[0001] Dans la technique de fabrication des raisins de rouge à lèvres, on met en oeuvre
des moules à plusieurs empreintes, le plus souvent à 72 ou 144 empreintes qui sont
réalisées en métal à haut degré de finition.
[0002] Les moules sont réalisés en plusieurs parties généralement en deux parties qui sont
écartées pour permettre le démoulage.
[0003] La pâte amenée à la température de fusion plus quelques degrés pour éviter toute
solidification prématurée est versée dans les empreintes des moules préalablement
préchauffés à une température de l'ordre de 50°C pour éviter une prise en masse trop
rapide, les empreintes étant enduites d'un film antiadhérent (par exemple une huile
de silicone déposée par pulvérisation).
[0004] Le refroidissement des moules est généralement obtenu par contact avec une table
réfrigérante dont la température de surface peut atteindre - 20°C ou dans une enceinte
réfrigérée (par exemple : un congélateur).
[0005] Après ouverture du moule, les raisins durcis sont extraits manuellement (les ouvrières
hautement spécialisées pour ces travaux sont équipées de doigtiers afin d'éviter toutes
altérations de surface) et mis en place dans des étuis ou mécanismes tournants dont
le rôle est de protéger le raisin et d'en permettre l'usage pour le maquillage des
lèvres.
[0006] En outre, pour que le brillant des raisins mis dans le commerce soit particulièrement
attrayant, il est indispensable, lorsqu'ils sont mis en place dans un support de les
lustrer à l'aide d'une flamme de finissage. Ainsi que cela ressort de ce qui précède,
la technique de fabrication rappelée ci-dessus présente des inconvénients évidents
qui sont notamment :
- la lenteur du refroidissement des moules,
- la nécessité d'atteindre des températures inférieures à 0°C pour le démoulage.
- l'obligation du nettoyage des empreintes après chaque usage des moules,
- l'obligation impérieuse après chaque usage du moule de reformer un film antiadhérent
continu sur la surface de l'empreinte,
- la nécessité de réchauffer les moules avant un nouveau coulage.
[0007] D'autres inconvénients non liés aux manipulations mais aux choix de la nature des
moules et du cycle d'exploitation en découlent :
- le prix élevé des moules de haute précision,
- les révisions périodiques onéreuses des moules dues aux chocs mécaniques inévitables
lors des manipulations et aux chocs thermiques liés aux variations de température
entre coulée et refroidissement,
- l'obligation de disposer de plusieurs moules identiques pour assurer une fabrication
relativement continue, etc...
[0008] L'invention remédie aux inconvénients ci-dessus en permettant la réalisation de moules
bon marché ne nécessitant pas de nettoyage entre deux coulées, ni d'utilisation de
film anti-adhérent, tout en éliminant tout contact manuel avec les raisins fabriqués
qui peuvent être démoulés à une température voisine de la température ambiante et
cela sans qu'il y ait nécessité de procéder à un flammage de ces raisins pour améliorer
leur brillant.
[0009] Conformément à l'invention, le dispositif pour le coulage et la mise en oeuvre de
raisins de rouge à lèvres dans lequel une pâte chaude de rouge à lèvres est amenée
dans au moins un moule puis après refroidissement extrait de celui-ci sous la forme
d'un raisin est caractérisé en ce que la pâte chaude est amenée dans une matrice moulée
d'une pièce en matière lipophobe en élastomères silicones à peau lisse présentant
un volume interne de forme correspondant exactement à celle du raisin à obtenir, ladite
matrice étant contenue dans un moule métallique et des moyens étant prévus pour que
la pâte fasse saillie au-delà de la matrice en constituant une partie d'extraction
du raisin après sa solidification par refroidissement au voisinage de la température
ambiante.
[0010] Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description
détaillée qui suit.
[0011] Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples
non limitatifs, aux dessins annexés.
[0012] La fig. 1 est une coupe-élévation schématique d'une première forme de réalisation
du dispositif de coulage pour raisins de rouge à lèvres, objet de l'invention.
[0013] La fig. 2 est une coupe-élévation analogue à la fig. 1 du même dispositif dans une
position particulière.
[0014] Les fig. 3 et 4 sont des coupes-élévations analogues aux figures précédentes illustrant
deux autres positions caractéristiques.
[0015] La fig. 5 est une coupe-élévation partielle illustrant une variante de réalisation
du dispositif de coulage.
[0016] La fig. 6 est une coupe-élévation schématique éclatée illustrant une opération particulière.
[0017] La fig. 7 est une coupe-élévation schématique d'un troisième mode de réalisation.
[0018] Les fig. 8 à 10 sont des coupes-élévations schématiques analogues à la fig. 7 illustrant
des positions caractéristiques.
[0019] La fig. 11 est une élévation latérale schématique illustrant une caractéristique
particulière du dispositif suivant le mode de réalisation des fig. 7 à 10.
[0020] La fig. 12 est une élévation partielle, partie en coupe, illustrant un détail de
réalisation du dispositif apparaissant à la fig. 11.
[0021] Les fig. 1 à 4 illustrent un premier mode de réalisation de l'invention permettant
d'assurer le coulage d'un raisin de rouge à lèvres in situ dans un étui de manutention
et d'utilisation ultérieur du rouge à lèvres.
[0022] Le dispositif comporte un porte-moules 1 présentant un logement 2 pour la mise en
place de moules 3 qui y sont maintenus au moyen de broches 4 ou autres organes appropriés.
[0023] Les moules 3 sont réalisés en métal et sont munis intérieurement d'une matrice 5
en matière lipophobe.
[0024] Parmi les matières lipophobes, il est avantageux de choisir des élastomères réticulant
à la température ambiante, par exemple les élastomères silicones bicomposants réticulant
à la température ambiante sous l'action d'un catalyseur (produit commercial répondant
à ces critères : le RHODORSIL RTV 589 avec le catalyseur XY85 de Rhône Poulenc), bien
que d'autres matières puissent être utilisées.
[0025] La matrice 5 délimite un volume interne 6 correspondant exactement à la forme et
aux dimensions que doit présenter le raisin de rouge à lèvres.
[0026] Pour que les parois délimitant le volume interne 6 présentent un état de surface
extrêmement lisse, il est avantageux de mouler la matrice 5 directement dans le moule
3 en disposant dans ce dernier un noyau en métal poli ou une autre matière lisse qui
est maintenu en place jusqu'à durcissement de la matrice, c'est-à-dire dans le cas
des élastomères bicomposants jusqu'à réticulation complète.
[0027] Le porte-moules 1 forme, sur son dessus, un col de cygne 7 pour le support de pinces
8 articulées sur des axes 9.
[0028] Les pinces 8 sont destinées à supporter la base 10 d'étuis 11 du type qui comporte
une douille tournante 12 pour le déplacement d'un fourreau 13 destiné, de façon bien
connue, à déplacer axialement le raisin que doit supporter ce fourreau.
[0029] De manière également connue, le fourreau 13 est relié à la douille tournante 12 par
des doigts 14 ou autres protubérances en prise avec un ou des filets 15 d'un taraudage
interne de la douille tournante.
[0030] Comme le montre le dessin, l'étui 11 est mis en place de manière que l'extrémité
de la douille tournante 15 prenne appui sur le dessus du moule, de préférence sur
le dessus de la matrice 5 dont la matière forme joint du fait de sa légère plasticité.
[0031] En outre, l'étui est mis en place alors que le fourreau 13 est dans sa position d'extraction
maximale pour que son extrémité entre légèrement dans le volume interne 6 ou prenne
appui sur le dessus de la matrice 5 selon le diamètre que présentent la douille tournante
12 et le fourreau 13.
[0032] Les étuis 11 utilisés sont pris parmi ceux dont la base 10 présente une ouverture
16 dans son fond.
[0033] Outre ce qui précède, le dispositif comporte un organe d'actionnement 17 qui est
en prise avec la douille tournante 12.
[0034] L'organe d'actionnement est, par exemple, constitué par un patin de friction, une
molette ou un autre élément analogue connu dans la technique, permettant de faire
tourner la douille tournante 12, d'une part, dans le sens pour lequel le fourreau
13 est amené dans la position illustrée à la fig. 1 et, d'autre part, dans le sens
pour lequel ce fourreau est ensuite déplacé à l'intérieur de la douille tournante
12.
[0035] L'organe d'actionnement 17 fait partie d'un ensemble pour la commande simultanée
dans tous les étuis 11 que peut supporter le dispositif.
[0036] Dans la pratique et selon les particularités des fabrications des raisins de rouge
à lèvres, il est d'usage habituel de prévoir des moules à 72 empreintes. Il est donc
avantageux, dans cette technique, de prévoir un porte-moules 1 susceptible d'être
muni de 72 moules 3 et de prévoir des organes d'actionnement pour la manoeuvre simultanée
qui est décrite ci-dessus.
[0037] Lorsque les étuis 11 sont en place, un distributeur 18 est amené en coïncidence avec
l'ouverture 16 de chaque étui 11, ce distributeur présentant une canule 19 pour le
coulage de la pâte de rouge à lèvres 20 dans le volume interne 6 communiquant avec
le fourreau 13.
[0038] Le distributeur 18 débite une pâte chaude dont la quantité distribuée est dosée pour
que cette pâte remplisse au moins partiellement le fourreau 13 qui est avantageusement
muni d'au moins une saillie interne 21 par exemple un collet comme illustré par la
fig. 1 pour faciliter l'extraction ultérieure du raisin.
[0039] La pâte de rouge à lèvres est refroidie au moins jusqu'à la température ambiante
pour qu'elle soit solidifiée. Ce refroidissement engendre un très léger retrait faisant
que le raisin n'exerce aucune pression contre la paroi délimitant le volume interne
6 et ayant servi à sa mise en forme.
[0040] Si on le désire et suivant la composition de la pâte de rouge à lèvres, le refroidissement
peut être accéléré par un moyen quelconque connu dans la technique, par exemple en
prévoyant dans le porte-moules des canaux de circulation d'un fluide de refroidissement.
[0041] De tels canaux ne sont pas représentés car ils sont bien connus dans la technique
et peuvent être réalisés de nombreuses façons différentes.
[0042] Pour faciliter encore le refroidissement, il est avantageux de prévoir les moules
3 de façon que l'épaisseur de la matrice 5 en matière lipophobe soit aussi faible
que possible.
[0043] Une opération suivante est illustrée par la fig. 3 qui montre l'organe d'actionnement
17 déplacé suivant la flèche f₁, ce qui entraîne en rotation la douille tournante
12 dans le sens pour lequel le fourreau 13 est soulevé axialement pour être progressivement
engagé à l'intérieur de ladite douille 12.
[0044] Le mouvement ci-dessus a pour effet de dégager progressivement le raisin 20 du volume
interne 6 à la paroi duquel il n'adhère pas pour les motifs exposés dans ce qui précède.
[0045] Il est avantageux que le mouvement du raisin s'effectue seulement dans une direction
axiale pour limiter tout risque de frottement au moment du décollement du raisin de
la surface moulante de la matrice.
[0046] Egalement, il est important de prévoir que la surface interne de la matrice qui délimite
le volume interne 6 présente une légère dépouille pour éviter qu'un vide soit produit
entre le raisin et la matrice, ce qui pourrait avoir pour conséquence de rider ou
autrement endommager la surface externe du raisin.
[0047] La fig. 4 montre qu'en fin de course, suivant la flèche f₁ de l'organe d'actionnement
17, le raisin est entièrement inclus à l'intérieur de l'étui de sorte qu'il est protégé
par la douille tournante dont il est d'ailleurs distant d'un certain intervalle de
sorte qu'il se trouve exactement dans les mêmes conditions que la condition de logement
qu'il occupe lorsqu'il est ensuite mis à la disposition d'un utilisateur.
[0048] Les fig. 5 et 6 illustrent un second mode d'exécution prévu pour permettre la réalisation
du raisin et sa manutention sans que ce raisin soit formé à l'intérieur même d'un
étui distributeur.
[0049] Dans ce cas, le porte-moules est constitué en deux parties 1
a et 1
b, chaque moule 3 étant porté par la partie 1
a illustrée sous la forme d'une platine. Chaque moule 3 est réalisé de la même manière
que décrit dans ce qui précède et est muni d'une matrice 5 identique à celle du mode
de réalisation des figures précédentes.
[0050] Suivant les fig. 5 et 6, la partie 1
b du porte-moules est munie intérieurement d'une bague 22 qui est réalisée dans la
même matière ou dans une matière analogue à celle constitutive de la matrice, c'est-à-dire
une matière lipophobe.
[0051] L'alésage de la bague 22 est cylindrique ou très légèrement conique.
[0052] La pâte 20 formant le raisin est coulée de la même façon que décrit dans ce qui précède.
[0053] Dès solidification de la pâte, les parties 1
a et 1
b du porte-moules sont séparées, chaque moule étant extrait comme illustré par la fig.
6 à l'exception de la bague 22 qui est maintenue dans la partie 1
b du porte-moules par des saillies 23 ou autres.
[0054] De cette manière, l'extrémité 20
a de forme cylindrique du raisin formé fait saillie dans chaque moule 3, ce qui permet
d'y emboîter la cupule ou capuchon 24 d'un mécanisme tournant.
[0055] Le capuchon ou cupule 24 comporte des saillies internes 25 pour assurer son ancrage
avec la partie 20
a du raisin, ce qui permet ensuite d'assurer son extraction du moule sans aucun contact
manuel avec sa surface, ce qui permet par la suite d'obtenir un résultat analogue
à celui obtenu en ce qui concerne le mode de réalisation précédent.
[0056] Il est avantageux de déterminer le volume interne du capuchon 24 compte tenu des
saillies 25 pour que ce volume soit identique ou presque identique à celui de la partie
saillante 20
a du raisin afin que la mise en place du capuchon ne provoque pas une compression de
la pâte du raisin se trouvant à l'intérieur de la matrice 5.
[0057] Les fig. 7 à 12 illustrent un développement de l'invention permettant d'augmenter
la cadence de fabrication.
[0058] Pour faciliter la représentation, ce mode d'exécution est illustré pour correspondre
à la réalisation des fig. 5 et 6, c'est-à-dire que les raisins sont fabriqués indépendamment
de l'emballage qui doit ultérieurement les contenir.
[0059] Les moules 3 sont placés par un porte-moules rotatif 1₁ bien visible à la fig. 11.
[0060] Le porte-moules 1₁ est monté dans un bâti 26 dans lequel il peut être déplacé axialement
entre deux positions 27 et 27
a. Les moyens pour assurer la rotation du porte-moules 1₁ de même que ceux pour assurer
le déplacement axial d'un porte-moules pouvant être réalisé de très nombreuses façons
connues dans la technique ne sont pas décrits en détail car ils ne font pas partie
directement de l'invention.
[0061] Dans l'exemple représenté, chaque porte-moules 1 contient une matrice double 5
a c'est-à-dire que la matrice délimite deux volumes internes 6 et 6
a formant deux empreintes pour deux raisins.
[0062] On ne sortirait pas du cadre de l'invention en prévoyant que les porte-moules 1 soient
aménagés à la façon d'un barillet et comportent des matrices multiples permettant
la formation de plus de deux raisins.
[0063] Les moules 3 sont disposés en dessous d'un collecteur 28 dont le dessus présente
une fente 29. Le dessus du collecteur 28 est muni d'embouts 30 dans lequel sont disposées
des bagues 22 en matière lipophobe, ces bagues ne s'étendant pas jusqu'à la base des
embouts 30.
[0064] Les moules 3 sont alignés avec un poussoir extracteur 31 illustré schématiquement
à la fig. 10 et qui est muni d'un capuchon 24 analogue à celui décrit précédemment
en référence à la fig. 6.
[0065] Dans la réalisation décrite, le porte-moules 1 se trouvant dans la position basse
illustrée à la fig. 7 est tout d'abord soulevé pour être amené dans la position illustrée
à la fig. 8 pour laquelle la matrice 5
a est appliquée contre la bague 22 de l'embout 30. L'embout 30 correspondant assure
le centrage.
[0066] Dans cette position qui est évidemment la même pour les moules 3, un ou plusieurs
distributeurs 18 délivrent de la pâte chaude par leur canule 19 dans le volume interne
6 de la matrice 5. Dès solidification de la pâte 20 constitutive des raisins, le porte-moules
1₁ est abaissé. La bague demeure en place dans l'embout 30 correspondant, de sorte
que la partie cylindrique 20
a formée par la bague 22 fait saillie de la matrice 5.
[0067] Les porte-moules sont ensuite pivotés comme illustré par la fig. 9 pour être amenés
dans la position montrée à la fig. 10.
[0068] A ce moment, le mécanisme tournant 31 ou extracteur présentant sa cupule 24 dégagée
est déplacé dans le sens de la flèche, afin d'emboîter l'extrémité du raisin 20
a.
[0069] Le mécanisme tournant 31 est ensuite déplacé dans le sens contraire à celui de la
flèche de la fig. 10 pour extraire le raisin 20.
[0070] Un nouveau cycle de fabrication est ensuite repété.
[0071] Il peut arriver que de la pâte de rouge à lèvres s'étende jusqu'au-dessus de la bague
22 formant la partie cylindrique du raisin.
[0072] Un tel excès de pâte peut provoquer des bourgeonnements au-dessus de la bague 22,
ces bourgeonnements pouvant gêner ensuite l'extraction ou provoquer une détérioration
du raisin. Pour pallier cela, la fig. 12 montre qu'il est avantageux de munir le collecteur
28 d'un couteau 32 déplaçable au moyen d'une poignée 33 ou d'un organe équivalent
pouvant être mécanisé.
[0073] L'excès de pâte qui fait alors saillie dans le collecteur 28 est coupé ainsi que
cela est illustré en 34 et est évacué par le couteau à l'extrémité ouverte du collecteur
pour être récupéré.
[0074] L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation, représentés et décrits
en détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son
cadre.
1 - Dispositif pour le coulage et la mise en oeuvre de raisins de rouge à lèvres dans
lequel une pâte chaude de rouge à lèvres est amenée dans au moins un moule puis après
refroidissement extrait de celui-ci sous la forme d'un raisin caractérisé en ce que
la pâte chaude est amenée dans une matrice (5) moulée d'une pièce en matière lipophobe
en élastomères silicones à peau lisse présentant un volume interne (6) de forme correspondant
exactement à celle du raisin à obtenir, ladite matrice étant contenue dans un moule
métallique (3) et des moyens étant prévus pour que la pâte fasse saillie au-delà de
la matrice en constituant une partie (20a) d'extraction du raisin après sa solidification par refroidissement au voisinage
de la température ambiante.
2 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la matière lipophobe
en élastomères silicones est un bicomposant réticulant à température ambiante sous
l'action d'un catalyseur ou produit analogue et est maintenue dans le moule (3) métallique
qui est disposé dans un porte-moules (1) de façon qu'un volume interne (6) de formation
du raisin soit amené en regard d'au moins un distributeur (18) de pâte chaude.
3 - Dispositif suivant la revendication 1 et 2, caractérisé en ce que la partie du raisin
faisant saillie au-delà de la matrice est formée dans une bague ou fourreau (13, 22)
faisant partie d'un étui (11) à douille tournante (12).
4 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est muni
d'un organe d'actionnement de la douille tournante (12) de l'étui (11) maintenu dans
une pince (8) du porte-moules (1) de sorte que le raisin est extrait par ledit fourreau
et mis en place dans l'étui (11) directement par le mouvement axial dudit fourreau
(13) entraîné par rotation de la douille tournante (12).
5 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le raisin
présente une partie (20a) cylindrique au-delà de la matrice (5) formée par une bague (22) de laquelle le raisin
est extrait avant son démoulage de la matrice.
6 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie
(20a) du raisin est raccordée à une cupule (24) d'un mécanisme tournant pour son extraction
et sa manutention.
7 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moules
contenant les matrices sont montés sur des porte moules (1₁) déplaçables axialement
et en rotation par rapport à un collecteur (28) présentant des embouts (30) portant
les bagues (22).
8 - Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'un mécanisme tournant
(31), dont une cupule est solidaire, est aligné avec les moules (3) du porte-moules
(1₁) déplaçable axialement et en rotation, ledit poussoir extracteur formant distributeur
de capuchon (24).
9 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le collecteur
(28) est muni d'un couteau (32) pour araser l'excès de pâte amenée dans les matrices
(5) et pouvant faire saillie au-dessus des bagues (22) formant la partie de préhension
(20a) des raisins (20).
10 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la matrice
(5) de chaque moule (3) est formée in situ dans chaque moule par coulée de la matière
lipophobe et durcissement de celle-ci autour d'un noyau poli.
11 - Dispositif pour le coulage et la mise en oeuvre de raisins de rouge à lèvres sensiblement
tel que décrit et représenté aux dessins annexés.