Domaine technique
[0001] La présente invention a pour objet une chambre d'ionisation à haute efficacité de
détection de rayonnement γ (gamma). Elle trouve des applications dans les domaines
des réacteurs nucléaires et des usines de retraitement de combustible nucléaire.
Etat de la technique
[0002] Dans les installations comportant des réacteurs nucléaires ainsi que dans les usines
de retraitement, il est généralement nécessaire de connaître la quantité de rayonnement
γ pouvant traverser un milieu particulier de ces installations. Pour cela, il est
connu d'utiliser des postes de mesure mettant en oeuvre la méthode de gammadensitométrie.
Cette méthode consiste à placer, d'un côté du milieu que l'on cherche à caractériser,
une source de rayonnement γ et, de l'autre côté de ce milieu, un détecteur apte à
déterminer la quantité de rayons γ ayant traversé le milieu. Cette méthode de gammadensitométrie
permet d'évaluer des paramètres physiques tels que, par exemple, le taux de vide dans
la branche chaude d'un réacteur à eau pressurisé ou encore la masse de noyaux lourds
contenue dans les godets de dissolution d'une usine de retraitement.
[0003] Pour mettre en oeuvre une telle méthode, les sources de rayonnement γ généralement
employées sont des sources de Césium ou des sources de Cobalt. De ce fait, le rayonnement
γ à détecter a une énergie d'environ 661 kev pour une source de Césium et d'environ
1 170 à 1 300 kev pour une source de Cobalt. La plage d'énergie du rayonnement γ à
détecter est donc comprise entre 500 et 1 500 kev.
[0004] Par ailleurs, un bruit de fond est très souvent présent lors de ces mesures de rayonnement
γ. Ce bruit de fond est, dans le cas des usines de retraitement, la conséquence des
rayons γ diffusés de la solution de dissolution. Dans le cas d'une installation à
réacteur nucléaire, ce bruit de fond est dû aux différents produits d'activation du
milieu considéré. L'énergie d'un tel bruit de fond est de l'ordre de 80 à 100 kev.
[0005] Pour mettre en oeuvre cette méthode de gammadensitométrie, il est connu d'utiliser,
comme poste de mesure , des chambres d'ionisation telles que décrites dans l'ouvrage
intitulé "Capteurs en instrumentation industrielle", pages 693 à 699, édité aux éditions
DUNOD. De telles chambres d'ionisation ont pour avantage de pouvoir être implantées
dans des milieux hostiles où règnent de très hautes températures, un fort débit de
dose, un taux important de contamination, la corrosion, etc.
[0006] De nombreux types de chambres d'ionisation sont connus de l'homme de l'art.
[0007] L'un de ces types est une chambre d'ionisation comportant des boîtiers cylindriques
remplis d'air à la pression atmosphérique dans lesquels l'application d'une haute
tension sur une électrode centrale permet l'obtention d'un champ électrique, grâce
auquel des électrons créés par l'ionisation de l'air sont collectés sur l'électrode.
[0008] Une telle chambre d'ionisation (que l'on appelle aussi, plus généralement, détecteur
γ) ne possède qu'une faible efficacité de détection ; son efficacité de détection
étant de l'ordre de 10⁻⁹A/Gy/h (Ampères par dose absorbée de rayonnement γ par heure)
lorsqu'une source de cobalt est utilisée comme source de rayonnement γ.
[0009] Un autre type de chambre d'ionisation consiste en une enceinte cylindrique réalisée
en Inox et remplie de Xénon porté à une pression de 7 bars. Cette chambre comporte
deux électrodes cylindriques et coaxiales disposées dans l'enceinte. Ces électrodes
sont électriquement isolées et permettent de créer entre elles un champ électrique.
Le passage des particules ionisantes dans ce champ électrique produit des ions qui
sont collectés par les électrodes.
[0010] Une chambre d'ionisation de ce type est décrite dans le catalogue des détecteurs
de PHILIPPS PHOTONIQUE.
[0011] Une telle chambre a une efficacité de détection du rayonnement γ d'environ 5.10⁻⁸A/Gy/h
pour une source de Cobalt. En outre, la courbe C1 de réponse en énergie, représentée
selon une échelle logarithmique sur la figure 1 annexée, présente un maximum d'efficacité
aux environs de 100 kev, ce qui s'explique, essentiellement, par la forte section
efficace d'ionisation du Xénon dans le domaine photo-électrique de 50 à 400 kev d'interaction
gamma/matière.
[0012] En outre, si l'on définit un rapport d'efficacité Re comme étant le rapport du signal
utile correspondant à une énergie des rayons γ compris entre 500 et 1 500 kev sur
le bruit de fond qui correspond à une énergie des rayons γ de l'ordre de 80 à 100
kev, ce rapport d'efficacité RE est :

où l'énergie du signal utile (E signal utile) est évaluée à environ 2,5 10⁻⁶A/Gy/h
par lecture sur la figure 1 et l'énergie du bruit de fond (E bruit de fond) est évaluée
à environ 5.10⁻⁸A/Gy/h.
Exposé de l'invention
[0013] La présente invention a justement pour but de remédier aux inconvénients cités précédemment
et de permettre d'augmenter le rapport d'efficacité de façon considérable.
[0014] De façon plus précise, l'invention a pour objet une chambre d 'ionisation pour la
détection de rayonnement γ et comportant :
- une enceinte remplie d'un gaz, et
- deux électrodes situées à l'intérieur de l'enceinte, ces électrodes étant électriquement
isolées et séparées l'une de l'autre afin de créer un champ électrique entre elles
et de permettre le passage, dans ce champ électrique, de particules ionisantes produisant
des ions pouvant être collectées par lesdites électrodes.
[0015] Elle se caractérise par le fait que le gaz remplissant l'enceinte est de l'Argon
porté à une pression comprise entre sensiblement 5 et 10 bars.
[0016] Avantageusement, l'enceinte comporte une paroi extérieure réalisée en Aluminium et
recouverte, sur sa face intérieure, d'une couche de Plomb apte à absorber des photons
d'énergie inférieure à 100 kev.
Brève description des dessins.
[0017]
· La figure 1, déjà décrite, représente la courbe de réponse en énergie d'une chambre
d'ionisation de l'art antérieur ;
· la figure 2 représente, schématiquement, une vue en coupe d'une chambre d'ionisation
selon l'invention ;
· la figure 3 représente la courbe de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation
comportant une enceinte en Inox, remplie d'Argon ;
· la figure 4 représente les courbes de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation
dont l'enceinte, remplie de Xénon, est recouverte, sur sa paroi intérieure, de Plomb
; chaque courbe correspondant à une épaisseur de Plomb différente ;
· la figure 5 représente les courbes de réponse en énergie de la chambre d'ionisation
de l'art antérieur et de la chambre d'ionisation de l'invention.
Exposé détaillé de modes de réalisation
[0018] Sur la figure 2, on a représenté une vue en coupe de la chambre d'ionisation selon
l'invention.
[0019] La structure globale de cette chambre est sensiblement identique à celle décrite
dans l'art antérieur. Cependant, les matériaux utilisés pour sa réalisation et le
gaz remplissant ladite chambre d'ionisation diffèrent de ceux habituellement employés.
[0020] Cette chambre d'ionisation comporte donc comme dans l'art antérieur, une enceinte
1. Cependant, cette enceinte 1 est réalisée en Aluminium. La paroi intérieure 2 de
cette enceinte 1 est recouverte d'une couche de Plomb dont l'épaisseur peut varier
de sensiblement 0,5 mm à 1 mm. Cette enceinte 1 est remplie d'Argon sous une pression
pouvant être de environ 5 à 10 bars.
[0021] Cette chambre d'ionisation comporte, en outre, deux électrodes : l'électrode haute
tension référencée 3 et l'électrode centrale référencée 4. Ces électrodes 3 et 4 sont
cylindriques et coaxiales. L'électrode centrale 4 est supportée par un support d'électrode
5. L'électrode haute tension 3 (ou électrode HT) est supportée par trois supports
d'électrode disposés à 120 degrés l'un de l'autre par rapport au support 5 central.
La chambre d'ionisation étant représentée selon une vue en coupe, seuls deux de ces
supports d'électrode haute tension 3 sont représentés sur la figure 2. Ces supports
d'électrode HT 3 sont référencés 6a et 6b. Comme leur nom l'indique, ces supports
d'électrode 5, 6a et 6b, permettent de maintenir les électrodes respectives 4 et 3
dans une position fixe à l'intérieur de l'enceinte 1.
[0022] Ces supports d'électrodes 5, 6a et 6b sont réalisés dans des matériaux conducteurs
recouverts d'un matériau isolant. De cette façon, le support 5 et l'un des supports
6 de l'électrode HT 3 peuvent être connectés à une source électrique via un moyen
de connexion introduit dans l'embase filetée 15 de l'enceinte 1. Ce moyen de connexion
ainsi que la source électrique ne sont pas représentés sur cette figure par mesure
de simplification de la figure 2. Sur la figure 2, c'est le support 6b qui est connecté
à la source électrique. Ce support 6b de l'électrode haute tension 3 est donc connecté
à la source électrique par l'intermédiaire du fil de connexion 7 et de la broche de
connexion 8 ainsi que du moyen de connexion introduit dans l'embase filetée 15. En
outre, le support 5 de l'électrode centrale 4 est connecté, par l'intermédiaire du
fil de connexion 9, à une broche de connexion centrale 10 elle-même connectée à la
source électrique par le fil de connexion 11 et par la broche de connexion 12.
[0023] Cette chambre d 'ionisation comporte en outre un queusot 13 permettant le remplissage
de l'enceinte 1 en gaz, c'est-à-dire en Argon. Ce queusot 13 est connecté à la broche
centrale 10 par un fil de masse, ledit queusot 13 étant lui-même à la masse. Cet ensemble
de broches de connexion, de fils de connexion, de queusot et de supports d'électrodes
sont inclus dans l'embase, référencée 14, de la chambre d'ionisation. Cette embase
14 est montée sur l'enceinte 1 et comporte à sa surface le pas de vis constituant
l'embase filetée 15 et permettant de fixer l'ensemble de la chambre d'ionisation sur
le milieu dont on cherche à détecter le rayonnement γ, c'est-à-dire, par exemple,
sur la branche chaude d'un réacteur à eau pressurisée.
[0024] Les électrodes 4 et 3, ainsi connectées à une source électrique, peuvent être portées
à une tension telle qu'une différence de potentiel continu s'établisse entre l'électrode
centrale 4 et l'électrode haute tension 3. Un champ électrique E s'établit alors entre
ces électrodes dans le volume de gaz qui se trouve entre lesdites électrodes, ce volume
de gaz étant appelé le volume utile. Le rayonnement incident γ qui traverse ce détecteur
ionise l'Argon situé dans l'enceinte 1, et libère, de ce fait, des charges électriques
qui sont collectées par les électrodes 3 et 4. De façon plus précise, les ions libérés
par les particules ionisantes traversant l'Argon se dirigent soit vers l'électrode
haute tension 3 soit vers l'électrode centrale 4 selon le signe de leur charge.
[0025] Sur la figure 3, on a représenté la courbe C2 de réponse en énergie d'une chambre
d'ionisation réalisée dans un matériau identique à celle décrite dans l'art antérieur,
c'est-à-dire une chambre d'ionisation comportant une enceinte en Inox ; mais cette
enceinte est remplie d'Argon. La courbe C2 QUI est représentée selon une échelle logarithmique,
comme toutes les courbes des figures 1, 3, 4 et 5, a pour but de montrer l'avantage
d'une enceinte remplis d'Argon par rapport à l'enceinte de l'art antérieur remplie
de Xénon. La courbe de réponse en énergie de la chambre d'ionisation de l'art antérieur
est référencée C1 et correspond à la courbe C1 montrée sur la figure 1. La courbe
C2 est donc la courbe de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation réalisée en
Inox et remplie d'Argon. Sur ces courbes C1 et C2, les gaz utilisés sont respectivement
sous une pression de 7 bars (pour la courbe C1) et de 9 bars (pour la courbe C2).
[0026] Contrairement au Xénon, le gaz utilisé dans l'invention pour remplir l'enceinte 1,
à savoir l'Argon, est un gaz qui ne présente pas une efficacité intrinsèque particulièrement
forte ; on entend par "efficacité intrinsèque" l'efficacité du point de vue création
du nombre d'électrons. Au contraire, l'Argon est un gaz qui optimise le rapport RE
d'efficacité entre la gamme d'énergie de 500 à 1 500 kev représentant le signal utile,
et l'énergie moyenne de 80 à 100 kev représentant le signal parasite, c'est-à-dire
le bruit de fond. Afin d'optimiser ce rapport d'efficacité RE, l'Argon est porté à
une pression allant de 5 à 10 bars. Selon le mode de réalisation représenté sur cette
figure 3, l'Argon est porté à une pression de 9 bars. Comme cela est montré sur la
figure 3, le fait d'utiliser de l'Argon dans une chambre d'ionisation permet d'obtenir
une contribution du rayonnement à 80-100 kev largement inférieur à la contribution
du rayonnement à 80-100 kev produit par la chambre d'ionisation de l'art antérieur.
[0027] On voit, en effet, sur cette figure 3, que pour une gamme d'énergie d'environ 80
à 100 kev, c'est-à-dire une énergie correspondant au bruit de fond, l'efficacité de
détection de la chambre d'ionisation relative à la courbe C2 est de l'ordre de 3.10⁻⁸A/Gy/h.
En outre, pour une gamme d'énergie variant de 500 à 1500 kev, l'efficacité de détection
représentée sur la courbe C2 équivaut à environ 1,5.10⁻⁸A/Gy/h. Le rapport d'efficacité
RE équivaut alors à environ :

[0028] Sur la figure 4, on a représenté les courbes de réponse en énergie d'une chambre
d'ionisation dont l'enceinte, remplie de Xénon, est recouverte sur sa paroi intérieure
d'une couche de Plomb de, respectivement, 0,5 et 1 mm d'épaisseur.
[0029] Sur cette figure 4, la courbe C1 représente la courbe de réponse en énergie de la
chambre d'ionisation de l'art antérieur, c'est-à-dire la chambre d'ionisation remplie
de Xénon et dont l'enceinte est réalisée en Inox. La courbe C3 représente la courbe
de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation remplie de Xénon et dont l'enceinte
est réalisée en Aluminium recouverte sur sa face intérieure d'une couche de 0,5 mm
de Plomb. La courbe C4 représente une courbe de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation
dont l'enceinte est remplie de Xénon et réalisée en Aluminium recouverte, sur sa face,
intérieure d'une couche de Plomb de 1 mm d'épaisseur.
[0030] L'enceinte 1, ainsi réalisée en Aluminium recouvert de Plomb, permet de réduire de
façon significative la contribution du rayonnement d'énergie moyenne de l'ordre de
80 à 100 kev par rapport à l'enceinte de la chambre d'ionisation de l'art antérieur,
représentée par la courbe C1. En outre, cette réalisation de l'enceinte 1 ne modifie
sensiblement pas la contribution du rayonnement γ d'énergie comprise dans la gamme
500 à 1 500 kev, c'est-à-dire qu'elle ne modifie guère le nombre d'électrons créés,
le Plomb ayant pour caractéristique d'absorber des photons dont l'énergie est inférieure
à 100 kev.
[0031] On peut donc lire sur cette figure 4 que, pour la courbe C3 représentant une chambre
d'ionisation comportant une couche de Plomb d'épaisseur 0,5 mm, le signal utile est
sensiblement équivalent à la valeur du signal utile de la courbe C1, c'est-à-dire
5,10⁻⁸A/Gy/h, et que le signal du bruit de fond vaut sensiblement 3.10⁻⁷A/Gy/h. Selon
cette courbe C3, le rapport d'efficacité vaut :

[0032] Pour la courbe C4 qui représente la courbe de réponse en énergie d'une chambre d'ionisation
comportant une couche de Plomb de 1 mm d'épaisseur, on peut lire sur la figure 4 que
le signal utile équivaut sensiblement à la valeur du signal utile de la courbe C1
à savoir 5.10⁻⁸A/Gy/h, et que le signal du bruit de fond équivaut à environ 1,5.10⁻⁷A/Gy/h.
Le rapport d'efficacité RE équivaut alors à :

[0033] Sur la figure 5, on a représenté les courbes de réponse en énergie de la chambre
d'ionisation de l'art antérieur, et de chambres d'ionisation selon l'invention, dans
lesquelles la couche de Plomb de l'enceinte 1 est, respectivement, de 0,5 mm et de
1 mm d'épaisseur. La courbe C1 représente, comme sur les figures 1, 3 et 4, la courbe
de réponse en énergie de la chambre d'ionisation de l'art antérieur. La courbe C5
représente la réponse en énergie d'une chambre d'ionisation selon l'invention dans
laquelle l'enceinte 1 est recouverte, sur sa face intérieure, d'une couche de Plomb
de 0,5 mm d'épaisseur. Et la courbe C6 représente la réponse en énergie d'une chambre
d'ionisation selon l'invention dont l'enceinte est recouverte d'une couche de Plomb
d'épaisseur 1 mm.
[0034] Sur cette figure 5, on peut lire les valeurs des signaux utiles et des signaux de
bruit de fond des courbes C5 et C6. De façon plus précise, le signal utile est sensiblement
le même pour la courbe C5 et pour la courbe C6 ; il a une valeur d'environ 1,5.10⁻⁸A/Gy/h.
Le signal de bruit de fond de la courbe C5 est sensiblement de 6.10⁻⁹A/Gy/h et le
signal de bruit de fond de la courbe C6 est d'environ 2.10⁻⁹A/Gy/h. Ainsi, le rapport
d'efficacité RE de la courbe C5 équivaut à :

Et le rapport d'efficacité RE de la courbe C6 équivaut à :

[0035] La lecture de ces figures 1, 3, 4, et surtout de la figure 5, permet de comprendre
que l'efficacité absolue de la chambre d'ionisation selon l'invention est sensiblement
diminuée par rapport à l'efficacité absolue de la chambre d'ionisation de l'art antérieur,
mais que le rapport d'efficacité du signal utile sur le signal du bruit de fond est
considérablement augmenté. De façon plus précise, ce rapport d'efficacité qui était
de l'ordre de 2.10⁻² pour la chambre d'ionisation de l'art antérieur est, pour la
chambre d'ionisation selon l'invention, de l'ordre de 7,5, ce qui permet un gain d'un
facteur d'environ 375, dans le cas de la réalisation particulière où l'Argon est porté
à une pression de 9 bars et ou l'épaisseur de Plomb de l'enceinte est de 1 mm.
[0036] Une telle chambre d'ionisation, avec un tel gain en rapport signal utile/signal de
bruit de fond, permet, à précision de mesure équivalente, d'utiliser des sources de
rayonnement y d'intensité moins élevée que celle habituellement utilisée ; ce qui
entraîne, par conséquent, à un coût moindre des postes de mesure par gammadensitométrie.