[0001] La présente invention concerne un mécanisme de chasse d'eau à double commande, et
plus particulièrement à commande électrique/électronique.
[0002] La nécessité d'économiser l'eau a conduit à proposer des mécanismes de chasse d'eau
dits "à double chasse ou double commande", c'est-à-dire des mécanismes aptes à assurer
la vidange, soit totale, soit partielle du réservoir d'eau, au choix de l'utilisateur.
On connaît de nombreux mécanismes de ce type, tels que par exemple décrits dans les
demandes de brevet français n° 91/10383 et n° 9214734, au nom de la demanderesse.
[0003] Ces mécanismes doivent obéir à des contraintes diverses et souvent contradictoires.
[0004] Ils doivent répondre aux normes en vigueur, notamment celles relatives au minimum
de volume d'eau apte à assurer une évacuation dans des conditions d'hygiène acceptables.
A ce jour, ce volume minimal a été fixé à trois litres d'eau. La vidange dite partielle
du réservoir doit donc assurer l'évacuation d'au moins trois litres d'eau.
[0005] Ainsi, on est conduit à assurer un minimum d'évacuation d'eau, tout en cherchant
à réduire, à des fins d'économie, le volume d'eau évacué lors d'une vidange partielle,
du réservoir. Il est donc nécessaire que le volume d'eau évacué, lors de la vidange
partielle soit calculé au plus juste entre ces deux contraintes contradictoires.
[0006] Par ailleurs, un mécanisme à double commande doit être d'utilisation conviviale,
c'est-à-dire susceptible d'être utilisé par toute personne, dans toutes conditions
et ce sans période d'apprentissage ou tout mode d'emploi complexe ou interprété comme
tel. Ceci suppose donc que le mécanisme de commande atteigne un degré de simplicité
suffisant pour être actionné sans difficulté ni souci de la part de l'utilisateur.
[0007] En résumé, il est nécessaire d'assurer la vidange partielle du réservoir d'un volume
minimal d'eau tout en cherchant à réduire le volume effectivement évacué, pour des
raisons d'économie, et également d'assurer ces opérations le plus facilement possible
au yeux de l'utilisateur, d'une part, et à l'aide d'un mécanisme le plus simple possible,
d'autre part, afin de limiter les coûts de fabrication et les risques de panne.
[0008] Les dispositifs connus mentionnés précédemment, bien que donnant satisfaction, ne
répondent pas parfaitement aux conditions énoncées ci-dessus. On connaît deux types
de mécanisme à double commande, à savoir ceux utilisant un unique bouton poussoir,
actionnable deux fois, et ceux comportant deux boutons poussoirs actionnables successivement.
La première action consiste à permettre la vidange totale du réservoir, tandis que
la seconde action permette la vidange partielle de ce dernier.
[0009] Les mécanismes à bouton poussoir unique présentent l'inconvénient d'une double action,
ce qui n'est pas, a priori, convivial pour l'utilisateur. Par ailleurs, l'unicité
du bouton poussoir oblige à faire appel à un mécanisme d'actionnement relativement
complexe, augmentant ainsi les coûts de fabrication et les risques de rupture ou de
panne.
[0010] Les mécanismes de tupe connu à double bouton poussoir, s'ils permettent une utilisation
plus conviviale pour l'utilisateur, n'en présentent pas moins des inconvénients. En
premier lieu, la disposition de deux boutons poussoirs mécaniques nécessite la réalisation
d'une ouverture de grande taille sur le capot du réservoir. Or, ledit capot est en
général en matériau fragile (céramique ou autre), et la réalisation en soi d'un trou
oblong de relativement grande dimension augmente cette fragilité, en plus des difficultés
de réalisation d'un trou d'un tel diamètre. En outre, la réalisation d'un trou de
grand diamètre entraîne l'obligation pour le fabriquant de prévoir des réservoirs
de types différents, selon le mécanisme qui est associé, à savoir à double bouton
ou à simple bouton, avec les conséquences onéreuses qui en résultent sur le plan de
la fabrication, du stockage, etc. En d'autres termes, les dispositifs à double bouton
de commande ne sont pas adaptables sur les réservoirs existants, et il en résulte
ainsi une diminution du marché potentiel pour de tels mécanismes.
[0011] En outre, les mécanismes connus font appel à de nombreux éléments mécaniques déplaçables
les uns par rapport aux autres et sont donc relativement complexes. Il en résulte
que le réglage du volume d'eau évacué suppose un réglage extrêment précis de la durée
pendant laquelle l'orifice de vidange du réservoir est maintenu ouvert. Or, ce réglage,
par l'intermédiaire d'organes mécaniques n'est pas facile à réaliser et également
à maintenir au cours du temps.
[0012] Dans ce contexte, l'invention propose un dispositif très convivial d'utilisation
pour l'utilisateur, et susceptible de permettre l'évacuation d'un volume minimal d'eau,
correspondant aux règles d'hygiène, tout en assurant une vidange partielle du réservoir
dans des conditions d'économie acceptable, et enfin, qui soit susceptible d'être adapté
à tout type de réservoir existant, avec les possibilités d'extension du marché qui
en résultent. Enfin, le dispositif permet un réglage simple et précis des paramètres
de fonctionnement et notamment du volume d'eau évacué, en cas de vidange partielle.
[0013] A cette fin, selon l'invention, le mécanisme de chasse à double commande, apte à
permettre la vidange, soit totale, soit partielle du réservoir, du type comportant
:
- un tube de trop-plein sensiblement vertical ;
- un flotteur submersible disposé à la base dudit tube et pourvu à son extrémité inférieure
d'un clapet d'obturation de l'orifice de vidange dudit réservoir, l'ensemble tube/flotteur
étant mobile en translation axiale sous l'effet d'un mécanisme d'entraînement, par
rapport à une cloche fixe ;
- une soupape mobile sous l'effet du mécanisme d'entraînement, en translation axiale
par rapport audit ensemble tube/flotteur, entre une première position d'obturation
de l'ouverture inférieure à la base du flotteur, et une seconde position d'ouverture
permettant l'entrée d'eau dans ledit flotteur ;
- un premier et un second bouton de commande associés au mécanisme d'entraînement, ledit
premier bouton permettant de commander la vidange totale et ledit second bouton permettant
la vidange partielle ;
est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe d'actionnement électro-mécanique
relié audit mécanisme d'entraînement, et susceptible d'être actionné par les premier
et second boutons de commande, par l'intermédiaire d'un circuit de commande électriaue/électronique.
[0014] Plus particulièrement, l'organe d'actionnement électromécanique est constitué d'un
électro-aimant, et de préférence d'un électro-aimant unique.
[0015] Avantageusement, le circuit comporte des moyens aptes à engendrer deux impulsions
successives de commande successives dudit organe d'actionnement, sous l'effet du second
bouton de commande, la première impulsion correspondant au déclenchement de la vidange,
et la seconde impulsion correspondant à l'arrêt de la vidange.
[0016] Egalement, le circuit comporte des organes de réglage du décalage temporel entre
les deux impulsions, et de la durée de la seconde impulsion, ces organes de réglage
étant avantageusement des potentiomètres.
[0017] Le circuit comporte de préférence un circuit de temporisation, sous la forme d'une
double bascule du type D.
[0018] Le circuit comporte en outre un élément, telle qu'une diode, apte à inhiber le circuit
de temporisation, lors de l'actionnement, par l'utilisateur, du premier bouton de
commande (vidange totale).
[0019] Selon un second aspect de l'invention, le mécanisme comporte des moyens d'arrêt d'alimentation
en eau, commandés par des moyens de détection du niveau de l'eau dans le réservoir,
et de préférence sous la forme de deux sondes électrodes dont les extrémités inférieures
sont situées à des niveaux différents à l'intérieur du réservoir, l'extrémité d'une
des sondes étant disposée au niveau de remplissage maximum du réservoir.
[0020] Le circuit comporte avantageusement un élément (diode) propre à inhiber les deux
boutons de commande, tant que le niveau d'eau requis n'est pas atteint.
[0021] Le mécanisme comporte en outre des moyens aptes à empêcher le déclenchement intempestif
de la chasse.
[0022] L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant
à un exemple illustratif et non limitatif de mise en oeuvre de l'invention, en référence
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique de principe du dispositif de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe axiale longitudinale de la partie mécanique du dispositif
;
- la figure 3 est une vue du circuit électronique de commande ; et
- la figure 4 est une représentation partielle d'un circuit associé à des boutons de
commande du type "sensitif".
[0023] En référence à la figure 1, le dispositif de l'invention est destiné à être disposé
à l'intérieur d'un réservoir R de chasse d'eau, représenté de façon partielle sur
la figure 1, à savoir que seul le fond 10 du réservoir est représenté, ainsi que le
capot ou couvercle supérieur 11. Le fond 10 du réservoir comporte un orifice 12 d'évacuation
d'eau relié de façon connue à la cuvette (non représentée) par des conduits ou autres
moyens mécaniques d'évacuation (non représentés et connus en eux-mêmes).
[0024] Un tube de trop-plein vertical 13, disposé à l'aplomb de l'orifice d'évacuation 12
comporte une ouverture supérieure 14 et à son extrémité inférieure un flotteur submersible
15 dont la base comprend une ouverture 16 susceptible d'être obturée par une soupape
17 comportant une tige axiale 18 et un disque de soupape référencé 19, et apte à obturer
l'ouverture inférieure 16 du flotteur 15. La soupape 17 est susceptible d'être déplacée
en translation axiale, c'est-à-dire le long de l'axe du tube de trop-plein 13 par
des moyens d'entraînement mécanique non représentés et connus en eux-mêmes, et dont
un exemple de mise en oeuvre sera décrit ultérieurement. La double flèche f représente
symboliquement le déplacement en translation de la soupape 17.
[0025] Le tube de trop-plein 13, associé au flotteur 15, est susceptible également d'être
déplacé en translation axiale, comme le représente symboliquement la double flèche
g, sous l'effet d'un mécanisme d'actionnement, connu en lui-même et non représenté
sur la figure 1, et dont une forme de réalisation sera décrite ultérieurement.
[0026] La base 15A du flotteur 15 constitue, en association avec une bague annulaire 20
d'étanchéité, en matériau caoutchouteux par exemple, un clapet d'obturation de l'orifice
de vidange 12 du réservoir R. Sur la figure 1, le flotteur est représenté en position
telle que le clapet 15A/20 est en position ouverte, permettant l'évacuation de l'eau
contenue dans le réservoir R par l'orifice de vidange 12.
[0027] Les moyens d'entraînement permettent de déplacer en translation axiale, d'une part
le tube de trop-plein 13 et le flotteur associé 15, et d'autre part la soupape 17.
Cette dernière comporte une tige axiale 21 dont l'extrémité supérieure dépasse de
l'ouverture supérieure 14 du tube de trop-plein 13.
[0028] Des boutons de commande 23 et 24 sont disposés dans une lumière 25 prévue dans le
couvercle 11 du réservoir R. Plus particulièrement, le dispositif est du type à double
commande ou double chasse, c'est-à-dire qu'une action sur le premier bouton de commande
23, assure la vidange totale du réservoir R, tandis qu'une action sur le second bouton
de commande 24 assure la vidange partielle du réservoir R.
[0029] Une pression sur l'un des boutons de commande 23 et 24 entraîne, par l'intermédiaire
de moyens décrits ultérieurement, une action sur l'extrémité supérieure 22 de la tige
21, qui subit une translation axiale vers le bas, de la manière décrite ultérieurement.
La tige 21 est associée à des mécanismes d'entraînement, tels que décrits par exemple
dans les deux demandes de brevet français citées ci-dessus. En partant d'une position
du clapet 15A/20 fermé, c'est-à-dire le flotteur reposant sur la bague d'étanchéité
20, le réservoir R étant rempli d'eau, le mécanisme d'entraînement assure le déplacement
vertical ascendant de la soupape 17 qui obture ainsi l'ouverture inférieure 16 du
flotteur 15. Puis, le mécanisme d'entraînement soulève selon un mouvement vertical
ascendant le flotteur 15, assurant ainsi l'ouverture du clapet 15A/20, et autorisant
l'évacuation de l'eau contenue dans le réservoir R par l'orifice de vidange 12. Dans
le cas où la vidange totale du réservoir est désirée (premier bouton de commande 23),
l'évacuation de l'eau se poursuit jusqu'à vidange totale, ce qui provoque la retombée
du flotteur 15. Ce faisant, le clapet 15A/20 est en position fermée et obture l'orifice
d'évacuation 12 du réservoir R. Une électro-vanne 26 reliée à une alimentation en
eau (conduit 27), assure le remplissage à nouveau du réservoir.
[0030] Dans l'hypothèse où la vidange partielle du réservoir est demandée, c'est-à-dire
que le second bouton de commande 24 a été actionné, le mécanisme d'entraînement provoque,
une fois que le volume minimal d'eau a été évacué (par exemple 3 litres ou un peu
plus), partant de la position où le clapet 15A/20 est en position ouverte (voir figure
1 par exemple), le déplacement vertical descendant de la soupape 17, faisant ainsi
communiquer l'intérieur du flotteur 15 avec le réservoir R encore partiellement rempli
d'eau. L'eau pénètre ainsi dans le flotteur 15 et ce dernier, ainsi lesté, retombe
sur le siège 20 du clapet 15A/20, fermant ainsi l'orifice d'évacuation 12 du réservoir
et interrompant alors l'évacuation de l'eau.
[0031] Le dispositif comporte un moyen d'actionnement électromécanique, tel qu'un électro-aimant
28 susceptible d'agir sur l'extrémité supérieure 22 de la tige 21 du mécanisme d'entraînement.
L'électro-aimant 28 est alimenté en énergie électrique par une alimentation 29, par
exemple de 24 volts. Cette dernière alimente également l'électro-vanne 26. Une des
branches 30 reliant l'alimentation 29 et l'électroaimant 28 est pourvue d'un interrupteur
31 associé à un relais 32, lui-même relié, d'une part, à une seconde alimentation
33, par exemple en 12 volts, et d'autre part, à une première borne 34 du second bouton
de commande 24. L'autre borne 35 du second bouton de commande 24 est relié, d'une
part, à l'alimentation 33 et, d'autre part, à un second relais 36 associé à un interrupteur
37 disposé sur l'une des branches 38 reliant l'alimentation 29 à l'électro-vanne 26.
Le relais 36 est relié également à un bloc interrupteur 39 dont l'autre branche est
reliée, d'une part à l'alimentation 33, et d'autre part, au relais 32. Le bloc interrupteur
39 est associé à des moyens de détection du niveau d'eau dans le réservoir, sous la
forme de préférence de sondes électrodes décrites ultérieurement en référence aux
figures 2 et 3. Une fois atteint le niveau correspondant au remplissage maximum du
réservoir R, juste en-dessous de l'ouverture 14 du trop-plein 13, l'interrupteur 39
est plaçé en position telle que le relais 36 soit alimenté et provoque ainsi l'ouverture
de l'interrupteur 37, coupant ainsi l'alimentation en énergie de l'électro-vanne 26,
et donc le remplissage du réservoir R.
[0032] La première borne 40 du premier bouton de commande 23 est reliée en parallèle, avec
la première borne 34 du second bouton de commande 24, au relais 32. La seconde borne
41 du bouton de commande 23 est reliée en parallèle, avec la seconde borne 35 du second
bouton de commande 24, d'une part au relais 36 et, d'autre part, à l'alimentation
33 en 12 volts. Un circuit de temporisation 42 est relié, d'une part, aux premières
bornes 34 et 40 respectivement des deux boutons de commande 23 et 24, et, d'autre
part, aux premières bornes respectivement 35 et 41 des deux boutons de commande. Le
circuit 42 de temporisation est plaçé en parallèle sur l'alimentation 33 et le relais
32.
[0033] La représentation de la figure 1 est un schéma de principe pour mieux appréhender
le fonctionnement de l'invention, tel que décrit, ci-après, succintement en référence
à la figure 1. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux figures 2
et 3.
[0034] Par pression sur le premier bouton de commande 23, ce dernier provoque la fermeture
du circuit au niveau des bornes 40 et 41, ce qui permet de relier l'alimentation 33
en 12 volts au relais 32, qui actionne alors l'interrupteur 31 à la fermeture, permettant
ainsi l'alimentation de l'électro-aimant 28 qui provoque la translation descendante
de la tige 21. Cette dernière, par l'intermédiaire du mécanisme d' entraînement décrit
précédemment, assure la vidange totale du réservoir R. Des moyens sont prévus pour
inhiber le circuit de temporisation 42. La fermeture du circuit au niveau des bornes
40 et 41 du premier bouton de commande 23 assure également l'alimentation du relais
36 qui actionne à la fermeture l'interrupteur 37, permettant l'alimentation en énergie
électrique de l'électro-vanne 26 en vue du remplissage du réservoir R jusqu'à ce que
les sondes associées au bloc interrupteur de détection 39 coupe, par ouverture du
circuit, l'alimentation du relais 36, ramenant à l'ouverture l'interrupteur 37, ce
qui coupe l'alimentation en énergie de l'électro-vanne 26.
[0035] Dans l'hypothèse où le second bouton de commande 24 est actionné, le circuit est
fermé au niveau des bornes 34 et 35, ce qui provoque l'alimentation de l'électro-aimant
28 de la manière décrite précédemment. Des moyens sont prévus sur le circuit, et décrits
ultérieurement plus en détail, permettant d'actionner également à cet instant le circuit
de temporisation 42. Ainsi, suite à la première impulsion de commande de l'électro-aimant
28, le circuit de temporisation engendre de manière différée une seconde impulsion
de commande de l'électro-aimant déplaçant la tige 21. Par l'intermédiaire de mécanisme
d'entraînement, connu en lui-même et tel que, par exemple, décrit dans les demandes
de brevets français mentionnées précédemment, la tige provoque le déplacement de la
soupape 17 et ainsi relie l'ouverture 16 du flotteur 15 au réservoir, ce qui assure
le lestage du flotteur 15 et ensuite provoque la fermeture de l'orifice 12 d'évacuation,
par retombée du flotteur 15 sur le siège du clapet 15 A/20.
[0036] Par pression sur le premier bouton de commande 23, on assure la vidange totale du
réservoir, par une seule impulsion délivrée à l'électro-aimant 28. Par action sur
le second bouton de commande 24, on engendre une première impulsion sur l'électro-aimant
28 qui permet l'ouverture du clapet 15A/20, et une seconde impulsion, sur l'électro-aimant
28, qui permet de lester le flotteur et ainsi de refermer l'orifice de vidange 12,
et donc d'interrompre la vidange du réservoir R.
[0037] On décrit, ci-après, plus en détail une forme de réalisation préférée de l'invention,
en référence, dans un premier temps à la figure 2.
[0038] On a représenté sur la figure 2, un exemple de réalisation particulier de l'invention,
en référence, pour la partie mécanique à la demande de brevet français n° 92/14734
au nom de la demanderesse. Les mêmes éléments ou éléments similaires à ceux de la
figure 1 portent les mêmes références.
[0039] On retrouve ainsi le fond 10 du réservoir, l'orifice 12 de vidange, le tube de trop-plein
13 présentant une ouverture supèrieure 14 et associé à son extrémité inférieure à
un flotteur 15 dont la base présente une ouverture inférieure 16 susceptible d'être
obturée par une soupape 17 présentant une collerette annulaire 19. La soupape 17 est
susceptible d'être animée d'un mouvement de translation axiale et il en est de même
du tube/flotteur 13/15, par rapport à une cloche 50 à l'intérieur de laquelle sont
disposés l'extrémité inférieure du tube 13 et le flotteur 15 ainsi que la soupape
17. L'extrémité inférieure de la cloche 50 est pourvue d'ouvertures pour permettre
le passage de l'eau et son évacuation via l'orifice 12 de vidange. L'extrémité du
flotteur 15 est pourvue d'une bague annulaire d'étanchéité 15A susceptible de reposer
sur un siège de clapet 20, de manière à obturer, comme représenté sur la figure 2,
l'orifice 12 de vidange.
[0040] Une tige centrale 21 est associée à la soupage 17, et par un jeu de cames 51 et 52,
le mouvement descendant de la tige 21 permet d'animer en translation la soupape 17,
d'une part, et le flotteur 15. Comme mentionné dans la demande de brevet français
rappelée ci-dessus, une action sur la tige 21 permet la vidange totale, tandis qu'une
seconde action sur le ou les boutons de commande permet, lors de la vidange, d'interrompre
cette dernière et ainsi d'assurer une vidange partielle. De plus amples détails relatifs
à la partie mécanique pourront être trouvés dans la demande de brevet français rappelée
ci-dessus.
[0041] L'alimentation en eau est réalisée par une électro-vanne 26 reliée à une alimentation
en eau non représentée, et l'eau ainsi amenée débouche dans un conduit 54, disposé
latéralement par rapport au tube 13 de trop-plein.
[0042] Colinéaire à ce dernier, est disposé un tube ajouré 55 et dont l'extrémité inférieure
repose sur la cloche 50, tandis que l'extrémité supérieure débouche sensiblement au-delà
de l'ouverture supérieure 14 du tube de trop-plein 13, dans un boîtier 56, dans laquelle
débouche l'extrémité supèrieure 22 de la tige centrale d'entraînement 21. L'extrémité
22 est en matériau métallique et sensible à l'action magnétique d'un électro-aimant
28 relié à une alimentation (par exemple 24 volts) non représentée sur la figure 2
et similaire à l'alimentation 29 de la figure 1.
[0043] Deux électrodes de sonde 57 et 58 sont disposées verticalement et à proximité du
tube de trop-plein 13. La première sonde électrode 57 présente une extrémité inférieure
sensiblement au niveau du sommet de la cloche 50, tandis que l'extrémité inférieure
de la deuxième sonde électrode 58 est disposée, à un niveau légèrement inférieur au
niveau de l'ouverture supérieure 14 du trop-plein 13. Le niveau de l'électrode 58
correspond au niveau N maximum d'eau du réservoir. Les deux électrodes 57 et 58 sont
reliées au bloc interrupteur 39 représenté sur la figure 1.
[0044] La jonction électrique entre les sondes électrodes est établie lorsque le niveau
d'eau atteint l'extrémité inférieure de l'électrode 58 la plus courte, ce qui permet
alors d'arrêter l'alimentation de l'électro-vanne 26, et ainsi de fermer cette dernière.
[0045] La figure 3 montre le circuit de commande permettant d'actionner l'électro-aimant
28 et l'électro-vanne 26, par action sur un des boutons de commande 23 ou 24.
[0046] Le circuit comporte une première alimentation 33 en 12 volts relié à un transformateur
60 jouant le rôle de transformateur d'isolement vis à vis du secteur sécurité utilisateur;
le transformateur 60 est lui-même associé à une seconde alimentation 29 en 24 volts.
Ces alimentations 29 et 33 peuvent être en continu ou en alternatif. L'alimentation
33 est reliée par l'intermédiaire d'un régulateur 61 au circuit de temporisation 42
dont la sortie est reliée à la base d'un transistor T2 dont le collecteur est relié
à un relais 32 (REI) associé à un interrupteur 31 disposé sur la liaison 30 entre
l'alimentation 29 en 24 volts et l'électro-aimant 28.
[0047] L'alimentation 29 est également reliée par une seconde branche 62 à l'électro-aimant
28. L'alimentation 29 alimente également l'électro-vanne 26 commandant l'alimentation
en eau du réservoir.
[0048] L'alimentation 33 en 12 volts est reliée à un relais 36 associé à un interrupteur
37 disposé sur une des liaisons entre l'alimentation 29 et l'électro-vanne 26. La
sortie du régulateur 61 provenant de l'alimentation 33 est également relié au bloc
interrupteur 39 associé aux sondes 57 et 58. La sonde 57 la plus longue est reliée
au commun lui-même relié à l'émetteur du transistor T2.
[0049] Le premier bouton 23 présente une première borne 40 reliée, d'une part, à la première
borne 34 du second bouton de commande 24, par l'intermédiaire d'une diode D4, et d'autre
part, au relais 32. La seconde borne 35 du second bouton de commande 24 est reliée,
d'une part, à la seconde borne du premier bouton de commande 23 et d'autre part, par
l'intermédiaire d'une diode D2, au bloc interrupteur 39.
[0050] Le circuit de temporisation 42 est, par exemple, du type circuit intégré 4013, et
inclut une double bascule D, comportant des entrées indépendantes de remise à un directe,
de remise à zéro directe, d'horloge, et de sortie. Pour ce qui est de la première
bascule, une entrée est reliée au commun, tandis qu'une autre entrée est reliée à
l'alimentation 33, et en parallèle sur une résistance R2 sur la troisième entrée elle-même
reliée, d'une part, à la première borne 34 du second bouton de commande, et d'autre
part, au commun par une capacité C1. La quatrième entrée est reliée également au commun
par une capacité C2 et également par l'intermédiaire d'un potentiomètre P1 et d'une
résistance R3 à la première sortie, tandis que l'autre sortie est reliée à une entrée
de la seconde bascule. Une autre entrée de la seconde bascule est reliée au commun
et également à la première borne 34 du second bouton de commande. Une entrée de la
seconde bascule est reliée à la deuxième sortie de la première bascule. Une autre
entrée de la seconde bascule est reliée, d'une part, par une capacité C3 au commun
et, d'autre part, par un potentiomètre P2 et une résistance R4 à une sortie elle-même
reliée à une résistance R5 à la sortie du circuit de temporisation reliée à la base
du transistor T2.
[0051] En ce qui concerne le bloc interrupteur 39 associé aux sondes électrodes, ce dernier
comprend deux amplis opérationnels en cascade et montés en différentiel et sont destinés
à alimenter le relais 36 par l'intermédiaire d'un transistor T1 relié par sa base
à la sortie du bloc interrupteur 39. Le collecteur du transistor T1 est relié au commun
tandis que son émetteur est relié au relais 36.
[0052] Les deux entrées du premier amplificateur opérationnel 63 sont reliées respectivement
aux deux sondes 57 et 58 par un jeu de résistances, tandis que l'une des entrées dudit
ampli opérationnel 63 est relié à une entrée du second ampli opérationnel 64, ces
derniers présentant une de leur entrée respective reliée à l'alimentation 33. La sortie
du second ampli 64 est reliée, par un jeu de résistances, à la base d'un transistor
T3 dont le collecteur est relié au commun et l'émetteur est relié à l'alimentation
33 et également, par l'intermédiaire de la diode D2, à la seconde borne du premier
bouton de commande 23.
[0053] L'action sur le premier bouton de commande 23 relie les bornes 41, ce qui permet
de relier l'alimentation en 12 volts 33 au relais 32. Le relais 32 qui agit sur l'interrupteur
31 à la fermeture, permettant alors l'alimentation de l'électro-aimant 28 en énergie
électrique provenant de l'alimentation 29. L'électro-aimant 28 agit sur l'extrémité
22 de la tige 21 et commande l'ouverture du clapet d'obturation 15A/20, permettant
ainsi l'évacuation de l'eau au travers de l'orifice de vidange 12 du fond du réservoir.
[0054] Le circuit de temporisation 42 est inhibé par la diode D4. Une seule impulsion donnée
à l'électro-aimant 28 permet d'agir sur le mécanisme d'entraînement et ainsi de procéder
à la vidange totale du réservoir, jusqu'à ce que le flotteur 15 retombe sur son siège
et obture à nouveau l'orifice de vidange 12. L'électro-vanne 26 est reliée à l'alimentation
électrique 29, ce qui permet l'alimentation en eau du réservoir. L'alimentation se
poursuit, jusqu'à ce que le contact électrique s'établisse entre les sondes 57 et
58, c'est-à-dire jusqu'à ce que le niveau d'eau arrive à l'extrémité inférieure de
la sonde la plus courte 58. A cet instant, le relais RE2 est alimenté ce qui provoque
l'ouverture de l'interrupteur 37, interrompant ainsi l'alimentation de l'électro-vanne
26 et donc l'alimentation en eau du réservoir.
[0055] Tant que le niveau d'eau maximum n'est pas atteint, c'est-à-dire tant que le contact
ne s'établit pas entre les électrodes 57 et 58, les boutons de commande 23 et 24 sont
inhibés par le transistor T3 qui commande la diode D2 qui, elle-même, permet de prélever
une tension servant à alimenter ou à bloquer la temporisation tant que le niveau d'eau
n'est pas atteint.
[0056] Lorsque l'utilisateur désire procéder à une vidange partielle du réservoir, il actionne
une seule fois le second bouton de commande 24. Ce faisant, les bornes 34 et 35 de
ce dernier sont reliées ce qui permet de relier le relais RE1 à l'alimentation 29
(diode D4), et également de déclencher la temporisation, compte tenu de la liaison
directe entre la première borne 34 du second bouton de commande 24 et le circuit de
temporisation 42. Ce dernier délivre une seconde impulsion, successivement à la première
impulsion, à l'électro-aimant 28. La seconde impulsion agit sur l'électro-aimant 28
de manière à actionner la tige 21 de la manière décrite précédemment, à savoir que
cette seconde action sur la tige 21 permet de relier l'ouverture à la base du flotteur
et le réservoir d'eau, ce qui provoque l'entrée d'eau dans le flotteur qui, ainsi
lesté, retombe sur le siège du clapet 15A/20. La vidange du réservoir est ainsi interrompue.
[0057] L'intervalle de temps séparant la première et la seconde impulsion correspond, pour
un débit d'eau donné, à la vidange partielle d'un certain volume d'eau. La durée séparant
la première et la seconde impulsion est de l'orde de 1 à 1,6 seconde. Cet intervalle
de temps est susceptible d'être réglé par l'intermédiaire du potentiomètre P1 de façon
que la vidange soit interrompue après l'évacuation d'un volume minimal d'eau, correspondant
à environ 3 litres. On comprend que le réglage de cette durée est relativement simple
à réaliser puisqu'il suffit d'une simple action sur le potentiomètre P1. On s'affranchit
ainsi des conditions particulières de chaque mécanisme de chasse d'eau ou chaque réservoir
pour permettre l'évacuation partielle d'un volume donné d'eau et correspondant aux
normes requises.
[0058] L'invention permet également de régler le temps de maintien de l'électro-aimant,
pendant la seconde impulsion, autrement dit la durée de cette seconde impulsion. A
titre indicatif, cette durée est de l'ordre de 1/10ème à 2/10ème de seconde. Il est
effectivement nécessaire de maintenir le fonctionnement de l'électro-aimant pendant
une durée minimale, correspondant à cette seconde impulsion, afin de maintenir une
force sur la tige de commande 21, à l'encontre de la contre-pression existant en aval
du clapet 15A/20. Cette contre-pression résulte des lois de l'écoulement hydrodynamique
en aval de l'orifice de vidange 12. Cette contre-pression présente une force de direction
sensiblement verticale ascendante et force à maintenir ouvert le clapet 15A/20, ce
qui va à l'encontre de la commande qui elle vise à refermer ce clapet afin d'interrompre
la vidange. Le maintien, pendant une durée minimale, correspondant à la seconde impulsion,
sur l'électro-aimant 28 permet de contrebalancer cette contre-pression et donne le
temps nécessaire au flotteur de se remplir par son ouverture inférieure 16. Ce temps
de maintien de l'électro-aimant, c'est-à-dire la durée de la seconde impulsion, est
réglable par l'intermédiaire du potentiomètre P2.
[0059] Les alimentations en 12 volts et 24 volts (références 29 et 33) sont en courant continu.
Les sondes 57 et 58 peuvent être alimentées en courant alternatif ou par un générateur
de courant haché ou en dents de scie (non représenté). Cette dernière option évite
l'usure prématurée des sondes 57 et 58.
[0060] Le circuit peut comporter un dispositif pour empêcher le déclenchement intempestif
de la chasse d'eau lors des variations ou à la suite de coupures de courant.
[0061] La sonde 58, la plus courte, est montée coulissante en translation verticale selon
son axe, afin de permettre de régler la hauteur maximale de remplissage (N) du réservoir.
[0062] Le circuit intégré 4013 peut être remplacé par le circuit NE 555, ou NE 556 où autres
circuits équivalents. Les transistors T1, T2 et T3 sont du type BC 547b et peuvent
être remplacés par BC 107, BC 171, BC 182 ou autres.
[0063] La figure 4 montre une forme de réalisation dans laquelle les boutons de commande
23 et 24 sont constitués de touches sensitives respectivement 23A et 24A.
[0064] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit, mais inclut
toutes variantes telles que mentionnées dans les revendications ci-après.
1 - Mécanisme de chasse à double commande, apte à permettre la vidange, soit totale,
soit partielle, d'un réservoir (R) du type comportant :
- un tube (13) de trop-plein sensiblement vertical, un flotteur submersible (15) disposé
à la base dudit tube et pourvu à son extrémité inférieure d'un clapet (19, 20) d'obturation
de l'orifice (12) de vidange dudit réservoir, l'ensemble tube/flotteur étant mobile
en translation axiale sous l'effet d'un mécanisme d'entraînement, par rapport à une
cloche fixe (55) ;
- une soupape mobile (19) sous l'effet dudit mécanisme d'entraînement, en translation
axiale par rapport audit ensemble tube/flotteur, entre une première position d'obturation
(15) et une seconde position d'ouverture permettrant l'entrée d'eau dans ledit flotteur;
- un premier (23) et second (24) boutons de commande associés au mécanisme d'entraînement,
ledit premier bouton permettant de commander la vidange totale et ledit second bouton
permettant la vidange partielle;
caractérisé en ce qu'il comporte un unique électroaimant (28) relié audit mécanisme
d'entraînement et susceptible d'être actionné par les premier (23) et second (24)
boutons de commande par l'intermédiaire d'un circuit (29-42) de commande électrique/électronique,
ledit circuit comportant des moyens aptes à actionner l'électroaimant (28) de façon
différenciée en fonction du bouton de commande actionné par l'utilisateur, et en ce
que le circuit comporte des moyens (42) aptes à engendrer deux impulsions successives
de commande dudit organe d'actionnement (28), sous l'effet dudit second bouton (24)
de commande, la première impulsion correspondant au déclenchement de la vidange, et
la seconde impulsion correspondant à l'arrêt de la vidange.
2 - Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un
organe de réglage (P1) du décalage temporel entre deux impulsions.
3 - Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte
un organe de réglage (P2) de la durée de la seconde impulsion.
4 - Mécanisme selon l'une des revendications 2 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte
un circuit de temporisation (42) associé audit second bouton.
5 - Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le circuit de
temporisation est constitué d'une double bascule du type D.
6 - Mécanisme selon les revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les organes de réglage
sont des potentiomètres (P1,P2).
7 - Mécanisme selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le circuit
comporte un élément (D4) apte à inhiber le circuit de temporisation, lors de l'actionnement
par l'utilisateur du premier bouton (23) de commande (vidange totale).
8 - Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte
des moyens (37) d'arrêt de l'alimentation en eau, commandés par des moyens de détection
(57,58) du niveau d'eau dans le réservoir, et incluant deux sondes électrodes parallèles
dont les extrémités sont à des niveaux différents dans le réservoir, l'extrémité de
l'une des sondes étant au niveau maximum de remplissage dudit réservoir.
9 - Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des
éléments (39) propres à inhiber l'action de l'un des boutons de commandes, tant que
le niveau d'eau maximum n'est pas atteint.
10 - Mécanisme s'lon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte
des moyens aptes à empêcher le déclenchement intempestif de la chasse d'eau.
11 - Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les boutons
de commande sont du type interrupteur à impulsion.
12 - Mécanisme selon l'une des revendicatins 1 à 10, caractérisé en ce que lesdits boutons
de commande sont du type à touches sensitives (23A,24A).
13 - Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que la sonde (58), dont l'extrémité
correspond au niveau maximum, est réglable en hauteur.
14 - Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
circuit comporte des moyens (29,33) d'alimentation électrique en courant continu.