[0001] L'invention concerne un volet roulant motorisé comprenant un tablier constitué par
une juxtaposition de lames au moins articulées les unes par rapport aux autres et
dont les extrémités se déplacent dans des coulisses latérales, ce tablier s'enroulant
autour et se déployant depuis un arbre d'enroulement à l'intérieur duquel est logé
un moto-réducteur d'entraînement, du type tubulaire. Le cas échéant, ce volet roulant
peut encore être équipé de moyens délivrant un signal électrique représentatif du
déplacement du tablier, et une unité de traitement du signal électrique à même d'intervenir
sur le fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement, notamment pour commander l'arrêt
de celui-ci en cas de présence d'un obstacle.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine des dispositifs de
fermeture, tels que les volets roulants.
[0003] L'on connaît déjà, notamment par le document FR-A-2.657.646 un volet roulant correspondant
à la description ci-dessus. Ainsi, ce volet roulant motorisé comporte un tablier s'enroulant
autour ou se déployant depuis un arbre d'enroulement lequel est entraîné en rotation,
dans ce cas, par des moyens moteurs électriques et, notamment, un moto-réducteur,
du type tubulaire, précisément logé dans l'arbre d'enroulement. A noter que ce mécanisme
d'enroulement du tablier du volet roulant est généralement disposé dans un caisson
sous lequel s'étendent des coulisses servant au guidage, aux extrémités latérales
des lames composant le tablier, ceci en phase de déploiement ou de repliement de ce
dernier.
[0004] Selon ce document FR-A-2.657.646, ce volet roulant est également équipé de moyens
délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier, ces moyens
étant constitués, substantiellement, par une poulie sur laquelle est enroulée un élément
souple, tel qu'une cordelette, dont l'extrémité libre est reliée à la lame finale
du tablier. Ainsi, en cours de déroulement de ce tablier, il en résulte le déroulement
de la cordelette et l'entraînement de ladite poulie. A cette dernière sont associés
des moyens élastiques assurant le réenroulement de la cordelette sur la poulie lors
de l'enroulement du tablier. Il est également prévu un générateur de signal relié
mécaniquement à l'axe de la poulie et délivrant une tension électrique représentative
de la vitesse de la rotation de la poulie. Il est précisé que ce générateur de signal
peut se présenter, préférentiellement, sous forme d'un capteur à effet Hall, tel un
moteur synchrone utilisé en génératrice. Il est encore prévu selon un autre mode de
réalisation l'usage d'une jauge de contrainte combinée avec un ressort progressivement
tendu par la rotation de la poulie en tant que générateur de signal.
[0005] A noter, en outre, la présence, au niveau de ce volet roulant, d'une unité logique
de traitement apte à travailler en mode d'apprentissage et en mode d'utilisation,
par échantillonnage, et comprenant des moyens pour mémoriser, en mode apprentissage,
les échantillons de valeur correspond aux échantillons de signal mesurés et des moyens
pour comparer, en mode d'utilisation, les échantillons de valeur mémorisés avec des
échantillons de valeur obtenus en mode utilisation. Ainsi, cette unité logique comprend
des moyens d'échantillonnage du signal électrique délivré par le générateur de signal.
[0006] En fait, les principaux inconvénients rencontrés au travers d'un volet roulant, tel
que décrit dans ce document FR-A-2.657.646, proviennent, principalement, de la structure
des moyens délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier.
Plus précisément, de tels moyens sont tout d'abord encombrants, dans la mesure où
ils nécessitent l'implantation, au niveau du caisson du volet roulant, d'une poulie
sur laquelle est à même de s'enrouler l'élément de transmission constitué par la cordelette.
Par ailleurs, à cette poulie doit être associé le générateur de signal sous forme
d'un moteur synchrone. En fait, cet ensemble prend position à l'extrémité de l'axe
d'enroulement du tablier ce qui n'est pas toujours réalisable faute de place.
[0007] De plus, la liaison mécanique reliant la lame finale du tablier à la poulie est source
de problèmes de fonctionnement. Notamment, la cordelette constituant cet élément de
transmission, peut, à tout moment, se bloquer en venant se coincer, soit au niveau
du volet roulant lui-même, soit à hauteur de la porte ou fenêtre refermée par ce volet
roulant. Sans compter que cette cordelette est accessible à l'usager ce qui, naturellement,
augmente les risques d'incidents.
[0008] On connaît, par ailleurs, au travers du document FR-A-2.656.371 un volet roulant
qui, en tant que moyen délivrant un signal électrique représentatif du déplacement
du tablier utilise, tout d'abord, des moyens de détection du mouvement de translation
linéaire du tablier sous forme d'un galet frottant sur la surface dudit tablier et
transformant le mouvement de déplacement linéaire du volet en un mouvement de rotation.
Par ailleurs, il est prévu des moyens de codage sous forme d'une roue codeuse pourvue
d'un certain nombre d'encoches périphériques et radiales qui est solidaire dudit galet
de friction et entraînée par ce dernier. A cette roue codeuse est associé un système
de captage des informations délivrées par cette dernière, notamment un capteur optoélectronique,
qui est à même de détecter le passage des encoches de ladite roue codeuse et de délivrer
un signal électrique. Celui-ci est alors traité au niveau d'une unité de traitement
centrale.
[0009] Selon ce document il est également prévu un capteur de présence du tablier du volet
roulant pour détecter son arrivée en position haute. Ce capteur est réalisé sous forme
d'un galet rappelé par ressort, prenant appui sur la surface du tablier et échappant
à cette surface en fin de course haute pour actionner un micro contact commandant
l'arrêt du moto-réducteur d'entraînement du tablier.
[0010] Il est prévu de disposer de tels moyens délivrant un signal électrique représentatif
du déplacement du volet roulant à l'extrémité supérieure d'une coulisse latérale ou
encore à l'extrémité supérieure de chacune des coulisses latérales équipant un volet
roulant.
[0011] Bien que de tels moyens, à même de délivrer un signal électrique représentatif du
déplacement du tablier, soient particulièrement encombrants tout comme ceux décrits
dans le document précédent FR-A-2.657.646, il ne s'agit pas, là, de leur inconvénient
majeur. En effet, ils ne sont nullement adaptés à des volets roulants dont le tablier
est composé de lames, non seulement articulées les unes par rapport aux autres, mais
encore télescopiques de sorte qu'il y ait la possibilité d'obtenir une position ajourée,
tel que ceci est le cas dans la plupart des volets roulants domestiques. En effet,
le galet frottant sur la surface dudit tablier se situe, nécessairement, à l'extrémité
supérieure de ce dernier. Aussi, il ne peut détecter un changement dans le déplacement
de ce tablier qu'une fois que l'ensemble des lames situées sous ce galet sont empilées
et resserrées les unes contre les autres.
[0012] En outre, l'on retrouve, dans ce cas de figure, la liaison mécanique indispensable
entre les moyens délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier
et ce dernier. Or, une telle liaison mécanique est sujette à des disfonctionnements,
notamment dans le temps, ce qui ne peut être accepté pour un produit, tel qu'un volet
roulant, d'une grande longévité.
[0013] La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients rencontrés
au travers de l'état de la technique tel que décrit précédemment, ceci au travers
d'un volet roulant motorisé de conception simple, tout en étant particulièrement sûr,
tant sur le plan de la longévité que celui de la sécurité même.
[0014] A cet effet, l'invention concerne un volet roulant motorisé comprenant, d'une part,
un tablier composé par une juxtaposition de lames au moins articulées les unes par
rapport aux autres et dont les extrémités se déplacent dans des coulisses latérales,
ce tablier s'enroulant autour ou se déployant depuis un arbre d'enroulement à l'intérieur
duquel est logé un moto-réducteur d'entraînement, du type tubulaire, et, d'autre part,
des moyens délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier
et une unité de traitement du signal électrique à même d'intervenir sur le fonctionnement
du moto-réducteur d'entraînement, notamment pour commander l'arrêt de ce dernier en
cas de présence d'un obstacle, lesdits moyens délivrant un signal électrique représentatif
du déplacement du tablier étant constitués par au moins un capteur inductif s'étendant,
au moins en partie, le long de la trajectoire suivi par le tablier, ce capteur inductif
étant à même de créer une force électromotrice sous l'influence du passage d'un aimant
permanent associé à la partie inférieure du tablier.
[0015] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce
que l'on peut s'affranchir de toute liaison mécanique entre le tablier du volet roulant
et un quelconque élément fixe situé au niveau de ce dernier. En outre, l'on peut s'apercevoir
de l'immobilisation du tablier au travers d'un obstacle dès le blocage des dernières
lames composant la partie inférieure de ce tablier.
[0016] De plus, le contrôle du déplacement du tablier s'effectue de manière constante et
non de manière discontinue. Ceci permet de constater, plus simplement, un changement
dans le fonctionnement du volet roulant, par exemple, en raison de la présence d'un
obstacle. Il en résulte une unité de traitement moins complexe et, par conséquent,
moins onéreuse. A ce propos, cette simplicité de conception se retrouve au niveau
de l'ensemble de ces moyens à même de délivrer un signal électrique représentatif
du déplacement du tablier. Notamment, il convient de noter qu'ils peuvent constituer,
de manière avantageuse, des moyens de commande d'arrêt de fonctionnement du moto-réducteur
en fin de course haute et basse du tablier. Plus précisément, il peut être prévu qu'en
arrivant en fin de course haute ou basse l'aimant permanent s'efface devant le capteur
inductif, à l'extrémité supérieure ou inférieure de ce dernier, entraînant l'arrêt
du moto-réducteur.
[0017] En outre, il convient d'observer que l'adjonction même d'un aimant permanent, notamment
à l'une des lames constituant la partie inférieure du tablier, permet d'envisager
encore d'une autre manière une commande aisée de cet arrêt du fonctionnement du moto-réducteur
d'entraînement. Notamment, un tel aimant permanent peut constituer, avantageusement,
les moyens de commande à distance d'un interrupteur placé dans la partie inférieure
et dans la partie supérieure d'une coulisse, tel qu'un interrupteur à lame souple
(ILS) ou un capteur inductif. Ainsi en cas de déploiement du tablier, le passage de
l'aimant permanent, associé à ce dernier, devant un interrupteur à lame souple ou
un tel capteur inductif situé à la partie basse de la coulisse, produit immédiatement
ou de manière temporisée, l'arrêt du moto-réducteur d'entraînement. Il en va de même
à la montée et lors du passage de cet aimant permanent devant l'interrupteur situé
à l'extrémité supérieure de la coulisse.
[0018] A ce propos, l'invention concerne, également, un volet roulant motorisé comprenant,
d'une part, un tablier composé par une juxtaposition de lames au moins articulées
les unes par rapport aux autres et dont les extrémités se déplacent dans des coulisses
latérales, ce tablier s'enroulant autour ou se déployant depuis un arbre d'enroulement
à l'intérieur duquel est logé un moto-réducteur d'entraînement, du type tubulaire,
une des lames constituant la partie inférieure du tablier étant équipée de moyens
de commande à distance, tels qu'un aimant permanent, d'interrupteurs, du type interrupteurs
à lame souple (ILS) ou capteurs inductifs à même de commander directement ou par l'intermédiaire
d'une unité de traitement appropriée l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement
lorsque le tablier arrive en fin de course basse et en fin de course haute.
[0019] L'invention sera mieux comprise au travers de la description de détail ci-dessous
et au vu des dessins se rapportant à un exemple de réalisation.
- la figure 1 représente une vue schématisée et en élévation d'un volet roulant conforme
à l'invention ;
- la figure 2 représente une vue schématisée et en coupe d'une coulisse.
[0020] Tel que cela apparaît dans les figures du dessin joint en annexe, la présente invention
est relative à un volet roulant motorisé 1, celui-ci comporte un tablier 2 constitué
par une juxtaposition de lames 3, au moins articulées les unes par rapport aux autres.
En fait, très fréquemment, ces lames 3 sont également télescopiques les unes par rapport
aux autres, de manière à ce que le tablier 2 puisse adopter une position ajourée,
correspondant, précisément, au maintien de ces lames 3 écartées les unes des autres.
[0021] Ce tablier 2 s'enroule autour ou se déploie depuis un arbre d'enroulement 4 monté
en rotation, généralement, dans un caisson surmontant l'ouverture aménagée dans une
construction et qu'il convient de refermer au moyen de ce volet roulant motorisé 1.
A l'intérieur de cet arbre d'enroulement 4 est logé un moto-réducteur d'entraînement
de type tubulaire 5.
[0022] Il convient d'observer que lors des commandes d'enroulement ou de déploiement du
tablier 2, les extrémités 6 des lames 3 se déplacent dans des coulisses latérales
7. Celles-ci prennent position, habituellement, au niveau des côtés verticaux d'une
embrasure ou encore sur la face externe des montants du cadre dormant d'une porte,
porte-fenêtre ou analogue.
[0023] Ce volet roulant motorisé 1 est équipé, en outre, de moyens 8 à même de délivrer
un signal électrique représentatif du déplacement du tablier 2, ainsi que d'une unité
de traitement 9 de ce signal électrique apte à agir sur le fonctionnement du moto-réducteur
d'entraînement 5, par exemple pour commander l'arrêt de ce dernier en cas de présence
d'un obstacle sur le passage du tablier 2.
[0024] Il s'agit, en effet d'éviter qu'un tel obstacle placé sur la trajectoire du tablier
2 du volet roulant motorisé 1, ne conduise à un incident au niveau du fonctionnement
de ce volet roulant motorisé 1 ou à un accident quelconque. Ainsi, selon l'invention,
ces moyens 8, à même de délivrer un signal électrique représentatif du déplacement
du tablier 2, sont constitués par au moins un capteur inductif 10 s'étendant, au moins
en partie, le long de la trajectoire suivie par le tablier 2, notamment le long d'une
coulisse latérale 7, de sorte qu'il soit à même de créer une force électromotrice
sous l'influence du passage, au devant de ce capteur inductif 10, d'un aimant permanent
11 associé à la partie inférieure 12 du tablier 2. Bien entendu, cette force électromotrice
produite par le capteur inductif 10 est nulle lorsqu'il y a absence de mouvement de
l'aimant permanent 11 et, par conséquent, du tablier 2. Par ailleurs, elle est positive
dans le cadre du déplacement du tablier dans un sens et négative lorsque ce tablier
2 se déplace en sens inverse.
[0025] Ainsi, au travers de l'unité de traitement 9, il est procédé au contrôle et à la
vérification de l'existence d'une force électromotrice produite par ce capteur inductif
10. Plus précisément, cette unité de traitement 9 assure l'arrêt du fonctionnement
du moto-réducteur d'entraînement 5, dès lors qu'il constate le passage d'un courant
dans ce moto-réducteur d'entraînement 5 et l'absence de tension aux bornes du capteur
inductif 10. De plus, cette unité de traitement 9 peut avoir, pour fonction, d'arrêter
le fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement 5 s'il est constaté en cours de
déploiement du tablier 2, une inversion de la force électromotrice et, par conséquent,
de la tension aux bornes du capteur inductif 10, sans que cette inversion soit à l'origine
d'une commande d'inversion du mouvement du tablier 2 par l'intermédiaire d'une action
volontaire de l'usage sur des moyens de commande 13 équipant, systématiquement, un
tel volet roulant motorisé 1.
[0026] Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le capteur inductif 10
se présente sous forme d'une bobine d'inductance dont les bornes sont raccordées à
l'unité de traitement 9 et qui est bobinée sur un support magnétique 14, plus particulièrement
un tube métallique creux de faible section. Avantageusement, cette section du support
magnétique 14 est réduite à tel point que ce capteur inductif 10 puisse prendre position
à l'intérieur d'une coulisse 7 tout en autorisant le déplacement, dans cette dernière,
des extrémités 6 des lames 3 composant le tablier 2. A ce propos, il convient d'observer
qu'une coulisse 7 se présente sous forme d'un profilé de section en "U" comprenant
une paroi externe 15, une paroi interne 16 et un fond 17. Très souvent, sur leurs
côtés 18 se faisant face les parois externes 15 et internes 16 comportent des balais
d'étanchéité 19 présentant une épaisseur 20 déterminant la section maximale que peut
emprunter le capteur inductif 10.
[0027] Selon un autre mode de réalisation, ce capteur inductif 10 est implanté dans le fond
17 de la coulisse 7.
[0028] Les avantages découlant d'une telle disposition du capteur inductif 10 à l'intérieur
d'une coulisse 7 consistent en ce que ledit capteur est parfaitement protégé à l'égard
d'agressions extérieures volontaires ou involontaires. Notamment, il est, ainsi, difficilement
accessible par un usager.
[0029] Quant à l'aimant permanent 11, du type en ferrite anisotrope, il est implanté à l'intérieur
et à l'extrémité 6, au regard d'un capteur inductif 10, d'une lame 3 composant la
partie inférieure 12 du tablier 2. En fait, il est avantageux d'implanter cet aimant
permanent 11 dans la dernière lame 3A ou avant dernière lame 3B du tablier 2.
[0030] En outre, il est prévu, avantageusement, d'équiper la bobine d'inductance, dans sa
partie inférieure 21, d'un nombre de spires plus important en vue d'obtenir un signal
électrique de plus grande amplitude, afin de contrôler l'arrivée en fin de course
basse du tablier 2 et permettre une fermeture complète du volet roulant motorisé 1.
[0031] Bien entendu, il est possible d'implanter un tel capteur inductif 10 dans chacune
des coulisses 7 du volet roulant motorisé 1, ceci de manière à détecter plus rapidement
la présence d'un obstacle situé sur la trajectoire du tablier 2 tout en étant décalé
latéralement par rapport au plan médian vertical de ce dernier, de sorte qu'il y ait
déphasage entre le blocage d'une extrémité des lames 3 par rapport à l'autre extrémité.
[0032] Il convient d'observer que de tels moyens 8, à même de délivrer un signal électrique
représentatif du déplacement du tablier 2, conformes à l'invention, permettent, en
outre, une simplification de la gestion du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement
5, notamment pour la commande d'arrêt de ce dernier soit lorsque le tablier 2, déployé,
arrive en fin de course basse ou, enroulé, vient en fin de course haute.
[0033] Notamment, la longueur du capteur inductif 10 peut être déterminée de telle sorte
que lorsqu'il n'est plus sous influence de l'aimant permanent 11, l'unité de traitement
9 détecte une absence de force électromotrice et, par conséquent, l'arrivée en position
haute et/ou en position basse du tablier 2. Il est alors commandé l'arrêt du moto-réducteur
d'entraînement 5, ceci de manière immédiate ou tempérée.
[0034] En fait, cette gestion du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement 5 est,
tout simplement, rendue plus aisée au travers de la simple présence de l'aimant permanent
11 au niveau de la partie inférieure 12 du tablier 2. En effet, un tel aimant permanent
11 peut constituer, avantageusement, les moyens de commande à distance d'interrupteurs
22, 23, de type interrupteurs à lame souple (ILS) ou ampoules Reed pour provoquer
l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement 5, lorsque le tablier 2
est déployé et en fin de course basse ou enroulé en fin de course haute. Plus précisément
de tels interrupteurs 22, 23, sont implantés, dans ces conditions, soit sur une coulisse
7, soit à l'intérieur de cette dernière, de sorte qu'au passage de l'aimant permanent
11 équipant, par exemple, l'extrémité 6 d'une lame 3A, 3B il y ait arrêt du fonctionnement
du moto-réducteur d'entraînement 5. Selon un autre mode de réalisation, les interrupteurs
22, 23, susceptibles d'être commandés par l'intermédiaire de l'aimant permanent 11
placé sur le tablier 2, peuvent être constitués par des capteurs inductifs reliés
à l'unité de traitement 9. Ainsi, dès que cette dernière détecte un signal électrique
d'une intensité et d'un signe, positif ou négatif, donnés aux bornes de l'un de ces
capteurs inductifs, elle commande l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement
5 puisque cela correspond à l'arrivée en fin de course basse ou en fin de course haute
du tablier 2. De manière à mieux comprendre l'invention au travers de dessins plus
clairs, les interrupteurs 22, 23, du type interrupteurs à lame souple ou capteurs
inductifs ont été représentés, dans la figure 1, dans la coulisse 7 opposée à celle
recevant le capteur inductif 10. Ils peuvent, cependant, être associés à la même coulisse
7 que ce dernier, notamment de manière à éviter l'implantation d'un second aimant
permanent dans une lame du tablier 2.
[0035] Bien entendu, tout comme pour les capteurs inductifs aux bornes desquels il faut,
non seulement, détecter un signal électrique, mais tenir compte, également, du signe,
positif ou négatif, de ce dernier dans le cas d'interrupteurs à lame souple ou ampoule
Reed, un seul d'entre eux est actif selon le sens de rotation conféré à l'arbre d'enroulement
4. Ainsi, seule l'ampoule Reed 22 disposée en bas de la coulisse 7 est à même d'arrêter
le moto-réducteur d'entraînement 5, lors de la commande en déploiement du tablier
2. Inversement, seule l'ampoule Reed 23, disposée en haut de la coulisse 7 peut commander
l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement 5 lorsque ce tablier arrive
en position haute, enroulé autour de l'arbre d'enroulement 4.
[0036] Il convient d'observer que, quelle que soit leur technologie, ces interrupteurs 22,
23, ainsi commandés par un aimant permanent 11 permettent, une précision au niveau
des fins de course qui, jusqu'alors, était gérée par un système de mémorisation et,
donc, de déduction, sans tenir compte de la réalité, c'est-à-dire, de la position
réelle du tablier lors de la commande de ces fins de course.
[0037] L'on comprend bien, au vu de la description qui précède, que la présente invention,
non seulement, apporte de réelles solutions aux problèmes rencontrés dans le domaine,
par le passé, mais, en outre, elle permet de simplifier la conception des volets roulants
motorisés. Tout particulièrement, les moyens destinés à délivrer un signal électrique
représentatif du déplacement du tablier sont de réalisation simple, et d'encombrement
négligeable. Il sont cependant particulièrement fiables, car peu sensibles aux agressions
extérieures.
[0038] De plus, l'association, au tablier, d'un aimant permanent permet une gestion particulièrement
simplifiée du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement qui, par conséquent,
s'avère moins complexe.
1. Volet roulant motorisé comprenant, d'une part, un tablier (2) composé par une juxtaposition
de lames (3, 3A, 3B) au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les
extrémités (6) se déplacent dans des coulisses latérales (7), ce tablier (2) s'enroulant
autour et se déployant depuis un arbre d'enroulement (4) à l'intérieur duquel est
logé un moto-réducteur d'entraînement (5), du type tubulaire, et, d'autre part, des
moyens (8) délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier
(2) et une unité de traitement (9) du signal électrique à même d'intervenir sur le
fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement (5), notamment pour commander l'arrêt
de ce dernier en cas de présence d'un obstacle, caractérisé par le fait que les moyens
(8) délivrant un signal électrique représentatif du déplacement du tablier (2) sont
constitués par au moins un capteur inductif (10) s'étendant, au moins en partie, le
long de la trajectoire suivie par le tablier (2), ce capteur inductif (10) étant à
même de créer une force électromotrice sous l'influence du passage d'un aimant permanent
(11) associé à la partie inférieure (12) du tablier (2).
2. Volet roulant motorisé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'unité
de traitement (9) commande l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement
(5) dès qu'elle constate le passage d'un courant dans ce moto-réducteur d'entraînement
(5) et l'absence de tension aux bornes du capteur inductif (10).
3. Volet roulant motorisé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé
par le fait que l'unité de traitement (9) commande l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur
d'entraînement (5) s'il est constaté, en cours de déploiement du tablier (2), une
inversion de la force électromotrice et, donc, de la tension aux bornes du capteur
inductif (10), sans que cette inversion soit à l'origine d'une commande d'inversion
du mouvement du tablier par l'intermédiaire d'une action volontaire de l'usager sur
des moyens de commande (13) équipant ledit volet roulant motorisé (1).
4. Volet roulant motorisé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le capteur
inductif (10) se présente sous forme d'une bobine d'inductance dont les bornes sont
raccordées à l'unité de traitement (9) et qui est bobiné sur un support magnétique
(14), tel qu'un tube métallique creux.
5. Volet roulant motorisé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le support
magnétique (14) présente une section réduite à tel point que le capteur inductif (10)
soit à même de prendre position à l'intérieur d'une coulisse (7) tout en autorisant
le déplacement, dans cette dernière, des extrémités (6) des lames (3) composant le
tablier (2).
6. Volet roulant motorisé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
par le fait que le capteur inductif (10) est implanté dans le fond (17) d'une coulisse
(7).
7. Volet roulant motorisé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
par le fait que l'aimant permanent (11), du type en ferrite anisotrope, est implanté
à l'intérieur et à l'extrémité (6), au regard d'un capteur inductif (10), d'une lame
(3) composant la partie inférieure (12) du tablier (2), de préférence dans la dernière
lame (3A) ou avant dernière lame (3B) de ce dernier.
8. Volet roulant motorisé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la bobine
d'inductance, dans sa partie inférieure (21), comporte un nombre de spires plus important
au vu d'obtenir un signal électrique de plus grande amplitude afin de contrôler l'arrivée
en fin de course basse, du tablier (2).
9. Volet roulant motorisé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens
(8) constituent des moyens de commande d'arrêt du moto-réducteur d'entraînement (5)
lorsque le tablier (2), arrive en fin de course basse et/ou en fin de course haute.
10. Volet roulant motorisé selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la longueur
du capteur inductif (10) est déterminée de telle sorte qu'en fin de course haute et/ou
en fin de course basse du tablier (2) ce capteur inductif n'est plus sous l'influence
de l'aimant permanent (11) conduisant à une absence de force électromotrice détectée
par l'unité de traitement 9 à même de commander, dans ces conditions, l'arrêt du fonctionnement
du moto-réducteur d'entraînement (5).
11. Volet roulant motorisé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte
des interrupteurs (22, 23), du type interrupteurs à lame souple ou capteurs inductifs,
actionnés sous l'influence et au passage de l'aimant permanent (11) associé au tablier
(2) pour commander, directement ou par l'intermédiaire de l'unité de traitement (9),
l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement (5) lorsque ledit tablier
(2) arrive en fin de course basse et en fin de course haute.
12. Volet roulant motorisé comprenant, d'une part, un tablier (2) composé par une juxtaposition
de lames (3, 3A, 3B) au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les
extrémités (6) se déplacent dans des coulisses latérales (7), ce tablier (2) s'enroulant
autour ou se déployant depuis un arbre d'enroulement (4) à l'intérieur duquel est
logé un moto-réducteur d'entraînement (5), du type tubulaire, caractérisé par le fait
qu'une des lames (3, 3A, 3B) constituant la partie inférieure (12) du tablier (2),
est équipée de moyens de commande à distance, tels qu'un aimant permanent (11), d'interrupteurs
(22, 23), du type interrupteurs à lame souple (ILS) ou capteurs inductifs à même de
commander, directement ou par l'intermédiaire d'une unité de traitement (9) appropriée
l'arrêt du fonctionnement du moto-réducteur d'entraînement (5), lorsque le tablier
(2) arrive en fin de course basse et en fin de course haute.
13. Volet roulant motorisé selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les
interrupteurs (22,23) sont disposés sur ou à l'intérieur d'une coulisse (7) tandis
que les moyens de commande à distance, tels qu'un aimant permanent (11), équipent
l'extrémité (6), coopérant avec cette même coulisse (7), d'une lame (3, 3A, 3B) constituant
la partie inférieure (12) du tablier (2).