(19)
(11) EP 0 608 651 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.08.1994  Bulletin  1994/31

(21) Numéro de dépôt: 93420455.3

(22) Date de dépôt:  17.11.1993
(51) Int. Cl.5G07B 13/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK ES FR GB GR IT LI NL SE

(30) Priorité: 27.01.1993 FR 9301066
19.02.1993 FR 9302285

(71) Demandeur: Ricard, Claude
F-13100 Aix-en-Provence (FR)

(72) Inventeur:
  • Ricard, Claude
    F-13100 Aix-en-Provence (FR)

(74) Mandataire: Wind, Jacques 
CABINET JACQUES WIND 47, rue Benoit Bennier B.P. 30
F-69751 Charbonnières-les-Bains Cédex
F-69751 Charbonnières-les-Bains Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé et dispositif pour éviter les fraudes sur un taximètre ou sur un chronotachygraphe


    (57) Dispositif pour éviter les fraudes sur un taxi ou un camion équipé d'un capteur électronique (3) de distance parcourue et d'un taximètre ou d'un chronotachygraphe (2).
    Il est prévu un boitier inviolable (8) qui contient un circuit (9) assurant une liaison unidirectionnelle entre le capteur (3) et le compteur de vitesse (1) du véhicule. Les liaisons (10,11) entre ce boitier (8) et le capteur (3) ainsi que le taximètre (2) sont elles-aussi réalisées de manière inviolable. Le connecteur normal (6) du compteur de vitesse (1) se branche (12) sur ce boitier (8). Il est ainsi impossible d'appliquer des impulsions extérieures au taximètre ou chronotachygraphe (2).




    Description


    [0001] La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif pour éviter les fraudes soit sur un taximètre associé à un capteur électronique de distance parcourue par le taxi qui est équipé de ce taximètre, soit sur un chronotachygraphe associé à un capteur électronique de distance parcourue par le camion qui est équipé de ce chronotachygraphe.

    [0002] Un taximètre est, d'une manière très générale, un appareil qui a pour objet d'indiquer le prix à payer pour une course effectuée par le taxi, ce prix dépendant de plusieurs paramètres, dont entre autres la distance parcourue par le taxi, c'est-à-dire finalement le nombre de tours de roue effectué par ce véhicule pendant la course. Le capteur utilisé pour la mesure de ce nombre de tours de roue est alors le capteur normalement associé au tableau de bord du véhicule et donc relié au compteur de vitesse qui indique à la fois la vitesse instantanée de ce véhicule et le kilomètrage parcouru par celui-ci.

    [0003] Les véhicules modernes sont pratiquement tous équipés d'un capteur électromagnétique ou électronique du nombre de tours de roue, dit "capteur électronique", qui est par exemple prévu au niveau de la boite de vitesses et qui est équipé d'un connecteur de sortie sur lequel on vient brancher un câble qui recueille et véhicule les impulsions électriques représentatives du nombre de tours de roue jusqu'au compteur de vitesse qui équipe le tableau de bord.

    [0004] Sur un taxi, le tableau de bord est classiquement équipé d'une sortie auxiliaire, qui est électriquement connectée en parallèle sur ce câble, et sur laquelle on vient brancher l'entrée correspondante du taximètre: les impulsions qui sont véhiculées sur ce câble alimentent donc simultanément le compteur de vitesse du véhicule et le taximètre.

    [0005] Il est alors possible de frauder en débranchant le câble précité du connecteur de sortie du capteur électronique, et en branchant sur ce câble un générateur électronique d'impulsions électriques, aisé à fabriquer, qui délivre ses impulsions à une fréquence de répétition supérieure à celle correspondant au nombre de tours de roue réellement effectué.

    [0006] Le chauffeur de taxi peut aussi frauder en branchant tout simplement ce générateur d'impulsions sur le connecteur qui équipe l'extrémité libre du câble qui va au taximètre et qui est normalement branché sur la prise du tableau de bord prévue à cet effet.

    [0007] Sur un camion équipé de même façon d'un chronotachygraphe, on rencontre exactement le même genre de fraudes.

    [0008] L' invention vise à remédier à cet inconvénient, et donc à éviter ce genre de fraude. Elle se rapporte à cet effet à un procédé pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe, le véhicule, taxi ou camion, étant classiquement équipé d'un compteur de vitesse et de distance kilométrique parcourue, ainsi que d'un capteur du nombre de tours de roue qui est apte à délivrer des signaux électriques représentatifs de ce nombre de tours de roue, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste:
    • à prévoir, pour délivrer ces signaux d'une part vers ce compteur et d'autre part vers ce taximètre ou ce chronotachygraphe, deux sorties de signaux respectives et distinctes, et dirigeant donc ceux-ci sur deux voies respectives et distinctes :

      . une première sortie de signaux, et donc une première voie qui est au moins matérialisée par un câble de liaison, vers ledit compteur de vitesse du véhicule,

      . une deuxième sortie, et donc une deuxième voie vers le taximètre ou chronotachygraphe qui est matérialisée par une liaison et des connexions, cette liaison et ces connexions étant réalisées inviolables de cette deuxième sortie jusqu'au taximètre ou chronotachygraphe,

    • à prévoir les circuits électriques qui sont associés à ces deux sorties en amont de celles-ci étant prévus tels qu'il n'y ait pas de liaison électrique unidirectionnelle entre cette première sortie et cette seconde sortie, de sorte qu'un signal électrique qui serait frauduleusement appliqué de l'extérieur, en aval de cette première sortie, sur cette dernière ne pourrait pas être transmis vers cette seconde sortie en direction du taximètre ou du chronotachygraphe,
    • et à prévoir inviolable toutes les liaisons et/ou connexions, ainsi que tous les éventuels circuits électriques, qui sont prévus entre ce capteur et chacune de ces deux sorties.


    [0009] Selon une variante de ce procédé général, l'invention se rapporte à un procédé pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe, le véhicule, taxi ou camion, étant équipé d'un compteur de vitesse et de distance kilométrique parcourue, et d'un capteur du nombre de tours de roue, ce capteur étant apte à délivrer à ce compteur et à ce taximètre ou chronotachygraphe des impulsions électriques en nombre égal ou proportionnel à ce nombre de tours, et ce procédé consistant à relier ce capteur à ce compteur et à ce taximètre ou chronotachygraphe en utilisant un boitier inviolable dont l'entrée inviolable est connectée de manière inviolable à la sortie du capteur, ce boitier inviolable comportant une première sortie qui est apte à être connectée directement audit compteur et est reliée à cette entrée inviolable dans le boitier par un dispositif électriquement unidirectionnel, et donc n'autorisant le passage de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée vers cette première sortie du boitier, et comportant aussi une deuxième sortie réalisée inviolable et reliée, dans le boitier, à ladite entrée inviolable, cette deuxième sortie étant elle-même connectée de manière inviolable au taximètre ou chronotachygraphe, de sorte qu'il est finalement impossible d'appliquer de manière extérieure des signaux électriques frauduleux à ce taximètre ou chronotachygraphe car de tels signaux ne pourraient être appliqués que sur ladite première sortie du boitier et ne seraient alors pas transmis à la deuxième sortie de celui-ci en raison du caractère unidirectionnel de la liaison entre ladite entrée inviolable et cette première sortie.

    [0010] Selon une première variante de ce dernier procédé, on intègre ledit capteur et ledit boitier en un seul et même boitier inviolable et muni de ces deux sorties, ladite entrée étant alors inviolable du simple fait qu'elle se trouve à l'intérieur de ce boitier inviolable.

    [0011] Selon une autre variante du procédé, le capteur et le boitier sont indépendants, placés à distance l'un de l'autre, et, ledit boitier inviolable étant muni d'une entrée inviolable, on relie, de manière inviolable, cette entrée à la sortie du capteur, elle même rendue inviolable en conséquence.

    [0012] L'invention se rapporte aussi à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, ce dispositif comportant un boitier inviolable contenant un circuit électrique apte à aiguiller des signaux électriques issus des impulsions électriques délivrées par le capteur vers ledit compteur d'une part et vers ledit taximètre ou chronotachygraphe d'autre part, et comprenant :

    . un premier circuit de liaison entre une entrée reliée ou apte à être reliée au capteur et une première sortie apte à être reliée audit compteur, ce circuit de liaison étant unidirectionnel, c'est-à-dire n'autorisant la transmission de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée vers cette première sortie, et

    . un second circuit de liaison entre cette entrée et une seconde sortie apte à être reliée au taximètre ou au chronotachygraphe,

    ladite entrée étant prévue inviolable et étant reliée de manière inviolable à la sortie, elle aussi prévue inviolable, du capteur, ladite première sortie étant apte à être reliée, classiquement ou non, à l'entrée correspondante dudit compteur, et ladite seconde sortie étant prévue inviolable et étant reliée, par un câble inviolable, à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou du chronotachygraphe.

    [0013] Selon une forme de réalisation de ce dispositif, le capteur et ce boitier sont intégrés dans un seul et même boitier inviolable, monté directement sur le véhicule, et muni desdites première et deuxième sortie.

    [0014] Selon une autre forme de réalisation de ce même dispositif, le capteur et le boitier sont distincts, et la sortie inviolable du capteur et l'entrée inviolable du boitier sont reliés par un câble inviolable.

    [0015] L'invention se rapporte également à un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé le plus général précité, ce dispositif comportant un capteur électronique qui comporte deux sorties distinctes, par exemple provenant chacune d'une bobine d'induction distincte et donc sans liaison électrique ou électromagnétique effective avec l'autre bobine, dont une première sortie qui est apte à être connectée, classiquement ou non, audit compteur et une deuxième sortie qui est prévue inviolable et qui est reliée, par un câble inviolable, à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou du chronotachygraphe.

    [0016] De toute façon, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractéristiques ressortiront, lors de la description suivante de quelques exemples non limitatifs de réalisation, en référence au dessin schématique annexé dans lequel:

    . Figure 1 est un schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention et faisant usage de moyens électroniques.

    . Figure 2 est un schéma électrique d'un dispositif semblable à celui selon Figure 1, mais faisant usage de moyens électromagnétiques.

    . Figure 3 montre une variante de réalisation du dispositif selon Figure 2.

    . Figure 4 est un mode de réalisation électronique très simplifiée du dispositif selon l'invention.

    . Figure 5 est une vue, en perspective partiellement éclatée, d'un mode pratique de connexion inviolable du dispositif de l'invention au capteur du nombre de tours de roue.

    . Figure 6 est un schéma synoptique semblable à Figure 1, et illustrant une variante de réalisation de ce dispositif.

    . Figure 7 est un schéma synoptique semblable à Figure 1, et illustrant un autre dispositif conforme à l'invention.

    . Figure 8 est une vue d'ensemble, en coupe longitudinale partielle, du capteur spécial utilisé dans le dispositif de la Figure 7.



    [0017] En se reportant à la figure 1, il s'agit d'un dispositif pour éviter les fraudes sur un véhicule, taxi ou camion, classiquement équipé d'un compteur 1 de vitesse et de kilomètres parcourus, d'un taximètre ou chronotachygraphe 2, et d'un capteur électrique 3 du nombre de tours de roue, communément dénommé "capteur électronique", qui est placé au niveau de la boite de vitesses.

    [0018] Ce capteur 3 est par exemple un capteur à bobine électromagnétique d,induction qui délivre sur son fil de sortie 4 une impulsion électrique positive 5 à chaque tour de roue, lorsqu'un aimant permanent porté par un pignon solidaire de la boite de vitesses passe devant cette bobine. Il peut aussi s'agir d'un capteur purement électronique qui comporte par exemple un oscillateur bloqué dont la mise en oscillation est déclenchée par la présence d'une masse magnétique portée par une des dents d'un pignon solidaire de la boite de vitesses.

    [0019] Ce capteur 3 est normalement équipé d'une prise de sortie sur laquelle on vient brancher la fiche conjuguée 6 qui équipe l'extrémité libre du cable 7 d'entrée du compteur de vitesse 1. Le taximètre ou chronotachygraphe 2 vient alors par exemple se brancher sur une prise auxiliaire qui est prévue sur le boitier du compteur 1 et qui est tout simplement connectée, dans ce boitier, au câble 7. Il est alors aisé de frauder en branchant un générateur d'impulsions sur le taximètre ou chronotachygraphe 2, soit directement sur le connecteur 6 soit sur le câble qui se branche normalement sur la prise auxiliaire précitée du compteur de vitesses.

    [0020] Ceci n'est pas possible avec le dispositif représenté en Figure 1, qui comporte un boitier supplémentaire 8, totalement plombé et inviolable, et contenant un circuit électrique 9. Ce boitier 8 est relié au capteur 3 par un câble 10 métallique inviolable qui se raccorde au connecteur de sortie 4 par un connecteur conjugué qui est lui-aussi plombé et donc rendu inviolable. Il est également directement relié au taximètre ou chronotachygraphe 2 par un autre câble métallique inviolable 11. En revanche, ce boitier 8, et donc son circuit 9, est relié au compteur de vitesse 1 par son câble et fiche habituels 7,6, la fiche 6 venant se brancher sur une prise conjuguée 12 prévue à cet effet sur le boitier 8.

    [0021] L'alimentation en énergie électrique du circuit 9 s'effectue au moyen d'un câble auxiliaire et ordinaire 13 qui est relié à une borne 14 du tableau de bord sur laquelle est disponible la tension de batterie de par exemple +12 volts. Un connecteur ordinaire 15 est utilisé pour brancher ce câble 15 sur le boitier 8.

    [0022] Le circuit électronique 9 comporte deux amplificateurs opérationnels (ou autres circuits électroniques actifs à semi-conducteurs) identiques 16 et 17 qui reçoivent sur leur entrée 18, 19 les impulsions positives 5 en provenance du capteur 3, acheminées sur le fil 20 qui est protégé mécaniquement par la gaîne métallique 10. Ces impulsions positives 5 sont respectivement ainsi remises en forme par ces amplificateurs 16 et 17. Celles ainsi présentes sur la sortie 21 de l' amplificateur 16 sont appliquées, via la prise 12. la fiche 6, et le câble de liaison 7, au compteur de vitesse 1, tandis que celles ainsi présentes sur la sortie 22 de l' amplificateur 17 sont appliquées, via le câble inviolable 11, au taximètre ou chronotachygraphe 2.

    [0023] Finalement, les impulsions 5 délivrées par le capteur "électronique" 3 pendant la course du taxi ou le parcours du camion sont respectivement mises en forme par les amplificateurs 16 d'une part et 17 d'autre part pour être finalement appliquées au compteur kilométrique 1 et au taximètre ou chronotachygraphe 2. Le circuit électrique complet allant du capteur 3 au taximètre ou chronotachygraphe 2 est entièrement placé dans une enveloppe inviolable et plombée 10,8,11. En revanche, le compteur 1 garde son câble 7 et son connecteur d'amenée 6 traditionnels, mais le connecteur 6 est branché sur une sortie 12 du boitier 8 au lieu d'être branché sur la sortie du capteur 3. En conséquence, le chauffeur ne pourrait, s'il voulait essayer de frauder, qu'essayer de brancher en fait son générateur d'impulsions sur le connecteur 6 : comme la liaison entre le fil d'arrivée 20 sur le boitier 8 et la sortie 21 est unidirectionnelle, les impulsions ainsi appliquées de l'extérieur sur cette sortie 21 seraient arrêtées par l' amplificateur 16 et ne seraient donc pas transmises à la sortie 22 et donc au taximètre ou chronotachygraphe 2.

    [0024] A noter que le fraudeur pourrait néanmoins arriver à ses fins en alimentant, sur la prise 15, les deux amplificateurs 16 et 17 au moyen d'une tension de batterie hachée, par exemple en intercalant un hacheur sur le fil 13. Pour éviter ceci, il est prévu d'intercaler sur ce circuit 23 d'alimentation en énergie électrique des deux amplificateurs 16 et 17, un redresseur simple à diode série 24 et capacité parallèle 25, fournissant une tension d'alimentation continue même si une tension hachée est appliquée au boitier 8 sur la borne 15.

    [0025] Préférentiellement, le boitier 8 sera placé sous le capot à distance des parties chaudes du moteur du véhicule, donc dans une zone relativement froide. Le câble inviolable 10 pourra alors avoir une longueur de l'ordre de 1 mètre pour fixer les idées.

    [0026] A noter que si les impulsions 5 délivrées par le capteur 3 sont d'une "propreté" suffisante, le circuit 9 peut ne pas comporter d'amplificateur 17 entre le fil d'entrée 20 et le fil de sortie 22 vers le taximètre, la liaison entre cette entrée 20 et cette sortie 22 étant alors directe comme indiqué par la connexion en traits mixtes 26, l'essentiel pour la réalisation de l'invention étant que l'autre liaison, entre l'entrée 20 et la sortie non protégée 21, soit unidirectionnelle en ne permettant donc le passage d'impulsions positives que dans le sens entrée-sortie et pas dans l'autre sens.

    [0027] Une variante "électro-mécanique" de réalisation du circuit de la figure 1 est représentée en Figure 2. Dans ce cas, les amplificateurs électroniques 16 et 17 sont remplacés, dans le boitier 8, par deux relais électromagnétiques 27 et 28 dont les contacts respectifs 29 et 30 sont normalement ouverts et dont les bobines respectives 31 et 32 sont connectées entre le fil d'entrée 20 en provenance du capteur et la masse.

    [0028] Chaque impulsion positive 5 délivrée par le capteur alimente donc à la fois la bobine 31 et la bobine 32, entrainant la fermeture concommitante des contacts 29 et 30, et donc l'application pendant un court instant de la tension de batterie, présente sur la borne 15 qui est connectée à ces contacts 29,30, sur les câbles de sortie 7 et 11. Une impulsion positive "propre" est donc alors appliquée à la fois au compteur de vitesse et au taximètre ou chronotachygraphe.

    [0029] Là encore, la fraude est impossible car le contact 29 est de toute façon normalement ouvert, de sorte que l'application d'impulsions extérieures sur la prise non protégée 12 ne saurait avoir le moindre effet.

    [0030] Il est là aussi possible de s' affranchir éventuellement du relais 28, et donc de relier directement, comme représenté par le fil en traits mixtes 33, l'entrée commune protégée 20 à la sortie protégée 22.

    [0031] Les relais électromagnétiques 27 et 28 sont par exemple des relais à lames souples, dits "reed switches".

    [0032] En Figure 3, il est montré une variante de réalisation du circuit selon Figure 2, pour laquelle il est utilisé un seul relais électromagnétique 34 au lieu de deux, ce relais étant du type actionnant simultanément à la fermeture deux contacts 35 et 36 au lieu d'un seul. Le contact 35 remplace le contact 30 du circuit de la Figure 2, et le contact 36 remplace le contact 29, le fonctionnement de l'ensemble étant inchangé.

    [0033] La Figure 4 montre une forme "électronique" de réalisation de l'invention pour lequel le circuit électronique précité 9 est réduit à l'extrème, étant un circuit passif et non pas un circuit actif comme précédemment. Dans le cas où le capteur électronique 3 délivre des impulsions suffisamment propres et d'amplitudes suffisantes, il est possible, comme représenté, de remplacer l'amplificateur 16 par une simple diode 37, passante pour les impulsions positives allant de l'entrée 20 vers la sortie 21, tandis que l'amplificateur 17 est remplacé par une liaison passive et préferentiellement directe 22. Là encore, des impulsions positives appliquées de l'extérieur sur la sortie 21 ne peuvent passer vers la sortie 22, car elles sont arrêtées par la diode 37.

    [0034] Dans les diverses formes de réalisation qui viennent d'être décrites, il est toujours inclus, car c'est une condition essentielle pour la mise en oeuvre de l'invention, que le boitier blindé 8 est relié au capteur 3 non seulement par le cable 10 qui est blindé de manière inviolable, mais encore par un connecteur inviolable et plombé. Cette dernière condition est cependant difficile à réaliser à priori par des moyens simples si l'on veut que l'invention puisse être aisément adaptée sur les installations existantes, et à ce sujet la Figure 5 montre un exemple de réalisation qui permet de répondre à cette exigence.

    [0035] En se référant à cette Figure 5, le capteur électronique 3, de forme grossièrement cylindrique est montré en place sur la boite de vitesses 38 du véhicule automobile. Ce capteur est muni de son connecteur de sortie 4, qui est constitué ici d'une fiche femelle placée au bout d'un petit tronçon de câble 39.

    [0036] Bien entendu, la référence 3 peut tout aussi bien désigner, sur cette figure 5, un boitier qui contient non seulement le capteur électronique proprement dit, mais encore des circuits électroniques qui peuvent lui être associés, ces circuits étant plus ou moins sophistiqués

    [0037] Le capteur 3 est fixé sur le carter 38 de la boite de vitesses au moyen d'une patte latérale 40 qui est percée d'un orifice 41 de passage d'une vis de fixation (non représentée). Cette vis s'engage dans un orifice conjugué du carter 38, cet orifice étant taraudé en conséquence.

    [0038] Afin de rendre inviolable la connexion du câble à gaine métallique 10 sur le connecteur 4 du capteur 3, il est prévu un boitier ou capot métallique cylindrique 42 qui est ouvert vers le bas et dont les dimensions intérieures sont suffisamment supérieures aux dimensions extérieures du capteur 3 pour qu'il puisse venir coiffer ce dernier en l'englobant pratiquement totalement.

    [0039] De la sorte, le capteur 3 devient inaccessible quand il est recouvert du boitier métallique ouvert 42. Ce dernier est muni d'une patte latérale inférieure 43 qui vient se poser sur la patte 40 du capteur 3 lorsque l'on enfile le boitier 42 sur ce capteur. La patte 43 est percée d'un orifice 44 qui est identique à l'orifice 41 de la patte 40 et qui est prévu pour se superposer précisément à cet orifice 41 lorsque la patte 43 est en place sur la patte 40.

    [0040] Le capot métallique 42 se fixe alors, après que l'on eût retiré la vis standard de fixation du capteur 3 sur la boite de vitesses 38, en introduisant une autre vis 45 à la fois dans l'orifice 44 et l'orifice 41, tous deux alignés coaxialement, puis en vissant à fond cette vis 45 dans le carter 38.

    [0041] La vis 45 est percée transversalement d'un canal 46 qui permet d'y passer alors un fil perlé 47 que l'on scelle à l'aide d'un plombage 48 après l'avoir enroulé autour du boitier 42 : la vis 45 ne peut alors plus être dévissée sans préalablement casser ou retirer le plombage 48, de sorte que le capteur 3 est protégé de manière inviolable par le boitier 42.

    [0042] Le câble métallique 10 pénètre dans le boitier 42 par un orifice 49, et il est retenu dans ce boitier par un collier 50, de sorte qu'il est impossible de le retirer quand le boitier 42 est en place sur le capteur 3. Une fiche mâle 51 est prévue en bout de la ligne 20 pour assurer la connexion avec la fiche femelle 4 du capteur. L'espace intérieur du boitier 42 est prévu suffisamment grand pour contenir ces deux fiches 4 et 51 en plus du capteur 3.

    [0043] La figure 6, semblable à la figure 1, schématise une variante de réalisation pour laquelle le capteur 3 et le circuit électrique 9 sont placés à l'intérieur d'un seul et même boitier inviolable 8' : on évite ainsi l'utilisation du câble blindé 10.

    [0044] La figure 7 montre de même façon une forme de réalisation qui, si elle présente l'avantage d'une très grande simplicité, nécessite cependant l'utilisation d'un capteur électronique "double" 3, nouveau et très spécial, à deux bobines détectrices et donc deux sorties distinctes, dont un exemple de réalisation est représenté sur la figure 8.

    [0045] Selon cette réalisation, il est utilisé un capteur électronique 3 qui, bien qu'il comporte une seule et même enveloppe métallique 52, en matériau magnétique doux et munie, comme pour le capteur selon Figure 5,d'une patte latérale 40 de fixation sur le carter de la boite de vitesses, et un seul et même pignon 53 qui s'engrène sur une denture conjuguée de la boite de vitesses en entrainant la rotation d'un arbre 54 porté par deux paliers 55 et 58, possède en fait deux bobines de détection électromagnétique distinctes 56 et 57.

    [0046] Chacune des bobines 56 et 57 est portée par un petit aimant permanent, respectivement 61 et 62, qui lui sert de noyau magnétique et qui est lui-même tenu en porte-à-faux par une couronne circulaire interne 59 de l'enveloppe 52, cette couronne étant réalisée elle-aussi en matériau magnétique doux.

    [0047] Le palier 58 est en fait réalisé par un simple frottement doux, tandis que le palier 55 est lui-aussi réalisé en matériau magnétique doux, et les deux circuits magnétiques ainsi associés à chacune des bobines 56 et 57 se referment finalement au travers de dents 60 qui sont portées par l'arbre 54 à chaque fois qu'une de ces dents 60 passent devant l'aimant 61 ou 62 en ménageant alors seulement un léger entrefer, 63 ou 64, juste nécessaire à la libre rotation de l'arbre 54. Le nombre de dents 60 peut par exemple être compris entre un et quatre, voire même plus.

    [0048] Lorsque l'arbre 54 tourne, chaque dent 60 passe donc successivement devant les deux aimants 61 et 62, ce qui induit, dans la bobine 56 et dans la bobine 57, une tension respective se manifestant sous la forme d'une impulsion électrique 69 sur les deux fils de sortie 65 de la bobine 56 et d'une autre impulsion électrique 70 sur les deux fils de sortie 66 de la bobine 57. Ces deux impulsions distinctes 69,70 sont recueillies sur deux connecteurs de sortie distincts 67 et 68, le connecteur 67 correspondant par exemple à la première sortie 21 du capteur (voir figure 7), tandis que le connecteur 68 correspond à sa deuxième sortie 22.

    [0049] Comme montré sur la figure 7, et conformément à la présente invention, la sortie 22 est connectée, de manière inviolable et donc par l'intermédiaire de deux connecteurs d'extrémité plombés, au taximètre ou chronotachygraphe 2 par un câble inviolable 11, identique au câble blindé des figures 1 et 6.

    [0050] En revanche, et comme pour les réalisations précédentes (figures 1 et 6), le compteur de vitesses 1 du véhicule, taxi ou camion, est normalement relié à la sortie 21 (connecteur 67) par son câble 7 et connecteur 6, tous deux classiques et d'origine.

    [0051] Avantageusement alors, et comme précédemment, on munira le capteur double 3 d'un connecteur 67 conjugué du connecteur d'extrémité 6 qui équipe à l'origine le câble 7.

    [0052] Il est bien évident que des impulsions appliquées frauduleusement de l'extérieur sur le connecteur 67 ne sont alors en fait pas transmises à l'autre bobine 57 et donc à la sortie 22. Il n'est donc pas possible de frauder avec ce dispositif.

    [0053] Bien entendu, il est possible d'utiliser, pour la réalisation selon la figure 6 aussi bien que celle selon la figure 7, un boitier ou capot de sécurité 42 semblable à celui précédemment décrit en référence à la figure 5. Ce boitier 42 est alors dans le cas de la réalisation selon la figure 6 conçu pour coiffer l'ensemble du boitier 8' qui contient le capteur 3 ainsi que le circuit 9, et dans le cas de la réalisation selon la figure 7 pour coiffer le capteur double 3. Dans l'une et l'autre de ces deux configurations, ce boitier métallique 42 est alors placé à l'extrémité libre du câble inviolable 11.

    [0054] Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit et de nombreuses autres variantes de réalisation sont invisageables par utilisation de moyens analogues et d'équivalents techniques.


    Revendications

    1. Procédé pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe (2), le véhicule, taxi ou camion, étant classiquement équipé d'un compteur (1) de vitesse et de distance kilométrique parcourue, ainsi que d'un capteur (3) du nombre de tours de roue qui est apte à délivrer des signaux électriques (5) représentatifs de ce nombre de tours de roue,
       caractérisé en ce qu'il consiste :

    - à prévoir, pour délivrer respectivement ces signaux (5) d'une part vers ce compteur (1) et d'autre part vers ce taximètre (2) ou ce chronotachygraphe (2), deux sorties de signaux respectives et distinctes (21,22), dirigeant donc ceux-ci sur deux voies respectives et distinctes (7,11) :

    . une première sortie de signaux (21), et donc une première voie qui est au moins matérialisée par un câble de liaison (7), vers ledit compteur de vitesse (1) du véhicule,

    . une deuxième sortie (22), et donc une deuxième voie vers le taximètre ou chronotachygraphe (2) qui est matérialisée par une liaison (11) et des connexions, cette liaison et ces connexions étant réalisées inviolables de cette deuxième sortie jusqu'au taximètre ou chronotachygraphe (2),

    - à prévoir les circuits électriques (9,56,57) qui sont associés à ces deux sorties (21,22) en amont de celles-ci tels qu'il n'y ait pas de liaison électrique unidirectionnelle entre cette première sortie (21) et cette seconde sortie (22), de sorte qu'un signal électrique qui serait frauduleusement appliqué de l'extérieur, en aval de cette première sortie (21), sur cette dernière ne pourrait pas être transmis vers cette seconde sortie (22) en direction du taximètre ou du chronotachygraphe (2),

    - et à prévoir inviolables toutes les liaisons et/ou connexions (4,10), ainsi que tous les éventuels circuits électriques (9), qui sont prévus entre ce capteur (3) et chacune de ces deux sorties (21,22).


     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à relier ce capteur (3) à ce compteur (1) et ce taximètre ou chronotachygraphe (2) en utilisant un boitier inviolable (8) dont l'entrée (20) inviolable est connectée de manière inviolable (10) à la sortie (4) du capteur (3), ce boitier inviolable (8) comportant une première sortie (21,12) qui est apte à être connectée audit compteur (1) et est reliée à cette entrée (20) dans le boitier (8) par un dispositif (16,27,34,37) électriquement unidirectionnel, et donc n'autorisant le passage de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée (20) vers cette première sortie (21,12) du boitier, et comportant aussi une deuxième sortie (22) réalisée inviolable et reliée, dans le boitier (8), à ladite entrée inviolable (20), cette deuxième sortie (22) étant elle-même connectée de manière inviolable (11) au taximètre ou chronotachygraphe (2), de sorte qu'il est finalement impossible d'appliquer de manière extérieure des signaux électriques frauduleux à ce taximètre ou chronotachygraphe (2) car de telles impulsions ne pourraient être appliquées que sur ladite première sortie (21,12) du boitier (8) et ne seraient alors pas transmises à la deuxième sortie (22) de celui-ci en raison du caractère unidirectionnel de la liaison (16,27,34,37) entre ladite entrée inviolable (20) et cette première sortie (21,12).
     
    3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on intègre ledit capteur (3) et ledit boitier en un seul et même boitier (8'), inviolable et muni de ces deux sorties (21-12, 22), ladite entrée (20) étant alors inviolable du simple fait qu'elle se trouve à l'intérieur de ce boitier inviolable (8').
     
    4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on prévoit un capteur (3) et un boitier inviolable (8) indépendants et placés à distance l'un de l'autre et, ayant muni ledit boitier (8) d'une entrée inviolable (20), on relie de manière inviolable (10) cette entrée (20) à la sortie (4) du capteur, elle-même rendue inviolable en conséquence.
     
    5. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe (2), le véhicule, taxi ou camion, étant pourvu d'un compteur (1) de vitesse et de distance kilométrique parcourue et d'un capteur (3) du nombre de tours de roue, ce capteur (3) étant apte à délivrer à ce compteur (1) et à ce taximètre ou chronotachygraphe (2) des impulsions électriques (69,70) en nombre égal ou proportionnel à ce nombre de tours de roue,
       caractérisé :

    . en ce que ce capteur (3) est un capteur double qui comporte, dans un seul et même carter (52), deux dispositifs de détection électrique distincts (56,57) mais associés à un seul et même ensemble mécanique tournant (53,54,60), ce capteur comportant en conséquence deux sorties (67,68) distinctes et non interconnectées, de sorte que des impulsions électriques qui seraient frauduleusement appliquées de l'extérieur sur l'une d'elles ne seraient pas transmises à l'autre de ces deux sorties,

    . et en ce qu,une première sortie (67) parmi ces deux sorties distinctes du capteur est connectée (6,7), classiquement ou non, audit compteur (1), tandis que la deuxième sortie (22,68) de ce capteur est prévue inviolable et est reliée, par un câble inviolable (11) à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou chronotachygraphe (2).


     
    6. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2, pour éviter les fraudes sur un taxi équipé d'un taximètre (2) ou sur un camion équipé d'un chronotachygraphe (2), le véhicule, taxi ou camion, étant pourvu d'un compteur (1) de vitesse et de distance kilométrique parcourue et d'un capteur (3) du nombre de tours de roue, ce capteur (3) étant apte à délivrer des impulsions électriques en nombre égal ou proportionnel à ce nombre de tours de roue,
       caractérisé en ce qu'il comporte un boitier inviolable (8) contenant un circuit électrique (9) apte à aiguiller des signaux issus des impulsions électriques (5) délivrées par le capteur (3) vers ledit compteur (1) d'une part et vers ledit taximètre ou chronotachygraphe (2) d'autre part, et comprenant:

    . un premier circuit (18,16) de liaison entre une entrée (20) reliée ou apte à être reliée au capteur (3) et une première sortie (21) apte à être reliée audit compteur (1), ce circuit de liaison (18,16) étant unidirectionnel, c'est-à-dire n'autorisant la transmission de signaux électriques que dans le sens allant de cette entrée (20) vers cette première sortie (21), et

    . un second circuit (19,17) de liaison entre cette entrée (20) et une seconde sortie (22) apte à être reliée au taximètre ou chronotachygraphe (2),

    ladite entrée (20) étant prévue inviolable et étant reliée, de manière inviolable (10), à la sortie (4), elle aussi prévue inviolable, du capteur (3), ladite première sortie (21) étant apte à être reliée, classiquement (6,7) ou non, à l'entrée correspondante dudit compteur (1), et ladite seconde sortie (22) étant prévue inviolable et étant reliée, par un câble inviolable (11), à l'entrée correspondante, elle aussi prévue inviolable, du taximètre ou chronotachygraphe (2).
     
    7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit circuit unidirectionnel est un circuit électronique actif (16).
     
    8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit premier circuit de liaison au moins comporte un premier circuit électronique actif (16) branché entre ladite entrée (20) et ladite première sortie (21), tandis que ledit second circuit de liaison au moins comporte un second circuit électronique actif (17) qui est branché entre ladite entrée (20) et ladite seconde sortie (22).
     
    9. Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les composants électroniques actifs (16,17) qui sont contenus dans le boitier inviolable (8) sont alimentés en énergie électrique à travers un circuit redresseur (24,25) qui est lui-aussi contenu dans ce boitier.
     
    10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit premier circuit de liaison est constitué par une diode (37), tandis que ledit second circuit de liaison est constitué par une liaison filaire directe (22).
     
    11. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que le capteur (3) et ledit circuit électrique (9) sont placés à l'intérieur d'un seul et même boitier (8').
     
    12. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que ledit circuit électrique (9) est placé à l'intérieur d'un boitier inviolable (8) qui lui-même est placé à distance du capteur (3) et est relié électriquement à ce dernier par un câble (10) et des connexions tous inviolables.
     
    13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un boitier métallique (42) ouvert qui est fixé à l'extrémité libre du câble inviolable (10) qui aboutit au capteur (3) par des moyens (50) qui s'opposent à l'extraction de ce câble (10) par l'extérieur de ce boitier métallique ouvert (42), ce boitier métallique ouvert (42) ayant des dimensions intérieures suffisamment supérieures aux dimensions extérieures du capteur (3), ou plus généralement du boitier contenant ce capteur, pour qu'il vienne le coiffer en le recouvrant tout en contenant au moins la connectique (39,4,51,20) de sortie du capteur (3), et ce boitier métallique ouvert (42) étant pourvu de moyens de fixation (43,44,45) prévus pour recevoir, après serrage, une sécurité (47,48) les rendant alors inviolables.
     
    14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit boitier métallique ouvert (42) est pourvu de moyens de fixation sur le capteur (3) ou son boitier qui sont superposés aux moyens de fixation (40,41) du capteur (3) et qui utilisent le ou les mêmes orifices de vissage, au moins une des vis communes (45) de fixation du capteur (3) et du boitier métallique (42) étant prévue pour recevoir, après serrage, une sécurité (47,48) la rendant alors inviolable.
     




    Dessins



















    Rapport de recherche