Perfectionnement pour la liaison d'une chaussure à une raquette à neige

Description

[0001] La présente invention concerne une raquette à neige et plus particulièrement un perfectionnement de la liaison de la chaussure qui en améliore les performances et le confort.

[0002] Les raquettes à neige sont des engins connus depuis de très nombreuses années car utilisées depuis plusieurs siècles par les populations Scandinaves pour se déplacer sur la neige. Jusqu'à nos jours, les raquettes à neige étaient utilisées à des fins utilitaires ou militaires pour permettre aux populations et aux troupes alpines de se déplacer sur la neige pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne. Actuellement, les raquettes à neige sont plutôt utilisées par des sportifs qui font des randonnées et des promenades, voire même des compétitions. Mais les sportifs, bien que pratiquant pour leur plasir, sont de plus en plus exigeants pour le matériel qu'ils utilisent, et il est vrai que les produits actuellement vendus ne donnent pas entière satisfaction, et notamment lors de la progression sur neige tassée, dure ou glacée, ainsi qu'en parcours latéral sur une pente.

[0003] On connait par exemple la raquette divulguée par le brevet américain US-A-2 769 250 comprenant une fixation pivotante autour d'un axe transversal. Mais ce type de disposition ne permet pas une bonne adaptation au terrain. La présente invention invention se propose donc de resoudre cet inconvénient

[0004] Ainsi, selon l'invention, la raquette à neige comprenant un tamis portant une fixation disposée pivotante vers le haut par rapport à un support autour d'un axe transversal et destinée à recevoir la chaussure de l'utilisateur, est caractérisée en ce que ladite fixation est reliée audit tamis de façon à pouvoir pivoter latéralement autour d'un axe sensiblement longitudinal.

[0005] Selon une des dispositions, l'axe longitudinal est disposé dans le plan de symétrie générale de la raquette, tandis que dans une autre disposition, il est en biais par rapport à celui-ci.

[0006] Selon une caractéristique complémentaire, la fixation est liée au support qui est articulé sur le tamis autour de l'axe longitudinal, et selon une disposition préférée, ledit support est un cadre support dont les deux parois latérales sont telles que leurs rebords inférieurs font saillie sous la surface inférieure de la raquette.

[0007] Par ailleurs, et selon un mode de réalisation préféré, l'axe transversal est disposé au-dessus de la surface supérieure de la raquette, tandis que l'axe longitudinal est disposé au-dessous de cette surface.

[0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

[0009] La figure 1 est une vue de dessus de la raquette à neige selon l'invention.

[0010] La figure 2 est une vue latérale.

[0011] La figure 3 est une vue en perspective illustrant de façon schématique la raquette avec son système d'articulation.

[0012] La figure 4 est une vue latérale avec coupe longitudinale partielle.

[0013] La figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 2, la raquette étant en appui sur un plan de neige horizontal.

[0014] La figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5 montrant la raquette en appui sur un sol en dévers.

[0015] Les figures 7 et 8 sont des vues en perspective montrant des détails de réalisation de la fixation.

[0016] La figure 9 illustre un autre mode de réalisation.

[0017] La raquette désignée sous la référence générale (1) se présente sous la forme d'une plaque ajourée de plan de symétrie générale (P) fixée sous la chaussure et qui se compose d'un cadre principal (2), constitué d'une partie périphérique (3) délimitant une zone intérieure (4), comprenant un ensemble de parois internes supportant la fixation (5) destinée à retenir la chaussure (6) de l'utilisateur. Ledit cadre principal a une forme générale allongée se prolongeant à l'arrière par une queue (7) de largeur réduite, tandis que l'avant est relevé et de forme sensiblement pointue pour constituer la spatule avant (8).

[0018] L'ensemble des parois internes et du cadre principal forme une surface inférieure générale d'appui (9) sur la neige permettant à l'utilisateur de ne pas trop s'enfoncer dans la neige et ce, grâce à la surface portante importante. Notons que la fixation (5) destinée à retenir la chaussure (6) est selon l'invention articulée par rapport au cadre (2) de la raquette proprement dite, selon deux axes, un premier axe, dit axe transversal (XX') et un deuxième axe, dit axe longitudinal (YY'). De façon avantageuse, ladite fixation portant la référence générale (5) est constituée par une plaque articulée (10) comprenant des moyens de retenue pour la chaussure, à savoir des moyens avant (11) et des moyens arrière (12). Ainsi, l'extrémité avant (60) de la chaussure est retenue par un étrier avant (110), tandis que son extrémité arrière (61) l'est, grâce à un étrier arrière pivotant (120) comprenant un levier (121) de retenue. La plaque (10) est avantageusement rigide et s'étend longitudinalement, comprenant une surface d'appui supérieure (13) pour supporter la semelle de la chaussure. Notons aussi que de façon préférée, la position de l'étrier arrière (120) est réglable grâce à une succession de trous d'accrochage latéraux (15). Par ailleurs, le réglage fin permettant une adaptation parfaite à la longueur de la chaussure, est assuré par deux écrous latéraux (16a, 16b) disposés sur les tirants de l'étrier arrière.

[0019] Selon une disposition préférée, l'axe transversal (XX') est disposé au dessus de l'axe longitudinal (YY'), ledit axe transversal (XX') étant, en position de repos, perpendiculaire au plan de symétrie générale (P), tandis que ledit axe longitudinal (YY') est quant à lui situé dans ledit plan (P). Notons par ailleurs que l'axe transversal (XX') est aussi disposé légèrement au-dessus du plan général supérieur (90) du tamis (4), tandis que l'axe longitudinal (YY') est disposé légèrement en-dessous dudit plan (90). Ainsi, et comme on peut le voir plus particulièrement à la figure 3, la plaque (10) peut pivoter par rapport à la raquette proprement dite, verticalement selon R1 et R2 et latéralement selon R3 et R4.

[0020] La partie centrale du tamis (4) comprend un trou central (17) s'étendant longitudinalement et dans lequel prend place un cadre support (18) pivotant autour de l'axe longitudinal (YY'). Le trou central (17) se prolongeant vers l'avant (AV) par un trou avant (170) permet le passage de l'avant de la plaque (10) lors de son pivotement, ainsi que de l'extrémité avant (60) de la chaussure. Ce support (18) a la forme générale d'un cadre rectangulaire limité périphériquement par deux parois verticales latérales (19, 20) et par deux parois verticales d'extrémité (21, 22). Ces deux dernières parois (21, 22) comprenant chacune un trou, respectivement un trou avant (23) et un trou arrière (24) dont les axes sont alignés et destinés chacun à recevoir un axe de pivotement (25, 26) lié chacun au tamis (2) pour réaliser ensemble l'axe longitudinal (YY'). Par ailleurs, l'extrémité avant dudit cadre support (18) comprend deux saillies latérales (27, 28) s'étendant vers le haut et étant percées d'un trou (270, 280), destiné à recevoir l'axe (29) de la plaque (10) pour réaliser ensemble l'axe transversal (XX') de pivotement vers le haut ou vers le bas selon R1, R2. Notons qu'avantageusement, l'axe (29) est disposé en retrait vers l'arrière d'une distance (D) de l'avant (30) de la chaussure pour que l'axe de pivotement (XX') soit disposé au niveau des métatarses et permettre ainsi un meilleur appui. Par ailleurs, et selon une caractéristique complémentaire, les parois latérales (19) et (20) ont une hauteur (H) suffisamment importante pour que les rebords inférieurs latéraux (190, 200) soient en saillie par rapport au plan général inférieur d'appui (9) du tamis (4), comme cela apparaît plus particulièrement aux figures 2 ,4 et 5. Par ailleurs, notons que les rebords inférieurs latéraux (190, 200) sont aussi en saillie sous le plan (P1) défini par le rebord inférieur (30) de la paroi (3) du cadre principal.

[0021] Il va de soi que l'on ne sortirait pas du cadre de l'invention si l'axe longitudinal (YY') était disposé en biais par rapport au plan (P) longitudinal de symétrie générale de la raquette, comme cela est représenté à titre d'exemple, à la figure 9.

Revendications

1. Raquette à neige de plan de symétrie générale P comprenant un tamis (4) portant une fixation (5) disposée pivotante vers le haut par rapport à un support (18) autour d'un axe transversal XX' et destinée à recevoir la chassure (6) de l'utilisateur, caractérisée en ce que ladite fixation (5) est reliée audit tamis (4) de façon à pouvoir pivoter latéralement autour d'un axe sensiblement longitudinal YY'.

2. Raquette à neige selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'axe YY' est disposé dans le plan P.

3. Raquette à neige selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'axe YY' est en biais par rapport au plan P.

4. Raquette à neige selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la fixation (5) est liée au support (18) qui est articulé sur le tamis (4) autour de l'axe YY'.

5. Raquette à neige selon la revendication 4, caractérisée en ce que le support (18) est un cadre support dont les deux parois latérales (19, 20) sont telles que leurs rebords inférieurs (190, 200) font saillie sous la surface inférieure (9, P1) de la raquette.

6. Raquette à neige selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'axe transversal XX' est situé au-dessus de l'axe longitudinal YY' qui est dans le plan P.

7. Raquette à neige selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'axe transversal XX' est disposé au-dessus de la surface supérieure (90) de la raquette, tandis que l'axe YY' est disposé au-dessous de cette surface.

8. Raquette à neige selon la revendication 7, caractérisée en ce que la fixation (5) comprend une plaque longitudinale (10) sur laquelle est retenue la chaussure (6), ladite plaque (10) étant articulée autour de l'axe transversal XX' sur un cadre support (18) monté pivotant dans le tamis autour de l'axe longitudinal YY'.

Claims

1. Snowshoe with a general plane of symmetry P comprising a mesh (4), which bears a fastening means (5) arranged to pivot upwards in relation to a support (18) around a transverse axis XX' to receive the shoe (6) of the user, characterised in that said fastening means (5) is connected to said mesh (4) to allow it to pivot laterally around an essentially longitudinal axis YY'.

2. Snowshoe according to Claim 1, characterised in that the axis YY' is disposed in the plane P.

3. Snowshoe according to Claim 1, characterised in that the axis YY' is sloping in relation to the plane P.

4. Snowshoe according to either of Claims 2 or 3, characterised in that the fastening means (5) is connected to a support (18) which is articulated to the mesh (4) around the axis YY'.

5. Snowshoe according to claim 4, characterised in that the support (18) is a support frame, the two side walls (19, 20) of which are such that their lower edges (190, 200) project below the lower surface (9, P1) of the snowshoe.

6. Snowshoe according to Claim 5, characterised in that the transverse axis XX' is located above the longitudinal axis YY' which is in the plane P.

7. Snowshoe according to Claim 6, characterised in that the transverse axis XX' is disposed above the upper surface (90) of the snowshoe, while the axis YY' is disposed below this surface.

8. Snowshoe according to Claim 7, characterised in that the fastening means (5) comprises a longitudinal plate (10), on which the shoe (6) is held, said plate (10) being articulated around the transverse axis XX' on a support frame (18) arranged to pivot in the mesh around the longitudinal axis YY'.

Ansprüche

1. Schneeschuh mit einer generellen Symmetrieebene (P), umfassend ein Sieb (4), welches eine Befestigung (5) trägt, die am oberen Ende einer Halterung (18) drehbar um eine Querachse (XX

) angeordnet und zum Halten eines Schuhes (6) eines Benutzers bestimmt ist, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigung (5) so mit dem Sieb (4) verbunden ist, daß man sie merklich seitwärts um eine Längsachse (YY') drehen kann.

2. Schneeschuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Achse (YY

) in der Ebene (P) angeordnet ist.

3. Schneeschuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Achse (YY

) schräg zur Ebene (P) ist.

4. Schneeschuh nach einem der Ansprüche 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigung (5) mit der Halterung (18), die auf dem Sieb (4) um die Achse (YY

) beweglich ist, verbunden ist.

5. Schneeschuh nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Halterung (18) ein Stützrahmen ist, deren zwei Seitenwände (19, 20), so ausgebildet sind, daß ihre unteren Kanten unter der unteren Oberfläche (9, P1) des Schuhs hervorspringen.

6. Schneeschuh nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Querachse (XX

) oberhalb der in der Ebene (P) gelegenen Längsachse (YY

) liegt.

7. Schneeschuh nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Querachse (XX

) oberhalb der oberen Oberfläche (90) des Schuhes aber die Achse (YY

) unterhalb dieser Oberfläche angeordnet ist.

8. Schneeschuh nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigung (5) eine langgestreckte Platte (10) umfaßt, auf der der Schuh festgehalten ist und die Platte (10) auf einem um die Längsachse (YY

) drehbar in dem Sieb montierten Stützrahmen um die Querachse (XX

) beweglich ist.

Dessins