[0001] La présente invention concerne un dispositif permettant de fermer et/ou ouvrir au
moins deux portes, et de préférence une pluralité de portes, donnant chacune accès
à une enceinte destinée à être protégée et dont on veut réglementer l'accès. Plus
particulièrement, le dispositif de l'invention permet l'ouverture/fermeture desdites
portes par un moyen de commande unique.
[0002] L'invention est notamment susceptible d'être appliquée à des appareils du type distributeurs
de produits consommables, ou distributeurs de billets ou encore à des appareils aptes
à recevoir la contrepartie en numéraire d'un service, tel qu'un titre de transport
ou le parcage d'un véhicule. L'invention est ainsi applicable à des appareils distributeurs
de marchandises consommables, distributeurs de billets, distributeurs de titre de
transport ou horodateurs.
[0003] Ces appareils sont appelés à contenir des sommes d'argent non négligeables. Indépendamment
des actes de vandalisme et d'effraction auxquels sont soumis ces appareils, en vue
de dévaliser les sommes stockées à l'intérieur, ces derniers doivent être également
protégés des tentatives de fraude de la part des personnes susceptibles d'avoir accés
à l'intérieur de ces appareils, en vue par exemple d'effectuer des réparations ou
des opérations de maintenance, sur les moyens et systèmes disposés à l'intérieur de
ces appareils et nécessaires à leur fonctionnement. A titre d'exemple, dans le cas
d'un appareil destiné à distribuer des titres de transport, ce dernier incorpore des
moyens permettant de vérifier l'authenticité de la monnaie introduite, des moyens
d'encaissement, des moyens d'impression d'un titre de transport et de distribution
de ce dernier, des moyens de comptage et tout autre système électronique ou logiciel
destiné à la gestion de l'appareil. De plus, il est préférable que les différents
dispositifs placés à l'intérieur de l'appareil soient disposés dans des enceintes
différentes et isolées les unes des autres. Ainsi, toujours dans l'exemple d'un appareil
distributeur de titres de transport, l'appareil est divisé en trois enceintes distinctes,
à savoir une première enceinte destinée à contenir le numéraire encaissé (appelée
"caisse"), une seconde enceinte destinée à la partie contenant les moyens permettant
à l'appareil de fonctionner, que ce soit sur le plan mécanique ou électronique (appelée
ci-après "technique"), et enfin une troisième enceinte contenant les moyens propres
à l'impression et à la distribution des titres de transport (appelée ci-après "services").
On comprend que, selon leurs usages et destinations, les dispositifs placés respectivements
dans chaque enceinte sont susceptibles d'être accessibles par des personnes différentes.
En effet, les opérations d'encaissement de la monnaie résultant des transactions sont
indépendantes des opérations de maintenance ou de réparation de la partie technique
de l'appareil, et indépendantes également des interventions de réparation ou de maintenance
relatives au titre de transport. Ces interventions sont différentes par leur nature,
et en conséquence sont effectuées, d'une part par des personnes différentes, et d'autre
part, à des fréquences très différentes. Par exemple, l'encaissement de la monnaie
peut être effectué journellement alors que les titres de transport doivent être réapprovisionnés
tous les trois jours, tandis que les opérations de maintenance et de réparation ne
sont effectuées sur la partie technique que de façon bihebdomadaire ou mensuelle.
[0004] Pour des raisons de sécurité, il est important de maintenir séparées les enceintes
mentionnées ci-dessus, compte tenu de la nature et de la destination des dispositifs
qu'elles contiennent. En effet, il est important d'éviter toute tentative de fraude
sur ces appareils, de la part des personnes appelées à intervenir et accéder à l'intérieur
de l'appareil, en vue par exemple de détourner des fonds, frauder les titres de transport
et/ou les moyens de fonctionnement de l'appareil.
[0005] Il est donc nécessaire de réglementer et contrôler l'accès des enceintes respectives
de manière à ne permettre l'accès à chacune d'entre elles qu'aux seules personnes
autorisées. A titre d'exemple, la personne chargée de la maintenance ou de l'entretien
de la partie service (titre de transport) n'a pas normalement à intervenir sur les
moyens de fonctionnement de l'appareil (partie technique) ni sur les moyens d'encaissement
(caisse).
[0006] De façon connue, on prévoit sur ce type d'appareil, une porte d'accès pour chacune
des enceintes, chaque porte étant munie d'une serrure actionnée par sa propre clé.
Ainsi, un appareil distributeur de titres de transport est pourvu, de façon connue,
de plusieurs portes distinctes, susceptibles d'être ouvertes par l'intermédiaire d'une
clé propre. En conséquence, chaque appareil est associé à plusieurs clés différentes.
On comprend aisément que la gestion d'un tel système de fermeture devient extrêmement
compliqué lorsque le nombre d'appareils devient relativement grand.
[0007] Une autre solution connue consiste à prévoir une seule enceinte associée à une porte
unique, et comprenant à l'intérieur un volume définissant une sous-enceinte contenant
par exemple la caisse et accessible avec une autre clé. Ce système connu, s'il permet,
en fournissant les deux clés à la personne chargée de la caisse, d'empêcher l'accès
à cette dernière à la personne ne possédant que la clé de la porte principale, n'empêche
pas par définition, a la personne chargée de l'encaissement, d'avoir accès au reste
de l'appareil avec les conséquences qui peuvent en résulter et mentionnées précédemment.
Un autre désavantage de la porte unique est que cette dernière, afin de permettre
l'accès aisé aux enceintes ou à l'enceinte unique définie à l'intérieur de l'appareil,
doit être de grande taille, ce qui en augmente la vulnérabilité du fait de sa grande
surface et de la grande longueur linéaire des bords de la porte qui constituent les
points les plus vulnérables de cette dernière.
[0008] Ainsi, de façon connue, soit on munit l'appareil d'une pluralité de portes actionnables
chacune par une clé propre, ce qui permet de réduire la surface de chaque porte et
donc d'en diminuer la vulnérabilité, mais cependant, présente le défaut d'une gestion
très complexe, soit on prévoit une porte unique donnant accès à différentes portes
disposées à l'intérieur, ce qui rend vulnérable la porte principale, sans toutefois
résoudre de façon globale le problème de l'accès séparé de chaque enceinte à l'intérieur
de l'appareil.
[0009] Les dispositifs connus permettant la fermeture/ouverture de portes donnant accès
chacune à une enceinte d'un appareil, ne donnent pas satisfaction et obligent l'utilisateur
et le constructeur à réaliser un compromis entre les contraintes contradictoires exposées
ci-dessus.
[0010] La présente invention, selon un premier objet, vise à remédier à cet inconvénient
et propose un dispositif pour la fermeture/ouverture d'une pluralité de portes associées
chacune à une enceinte (d'un appareil du type distributeur de titres de transport
par exemple) et permettant de réglementer et contrôler l'accès à chacune des enceintes
et donc aux dispositifs qu'elles contiennent, selon une hiérarchie et un ordre défini
à l'avance, afin d'éviter toute fraude de la part des personnes appelées à intervenir
sur les dispositifs placés dans ces enceintes respectives.
[0011] A cette fin, selon un premier objet de l'invention, le dispositif pour commander
l'ouverture/fermeture d'au moins deux portes donnant accès chacune à une enceinte,
est caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande unique susceptible de permettre
l'accès séparé et contrôlé à chacune desdites enceintes, et susceptible d'actionner
des moyens de blocage aptes à maintenir en position fermée ou libérer les portes,
de manière que les portes puissent être simultanément soit toutes fermées, soit au
moins une ouverte et une autre fermée, les moyens de blocage comprenant, pour chaque
porte, au moins un pène coulissant associé à un logement récepteur disposé sur ladite
porte.
[0012] Selon une forme préférée de réalisation, les moyens de blocage comportent pour chaque
porte un longeron monté en translation sensiblement parallèlement au bord de l'ouverture
de ladite enceinte, et pourvu d'au moins un doigt (formant pène) susceptible de pénétrer
dans ledit logement récepteur prévu sur la porte, et lesdits moyens de commande comportent
une tringle montée en translation parallèlement à elle-même, et pourvue à ses extrémités
d'organes de liaison articulés aptes à provoquer la translation des longerons parallèlement
à eux-mêmes.
[0013] De préférence, le longeron pourvu d'au moins un doigt est disposé verticalement et
est susceptible d'être déplacé en translation selon une direction sensiblement verticale,
et en ce que ladite tringle est montée horizontalement et lesdits organes de liaison
sont constitués de leviers en forme de L, dont l'extrémité libre d'une branche est
montée articulée sur ladite tringle, et l'extrémité libre de l'autre branche est associée
à un coulisseau rendu solidaire du longeron avec pène.
[0014] Avantageusement, les doigts (formant pènes) sont de longueur différente d'une porte
à l'autre. Egalement, les longerons sont susceptibles d'être entraînés en translation
d'une part de manière incrémentale et d'autre part, selon des sens différents d'une
porte à l'autre. De même, les doigts peuvent être entraînés dans des sens différents
(par exemple vers le bas et vers le haut respectivement) d'une porte à l'autre.
[0015] Avantageusement, il est prévu plusieurs pènes sur chaque longeron et plusieurs lumières
correspondantes sur chaque porte.
[0016] De manière avantageuse, le dispositif comporte des moyens de blocage additionnels,
actionnables indépendamment des moyens de blocage principaux d'une des portes, de
manière à permettre le maintien en position fermée de ladite porte, quelle que soit
la position des moyens de blocage principaux.
[0017] L'invention présente également un second objet développé ci-après et relatif au problème
de la protection contre le vandalisme et l'effraction, par la force, de tels appareils.
Les moyens techniques usuellement employés, tels que renforcement et utilisation de
matériaux métalliques très résistants, ne suffisent pas à protéger de manière efficace
ou constituer une dissuasion suffisante pour empêcher tout acte de vandalisme ou effraction
sur ces appareils. La protection contre le vandalisme de ces appareils est d'autant
plus difficile qu'ils sont disposés à l'extérieur et donc vulnérables.
[0018] On connaît des moyens de fermeture de porte comportant des pènes solidaires de la
porte et coulissant dans le plan de celle-ci, et aptes à pénétrer dans des logements
correspondant disposés sur le chambranle. Le nombre de pènes proposés peut aller jusqu'à
cinq, à savoir trois disposés sur le champ vertical, et les deux autres disposés sur
les champs horizontaux respectivement inférieur et supérieur. Ces pènes sont déplacés
en translation simultanément par la serrure, sous l'action d'une clé. L'efficacité
de ce système connu est tributaire du jeu relatif entre la porte et le chambranle.
En effet, l'existence d'un jeu, aussi minime soit-il, permet l'introduction d'un ou
de quelques millimètres dans ce dernier d'un outil tel qu'un tournevis ou un pied
de biche, qui, par effet de levier, permet de développer des efforts pouvant aller
jusqu'à 10 tonnes. Dans l'hypothèse où le jeu est extrêmement faible et ne permet
pas l'introduction d'un pied de biche, l'attaque directe du matériau constituant la
porte et le chambranle, à la jonction de ces derniers, permet de créer le jeu nécessaire
à l'introduction du pied de biche.
[0019] Ainsi, les systèmes à pènes connus permettent-ils au mieux de retarder l'ouverture
non autorisée de la porte.
[0020] Par ailleurs, ces dispositifs sont relativement coûteux, compte tenu de la présence
d'un mécanisme relativement complexe d'entraînement en translation d'une pluralité
de pènes par l'intermédiaire d'une seule serrure. Cette complexité affecte également
la résistance de l'ensemble et oblige donc à renforcer ces derniers par l'utilisation
de matériaux extrêmement résistants, donc onéreux. Ce coût élevé est incompatible
avec les impératifs économiques qui guident l'utilisation et la fabrication d'appareils
distributeurs, par exemple du type mentionné précédemment.
[0021] On a proposé, de façon connue, de remédier à ces inconvénients en munissant la porte
d'au moins une, par exemple trois, pattes faisant saillie par rapport au plan de la
porte. Les pattes sont disposées dans le plan du champ de la porte. Dans l'exemple
d'une porte de forme quadrangulaire, les pattes sont de préférence disposées sur un
champ vertical, et sont parallèles à l'axe de rotation de la porte. Les pattes sont
susceptibles de pénétrer dans des logements prévus sur la paroi de l'enceinte et de
forme complémentaire auxdites pattes. Les pattes, une fois en position de fermeture,
dépassent de la paroi (au travers desdites ouvertures). Les pattes comportent une
lumière disposée de manière qu'elles dépassent de la paroi de l'enceinte, en position
de fermeture. Des moyens de blocage, sous la forme de doigts, de forme appropriée,
sont susceptibles d'être déplacés entre une position escamotée, permettant le déblocage
de la porte, et une position de fermeture, dans lequel les doigts pénètrent à l'intérieur
des lumières prévues sur les pattes et ainsi bloquent la porte. Les ouvertures prévues
sur la paroi de l'enceinte à protéger sont de forme générale rectangulaire. Les doigts
mobiles de blocage sont en forme générale de L et présentent un mouvement combinant
une translation verticale et une translation horizontale. La résultante est sensiblement
proche d'un mouvement en arc de cercle ou arc d'ellipse.
[0022] Ce dispositif connu donne satisfaction.
[0023] Cependant, il est susceptible de perfectionnement, en vue d'en améliorer les capacités
de résistance à l'effraction. En effet, le mouvement des doigts de blocage oblige
à faire appel à un mécanisme d'entraînement complexe par l'intermédiaire de la serrure.
En outre, les pattes, compte tenu de leur disposition sur la porte, présentent un
encombrement minimal qu'il est difficile, voire impossible de réduire en dessous d'un
certain seuil sans affecter leur résistance. Il en résulte que le nombre de pattes
qu'il est possible de disposer sur une même porte ne peut être augmenté indéfiniment.
Ainsi, la résistance de la porte pourvue d'un dispositif connu de ce type, bien que
déjà relativement élevée, présente une certaine limite. Or, les contraintes auxquelles
sont soumis les appareils sur lesquels sont disposées de telles portes sont élevées,
et ont tendance à augmenter d'année en année, compte tenu notamment de l'exigence
de fiabilité toujours accrue des utilisateurs de tels appareils, et par ailleurs,
de l'augmentation en puissance des moyens d'effraction.
[0024] Il est donc souhaitable de pouvoir augmenter la résistance à l'effraction de portes
prévues sur des appareils du type mentionné ci-dessus, disposés en plein air ou dans
des lieux accessibles au public.
[0025] La présente invention, selon un second objet, vise à remédier aux inconvénients des
systèmes connus, et propose un dispositif permettant de maintenir en position fermée,
avec un haut degré de sécurité, et de retarder l'ouverture par effraction de cette
dernière. L'effet obtenu est dissuasif et conduit à l'abandon par la personne effectuant
l'effraction.
[0026] A cette fin, selon un second objet de l'invention, le dispositif de blocage d'une
porte étant apte à opturer une ouverture prévue sur un conteneur, le dispositif étant
du type comprenant:
- au moins une patte comprenant une lumière;
- au moins un logement récepteur apte à recevoir ladite patte;
- au moins un pène, relié à une serrure et apte à être déplacé entre une position d'ouverture
escamotée et une position de fermeture où il pénètre dans ladite lumière,
est caractérisé en ce que ladite patte et ledit logement associé sont disposés
dans un plan formant, avec la tangente au bord de l'ouverture, un angle différent
de 180° ou de 0°, et de préférence, de l'ordre de 90°.
[0027] Avantageusement, la patte est disposée sur la porte et le pène et la serrure sur
le conteneur.
[0028] L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit des exemples
de mise en oeuvre non limitatifs, et se référant aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 montre une vue en perspective d'un appareil distributeur de titre de transport
auquel s'applique l'invention;
- les figures 2A, 2B, 2C et 2D montrent, à échelle réduite, l'appareil de la figure
1, pour des positions différentes des portes;
- la figure 3 montre en perspective schématique les moyens de commande associés aux
pènes de fermeture des portes;
- la figure 4 montre une vue de détail en pespective des moyens de commande unique susceptibles
d'actionner les moyens de blocage des portes;
- la figure 5 montre une vue de côté d'un longeron pourvu de pènes;
- la figure 6A est une vue en perspective montrant les moyens de fermeture des portes;
- la figure 6B est une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 6A, en position
fermée de la porte;
- la figure 6C montre une vue en coupe longitudinale des moyens de fermeture de la figure
6A, en position fermée de la porte;
- les figures 7A, 7B, 7C et 7D montrent en perspective les moyens de blocage et d'ouverture
des portes pour respectivement chacune des portes représentées ouvertes;
- les figures 8A, 8B, 8C et 8D, montrent schématiquement, en vue de côté, les positions
respectives de deux longerons, pour les trois portes respectivement de l'appareil
de la figure 1, et les positions ouvertes et fermées de ces dernières; et
- la figure 9 montre une autre forme de réalisation de trois pènes associés à trois
portes respectivement.
[0029] En référence à la figure 1, il est montré de façon schématique, une vue perspective
d'un appareil distributeur de titres de transport (train ou métro) et portant la référence
générale 1. L'appareil 1 est de forme générale parallélépipédique et présente des
dimensions, par exemple, hauteur: 195 cm, largeur: 110 cm et profondeur: 60 cm. Le
poids de tels appareils peut atteindre 500 kg. L'appareil 1 comprend sur sa façade
trois portes 2, 3, 4 montées à rotation sur l'appareil et susceptibles d'être ouvertes
et/ou fermées par l'intermédiaire d'un moyen de commande unique, décrit en détail
ci-après, et actionnable par l'intermédiaire d'une serrure spéciale et unique pour
l'ensemble des trois portes. A cette serrure, sont associées des clés différentes,
dont l'une d'elles est représentée, portant la référence 5 et permettant la rotation
du barillet de ladite serrure dans des sens et amplitudes différents. A chaque porte,
2, 3 et 4 est associée respectivement une enceinte à l'intérieur de l'appareil 1,
chaque enceinte étant pourvue à l'intérieur de différents dispositifs ou systèmes
nécessaires au fonctionnement de l'appareil. Par exemple, la porte 2 en partie supérieure
donne accès à une enceinte dite "technique" comprenant l'ensemble des moyens permettant
le fonctionnement de l'appareil tel que par exemple des moyens électroniques et mécaniques
permettant le fonctionnement et la distribution des titres de transport et l'alimentation
en énergie des dispositifs électriques de l'appareil distributeur. La porte inférieure
droite portant la référence 3 donne l'accès à la partie "caisse" contenant des moyens
de stockage du numéraire introduit par les utilisateurs. Enfin, la porte 4 (du côté
inférieur gauche) donne accès à une enceinte, appelée "titre", et dans laquelle sont
disposés les moyens de stockage des titres de transport, les moyens d'impression et
de distribution de ces derniers.
[0030] La figure 2A montre l'appareil 1, toutes portes fermées. Les figures 2B, 2C et 2D
montrent l'appareil, les portes 2, 3 et 4 respectivement ouvertes, les flèches de
chaque figure montrant le sens d'ouverture de la porte correspondante. Dans l'exemple
représenté, la porte supérieure 2 (technique) est montée selon un axe de rotation
horizontal disposé sur le bord supérieur de ladite porte 2, tandis que la porte 3
(caisse) est montée en rotation selon un axe vertical disposé sur le bord gauche de
la porte 3, et enfin la porte 4 (titre) est montée à rotation selon un axe vertical
du côté droit de la porte 4. Les axes verticaux de rotation des portes 3 et 4 sont
proches l'un de l'autre.
[0031] Le blocage/déblocage des portes, à partir de leur position fermée, telle que représentée
aux figures 1 et 2A, est décrit ci-après en référence aux figures 3 à 8, plus particulièrement.
[0032] Comme montré sur la figure 3, le dispositif de l'invention comporte d'une part, des
moyens de commande unique et portant la référence générale 6, et des moyens de blocage
des portes, portant la référence générale 7. Les moyens de blocage sont constitués
de pièces longitudinales, sous la forme de longerons, portant les références 8, 9,
10 et 11. Les longerons 8 et 10 d'une part et les longerons 9 et 11 d'autre part,
sont disposés dans le prolongement l'un de l'autre respectivement. Le longeron 8 est
dans le prolongement et solidaire du longeron 10, tandis que le longeron 9 est solidaire
et dans le prolongement du longeron 11. Les longerons 8 et 10 sont parallèles aux
longerons 9 et 11, et sont disposés à une distance constituant sensiblement la largeur
de l'appareil distributeur 1. Plus précisément, les longerons 8 et 10 sont disposés
sensiblement au niveau du bord des portes correspondantes respectivement 2 et 4, tandis
que les longerons 9 et 11 sont disposés sensiblement au niveau des bords correspondant
respectivement des portes 2 et 3. D'un point de vue mécanique et de leur fonctionnement,
les pènes 8 et 10 constituent un longeron unique; il en est de même des longerons
9 et 11.
[0033] Le moyen de commande unique 6, représenté plus en détail à la figure 4, comprend
une serrure 12 susceptible d'être actionnée par une clé 5 (figure 1) et apte à commander,
sous l'action de cette clé, la translation d'une tringle 13, parallèlement à elle-même,
dans les deux sens, de préférence. La tringle 13 est pourvue à ses extrémités d'organes
de liaison articulée constitués d'un levier respectivement 14 et 15 et d'un coulisseau
respectivement 16 et 17. Les leviers 14 et 15 sont montés à rotation selon un axe
respectivement 18 et 19, solidaire du bâti de l'appareil 1. Les leviers sont en forme
générale de L dont une extrémité libre est montée à rotation sur l'extrémité correspondante
13A, 13B de la tringle, tandis que l'autre extrémité libre du levier est associée
au coulisseau respectivement 16, 17, par l'intermédiaire d'un tourillon s'engageant
dans une gorge solidaire du coulisseau. Chaque coulisseau 16, 17 est pourvu de pattes
permettant le passage de boulons afin de solidariser le coulisseau 16 aux longerons
8 et 10, et le coulisseau 17 aux longerons 9 et 11.
[0034] La double flèche f (figure 4) montre les déplacements possibles de la tringle 13,
qui ainsi entraîne en rotation autour de leurs axes respectifs 18, 19, les leviers
14 et 15 qui, à leur tour, entraînent en translation les coulisseaux correspondants
16 et 17 selon des directions sensiblement transversales à la direction de déplacement
de la tringle 13. La tringle 13 est disposée sensiblement horizontalement, et les
coulisseaux 16 et 17 sont donc déplacés dans une direction sensiblement verticale,
et il en est de même des longerons 8-11.
[0035] On comprend que, compte tenu du mécanisme des moyens de commande décrit ci-dessus,
pour une rotation de la clé 5, par exemple dans le sens des aiguilles d'une montre,
la tringle 13 est déplacée dans une direction, ce qui provoque le déplacement des
longerons 8 et 10, selon une direction descendante par exemple, tandis que les longerons
9 et 11 subissent une translation dans la direction opposée (ascendante).
[0036] Les longerons 8 à 11 sont constitués de pièces métalliques dont un exemple de réalisation
est montré en détail à la figure 5. Le longeron, par exemple le longeron 8, est constitué
d'un profilé longiforme comprenant au moins un doigt, et de préférence une pluralité
de doigts, par exemple huit, dont trois sont représentés sur la figure 5 avec les
références 20, 21 et 22. Le doigt 22, disposé à l'extrémité inférieure du longeron
8, est conformé par l'extrémité biseautée 23 du longeron 8, tandis que les autres
doigts formant pène (20, 21) sont conformés par des évidements en forme de L, conformant
les doigts 21 et 22 en forme de crochet.
[0037] Les moyens de blocage en position fermée des portes, à l'aide des longerons pourvus
des doigts formant pène, sont décrits avec plus de détails, notamment en vue de montrer
leur fonctionnement, en référence aux figures 6A, 6B et 6C. A noter que la forme de
réalisation montrée sur ces figures constitue un mode particulièrement avantageux
de mise en oeuvre des moyens de blocage, et à ce titre, constitue un objet en soi
de l'invention.
[0038] Sur la figure 6A, on a représenté de manière schématique, et en perspective, d'une
part, un longeron tel que le longeron 8, susceptible d'être déplacé en translation
parallèlement à lui-même et maintenu à cet effet, par une pièce longiligne 25. La
pièce longiligne 25 est solidaire du bâti de l'appareil 1 et plus précisément, disposée
à proximité du bord de l'ouverture de l'enceinte correspondante et susceptible d'être
fermée par la porte correspondante (2, 3 ou 4). Les moyens de blocage comportent également,
pour une porte donnée, un ensemble de pattes horizontales 26, dont une seule est représentée
sur la figure 6A pour des raisons de simplification. Est représentée en coupe, au
droit d'une des pattes, le bord libre de la porte correspondante, par exemple, la
porte 2. La pièce longiligne 25 associée au longeron de blocage 8 comporte, vue en
section droite, une première paroi 27 parallèle et disposée en regard d'une seconde
paroi constituée elle-même de deux parois 28 et 29, les parois 28 et 29 étant parallèles
entre eux et décalés, transversalement à leur plan, et reliés par un décrochement
formant épaulement 30. Ainsi, les parois 27 et 28 conforment un logement en forme
générale de U, vu en section droite, et dans lequel est susceptible de se déplacer
dans une direction longitudinale, le longeron correspondant, à savoir le longeron
8 dans l'exemple des figures 6A, 6B et 6D. La pièce longiligne 25 comporte, dans la
partie en U formée par les parois 27 et 28, réceptrices du longeron 8, des encoches
dont deux sont visibles sur la figure 6A, et portant les références 31 et 32. Les
encoches présentent une hauteur, dans la direction longitudinale de l'élément longiligne
25, sensiblement égale et légèrement supérieure à l'épaisseur des pattes 26 prévues
sur les portes. Ainsi, en position de fermeture des portes, après avoir déplacé la
porte selon la flèche g de la figure 6A, les pattes correspondantes s'engagent dans
les encoches 31 et 32, tandis que le bord ou flan d'extrémité de la porte 2, du côté
des pattes 26, présente une partie massive susceptible de venir en regard et se loger
dans l'espace défini par le décrochement 30 de la pièce longiligne 25 (voir figure
6B).
[0039] Les pattes 26 sont pourvus chacune d'une lumière 33, de forme et position telles
que, une fois la porte en position fermée (figure 6B), la lumière 33 de chaque patte
26 soit sensiblement contenue à l'intérieur du U formé par les parois 27 et 28 de
l'élément longiligne 25, ledit U formant le logement récepteur du longeron correspondant.
A noter, pour des raisons de commodité, que le longeron n'a pas été représenté sur
la figure 6B.
[0040] On comprend que, partant de la position de la figure 6B, c'est-à-dire la porte étant
fermée, la translation selon la flèche h (figure 6A) du longeron 8 provoque le déplacement
des pènes 20 et 21 qui pénètrent dans les lumières 33 prévues sur les pattes 26, et
ainsi bloquent la porte correspondante.
[0041] La figure 6C montre de côté le pène 20 du longeron 8 dans une position escamotée,
et le même pène 20' du longeron 8' dans la position de blocage où l'on voit que le
pène 20' a pénétré à l'intérieur du logement 33, et ainsi bloque la porte en rotation
puisque le pène disposé à l'intérieur de la lumière 33 empêche la translation de la
patte 26. Il en est ainsi pour chacune des pattes 26 associée à chaque pène, pour
un longeron donné et pour une porte donnée. La figure 6C ne montre, pour des commodités
de compréhension, qu'une partie des moyens de blocage pour une porte donnée, à savoir
un pène et une patte correspondante.
[0042] En référence à la figure 3, on voit que les pènes des longerons 8 à 11 sont disposés
dans des directions différentes, et plus précisément que les pènes des longerons 8,
10 et 11 sont dirigés vers le bas, tandis que les pènes du longeron 9 sont dirigés
vers le haut. Ceci permet de fermer ou débloquer les portes 2, 3 et 4 selon un ordre
déterminé, compte tenu des mouvements respectifs et différents des longerons 8 et
10 d'une part, et 9 et 11 d'autre part.
[0043] Les figures 7A à 7D montrent la face frontale de l'appareil 1, et notamment les trois
portes associées à leurs moyens de blocage respectifs, pour chaque position des moyens
de blocage. La figure 7A montre l'appareil dont les trois portes sont fermées et condamnées,
c'est-à-dire que les pènes des longerons 8 à 11 sont disposés à l'intérieur des lumières
33 prévues sur les pattes 26 solidaires des portes. Un mouvement de rotation donné
de la clé, permet de débloquer la porte supérieure 2, par la translation du longeron
8 vers le haut, et du longeron 9 vers le bas, ce qui déplace les pènes correspondant
dans une direction telle que ces derniers quittent les lumières 33 et ainsi libèrent
la porte 2, dont la position ouverte est représentée sur la figure 7B. A noter, que
dans cette position, les deux autres portes 3 et 4 sont maintenues fermées, le mouvement
ascendant du longeron 10 associé à la porte 4 ne permettant pas le déblocage de cette
dernière, et de même le mouvement descendant du longeron 11 ne permettant le déblocage
de la porte 3.
[0044] Le mouvement de la clé est poursuivi dans le même sens ou effectué dans le sens inverse,
et permet alors, par mouvements inverses des longerons, de débloquer la porte 3 par
exemple (voir figure 7C), tandis que les deux autres portes sont maintenues fermées.
De même, un mouvement complémentaire et additionnel de la clé 5 permet de débloquer
la porte 4 (figure 7D) tandis que les deux autres portes sont maintenues fermées.
[0045] Les moyens permettant de fermer et débloquer les portes successivement et de manière
contrôlée et hiérarchisée, sont explicités plus en détail ci-après, plus particulièrement
en référence aux figures 8A, 8B, 8C et 8D, montrant un exemple de réalisation des
longerons, et notamment une partie de ces derniers. Pour chaque figure 8, sont représentés
deux longerons 8/10 et 9/11, en des positions respectives différentes des longerons,
c'est-à-dire pour des positions d'ouverture respectives différentes des portes, similaires
aux portes 2, 3 et 4 de l'appareil 1. Les organes et éléments des figures 8 similaires
à ceux des autres figures (notamment figures 1, 2, 3, 6) portent les mêmes références
ou des références similaires. Ainsi, les longerons respectivement 8/10 et 9/11 correspondent
à ceux de la figure 3. Chaque longeron est pourvu d'un pène en partie supérieure et
d'un pène en partie inférieure. A chaque pène est associé à une patte (similaire à
la patte 26 des figures 6A et 6B) solidaire de la porte correspondante. A chaque pène
correspond une patte et donc une porte. Le dernier chiffre du numéro de référence
de chaque organe ou élément se réfère à la référence de la porte correspondante (2,
3 ou 4 des figures 1 et 2). Par exemple, le pène 204, la patte 264 et la lumière 334
prévue sur cette dernière, se rapportent tous trois à la porte 4. Pour des raisons
de clarté, sur chaque longeron n'a été représenté qu'un pène unique pour la porte
correspondante, à l'exception de la porte 2 associée à deux pènes situés sur deux
longerons respectivement disposés sur chaque côté de la porte 2.
[0046] On a représenté sur la partie gauche de la figure 8A un premier longeron 8/10, tandis
que sur la partie droite de la figure 8A est représenté un second longeron 9/11. Le
longeron 8/10 comporte deux pènes 202 et 204 tournés vers le bas, tandis que le longeron
9/11 comporte un pène 202' tourné vers le haut et un pène 203 tourné vers le bas.
Le longeron 8/10 est associé à deux pattes 262 et 264 tandis que le longeron 9/11,
est associé à deux pattes 262' et 263. Chaque patte comporte une lumière portant les
références respectives 332, 332', 333 et 334, lesdites lumières étant de forme et
de dimensions telles qu'elles permettent la pénétration des pènes, respectivement
202, 202', 203 et 204, de la manière décrite en référence à la figure 6A. Les pattes
262 et 262' sont solidaires de la porte 2, la patte 263 de la porte 3, et la patte
264 de la porte 4.
[0047] En position telle que montrée sur la figure 8A, les trois portes 2, 3 et 4 correspondant
aux pattes 202, 202', 203 et 204 sont bloquées en position de fermeture puisque les
pènes sont disposés à l'intérieur des lumières des pattes solidaires des portes.
[0048] Partant de la position de blocage montrée sur la figure 8A, l'action par l'utilisateur
sur la serrure 12 des moyens de commande unique, provoque la translation de la tringle
13 suivant une direction donnée et ainsi provoque le déplacement selon la flèche I
du longeron 8/10, en mouvement ascendant, tandis que le longeron 9/11 est déplacé
en translation selon un mouvement descendant, et on aboutit ainsi à la position représentée
sur la figure 8B. Le déplacement en translation verticale (descendante ou ascendante
respectivement) des longerons est d'un incrément de longueur donnée, et plus précisément
d'une longueur légèrement supérieure à l'épaisseur des pattes 262, 262', 263 et 264.
Ainsi, comme montré sur la figure 8B, le pène 202 est dégagé de la lumière 332 de
la patte 262. Il en est de même du pène 202' déplacé hors de la lumière 332' de la
patte 262'. Ainsi la porte 2 est susceptible d'être ouverte. Le mouvement concommittant
selon une direction descendante (flèche I) du longeron 9/11 ne permet pas de débloquer
la porte correspondante 3 qui reste bloquée.
[0049] Le passage de la position montrée sur la figure 8A où toutes les portes sont fermées,
à la position montrée sur la figure 8B, où seule la porte 2 est ouverte, a été réalisé
par la rotation de la clé 5 dans la serrure 12 d'une fraction de tour, dans une direction
donnée, (par exemple sens inverse des aiguilles d'une montre).
[0050] Afin de libérer une autre porte, par exemple la porte 4, l'utilisateur, partant de
la figure 8A (où toutes les portes sont fermées) tourne la clé dans le même sens que
l'opération précédente, (c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre),
selon deux fractions de tour (soit deux fois un quart de tour). On aboutit à la position
montrée sur la figure 8C, où les mouvements des longerons 8/10 et 9/11 selon la flèche
II, ont permis de libérer la porte 4, tout en maintenant fermée la porte 3 (la porte
2 étant également ouverte).
[0051] Partant de la position représentée sur la figure 8A (toutes portes fermées) l'utilisateur,
afin de permettre l'ouverture de la porte 4, tourne la clé dans le sens inverse des
opérations précédentes (sens des aiguilles d'une montre), selon une fraction de tour,
pour aboutir à une quatrième position telle que représentée sur la figure 8D. Les
longerons sont déplacés selon une direction descendante (flèche III) pour le longeron
8/10, et ascendante pour le longeron 9/11. Ainsi, les portes 2 et 4 sont maintenues
fermées, tandis que la porte 3 est débloquée.
[0052] A chacune des positions de la clé, en faisant varier le sens de rotation, et le nombre
d'incréments de fraction de tour (par exemple par multiples d'un quart de tour) on
réglemente l'ouverture des portes correspondantes de manière qu'à chaque position
une seule porte soit ouverte, tandis que les deux autres sont fermées (ou au moins
une autre).
[0053] Le tableau ci-après montre l'état ouvert (O) ou fermé (F) des portes 2, 3 et 4 pour
chacune des positions A à D en référence aux figures 8A à 8D correspondantes:
| |
2 |
3 |
4 |
| A |
F |
F |
F |
| B |
O |
F |
F |
| C |
O |
F |
O |
| D |
F |
O |
F |
[0054] Comme on peut le remarquer sur le tableau ci-dessus, en position C, les portes 2
et 4 sont simultanément débloquées, alors qu'il est des cas où la personne procédant
à l'ouverture de la porte 4 (position C), ne devrait normalement avoir accès qu'à
l'enceinte accessible par la porte 4, tandis que l'accès à l'enceinte commandé par
la porte 2 ne lui est pas autorisé.
[0055] On remédie à cet état de fait en munissant le dispositif de l'invention de moyens
de blocage auxiliaires, aptes à bloquer temporairement la porte 2; ces moyens auxiliaires
sont par exemple constitués d'une goupille susceptible de pénétrer dans un logement
50 prévu dans l'une des pattes (262) de la porte 2. La goupille (non représentée)
est susceptible d'être actionnée, par exemple par l'intermédiaire d'un électro-aimant
(non représenté et connu en lui-même).
[0056] Le fonctionnement des moyens auxiliaires de blocage est le suivant. La personne chargée
d'accéder à l'enceinte correspondant à la porte 4, doit tourner la clé dans un sens
de rotation donné (sens de rotation inverse des aiguilles d'une montre), et selon
deux incréments de rotation, tels que par exemple deux fois un quart de tour, pour
aboutir à la position C (figure 8C) afin d'ouvrir la porte 4, tout en maintenant fermées
les portes 2 et 3. Cependant, lors de la rotation de la clé, celle-ci après avoir
effectué un incrément de rotation (un quart de tour) provoque le déplacement des longerons
et on aboutit à la position B, représentée sur la figure 8B, où la porte 2 est ouverte,
ce qui normalement n'est pas permis puisque la personne ne devrait pas avoir accès
à cette porte mais seulement à la porte 4. Partant de la position neutre où toutes
les portes sont fermées (figure 8A), les moyens de blocage auxiliaires, sous la forme
de la goupille et de l'électro-aimant associés, sont disposés de manière que la goupille
pénètre dans le logement 50 de la patte 262 et verrouille la porte 2 correspondante.
Ainsi, lors du passage de la position 8A à la position 8C, la porte 2 est maintenue
fermée par la goupille.
[0057] Pour avoir accès à la porte 2, l'utilisateur tourne la clé 5 dans la serrure 12 dans
le sens inverse de rotation des aiguilles d'une montre, d'un quart de tour. En cette
position (figure 8B), les portes 3 et 4 sont retenues fermées par les pènes correspondant
203 et 204, tandis que la porte 2 est également retenue fermée par la goupille disposée
dans le logement 50 du longeron 8/10, bien que les pènes 202 et 202' soient libérés
des lumières 332 et 332' des pattes 262 et 262'. Des moyens d'actionnement indépendants,
déclenchés par exemple par une carte à mémoire électronique, sont prévus et sont susceptibles
d'être actionnés uniquement par une personne autorisée, c'est-à-dire en l'occurrence
la personne chargée des opérations dans l'enceinte accessible par la porte 2. Une
fois les opérations dans ladite enceinte terminées, la fermeture des trois portes,
c'est-à-dire le retour à la position neutre (figure 8A), provoque la réinsertion de
la goupille dans le logement 50 de la porte 2 et on retrouve la position neutre A
indiquée sur le tableau ci-dessus.
[0058] Il est à noter que pour des commodités de compréhension, sur les figures 8A, 8B,
8C et 8D, n'a été représentée qu'une partie de chaque longeron, un seul pène, et une
seule patte de blocage. Il est bien entendu que chaque logeron comporte une pluralité
de pènes associés chacun à une patte prévue sur la porte correspondante.
[0059] En référence à l'appareil de la figure 1, les figures 7B, 7C et 7D montrent les portes
2, 3 et 4 ouvertes d'une manière similaire à celles décrites précédemment en relation
avec les figures 8.
[0060] On a représenté, sur la figure 9, une autre forme de réalisation comprenant un longeron
L1 comportant un pène 101 associé à une patte 301 d'une porte P1, et un longeron L2
comprenant un pène 102 associé à une patte 302 d'une porte P2 et un pène 103 associé
à une patte 303 d'une porte P3. Les mouvements de la clé dans la serrure dans un sens
(R1) ou dans l'autre (R2, R3), selon des pas ou incréments de rotation donnés, permet
de disposer les portes dans les états suivants: Position R1, la porte P1 est ouverte,
et les portes P2 et P3 sont fermées. Position R2: les portes P1 et P2 sont fermées,
la porte P3 est ouverte. Position R3: la porte P1 est fermée tandis que les portes
P2 et P3 sont ouvertes.
[0061] En faisant varier, d'une porte à l'autre, les paramètres tels que l'orientation des
pènes (vers le haut, vers le bas), le sens de déplacement du pène (ascendant ou descendant),
la longueur du pène, et enfin la longueur de déplacement par pas du pène (c'est-à-dire
par incrément de rotation de la clé), on peut créer un grand nombre de combinaisons
possibles permettant de commander l'ouverture et la fermeture des portes selon une
hiérarchie et une séquence déterminées.
[0062] On peut augmenter la fiabilité du dispositif et la sécurité d'utilisation, en affectant
à chaque personne susceptible d'avoir accès à une enceinte seulement, une clé ne permettant
la rotation de cette dernière que dans un sens donné, ce qui permet d'empêcher la
manoeuvre des longerons suivant une direction opposée.
1. Dispositif pour commander l'ouverture/fermeture d'au moins deux portes donnant accès
chacune à une enceinte, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande unique
susceptible de permettre l'accès séparé et contrôlé à chacune desdites enceintes,
et susceptible d'actionner des moyens de blocage aptes à maintenir en position fermée
ou libérée les portes, de manière que ces dernières puissent être simultanément soit
toutes fermées, soit au moins une ouverte et une autre fermée, lesdits moyens de blocage
comprenant, pour chaque porte, au moins un pène coulissant associé à un logement récepteur
disposé sur ladite porte correspondante.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage
comportent pour chaque porte un longeron monté en translation sensiblement parallèlement
au bord de l'ouverture de ladite enceinte, et pourvu d'au moins un doigt formant pène
et susceptible de pénétrer dans ledit logement récepteur prévu sur la porte, et en
ce que lesdits moyens de commande comportent une tringle montée en translation parallèlement
à elle-même et pourvue, à ses extrémités, d'organes de liaison articulés aptes à provoquer
la translation des longerons parallèlement à eux-mêmes.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit longeron est disposé
verticalement et est susceptible d'être déplacé en translation selon une direction
sensiblement verticale, en ce que ladite tringle est montée horizontalement, et en
ce que lesdits organes de liaison sont constitués de levier en forme de L dont l'extrémité
libre d'une branche est montée articulée sur ladite tringle et l'extrémité libre de
l'autre branche est associée à un coulisseau rendu solidaire dudit longeron.
4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits
pènes sont de longueurs différentes d'une porte à l'autre.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits pènes
sont susceptibles d'être entraînés en translation selon des sens différents d'une
porte à l'autre.
6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pènes
sont susceptibles d'être entraînés en translation de manière incrémentale.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pènes
sont tournés dans des directions différentes (vers le bas et/ou vers le haut), d'une
porte à l'autre, et sur un même longeron.
8. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que chaque longeron
est pourvu d'une pluralité de pènes, et chaque porte comporte plusieurs lumières correspondantes.
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que qu'il
comporte en outre des moyens de blocage additionnels actionnables indépendamment des
moyens de blocage principaux d'une des portes, de manière à permettre le maintien
en position fermée d'au moins une porte quel que soit l'état (bloqué/non bloqué) des
moyens de blocage principaux.
10. Dispositif de blocage d'une porte apte à obturer une ouverture prévue sur un conteneur,
du type comprenant:
- au moins une patte comprenant une lumière;
- au moins un logement récepteur apte à recevoir ladite patte; et
- au moins un pène, relié à une serrure et apte à être placé entre une position d'ouverture
escamotée et une position de fermeture où le pène pénètre dans ladite lumière, caractérisé
en ce que ladite patte et ledit logement associés sont disposés dans un plan formant,
avec la tangente au bord de l'ouverture, un angle différent de 180° ou de 0°.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la serrure et le pène
sont disposés sur le conteneur tandis que la patte est disposée sur la porte.
12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte
un dispositif selon la revendication 10.