[0001] De nombreux modèles de règles, extensibles ou non, existent sur le marché et permettent
à l'artisan plâtrier de maintenir un cordeau horizontal entre deux règles positionnées
aux extrémités d'une cloison à réaliser; ce cordeau sert de guide pour la pose de
briques.
[0002] Certaines règles sont constituées d'éléments monoblocs et, par conséquent, doivent
être à la longueur souhaitée. Elles sont maintenues entre le plafond et le sol par
un dispositif à vis appelé vérin. D'autres sont télescopiques et s'adaptent à une
hauteur plus ou moins grande de pièces. La partie télescopique, immobilisée dans son
fourreau, la règle est bloquée entre le sol et le plafond grâce à la pression d'un
ressort pré-comprimé. L'extrémité inférieure et supérieure de ces règles comportent
des oreilles ou crochets qui permettent de tendre verticalement un cordeau, celui-ci
servant à supporter, tout-au-long de l'évolution de la construction, le cordeau horizontal
guidant la pose des briques miblocs de construction. Ces crochets ou oreilles sont
disposés sur deux faces perpendiculaires de la règle. Ceci n'autorise pas le positionnement
adéquat des cordeaux pour les angles dits saillants. D'autre part, les règles télescopiques
actuelles n'autorisent pas une dimension de pièce très importante, l'opérateur doit
avoir accès, simultanément, à la partie extensible pour la hausser, le pied situé
sur une pédale en partie basse exerce la pression servant à comprimer le ressort nécessaire
au blocage entre le sol et la cloison, et l'autre main positionnée en face du blocage
afin de réaliser une immobilisation à la dimension souhaitée. On voit bien que les
dimensions des règles doivent être en concordance avec les hauteurs moyennes des opérateurs
qui les utilisent.
[0003] Le document FR. 2 507 653 décrit une règle télescopique.
[0004] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients ci-dessus.
[0005] Afin de permettre à l'opérateur, quelle que soit sa taille, de pouvoir atteindre
et agir sur la partie télescopique de la règle, celle-ci est constituée, pour sa partie
femelle, de tubes carrés fendus dans un angle, ce qui permet ainsi le passage d'une
forme de préhension solidaire à la partie mâle coulissant à l'intérieur de la partie
femelle.
[0006] Cette forme de préhension est située en partie basse de la partie mâle et en est
solidaire, il est donc aisé à l'opérateur, après avoir débloqué les deux parties,
de hausser la partie mâle en levant cette forme de préhension, l'opérateur ayant le
pied appuyé sur une forme horizontale solidaire de la partie femelle comprimant ainsi
le vérin à ressort située en partie basse de cette même partie femelle. Il suffira,
lorsque la dimensions souhaitée sera atteinte, que l'opérateur bloque la partie mâle
par rapport à la partie femelle grâce au dispositif excentrique situé en partie haute
de la partie femelle. Ce dispositif excentrique, par action sur un levier, permet
soit d'écarter ou de rapprocher les deux faces situées de part et d'autre de la fente
verticale de la partie femelle. La forme de préhension solidaire de la partie mâle
sert aussi de limiteur de fin de course en partie haute en venant buter contre le
dispositif de blocage par excentrique, ceci assure une prise minimale à l'intérieur
de la partie femelle et évite, par là-même, une flexion de l'élément mâle par rapport
à l'élément femelle.
[0007] D'autre part, cette règle est équipée de deux embouts caoutchouc situés à chaque
extrémité ; sur la partie mâle en ce qui concerne la partie supérieure, et sur le
vérin à ressort, en partie basse. Ces embouts ont des formes en creux situées sur
trois arêtes verticales. Dans ces creux, il apparaît des pièces métalliques faisant
office d'oreilles d'accrochage ou de crochets pour les cordeaux. Ces dispositions
permettent, d'une part, de ne pas avoir les crochets ou oreilles en saillie par rapport
au profil général de la règle, donc suppression de la fragilité de ceux-ci, d'autre
part, de permettre un blocage efficace des cordeaux dans ces formes puisqu'une partie
est métallique donc rigide; l'autre partie, c'est-à-dire, l'embout étant un élément
plastique ou souple de type caoutchouc de synthèse. Ces embouts servent aussi à protéger
les surfaces d'appui hautes et basses lors de l'utilisation des règles dans des constructions
déjà réalisées et finies, par exemple lors de rénovation, d'extension.
[0008] La présente invention est représentée par les diverses vues ci-dessous :
. Figure 1: vue en perspective d'une règle télescopique du côté blocage, fente de guidage et
coin d'appui.
. Figure 2 : vue en perspective d'une règle télescopique, vue côté crochets ou oreilles pour
cordeaux.
. Figure 3 : vue en coupe d'une règle télescopique.
. Figure 4 : coupe du blocage par excentrique.
. Figure 5 : perspective montrant une règle en situation lors de l'exécution d'un angle saillant
de cloison.
. Figure 6 : coupe transversale au niveau de l'embout montrant la position du cordeau pour les
angles saillants.
. Figure 7 : perspective montrant une règle télescopique en utilisation pour un angle rentrant.
. Figure 8 : coupe au niveau de l'embout montrant la position du cordeau pour les angles rentrants.
. Figure 9 : coupe longitudinale d'un embout montrant les formes en creux et les oreilles ou
crochets métalliques noyés à l'intérieur.
[0009] Suivant la figure 1, la règle télescopique est constituée d'une partie femelle 1
dans laquelle coulisse une partie mâle 2. Cette partie femelle comporte un élément
de blocage 4 situé à sa partie supérieure et à sa partie inférieure d'une coin d'appui
5. Toujours selon la figure 1, la pièce femelle 1 est équipée d'un embout 3 à sa partie
inférieure, la partie mâle 2, quant à elle, est équipée d'un embout 3 à sa partie
supérieure.
[0010] Sur la figure 1, on voit bien la fente verticale 6 réalisée dans un angle de la partie
femelle 1. Dans cette fente, peut se déplacer la forme de préhension 7 solidaire de
la partie coulissante 2.
[0011] La figure 2 montre la position des crochets ou oreilles recevant les cordeaux disposés
suivant trois arêtes verticales des embouts 3 situés à chaque extrémité de cette règle.
[0012] La figure 3 montre en coupe longitudinale tous les éléments principaux composant
cette règle. La partie mâle 2 coulisse dans la partie femelle 1 et vient en fin de
course basse prendre appui sur une butée 8, cette butée 8 étant solidaire du coin
d'appui 5. Le coin d'appui 5, solidaire de la partie femelle 1, permet à l'opérateur,
en exerçant une pression du pied vers le bas, de comprimer le ressort 9. Ce ressort,
en se détendant, assurera, par pression, le blocage de la règle entre le sol et le
plafond.
[0013] La figure 4 montre en coupe, la partie mâle dans la partie femelle bloquée par un
dispositif excentrique 4, ce dispositif servant à rapprocher les faces 1a et 1b sur
la partie mâle 2, ce rapprochement étant possible grâce à la fente 6 réalisée dans
l'angle de cette partie femelle. Toujours selon cette vue 4, on voit bien la forme
de préhension 7 solidaire de la partie mâle 2 venir en butée en partie haute sur le
dispositif de blocage 4. Cette disposition assure, comme décrit précédemment, un emmanchement
minimum de la partie mâle 2 par rapport la partie femelle 1 de la règle; d'autre part,
évite à la partie mâle d'échapper intempestivement à la partie femelle lors du transport
ou de la manutention.
[0014] La figure 5 montre la position de la règle pour l'exécution d'un angle saillant et
indique bien l'utilisation des crochets ou oreilles situés dans les embouts 3 à chaque
extrémité de cette même règle.
[0015] La figure 6 montre, en coupe, l'embout 3 mettant en évidence les crochets ou oreilles
10, 11, 12 émergents des formes en creux 13 pratiquées dans ce même embout 3. Ces
crochets ou oreilles ne dépassent pas le profil extérieur de cet embout 3. La position
des crochets ou oreilles 10, 11, 12, à l'intérieur de l'embout 3 autorise donc une
position du cordeau vertical 16 toujours décalée par rapport au tracé de la cloison,
ce décalage entre le cordeau horizontal 17 et les briques de cloison étant nécessaire
à l'opérateur pour bien aligner sa construction.
[0016] La figure 7 montre l'utilisation d'une règle télescopique lors de la construction
d'une cloison faisant un angle rentrant. A ce moment là, l'utilisateur utilise les
crochets ou oreilles, repères 10, 11, 12 pour fixer ses cordeaux verticaux 16 supportant
le cordeau horizontal 17 permettant la rectitude de construction.
[0017] La figure 8 montre bien, dans la coupe de l'embout 3, la position du cordeau sur
les crochets 11 et 12 et on voit bien, également, que les crochets 11 et 12 permettent
au cordeau un décalage de quelques millimètres par rapport au tracé théorique de la
cloison, ce qui facilite la mise en place des éléments en brique et leur alignement.
[0018] Les figures 6, 8 et 9 montrent le principe de blocage du cordeau vertical 16 entre
les crochets 10, 11 et 12 et l'embout 3. Cet embout 3 est réalisé en matières souples
type caoutchouc de synthèse ou analogues. Les crochets sont métalliques donc offrent
une partie rigide. Ces mêmes crochets possèdent une face inclinée 15 dont l'inclinaison
est différente de celle 14 du tampon 3. Ces inclinaisons 14 - 15 vont, en se rapprochant
vers le bas soit vers l'axe des crochet 10, 11 et 12. Ces deux inclinaisons concourantes
permettent de bien coincer le cordeau vertical 16 puisqu'en tirant sur celui-ci, il
vient automatiquement se coincer entre la partie souple de l'embout 3 et la partie
rigide du crochet 10, 11, ou 12.
1. Règle télescopique support de cordeaux composée d'une partie mâle supérieure 2, de
section carrée coulissante et blocable dans une partie femelle inférieure 1, tubulaire,
également carrée, caractérisée en ce que la partie femelle 1 constituant la partie
basse de la règle est fendue sur toute sa longueur dans un angle ; cette fente laissant
passer la forme de préhension 7 du tube mâle 2 coulissant à l'intérieur et en ce que
la règle télescopique comporte, à chaque extrémité, un embout 3 en caoutchouc de synthèse
dans lesquels sont insérés les crochets métalliques 10, 11 et 12 supports du cordeau
vertical et ne créant aucune saillie par rapport au profil de la règle.
2. Règle télescopique support de cordeaux, suivant revendication 1, caractérisée en ce
que la forme de préhension 7, solidaire de la partie mâle 2 destinée à permettre et
faciliter le réglage de la hauteur de la règle, vient en butée sur le dispositif de
blocage 4 de façon à conserver un emmanchement minimum de la partie mâle 2 dans la
partie femelle 1 assurant à la règle télescopique une bonne rigidité lorsqu'elle est
réglée à sa hauteur maximum.
3. Règle télescopique support de cordeaux, suivant revendication 1, caractérisée en que
les embouts 3 en caoutchouc de synthèse possèdent, chacun trois crochets 10, 11 et
12 supports du cordeau vertical permettant l'utilisation de la règle indifféremment
dans les angles rentrants ou saillants.
4. Règle télescopique support de cordeaux, suivant revendications 1 et 3 caractérisée
en ce que les faces inclinées 15 des crochets 10, 11 et 12 ont une inclinaison différente
des faces inclinées 14 du tampon 3 recevant ces crochets. Ces inelinaisons sont concourantes
afin de permettre un coincement du cordeau vertical 16.