'amorce 55 située à l'extrémité
libre de la portion enroulée 59 du ressort 56 sert d'élément d'application à la roue.
La roue 10 présente à cette hauteur un profil interrompu formant encoche 54 autour
duquel la portion d'amorce 55 du ressort s'enroule.
[0050] Le mécanisme de mise en mouvement du pêne dormant 6 est illustré en deux états sur
les figures 5 et 6. Le pêne dormant 6 coulisse axialement suivant le sens de rotation
donné à la clef de sûreté 104, imprimant à son tour un mouvement de rotation suivant
la flèche indiquée par la référence H au panneton 105 de la serrure de sûreté 103.
Préalablement, le pêne dormant 6 est réglé en fonction des dimensions transversales
du tube de support 4 comme c'est le cas pour le pêne demi-tour 5. Le réglage du pêne
dormant 6 se fait en positionnant sélectivement l'une des rainures 61 du pêne dormant
6 face au panneton 105 en position d'attaque telle qu'illustrée sur la figure 5. Ainsi,
le panneton 105 de la serrure se trouve face à la rainure appropriée 61 en regard
des dimensions du tube de support 4. Il en résulte tout comme pour le pêne demi-tour
5, la possibilité de régler le pêne dormant 6 d'après la section du tube de support
4, et également de réutiliser le même dispositif de fermeture avec des tubes de support
présentant des dimensions transversales différentes. Il suffit pour ce faire, de repositionner
le pêne dormant 6 par rapport à la serrure de sûreté 103.
[0051] Lors de sa rotation, le panneton 105 entre en contact avec le bord de fuite 37 de
la plaquette 34 servant de loqueteau, laquelle jusqu'à cet instant est à l'état de
repos et se trouve encore engagée par sa languette saillante 35 dans l'une des entailles
68 du pêne dormant, puis soulève celle-ci, le pêne dormant 6 restant, à ce stade du
mouvement, encore immobile. Le soulèvement, à l'encontre du ressort 39, de la plaquette
34 formant organe de verrouillage par rapport au pêne dormant 6 amène la languette
35 de celle-ci à se dégager progressivement de l'entaille 68 et ainsi à libérer le
pêne dormant 6. Ainsi, en poursuivant la rotation de la clef 104, le panneton poursuit
son mouvement de rotation et amène ainsi le pêne dormant 6, à présent libéré, à coulisser
axialement suivant le sens de la flèche indiqué par la référence E, comme visible
sur les figures 1 et 6. Lorsque le panneton 105 est complètement sorti de la rainure
61 du pêne 6, l'une des entailles 68 se trouve face à la languette saillante 35 de
la plaquette. Sous l'action de la partie en boucle 39, qui est comprimée, du ressort
56, la languette saillante 35 est ramenée dans l'entaille 68 qui est située en face
de celle-ci. En effectuant un mouvement de coulissement retour à sa position de repos
initiale, la plaquette 34 verrouille ainsi le pêne dormant 6 dans la position dans
laquelle il a été amené par la rotation de la clef, à savoir d'ouverture ou de fermeture,
le cas échéant à double tour.
[0052] Il découle de ce qui précède que la position des entailles 68 le long du pêne dormant
6 est déterminée par la position de la ou des rainures 61 dans celui-ci. En outre,
à chaque rainure 61 correspondent avantageusement au moins deux entailles 68, l'une
pour le verrouillage du pêne 6 par le loqueteau 30 en position d'ouverture et l'autre
pour le verrouillage du pêne en position de fermeture. Pour des serrures à multiples
tours, on prévoit des entailles 68 supplémentaires, de préférence une entaille supplémentaire
par rainure 61. Il va de soi que, le cas échéant, certaines entailles pourraient faire
double emploi de manière à en réduire le nombre par rapport au nombre de rainures.
Par ailleurs, la largeur des rainures 61 mesurée suivant l'axe du pêne 6 par rapport
à la largeur du panneton 105 est telle qu'il y a un jeu entre le panneton et chaque
rainure permettant le mouvement du panneton 105 dans celle-ci comme décrit ci-dessus.
[0053] Afin d'éviter un gauchissement ou un déplacement latéral non désiré de la portion
en boucle 39 du ressort 56, l'oeillet de guidage 24 du pêne dormant 6 est pourvu d'une
saillie 70 agencée de manière à servir de guidage à la branche libre 31 de la portion
en boucle 39 du ressort 56.
[0054] Des garnitures de finition 99 sont avantageusement prévues sur le pourtour des passages
41, 42 et 43, 44, par exemple en matière synthétique.
1. Dispositif de fermeture, en particulier pour porte, comprenant une serrure de sûreté
(103) pourvue d'un taquet d'entraînement (105) agencé en rotation sur un cylindre
(103), une têtière (2) présentant au moins une lumière et une plaque de support (20)
fixée à la têtière, au moins un pêne dormant (6) agencé à coulissement dans la lumière
de la têtière (2) entre une position de rétraction et au moins une position en saillie
et un organe de verrouillage (30) du pêne (6), agencé pour verrouiller le pêne dans
chacune de ses positions et pour être repoussé en position d'effacement par le taquet
d'entraînement (105), caractérisé en ce que le pêne dormant (6) présente une surface
latérale (98) agencée pour coopérer avec l'organe de verrouillage (30), étant pratiquement
parallèle à la plaque de support (20), et en ce que des moyens de guidage (36) sont
prévus se rattachant à la plaque de support précitée (20) de manière à autoriser un
coulissement latéral de l'organe de verrouillage (30) par rapport au pêne dormant
(6) et parallèlement à la surface latérale (98) de celui-ci (6), entre ladite surface
latérale (98) et les moyens de guidage (36) sous l'action du taquet d'entraînement
précité (105).
2. Dispositif de fermeture suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe
de verrouillage (30) comprend une plaquette (34) présentant une languette (35) qui
fait saillie par rapport à la plaquette (34) en se rattachant à la plaquette (34)
en au moins une zone intérieure (91, 92) de celle-ci, en ce que le pêne (6) présente
un nombre prédéterminé d'entailles (68) qui sont alignées axialement au moins partiellement
dans la surface latérale précitée (98) du pêne (6), et en ce qu'un moyen de rappel
(39) est prévu, la languette (35) étant agencée pour s'engager dans l'une des entailles
(68) du pêne (6) sous l'action du moyen de rappel (39) précité.
3. Dispositif de fermeture suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que
le pêne (6) présente au moins deux rainures (61, 62, 63), qui sont alignées axialement
et qui s'étendent transversalement par rapport à l'axe du pêne (6) en regard du taquet
d'entraînement (105) et pratiquement à l'opposé des entailles (68), de manière à permettre
un engagement du taquet d'entraînement dans l'une des rainures, le nombre précité
d'entailles (68) correspondant au moins au double du nombre de rainures.
4. Dispositif de fermeture suivant l'une des revendications précédentes, comprenant au
moins une poignée coopérant avec une noix et un pêne demi-tour, un deuxième moyen
de rappel (59) destiné à agir sur le pêne (5), lequel est agencé pour coopérer avec
la noix (3), caractérisé en ce qu'un organe de commande (50) est agencé de manière
solidaire avec la noix (3) de façon à agir sur le pêne demi-tour (5), en ce que le
pêne (5) est pourvu de premiers moyens de prise (58) et l'organe de commande (50)
de deuxièmes moyens de prise (51), les premiers et deuxièmes moyens de prise précités
consistant en un nombre prédéterminé d'entailles (58) qui sont alignées suivant l'axe
longitudinal du pêne (5) d'une part et en un nombre prédéterminé de dents complémentaires
(51) aux entailles d'autre part, ces dernières (51) étant agencées pour s'engager
dans les entailles (58) précitées, sous l'action de la ou de deuxième moyen de rappel
(59) précité de manière à déplacer le pêne (5) entre une position de repos en saillie
et une position en rétraction.
5. Dispositif suivant l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que l'organe
de commande précité (50) est formé par une roue dentée comprenant un profil extérieur
cylindrique (49) délimité par deux côtés pratiquement parallèles, ladite roue se rattachant
par l'un des côtés précités à la noix (3) formant moyeu de manière à former une gorge
annulaire (53) dans laquelle est logée le deuxième moyen de rappel (59), et en ce
que les dents (51) précitées sont réparties radialement sur une partie du pourtour
extérieur du profil cylindrique (49) précité.
6. Dispositif de fermeture suivant l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce
que les premier et deuxième moyens de rappel (59, 39) sont rattachés l'un à l'autre
de manière à former un moyen de rappel unique, le premier moyen de rappel élastique
consistant en un ressort en forme d'épingle à cheveux à deux branches (31,32) et le
deuxième moyen de rappel (59) consistant en un ressort spiral qui est enroulé concentriquement
autour de la noix (3) dans la gorge annulaire (53) précitée l'une des branches (32)
du deuxième moyen de rappel (39) se rattachant à l'une des extrémités du premier moyen
de rappel (59) et la zone d'extrémité libre de l'autre branche (31) agissant sur la
languette précitée (35).
7. Dispositif de fermeture suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la têtière (2) est montée, au moyen d'au moins une douille de fixation (111;
112), sur un tube de support (4) lequel présente un profil déterminé et est percé
d'au moins une paire d'ouvertures mutuellement opposées (41,42; 43,44), chaque paire
étant en alignement avec la lumière respective (21) prévue dans la têtière (2) de
façon à permettre le passage de chaque pêne (5;6) au travers du tube de support (4),
douille de fixation (11, 112) étant serrée dans chaque lumière (21; 23) précitée de
la têtière (2) en passant par la ou les paires d'ouvertures opposées (41,42 ;43,44)
du tube de support (4).
8. Dispositif de fermeture suivant la revendication 4, caractérisé en ce que chaque douille
(112) présente à son extrémité libre au moins un premier moyen de prise (113) destiné
à coopérer avec une clef de serrage extérieure (107) pourvue d'au moins un deuxième
moyen de prise correspondant (108).
9. Dispositif de fermeture suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend un boîtier intégré (1) présentant une forme d'étui aplati pourvu
sur l'une des faces latérales (16) d'une ouverture allongée (19) agencée pour recevoir
la têtière (2).
10. Procédé de fabrication d'un organe de verrouillage utilisé dans un dispositif de fermeture
suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la languette (35) est
estampée à partir de la plaquette (34).