[0001] La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif pour éviter les
fraudes soit sur un taximètre associé à un capteur électronique de distance parcourue
par le taxi qui est équipé de ce taximètre, soit sur un chronotachygraphe associé
à un capteur électronique de distance parcourue par le camion qui est équipé de ce
chronotachygraphe.
[0002] Un taximètre est, d'une manière très générale, un appareil qui a pour objet d'indiquer
le prix à payer pour une course effectuée par le taxi, ce prix dépendant de plusieurs
paramètres, dont entre autres la distance parcourue par le taxi, c'est-à-dire finalement
le nombre de tours de roue effectué par ce véhicule pendant la course. Le capteur
utilisé pour la mesure de ce nombre de tours de roue est alors le capteur normalement
associé au tableau de bord du véhicule et donc relié au compteur de vitesse qui indique
à la fois la vitesse instantanée de ce véhicule et le kilomètrage parcouru par celui-ci.
[0003] Les véhicules modernes sont pratiquement tous équipés d'un capteur électromagnétique
ou électronique du nombre de tours de roue, dit "capteur électronique", qui est par
exemple prévu au niveau de la boite de vitesses et qui est équipé d'un connecteur
de sortie sur lequel on vient brancher un câble qui recueille et véhicule les impulsions
électriques représentatives du nombre de tours de roue jusqu'au compteur de vitesse
qui équipe le tableau de bord.
[0004] Sur un taxi, le tableau de bord est classiquement équipé d'une sortie auxiliaire,
qui est électriquement connectée en parallèle sur ce câble, et sur laquelle on vient
brancher l'entrée correspondante du taximètre: les impulsions qui sont véhiculées
sur ce câble alimentent donc simultanément le compteur de vitesse du véhicule et le
taximètre.
[0005] Il est alors possible de frauder en débranchant le câble précité du connecteur de
sortie du capteur électronique, et en branchant sur ce câble un générateur électronique
d'impulsions électriques, aisé à fabriquer, qui délivre ses impulsions à une fréquence
de répétition supérieure à celle correspondant au nombre de tours de roue réellement
effectué.
[0006] Le chauffeur de taxi peut aussi frauder en branchant tout simplement ce générateur
d'impulsions sur le connecteur qui équipe l'extrémité libre du câble qui va au taximètre
et qui est normalement branché sur la prise du tableau de bord prévue à cet effet.
[0007] Sur un camion équipé de même façon d'un chronotachygraphe, on rencontre exactement
le même genre de fraudes.
[0008] L' invention vise à remédier à cet inconvénient, et donc à éviter ce genre de fraude.
Elle se rapporte à cet effet à un procédé pour éviter les fraudes sur un taxi équipé
d'un taximètre ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe, le véhicule, taxi ou
camion, étant classiquement équipé d'un compteur de vitesse et de distance kilométrique
parcourue, ainsi que d'un capteur du nombre de tours de roue qui est apte à délivrer
des signaux électriques représentatifs de ce nombre de tours de roue, ce procédé étant
caractérisé en ce qu'il consiste:
- à prévoir, pour délivrer ces signaux d'une part vers ce compteur et d'autre part vers
ce taximètre ou ce chronotachygraphe, deux sorties de signaux respectives et distinctes,
et dirigeant donc ceux-ci sur deux voies respectives et distinctes :
. une première sortie de signaux, et donc une première voie qui est au moins matérialisée
par un câble de liaison, vers ledit compteur de vitesse du véhicule,
. une deuxième sortie, et donc une deuxième voie vers le taximètre ou chronotachygraphe
qui est matérialisée par une liaison et des connexions, cette liaison et ces connexions
étant réalisées inviolables de cette deuxième sortie jusqu'au taximètre ou chronotachygraphe,
- à prévoir les circuits électriques qui sont associés à ces deux sorties en amont de
celles-ci étant prévus tels qu'il n'y ait pas de liaison électrique unidirectionnelle
entre cette première sortie et cette seconde sortie, de sorte qu'un signal électrique
qui serait frauduleusement appliqué de l'extérieur, en aval de cette première sortie,
sur cette dernière ne pourrait pas être transmis vers cette seconde sortie en direction
du taximètre ou du chronotachygraphe,
- et à prévoir inviolable toutes les liaisons et/ou connexions, ainsi que tous les éventuels
circuits électriques, qui sont prévus entre ce capteur et chacune de ces deux sorties.
[0009] Selon une variante de ce procédé général, l'invention se rapporte à un procédé pour
éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre ou sur un camion équipé d'un
chronotachygraphe, le véhicule, taxi ou camion, étant équipé d'un compteur de vitesse
et de distance kilométrique parcourue, et d'un capteur du nombre de tours de roue,
ce capteur étant apte à délivrer à ce compteur et à ce taximètre ou chronotachygraphe
des impulsions électriques en nombre égal ou proportionnel à ce nombre de tours, et
ce procédé consistant à relier ce capteur à ce compteur et à ce taximètre ou chronotachygraphe
en utilisant un boitier inviolable dont l'entrée inviolable est connectée de manière
inviolable à la sortie du capteur, ce boitier inviolable comportant une première sortie
qui est apte à être connectée directement audit compteur et est reliée à cette entrée
inviolable dans le boitier par un dispositif électriquement unidirectionnel, et donc
n'autorisant le passage de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée
vers cette première sortie du boitier, et comportant aussi une deuxième sortie réalisée
inviolable et reliée, dans le boitier, à ladite entrée inviolable, cette deuxième
sortie étant elle-même connectée de manière inviolable au taximètre ou chronotachygraphe,
de sorte qu'il est finalement impossible d'appliquer de manière extérieure des signaux
électriques frauduleux à ce taximètre ou chronotachygraphe car de tels signaux ne
pourraient être appliqués que sur ladite première sortie du boitier et ne seraient
alors pas transmis à la deuxième sortie de celui-ci en raison du caractère unidirectionnel
de la liaison entre ladite entrée inviolable et cette première sortie.
[0010] Selon une première variante de ce dernier procédé, on intègre ledit capteur et ledit
boitier en un seul et même boitier inviolable et muni de ces deux sorties, ladite
entrée étant alors inviolable du simple fait qu'elle se trouve à l'intérieur de ce
boitier inviolable.
[0011] Selon une autre variante du procédé, le capteur et le boitier sont indépendants,
placés à distance l'un de l'autre, et, ledit boitier inviolable étant muni d'une entrée
inviolable, on relie, de manière inviolable, cette entrée à la sortie du capteur,
elle même rendue inviolable en conséquence.
[0012] L'invention se rapporte aussi à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé,
ce dispositif comportant un boitier inviolable contenant un circuit électrique apte
à aiguiller des signaux électriques issus des impulsions électriques délivrées par
le capteur vers ledit compteur d'une part et vers ledit taximètre ou chronotachygraphe
d'autre part, et comprenant :
. un premier circuit de liaison entre une entrée reliée ou apte à être reliée au capteur
et une première sortie apte à être reliée audit compteur, ce circuit de liaison étant
unidirectionnel, c'est-à-dire n'autorisant la transmission de signaux électriques
que dans le sens allant de cette entrée vers cette première sortie, et
. un second circuit de liaison entre cette entrée et une seconde sortie apte à être
reliée au taximètre ou au chronotachygraphe,
ladite entrée étant prévue inviolable et étant reliée de manière inviolable à la
sortie, elle aussi prévue inviolable, du capteur, ladite première sortie étant apte
à être reliée, classiquement ou non, à l'entrée correspondante dudit compteur, et
ladite seconde sortie étant prévue inviolable et étant reliée, par un câble inviolable,
à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou du chronotachygraphe.
[0013] Selon une forme de réalisation de ce dispositif, le capteur et ce boitier sont intégrés
dans un seul et même boitier inviolable, monté directement sur le véhicule, et muni
desdites première et deuxième sortie.
[0014] Selon une autre forme de réalisation de ce même dispositif, le capteur et le boitier
sont distincts, et la sortie inviolable du capteur et l'entrée inviolable du boitier
sont reliés par un câble inviolable.
[0015] L'invention se rapporte également à un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé
le plus général précité, ce dispositif comportant un capteur électronique qui comporte
deux sorties distinctes, par exemple provenant chacune d'une bobine d'induction distincte
et donc sans liaison électrique ou électromagnétique effective avec l'autre bobine,
dont une première sortie qui est apte à être connectée, classiquement ou non, audit
compteur et une deuxième sortie qui est prévue inviolable et qui est reliée, par un
câble inviolable, à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre
ou du chronotachygraphe.
[0016] De toute façon, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractéristiques
ressortiront, lors de la description suivante de quelques exemples non limitatifs
de réalisation, en référence au dessin schématique annexé dans lequel:
. Figure 1 est un schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention et faisant
usage de moyens électroniques.
. Figure 2 est un schéma électrique d'un dispositif semblable à celui selon Figure
1, mais faisant usage de moyens électromagnétiques.
. Figure 3 montre une variante de réalisation du dispositif selon Figure 2.
. Figure 4 est un mode de réalisation électronique très simplifiée du dispositif selon
l'invention.
. Figure 5 est une vue, en perspective partiellement éclatée, d'un mode pratique de
connexion inviolable du dispositif de l'invention au capteur du nombre de tours de
roue.
. Figure 6 est un schéma synoptique semblable à Figure 1, et illustrant une variante
de réalisation de ce dispositif.
. Figure 7 est un schéma synoptique semblable à Figure 1, et illustrant un autre dispositif
conforme à l'invention.
. Figure 8 est une vue d'ensemble, en coupe longitudinale partielle, du capteur spécial
utilisé dans le dispositif de la Figure 7.
[0017] En se reportant à la figure 1, il s'agit d'un dispositif pour éviter les fraudes
sur un véhicule, taxi ou camion, classiquement équipé d'un compteur 1 de vitesse et
de kilomètres parcourus, d'un taximètre ou chronotachygraphe 2, et d'un capteur électrique
3 du nombre de tours de roue, communément dénommé "capteur électronique", qui est
placé au niveau de la boite de vitesses.
[0018] Ce capteur 3 est par exemple un capteur à bobine électromagnétique d,induction qui
délivre sur son fil de sortie 4 une impulsion électrique positive 5 à chaque tour
de roue, lorsqu'un aimant permanent porté par un pignon solidaire de la boite de vitesses
passe devant cette bobine. Il peut aussi s'agir d'un capteur purement électronique
qui comporte par exemple un oscillateur bloqué dont la mise en oscillation est déclenchée
par la présence d'une masse magnétique portée par une des dents d'un pignon solidaire
de la boite de vitesses.
[0019] Ce capteur 3 est normalement équipé d'une prise de sortie sur laquelle on vient brancher
la fiche conjuguée 6 qui équipe l'extrémité libre du cable 7 d'entrée du compteur
de vitesse 1. Le taximètre ou chronotachygraphe 2 vient alors par exemple se brancher
sur une prise auxiliaire qui est prévue sur le boitier du compteur 1 et qui est tout
simplement connectée, dans ce boitier, au câble 7. Il est alors aisé de frauder en
branchant un générateur d'impulsions sur le taximètre ou chronotachygraphe 2, soit
directement sur le connecteur 6 soit sur le câble qui se branche normalement sur la
prise auxiliaire précitée du compteur de vitesses.
[0020] Ceci n'est pas possible avec le dispositif représenté en Figure 1, qui comporte un
boitier supplémentaire 8, totalement plombé et inviolable, et contenant un circuit
électrique 9. Ce boitier 8 est relié au capteur 3 par un câble 10 métallique inviolable
qui se raccorde au connecteur de sortie 4 par un connecteur conjugué qui est lui-aussi
plombé et donc rendu inviolable. Il est également directement relié au taximètre ou
chronotachygraphe 2 par un autre câble métallique inviolable 11. En revanche, ce boitier
8, et donc son circuit 9, est relié au compteur de vitesse 1 par son câble et fiche
habituels 7,6, la fiche 6 venant se brancher sur une prise conjuguée 12 prévue à cet
effet sur le boitier 8.
[0021] L'alimentation en énergie électrique du circuit 9 s'effectue au moyen d'un câble
auxiliaire et ordinaire 13 qui est relié à une borne 14 du tableau de bord sur laquelle
est disponible la tension de batterie de par exemple +12 volts. Un connecteur ordinaire
15 est utilisé pour brancher ce câble 15 sur le boitier 8.
[0022] Le circuit électronique 9 comporte deux amplificateurs opérationnels (ou autres circuits
électroniques actifs à semi-conducteurs) identiques 16 et 17 qui reçoivent sur leur
entrée 18, 19 les impulsions positives 5 en provenance du capteur 3, acheminées sur
le fil 20 qui est protégé mécaniquement par la gaîne métallique 10. Ces impulsions
positives 5 sont respectivement ainsi remises en forme par ces amplificateurs 16 et
17. Celles ainsi présentes sur la sortie 21 de l' amplificateur 16 sont appliquées,
via la prise 12. la fiche 6, et le câble de liaison 7, au compteur de vitesse 1, tandis
que celles ainsi présentes sur la sortie 22 de l' amplificateur 17 sont appliquées,
via le câble inviolable 11, au taximètre ou chronotachygraphe 2.
[0023] Finalement, les impulsions 5 délivrées par le capteur "électronique" 3 pendant la
course du taxi ou le parcours du camion sont respectivement mises en forme par les
amplificateurs 16 d'une part et 17 d'autre part pour être finalement appliquées au
compteur kilométrique 1 et au taximètre ou chronotachygraphe 2. Le circuit électrique
complet allant du capteur 3 au taximètre ou chronotachygraphe 2 est entièrement placé
dans une enveloppe inviolable et plombée 10,8,11. En revanche, le compteur 1 garde
son câble 7 et son connecteur d'amenée 6 traditionnels, mais le connecteur 6 est branché
sur une sortie 12 du boitier 8 au lieu d'être branché sur la sortie du capteur 3.
En conséquence, le chauffeur ne pourrait, s'il voulait essayer de frauder, qu'essayer
de brancher en fait son générateur d'impulsions sur le connecteur 6 : comme la liaison
entre le fil d'arrivée 20 sur le boitier 8 et la sortie 21 est unidirectionnelle,
les impulsions ainsi appliquées de l'extérieur sur cette sortie 21 seraient arrêtées
par l' amplificateur 16 et ne seraient donc pas transmises à la sortie 22 et donc
au taximètre ou chronotachygraphe 2.
[0024] A noter que le fraudeur pourrait néanmoins arriver à ses fins en alimentant, sur
la prise 15, les deux amplificateurs 16 et 17 au moyen d'une tension de batterie hachée,
par exemple en intercalant un hacheur sur le fil 13. Pour éviter ceci, il est prévu
d'intercaler sur ce circuit 23 d'alimentation en énergie électrique des deux amplificateurs
16 et 17, un redresseur simple à diode série 24 et capacité parallèle 25, fournissant
une tension d'alimentation continue même si une tension hachée est appliquée au boitier
8 sur la borne 15.
[0025] Préférentiellement, le boitier 8 sera placé sous le capot à distance des parties
chaudes du moteur du véhicule, donc dans une zone relativement froide. Le câble inviolable
10 pourra alors avoir une longueur de l'ordre de 1 mètre pour fixer les idées.
[0026] A noter que si les impulsions 5 délivrées par le capteur 3 sont d'une "propreté"
suffisante, le circuit 9 peut ne pas comporter d'amplificateur 17 entre le fil d'entrée
20 et le fil de sortie 22 vers le taximètre, la liaison entre cette entrée 20 et cette
sortie 22 étant alors directe comme indiqué par la connexion en traits mixtes 26,
l'essentiel pour la réalisation de l'invention étant que l'autre liaison, entre l'entrée
20 et la sortie non protégée 21, soit unidirectionnelle en ne permettant donc le passage
d'impulsions positives que dans le sens entrée-sortie et pas dans l'autre sens.
[0027] Une variante "électro-mécanique" de réalisation du circuit de la figure 1 est représentée
en Figure 2. Dans ce cas, les amplificateurs électroniques 16 et 17 sont remplacés,
dans le boitier 8, par deux relais électromagnétiques 27 et 28 dont les contacts respectifs
29 et 30 sont normalement ouverts et dont les bobines respectives 31 et 32 sont connectées
entre le fil d'entrée 20 en provenance du capteur et la masse.
[0028] Chaque impulsion positive 5 délivrée par le capteur alimente donc à la fois la bobine
31 et la bobine 32, entrainant la fermeture concommitante des contacts 29 et 30, et
donc l'application pendant un court instant de la tension de batterie, présente sur
la borne 15 qui est connectée à ces contacts 29,30, sur les câbles de sortie 7 et
11. Une impulsion positive "propre" est donc alors appliquée à la fois au compteur
de vitesse et au taximètre ou chronotachygraphe.
[0029] Là encore, la fraude est impossible car le contact 29 est de toute façon normalement
ouvert, de sorte que l'application d'impulsions extérieures sur la prise non protégée
12 ne saurait avoir le moindre effet.
[0030] Il est là aussi possible de s' affranchir éventuellement du relais 28, et donc de
relier directement, comme représenté par le fil en traits mixtes 33, l'entrée commune
protégée 20 à la sortie protégée 22.
[0031] Les relais électromagnétiques 27 et 28 sont par exemple des relais à lames souples,
dits "reed switches".
[0032] En Figure 3, il est montré une variante de réalisation du circuit selon Figure 2,
pour laquelle il est utilisé un seul relais électromagnétique 34 au lieu de deux,
ce relais étant du type actionnant simultanément à la fermeture deux contacts 35 et
36 au lieu d'un seul. Le contact 35 remplace le contact 30 du circuit de la Figure
2, et le contact 36 remplace le contact 29, le fonctionnement de l'ensemble étant
inchangé.
[0033] La Figure 4 montre une forme "électronique" de réalisation de l'invention pour lequel
le circuit électronique précité 9 est réduit à l'extrème, étant un circuit passif
et non pas un circuit actif comme précédemment. Dans le cas où le capteur électronique
3 délivre des impulsions suffisamment propres et d'amplitudes suffisantes, il est
possible, comme représenté, de remplacer l'amplificateur 16 par une simple diode 37,
passante pour les impulsions positives allant de l'entrée 20 vers la sortie 21, tandis
que l'amplificateur 17 est remplacé par une liaison passive et préferentiellement
directe 22. Là encore, des impulsions positives appliquées de l'extérieur sur la sortie
21 ne peuvent passer vers la sortie 22, car elles sont arrêtées par la diode 37.
[0034] Dans les diverses formes de réalisation qui viennent d'être décrites, il est toujours
inclus, car c'est une condition essentielle pour la mise en oeuvre de l'invention,
que le boitier blindé 8 est relié au capteur 3 non seulement par le cable 10 qui est
blindé de manière inviolable, mais encore par un connecteur inviolable et plombé.
Cette dernière condition est cependant difficile à réaliser à priori par des moyens
simples si l'on veut que l'invention puisse être aisément adaptée sur les installations
existantes, et à ce sujet la Figure 5 montre un exemple de réalisation qui permet
de répondre à cette exigence.
[0035] En se référant à cette Figure 5, le capteur électronique 3, de forme grossièrement
cylindrique est montré en place sur la boite de vitesses 38 du véhicule automobile.
Ce capteur est muni de son connecteur de sortie 4, qui est constitué ici d'une fiche
femelle placée au bout d'un petit tronçon de câble 39.
[0036] Bien entendu, la référence 3 peut tout aussi bien désigner, sur cette figure 5, un
boitier qui contient non seulement le capteur électronique proprement dit, mais encore
des circuits électroniques qui peuvent lui être associés, ces circuits étant plus
ou moins sophistiqués
[0037] Le capteur 3 est fixé sur le carter 38 de la boite de vitesses au moyen d'une patte
latérale 40 qui est percée d'un orifice 41 de passage d'une vis de fixation (non représentée).
Cette vis s'engage dans un orifice conjugué du carter 38, cet orifice étant taraudé
en conséquence.
[0038] Afin de rendre inviolable la connexion du câble à gaine métallique 10 sur le connecteur
4 du capteur 3, il est prévu un boitier ou capot métallique cylindrique 42 qui est
ouvert vers le bas et dont les dimensions intérieures sont suffisamment supérieures
aux dimensions extérieures du capteur 3 pour qu'il puisse venir coiffer ce dernier
en l'englobant pratiquement totalement.
[0039] De la sorte, le capteur 3 devient inaccessible quand il est recouvert du boitier
métallique ouvert 42. Ce dernier est muni d'une patte latérale inférieure 43 qui vient
se poser sur la patte 40 du capteur 3 lorsque l'on enfile le boitier 42 sur ce capteur.
La patte 43 est percée d'un orifice 44 qui est identique à l'orifice 41 de la patte
40 et qui est prévu pour se superposer précisément à cet orifice 41 lorsque la patte
43 est en place sur la patte 40.
[0040] Le capot métallique 42 se fixe alors, après que l'on eût retiré la vis standard de
fixation du capteur 3 sur la boite de vitesses 38, en introduisant une autre vis 45
à la fois dans l'orifice 44 et l'orifice 41, tous deux alignés coaxialement, puis
en vissant à fond cette vis 45 dans le carter 38.
[0041] La vis 45 est percée transversalement d'un canal 46 qui permet d'y passer alors un
fil perlé 47 que l'on scelle à l'aide d'un plombage 48 après l'avoir enroulé autour
du boitier 42 : la vis 45 ne peut alors plus être dévissée sans préalablement casser
ou retirer le plombage 48, de sorte que le capteur 3 est protégé de manière inviolable
par le boitier 42.
[0042] Le câble métallique 10 pénètre dans le boitier 42 par un orifice 49, et il est retenu
dans ce boitier par un collier 50, de sorte qu'il est impossible de le retirer quand
le boitier 42 est en place sur le capteur 3. Une fiche mâle 51 est prévue en bout
de la ligne 20 pour assurer la connexion avec la fiche femelle 4 du capteur. L'espace
intérieur du boitier 42 est prévu suffisamment grand pour contenir ces deux fiches
4 et 51 en plus du capteur 3.
[0043] La figure 6, semblable à la figure 1, schématise une variante de réalisation pour
laquelle le capteur 3 et le circuit électrique 9 sont placés à l'intérieur d'un seul
et même boitier inviolable 8' : on évite ainsi l'utilisation du câble blindé 10.
[0044] La figure 7 montre de même façon une forme de réalisation qui, si elle présente l'avantage
d'une très grande simplicité, nécessite cependant l'utilisation d'un capteur électronique
"double" 3, nouveau et très spécial, à deux bobines détectrices et donc deux sorties
distinctes, dont un exemple de réalisation est représenté sur la figure 8.
[0045] Selon cette réalisation, il est utilisé un capteur électronique 3 qui, bien qu'il
comporte une seule et même enveloppe métallique 52, en matériau magnétique doux et
munie, comme pour le capteur selon Figure 5,d'une patte latérale 40 de fixation sur
le carter de la boite de vitesses, et un seul et même pignon 53 qui s'engrène sur
une denture conjuguée de la boite de vitesses en entrainant la rotation d'un arbre
54 porté par deux paliers 55 et 58, possède en fait deux bobines de détection électromagnétique
distinctes 56 et 57.
[0046] Chacune des bobines 56 et 57 est portée par un petit aimant permanent, respectivement
61 et 62, qui lui sert de noyau magnétique et qui est lui-même tenu en porte-à-faux
par une couronne circulaire interne 59 de l'enveloppe 52, cette couronne étant réalisée
elle-aussi en matériau magnétique doux.
[0047] Le palier 58 est en fait réalisé par un simple frottement doux, tandis que le palier
55 est lui-aussi réalisé en matériau magnétique doux, et les deux circuits magnétiques
ainsi associés à chacune des bobines 56 et 57 se referment finalement au travers de
dents 60 qui sont portées par l'arbre 54 à chaque fois qu'une de ces dents 60 passent
devant l'aimant 61 ou 62 en ménageant alors seulement un léger entrefer, 63 ou 64,
juste nécessaire à la libre rotation de l'arbre 54. Le nombre de dents 60 peut par
exemple être compris entre un et quatre, voire même plus.
[0048] Lorsque l'arbre 54 tourne, chaque dent 60 passe donc successivement devant les deux
aimants 61 et 62, ce qui induit, dans la bobine 56 et dans la bobine 57, une tension
respective se manifestant sous la forme d'une impulsion électrique 69 sur les deux
fils de sortie 65 de la bobine 56 et d'une autre impulsion électrique 70 sur les deux
fils de sortie 66 de la bobine 57. Ces deux impulsions distinctes 69,70 sont recueillies
sur deux connecteurs de sortie distincts 67 et 68, le connecteur 67 correspondant
par exemple à la première sortie 21 du capteur (voir figure 7), tandis que le connecteur
68 correspond à sa deuxième sortie 22.
[0049] Comme montré sur la figure 7, et conformément à la présente invention, la sortie
22 est connectée, de manière inviolable et donc par l'intermédiaire de deux connecteurs
d'extrémité plombés, au taximètre ou chronotachygraphe 2 par un câble inviolable 11,
identique au câble blindé des figures 1 et 6.
[0050] En revanche, et comme pour les réalisations précédentes (figures 1 et 6), le compteur
de vitesses 1 du véhicule, taxi ou camion, est normalement relié à la sortie 21 (connecteur
67) par son câble 7 et connecteur 6, tous deux classiques et d'origine.
[0051] Avantageusement alors, et comme précédemment, on munira le capteur double 3 d'un
connecteur 67 conjugué du connecteur d'extrémité 6 qui équipe à l'origine le câble
7.
[0052] Il est bien évident que des impulsions appliquées frauduleusement de l'extérieur
sur le connecteur 67 ne sont alors en fait pas transmises à l'autre bobine 57 et donc
à la sortie 22. Il n'est donc pas possible de frauder avec ce dispositif.
[0053] Bien entendu, il est possible d'utiliser, pour la réalisation selon la figure 6 aussi
bien que celle selon la figure 7, un boitier ou capot de sécurité 42 semblable à celui
précédemment décrit en référence à la figure 5. Ce boitier 42 est alors dans le cas
de la réalisation selon la figure 6 conçu pour coiffer l'ensemble du boitier 8' qui
contient le capteur 3 ainsi que le circuit 9, et dans le cas de la réalisation selon
la figure 7 pour coiffer le capteur double 3. Dans l'une et l'autre de ces deux configurations,
ce boitier métallique 42 est alors placé à l'extrémité libre du câble inviolable 11.
[0054] Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation qui
vient d'être décrit et de nombreuses autres variantes de réalisation sont invisageables
par utilisation de moyens analogues et d'équivalents techniques.
1. Procédé pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion
équipé d'un chronotachygraphe (2), le véhicule, taxi ou camion, étant classiquement
équipé d'un compteur (1) de vitesse et de distance kilométrique parcourue, ainsi que
d'un capteur (3) du nombre de tours de roue qui est apte à délivrer des signaux électriques
(5) représentatifs de ce nombre de tours de roue,
caractérisé en ce qu'il consiste :
- à prévoir, pour délivrer respectivement ces signaux (5) d'une part vers ce compteur
(1) et d'autre part vers ce taximètre (2) ou ce chronotachygraphe (2), deux sorties
de signaux respectives et distinctes (21,22), dirigeant donc ceux-ci sur deux voies
respectives et distinctes (7,11) :
. une première sortie de signaux (21), et donc une première voie qui est au moins
matérialisée par un câble de liaison (7), vers ledit compteur de vitesse (1) du véhicule,
. une deuxième sortie (22), et donc une deuxième voie vers le taximètre ou chronotachygraphe
(2) qui est matérialisée par une liaison (11) et des connexions, cette liaison et
ces connexions étant réalisées inviolables de cette deuxième sortie jusqu'au taximètre
ou chronotachygraphe (2),
- à prévoir les circuits électriques (9,56,57) qui sont associés à ces deux sorties
(21,22) en amont de celles-ci tels qu'il n'y ait pas de liaison électrique unidirectionnelle
entre cette première sortie (21) et cette seconde sortie (22), de sorte qu'un signal
électrique qui serait frauduleusement appliqué de l'extérieur, en aval de cette première
sortie (21), sur cette dernière ne pourrait pas être transmis vers cette seconde sortie
(22) en direction du taximètre ou du chronotachygraphe (2),
- et à prévoir inviolables toutes les liaisons et/ou connexions (4,10), ainsi que
tous les éventuels circuits électriques (9), qui sont prévus entre ce capteur (3)
et chacune de ces deux sorties (21,22).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à relier ce capteur
(3) à ce compteur (1) et ce taximètre ou chronotachygraphe (2) en utilisant un boitier
inviolable (8) dont l'entrée (20) inviolable est connectée de manière inviolable (10)
à la sortie (4) du capteur (3), ce boitier inviolable (8) comportant une première
sortie (21,12) qui est apte à être connectée audit compteur (1) et est reliée à cette
entrée (20) dans le boitier (8) par un dispositif (16,27,34,37) électriquement unidirectionnel,
et donc n'autorisant le passage de signaux électriques que dans le sens allant de
cette entrée (20) vers cette première sortie (21,12) du boitier, et comportant aussi
une deuxième sortie (22) réalisée inviolable et reliée, dans le boitier (8), à ladite
entrée inviolable (20), cette deuxième sortie (22) étant elle-même connectée de manière
inviolable (11) au taximètre ou chronotachygraphe (2), de sorte qu'il est finalement
impossible d'appliquer de manière extérieure des signaux électriques frauduleux à
ce taximètre ou chronotachygraphe (2) car de telles impulsions ne pourraient être
appliquées que sur ladite première sortie (21,12) du boitier (8) et ne seraient alors
pas transmises à la deuxième sortie (22) de celui-ci en raison du caractère unidirectionnel
de la liaison (16,27,34,37) entre ladite entrée inviolable (20) et cette première
sortie (21,12).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on intègre ledit capteur
(3) et ledit boitier en un seul et même boitier (8'), inviolable et muni de ces deux
sorties (21-12, 22), ladite entrée (20) étant alors inviolable du simple fait qu'elle
se trouve à l'intérieur de ce boitier inviolable (8').
4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on prévoit un capteur (3)
et un boitier inviolable (8) indépendants et placés à distance l'un de l'autre et,
ayant muni ledit boitier (8) d'une entrée inviolable (20), on relie de manière inviolable
(10) cette entrée (20) à la sortie (4) du capteur, elle-même rendue inviolable en
conséquence.
5. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, pour éviter
les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe
(2), le véhicule, taxi ou camion, étant pourvu d'un compteur (1) de vitesse et de
distance kilométrique parcourue et d'un capteur (3) du nombre de tours de roue, ce
capteur (3) étant apte à délivrer à ce compteur (1) et à ce taximètre ou chronotachygraphe
(2) des impulsions électriques (69,70) en nombre égal ou proportionnel à ce nombre
de tours de roue,
caractérisé :
. en ce que ce capteur (3) est un capteur double qui comporte, dans un seul et même
carter (52), deux dispositifs de détection électrique distincts (56,57) mais associés
à un seul et même ensemble mécanique tournant (53,54,60), ce capteur comportant en
conséquence deux sorties (67,68) distinctes et non interconnectées, de sorte que des
impulsions électriques qui seraient frauduleusement appliquées de l'extérieur sur
l'une d'elles ne seraient pas transmises à l'autre de ces deux sorties,
. et en ce qu,une première sortie (67) parmi ces deux sorties distinctes du capteur
est connectée (6,7), classiquement ou non, audit compteur (1), tandis que la deuxième
sortie (22,68) de ce capteur est prévue inviolable et est reliée, par un câble inviolable
(11) à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou chronotachygraphe
(2).
6. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 ou la revendication
2, pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion
équipé d'un chronotachygraphe (2), le véhicule, taxi ou camion, étant pourvu d'un
compteur (1) de vitesse et de distance kilométrique parcourue et d'un capteur (3)
du nombre de tours de roue, ce capteur (3) étant apte à délivrer des impulsions électriques
en nombre égal ou proportionnel à ce nombre de tours de roue,
caractérisé en ce qu'il comporte un boitier inviolable (8) contenant un circuit
électrique (9) apte à aiguiller des signaux issus des impulsions électriques (5) délivrées
par le capteur (3) vers ledit compteur (1) d'une part et vers ledit taximètre ou chronotachygraphe
(2) d'autre part, et comprenant:
. un premier circuit (18,16) de liaison entre une entrée (20) reliée ou apte à être
reliée au capteur (3) et une première sortie (21) apte à être reliée audit compteur
(1), ce circuit de liaison (18,16) étant unidirectionnel, c'est-à-dire n'autorisant
la transmission de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée (20)
vers cette première sortie (21), et
. un second circuit (19,17) de liaison entre cette entrée (20) et une seconde sortie
(22) apte à être reliée au taximètre ou chronotachygraphe (2),
ladite entrée (20) étant prévue inviolable et étant reliée, de manière inviolable
(10), à la sortie (4), elle aussi prévue inviolable, du capteur (3), ladite première
sortie (21) étant apte à être reliée, classiquement (6,7) ou non, à l'entrée correspondante
dudit compteur (1), et ladite seconde sortie (22) étant prévue inviolable et étant
reliée, par un câble inviolable (11), à l'entrée correspondante, elle aussi prévue
inviolable, du taximètre ou chronotachygraphe (2).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit circuit unidirectionnel
est un circuit électronique actif (16).
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit premier circuit de
liaison au moins comporte un premier circuit électronique actif (16) branché entre
ladite entrée (20) et ladite première sortie (21), tandis que ledit second circuit
de liaison au moins comporte un second circuit électronique actif (17) qui est branché
entre ladite entrée (20) et ladite seconde sortie (22).
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les composants
électroniques actifs (16,17) qui sont contenus dans le boitier inviolable (8) sont
alimentés en énergie électrique à travers un circuit redresseur (24,25) qui est lui-aussi
contenu dans ce boitier.
10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit premier circuit de
liaison est constitué par une diode (37), tandis que ledit second circuit de liaison
est constitué par une liaison filaire directe (22).
11. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que le capteur
(3) et ledit circuit électrique (9) sont placés à l'intérieur d'un seul et même boitier
(8').
12. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que ledit circuit
électrique (9) est placé à l'intérieur d'un boitier inviolable (8) qui lui-même est
placé à distance du capteur (3) et est relié électriquement à ce dernier par un câble
(10) et des connexions tous inviolables.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un
boitier métallique (42) ouvert qui est fixé à l'extrémité libre du câble inviolable
(10) qui aboutit au capteur (3) par des moyens (50) qui s'opposent à l'extraction
de ce câble (10) par l'extérieur de ce boitier métallique ouvert (42), ce boitier
métallique ouvert (42) ayant des dimensions intérieures suffisamment supérieures aux
dimensions extérieures du capteur (3), ou plus généralement du boitier contenant ce
capteur, pour qu'il vienne le coiffer en le recouvrant tout en contenant au moins
la connectique (39,4,51,20) de sortie du capteur (3), et ce boitier métallique ouvert
(42) étant pourvu de moyens de fixation (43,44,45) prévus pour recevoir, après serrage,
une sécurité (47,48) les rendant alors inviolables.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit boitier métallique ouvert (42) est pourvu de moyens de
fixation sur le capteur (3) ou son boitier qui sont superposés aux moyens de fixation
(40,41) du capteur (3) et qui utilisent le ou les mêmes orifices de vissage, au moins
une des vis communes (45) de fixation du capteur (3) et du boitier métallique (42)
étant prévue pour recevoir, après serrage, une sécurité (47,48) la rendant alors inviolable.