[0001] L'invention a trait à une électrode pour tube à décharge dans un gaz, formant cathode
émissive à froid et comportant, sur un support métallique, une couche active constituée
en majeure partie de composés de métaux alcalino-terreux sur un support métallique.
[0002] Les tubes à décharge dans un gaz mettent en oeuvre l'ionisation d'une colonne de
gaz par passage de courant entre deux électrodes, cette colonne ionisée émettant un
rayonnement photonique utilisé directement ou indirectement par excitation d'une couche
fluorescente tapissant le tube. Bien que, très généralement, les tubes à décharge
soient alimentés à partir de sources de tensions alternatives, créant des courants
de décharge alternativement dans chaque sens, le courant de décharge élémentaire est
unidirectionnel, une des électrodes constituant anode et l'autre cathode. Bien entendu,
l'expression "un gaz" ne signifie pas pour autant qu'il s'agisse nécessairement d'un
gaz pur, mais que la composition du gaz dans le tube, gaz pur ou mélange de gaz, est
définie.
[0003] Plus précisément, le courant de décharge résulte d'une ionisation en avalanche amorcée
par des électrons émis par la cathode, et entrant en collision avec les molécules
du gaz au voisinage de la cathode, pour former des paires électrons-ions, les électrons
et les ions étant ensuite accélérés par le champ électrique pour provoquer de nouvelles
collisions. Le courant de décharge résulte d'un mouvement d'ensemble d'électrons de
la cathode vers l'anode, et d'ions de l'anode vers la cathode.
[0004] La tension de décharge entre les électrodes est déterminée par l'énergie d'ionisation
du gaz et par le nombre d'ionisations par collisions en cascade nécessaires pour qu'une
charge élémentaire passe de la cathode à l'anode (il s'agit d'une charge virtuelle,
bien entendu, et non d'un électron déterminé).
[0005] Les électrodes pour tubes à décharge dans un gaz, qui fonctionnent en cathodes émissives
(généralement pendant une demi-alternance sur deux d'une source alternative, auquel
cas, pendant l'autre demi-alternance, elles fonctionnent passivement en anode), peuvent
être classées en deux catégories dites respectivement cathodes chaudes et cathodes
froides, selon que, dans l'émission des électrons par la cathode, l'émission thermionique
joue un rôle essentiel ou marginal, tandis que l'émission secondaire sous les impacts
ioniques joue un rôle secondaire ou primordial.
[0006] Bien entendu, pour l'une et l'autre catégorie, le potentiel de sortie de la cathode
(barrière de potentiel que les électrons doivent franchir pour sortir de la matière
de cathode) joue un rôle important, et déterminant pour le choix de la couche active
de cathode.
[0007] Les cathodes chaudes, telles que celles qui équipent les tubes fluorescents usuels
et fonctionnent vers 1 000 K, procurent une chute de tension interne faible, du même
ordre de grandeur que le potentiel d'ionisation du gaz qui constitue l'atmosphère
du tube, l'émission thermionique fournissant une part importante du courant de décharge.
On rappelle que couramment le chauffage de la cathode est obtenu en constituant le
support d'un fil fin qui est porté vers 1 000 K par le passage du courant de décharge.
[0008] Par contraste, le courant électronique d'amorçage émis par les cathodes froides dont
la température est inférieure à 700 K est très faible devant le courant total de décharge,
celui-ci résultant de l'effet multiplicateur de l'ionisation en avalanche ; l'intérêt
des cathodes froides réside dans le fait qu'elles ne comportent pas de dispositions
pour le chauffage, tant dans le tube que dans les dispositifs d'alimentation ; en
contrepartie la chute de tension interne est augmentée fortement par l'ionisation
en cascade.
[0009] Pour les tubes à cathodes chaudes, la surface active de cathode est constituée usuellement
d'oxydes alcalino-terreux (baryum, strontium et calcium), résultant de la décomposition
thermique de carbonates, ces oxydes présentant, à la suite d'un traitement d'activation,
un potentiel de sortie faible.
[0010] Bien que les cathodes froides soient moins exigeantes sur la valeur du potentiel
de sortie, les conséquences d'une augmentation du potentiel de sortie pouvant être
compensées par une augmentation du coefficient de multiplication de la décharge en
avalanche, on a cherché à réduire le potentiel de sortie de la cathode en constituant
sa matière active d'oxydes de métaux alcalino-terreux, pour réduire la chute de tension
interne, notamment dans le cas de tubes courts.
[0011] Toutefois de telles cathodes présentent des inconvénients :
- en raison de la sensibilité des oxydes alcalino-terreux à la vapeur d'eau et au CO₂,
la décomposition des carbonates de métaux alcalino-terreux en oxydes doit intervenir
après le montage des cathodes dans le tube. Mais ces cathodes ne peuvent être chauffées
directement par passage de courant. Il est nécessaire, pour décomposer les carbonates,
d'introduire un gaz à basse pression dans le tube et d'y créer une décharge, l'intensité
de la décharge et la pression dans le tube étant réglées pour porter les cathodes
à une température suffisante. Les gaz dégagés par la cathode viennent se mélanger
avec le gaz où l'on crée la décharge, de sorte que la décomposition ne s'effectue
pas dans d'excellentes conditions ;
- l'activation des cathodes, qui suppose normalement (cas des cathodes chaudes) un chauffage
avec émission simultanée de courant, est difficilement réalisable efficacement dans
le tube à décharge monté, tandis qu'une cathode activée est sensible à l'oxygène,
à la vapeur d'eau et au gaz carbonique ;
- les oxydes alcalino-terreux activés ont tendance à se désactiver sous l'influence
d'impacts d'ions à grande énergie.
[0012] Les documents JP-A-54-144076 et JP-A-54-144077 décrivent des lampes à décharge dans
un gaz à cathodes chaudes, celles-ci étant constituées d'un filament bobiné classique
enduit respectivement de titanate de baryum BaTiO₃ et de titanates double de baryum
et calcium de formules Ba₃CaTiO₉ et Ba₂CaTiO₅.
[0013] Selon ces documents, les titanates sont obtenus par le procédé suivant :
- on mélange, en proportions stoechiométriques appropriées à la composition finale recherchée
du carbonate de baryum, du carbonate de calcium le cas échéant, et de l'oxyde de titane
TiO₂, avec un liant organique ;
- on forme des comprimés de masse comprise entre 50 et 70 g de ce mélange ;
- on fritte les comprimés vers 1 200°C ;
- on les broie jusqu'à une granulométrie de quelques micromètres, et on enduit les filaments
avec la poudre diluée dans un solvant organique.
[0014] Les cathodes ainsi réalisées ne requerraient aucune activation particulière; leur
potentiel de sortie serait de 1,3-1,4 V, soit du même ordre de grandeur que celui
des oxydes de métaux alcalino-terreux (1,1-1,3).
[0015] On notera toutefois que le potentiel de sortie moyen du titanate de baryum 1,35 V
est supérieur à celui des oxydes alcalino-terreux (1,2 V), ce qui implique que, pour
obtenir la même émission électronique que les oxydes alcalino-terreux à 1 000 K, la
cathode au titanate doit être à 1 125 K, et que, à température égale, l'émission du
titanate soit de l'ordre du tiers de celle des oxydes.
[0016] Par ailleurs, JP-A-54-144076 enseigne que, pour le titanate de baryum, un excès stoechiométrique
d'oxyde de baryum conduit à une baisse de stabilité de la lampe à décharge en service,
une émission accrue de gaz et un noircissement des parois, tandis qu'un défaut stoechiométrique
d'oxyde de baryum entraîne une baisse d'émissivité. On était tenté de conclure que
tout écart à la stoechiométrie des titanates avait des effets nuisibles.
[0017] De ce qui a été exposé précédemment, on aura retenu que les résultats obtenus sur
des cathodes chaudes ne sont pas transposables à priori aux cathodes froides, tant
en raison des contraintes de fabrication que des différences de conditions de fonctionnement.
[0018] Et, de fait, l'utilisation de titanates de métaux alcalino-terreux tels quels, pour
des revêtements de cathode froide de tubes à décharge dans les gaz, ne s'est pas révélée
intéressante.
[0019] Dans ses recherches pour l'amélioration des cathodes froides pour tubes à décharge
dans un gaz, le Demandeur s'est donné comme objectif des compositions de couche active
pour cathode froide qui procurent des résultats, en durée de vie, stabilité de la
décharge, et réduction de la chute de tension cathodique, supérieurs à ce qui était
obtenu auparavant.
[0020] Pour atteindre cet objectif, l'invention propose une électrode pour tube à décharge
dans un gaz, formant cathode émissive à froid et comportant, sur un support métallique,
une couche active constituée en majeure partie de composés de métaux alcalino-terreux,
caractérisée en ce que ces composés de métaux alcalino-terreux sont des titanates
contenant une dose efficace d'un élément réducteur.
[0021] On constate pratiquement que les électrodes ainsi réalisées présentent une meilleure
tenue dans le temps en fonctionnement et que leurs qualités ne sont pas altérées en
cours de stockage entre la fabrication et le montage dans le tube. En outre on constate
que les cathodes supportent des densités de courant de décharge bien supérieures à
ce que supportent les cathodes usuelles, ce qui permet de réduire leurs dimensions
et en conséquence uniformiser leur température de fonctionnement. Par densité de courant
de décharge, on entend bien entendu le quotient du courant de décharge par la surface
émissive de cathode.
[0022] En outre l'activation de la cathode est obtenue, en fabrication, en portant la cathode
munie de sa couche émissive à une température de 700° à 1 000°C en atmosphère neutre,
de façon à d'une part cuire la couche active et d'autre part faire agir l'élément
réducteur sur le titanate de métal alcalino-terreux.
[0023] On peut supposer que l'action de l'élément réducteur sur le titanate a pour résultat
de former des traces de métal qui viennent doper le titanate restant et en abaisser
le potentiel de sortie.
[0024] De préférence, l'élément réducteur est pris parmi le silicium, le zirconium et l'aluminium,
ou leurs mélanges. On notera que le silicium demande, pour réagir, des températures
de 800° à 1 000°C, alors que le zirconium est réducteur déjà à plus basse température.
L'aluminium est un réducteur très actif à température relativement basse, mais est
délicat à utiliser lorsque le gaz où doit se produire la décharge contient de la vapeur
de mercure.
[0025] La dose efficace convenable d'élément réducteur est comprise entre 10⁻⁵ et 10⁻⁹ mole
d'élément réducteur par mole de titanate de métal alcalino-terreux, et de préférence
entre 10⁻⁶ et 10⁻⁸.
[0026] Les métaux alcalino-terreux préférés sont le baryum et le calcium.
[0027] En disposition préférée, le support métallique est un cylindre en tôle de métal ferreux
ouvert aux deux extrémités, avec son axe étendu suivant la direction générale de décharge,
la couche active étant fixée sur la surface interne du cylindre. On comprend que,
de ce fait, la décharge possède une symétrie de révolution autour de l'axe du cylindre
de cathode, ce qui favorise une répartition régulière de la densité de courant au
voisinage de la cathode.
[0028] Cette disposition est encore améliorée si une gaine tubulaire en céramique est disposée
autour du cylindre de support, dépassant celui-ci au moins à son extrémité du côté
de la décharge. D'une part cette gaine réduit les risques que la décharge parte de
l'extérieur du cylindre métallique, ou contourne ce cylindre, et d'autre part elle
réduit les pertes d'énergie par rayonnement de la cathode, dont la température est
augmentée et régularisée, ce qui réduit de plus la susceptibilité à laisser se former
des points froids où se condenseraient des vapeurs métalliques contenues dans le gaz
(mercure notamment), ce qui limiterait de ce fait la pression partielle de la vapeur
métallique à la pression saturante à la température de ces points froids.
[0029] Des caractéristiques secondaires et les avantages de l'invention pourront ressortir
d'ailleurs de la description qui va suivre à titre d'exemple, en référence à la figure
unique annexée qui représente en coupe longitudinale une extrémité de tube à décharge
dans un gaz, munie d'une électrode typique selon l'invention.
[0030] Selon la forme de réalisation choisie et représentée, une électrode 1 dans son ensemble
est montée à une extrémité d'un tube 2, destiné à contenir un gaz ionisable sous pression
réduite pour y provoquer une décharge luminescente. Le tube 2 possède bien entendu
une électrode à chacune de ses extrémités, l'une fonctionnant en cathode froide et
l'autre en anode. Etant donné que la décharge se développe à partir d'une émission
d'électrons par la cathode tandis que l'anode reste passive, il suffit que cette dernière
supporte les échauffements dus au fonctionnement sans se détériorer ni modifier l'atmosphère
du tube.
[0031] Mais, en général les tubes à décharge dans les gaz sont alimentés par des sources
de tension alternative, et les électrodes fonctionnent alternativement l'une en cathode
et l'autre en anode, et sont semblables, leurs dispositions étant déterminées essentiellement
pour le fonctionnement en cathode. On utilise alors indifféremment pour les désigner
le terme électrode ou le terme cathode.
[0032] L'électrode 1 dans son ensemble comporte un support métallique 3, constitué d'une
tôle conformée en cylindre ouvert à ses deux extrémités. Le support peut être constitué
d'une tôle de fer, mais plus généralement en alliage fer, nickel, chrome. A l'extrémité
arrière du cylindre 3, un fil en alliage fer, nickel, en forme de U 6 est soudé par
ses deux extrémités. Au centre du U 6 part un conducteur d'entrée de courant 7, dans
l'axe du tube. La partie centrale du U 6 et l'extrémité de l'entrée de courant 7 soudée
à l'U 6 sont emprisonnées dans un bossage de verre 2
a constituant fermeture du tube. L'entrée de courant 7 constitue bien entendu scellement
étanche avec le verre 2
a et possède en conséquence un coefficient de dilatation compatible avec celui du bossage
2
a.
[0033] Le cylindre de support 3 est inséré dans un tube de céramique 5, qui dépasse le support
3 du côté du tube où se produira la décharge d'environ la moitié de la longueur du
support. A sa partie arrière du côté opposé à la décharge, le tube de céramique 5
porte sur le fond du tube 2. La céramique 5 sera choisie pour supporter la température
de cathode, être inerte chimiquement vis-à-vis du support 3 et du gaz de remplissage,
et n'être pas poreuse, pour éviter des dégazages en cours de pompage et de fonctionnement.
[0034] La céramique peut être de la silice, de l'alumine, ou un mélange de ces oxydes entre
eux ou avec d'autres oxydes réfractaires.
[0035] La face interne 3
a du support cylindrique 3 est revêtue d'une couche active 4, obtenue par revêtement
de la face interne 3
a par une poudre à base de titanate de métal alcalino-terreux additionnée d'un liant,
et cuisson ultérieure de cette poudre en atmosphère neutre.
[0036] Le titanate de métal alcalino-terreux est ici, soit du titanate de baryum, soit un
mélange de titanate de baryum et de calcium, les règles de choix du métal alcalino-terreux
et des proportions de mélange éventuelles étant analogues à celles que l'on retient
usuellement pour les oxydes d'alcalino-terreux. La poudre de titanate utilisée est
additionnée, avant mise en suspension dans un solvant contenant un liant, d'un élement
réducteur pris parmi le silicium, le zirconium et l'aluminium, en quantité correspondant
à 10⁻⁶ à 10⁻⁸ mole d'élément réducteur par mole de titanate. Bien entendu, on opère
par dilutions successives de l'élément réducteur, pour éviter des irrégularités de
dosage.
[0037] L'aluminium, de prix relativement bas, est un réducteur énergique ; toutefois il
forme des alliages avec le mercure, de sorte que son utilisation pour des tubes dont
l'atmosphère contient du mercure est à déconseiller.
[0038] Le silicium ne réagit avec une vitesse suffisante pour réduire le titanate que vers
800° à 1 000°C. Mais ses propriétés en font l'élément réducteur le plus favorable.
[0039] Le zirconium a pour inconvénients son prix, et son inflammabilité à l'état pulvérulent.
Mais en revanche, il réduit le titanate à des températures inférieures à celles que
nécessite le silicium, et il présente une tension de vapeur très inférieure à celle
de l'aluminium et du silicium, ce qui le rend indiqué pour des tubes à performances
élevées.
[0040] Après que la poudre du titanate ait été déposée sur la face interne du cylindre de
support 3, ce dernier est mis dans un four à atmosphère neutre pour l'opération de
cuisson et de réduction, à des températures comprises entre 750° et 1 000°C selon
la composition du titanate et la nature de l'élément réducteur.
[0041] Après cuisson, la cathode 1 est montée dans un tronçon de tube 2 qui sera raccordé
à l'extrémité d'une longueur de tube qui pourra recevoir une conformation spéciale,
de façon classique.
[0042] On remarquera que la disposition du support 3 en cylindre entouré du tube de céramique
5, et la disposition de la couche active 4 sur la face interne du support confèrent
à la cathode une configuration de révolution dans l'axe du tube 2 (au moins au voisinage
de la cathode 1), l'axe du tube 2 définissant la direction générale de décharge.
[0043] De plus, la cathode 1 confine la décharge à son origine, tout en présentant une surface
active 4 relativement importante. Ces dispositions favorisent la régularité de la
densité de courant à l'interface couche active, gaz ionisé, et l'efficacité de l'impact
des ions sur la surface active, d'autant que le dopage du titanate alcalino-terreux
par le produit de réduction de titanate par l'élément réducteur réduit le travail
de sortie de façon sensiblement homogène.
[0044] Tout cela a été confirmé par des essais effectués en laboratoires.
[0045] Il a été constaté ainsi que la dose d'élément réducteur pouvait être portée à 10⁻⁵
mole par mole de titanate sans inconvénients sérieux, et qu'à des doses aussi faibles
que 10⁻⁹ mole, l'effet de l'élément réducteur était sensible.
[0046] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit, mais en embrasse
toutes les variantes d'exécution dans le cadre des revendications.
1. Electrode (1) pour tube à décharge (2) dans un gaz, formant cathode émissive à froid
et comportant, sur un support métallique (3), une couche active (4) constituée en
majeure partie de composés de métaux alcalino-terreux, caractérisée en ce que ces
composés de métaux alcalino-terreux sont des titanates contenant une dose efficace
d'un élément réducteur.
2. Electrode selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément réducteur est
pris parmi le silicium, le zirconium et l'aluminium, et leurs mélanges.
3. Electrode selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la dose efficace
d'élément réducteur est comprise entre 10⁻⁵ et 10⁻⁹ mole d'élément réducteur par mole
de titanate, de préférence entre 10⁻⁶ et 10⁻⁸.
4. Electrode selon une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les
métaux alcalino-terreux combinés dans les titanates sont le baryum et le calcium,
seuls ou en association.
5. Electrode selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le
support métallique est un cylindre (3) de tôle en métal ferreux ouvert aux deux extrémités
avec son axe étendu suivant la direction générale de décharge, la couche active (4)
étant fixée sur la face interne (3a) du cylindre (3).
6. Electrode selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comporte, autour du
cylindre de support (3), une gaine tubulaire (5) en céramique, dépassant le support
(3) au moins à son extrémité du côté de la décharge.