[0001] La présente invention se rapporte à un tunnelier à creusement frontal pleine section.
[0002] On connaît divers types de tunneliers, c'est-à-dire d'appareils aptes à creuser des
galeries dans le sol. Principalement, selon le type de sols où un tunnel doit être
effectué, on utilise soit un tunnelier à front de taille plein dit "à bouclier d'abattage
de pleine section", soit un tunnelier avec une zone pressurisée où est entretenu à
l'aide de pompes, un front de boue.
[0003] Aussi, on comprend qu'un type donné de tunnelier ne peut pas être efficacement utilisé
dans un sol pour lequel il n'a pas été prévu, ou encore dans un sol dont la structure
varie le long de la galerie à creuser. En outre, les tunneliers connus ne permettent
ni d'observer facilement le front de taille de la galerie, ni d'évaluer avec précision
la quantité de déblais produits, et donc de vérifier en permanence l'état du front
de taille et l'avancée de la galerie. Par ailleurs, dans le cas des tunneliers à bouclier
de pleine section, il n'est pas aisé d'ajuster l'angle de coupe des outils d'abattage,
par exemple en fonction des changements de structure du sol le long de la galerie.
[0004] En conséquence, la présente invention a pour but de pallier notamment les inconvénients
de l'art antérieur énoncés plus hauts.
[0005] A cet effet, l'invention a pour objet d'une part un tunnelier pour le creusage de
galeries dans le sol, et du type comportant un corps sensiblement cylindrique dont
l'une des extrémités dite avant définit en regard d'un front de taille de la galerie,
un taillant périphérique à l'intérieur duquel un bouclier d'abattage est monté à rotation,
ce bouclier qui est pourvu d'une pluralité d'outils aptes à creuser dans ledit front,
étant solidaire d'un mécanisme d'entraînement à rotation, un dispositif de déplacement
du corps suivant l'avancée de la galerie, ainsi qu'un système d'évacuation des déblais
par l'autre extrémité du corps dite arrière, caractérisé en ce que le bouclier comprend
au moins un volet apte à pivoter autour d'un axe radial du corps et sur lequel un
ou plusieurs outils sont agencés de sorte que l'angle d'inclinaison de ces outils
peut être ajusté par rapport à la direction longitudinale du corps sous l'effet du
pivotement du volet autour de son axe.
[0006] D'autre part, l'invention a pour objet un tunnelier du type expliqué ci-dessus, mais
caractérisé en ce que le bouclier comporte au moins une ouverture débouchant en regard
du front de taille et obturable au moins partiellement par un volet apte à pivoter
autour d'un axe radial du corps sous l'effet d'un ou plusieurs vérins ou analogues,
de sorte que l'aire de ladite ouverture dans un plan perpendiculaire à la direction
longitudinale du corps, peut être ajustée, même durant la rotation du bouclier.
[0007] Avantageusement, le bouclier est constitué par au moins trois volets solidaires en
rotation d'un arbre central du corps et pouvant chacun pivoter entre un état ouvert
où sensiblement seule la tranche de ce volet est en regard du front de taille, et
un état d'obturation dans lequel le bouclier isole l'intérieur du corps de préférence
hermétiquement, du front de taille.
[0008] Suivant un mode de réalisation illustré, chaque volet est monté sur le corps par
l'intermédiaire de trois articulations, dont deux qui sont alignées à proximité du
front de taille constituent l'axe précité de pivotement, tandis que la troisième qui
a la forme d'un pivot glissant suivant un rayon du corps, est solidaire d'un élément
pouvant coulisser suivant la direction longitudinale précitée, sous l'effet de vérins
ou analogues, entre une position correspondant à l'état ouvert et une position correspondant
à l'état d'obturation du bouclier.
[0009] Alors, il est possible que l'une des deux articulations précitées qui constituent
l'axe de pivotement de chaque volet, soit montée sur l'arbre central par rapport auquel
coulisse l'élément dont est solidaire la troisième articulation, tandis que l'autre
est solidaire d'un disque monté à rotation dans le taillant périphérique.
[0010] Eventuellement, l'arbre central comporte une partie avant centrale de forme effilée
et muni d'au moins un outil, cette partie avant qui est orientée vers l'avant du corps
faisant saillie vers l'extérieur, du taillant périphérique.
[0011] Dans ce cas, il est intéressant que la partie avant précitée soit montée à coulissement
et déplaçable à l'aide d'un vérin ou analogue, suivant l'axe longitudinal du corps.
[0012] On peut prévoir que le corps comporte une enveloppe interne et une enveloppe externe,
montées concentriquement et équipées de moyens de positionnement et d'immobilisation
relatifs l'une dans l'autre.
[0013] En outre, l'enveloppe interne du corps peut comprendre au moins deux zones pressurisables
indépendamment et reliées par un sas.
[0014] Suivant encore une autre caractéristique, le corps comporte, au niveau de son extrémité
arrière, des moyens de relocalisation du tunnelier par rapport à une trajectoire prédéterminée
prévue pour la galerie.
[0015] Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de
la description détaillée de modes de réalisation donnés uniquement à titre d'exemples,
qui suit et se réfère aux dessins annexés, dans lesquels.
La figure 1 est une vue schématique en élévation et en coupe d'un tunnelier conforme
à l'invention.
La figure 2 est une vue partielle du bouclier d'abattage du tunnelier de la figure
1, suivant la flèche II de cette figure et en état ouvert.
La figure 3 est une vue schématique d'une partie avant coulissante, et adaptable sur
un tunnelier conforme à l'invention.
La figure 4 est une vue partielle similaire à la figure 1, avec le bouclier dans un
premier état intermédiaire.
La figure 5 est une vue similaire à la figure 2, avec le bouclier d'abattage dans
son état visible sur la figure 4 ;
La figure 6 est une vue similaire à la figure 4, avec le bouclier dans un second état
intermédiaire.
La figure 7 est une vue similaire à la figure 5, avec le bouclier d'abattage dans
son état illustré sur la figure 6 ;
La figure 8 est une vue schématique similaire à la figure 6, avec le bouclier d'abattage
dans son état d'obturation.
La figure 9 est une vue similaire à la figure 7, avec le bouclier en état d'obturation.
[0016] Sur les dessins, et notamment sur la figure 1, le signe de référence T désigne un
appareil ou "tunnelier", prévu pour creuser dans le sol S des galeries telles que
celle qui est désignée en G. Le tunnelier T est ce que l'on appelle couramment un
tunnelier du type à front de taille plein ou à bouclier d'abattage de pleine section.
[0017] Le tunnelier T comporte un corps 1 de forme sensiblement cylindrique et dont la section
transversale, c'est-à-dire suivant un plan perpendiculaire à son axe longitudinal
X-X', est à peu près identique à la section de la galerie ou tunnel G qui est réalisé
dans le sol S. Bien sûr, la section de cette galerie G peut être modifiée et notamment
agrandie, à l'aide d'appareillages ou outillages quelconques qui suivent le tunnelier
T au fur et à mesure de son avancée dans le sol S.
[0018] Sur les figures 1 et 3, la progression ou avancée dans le sol du tunnelier T s'effectue
de gauche à droite, comme indiqué par la flèche A. L'orientation dans le sol de l'avancée
ou avance A du tunnelier T correspond à une trajectoire prévue pour la galerie G,
et qui est au moins dans les sections rectilignes de cette galerie G, sensiblement
parallèle ou tangente à l'axe X-X'. Au vu du sens d'avance A et de la direction longitudinale
X-X' du tunnelier T, on comprend que le corps 1 comporte d'une part une extrémité
11 dite "avant", et d'autre part une extrémité 12 dite "arrière". Durant l'avancée
du tunnelier T dans le sol S, l'extrémité avant 11 vient en regard et au contact d'un
front de taille F de la galerie G, c'est-à-dire d'une surface du sol S sensiblement
perpendiculaire X-X', et de laquelle de la matière (terre, pierres, roches, ...) doit
être arrachée pour faire progresser le tunnelier T suivant A.
[0019] Une telle opération d'arrachement est, dans le cas d'un tunnelier à front de taille
plein au moins, appelée abattage. On comprend déjà qu'au fur et à mesure de l'abattage,
le front de taille F progresse suivant A, et le tunnelier T suit cette progression,
en se déplaçant pour continuer à creuser la galerie G. Conventionnellement, après
le passage d'un tunnelier tel que T, des éléments d'étayage couramment appelés "voussoirs"
tels que ceux qui sont désignés en B sur la figure 1 et qui sont souvent constitués
par des éléments de béton préfabriqués et installés par poussée hydraulique ou bétonnés
au fur et à mesure de l'avancée dans le cas des galeries à section importante, sont
placés en arrière de l'extrémité arrière 12 du corps 1 dans la galerie G, pour la
consolider. On comprend que l'abattage effectué par le tunnelier T génère une certaine
quantités de déblais, c'est-à-dire de matières arrachées au front F, et que ces déblais
doivent être évacués à l'aide d'un système approprié hors de la galerie G, par l'extrémité
arrière 12 du corps 1.
[0020] Il ressort bien de la figure 1 que la périphérie du corps 1 définit, au niveau de
son extrémité avant 11, un taillant périphérique 110 à l'intérieur duquel un bouclier
d'abattage 130 est monté à rotation. Le bouclier 130 du tunnelier T est monté dans
le corps 1 de manière à pouvoir tourner autour d'un axe sensiblement parallèle à X-X',
et de préférence confondu avec celui-ci. Pour ce faire, le bouclier d'abattage 130
est rendu solidaire en rotation d'un mécanisme d'entraînement 3, tandis qu'un dispositif
de déplacement est par ailleurs prévu pour faire avancer le corps 1 suivant la trajectoire
envisagée de la galerie G.
[0021] Bien que ceci ne soit pas illustré, le tunnelier T est équipé d'un dispositif de
déplacement du corps 1 suivant l'avancée du front de taillé F de la galerie. Ce dispositif,
qui peut être de tout type conventionnel approprié, ne sera pas décrit ici.
[0022] Conformément à l'invention, le bouclier 130 comprend au moins un volet (désigné par
les références numériques 141 à 148 sur les figures) apte à pivoter autour d'un axe
radial du corps 1 et sur lequel un ou plusieurs outils 14 sont agencés de sorte que
l'angle d'inclinaison de ces outils peut être ajusté par rapport à la direction longitudinale
X-X' du corps 1 sous l'effet du pivotement du volet autour de son axe, et/ou le bouclier
comporte au moins une ouverture (désignée par les références 161 à 168) débouchant
en regard du front de taille F et obturable par au moins un volet (141 à 148, respectivement)
apte à pivoter autour d'un axe radial du corps 1 sous l'effet d'un ou plusieurs vérins
ou analogues, de sorte que l'aire de l'ouverture (161-168) dans un plan perpendiculaire
à la direction longitudinale X-X' du corps 1, peut être ajustée, de préférence même
durant la rotation du bouclier.
[0023] Afin de simplifier la description, et puisque les deux caractéristiques principales
énoncées plus haut de l'invention visent à résoudre le même problème technique, à
savoir l'adaptation du bouclier 130 à la structure du front de taille F (soit par
ajustement de l'angle d'usinage des outils 14 soit par modification de l'ouverture
de passage des déblais vers l'intérieur du corps 1) au fur et à mesure de l'avancée
du tunnelier T dans la galerie G qu'il creuse, un tunnelier T visible sur les figures
1, 2 et 4 à 9 qui regroupe à la fois ces deux caractéristiques, va maintenant être
décrit. Néanmoins, il est clair qu'un tunnelier présentant indépendamment l'une ou
l'autre de ces caractéristiques, est également conforme à l'invention.
[0024] Suivant l'exemple illustré, le bouclier 130 est constitué par au moins trois volets,
et plus précisément par huit volets 141 à 148 qui sont solidaires en rotation d'un
arbre central 15 faisant partie du corps 1. En fait, l'arbre 15 qui a une forme à
peu près cylindrique et qui s'étend concentriquement à X-X', est monté dans le corps
1 à l'aide de paliers de guidage en rotation 151, 152 et 153, eux-mêmes installés
dans des cloisons transversales 251, 252 et 253 du corps 1, respectivement. Les cloisons
251, 252 et 253 qui s'étendent à peu près perpendiculairement à X-X', sont agencées
de façon que l'extrémité de l'arbre central 15 qui est solidaire du bouclier 130 est
en porte-à-faux. La cloison 251 qui est disposée à proximité de l'extrémité arrière
12, ainsi que la cloison 252, définissent à l'intérieur du corps 1 une zone ou sas
qui permet d'isoler la galerie G de la partie intérieure du corps 1 située entre le
front de taille F et la cloison transversale 252. Grâce à cet agencement, il est possible
de faire varier la pression d'air comprimé à l'intérieur du tunnelier T, par exemple
à l'aide de dispositifs de compression. Une cabine de commande 26 est prévue entre
les cloisons transversales 251 et 252. Cette cabine comporte une porte 261 d'accès
par la galerie G, ainsi qu'une porte 262 d'accès à l'extrémité avant 11 du corps 1.
Bien sûr, les portes 261 et 262 de la cabine de commande 26 peuvent être obturées
hermétiquement. En outre, il est avantageux de prévoir dans la cloison 252, et éventuellement
dans la porte 262, un hublot de regard, à l'aide duquel un opérateur situé dans la
cabine 26 peut par exemple observer le fonctionnement du bouclier 130 et/ou l'état
du front de taille F.
[0025] Suivant l'exemple illustré, l'entraînement en rotation de l'arbre 15 autour de l'axe
X-X' s'effectue à l'aide de moteurs 32 disposés dans des compartiments approprié de
la zone définie par les cloisons transversales 251 et 252. Dans le mécanisme d'entraînement
3 illustré, l'arbre de sortie d'un moteur 32 qui s'étend à peu près parallèlement
à X-X', est muni d'un pignon denté 33, qui entraîne par l'intermédiaire d'une roue
dentée, d'une chaîne de transmission 34 ou analogue, une roue dentée centrale 35 fixée
sur l'arbre 15. On notera ici qu'au moins un pignon denté 331 est monté à rotation
sur la cloison transversale 252, afin d'équilibrer les efforts au sein du mécanisme
d'entraînement 3. Bien sûr, le nombre de dents de chacun des pignons ou roues 33 à
35 est choisi pour obtenir une vitesse de rotation de l'arbre central 15 adaptée à
un fonctionnement correct du tunnelier T. Evidemment, tout autre mécanisme approprié,
par exemple à chaîne ou analogues, peut être prévu pour entraîner l'arbre 15 en rotation.
[0026] Toujours sur la figure 1, la référence numérique générale 4 désigne un système d'évacuation
des déblais hors du corps 1. Ici, le système 4 comprend des convoyeurs à chaînes en
série 41, 42 et 43, qui forment conjointement une chaîne discontinue allant à peu
près de l'extrémité avant 11 à l'extrémité arrière 12 du corps 1. Le convoyeur à chaîne
41 qui est diamétralement opposé à la cabine de commande 26, est agencé de façon que
les déblais arrachés au front de taille F puissent être regroupés sous l'effet de
la gravité, vers la surface supérieure de ce convoyeur 41. Le convoyeur 42 s'étend
depuis l'extrémité du convoyeur 41 opposée au bouclier d'abattage 130, jusqu'à l'intérieur
de la zone définie par les cloisons 251 et 252, et traverse donc les cloisons 252
et 253. On remarquera ici qu'une porte obturable hermétiquement 272 est prévue au
niveau de la cloison 252, pour isoler l'ouverture de passage du convoyeur 42 à travers
cette cloison. Sur la figure 1, cette porte ainsi qu'une autre porte 271, sont illustrées
à la fois dans leur position d'obturation (à droite) et dans leur position relevée
d'ouverture. Quand les déblais acheminés par le convoyeur 42 jusqu'à l'extrémité de
ce dernier opposée au convoyeur 41 arrivent au niveau de la porte 272, ceux-ci chutent
sur le convoyeur 43, qui à son tour les évacue à travers la cloison 251, jusqu'à l'extrémité
arrière 12 du corps 1. Alors, les déblais ainsi acheminés suivant un sens à peu près
opposé à celui de la flèche A, peuvent être recueillis et évacués hors de la galerie
G.
[0027] Avant de passer à la description des détails du bouclier 130, on notera ici que suivant
l'exemple illustré, le corps 1 comporte une enveloppe interne 2 et une enveloppe externe
17. L'enveloppe externe 17 qui comprend notamment le taillant périphérique 110 au
niveau de l'extrémité avant 11, est logée dans la galerie G. Pour sa part, l'enveloppe
interne 2 qui est montée concentriquement dans l'enveloppe externe 17, constitue la
paroi périphérique de la zone définie par les cloisons transversales 251 et 252. Ces
cloisons ainsi que la cloison 253 sont fixées par exemple par soudage dans l'enveloppe
interne 2 du corps 1, cette dernière présentant une forme sensiblement cylindrique
et s'étendant de l'intérieur du taillant 110 jusqu'à la cloison transversale 251.
On remarque que l'enveloppe externe 17 et l'enveloppe interne 2 sont équipées de moyens
217 de positionnement et d'immobilisation relatifs, grâce auxquels la position angulaire
de l'enveloppe interne 2 par rapport à l'enveloppe externe 17, et par conséquent la
position angulaire dans la galerie G de la cabine de commande 26 et du système d'évacuation
4 dans la galerie G, peuvent être ajustées et déterminées avec précision, en faisant
pivoter autour de X-X', ou en immobilisant en rotation, l'enveloppe interne 2 par
rapport à l'enveloppe externe 17. En effet, on sait que notamment sous l'effet des
efforts exercés par les outils 14 au niveau du front de taille F, les parties d'un
tunnelier solidaires du bouclier d'abattage ont tendance à tourner à l'intérieur de
la galerie creusée, ce qui n'est pas souhaitable. Aussi, grâce aux moyens de positionnement
et d'immobilisation 217, les éléments fonctionnels du tunnelier T peuvent être replacés
dans une position où leur fonctionnement est optimal, et ensuite maintenus dans cette
position. Ces moyens 217 peuvent par exemple être constitués par une denture périphérique
qui coopère avec un ou plusieurs pignons motorisés et blocables.
[0028] On comprend également que grâce à cette double enveloppe, il est encore plus aisé
de réaliser dans le corps 1 deux zones pressurisables indépendamment, et reliées par
le sas comprenant la cabine de commande 26.
[0029] Sur la figure 1, la référence numérique 127 désigne des moyens de relocalisation
tels que par exemple des vérins, qui permettent au tunnelier T d'être positionné correctement
par rapport à la trajectoire prévue pour la galerie G. Ces moyens de relocalisation
127 sont ici des vérins ou analogues qui peuvent solliciter l'extrémité arrière 12
du corps 1 au niveau de sa périphérie et plus particulièrement de son enveloppe externe
17 pour qu'en permanence l'axe longitudinal X-X' du tunnelier T soit sensiblement
tangent à la trajectoire prévue pour la galerie G. On comprend que les moyens de relocalisation
27 agissent sur l'enveloppe externe 17 du corps 1 car celle-ci est d'une rigidité
très importante, et comporte le taillant avant 110. La référence numérique 177 désigne
l'une des entretoises qui permettent l'assemblage de l'enveloppe externe 17 du corps
1, et plus particulièrement l'assemblage du taillant 110 et de l'enveloppe 17 proprement
dite. Il va de soi qu'une pluralité d'entretoises 177 sont prévues sur la périphérie
de l'enveloppe externe 17, pour que celle-ci soit suffisamment rigide et ait des dimensions
suivant X-X' appropriées.
[0030] Comme on le voit bien sur la figure 1 notamment, chacun des volets 141 à 148 du bouclier
130 est monté sur le corps 1 par l'intermédiaire de trois articulations, respectivement
désignées en 154, 114 et 54. Grâce à ces articulations 154, 114 et 54, chaque volet
peut pivoter entre un état ouvert (figures 1 et 2) ou sensiblement seule la tranche
de ce volet (141-148) est en regard du front de taille F, et un état d'obturation
(figures 8 et 9) dans lequel le bouclier 130 isole l'intérieur du corps 1, de préférence
hermétiquement, par rapport au front de taille F. On voit bien sur les figures que
les deux articulations 114 et 154 de chaque volet sont disposées en alignement suivant
la direction d'un rayon de l'arbre central 15, et donc du corps 1, à proximité du
front de taille F, pour définir conjointement l'axe de pivotement du volet (141 à
148) correspondant. Autrement dit, les articulations 114 et 154, qui sont réparties
régulièrement autour de la périphérie du bouclier 130 et de l'arbre central 15 respectivement,
sont alignées deux par deux suivant un axe radial ou rayon du corps 1. Ainsi, l'ensemble
formé par les volets 141 à 143 et par l'arbre 15-c'est-à-dire le bouclier 130- a la
forme d'une hélice dont chaque pale est articulée, et dont tous les axes de pivotement
des volets s'étendent suivant un même plan perpendiculaire à l'axe X-X'.
[0031] D'après les figures, les articulations 114 et 154 sont simplement des pivots, ces
derniers étant fixés par exemple par soudage, sur un diamètre de l'arbre 15, à peu
près au droit du taillant d'extrémité 110. On voit bien sur les figures 2, 5, 7 et
9 que les articulations 154 sont au nombre de huit, et qu'il en va de même pour les
articulations 114 et 54. Par contre, les articulations dites externes 114 de l'axe
de pivotement de chaque volet du bouclier 130 sont chacune fixées sur la face interne
d'une couronne 134 du bouclier 130 reliée à l'arbre 15 par des rayons 135 dont seulement
un est représenté sur la figure 2. Par face interne, on entend la face de cette couronne
qui s'étend suivant un plan perpendiculaire à l'axe X-X' et qui est opposée au front
de taille F. Ici, des outils complémentaires 14' sont fixés sur la face externe de
la couronne 134. Il va de soi que cette couronne ou disque interne, qui est solidaire
en rotation des volets 141 à 148 et donc de l'arbre 15, est monté à rotation de manière
conventionnelle dans l'enveloppe interne 2 du corps 1. Autrement dit, le disque 134
et les outils complémentaires 14' tournent à l'intérieur du taillant périphérique
110, lorsque le moteur 32 fonctionne. On remarquera également ici que sur l'exemple
des figures, les outils 14 qui sont montés sur les volets 141 à 148 (cf. figure 1),
sont disposés de manière à être sensiblement parallèles à l'axe X-X' lorsque les volets
pivotants sont dans leur position correspondant à l'état ouvert du bouclier 130. Ainsi,
quand le bouclier 130 est dans son état ouvert comme on le voit sur les figures 1
et 2, l'angle d'usinage ou abattage des outils 14 est minimum. En conséquence, il
est clair qu'au fur et à mesure que les volets 141 à 148 pivotent vers leur état d'obturation,
l'angle d'abattage des outils 14 augmente par rapport à la direction X-X'. Avantageusement,
quand les volets pivotants 141 à 148 sont dans la position correspondant à l'état
d'obturation du bouclier 130, les outils 14 s'étendent suivant un plan à peu près
perpendiculaire à l'axe X-X', ce qui les rend quasiment inutilisables. Bien sûr, pour
permettre une bonne obturation du bouclier 130 et un abattage efficace, les outils
pivotants 14 seront fixés, par exemple par vissage, non pas sur la tranche mais sur
un flanc de volet venant au regard du front de taille F dans l'état d'obturation du
bouclier, de façon à faire saillie de la tranche en question au moins dans les positions
de volet où on prévoit d'effectuer un abattage, mais de ne pas entraver l'obturation
des ouvertures 161-168 par les volets 141-148.
[0032] Sur la figure 1, la référence numérique 18 désigne une partie avant centrale, c'est-à-dire
une pièce de forme effilée et orientée vers l'avant du corps 1, qui constitue l'extrémité
de l'arbre central 15 du côté de l'extrémité avant 11. La partie avant centrale 18,
qui est munie d'outils complémentaires 184 est agencée de manière à faire saillie
vers l'extérieur du corps 1, c'est-à-dire du taillant périphérique 110. Aussi, puisque
cette partie avant centrale 18 tourne autour de X-X' quand l'arbre 15 est entraîné
en rotation, celui-ci peut effectuer au centre du front de taille F un pré-abattage,
ou ébauche d'abattage. On a représenté sur la figure 3, un autre mode de réalisation
de partie avant centrale qui peut être montée à l'extrémité d'un arbre central 15,
et qui est désignée en 18'. Cette partie avant 18' qui est représentée sans outils
complémentaires mais qui peut en être munie, a pour particularité d'être non pas fixée
sur l'arbre 15, mais guidée à coulissement suivant la direction de X-X' sous l'effet
d'un vérin à double effet représenté schématiquement en 181 et disposé dans le creux
axial de l'arbre 15, de sorte que celui-ci peut effectuer une ébauche d'abattage plus
profonde en se déplaçant suivant une direction d'avance à peu près parallèle à A.
Bien sûr, quand cette ébauche d'abattage est effectuée, la partie avant 18' peut être
renvoyée suivant un sens inverse à celui de la flèche A vers sa position de repos
illustrée sur la figure 3. Comme on le comprendra ultérieurement, il est possible
d'utiliser pour le déplacement de la partie avant 18', les mêmes mécanismes que pour
le pivotement des volets 141 à 148. Ces mécanismes vont maintenant être décrits.
[0033] On comprend bien au vu des figures 1, 4, 6 et 8 que la troisième articulation de
chaque volet pivotant du bouclier 130 est constituée par un pivot glissant, dont l'axe
de pivotement et de coulissement-ici constitué par une barre- est orientée suivant
un rayon de l'arbre central 15, et donc du corps 1. Par conséquent, l'axe de pivotement
d'un volet est à peu près parallèle à l'axe de sa troisième articulation 54. La partie
mobile qui est ici constituée par un oeillet traversé par la barre de guidage évoquée
précédemment, est fixé au volet correspondant. Plus précisément, comme ceci ressort
bien de la figure 1, chaque volet a la forme d'une portion de cercle, c'est-à-dire
d'un V dont chaque extrémité libre est reliée par un arc de cercle. Chacun des trois
coins de chaque volet 141 à 148, est relié à l'une des articulations 54, 154 ou 114
de ce volet. Sur les vues en coupe des dessins, on voit que la référence numérique
52 désigne un disque en forme d'une couronne à rayons, qui a l'instar de la cloison
253, comporte des ouvertures de regard, et qui est monté à coulissement au niveau
de son orifice central, sur l'arbre 15. C'est sur ce disque 52 que la partie fixe
de l'articulation en forme de pivot coulissant 54 de chaque volet est fixée. Evidemment,
on peut également prévoir des éléments de guidage de la périphérie externe du disque
52, qui coopèreraient avec l'enveloppe interne 2 du corps 1. A proximité de l'arbre
central 15, le disque 52 coopère avec une butée à billes ou analogue 51, et apte à
permettre leur rotation relative suivant un plan perpendiculaire à l'axe X-X'. L'extrémité
mobile de la tige d'au moins un vérin 5, ou analogues est fixée à une bague dite "fixe",
bien que coulissant sur l'arbre 15, de la butée 51. Cette partie mobile des vérins
5 constitue un élément pouvant coulisser suivant la direction longitudinale X-X',
sous l'effet de l'alimentation en fluide des vérins 5. Ce coulissement s'effectue
entre une position de la butée à bille 51, et donc du disque 52 qui correspond à l'état
ouvert du bouclier 130, et une position correspondant à son état d'obturation. Suivant
l'exemple illustré, les corps de chacun des vérins 5 sont fixés à la cloison transversale
252, par exemple par soudage, et traverse des orifices appropriés réalisés dans la
cloison transversale 253. Ces vérins ont leur axe longitudinal de coulissement disposé
sensiblement parallèlement à l'axe X-X'. Il va de soi que d'autres agencements qui
ne comportent pas forcément un pivot coulissant et des vérins peuvent également être
prévus, tant qu'ils permettent à la fois le pivotement des volets 141 à 148 autour
de leur axe, et ceci de préférence en permettant la rotation simultanée de l'arbre
central 15.
[0034] Maintenant, en se reportant aux figures (à l'exception de la figure 3), le passage
de son état ouvert à son état d'obturation du bouclier 130, va être décrit, étant
bien sûr entendu que le fonctionnement en sens inverse est similaire.
[0035] Dans l'état ouvert du bouclier 130 (figures 1 et 2), les volets 141 à 148 du bouclier
130 s'étendent chacun suivant un plan à peu près parallèle à l'axe X-X', ou avec un
angle faible par rapport à celui-ci. De fait, l'aire suivant un plan perpendiculaire
à X-X' des ouvertures 161 à 168 du bouclier 130 est maximale, et donc sensiblement
égale à l'ouverture du taillant 110. Dans cet état, les tiges des vérins 5 sont rentrées
dans les corps de ceux-ci, de sorte que la longueur totale suivant X-X' de ces vérins
est minimale. Comme on le voit sur la figure 1, cette longueur correspond à la distance
entre la cloison transversale 252 et le disque 52. Dans cet état aussi, la partie
solidaire des volets des articulations 54 est dans sa position la plus proche de l'arbre
central 15.
[0036] Sous l'effet d'une commande appropriée, un fluide hydraulique est fourni au vérin
5 de sorte que la butée mobile 51 s'éloigne de la cloison transversale 252, sous l'effet
de la sortie des tiges de ces vérins. Le déplacement de la butée 51 provoque le coulissement
du disque 52 suivant A. De fait, puisque le disque 52 se rapproche de l'extrémité
avant 11, les articulations 54 se déplacent suivant un mouvement à peu près hélicoïdal,
simultanément vers le flanc F, à rotation dans un sens donné autour de X-X' et vers
la périphérie du tunnelier T. Ceci ressort bien des figures 4 et 6 où l'on voit que
la partie mobile des articulations 54 se déplace vers l'extérieur du disque 52. On
voit sur les vues correspondantes que ce déplacement des parties mobiles engendre
le pivotement des volets 141 à 148, et donc l'obturation des ouvertures 161 à 168.
[0037] En se reportant aux figures 8 et 9, qui représentent l'état d'obturation du bouclier
130, on voit qu'après que les articulations 54 aient atteint leur position d'éloignement
maximal de l'axe X-X', les volets 141 à 148 forment conjointement un plan perpendiculaire
à l'axe X-X' et obturant l'ouverture centrale du taillant périphérique 110. Bien sûr,
des éléments d'étanchéité peuvent être prévus à la périphérie de chaque volet 141
à 148 et/ou au niveau du disque rotatif 134, pour que dans leur position correspondant
à l'état obturé du bouclier 130, l'extrémité avant 11 du corps 11 soit hermétiquement
obturée.
[0038] Il va de soi que pour ouvrir à nouveau le bouclier 130, il suffit de commander les
vérins 5 pour rétracter leur tige, ce qui provoque un mouvement inverse à celui qui
vient d'être décrit.
[0039] Grâce à l'agencement particulier qui vient d'être décrit, on comprend que si le sol
S dans lequel le tunnelier T doit creuser une galerie devient plus meuble, les volets
141 à 148 peuvent être au moins partiellement obturés, pour limiter la pénétration
de déblais vers le tapis 41. Similairement, en fonction de la matière qui constitue
ce sol S, l'angle des outils 14 peut être ajusté par rapport à la direction de X-X',
et ce de manière continue durant l'avancée du tunnelier T. Ce tunnelier T est également
particulièrement sûr dans la mesure où il permet, en cas d'effondrement du front F
et/ou si des boues ou des liquides avaient tendance à pénétrer dans le tunnelier par
l'extrémité avant 11, d'obturer le bouclier 130 jusqu'à ce qu'un assèchement du sol
suffisant pour recommencer l'abattage soit effectué. Par ailleurs, on comprend aussi
que le tunnelier T qui a été décrit permet une transformation rapide et sans frais
d'un type à front de boue en un type à bouclier de pleine section, par exemple dans
le cas où le sol S où une galerie G doit être creusée change de structure au fur et
à mesure de l'avancée du tunnelier suivant A. Encore un autre avantage du tunnelier
propre à l'invention, est que celui-ci offre une visibilité à son opérateur, par exemple
si celui-ci se trouve dans la cabine 26, de sorte que les paramètres d'abattage et/ou
d'avancée de ce tunnelier peuvent être ajustés de manière permanente, en fonction
de la structure du sol qui constitue le front de taille F.
[0040] Bien sûr, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation qui viennent
d'être décrits, mais comprend également tous les équivalents ainsi que les combinaisons
des moyens techniques expliqués si ceux-ci sont effectués suivant son esprit.
[0041] Le tunnelier selon l'invention présente des avantages considérables. Il permet de
varier l'angle d'abattage en fonction de l'état du terrain. Plus le terrain est dur,
plus l'angle d'abattage est maximal et plus on peut ouvrir les volets. Lorsque le
terrain est moins dur ou mou jusqu'à un état proche de l'état liquide, on diminuera
l'angle d'abattage par fermeture des volets jusqu'à l'obturation totale. La variation
de la position angulaire des volets permet aussi de réguler la quantité de la terre
extraite. De plus, les volets produisent un effet de guidage de la terre qui a été
enlevée, de façon qu'elle soit transmise au convoyeur 41.
1. Tunnelier (T) pour le creusage de galeries (G) dans le sol (S), et du type comportant
un corps (1) sensiblement cylindrique dont l'une des extrémités dite avant (11) définit
en regard d'un front de taille (F) de la galerie, un taillant périphérique (110) à
l'intérieur duquel un bouclier d'abattage (130) est monté à rotation, ce bouclier
(130) qui est pourvu d'une pluralité d'outils (14, 134) aptes à creuser dans ledit
front (F), étant solidaire d'un mécanisme (3) d'entraînement à rotation, un dispositif
de déplacement du corps suivant l'avancée (A) de la galerie, ainsi qu'un système (4)
d'évacuation des déblais par l'autre extrémité du corps dite arrière (12), caractérisé
en ce que le bouclier (130) comprend au moins un volet (141-148) apte à pivoter autour
d'un axe radial du corps (1) et sur lequel un ou plusieurs outils (14) sont agencés
de sorte que l'angle d'inclinaison de ces outils peut être ajusté par rapport à la
direction longitudinale (X-X') du corps sous l'effet du pivotement du volet autour
de son axe.
2. Tunnelier (T) pour le creusage de galeries (G) dans le sol (S), et du type comportant
un corps (1) sensiblement cylindrique dont l'une des extrémités dite avant (11) définit
en regard d'un front de taille (F) de la galerie, un taillant périphérique (110) à
l'intérieur duquel un bouclier d'abattage (130) est monté à rotation, ce bouclier
(130) qui est pourvu d'une pluralité d'outils (14, 134) aptes à creuser dans ledit
front (F), étant solidaire d'un mécanisme d'entraînement à rotation (3), un dispositif
de déplacement du corps (1) suivant l'avancée de la galerie, ainsi qu'un système (4)
d'évacuation des déblais par l'autre extrémité du corps dite arrière (12), caractérisé
en ce que le bouclier (130) comporte au moins une ouverture (161-168) débouchant en
regard du front de taille (F) et obturable au moins partiellement par un volet (141-148)
apte à pivoter autour d'un axe radial du corps sous l'effet d'un ou plusieurs vérins
ou analogue (5), de sorte que l'aire de ladite ouverture (161-168) dans un plan perpendiculaire
à la direction longitudinale (X-X') du corps (1), peut être ajustée de préférence
même durant la rotation du bouclier (130).
3. Tunnelier selon la revendication 1 et/ou 2, caractérisé en ce que le bouclier (130)
est constitué par au moins trois volets (141-148) solidaires en rotation d'un arbre
central (15) du corps (1) et pouvant chacun pivoter entre un état ouvert où sensiblement
seule la tranche de ce volet est en regard du front de taille (F), et un état d'obturation
dans lequel le bouclier (130) isole l'intérieur du corps (1) de préférence hermétiquement,
du front de taille (F).
4. Tunnelier suivant l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce
que chaque volet (141-148) est monté sur le corps (1) par l'intermédiaire de trois
articulations (54, 114, 154) , dont deux (114, 154) qui sont alignées à proximité
du front de taille (F) constituent l'axe précité de pivotement, tandis que la troisième
(54) qui a la forme d'un pivot glissant suivant un rayon du corps (1), est solidaire
d'un élément (52) pouvant coulisser suivant la direction longitudinale (X-X') précitée,
sous l'effet de vérins (5) ou analogues, entre une position correspondant à l'état
ouvert et une position correspondant à l'état d'obturation du bouclier (130).
5. Tunnelier selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'une (154) des
deux articulations précitées qui constituent l'axe de pivotement de chaque volet (141-148),
est montée sur l'arbre central (15) par rapport auquel coulisse l'élément (52) dont
est solidaire la troisième articulation (54), tandis que l'autre est solidaire d'un
disque (134) monté à rotation dans le taillant périphérique (110).
6. Tunnelier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'arbre
central (15) comporte une partie avant centrale (18 ; 18') de forme effilée et munie
d'au moins un outil (184), cette partie avant qui est orientée vers l'avant du corps
(1) faisant saillie vers l'extérieur, du taillant périphérique (110).
7. Tunnelier selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie avant
centrale (18') précitée est montée à coulissement et déplaçable à l'aide d'un vérin
ou analogue, suivant l'axe longitudinal (X-X') du corps (1).
8. Tunnelier selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le corps (1) comporte une enveloppe interne (2) et une enveloppe externe (17), montées
concentriquement et équipées de moyens de positionnement et d'immobilisation (217)
relatifs l'une dans l'autre.
9. Tunnelier selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'enveloppe interne
(2) du corps (1) comprend au moins deux zones pressurisables indépendamment et reliées
par un sas.
10. Tunnelier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps
(1) précité comporte, au niveau de son extrémité arrière (12), des moyens de relocalisation
(127) du tunnelier (T) par rapport à une trajectoire prédéterminée prévue pour la
galerie (G).
11. Tunnelier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un volet
(141-148) précité présente la forme d'une portion de cercle et en ce que l'axe d'articulation
du volet s'étend le long d'un bord radial de ce volet entre l'axe central du corps
(1) et la périphérie du bouclier (130).
12. Tunnelier selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'ensemble de la face frontale
en regard d'un front de taille (F) de la galerie est formé par des volets en forme
d'une portion d'un arc de cercle, de façon que ladite face frontale présente la forme
d'une hélice dont les pales sont formées par les volets.
13. Tunnelier selon l'une des revendications 4 à 12, caractérisé en ce que l'élément (52)
portant les troisièmes articulations (54) des volets est réalisé sous forme d'une
couronne montée coaxialement et axialement coulissante sur l'arbre central (15) du
corps (1) du tunnelier.