[0001] La présente invention est relative à un dispositif de commande pour le déverrouillage
automatique et l'ouverture du vantail mobile d'un ouvrant de fenêtre ou analogue,
monté pivotant vis-à-vis du châssis ou dormant de cette fenêtre par rapport à un vantail
semi-fixe également porté par ce châssis, les deux vantaux étant disposés sensiblement
dans le même plan en position de fermeture de la fenêtre.
[0002] Les fenêtres comportant un vantail mobile et un vantail semi-fixe, à pivotements
relatifs opposés par rapport au châssis de support sur lequel ces vantaux sont articulés
autour de charnières, paumelles ou équivalents, sont bien connues dans la technique
et constituent la solution la plus courante pour l'équipement des ouvertures vers
l'extérieur d'un local quelconque. Ces fenêtres comportent généralement un organe
de verrouillage du vantail mobile sur le vantail semi-fixe, lui-même équipé d'un mécanisme
de blocage vis-à-vis du châssis de support, du genre d'une targette à commande manuelle
par exemple, montée dans un lamage ménagé dans le côté du vantail semi-fixe, l'organe
de verrouillage du vantail mobile étant habituellement constitué par une poignée à
crémone ou autre, dont la rotation en position de fermeture de la fenêtre lorsque
les deux vantaux sont appliqués contre le châssis et en contact l'un avec l'autre
par leurs bords voisins, provoque le déplacement d'une tige en deux parties qui immobilise
ce vantail mobile par ses extrémités faisant saillie en haut et en bas, en pénétrant
dans des logements correspondants du châssis fixe, formant gâches.
[0003] Ces solutions tout à fait banales à l'heure actuelle, exigent cependant la mise en
oeuvre d'une crémone montée à pivotement et un mécanisme de transformation et de renvoi
de son mouvement de rotation à la tige de l'organe de verrouillage pour faire pénétrer
ou retirer les extrémités de cette tige dans ou hors des logements du châssis. Il
en résulte un ensemble dont la structure est plus ou moins complexe et qui présente
un certain coût pour sa réalisation, en particulier pour son intégration dans les
profilés qui constituent l'encadrement des vantaux et du châssis, notamment dans les
systèmes à menuiseries métalliques.
[0004] L'invention concerne un dispositif de commande du déverrouillage automatique à l'ouverture
d'un vantail mobile d'une fenêtre du genre rappelé ci-dessus, qui utilise un mécanisme
très simple, efficace et peu coûteux, procurant en outre une aide à l'ouverture du
vantail après déverrouillage de celui-ci, le cas échéant permettant également le déplacement
subséquent du mécanisme de blocage du vantail semi-fixe, de manière à libérer ce dernier
et à autoriser l'ouverture complète de la fenêtre, l'ensemble étant en outre conçu
de telle sorte que l'application du vantail mobile sur le châssis lors de sa fermeture
provoque inversement le verrouillage automatique des deux vantaux, jusqu'à nouvelle
ouverture commandée de la fenêtre.
[0005] A cet effet, le dispositif considéré, pour un ouvrant de fenêtre comportant un vantail
mobile et le cas échéant un vantail semi-fixe, en contact avec le bord du vantail
mobile lors de la fermeture de la fenêtre et apte à être immobilisé temporairement
vis-à-vis du châssis fixe du dormant recevant les deux vantaux au moyen d'un mécanisme
de blocage, se caractérise en ce qu'il comporte à l'intérieur d'un logement du vantail
semi-fixe ou du châssis, un bouton de commande, propre à libérer une tige de manoeuvre
soumise à l'action d'un ressort de déclenchement et agissant en déplacement vertical
sur une came montée à pivotement autour d'un axe horizontal supporté par le vantail
semi-fixe ou le châssis, cette came comportant une encoche de réception d'un loquet
porté par le vantail mobile, de telle sorte que le pivotement de la came dans le logement
sous l'effet de la tige de manoeuvre, commandé par le bouton, se traduise par un effort
sur le loquet du vantail mobile en le séparant du vantail semi-fixe, lui-même ultérieurement
libéré par relâchement du mécanisme de blocage.
[0006] De préférence, le bouton de commande est monté coulissant par enfoncement dans un
guide prévu dans le logement du vantail semi-fixe ou du châssis, ce bouton étant agencé
pour provoquer le déplacement de la tige de manoeuvre sous l'action du ressort de
déclenchement à un instant donné au cours de son coulissement dans le guide.
[0007] Dans un mode de réalisation particulier, le bouton de commande comporte une rainure
périphérique ou un évidement ménagé dans sa surface latérale et dans lequel s'engage
l'extrémité de la tige de manoeuvre mobile à travers un passage prévu dans la paroi
du guide où coulisse le bouton.
[0008] Dans ce même mode de réalisation, la tige de manoeuvre comporte une butée transversale
d'appui du ressort de déclenchement, comprimé entre cette butée et un épaulement prévu
dans le logement du vantail semi-fixe ou du châssis.
[0009] A son extrémité opposée à celle qui pénètre dans l'évidement du bouton, la tige de
manoeuvre comporte un ergot de liaison, engagé dans un oeillet allongé de la came,
en position excentrée vis-à-vis de l'axe de pivotement de celle-ci, cette position
étant déterminée de telle sorte que le déplacement de la tige provoque simultanément
la rotation limitée de la came autour de son axe, de manière à libérer le loquet du
vantail mobile vis-à-vis de son encoche.
[0010] Avantageusement, le bouton de commande est soumis en permanence à l'action d'un ressort
transversal, monté entre une face du bouton dirigée vers l'intérieur du guide de coulissement
et le fond de celui-ci, afin de rappeler le bouton en position initiale après sortie
de la tige hors de son évidement.
[0011] Dans une variante de réalisation, le ressort de déclenchement est comprimé entre
l'épaulement prévu dans le vantail semi-fixe ou le châssis et une extension d'appui
faisant partie de la tige de manoeuvre, celle-ci présentant à son extrémité opposée
à la came un retour transversal en forme de crochet, en prise avec un rebord du bouton
de commande, de telle sorte que le coulissement de ce bouton par enfoncement dans
son guide, fasse échapper le rebord et libère le crochet qui le reçoit, en repoussant
la tige de manoeuvre vers le haut pour provoquer le pivotement de la came.
[0012] De préférence et dans cette même variante de réalisation, le crochet de la tige et
le rebord du bouton de commande présente des chanfreins biseautés, de pentes complémentaires,
de telle sorte que le rappel de la tige de manoeuvre vers le bas par pivotement inverse
de la came lors de la fermeture du vantail mobile avec compression simultanée du ressort
de déclenchement, détermine l'engagement du crochet sous le rebord du bouton de commande,
en réarmant le dispositif.
[0013] Dans une troisième variante, qui évite la reprise par la tige de manoeuvre des efforts
sur la came à l'ouverture ou à la fermeture du vantail mobile, la tige est solidarisée
d'une pièce intermédiaire, montée coulissante avec le déplacement de la tige dans
un boltier prévu dans le logement du vantail semi-fixe ou du châssis, cette pièce
intermédiaire présentant un décrochement dans lequel s'engage un bec d'arrêt porté
par la came, le ressort de déclenchement étant monté entre cette pièce et l'épaulement
prévu dans le vantail semi-fixe ou le châssis.
[0014] Dans cette variante, la came pivotante est associée à un ressort à lame, solidarisé
de la paroi interne du boîtier du logement du vantail semi-fixe ou du châssis et apte
à faire pivoter cette came autour de son axe horizontal, après effacement de la pièce
intermédiaire avec la tige de manoeuvre et dégagement du bec d'arrêt vis-à-vis du
décrochement de cette pièce.
[0015] Selon une autre caractéristique du dispositif considéré, susceptible d'être mise
en oeuvre quelle que soit la variante envisagée, la tige de manoeuvre comporte un
prolongement, réuni par un câble à une targette de blocage, montée coulissante par
rapport au vantail semi-fixe et portée par celui-ci, cette targette verrouillant ce
vantail vis-à-vis du châssis en pénétrant dans une gâche prévue en regard dans ce
dernier, le pivotement de la came provoquant simultanément, par traction sur le câble,
le déplacement vers le bas de la targette hors de sa gâche avec le déplacement de
la tige de manoeuvre.
[0016] De préférence, la targette de blocage comporte une extrémité taillée en biseau, propre
à coopérer avec une face inclinée de pente identique prévue sur le châssis à l'extrémité
ouverte de la gâche, de telle sorte que le mouvement d'ouverture du vantail semi-fixe
puisse être réalisé après débattement du vantail mobile, consécutivement à un effort
de faible amplitude exercé sur le vantail semi-fixe dans le sens de cette ouverture,
faisant glisser la face inclinée du châssis sur le biseau de la targette, en repoussant
celle-ci vers le bas dans le logement du vantail semi-fixe.
[0017] Selon encore une autre caractéristique, la targette comporte une base montée à coulissement
dans le logement du vantail semi-fixe, cette base étant solidarisée de l'extrémité
du câble lié à la tige de manoeuvre, un ressort de rappel complémentaire étant disposé
entre cette base et un second épaulement du vantail semi-fixe de manière à permettre
l'effacement de la targette lors de l'ouverture de ce vantail en comprimant ce ressort.
[0018] Avantageusement et dans un autre mode de réalisation, l'ouvrant comporte une seconde
tige de manoeuvre, parallèle à la première et apte à coopérer avec un deuxième évidement
du bouton de commande, décalé en profondeur par rapport au premier dans le sens d'enfoncement
du bouton dans son guide, de telle sorte que le coulissement de ce bouton provoque
d'abord la libération du vantail mobile par déplacement de la première tige de manoeuvre,
puis celle du vantail semi-fixe par déplacement de la seconde tige.
[0019] D'autres caractéristiques d'un dispositif de commande pour le déverrouillage automatique
et l'ouverture des vantaux d'une fenêtre ou analogue, établi conformément à l'invention,
apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation,
donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
:
- Les Figures 1A et 1B sont des vues schématiques en perspective partielle, illustrant
un vantail semi-fixe et un vantail mobile d'un ouvrant de fenêtre, monté dans un châssis
de support fixe d'un dormant, ces Figures représentant respectivement les deux vantaux
en position de fermeture (Figure 1A) et le vantail mobile en position d'ouverture
vis-à-vis du vantail semi-fixe (Figure 1B).
- Les Figures 2A et 2B sont des vues de détail à plus grande échelle du mécanisme monté
dans un logement approprié du vantail semi-fixe, illustrant les pièces du mécanisme
envisagé dans les positions qu'elles occupent lorsque le vantail mobile est respectivement
fermé ou ouvert.
- La Figure 3 est une vue en coupe et en élévation du bouton de commande, celui-ci étant
illustré selon deux demi-coupes par un plan transversal, dans les positions qu'il
occupe sur les Figures 2A et 2B respectivement.
- La Figure 4 illustre une autre variante de réalisation du dispositif selon les Figures
2 et 3.
- Les Figures 5A et 5B sont des vues analogues à celles des Figures 2A et 2B mais relatives
à une autre variante de réalisation, inversant le mode d'actionnement du bouton de
commande.
- Les Figures 6A, 6B et 6C sont relatives à un mode de réalisation analogue à celui
représenté sur les Figures 2A et 2B mais muni d'un perfectionnement permettant, après
ouverture du vantail mobile préalablement fermé (Figure 6A), d'assurer le déverrouillage
(Figure 6B) et le déblocage du vantail semi-fixe (Figure 6C).
- Les Figures 7A, 7B et 7C, illustrent de façon très schématique un autre mode de réalisation,
adapté à l'ouverture d'une fenêtre à deux vantaux où le vantail mobile se verrouille
sur le vantail semi-fixe, lui-même verrouillé vis-à-vis du dormant.
[0020] Sur les Figures 1A et 1B la référence 1 désigne de façon tout à fait générale un
ouvrant de fenêtre ou analogue, monté à l'intérieur du châssis fixe 2 d'un dormant
sur lequel deux vantaux, respectivement 3 et 4, constituant l'ouvrant 1, sont articulés
de manière à pouvoir s'ouvrir vers l'extérieur du châssis en pivotant autour de charnières
ou paumelles (non représentées) d'une manière bien connue dans la technique.
[0021] Le vantail 3 de l'ouvrant est un vantail mobile, tandis que le vantail 4 est un vantail
semi-fixe, en ce sens qu'il est muni d'un mécanisme de blocage (non représenté sur
les Figures 1A et 1B mais décrit de façon détaillée par la suite) permettant de le
solidariser momentanément du châssis 2 pour l'immobiliser aussi longtemps que le vantail
mobile 3 n'est pas ouvert, le mécanisme de blocage du vantail semi-fixe 4 pouvant
alors être libéré pour permettre à son tour le débattement de ce dernier vis-à-vis
du châssis 2 et l'ouverture complète de la fenêtre.
[0022] Lorsque la fenêtre est fermée, les vantaux 3 et 4 sont sensiblement dans le même
plan, en contact l'un avec l'autre par leurs bords d'extrémité afin d'assurer la continuité
de l'ouvrant, le vantail semi-fixe 4 comportant une feuillure 5 dans laquelle vient
s'engager un rebord 6 du vantail mobile 3, afin d'assurer un recouvrement relatif
des deux vantaux pour parfaire leur ajustement relatif et réaliser une fermeture efficace
de l'ouvrant.
[0023] Le rebord 6 du vantail mobile comporte une ouverture 7 dans laquelle se projette
la face externe d'un bouton de commande 8, porté par le vantail semi-fixe 4 dans sa
feuillure 5, ce bouton 8 pouvant s'effacer par enfoncement dans le vantail semi-fixe
en provoquant le déclenchement d'un mécanisme de déverrouillage et d'ouverture 9 du
vantail mobile 3, ce dispositif 9 étant schématiquement illustré sur la Figure 1B,
mais dont le détail de la réalisation apparalt plus explicitement au vu des Figures
suivantes.
[0024] Les Figures 2A, 2B et 3 illustrent une première variante de réalisation du dispositif
porté par le vantail semi-fixe 4 afin de permettre le déverrouillage du vantail mobile
3 et son déplacement réalisant l'ouverture de la fenêtre.
[0025] A noter que dans ce qui précède, on a supposé que le vantail mobile 3 était associé
à un vantail semi-fixe 4, le débattement de ce vantail mobile s'effectuant par rapport
à ce vantail semi-fixe de la manière indiquée ci-après. Bien entendu, on pourrait
tout aussi bien prévoir, en variante, que l'ouvrant de la fenêtre comporte seulement
un vantail mobile pivotant par rapport au châssis fixe du dormant, ce vantail du genre
oscillo-battant ou à frappe étant articulé sur ce châssis de façon classique. Toutefois,
cette solution ne préjuge pas de celle plus spécialement envisagée, où le châssis
est d'abord associé à un vantail semi-fixe, immobilisé en déplacement à l'égard de
ce châssis par un mécanisme de blocage classique, du genre à targette manoeuvrable
manuellement, comme bien connu dans la technique ou encore au moyen d'une targette
mobile commandée par le dispositif réalisant l'ouverture du vantail mobile, comme
envisagé dans les variantes de réalisation décrites ci-après.
[0026] Dans tous les cas, le vantail semi-fixe 4 (ou le châssis 2) vis-à-vis duquel pivote
le vantail mobile 3, comporte un logement interne 10, dans lequel sont regroupés les
différents mécanismes du dispositif 9 de déverrouillage et de commande du débattement
du vantail mobile 3, réalisé selon l'invention.
[0027] Sur la Figure 2, on a ainsi représenté, monté dans le logement 10, le bouton de commande
8, lui-même engagé dans un guide transversal 11, délimité par une paroi latérale 12
et un fond 13 fermant le logement 10. Ce bouton comporte une partie émergente 14,
qui déborde du contour apparent du vantail semi-fixe 4 et sur laquelle l'utilisateur
peut exercer un effort d'enfoncement approprié du bouton à l'intérieur du guide 11,
à l'encontre d'un ressort de rappel 15 en appui contre le fond 13 de ce guide 11 dans
le logement 10 et maintenu dans un alésage borgne 16 ménagé dans la face en regard
du bouton.
[0028] Le bouton de commande 8 comporte par ailleurs, dans sa surface externe montée coulissante
à l'intérieur de la paroi latérale 12 du guide 11, une rainure périphérique ou un
évidement en creux 17 permettant, pour une position convenable du bouton dans son
guide sous l'effet de l'effort d'enfoncement exercé sur la partie 14 de ce bouton,
à l'extrémité d'une tige de manoeuvre 18, à déplacement vertical, de pénétrer dans
cet évidement 17 à travers un passage 19 ménagé dans cette paroi, en autorisant ainsi
un mouvement vers le bas de la tige 18.
[0029] Cette dernière comporte une butée d'appui transversale 20 contre laquelle s'applique
l'extrémité d'un ressort de déclenchement 21, monté entre cette butée et un épaulement
fixe 22 s'étendant transversalement à partir de la paroi du logement interne 10 ménagé
dans le vantail semi-fixe 4 ou le châssis 2, ce ressort ainsi comprimé permettant
d'exercer en permanence un effort dirigé vers le bas sur la tige de manoeuvre 18,
jusqu'au moment où l'extrémité inférieure de celle-ci, à travers le passage 19 dans
la paroi 12 du guide 11, peut pénétrer dans l'évidement 17 du bouton 8, en en autorisant
le déplacement concomitant de la tige de manoeuvre 18.
[0030] Cette tige 18 est munie, à son extrémité opposée à celle qui pénètre dans l'évidement
17 dans les conditions indiquées ci-dessus, d'un ergot transversal 23 engagé dans
une rainure allongée 24 d'une came 25, elle-même articulée sur le vantail semi-fixe
4 ou le châssis 2 autour d'un axe horizontal 26 monté dans le logement 10. Cette came
comporte une encoche 27 dans laquelle pénètre, en position de fermeture du vantail
mobile 3 sur le vantail semi-fixe 4 à l'intérieur du châssis 2, un loquet de verrouillage
28 qui se prolonge par un élément de liaison 29 avec le vantail mobile 3, cet élément
de liaison pénétrant librement dans le logement 10 du vantail semi-fixe 4 à travers
une fente ou ouverture appropriée 30 prévue dans la face en regard de la paroi de
ce logement.
[0031] Les Figures 2A, 2B et 3 permettent de comprendre aisément le fonctionnement du dispositif
de déverrouillage et d'ouverture du vantail mobile 3 correspondant à ce premier mode
de réalisation.
[0032] En position de fermeture de l'ouvrant 1, qui correspond à la disposition des deux
vantaux 3 et 4 dans le prolongement l'un de l'autre comme illustré sur la Figure 1A,
le bouton de commande 8 présente sa face en saillie 14 émergeant légèrement du contour
apparent du vantail mobile 3 à travers la fente 7 ménagée dans le rebord de recouvrement
6 de ce dernier, placé dans la feuillure 5 du vantail semi-fixe 4.
[0033] L'utilisateur souhaitant ouvrir la fenêtre, exerce sur le bouton 8 un effort d'enfoncement
dans son guide 11 à l'encontre du ressort de rappel 15 progressivement comprimé, jusqu'au
moment où ce bouton présente son évidement 17 en regard de l'extrémité de la tige
de manoeuvre 18 traversant la paroi 12 du guide par le passage 19.
[0034] A cet instant, la tige de manoeuvre 18, poussée vers le bas par l'effort du ressort
de déclenchement 21 sur la butée 20 solidaire de cette tige, s'introduit dans l'évidement
17, en même temps que l'ergot 23 prévu à son extrémité opposée se déplace dans l'oeillet
24 de la came 25, en faisant pivoter cette dernière autour de son axe horizontal 26
porté par le vantail semi-fixe 4 ou le châssis 2.
[0035] Au cours de ce pivotement, la came 25 exerce sur le loquet 28 prisonnier de son encoche
27 un effort de déplacement transversal, repoussant ce loquet vers la droite sur les
Figures 2A et 2B, en provoquant simultanément le déverrouillage du vantail pivotant
3 qui échappe au vantail semi-fixe 4 et une aide à l'ouverture de ce vantail mobile,
l'élément de liaison 29 du loquet 28 sortant de ce dernier à travers la fente 30 prévue
dans la paroi correspondante du logement 10.
[0036] L'utilisateur peut alors faire pivoter le vantail mobile 3 dans le sens de son ouverture
et relâcher simultanément le bouton de manoeuvre 8 qui reste en position enfoncée
dans son guide 11, en étant immobilisé par l'extrémité de la tige de manoeuvre 18
qui reste engagée dans l'évidement 17 du bouton.
[0037] Lorsque le vantail mobile est à nouveau appliqué contre le vantail semi-fixe 4 à
l'intérieur du châssis 2, le loquet 28 vient se replacer dans l'encoche 27, provoquant
le pivotement en sens inverse de la came 25 autour de son axe horizontal 26 et la
remontée de la tige de manoeuvre 18 qui lui est liée par l'intermédiaire de l'ergot
23 logé dans la rainure 24 de la came, à l'encontre du ressort 21.
[0038] Dès que l'extrémité de la tige de manoeuvre 18 échappe complètement à l'évidement
17 du bouton 8, ce dernier, sous l'effet du ressort de rappel 15 revient dans sa position
initiale.
[0039] La Figure 4 illustre une variante de réalisation sur laquelle on a repris les mêmes
chiffres de référence pour désigner des organes semblables à ceux envisagés dans la
variante des Figures 2 et 3 ci-dessus.
[0040] Dans cette variante, la tige de manoeuvre 18 comporte une extrémité inférieure 31
en forme de crochet, propre à venir coopérer avec un rebord 32 du bouton de commande
8 traversant une ouverture 33 du guide 11 dans lequel coulisse ce bouton, l'engagement
du crochet 31 dans le rebord 32 immobilisant la tige 18 en comprimant le ressort de
déclenchement 21 monté entre l'épaulement 22 prévu dans le logement 10 du vantail
semi-fixe 4 ou le châssis 2 et une extension latérale 34 de la tige à l'extrémité
de celle-ci opposée au crochet 31. Cette extension 34 présente la forme d'un L et
est munie en bout de l'ergot 23 sur lequel s'articule la came pivotante 25, elle-même
montée à pivotement autour de l'axe horizontal 26.
[0041] Lorsque l'utilisateur exerce sur la face en saillie 14 du bouton 8 un effort d'enfoncement
dans son guide 11, le crochet 31 échappe au rebord 32, de telle sorte que, sous l'action
du ressort de déclenchement 21, se produise dans ce cas un déplacement vers le haut
de la tige 18, forçant la came 25 à pivoter autour de son axe 26, en provoquant, comme
dans l'exemple précédent, le dégagement du loquet 28 de l'encoche 27 et la libération
du vantail mobile 3 par l'intermédiaire de l'élément de liaison 29 du loquet 28 sortant
de la fente 30 vers l'extérieur du logement 10.
[0042] Une fois que le crochet 31 a échappé au rebord 32, comme indiqué ci-dessus, et dès
que l'utilisateur relâche son effort sur la partie émergente 14 du bouton de commande
8, ce dernier coulisse dans le guide 11 sous l'action du ressort 15 et reprend sa
position initiale.
[0043] Avantageusement, le crochet 31 de la tige 18 et le rebord 32 du bouton 8 comportent
des chanfreins biseautés, respectivement 35 et 36, dont les pentes inclinées sont
complémentaires, de telle sorte que, lors de la fermeture du vantail mobile 3, ramenant
le loquet 28 dans l'encoche 27 avec pivotement en sens inverse de la came 25, compression
du ressort 21 et déplacement vers le bas de la tige 18, cette dernière puisse engager
aisément son crochet 31 sous le rebord 32 par coulissement mutuel de leurs chanfreins
respectifs 35 et 36, le ressort 13 accommodant le léger déplacement du bouton avant
que celui-ci ne bloque à nouveau le crochet jusqu'à une nouvelle commande de l'ouverture
du vantail mobile 3.
[0044] Les Figures 5A et 5B illustrent un autre mode de réalisation où les efforts consécutifs
à l'enfoncement du bouton de commande 8 et/ou au pivotement forcé de la came 25 lorsque
le vantail mobile 3 est ramené en position de fermeture, en assurant le verrouillage
du dispositif jusqu'à nouvelle utilisation, sont repris non plus par la tige de manoeuvre
18 fonctionnant en compression, mais par une pièce intermédiaire 37, montée entre
les parois 39b et 39c d'un boîtier 39 logé dans la feuillure du vantail, consécutivement
au déplacement de la tige 18 elle-même.
[0045] Dans cette variante, la tige 18 traverse librement un alésage 38 prévu dans une traverse
39a du boltier 39 et dont la face supérieure constitue l'épaulement 22 d'appui du
ressort de déclenchement 21, comme dans la variante illustrée sur la Figure 4.
[0046] Ce ressort est par ailleurs susceptible d'être comprimé entre cet épaulement et la
pièce intermédiaire 37, cette dernière étant solidarisée de l'extrémité filetée 40
de la tige 18 vissée dans un trou taraudé correspondant de la pièce.
[0047] Cette dernière est solidarisée d'un manchon 41 coulissant, également disposé entre
les parois 39b et 39c du boîtier 39, consécutivement aux déplacements de la pièce
intermédiaire 37, celle-ci comportant dans sa face opposée à celle contre laquelle
s'applique le ressort de déclenchement 21 un décrochement en gradins 42, dans lequel
peut s'engager un bec d'arrêt 43 prévu sur la came 25 pivotant autour de son axe horizontal
26.
[0048] Un ressort à lame 44 est par ailleurs monté contre la paroi interne du boîtier 39
et solidarisé de celle-ci par une de ses extrémités, l'autre étant libre et appliquée
contre la came 25 pour tendre à faire pivoter cette dernière dans la configuration
représentée sur la Figure 5B, lorsque le loquet 28 du vantail mobile 3 est dégagé
de l'encoche 27 en position d'ouverture de ce vantail. En revanche, en position de
fermeture des deux vantaux, lorsque le loquet 28 est engagé dans l'encoche 27, le
ressort à lame 44 est appliqué contre la paroi 39b, le bec 43 de la came 25 revenant
dans le décrochement 42 de la pièce 37 qui l'immobilise.
[0049] Dans d'autres modes de réalisation, où le vantail mobile 3 est associé à un vantail
semi-fixe 4, lui-même immobilisé vis-à-vis du châssis 2 du dormant, le dispositif
comporte avantageusement des moyens qui permettent, après déverrouillage et ouverture
du vantail mobile 3, de libérer automatiquement le vantail semi-fixe 4 et d'autoriser
l'ouverture complète de la fenêtre. Une telle variante est notamment illustrée sur
les diverses vues de la Figure 6, la Figure 7 illustrant encore un mode de réalisation
différent. A nouveau, on a repris sur ces Figures des chiffres de référence identiques
à ceux déjà utilisés en relation avec les précédentes, pour désigner de l'une à l'autre
les mêmes éléments.
[0050] Dans le premier cas (Figures 6), la tige de manoeuvre 18 comporte un prolongement
45, au-delà de son ergot 23 pénétrant dans l'oeillet 24 d'articulation de la tige
sur la came 25, ce prolongement 45 étant solidarisé d'un câble souple 46 assujetti
à une targette de blocage 47 du vantail semi-fixe 4 vis-à-vis du châssis 2.
[0051] La targette 47 comporte un élément saillant formant pène 48, propre à s'engager à
l'intérieur d'un logement en forme de gâche 49 prévu dans le châssis 2 pour immobiliser
le vantail vis-à-vis de ce dernier. Le pène 48 comporte une extrémité en double biseau
50a et 50b, la gâche 49, ouverte en direction du vantail 4, présentant deux faces
inclinées 51a et 51b successives, de pentes opposées, adaptées à coopérer respectivement
avec les parties 50a et 50b du pène 48 de la manière indiquée ci-après.
[0052] La targette 47 comprend, en dessous du pène 48, une base transversale 52 montée coulissante
à l'intérieur du logement 10 dans le vantail semi-fixe 4, le câble 46 traversant la
base 52 par un alésage 53 et étant terminé par un écrou de blocage 54, solidarisant
ainsi le câble et la targette. Un ressort de rappel complémentaire 55 est monté entre
la face inférieure 56 de la base 52 de la targette et un épaulement 57 prévu dans
le logement 10 du vantail semi-fixe 4, cet épaulement s'étendant parallèlement à l'épaulement
d'appui 22 du ressort de déclenchement 21.
[0053] Le fonctionnement du dispositif selon cette variante de réalisation est similaire
à celui décrit en relation avec les Figures 2 et 3 pour ce qui concerne le déverrouillage
du vantail mobile 3 et l'aide à l'ouverture de ce dernier consécutivement à l'éjection
du loquet 28 hors de la gorge 27 de la came 25 lorsque celle-ci pivote autour de son
axe horizontal 26 sous l'effet de la tige de manoeuvre 18.
[0054] Mais simultanément et dans cette variante, le déplacement vers le bas de la tige
de manoeuvre 18 sous l'action du ressort de déclenchement 21, faisant pénétrer l'extrémité
inférieure de cette tige dans l'évidement 17 du bouton 8, exerce sur le câble 46 un
effort de traction qui tire vers le bas la targette 47 dans le logement 10 jusque
dans une position où cette targette amène le biseau 50 de son pène 48 en regard de
la face inclinée 51 de la gâche 49.
[0055] Dans cette position, le vantail mobile 3 étant dégagé du vantail semi-fixe 4 de la
façon déjà indiquée, par éjection du loquet 28 hors de l'encoche 27 de la came pivotante
25, l'utilisateur peut, par un effort de faible amplitude sur le vantail 4, ouvrir
ce dernier vis-à-vis du châssis 2, la partie 50a du biseau prévue en bout de la targette
47 glissant sur la face inclinée 51a de la gâche 49, tandis que le ressort de rappel
complémentaire 55 encaisse aisément ce déplacement, les Figures 6B et 6C illustrant
clairement la cinématique ainsi mise en oeuvre et les positions successives des pièces
correspondantes.
[0056] A l'inverse, lorsque le vantail semi-fixe 4 est repoussé vers le châssis 2 pour fermer
l'ouvrant, la partie en biseau 50b de la targette 47 glisse sur la pente inclinée
51b de la gâche 40, le ressort de rappel 55 encaissant à nouveau ce déplacement. Lorsque
le pène 48 de la targette 47 arrive en regard de la gâche 49 il remonte dans celle-ci
sous l'effet de ce ressort et s'y enclenche automatiquement (comme dans la position
illustrée sur la Figure 6B), sa course étant limitée par le câble 46. Le vantail mobile
3 peut alors être appliqué contre le vantail semi fixe 4 et bloqué vis-à-vis de celui-ci
de la façon déjà indiquée, par retour du loquet 28 dans l'encoche 27 de la came 25,
le pivotement de celle-ci entraînant la remontée de la tige 18 et de la targette 47,
dans la position selon la Figure 6A, toujours sous l'effet du ressort 55.
[0057] La tige 18, lors de sa remontée de la façon ainsi réalisée, échappe à l'évidement
17 du bouton de commande 8, qui revient dans sa position initiale sous l'effet du
ressort transversal 15 (comme représenté sur la Figure 6A).
[0058] Sur la Figure 7 est schématiquement illustré un autre mode de réalisation, plus particulièrement
adapté à une fenêtre à deux vantaux avec un vantail mobile se verrouillant sur un
vantail semi-fixe, celui-ci se verrouillant à son tour sur le dormant de la fenêtre.
[0059] Le principe général de la commande de l'ouverture puis de la fermeture de ces vantaux
est analogue à celui mis en oeuvre dans les solutions qui ont été décrites en relation
avec les modes de réalisation selon. les Figures précédentes. Sur la Figure 7, le
vantail semi-fixe comporte deux tiges de manoeuvre parallèles, actionnant chacune
un ensemble de verrouillage à came tel que déjà décrit. Ces tiges sont actionnées
au moyen d'un bouton de commande commun pouvant occuper deux positions distinctes,
l'une pour le verrouillage du vantail mobile sur le vantail semi-fixe, l'autre pour
le verrouillage du vantail semi-fixe sur le châssis du dormant. Par opposition, sur
le système de la Figue 6, les deux mécanismes sont réunis en un seul, le verrouillage
du vantail semi-fixe sur le dormant étant obtenu par la targette réunie par l'intermédiaire
du câble de liaison à l'ensemble qui assure séparément le verrouillage du vantail
mobile.
[0060] Sur la Figure 7, les deux tiges de manoeuvre sont illustrées sous les références
18 et 58 respectivement, parallèles l'une à l'autre, la première tige 18 étant prévue
pour coopérer avec l'évidement 17 du bouton de commande 8 de la manière déjà explicitée,
tandis que la seconde tige 58 coopère de la même façon avec un évidement 59 également
prévu dans ce bouton. Toutefois, l'évidement 59 est séparé de l'évidement 17 et décalé
en profondeur par rapport à celui-ci.
[0061] Dans ce mode de réalisation, l'enfoncement du bouton 8 dans son guide de coulissement,
permet, dans un premier temps, l'engagement de la tige de manoeuvre 18 dans l'évidement
17, libérant le vantail mobile 3 vis-à-vis du vantail semi-fixe 4. La poursuite du
mouvement du bouton 8 amène dans un second temps l'évidement 59 en regard de la tige
58 qui libère alors le vantail semi-fixe.
[0062] On réalise ainsi un dispositif de commande pour le déverrouillage automatique et
l'ouverture d'une fenêtre comportant un vantail mobile et un vantail semi-fixe, ou
encore munie d'un vantail mobile uniquement, qui permet de façon très simple d'obtenir
une très grande sécurité de fonctionnement avec un mécanisme fiable et d'un prix de
revient limité. La course du bouton de commande est relativement réduite mais permet
néanmoins de réaliser de façon sûre l'éjection du vantail mobile de quelques degrés
avant qu'il ne s'immobilise en position entr'ouverte, l'utilisateur n'ayant plus ensuite
qu'à ouvrir complètement le vantail en le tirant ou le poussant par son montant. Inversement,
pour fermer et verrouiller la fenêtre, l'utilisateur a seulement à donner au vantail
une impulsion suffisante, l'inertie de celui-ci permettant ensuite son blocage automatique.
[0063] L'ensemble du mécanisme est disposé à l'intérieur des montants des vantaux ou du
châssis, le rendant invisible de l'extérieur à l'exception de la face d'appui du bouton
de commande et du loquet de verrouillage.
[0064] D'un point de vue ergonomique, le dispositif n'exige que peu d'effort avec de très
faibles déplacements, et en particulier évite l'utilisation classique d'une poignée
à rotation. Les différentes pièces sont autonomes et démontables, ce qui facilite
son entretien, le dispositif pouvant le cas échéant être utilisé en plusieurs points
de la fenêtre, notamment pour accroître si nécessaire les points de verrouillage de
celle-ci.
[0065] Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation
plus spécialement décrits ci-dessus en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse
au contraire toutes les variantes. En particulier, si le dispositif a été plus particulièrement
envisagé dans les modes de réalisation décrits plus haut pour être monté dans un châssis
de fenêtre comportant des vantaux pivotants par rapport à ce dernier, rien ne s'oppose
à ce qu'il puisse être également adapté sur une fenêtre à vantaux coulissants, l'actionnement
du bouton de commande provoquant alors le déplacement du vantail mobile vis-à-vis
du vantail semi-fixe ou du châssis sur une distance limitée, de quelques centimètres
par exemple, avant que ce vantail ne soit complètement ouvert à la main à partir de
la position entr'ouverte ainsi créée.
1 - Dispositif de commande pour le déverrouillage automatique et l'ouverture d'un ouvrant
de fenêtre (1), comportant un vantail mobile (3) et le cas échéant un vantail semi-fixe
(4), en contact avec le bord du vantail mobile lors de la fermeture de la fenêtre
et apte à être immobilisé temporairement vis-à-vis du châssis fixe (2) du dormant
recevant les deux vantaux au moyen d'un mécanisme de blocage (9), caractérisé en ce
qu'il comporte à l'intérieur d'un logement (10) du vantail semi-fixe ou du châssis,
un bouton de commande (8), propre à libérer une tige de manoeuvre (18) soumise à l'action
d'un ressort de déclenchement (21) et agissant en déplacement vertical sur une came
(25) montée à pivotement autour d'un axe horizontal (26) supporté par le vantail semi-fixe
ou le châssis, cette came comportant une encoche de réception (27) d'un loquet (28)
porté par le vantail mobile, de telle sorte que le pivotement de la came dans le logement
sous l'effet de la tige de manoeuvre, commandé par le bouton, se traduise par un effort
sur le loquet du vantail mobile en le séparant du vantail semi-fixe, lui-même ultérieurement
libéré par relâchement du mécanisme de blocage.
2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bouton de commande
(8) est monté coulissant par enfoncement dans un guide (11) prévu dans le logement
(10) du vantail semi-fixe (4) ou du châssis (2), ce bouton étant agencé pour provoquer
le déplacement de la tige de manoeuvre (18) sous l'action du ressort de déclenchement
(21) à un instant donné au cours de son coulissement dans le guide.
3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le bouton
de commande (8) comporte une rainure périphérique ou un évidement (17) ménagé dans
sa surface latérale et dans lequel s'engage l'extrémité de la tige de manoeuvre (18)
mobile à travers un passage (19) prévu dans la paroi du guide où coulisse le bouton.
4 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
la tige de manoeuvre (18) comporte une butée transversale (20) d'appui du ressort
de déclenchement (21), comprimé entre cette butée et un épaulement (22) prévu dans
le logement (10) du vantail semi-fixe (4) ou du châssis (2).
5 - Disposition selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que, à son extrémité
opposée à celle qui pénètre dans l'évidement (17) du bouton (8), la tige de manoeuvre
(21) comporte un ergot de liaison (23), engagé dans un oeillet allongé (24) de la
came (25), en position excentrée vis-à-vis de l'axe de pivotement (26) de celle-ci,
cette position étant déterminée de telle sorte que le déplacement de la tige provoque
simultanément la rotation limitée de la came autour de son axe, de manière à libérer
le loquet (28) du vantail mobile (3) vis-à-vis de son encoche (27).
6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que
le bouton de commande (8) est soumis en permanence à l'action d'un ressort transversal
(15), monté entre une face du bouton dirigée vers l'intérieur du guide de coulissement
(11) et le fond (13) de celui-ci, afin de rappeler le bouton en position initiale
après sortie de la tige de manoeuvre 18 hors de son évidement 17.
7 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ressort de déclenchement
(21) est comprimé entre l'épaulement (22) prévu dans le vantail semi-fixe (4) ou le
châssis (2) et une extension d'appui (34) faisant partie de la tige de manoeuvre (18),
celle-ci présentant à son extrémité opposée à la came (25) un retour transversal en
forme de crochet (31), en prise avec un rebord (32) du bouton de commande (8), de
telle sorte que le coulissement de ce bouton par enfoncement dans son guide (11),
fasse échapper le rebord et libère le crochet qui le reçoit, en repoussant la tige
de manoeuvre vers le haut pour provoquer le pivotement de la came.
8 - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le crochet (31) de la
tige de manoeuvre (18) et le rebord (32) du bouton de commande (8) présente des chanfreins
biseautés (35, 36), de pentes complémentaires, de telle sorte que le rappel de la
tige de manoeuvre vers le bas par pivotement inverse de la came (25) lors de la fermeture
du vantail mobile (3) avec compression simultanée du ressort de déclenchement (21),
détermine l'engagement du crochet sous le rebord du bouton de commande, en réarmant
le dispositif.
9 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que
la tige de manoeuvre (18) est solidarisée d'une pièce intermédiaire (37), montée coulissante
avec le déplacement de la tige dans un boîtier (39) prévu dans le logement (10) du
vantail semi-fixe (4) ou du châssis (2), cette pièce intermédiaire présentant un décrochement
(42) dans lequel s'engage un bec d'arrêt (43) porté par la came (25), le ressort de
déclenchement (21) étant monté entre cette pièce et l'épaulement (22) prévu dans le
vantail semi-fixe ou le châssis.
10 - Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la came pivotante (25)
est associée à un ressort à lame (44), solidarisé de la paroi interne (39c) du boîtier
(39) du logement (10) du vantail semi-fixe (4) ou du châssis (2) et apte à faire pivoter
cette came autour de son axe horizontal (26), après effacement de la pièce intermédiaire
(37) avec la tige de manoeuvre (18) et dégagement du bec d'arrêt (43) vis-à-vis du
décrochement (42) de cette pièce.
11 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que
la tige de manoeuvre (18) comporte un prolongement (45), réuni par un câble (46) à
une targette de blocage (47), montée coulissante par rapport au vantail semi-fixe
(4) et portée par celui-ci, cette targette verrouillant ce vantail vis-à-vis du châssis
(2) en pénétrant dans une gâche (49) prévue en regard dans ce dernier, le pivotement
de la came provoquant simultanément, par traction sur le câble, le déplacement vers
le bas de la targette hors de sa gâche avec le déplacement de la tige de manoeuvre.
12 - Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la targette de blocage
47 comporte une extrémité (48) taillée en biseau (50), propre à coopérer avec une
face inclinée (51) de pente identique prévue sur le châssis (2) à l'extrémité ouverte
de la gâche (49), de telle sorte que le mouvement d'ouverture du vantail semi-fixe
(4) puisse être réalisé après débattement du vantail mobile (3), consécutivement à
un effort de faible amplitude exercé sur le vantail semi-fixe dans le sens de cette
ouverture.
13 - Dispositif selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que la targette
comporte une base (52) montée à coulissement dans le logement (10) du vantail semi-fixe
(4), cette base étant solidarisée de l'extrémité du câble (46) lié à la tige de manoeuvre
(18), un ressort de rappel complémentaire (55) étant disposé entre cette base et un
épaulement (57) du vantail semi-fixe (4).
14 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ouvrant comporte une
seconde tige de manoeuvre 58, parallèle à la première (18) et apte à coopérer avec
un deuxième évidement (59) du bouton de commande (8), décalé en profondeur par rapport
au premier (17) dans le sens d'enfoncement du bouton dans son guide (11), de telle
sorte que le coulissement de ce bouton provoque d'abord la libération du vantail mobile
(3) par déplacement de la première tige de manoeuvre (18), puis celle du vantail semi-fixe
(4) par déplacement de la seconde tige (58).