[0001] La présente invention est relative à une montre-chronographe comportant des première
et seconde aiguilles commandées par des moyens moteurs comportant des premier et second
rotors aptes à entraîner pas à pas au moins une aiguille indépendamment de l'autre,
lesdites aiguilles étant susceptibles d'afficher, en réponse à l'actionnement d'un
dispositif de commande contrôlant un circuit électronique, soit l'heure du jour indiquant
l'heure et la minute, soit un temps chronométré indiquant la minute et la seconde,
dispositif à l'aide duquel une origine des temps peut être choisie, la montre peut
être mise à l'heure et le chronographe mis en marche, en gel, arrêté et ramené à zéro,
et des premier et second compteurs aptes à mémoriser respectivement l'heure du jour
et le temps chronométré.
[0002] Une montre-chronographe répondant partiellement à la définition ci-dessus est déjà
connue. Celle-ci comporte un cadran surmonté par deux seules aiguilles. Normalement,
la montre affiche l'heure du jour, les aiguilles indiquant l'heure et la minute. Cette
montre ne comporte qu'une seule tige-couronne qui, en position tirée, permet la mise
à l'heure par rotation de la couronne. Si l'on exerce une pression sur la couronne
pendant que les aiguilles affichent l'heure, celles-ci viennent se positionner à midi,
ou au zéro de chronographe et commencent immédiatement à compter l'intervalle de temps
(START). Ainsi, les aiguilles du garde-temps qui indiquaient l'heure et la minute
se transforment en aiguilles de chronographe qui indiquent maintenant la minute et
la seconde respectivement. Une nouvelle pression sur la couronne arrête le chronographe
(STOP) et permet de lire le temps chronométré. On revient à l'heure du jour en pressant
une nouvelle fois sur la couronne : les aiguilles affichent l'heure et le compteur
de chronographe est remis à zéro (RAZ). Dans le cas où l'on laisse progresser les
aiguilles de chronographe, celles-ci reviennent automatiquement à l'heure du jour
après avoir compté un intervalle de temps de 3 1/2 minutes. Dans ce cas, le compteur
de chronographe continue à s'incrémenter de telle sorte qu'une pression sur la couronne
fait apparaître le temps chronométré total à partir de l'instant où l'on a pressé
pour la première fois sur la couronne. La montre-chronographe citée comporte donc
un premier compteur apte à mémoriser l'heure du jour et un second compteur apte à
mémoriser le temps chronométré. Elle comporte également un dispositif permettant de
fixer une origine pour les aiguilles, ceci étant nécessaire au moment du changement
de pile alimentant la montre ou après un choc qui aurait déplacé accidentellement
les aiguilles.
[0003] Cette montre-chronographe présente cependant plusieurs inconvénients qui ont été
levés dans l'objet de la présente invention. Un inconvénient est de ne pas pouvoir
mesurer des temps cumulés c'est-à-dire, à partir de la position STOP, redémarrer un
nouveau chronométrage. Un autre inconvénient est de ne pas proposer une fonction GEL
qu'on peut définir par l'arrêt des aiguilles et l'incrémentation continue du compteur
de chronographe de telle sorte que si l'on fait redémarrer le chronographe, les aiguilles
progressent rapidement jusqu'à ce qu'elles indiquent le temps chronométré qu'elles
auraient indiqué si la fonction GEL n'avait pas été commandée. C'est la fonction de
rattrapante bien connue des chronographes mécaniques. Encore un autre inconvénient
est de ne pas pouvoir, une fois que le chronographe a été démarré, revenir rapidement
à l'heure du jour. On a vu que ce retour n'est opéré qu'après 3 1/2 minutes. Enfin
un autre inconvénient réside dans l'utilisation d'une tige-couronne qu'il est souhaitable
d'éviter à cause de sa complexité mécanique, cette tige pouvant être avantageusement
remplacée par un poussoir, comme cela est décrit dans un article de G. Cart, Congrès
de Chronométrie de La Chaux-de-Fonds 1986, communication SC5, pages 31 à 34.
[0004] La montre de l'invention permet donc de mesurer un intervalle de temps, de visualiser
ce dernier par les aiguilles à la demande tout en mémorisant l'information qui n'est
alors plus affichée.L'intervalle de temps peut être éventuellement prolongé (temps
cumulés) ou annulé (remise à zéro). Il est possible de revenir à la visualisation
de l'information horaire par les aiguilles soit automatiquement après quelques minutes
de fonctionnement, soit par appui sur un poussoir. Dès cet instant, le comptage de
l'intervalle de temps continue et est mémorisé. C'est la fonction GEL évoquée plus
haut. Un appui sur le même poussoir permet alors de rattraper le temps mémorisé.
[0005] Pour pallier les inconvénients cités et mettre en oeuvre les fonctions souhaitées,
la montre-chronographe de l'invention est caractérisée par le fait que son dispositif
de commande comporte au moins des premier et second poussoirs à l'exclusion de toute
tige-couronne, poussoirs grâce auxquels notamment, soit l'heure du jour, soit le temps
chronométré peuvent être visualisés à chaque instant sur demande.
[0006] L'invention va être comprise maintenant à la lumière de la description qui suit et
au moyen du dessin qui représente, à titre d'exemple, deux formes de réalisation dans
lequel :
- la figure 1 est une vue de face de la montre-chronographe de l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique d'un moteur pas à pas à deux rotors pouvant être
utilisé pour entraîner les aiguilles de la montre-chronographe de la figure 1,
- la figure 3 est un schéma électrique montrant les poussoirs de la montre-chronographe
de la figure 1, ces poussoirs agissant sur un bloc présentant des sorties reliées
à leur tour aux schémas électriques des figures 6 et 9,
- la figure 4 est un organigramme expliquant les fonctions des poussoirs illustrés en
figures 1 et 3 dans le cas de la fixation de l'origine des aiguilles et de la mise
à l'heure de la montre,
- la figure 5 est un organigramme expliquant les fonctions des poussoirs illustrés en
figures 1 et 3 dans le cas de la commande du chronographe,
- la figure 6 est un schéma électrique général de la montre-chronographe selon un premier
mode d'exécution de l'invention, ce schéma présentant des bornes reliées aux sorties
du schéma de la figure 3,
- la figure 7 est une vue de face d'une variante de la montre-chronographe montrée en
figure 1,
- la figure 8 est un organigramme expliquant les fonctions des poussoirs illustrés en
figure 1 et 3 dans le cas où la montre-chronographe est équipée d'une alarme selon
un second mode d'exécution de l'invention, et
- la figure 9 est un schéma électrique partiel à combiner avec le schéma de la figure
6 mettant en oeuvre le second mode d'exécution de l'invention.
[0007] La montre-chronographe de l'invention est montrée en figure 1. Elle comporte des
première (1) et seconde (2) aiguilles commandées par des moyens moteurs qui seront
décrits plus bas.
[0008] Dans un premier mode d'exécution de l'invention ces aiguilles sont susceptibles d'afficher,
en réponse à l'actionnement d'un dispositif de commande comportant ici des poussoirs
A et B, soit l'heure du jour indiquant l'heure et la minute, soit un temps chronométré
indiquant la minute et la seconde. Dans l'exemple de la figure 1, les aiguilles 1
et 2 affichent 9 heures 15 minutes si la montre-chronographe indique l'heure et 46
minutes 15 secondes si elle indique le temps chronométré. Comme on le verra plus loin,
le dispositif de commande A et B permet de choisir une origine du temps, de mettre
la montre à l'heure et de mettre le chronographe en marche ou en gel, de l'arrêter
ou de le ramener à zéro. La montre-chronographe de la figure 1 comporte également
des premier et second compteurs aptes à mémoriser respectivement l'heure du jour et
le temps chronométré, comme cela apparaîtra clairement à la figure 6.
[0009] Dans un second mode d'exécution de l'invention les aiguilles 1 et 2, en plus des
fonctions décrites au paragraphe ci-dessus, sont également susceptibles d'afficher
une heure d'alarme. Dans ce cas le dispositif de commande A et B permet, outre les
choix précédents, de choisir une heure d'alarme que signalera ou ne signalera pas
un transducteur sonore selon que le système est armé ou désarmé respectivement. Aussi
la montre-chronographe comprendra-t-elle, outre les premier et second compteurs mentionnés
ci-dessus, une mémoire apte à mémoriser l'heure d'alarme, comme cela apparaîtra clairement
à la figure 9.
[0010] L'invention est principalement caractérisée par le fait que le dispositif de commande
comporte au moins un premier poussoir A et un second poussoir B, à l'exclusion de
toute tige-couronne, ces poussoirs permettant notamment de visualiser à chaque instant
et sur demande, soit l'heure du jour, soit le temps chronométré.
[0011] On a dit plus haut que les moyens moteurs entraînant les aiguilles 1 et 2 comportent
des premier et second rotors aptes à entraîner pas à pas au moins une aiguille indépendamment
de l'autre. Un tel moteur est décrit dans le document CH-B-675 940. La figure 2 de
la présente description illustre ce moteur qui possède deux rotors 3 et 4, un circuit
magnétique commun 5, un noyau de bobine 6 et une bobine 7 couplée magnétiquement avec
les rotors 3 et 4. Ces derniers entraînent deux roues coaxiales 11 et 12 solidaires
respectivement des aiguilles 1 et 2 (non représentées). Comme l'explique le document
cité, en agissant sur la forme des encoches 13a, 13b et 14a, 14b par exemple, il est
possible de commander sélectivement les rotors 3 et 4 au moyen d'impulsions de types
différents par exemple des impulsions de même durée mais présentant des taux de hachage
différents. Dans le cas présent, si l'on applique à la bobine 7 une impulsion pleine,
les deux aiguilles 1 et 2 progressent d'un pas en même temps alors que si c'est une
impulsion hachée qui est appliquée, seule l'aiguille 1 (celle des minutes) avance
d'un pas.
[0012] La présente invention n'est pas limitée au moteur décrit ci-dessus et l'on comprendra
que l'emploi de deux moteurs indépendants entraînant chacun une aiguille est également
possible, comme par exemple l'utilisation de l'arrangement décrit dans le brevet CH-B-677
578 (= US-A-4 969 133).
[0013] Avant d'expliquer les diverses manipulations à exercer sur les poussoirs pour parvenir
aux fonctions recherchées (origine, mise à l'heure, chronographe, indication horaire),
on va décrire l'organisation électrique et électronique de la montre-chronographe,
selon sa première forme d'exécution, au moyen des schémas montrés aux figures 3 et
6.
[0014] Tout à fait généralement, il est évident que pour faire fonctionner la montre-chronographe
selon l'invention il est nécessaire de développer un circuit électronique intégré
spécial. Ce peut être soit un microcontrôleur bien connu de l'état de l'art, soit
un circuit intégré spécifique à l'application présente, appelé ASIC. L'expérience
montre que la solution de l'ASIC est ici préférable car on est en présence d'un circuit
bien défini, ne nécessitant pas de reprogrammation et de complexité relativement modeste
ne nécessitant que 1200 portes environ. De plus, la surface de la puce ne dépasse
guère 7 mm².
[0015] Le circuit ASIC comporte les schémas blocs des figures 3 et 6, ainsi que celui de
la figure 9 si une alarme est prévue.
[0016] La figure 3 présente le dispositif de commande comportant les poussoirs 1 et 2 qui
disposent respectivement des entrées 8 et 9 d'un circuit de commande 21 au potentiel
positif de l'alimentation quand on appuie sur lesdits poussoirs. Un signal d'horloge
est connecté à une entrée 10 du circuit 21, signal qui est utilisé pour la formation
des trains d'impulsions qui seront expliqués plus bas. Dans la première forme d'exécution
de l'invention, le circuit de commande 21 comporte six sorties 15 à 20 qui sont à
l'état logique 1 lorsqu'elles sont actives et à l'état 0 dans le cas contraire. L'état
actif peut être maintenu (fonctions ORIGINE ou CORRECTION / mise à l'heure) ou apparaître
sous forme d'impulsions (remise à zéro / RAZ, impulsions de correction ICOR). Le circuit
21 est agencé de manière à réaliser les fonctions explicitées sur les organigrammes
des figures 4 et 5, fonctions qui vont être passées en revue maintenant dans le détail
et où les symboles suivants sont utilisés :
- ∇∇ A, B :
- double appui de courte durée sur le poussoir A ou B;
- ∇ A, B :
- appui simple de courte durée sur le poussoir A ou B;
- ∇⁻A, B :
- appui maintenu sur le poussoir A ou B;
- A ∇ B :
- appui simultané sur les poussoirs A et B.
1. Mode ORIGINE des temps
[0017]
a) deux appuis ∇∇B successifs de courte durée sur le poussoir B entraînent le passage
à l'état logique 1 de la sortie origine 15 et cet état est maintenu. On entre en mode
ORIGINE,
b) un appui de courte durée ∇B ou maintenu ∇⁻B sur le poussoir B entraîne respectivement
une impulsion pleine ou un train d'impulsions pleines sur la sortie ICOR 17. Ces impulsions
sont acceptées par les rotors 3 et 4 de sorte que les aiguilles 1 et 2 sont entraînées
en même temps, soit pas à pas, soit de façon continue en vitesse accélérée (voir plus
haut commentaires sur la figure 2). On peut amener ainsi l'aiguille 2 à zéro heure
(ORIGINE),
c) un appui de courte durée ∇A ou maintenu ∇⁻A sur le poussoir A entraîne respectivement
une impulsion hachée ou un train d'impulsions hachées sur la sortie ICOR 17. Ces impulsions
ne sont acceptées que par le rotor 3 de sorte que seule l'aiguille 1 est entraînée,
soit pas à pas, soit de façon continue en vitesse accélérée (voir plus haut commentaires
sur la figure 2). On peut ainsi amener l'aiguille 1 à zéro (ORIGINE),
d) deux appuis ∇∇B successifs de courte durée sur le poussoir B, lorsque la sortie
origine 15 est à l'état logique 1 entraînent le passage à l'état logique 0 de ladite
sortie. A ce moment-là, le premier compteur horaire 36, le second compteur de chronographe
33 et le circuit de commande du moteur 38 dont il sera question à propos de la figure
6 sont remis à zéro et on sort du mode ORIGINE. Pour assurer le porteur de la montre
que cette sortie a bien eu lieu, les deux appuis peuvent être suivis d'abord d'une
progression de 60 pas des aiguilles 1 et 2, puis d'une progression de 60 pas de la
seule aiguille 1, ce qui est réalisé par l'émission d'un train de 60 impulsions pleines
suivies de 60 impulsions hachées à la sortie ICOR 17.
[0018] Les manipulations a) à d) ci-dessus sont montrées sur la partie gauche de l'organigramme
de la figure 4. En résumé, si l'on exerce deux appuis de courte durée sur le second
poussoir B, on dispose la montre-chronographe en mode ORIGINE des temps après quoi,
la seconde 2 puis la première 1 aiguille peuvent être disposées sur l'origine choisie,
notamment zéro heure, par appuis successifs ou maintenus sur les second B puis premier
A poussoir respectivement, les premier et second compteurs étant alors remis à zéro.
On sort du mode ORIGINE en exerçant à nouveau deux appuis de courte durée sur le second
poussoir B.
2. Mode CORRECTION ou mise à l'heure
[0019]
e) deux appuis ∇∇A successifs de courte durée sur le poussoir A entraînent le passage
à l'état logique 1 de la sortie correction 16 du circuit 21 de la figure 1. Cet état
est maintenu et l'on entre en mode mise à l 'heure,
f) un appui de courte durée ∇A ou maintenu ∇⁻A sur le poussoir A entraîne respectivement,
sur la sortie ICOR 17, une impulsion hachée ou un train d'impulsions composé d'une
impulsion pleine après onze impulsions hachées. Dans le premier cas, la première aiguille
1 seule progresse d'un pas et, dans le second cas, la seconde aiguille 2 progresse
d'un pas chaque fois que la première aiguille 1 progresse de douze pas, cette progression
ayant lieu tant que l'appui sur le poussoir A est maintenu,
g) un appui de courte durée ∇B sur le poussoir a entraîne sur la sortie ICOR 17 un
train d'impulsions composé de 5 impulsions pleines suivies de 55 impulsions hachées,
ce qui a pour conséquence de faire progresser les aiguilles 1 et 2 d'un fuseau horaire,
l'aiguille 1 faisant un tour complet et l'aiguille 2 un douzième de tour,
h) deux appuis de courte durée ∇∇A sur le poussoir A quand la sortie correction 16
est à l'état logique 1 entraîne le passage à l'état logique 0 de cette sortie et l'émission
d'une impulsion hachée sur la sortie ICOR 17. Si ces deux appuis sont exercés à la
minute d'un signal horaire, l'aiguille des minutes 1 avance d'un pas et la montre
est mise en marche.
[0020] Les manipulations e) à h) ci-dessus sont montrées sur la partie droite de la figure
4. On ajoutera pour compléter cette description que le double appui de l'étape e)
ci-dessus a aussi pour conséquence la remise à zéro des derniers étages du diviseur
de fréquence 31 montré en figure 6 ainsi que l'inhibition de la commande du moteur,
toute nouvelle impulsion venant de la base de temps étant stoppée (fonction STOP).
3. Mode chronographe
[0021] Les poussoirs A et B sont affectés au fonctionnement du chronographe en dehors des
opérations qui ont été passées en revue ci-dessus afférentes aux modes ORIGINE et
CORRECTION. Ici une opération dite chronographe est caractérisée par un appui simple
de courte durée sur l'un des poussoirs, soit ∇A ou ∇B.
[0022] On se référera maintenant aux figures 3 et 5 pour expliquer les diverses manipulations
à exercer sur les poussoirs pour agir sur le chronographe.
i) L'origine du temps ayant été fixée et la montre étant mise à l'heure, un appui
de courte durée ∇A sur le poussoir A fait démarrer instantanément le chronographe,
les aiguilles 1 et 2 qui indiquaient l'heure étant préalablement amenées à zéro puis
sur l'intervalle de temps écoulé depuis l'appui sur le poussoir, ceci en vitesse accélérée.
On remarque que l'appui sur le poussoir A entraîne le passage à l'état logique 1 de
la sortie START/STOP 18 montrée en figure 3. Le circuit est arrangé de telle façon
que, si après un laps de temps prédéterminé T1, par exemple cinq minutes, aucun nouvel
appui n'est exercé sur le poussoir A, l'indication horaire est restituée spontanément
et les aiguilles 1 et 2 affichent l'heure du jour,
j) un appui de courte durée ∇A sur le poussoir A entraîne le passage à l'état logique
0 de la sortie START/STOP 18. Le chronographe est stoppé et la valeur de l'intervalle
de temps peut être relevée. Après un laps de temps prédéterminé T2, par exemple six
secondes, l'indication horaire est restituée. A partir de cette situation stoppée,
on peut faire redémarrer à nouveau le chronographe (étape i) en pressant à nouveau
sur le poussoir A, le nouveau temps chronométré venant s'ajouter aux autres temps
(temps cumulés),
k) un appui de courte durée ∇B sur le poussoir B quand le chronographe est à l'état
stoppé pour lequel la sortie START/STOP est à l'état 0, entraîne le passage à l'état
logique 1 de la sortie RAZ CHRONO 20 et le chronographe est remis à zéro. Dès cet
instant, les aiguilles 1 et 2 indiquent zéro et le circuit est agencé de telle façon
que lesdites aiguilles reprennent leur fonction horaire après le laps de temps prédéterminé
court T2. On notera que le laps de temps T1 étant long (quelques minutes) et le laps
de temps T2 étant court (quelques secondes), le circuit est arrangé en conséquence
pour que T1>>T2,
m) un appui de courte durée ∇B sur le poussoir B quand le chronographe est en marche
et que la sortie START/STOP est à l'état 1 entraîne le passage à l'état logique 1
de la sortie GEL/SPLIT 19, ce qui a pour conséquence de disposer le chronographe dans
une fonction GEL définie par l'arrêt des aiguilles 1 et 2 et l'incrémentation continue
du second compteur de chronographe 33 (voir figure 6). L'indication horaire est alors
restituée après un laps de temps court T2,
n) un second appui de courte durée ∇B sur le poussoir B à partir de l'étape m), c'est-à-dire
quand les sorties START/STOP 18 et GEL/SPLIT 19 sont à l'état logique 1, entraîne
le passage à l'état logique 0 de la sortie GEL/SPLIT 19. Les aiguilles progressent
alors à vitesse rapide jusqu'à ce qu'elles indiquent le temps chronométré qu'elles
auraient indiqué si la fonction GEL n'avait pas été commandée, l'indication horaire
n'étant restituée qu'après un laps de temps long T1. A partir de l'étape n), un troisième
appui de courte durée ∇B sur le poussoir B fait entrer le chronographe en fonction
GEL (étape m) et le cycle recommence,
p) après l'étape m) ci-dessus, un appui de courte durée ∇A sur le poussoir A entraîne
le passage à l'état logique 0 de la sortie START/STOP 18, ce qui a pour conséquence
l'arrêt de l'incrémentation du second compteur de chronographe 33 et le retour après
un laps de temps court T2 de l'indication horaire,
q) un nouvel appui de courte durée ∇B sur le poussoir 33 entraîne le passage à l'état
logique 0 de la sortie GEL/SPLIT 19, ce qui a pour conséquence l'affichage de l'état
du second compteur 33 par les aiguilles 1 et 2 puis, après un laps de temps court
T2, l'affichage de l'heure du jour. Le chronographe est remis à zéro par un nouvel
appui de courte durée ∇B sur le poussoir B (étape k). Le temps court T2 a pour but
de ménager un certain temps pendant lequel la lecture d'un second temps chronométré
est possible.
[0023] En résumé, il est apparu ci-dessus à la lecture de la description qui vient d'être
donnée à la lumière des organigrammes des figures 4 et 5 qu'il est possible de passer
de l'indication horaire à l'indication du temps chronométré et vice versa en quelques
secondes et par simple appui sur le poussoir B.
[0024] On va décrire maintenant le schéma électrique de la figure 6 dont les bornes carrées
ORIGINE, CORRECTION, ICOR, START/STOP, GEL/SPLIT et RAZ CHRONO sont reliées aux sorties
respectives 15 à 20 du circuit de commande illustré à la figure 3.
[0025] Le circuit comporte un oscillateur-diviseur 31 relié à un quartz extérieur 44. La
sortie 1 Hz de ce diviseur 31 est reliée, d'une part, à un diviseur par soixante 32
et, d'autre part, à un compteur de chronographe 33. La sortie du diviseur 32, délivrant
une impulsion par minute, est reliée à travers des commutateurs 34 et 35, d'une part,
à un compteur horaire 36 et, d'autre part, à une horloge 37 destinée à commander un
circuit de commande 38 d'un moteur M. Des compteurs 33 et 36 sortent respectivement
un bus A1 et un bus A0. Du circuit de commande du moteur 38 sort également un autre
bus B. L'état du bus B est comparé à l'état de l'un des bus A0 ou A1, choisis par
un commutateur 35 lui-même commandé par un sélecteur C/H (chrono/heure) 39. La comparaison
des bus A et B a lieu dans un comparateur 40 dont la sortie S commande un commutateur
41. S prend l'état logique 1 si les états des bus A et B sont différents et l'état
0 dans le cas contraire. Dans le cas où S est égal à 1, le circuit de commande 38
du moteur reçoit une fréquence f
q élevée issue de l'horloge 37 et par l'intermédiaire du commutateur 41. Le moteur
M, par l'intermédiaire d'un driver 43, est alors entraîné à vitesse accélérée. Dès
que les états des bus A et B sont égaux, S = 0, le circuit de commande 38 reçoit des
impulsions dont la fréquence dépend de l'information visualisée par les aiguilles
et déterminée par le sélecteur 39. L'état logique 1 de la sortie de ce sélecteur est
fixé à quelques minutes (laps de temps T1) par un temporisateur 42 recevant lui-même
des impulsions du diviseur par soixante 32. Le temporisateur est remis à zéro soit
par la sortie START/STOP 18, soit par la sortie GEL/SPLIT 19 issues du bloc 21 de
la figure 3. En mode CORRECTION, la sortie du sélecteur 39 est à l'état logique 0.
Lorsque la sortie origine du bloc 21 de la figure 3 passe à l'état 1, une partie des
compteurs de l'oscillateur-diviseur 31, le diviseur par soixante 32, les compteurs
33 et 36 sont remis à zéro. La sortie du comparateur 40 prend l'état logique 1 et
le circuit de commande 38 du moteur reçoit des impulsions f
q, les aiguilles 1 et 2 tournent en vitesse accélérée et s'arrêtent en une position
quelconque. L'appui sur l'un ou l'autre des poussoirs A ou B entraîne des impulsions
ICOR qui incrémentent le circuit de commande 38 du moteur et qui permettent de ramener
les aiguilles à zéro. Lorsque la sortie ORIGINE du bloc 21 revient à l'état logique
0, le circuit de commande 38 du moteur est remis à zéro par une impulsion brève.
[0026] Lorsque la sortie correction 16 de la figure 3 est à l'état 1, le compteur horaire
36 et le circuit de commande 38 du moteur reçoivent simultanément les impulsions ICOR.
[0027] La sortie START/STOP 18 commande la mise en marche ou l'arrêt du compteur 33 de chronographe
ainsi que le temporisateur 42 et par voie de conséquence le sélecteur 39. Les aiguilles
1 et 2 progressent alors jusqu'à indiquer l'information contenue dans le compteur
de chronographe 33.
[0028] La sortie GEL/SPLIT 19 agit sur le temporisateur 42. Elle permet de changer de mode
de lecture et de passer de l'information horaire à l'information chronographe et inversement.
[0029] La sortie 20 RAZ CHRONO remet à zéro le compteur 33 de chronographe et dispose la
sortie du sélecteur 39 à l'état logique 1, ce qui entraîne la rotation des aiguilles
1 et 2 en vitesse accélérée jusqu'à ce qu'elles se trouvent en position zéro.
[0030] Le lecteur comprendra aisément que si les deux aiguilles d'une montre peuvent indiquer
selon l'invention, en plus de l'heure du jour, un temps chronométré, ces aiguilles
pourraient indiquer d'autres informations, par exemple une heure d'alarme ou un second
fuseau horaire. Ces fonctions supplémentaires peuvent être ajoutées à la montre-chronographe
de l'invention si on lui ajoute un poussoir supplémentaire C, comme cela est visible
en figure 7.
[0031] En figure 7, les fonctions des poussoirs A et B sont celles décrites plus haut à
propos de la figure 1.
[0032] Les autres manipulations sont les suivantes :
Lorsque les aiguilles 1 et 2 indiquent l'heure du jour, un appui sur le poussoir
C permet d'entrer en mode second fuseau horaire. Un double appui sur le poussoir A
permet d'entrer en mode remise à l'heure, mais ici les diviseurs ne sont pas remis
à zéro et la fonction STOP n'est pas réalisée. L'appui sur le poussoir B entraîne
la rotation des aiguilles 1 et 2. L'aiguille 1 fait un tour complet pendant que l'aiguille
2 avance d'un douzième de tour, soit une heure. L'appui sur le poussoir B est ici
sans effet. Pour sortir du mode second fuseau horaire, on peut soit appuyer sur le
poussoir C, soit s'arranger pour que cette sortie se réalise automatiquement après
quelques minutes.
[0033] Lorsque les deux aiguilles 1 et 2 indiquent le temps chronométré, un appui sur le
poussoir C permet d'entrer en mode alarme. Un double appui sur le poussoir A permet
d'entrer en mode CORRECTION, mais ici les diviseurs ne sont pas remis à zéro et la
fonction STOP n'est pas commandée. L'appui sur le poussoir B entraîne la rotation
des deux aiguilles 1 et 2 et permet ainsi d'afficher l'heure choisie pour l'alarme
selon la méthode décrite ci-dessus. L'appui sur le poussoir A entraîne la rotation
de l'aiguille 1 seulement et permet ainsi d'afficher la minute choisie pour l'alarme
selon la même méthode. La sortie du mode alarme est réalisée soit par appui sur le
poussoir C, soit automatiquement après quelques minutes. Subséquemment, l'état d'un
compteur d'alarme est comparé à tout instant à l'état du compteur horaire 36 et à
la coïncidence des états, une sortie alarme est activée en actionnant une sonnerie.
[0034] La description sommaire de la variante présentée en figure 7 a montré que l'adjonction
d'un troisième poussoir C a permis d'ajouter deux fonctions nouvelles. Corollairement,
un quatrième poussoir permettrait l'adjonction de quatre nouvelles fonctions.
[0035] Si l'on revient maintenant à la montre-chronographe ne comportant que les deux poussoirs
A et B, il est possible d'ajouter aux modes décrits plus haut, soit ORIGINE, CORRECTION
et chronographe, un mode supplémentaire, qu'on réservera à une fonction d'alarme ou
de réveil. Il s'agit là du second mode d'exécution de l'invention qui va être décrit
maintenant.
4. Mode ALARME
[0036] Dans cette forme d'exécution, le circuit 21 illustré en figure 3 comporte en plus
des six sorties 15 à 20, deux sorties supplémentaires 51 et 52 appelées respectivement
ALARME (ALM) et ARMAGE (ARM) et un circuit temporisateur TEMPO. Par ailleurs, la montre-chronographe
comporte bien sûr un avertisseur sonore (SON) et une mémoire 48 apte à mémoriser l'heure
d'alarme (figure 9). Le circuit 21 de la figure 3 est agencé de manière à réaliser
les fonctions explicitées sur l'organigramme de la figure 8, cela en plus des fonctions
déjà expliquées à propos des figures 4 et 5. Les fonctions particulières du mode ALARME
vont être passées en revue maintenant dans le détail, les lettres apposées en tête
des paragraphes suivants correspondant à celles qui sont encadrées sur la figure 8.
r) un appui simultané A ∇ B sur les premier et second poussoirs A et B entraîne le
passage à l'état logique 1 des sorties 51 ALM et 52 ARM et cet état est maintenu pendant
un laps de temps prédéterminé par le circuit temporisateur TEMPO. On entre ainsi en
mode ALARME et les aiguilles 1 et 2 affichent l'heure d'alarme.
s) un nouvel appui simultané sur les premier et second poussoirs A et B avant que
le laps de temps déterminé TEMPO ne soit écoulé entraîne le passage à l'état logique
O des sorties ALM et ARM. L'heure du jour est de nouveau affichée par les aiguilles
1 et 2 et l'heure d'alarme est en état désarmé, c'est-à-dire que l'avertisseur sonore
ne produira aucun son au moment où l'heure d'alarme aura été atteinte.
v) si aucun appui simultané ou individuel n'est exercé sur les poussoirs A et B avant
que le laps de temps TEMPO ne se soit écoulé, la sortie 51 ALM passe à l'état O et
la sortie 52 ARM reste à l'état 1, ce qui a pour résultat le retour à l'heure du jour
affichée par les aiguilles 1 et 2 pendant que l'heure d'alarme reste à l'état armé,
c'est-à-dire que l'avertisseur sonore retentira quand l'heure du jour coïncidera avec
l'heure d'alarme.
t) à partir du mode ALARME, un appui de courte durée ∇B sur le poussoir B exercé avant
que le laps de temps TEMPO ne se soit écoulé, entraîne sur la sortie ICOR 17 un train
d'impulsions composé de 5 impulsions pleines suivies de 55 impulsions hachées, ce
qui a pour conséquence de faire progresser l'heure d'alarme, affichée par les aiguilles
1 et 2, d'un fuseau horaire, l'aiguille 1 faisant un tour complet et l'aiguille 2
un douzième de tour. On notera que l'appui sur le poussoir B entraîne la remise à
zéro de la temporisation.
w) à partir du mode ALARME, un appui de courte durée ∇A ou maintenu ∇⁻A sur le poussoir
A exercé avant que le laps de temps TEMPO ne se soit écoulé, entraîne respectivement,
sur la sortie ICOR 17, une impulsion hachée ou un train d'impulsions composé d'une
impulsion pleine après onze impulsions hachées. Dans le premier cas, la première aiguille
1 seule progresse d'un pas et, dans le second cas, la seconde aiguille 2 progresse
d'un pas chaque fois que la première aiguille 1 progresse de douze pas, cette progression
ayant lieu tant que l'appui sur le poussoir A est maintenu. On a compris que les opérations
de ce paragraphe permettent l'introduction d'une heure d'alarme quelconque. Comme
plus haut, l'appui sur le poussoir A entraîne la remise à zéro de la temporisation.
u) une fois la mise à l'heure d'alarme terminée, on peut sortir du mode alarme en
appuyant simultanément A ∇ B sur les poussoirs A et B avant que le laps de temps TEMPO
ne se soit écoulé. Dès lors, l'heure du jour est affichée à nouveau (

) et l'alarme est désarmé (

).
y) une fois la mise à l'heure d'alarme terminée, on peut sortir du mode alarme sans
exercer d'appui sur les poussoirs. Au bout du laps de temps TEMPO, l'heure du jour
sera affichée à nouveau (

) et l'alarme est armé (ARM = 1), de sorte que l'alarme retentira à la nouvelle heure
d'alarme introduite lors de l'étape t) ou w).
[0037] On mentionnera ici que le laps de temps déterminé TEMPO doit avoir une durée assez
longue pour permettre le choix entre armage ou non armage de l'alarme. Dans une réalisation
pratique, un intervalle de temps de 8 secondes a été adopté comme raisonnable. Comme
déjà indiqué, ce laps de temps est fourni par le circuit retardateur TEMPO disposé
de préférence dans le bloc 21 illustré en figure 3.
[0038] On va décrire maintenant le schéma électrique du circuit permettant plus particulièrement
d'assurer le mode alarme. Il s'agit en l'occurrence du schéma de la figure 9 qui complète
le schéma de la figure 6. Dans la figure 9 on a repris certains éléments figurant
en figure 6 comme les commutateurs 34, 35 et 41, le circuit de commande 38 et le driver
du moteur M, le compteur chronographe 33 et le compteur horaire 36 ainsi que le comparateur
40, ces reprises facilitant la compréhension du nouveau schéma. En fait, la figure
9 comporte quatre éléments nouveaux ajoutés à ceux de la figure 6 et qui sont une
mémoire d'heure d'alarme 48, un commutateur 47, un comparateur 45, une porte ET 46
et un transducteur sonore SON. Les bornes carrées ALM et ARM sont reliées aux sorties
respectives 51 et 52 du circuit de commande de la figure 3.
[0039] La mémoire d'heure d'alarme 48 est constituée de latches qui sont chargés par le
contenu du circuit 38 quand le mode alarme est abandonné, soit quand

, cet abandon se faisant manuellement (pression simultanée A ∇ B avant que le temps
TEMPO ne se soit écoulé) ou automatiquement (dès que le temps TEMPO est écoulé). Est
inscrit alors dans la mémoire 48 l'heure d'alarme contenue dans le circuit 38 et affichée
par les aiguilles 1 et 2.
[0040] Le comparateur 45 présente une sortie Z qui se trouve à l'état logique 1 si les états
des bus d'entrée A00 et A01 sont identiques, c'est-à-dire si le contenu du compteur
horaire 36 et le contenu de la mémoire d'heure d'alarme 48 sont identiques. Si à ce
moment-là l'alarme est armée, c'est-à-dire si ARM est à l'état logique 1, le transducteur
SON sera excité puisque la porte ET 46 présente deux états 1 à ses entrées. On comprendra
que si

, ce qui se produit quand volontairement on presse simultanément sur les poussoirs
A et B, le transducteur restera muet.
[0041] En mode alarme, le bus A se trouve dans la position montrée en figure 9, ledit bus
A prenant la valeur du bus A0. Dans ce mode, ALM = 1 et le commutateur 47 bascule
à droite de telle façon que la valeur du bus A est identique à la valeur du bus AO1
qui est représentatif du contenu de la mémoire de l'heure d'alarme 48. Ainsi le circuit
de commande du moteur ou compteur 38 va se charger jusqu'à ce que la sortie S du comparateur
40 soit à la valeur logique 1. A ce moment les aiguilles 1 et 2 affichent l'heure
d'alarme contenu dans la mémoire 48.
[0042] A partir de là, on peut modifier le contenu du circuit de commande 38 en agissant
sur les poussoirs comme indiqué plus haut en paragraphes t) ou w). Ce contenu, affiché
par les aiguilles 1 et 2, va se retrouver sur le bus B et donc à l'entrée de la mémoire
48. Il sera introduit dans cette mémoire lorsque le mode alarme sera abandonné, comme
expliqué plus haut.
1. Montre-chronographe comportant des première (1) et seconde (2) aiguilles commandées
par des moyens moteurs comportant des premier (3) et second (4) rotors aptes à entraîner
pas à pas au moins une aiguille indépendamment de l'autre, lesdites aiguilles étant
susceptibles d'afficher, en réponse à l'actionnement d'un dispositif de commande (A,
B) contrôlant un circuit électronique, soit l'heure du jour indiquant l'heure et la
minute, soit un temps chronométré indiquant la minute et la seconde, dispositif à
l'aide duquel une origine des temps peut être choisie, la montre peut être mise à
l'heure et le chronographe mis en marche, en gel, arrêté et ramené à zéro, et des
premier (36) et second (33) compteurs aptes à mémoriser respectivement l'heure du
jour et le temps chronométré, caractérisée par le fait que le dispositif de commande
comporte au moins des premier (A) et second (B) poussoirs à l'exclusion de toute tige-couronne,
poussoirs grâce auxquels notamment, soit l'heure du jour, soit le temps chronométré
peuvent être visualisés à chaque instant sur demande.
2. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que si l'on
exerce deux appuis de courte durée sur le second poussoir (B), on dispose ladite montre-chronographe
en mode ORIGINE des temps après quoi la seconde (2) puis la première (1) aiguille
peuvent être disposées sur l'origine choisie, notamment zéro heure, par appuis successifs
ou maintenus sur les second (B) puis premier (A) poussoirs respectivement, les premier
et second compteurs étant alors remis à zéro, et qu'on sort du mode ORIGINE en exerçant
à nouveau deux appuis de courte durée sur le second poussoir.
3. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que si l'on
exerce deux appuis de courte durée sur le premier poussoir (A), on dispose ladite
montre-chronographe en mode CORRECTION ou mise à l'heure, après quoi les aiguilles
peuvent être mises à l'heure ou décalées d'au moins un fuseau horaire entier quand
on actionne les premier (A) ou second (B) poussoirs respectivement, et que l'on sort
du mode CORRECTION ou mise à l'heure en exerçant à nouveau deux appuis de courte durée
sur le premier poussoir (A).
4. Montre-chronographe selon la revendication 3, caractérisée par le fait que si l'on
exerce un appui de longue durée sur le premier poussoir (A), la seconde aiguille (2)
progresse d'un pas chaque fois que la première aiguille (1) progresse de douze pas,
cette progression ayant lieu tant que l'appui sur le poussoir est maintenu, et que
si l'on exerce un appui de courte durée sur ledit premier poussoir (A), ladite première
aiguille seule progresse d'un pas.
5. Montre-chronographe selon la revendication 3, caractérisée par le fait que si l'on
exerce un appui de courte durée sur le second poussoir (B), les aiguilles (1, 2) sont
avancées d'un fuseau horaire.
6. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que, l'origine
des temps ayant été fixée et la montre mise à l'heure, un appui de courte durée sur
le premier poussoir (A) fait démarrer le chronographe, les aiguilles (1, 2) passant
de l'indication horaire à l'indication chronographe (START), l'indication horaire
étant restituée après un laps de temps prédéterminé T1, puis un nouvel appui de courte
durée sur ledit premier poussoir (A) stoppe le chronographe, les aiguilles (1, 2)
indiquant la valeur chronométrée (STOP), l'indication horaire étant restituée après
un laps de temps prédéterminé T2, à partir de quoi, soit le chronométrage peut être
repris en cumul du chronométrage précédent en appuyant sur le premier poussoir (A),
soit le chronométrage peut être remis à zéro (RAZ) par un appui de courte durée sur
le second poussoir (B), les aiguilles (1, 2) affichant la remise à zéro, l'indication
horaire étant restituée après un laps de temps prédéterminé T2, lesdits laps de temps
T1 et T2 étant arrangés pour que T1>>T2.
7. Montre-chronographe selon la revendication 6, caractérisée par le fait qu'après avoir
démarré le chronographe, un premier appui de courte durée sur le second poussoir (B)
dispose le chronographe dans une fonction GEL définie par l'arrêt des aiguilles (1,
2) et l'incrémentation continue du second compteur (33) , l'indication horaire étant
restituée après un laps de temps prédéterminé T2 et un second appui de courte durée
sur ledit second poussoir (B) fait progresser les aiguilles (1, 2) à vitesse rapide
jusqu'à ce qu'elles indiquent le temps chronométré qu'elles auraient indiqué si la
fonction GEL n'avait pas été commandée, l'indication horaire étant restituée après
un laps de temps prédéterminé T1.
8. Montre-chronographe selon la revendication 7, caractérisée par le fait qu'après avoir
disposé le chronographe en fonction GEL, un appui de courte durée sur le premier poussoir
(A) arrête l'incrémentation du second compteur (33), son contenu pouvant être rendu
visible si l'on exerce un appui de courte durée sur le second poussoir (B), l'indication
horaire étant restituée après un laps de temps prédéterminé T2, la remise à zéro du
chronographe ayant lieu par un nouvel appui sur le second poussoir (B).
9. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte
en outre un avertisseur sonore (SON) et une mémoire (48) apte à mémoriser une heure
d'alarme ou de réveil et qu'on dispose ladite montre-chronographe en mode ALARME par
un appui simultané sur les premier (A) et second (B) poussoirs, les aiguilles (1,2)
affichant alors l'heure d'alarme.
10. Montre-chronographe selon la revendication 9, caractérisée par le fait qu'après l'avoir
disposé en mode ALARME, elle affiche à nouveau l'heure du jour si une pression simultanée
est exercée sur les premier (A) et second (B) poussoirs avant qu'un laps de temps
déterminé (TEMPO) ne se soit écoulé, l'alarme se trouvant alors à l'état désarmé,
ou si aucune pression n'est exercée sur lesdits premier (A) et second (B) poussoirs
avant que ledit laps de temps déterminé (TEMPO) ne se soit écoulé, l'alarme se trouvant
alors à l'état armé.
11. Montre-chronographe selon la revendication 10, caractérisée par le fait qu'après l'avoir
disposée en mode ALARME et avant que ledit laps de temps déterminé (TEMPO) ne se soit
écoulé, les aiguilles (1, 2) peuvent être réglées à l'heure d'alarme ou décalées d'au
moins un fuseau horaire entier quand on actionne les premier (A) ou second (B) poussoirs
respectivement et que l'on sort du mode ALARME soit en exerçant à nouveau une pression
simultanée sur les premier (A) et second (B) poussoirs avant que ledit laps de temps
(TEMPO) ne se soit écoulé, l'alarme se trouvant alors à l'état désarmé, soit en n'exerçant
aucune pression sur lesdits poussoirs (A, B) avant que ledit laps de temps (TEMPO)
ne se soit écoulé, l'alarme se trouvant alors à l'état armé.
12. Montre-chronographe selon la revendication 11, caractérisée par le fait que si l'on
exerce un appui de longue durée sur le premier poussoir (A), la seconde aiguille (2)
progresse d'un pas chaque fois que la première aiguille (1) progresse de douze pas,
cette progression ayant lieu tant que l'appui sur le poussoir est maintenu, et que
si l'on exerce un appui de courte durée sur ledit premier poussoir (A), ladite première
aiguille (1) seule progresse d'un pas.
13. Montre-chronographe selon la revendication 11, caractérisée par le fait que si l'on
exerce un appui de courte durée sur le second poussoir (B), les aiguilles (1, 2) sont
avancées d'un fuseau horaire.
14. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens
moteurs comportent un seul moteur équipé d'une seule bobine (7), ledit moteur comprenant
lesdits premier (3) et second (4) rotors.
15. Montre-chronographe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens
moteurs comportent deux moteurs indépendants équipés respectivement desdits premier
et second rotors.