[0001] L'invention concerne un dispositif d'injection et de régulation entre une puissance
minimale, dite de ralenti, et une puissance maximale, dite nominale, pour brûleur
atmosphérique à gaz d'appareils de chauffage, notamment du type à infrarouge, comportant
une conduite d'amenée d'air dotée d'une embouchure d'entrée d'air et d'un élément
Venturi. Ce dispositif est en outre du type comprenant des moyens d'injection de gaz
raccordés à des moyens de canalisation d'alimentation en gaz, disposés dans la conduite
d'amenée d'air de chaque brûleur, en amont de l'élément Venturi, et des moyens de
régulation de la quantité de gaz délivrée vers les moyens d'injection. Un tel dispositif
est, de plus, particulièrement adapté pour équiper des appareils de chauffage appelés
à fonctionner à une faible pression nominale.
[0002] Dans l'état actuel de la technique, les brûleurs fonctionnant en basse pression,
c'est-à-dire à une pression généralement inférieure à 500 mbar, sont affectés par
une détérioration de la qualité de la combustion si la pression d'alimentation descend
au-dessous de la valeur nominale pour laquelle ils ont été conçus.
[0003] En effet, l'équilibre du dosage du gaz carburant injecté et de l'air comburant aspiré
ne reste satisfaisant que dans les limites d'une plage restreinte au-dessous de la
pression nominale.
[0004] Cet état de fait interdit l'utilisation d'une régulation par variation dégressive
de la pression d'alimentation jusqu'à un ralenti minimum et conduit à utiliser une
régulation "tout ou rien" nécessitant alors un réallumage électrique ou un dispositif
de veilleuse.
[0005] Il est à noter que cet inconvénient relatif à l'impossibilité d'obtenir une grande
plage de régulation par variation de la pression nominale, sans entraîner une détérioration
de la qualité de combustion, s'atténue et s'efface rapidement lorsque les appareils
sont prévus pour fonctionner à des pressions supérieures à 1 Bar. La plage de bonne
carburation s'élargit en effet lorsque la pression s'élève, et ainsi, avec des appareils
prévus, par exemple, pour fonctionner à une pression de 1,4 Bar en régime nominal
, on peut diminuer la pression jusqu'à une pression de ralenti de 0,02 Bar.
[0006] Le problème concerne donc les appareils "basse pression" soit, à titre d'exemple,
un appareil fonctionnant à une pression nominale de 350 mbar pour lequel l'admission
d'air aspiré et l'injection de gaz débité par l'injecteur ne restent pas proportionnelles
sur une plage de pression descendant au-dessous de 50 % du régime nominal.
[0007] La présente invention vise à solutionner ce problème et a pour objectif essentiel
de fournir un dispositif d'injection et de régulation permettant de conserver une
bonne carburation des brûleurs atmosphériques à gaz prévus pour fonctionner en régime
nominal basse pression quand on désire moduler leur régime jusqu'à un ralenti minimal
à partir de la pression nominale.
[0008] A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'injection et de régulation entre
une puissance minimale de ralenti et une puissance maximale nominale, pour des brûleurs
atmosphériques à gaz d'appareils de chauffage, ledit dispositif comprenant des moyens
d'injection de gaz raccordés à des moyens de canalisation d'alimentation en gaz, disposés
dans la conduite d'amenée d'air de chaque brûleur, en amont de l'élément Venturi,
et des moyens de régulation de la quantité de gaz délivrée vers les moyens d'injection,
et se caractérisant en ce que :
- les moyens d'injection comportent au moins deux injecteurs, dont un injecteur dit
de premier étage et au moins un injecteur dit de deuxième étage, dotés chacun d'une
buse d'injection, disposés dans la conduite d'amenée d'air en amont de l'élément Venturi,
avec leurs buses d'injection décalées longitudinalement les unes par rapport aux autres,
et orientées de façon que l'axe de leur flux converge vers une zone, dite foyer de
l'élément Venturi, située dans l'axe de la conduite d'amenée d'air, au droit dudit
élément Venturi,
- les moyens de canalisation d'alimentation en gaz des injecteurs sont adaptés pour
que l'injecteur de premier étage soit constamment alimenté en une quantité de gaz
au moins égale à la quantité de gaz nécessaire à l'obtention de la puissance de ralenti,
- les moyens de régulation sont adaptés pour moduler en cascade l'alimentation de chaque
injecteur de deuxième étage en fonction de données de régulation de température, de
façon à obtenir la puissance désirée.
[0009] (Il est à noter que par "au moins" un injecteur de deuxième étage on entend englober
des dispositifs comportant plusieurs étages, et/ou des dispositifs comportant plusieurs
injecteurs par étage).
[0010] Le principe de l'invention est donc de prévoir plusieurs injecteurs utilisés en cascade,
permettant de réduire le calibre des injecteurs respectifs pour une quantité de gaz
délivrée donnée, et conduisant à une augmentation de la vitesse d'éjection du flux
de gaz et à une amélioration de l'effet d'aspiration de l'air à l'entrée de l'élément
Venturi.
[0011] De plus, la disposition spécifique de ces injecteurs décalés longitudinalement les
uns par rapport aux autres et agencés de façon que les flux de gaz convergent vers
le foyer de l'élément Venturi, est primordiale quant au résultat recherché car elle
permet d'ajuster les effets d'aspiration provoqués par chaque injecteur dont les diamètres
des buses d'injection peuvent ainsi être différents et adaptés aux besoins de combustion.
[0012] Dans la pratique, il s'est avéré qu'une telle conception permet de moduler le régime
d'un brûleur fonctionnant en basse pression entre une puissance maximale nominale
et une puissance minimale de ralenti et ce, sans affecter la qualité de la combustion.
[0013] Cette qualité de la combustion a notamment été constatée lors du fonctionnement d'appareils
de chauffage à infrarouge dont on sait que la transformation en rayonnement infrarouge
d'un pourcentage important de la puissance calorifique mise en jeu nécessite, à tous
régimes, une optimisation des proportions du mélange air/gaz.
[0014] Selon un mode de réalisation préférentiel, un des injecteurs est disposé dans l'axe
de la conduite d'amenée d'air, chacun des autres injecteurs étant incliné par rapport
audit axe de façon à converger vers ce dernier.
[0015] De plus, selon une autre caractéristique de l'invention, au moins un des injecteurs
de deuxième étage est monté sur un tube porte-injecteur logeant un pointeau présentant
une extrémité effilée de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection, ledit
pointeau étant associé à des moyens d'actionnement aptes à le déplacer de façon à
l'amener soit dans une position de fermeture de l'alimentation en gaz de l'injecteur,
soit dans des positions de régulation où il engendre des variations de débit fonctions
de sa position.
[0016] Une telle disposition permet d'engendrer une ouverture et une fermeture progressives
de la buse d'injection des injecteurs de deuxième étage et d'obtenir une vitesse d'éjection
de gaz optimale et ce à tous régimes.
[0017] Selon une première variante avantageuse de l'invention, le dispositif comprend des
moyens de régulation centralisés montés sur une conduite principale d'alimentation
en gaz de plusieurs appareils de chauffage, et aptes à réguler la pression de gaz
dans la conduite principale en fonction de données de régulation de température. Dans
ce cas, en outre :
. chaque injecteur de premier étage de chaque brûleur est raccordé à la conduite principale
de façon que la pression du gaz d'alimentation dudit injecteur soit celle déterminée
par les moyens de régulation,
. chaque injecteur de deuxième étage de chaque brûleur est raccordé à la conduite
principale par l'intermédiaire d'une canalisation sur laquelle est interposée une
valve apte à obturer ladite canalisation lorsque la pression de gaz dans cette dernière
devient inférieure à un seuil prédéterminé.
[0018] De plus, la valve équipant un tel dispositif est préférentiellement une valve à membrane
comprenant deux chambres séparées de façon étanche par une membrane :
. une chambre dotée d'une entrée d'alimentation et d une sortie d'alimentation formant
un siège, et logeant un clapet solidaire de la membrane et apte à obturer le siège,
. une chambre logeant des moyens élastiques aptes à solliciter la membrane dans le
sens de la fermeture du siège par le clapet.
[0019] Par ailleurs, et toujours selon cette première variante, au moins un des injecteurs
du deuxième étage est avantageusement monté sur un tube porte-injecteur logeant un
pointeau présentant une extrémité effilée de section adaptée pour pénétrer dans la
buse d'injection, le tube porte-injecteur étant associé à une valve dotée d'un organe
mobile, et le pointeau étant solidaire de l organe mobile de ladite valve et venant
dans le prolongement de celui-ci, de façon à amener ledit pointeau dans des positions
de régulation où il engendre des variations de débit fonctions de sa position.
[0020] Comme précédemment décrit, cette disposition permet de fermer et d'ouvrir progressivement
les buses d'injection et d'optimiser la vitesse d'éjection des gaz.
[0021] Selon une deuxième variante avantageuse de l'invention, les moyens de régulation
sont de type individuels et comprennent une vanne commandée de régulation du débit
de gaz, associée à chaque brûleur d'appareil de chauffage, et raccordée à une conduite
principale d'alimentation en gaz.
[0022] Concernant cette deuxième variante, en outre, deux conceptions différentes visant
notamment l'agencement et l'alimentation des injecteurs, sont prévues selon l'invention.
[0023] Ainsi, selon un premier mode de réalisation préférentiel :
. chaque injecteur de premier étage de chaque brûleur est raccordé à la vanne commandée
associée, par une canalisation dotée d'un tronçon en dérivation par rapport à ladite
vanne, comportant un pré-injecteur de ralenti de calibre adapté pour créer une perte
de charge permettant d'obtenir une pression de gaz correspondant à la puissance de
ralenti du brûleur, dans la position fermée de la vanne commandée,
. chaque injecteur de deuxième étage de chaque brûleur est raccordé à la canalisation
d'alimentation de l'injecteur du premier étage par l'intermédiaire d'une canalisation
sur laquelle est interposée une valve apte à obturer ladite canalisation lorsque la
pression de gaz dans cette dernière devient inférieure à un seuil prédéterminé.
[0024] Le pré-injecteur de ralenti permet de créer, lorsque la vanne commandée est fermée,
une perte de charge permettant d'obtenir une pression correspondant au régime minimal
de ralenti du brûleur associé. Le gaz d'alimentation entrant dans la vanne commandée
avec une pression nominale fixe, ce pré-injecteur de ralenti qui reçoit cette pression
fixe, fournit ainsi une pression de régime minimal.
[0025] En outre, ce pré-injecteur est préférentiellement un injecteur de type classique
comprenant un corps formant un boisseau doté d'un orifice d'injection, vers une de
ses extrémités, ledit injecteur étant positionné "tête-bêche" de façon que le gaz
pénètre par l'orifice d'injection.
[0026] Cette disposition a pour but d'éviter l'accumulation et l'agglomération de micro-impuretés
provenant des conduites et du gaz commercial lui-même. En effet, dans la disposition
classique des injecteurs, c'est-à-dire avec entrée du gaz par l'extrémité de l'injecteur
opposée au boisseau, le profil intérieur dudit injecteur est conique par nécessité
technologique de perforation de l'orifice calibré. Cette conicité intérieure, formant
goulot d'étranglement pour les micro-impuretés qui peuvent s'y agglomérer et s'y tasser,
conduit souvent à l'obstruction des injecteurs de faible calibre.
[0027] Dans la disposition adoptée, si une micro-impureté réussit à pénétrer dans le pré-injecteur
de ralenti, elle n'aura aucune chance de s'accumuler dans ce pré-injecteur après s'être
introduite par son extrémité conique.
[0028] Selon un autre mode de réalisation préférentiel concernant la deuxième variante :
. chaque injecteur de premier étage de chaque brûleur est connecté à une canalisation
raccordée en amont de la vanne commandée associée de façon que la pression du gaz
d'alimentation dudit injecteur soit celle de la conduite principale d'alimentation
en gaz,
. chaque injecteur de deuxième étage de chaque brûleur est connecté à une canalisation
raccordée en aval de la vanne commandée associée.
[0029] Ce deuxième mode de réalisation constitue une solution plus économique que celle
décrite ci-dessus car elle permet de supprimer les valves d'obturation des injecteurs
de deuxième étage, ce gain économique étant toutefois obtenu au détriment d'une légère
baisse des performances à la fin de la fermeture ou au début de l'ouverture de la
vanne commandée.
[0030] Compte tenu de la conception de cette version, les vitesses d'éjection du gaz ne
sont en effet pas rigoureusement optimisées en fin de fermeture ou au début de l'ouverture
de la vanne.
[0031] Cet inconvénient peut toutefois être solutionné au moyen d'un dispositif dans lequel
la vanne commandée comporte un corps de vanne doté d'une entrée de fluide et d'une
sortie de fluide, et d'un clapet apte à obturer la sortie de fluide sous l'action
d'un élément thermostatique dilatable, ledit dispositif comprenant en outre un injecteur
de deuxième étage monté sur un tube porte-injecteur logeant un pointeau présentant
une extrémité effilée de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection :
- le tube porte-injecteur étant solidaire du corps de la vanne commandée de façon à
venir dans le prolongement de la sortie de fluide de cette dernière,
- le pointeau étant agencé pour être déplacé par le clapet de la vanne commandée dans
le sens de la fermeture de la buse d'injection, lors d'un déplacement engendrant une
diminution du débit de gaz,
- le pointeau étant associé à des moyens élastiques aptes à solliciter un déplacement
dudit pointeau dans le sens de l'ouverture de la buse d'injection.
[0032] Par ailleurs, selon ce deuxième mode de réalisation, la position de l'injecteur de
premier étage doit être adaptée au fait que ledit injecteur, d'une part, est alimenté
avec une pression de gaz fixe correspondant à la pression nominale et, d'autre part,
doit fournir un débit d'injection correspondant au régime minimal de ralenti.
[0033] Une première solution avantageuse visant à satisfaire ces exigences consiste à réaliser
un dispositif comprenant un injecteur de deuxième étage disposé dans l'axe de la conduite
d'amenée d'air, et un injecteur de premier étage incliné par rapport audit axe de
façon à converger vers ce dernier, et positionné de façon que sa buse d'injection
soit décalée longitudinalement vers l'avant par rapport à celle de l'injecteur de
deuxième étage.
[0034] Une autre solution consiste à réaliser un dispositif comprenant un injecteur de deuxième
étage disposé dans l'axe de la conduite d'amenée d'air, et un injecteur de premier
étage incliné par rapport audit axe de façon à converger vers ce dernier, et positionné
de façon que sa buse d'injection soit décalée longitudinalement vers l'arrière par
rapport à celle de l'injecteur de deuxième étage, ledit dispositif comportant, alors,
un obstacle disposé de façon à intercepter le flux de gaz délivré par l'injecteur
de premier étage.
[0035] Cette deuxième solution, qui consiste à ajuster la vitesse d'éjection des gaz en
interposant un obstacle sur le trajet du jet de gaz en vue de ralentir sa vitesse
et de modifier, en la diminuant, la quantité d'air entraînée, s'avère la plus avantageuse.
[0036] En effet, l'obstacle peut être réalisé de façon très simple, au moyen par exemple
d'une vis faisant saillie à l'intérieur de la conduite d'amenée d'air, et sa position
peut être réglée de façon très aisée jusqu'à obtention des conditions optimales de
fonctionnement.
[0037] D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description
détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemples
non limitatifs cinq modes de réalisation préférentiels. Sur ces dessins qui font partie
intégrante de la présente description :
. la figure 1 est un schéma de principe d'une installation de chauffage comportant
plusieurs appareils de chauffage du type à infrarouge, et des moyens de régulation
centralisés, telle que notamment visée par l'invention,
. la figure 2 est une vue schématique latérale d'un appareil de chauffage à infrarouge
du type équipant l'installation de chauffage représentée à la figure 1, doté d'un
dispositif d'injection conforme à l'invention,
. la figure 3 est une vue de dessus partielle représentant les conduits d'amenée d'air
et d'alimentation en gaz de l'appareil de chauffage représenté à la figure 2,
. la figure 4 est une vue longitudinale schématique partiellement en coupe par un
plan axial vertical, des moyens d'alimentation en air et en gaz de l'appareil de chauffage
de la figure 2,
. la figure 5 est une vue longitudinale schématique partiellement en coupe par un
plan axial vertical, de moyens d'alimentation en air et en gaz conformes à l'invention
raccordés à un appareil de chauffage à infrarouge équipé de moyens de régulation individuels.
. la figure 6 est une vue longitudinale schématique partiellement en coupe par un
plan axial vertical, d'une variante de moyens d'alimentation en air et en gaz conformes
a l'invention, raccordes a un appareil de chauffage à infrarouge équipé de moyens
de régulation individuels,
. la figure 7 est une vue longitudinale schématique partiellement en coupe par un
plan axial vertical, d'une deuxième variante de moyens d'alimentation en air et en
gaz conformes à l'invention, raccordés à un appareil de chauffage à infrarouge équipé
de moyens de régulation individuels,
. la figure 8 est une coupe longitudinale par un plan axial vertical représentant
schématiquement l'injecteur à pointeau et la vanne thermostatique des moyens d'alimentation
de la figure 7,
. la figure 9 est une vue longitudinale schématique partiellement en coupe par un
plan axial vertical, d'une variante de réalisation de moyens d'alimentation en air
et en gaz équipant une installation de chauffage dotée de moyens de régulation centralises,
. la figure 10 est une coupe longitudinale par un plan axial vertical représentant
schématiquement l'injecteur à pointeau et la valve à membrane des moyens d'alimentation
de la figure 9,
. la figure 11 est une coupe longitudinale de principe d'une vanne thermostatique
conforme à l'invention telle que montée sur les appareils de chauffage représentés
aux figures 5, 6, équipés de moyens de régulation individuels,
. et la figure 12 est une coupe longitudinale de principe d'une valve à membrane conforme
à l'invention telle que montée sur les appareils de chauffage représentés aux figures
4 et 5.
[0038] Les dispositifs d'injection et de régulation conformes à l'invention sont représentés
aux figures associés à des appareils de chauffage 1 à infrarouge tels qu'utilises
dans le secteur agricole pour le chauffage de bâtiments d'élevage.
[0039] Tel que représenté à la figure 2, de tels appareils de chauffage 1 comprennent en
premier lieu un réflecteur 2 se présentant sous la forme d une coupole destinée à
être suspendue au-dessus de l'emplacement choisi à l'aide par exemple d'une chaîne
3, et renfermant les organes de diffusion, de combustion et de radiation (de tels
organes non représentés peuvent notamment être du type de ceux décrits dans le brevet
US 5060629 au nom du déposant).
[0040] Chaque appareil de chauffage 1 comprend, en outre, une conduite d'alimentation en
mélange air/gaz constituée d'une conduite coudée 4 dotée, de façon classique, d'un
élément venturi 5 et d'une embouchure d'entrée 6 pour l'air de combustion primaire.
[0041] Cet appareil de chauffage 1 comprend, également, de façon classique, une valve de
sécurité 7 branchée sur une canalisation 8 d'alimentation en gaz dudit appareil, et
dont la sortie est reliée à des moyens d'injection de gaz disposés en amont de l'élément
venturi 5 et décrits ci-après.
[0042] (Les éléments ci-dessus décrits étant communs à chacune des variantes, ils seront
désignés par les mêmes références numériques dans toute la suite de la description).
[0043] Selon l'invention, de tels appareils de chauffage 1 sont destinés à fonctionner en
régime nominal basse pression avec possibilité de modulation de leur régime jusqu'à
un régime de ralenti minimal.
[0044] En outre, selon les variantes représentées, les moyens de régulation permettant cette
modulation sont soit centralisés (figures 1, 2, 3, 4, 9, 10) et donc communs à plusieurs
appareils de chauffage, soit individuels et composés d'une vanne commandée de régulation
du débit de gaz associée à chaque appareil (figures 5 à 8).
[0045] Le point commun entre ces différentes variantes réside dans le fait que :
. les moyens d'injection sont constitués de deux injecteurs, respectivement un injecteur
de premier étage et un injecteur de deuxième étage, dotés chacun d'une buse d'injection,
disposés dans la conduite 4, en amont de l'élément venturi 5, avec leurs buses d'injection
décalées longitudinalement et orientées de façon que l'axe de leur flux converge vers
le foyer de l'élément venturi 5, un desdits injecteurs s'étendant dans l'axe de la
conduite 4, et l'autre injecteur étant incliné par rapport audit axe.
. l'injecteur de premier étage est calibré de façon à donner un débit d'injection
approprié à la pression minimum de ralenti.
. l'injecteur de deuxième étage est calibré pour donner un débit d'injection permettant
d'obtenir en combinaison avec l'injecteur de premier étage, lorsque la pression d'alimentation
atteint sa valeur nominale, la totalité de la puissance nominale de l'appareil.
. les moyens de régulation sont adaptés pour moduler l'alimentation de l'injecteur
de deuxième étage de façon à obtenir la puissance désirée.
[0046] En premier lieu, la figure 1 représente une installation dotée de moyens de régulation
centralisés, comportant une conduite principale d'alimentation 9 sur laquelle sont
raccordées des canalisations 8 d'alimentation en gaz des appareils de chauffage.
[0047] Ces moyens de régulation centralisés se composent, de façon classique, d'un tableau
de régulation 10 avec vanne thermostatique ou détendeur de puissance asservi à un
servo-moteur, le tout étant disposé en parallèle par rapport à une conduite de dérivation
11 sur laquelle est disposé un détendeur de ralenti 12.
[0048] Selon le mode de réalisation représenté aux figures 2 à 4, chaque appareil de chauffage
comporte un injecteur de premier étage 13 raccordé directement sur une sortie de la
valve de sécurité 7 et agencé pour s'étendre dans l'axe de la conduite 4.
[0049] Cet appareil de chauffage comporte, en outre, un injecteur de second étage 14 incliné
par rapport à l'axe de la conduite 4 et disposé en retrait par rapport à l'injecteur
de premier étage 13. Cet injecteur 14 est raccorde sur une deuxième sortie de la valve
de sécurité 7 par l'intermédiaire d'une conduite de dérivation 15 sur laquelle est
montée une valve à membrane 16. Cet injecteur de deuxième étage 14 est, par ailleurs,
directement solidarisé sur une excroissance interne 17 de la conduite 4, percée d'un
alésage 18 d'amenée du gaz.
[0050] La valve à membrane 16, dont la conception sera décrite plus loin en référence à
la figure 12, est classiquement adaptée pour obturer la conduite de dérivation 15
lorsque la pression de gaz dans cette dernière devient inférieure à un seuil prédéterminé.
[0051] Un tel mode de réalisation est particulièrement adapté pour des installations de
chauffage dont la pression nominale d'alimentation est supérieure à 100 mbars, avec
une variation de pression possible entre 20 mbars et la puissance nominale.
[0052] De plus, selon ce mode de réalisation, l'injecteur de premier étage 13 est calibré
pour donner un débit d'injection approprié à la pression de 20 mbars.
[0053] Les modes de réalisation représentés aux figures 5 à 8 visent des appareils de chauffage
dotés de leur propre organe de régulation individuel, consistant en une vanne thermostatique
dont la conception sera décrite plus loin en référence à la figure 11.
[0054] Selon la première variante de réalisation représentée à la figure 5, la vanne thermostatique
19 est disposée en amont de la valve de sécurité 7. En parallèle avec cette vanne
thermostatique 19, la conduite d'alimentation en gaz 8 présente un tronçon en dérivation
20 comportant un pré-injecteur de ralenti 21.
[0055] Un tel pré-injecteur de ralenti 21 est conçu pour créer, lorsque la vanne thermostatique
19 est fermée, une perte de charge permettant d'obtenir une pression correspondant
au régime minimal de ralenti. Le pré-injecteur 21 est, en outre, constitué d'un injecteur
classique positionné "tête-bêche" de façon que le gaz pénètre par son orifice d'injection.
[0056] Les injecteurs, selon cette variante de réalisation sont disposés de façon identique
à ceux de l'appareil de chauffage de la figure 4 : l'injecteur de premier étage 22
est raccordé directement sur la valve de sécurité 7 et s'étend dans l'axe de la conduite
4, et l'injecteur de deuxième étage 23 est incliné par rapport audit axe, et raccordé
à la valve de sécurité 7 par une conduite de dérivation 24 comportant une valve a
membrane 25.
[0057] Un tel mode de réalisation est particulièrement adapté pour des installations de
chauffage dont la pression nominale d'alimentation est supérieure a 150 mbars, avec
une variation possible entre 20 mbars et la puissance nominale.
[0058] De plus, l'injecteur de premier étage 22 est calibré pour donner un débit d'injection
approprié à la pression fournie par le pré-injecteur 21.
[0059] Selon la deuxième variante de réalisation représentée à la figure 6, la vanne thermostatique
26 est disposée en aval de la valve de sécurité 7.
[0060] L'injecteur de premier étage 27 est raccordé directement à une des sorties de la
valve de sécurité 7 par une conduite de dérivation 28 et se trouve disposé en lieu
et place de l'injecteur de deuxième étage (14 ou 23) des variantes précédentes, c'est-à-dire
incliné par rapport à l'axe de la conduite 4, et en retrait par rapport à l'injecteur
de deuxième étage 29 qui lui s'étend dans l'axe de la conduite 4.
[0061] En outre, l'injecteur de premier étage 27 étant alimenté avec une pression de gaz
fixe correspondant à la pression nominale, un obstacle 30, consistant en une vis faisant
saillie à l'intérieur de la conduite 4, est disposé de façon à intercepter le flux
de gaz délivré par cet injecteur en vue de ralentir la vitesse du jet de gaz et de
diminuer la quantité d'air entraînée par ce dernier.
[0062] A noter qu'en variante et tel que représenté en trait pointillé, l'injecteur de premier
étage 27 peut être adapté pour présenter une longueur telle que sa buse d'injection
soit disposée en avant de celle de l'injecteur de deuxième étage 29. Dans ce cas l'obstacle
30 est inutile.
[0063] Un tel mode de réalisation est particulièrement adapté pour des installations de
chauffage dont la pression nominale d'alimentation est comprise entre 100 et 150 mbars,
et constitue une solution particulièrement économique.
[0064] Selon la troisième variante représentée à la figure 7, l'injecteur de premier étage
31 est similaire à celui du mode de réalisation précédent, c'est-à-dire raccordé directement
à la valve de sécurité 7 par une conduite de dérivation 32, disposé de façon inclinée
par rapport à l'axe de la conduite 4, en retrait par rapport à l'injecteur de deuxième
étage 33, et associé à un obstacle 34 interceptant le flux de gaz.
[0065] L'injecteur de deuxième étage 33 s'étend quant à lui dans l'axe de la conduite 4
et est monté sur l'extrémité d'un tube 35 porte-injecteur, solidarisé vers son autre
extrémité sur le corps 36 de la vanne thermostatique 37, tel que représenté à la figure
8.
[0066] Ce tube porte-injecteur 35 loge, en outre, un pointeau 38 présentant une extrémité
effilée de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection de l'injecteur 33,
de façon à engendrer des variations de débit fonctions de la position relative de
ladite extrémité effilée par rapport à ladite buse d'injection. Ce pointeau 38 présente,
en outre, une longueur adaptée pour que son extrémité opposée à son extrémité effilée
s'étende dans le prolongement du tube porte-injecteur 35.
[0067] La vanne thermostatique 37 comporte quant à elle un corps de vanne divisé en deux
moitié de corps 36a, 36b, délimitant une gorge interne annulaire logeant la périphérie
d'une membrane 39.
[0068] Une de ces moitiés de corps 36a comporte un orifice taraudé 40 frontal pour la fixation
du tube porte-injecteur 35, et un orifice taraudé latéral 41 destiné au raccordement
de la vanne thermostatique 37 avec la valve de sécurité 7.
[0069] Cette moitié de corps 36a comporte, en outre, un siège 42 coaxial avec l'orifice
taraudé frontal 40, et communiquant avec ledit orifice frontal par l'intermédiaire
d'un alésage 43 débouchant dans les fonds respectifs desdits orifice et siège.
[0070] La deuxième moitié de corps 36b délimite quant à elle une chambre interne 44 dotée
d'un trou d'event 45 assurant la mise à la pression atmosphérique de ladite chambre.
[0071] La vanne thermostatique 37 comporte, en outre, un clapet 46 de forme adaptée pour
coopérer avec le siège 42, et un soufflet classique 47 à fluide dilatable, disposés
de part et d'autre de la membrane, en appui contre une pièce flottante 48 solidaire
de ladite membrane.
[0072] Cette vanne thermostatique 37 et le tube porte-injecteur 35 sont agencés, tel que
représenté à la figure 8, de façon que le pointeau 38 vienne en butée contre le clapet
46, et soit déplacé dans le sens de l'obturation de la buse d'injection lors d'un
allongement du soufflet 47.
[0073] Le mouvement inverse, tendant à augmenter la section de passage de gaz de la buse
d'injection est quant à lui obtenu au moyen d'un ressort 48 disposé autour du pointeau
38, en butée contre un épaulement interne du tube porte-injecteur 35, et une collerette
49 solidaire dudit pointeau.
[0074] Un tel mode de réalisation est particulièrement adapté pour des installations de
chauffage dont la pression d'alimentation est de l'ordre de 100 mbars, équipée d'appareils
de chauffage à grosse puissance calorifique (5 000 à 10 000 Watts). De plus, l'ouverture
et la fermeture progressives de la buse d'injection de l'injecteur de deuxième étage
33 permet d'obtenir une vitesse de gaz optimale à tous les régimes.
[0075] Le mode de réalisation représenté aux figures 9 et 10 vise, enfin, un appareil de
chauffage équipant une installation de chauffage dotée de moyens de régulation centralisés
telle que celle schématisée à la figure 1.
[0076] Cet appareil de chauffage comporte un injecteur de premier étage 50 raccordé directement
à la valve de sécurité 7 par une conduite de dérivation 51, et solidarisé sur l'excroissance
interne 17 de la conduite 4, de façon à s'étendre selon un axe incliné par rapport
à l'axe de ladite conduite.
[0077] L'injecteur de deuxième étage 52 s'étend quant à lui dans l'axe de la conduite 4,
en avant de l'injecteur de premier étage 50, et est monté sur l'extrémité d'un tube
53 porte-injecteur solidarisé, vers son autre extrémité, sur le corps d'une valve
à membrane 54 telle que représenté à la figure 10.
[0078] Ce tube porte-injecteur 53 loge, en outre, un pointeau 55 présentant une extrémité
effilée de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection de l'injecteur 52,
de façon à engendrer des variations de débit fonctions de la position relative de
ladite extrémité effilée par rapport à ladite buse d'injection. Ce pointeau 55 présente,
en outre, une longueur adaptée pour que son extrémité opposée à son extrémité effilée
s'étende dans le prolongement du tube porte-injecteur 53.
[0079] La valve à membrane 54 comporte quant à elle un corps de vanne divisé en deux moitiés
de corps 54a, 54b délimitant une gorge interne annulaire logeant la périphérie d'une
membrane 56.
[0080] Une de ces moitiés de corps 54a comporte un orifice taraudé frontal 57 pour la fixation
du tube porte-injecteur 53, et un orifice taraudé latéral 58 destiné au raccordement
de la valve à membrane 54 avec la valve de sécurité 7.
[0081] La deuxième moitié de corps 54b délimite quant à elle une chambre interne 59 dotée
d'un trou d'évent 60 assurant la mise à la pression atmosphérique de ladite chambre,
à l'intérieur de laquelle débouche l'orifice frontal taraudé 57.
[0082] Cette valve à membrane comporte , enfin de façon classique, un ressort 61 logé dans
la chambre 59, s'appuyant par une extrémité sur une pièce flottante 62 solidaire de
la membrane 56, et par son autre extrémité sur une butée mobile 63 dont la position
est commandée par une vis de réglage 64.
[0083] Cette valve à membrane 54 et le tube porte-injecteur 53 sont agencés pour que le
pointeau 55 soit solidarisé à la pièce flottante 62 et soit déplacé longitudinalement
en fonction de la pression du gaz d'alimentation modulée par les moyens de régulation
centralisés.
[0084] De plus, le tube porte-injecteur 53 forme un siège 65, et le pointeau 55 présente
une collerette en forme de soupape 66 apte à obturer le siège 65, dans la position
déployée du ressort 58 correspondant à une pression d'alimentation de gaz inférieure
au seuil préréglé de fermeture de la valve à membrane 54.
[0085] Comme le mode de réalisation précédemment décrit, cette version est particulièrement
adaptée pour des installations de chauffage dont la pression d'alimentation est de
l'ordre de 100 mbars, équipée d'appareils de chauffage de grosse puissance.
[0086] La figure 11 est un schéma de principe des vannes thermostatiques 19, 26 équipant
les dispositifs représentés au figures 5 et 6.
[0087] Cette vanne thermostatique est divisée en deux chambres 67, 68 par une membrane 69
solidarisée au niveau de sa périphérie au corps de vanne, et portant une pièce flottante
70.
[0088] Cette vanne comporte classiquement, d'une part, un clapet 71 venant en appui contre
la pièce flottante 70 et sollicité dans le sens de l'ouverture de ladite vanne par
un ressort 72, et d'autre part, un soufflet 73 à fluide dilatable venant en appui
contre la face opposée de la pièce flottante 70 en vue de solliciter le clapet 71
dans le sens de la fermeture, lors de son allongement.
[0089] La figure 12 est quant à elle un schéma de principe des valves à membrane 16, 25
équipant les dispositifs représentés aux figures 4 et 5.
[0090] Cette valve à membrane est divisée en deux chambres 74, 75 par une membrane 76 portant
une pièce flottante 77.
[0091] A l'intérieur d'une des chambres 74 se trouve un clapet 78 solidaire de la pièce
flottante 77, tandis que l'autre chambre 75 renferme un ressort 79 s'appuyant par
une extrémité contre la pièce flottante 77, et, par son extrémité opposée, contre
une butée mobile 80 dont la position est réglée par une vis de réglage 81.
1. Dispositif d'injection et de régulation entre une puissance minimale, dite de ralenti,
et une puissance maximale, dite nominale, pour brûleur atmosphérique à gaz d'appareils
de chauffage (1), notamment du type à infrarouge, comportant une conduite d'amenée
d'air (4) dotée d'une embouchure d'entrée d'air (6) et d'un élément Venturi (5), ledit
dispositif comprenant des moyens d'injection de gaz raccordés à des moyens de canalisation
(8, 15 ; 8, 24 ; 8, 28 ; 8, 32 ; 8, 51) d'alimentation en gaz, disposés dans la conduite
d'amenée d'air (4) de chaque brûleur, en amont de l'élément Venturi (5), et des moyens
de régulation (10-12, 16 ; 19, 25 ; 26 ; 37 ; 10-12, 54) de la quantité de gaz délivrée
vers les moyens d'injection, et étant caractérisé en ce que :
- les moyens d'injection comportent au moins deux injecteurs (13, 14 ; 22, 23 ; 27,
29 ; 31, 33 ; 50, 52), dont un injecteur (13 ; 22 ; 27 ; 31 ; 50) dit de premier étage
et au moins un injecteur (14 ; 23 ; 29 ; 33 ; 52) dit de deuxième étage, dotés chacun
d'une buse d'injection, disposés dans la conduite d'amenée d'air (4) en amont de l'élément
Venturi (5), avec leurs buses d'injection décalées longitudinalement les unes par
rapport aux autres, et orientées de façon que l'axe de leur flux converge vers une
zone, dite foyer de l'élément Venturi (5), située dans l'axe de la conduite d'amenée
d'air (4), au droit dudit élément Venturi,
- les moyens de canalisation (8, 15 ; 8, 24 ; 8, 28 ; 8, 32 ; 8, 51) d'alimentation
en gaz des injecteurs sont adaptés pour que l'injecteur de premier étage (13 ; 22
; 27 ; 31 ; 50) soit constamment alimenté en une quantité de gaz au moins égale à
la quantité de gaz nécessaire à l'obtention de la puissance de ralenti,
- les moyens de régulation (10-12, 16 ; 19, 25 ; 26 ; 37 ; 10-12, 54) sont adaptés
pour moduler l'alimentation de chaque injecteur de deuxième étage (14 ; 23 ; 29 ;
33 ; 52) en fonction de données de régulation de température, de façon à obtenir la
puissance désirée.
2. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 1 caractérisé en ce
qu'un des injecteurs (13 ; 22 ; 29 ; 33 ; 52) est disposé dans l'axe de la conduite
d'amenée d'air (4), chacun des autres injecteurs (14 ; 23 ; 27 ; 31 ; 50) étant incliné
par rapport audit axe de façon à converger vers ce dernier.
3. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé
en ce qu'au moins un des injecteurs (33 ; 52) de deuxième étage est monté sur un tube
porte-injecteur (35 ; 53) logeant un pointeau (38 ; 55) présentant une extrémité effilée
de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection, ledit pointeau étant associé
à des moyens d'actionnement (38, 46, 47 ; 61) aptes à le déplacer de façon à l'amener
soit dans une position de fermeture de l'alimentation en gaz de l'injecteur (33 ;
52), soit dans des positions de régulation où il engendre des variations de débit
fonctions de sa position.
4. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications précédentes
comprenant des moyens de régulation centralisés (10-12) montés sur une conduite principale
(9) d'alimentation en gaz de plusieurs appareils de chauffage (1), et aptes à réguler
la pression de gaz dans la conduite principale (9) en fonction de données de régulation
de température, ledit dispositif étant caractérise en ce que :
. chaque injecteur de premier étage (13 ; 50) de chaque brûleur est raccordé à la
conduite principale (9) de façon que la pression du gaz d'alimentation dudit injecteur
soit celle déterminée par les moyens de régulation (10-12),
. chaque injecteur de deuxième étage (14 ; 52) de chaque brûleur est raccordé à la
conduite principale (9) par l'intermédiaire d'une canalisation (15) sur laquelle est
interposée une valve (16 ; 54) apte à obturer ladite canalisation lorsque la pression
de gaz dans cette dernière devient inférieure à un seuil prédéterminé.
5. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 4 caractérisé en ce
que chaque valve est une valve à membrane (16) comprenant deux chambres (74, 75) séparées
de façon étanche par une membrane (76) :
. une chambre (74) dotée d'une entrée d'alimentation et d'une sortie d'alimentation
formant un siège, et logeant un clapet (78) solidaire de la membrane (76) et apte
à obturer le siège,
. une chambre (75) logeant des moyens élastiques (79) aptes à solliciter la membrane
(76) dans le sens de la fermeture du siège par le clapet (78).
6. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 4, caractérisé en ce
qu'au moins un des injecteurs de deuxième étage (52) est monté sur un tube porte-injecteur
(53) logeant un pointeau (55) présentant une extrémité effilée de section adaptée
pour pénétrer dans la buse d'injection, ledit tube porte-injecteur étant associé à
une valve (54) dotée d'un organe mobile, et le pointeau (55) étant solidaire de l
organe mobile de ladite valve et venant dans le prolongement de celui-ci, de façon
a amener ledit pointeau dans des positions de régulation où il engendre des variations
de débit fonctions de sa position.
7. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé
en ce que les moyens de régulation sont de type individuels et comprennent une vanne
commandée (19 ; 26 ; 37) de régulation du débit de gaz, associée à chaque brûleur
d'appareil de chauffage, et raccordée à une conduite principale (8) d'alimentation
en gaz.
8. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 7, caractérisé en ce
que :
. chaque injecteur de premier étage (22) de chaque brûleur est raccordé à la vanne
commandée associée (19) par une canalisation dotée d'un tronçon (20) en dérivation
par rapport à ladite vanne, comportant un pré-injecteur de ralenti (21) de calibre
adapté pour créer une perte de charge permettant d'obtenir une pression de gaz correspondant
à la puissance de ralenti du brûleur, dans la position fermée de la vanne commandée
(19),
. chaque injecteur de deuxième étage (23) de chaque brûleur est raccordé à la canalisation
d'alimentation de l'injecteur de premier étage (22) par l'intermédiaire d'une canalisation
(24) sur laquelle est interposée une valve (25) apte à obturer ladite canalisation
lorsque la pression de gaz dans cette dernière devient inférieure à un seuil prédéterminé.
9. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 8 caractérisé en ce
que le pré-injecteur de ralenti (21) est un injecteur de type classique comprenant
un corps formant un boisseau doté d'un orifice d'injection, vers une de ses extrémités,
ledit injecteur étant positionné "tête-bêche" de façon que le gaz pénètre par l'orifice
d'injection.
10. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications 8 ou 9 caractérisé
en ce que chaque valve (25) est une valve à membrane comprenant deux chambres (74,
75) séparées de façon étanche par une membrane (76) :
. une chambre (74) dotée d'une entrée d'alimentation et d'une sortie d'alimentation
formant un siège, et logeant un clapet (78) solidaire de la membrane (76) et apte
à obturer le siège,
. une chambre (75) logeant des moyens élastiques (79) aptes à solliciter la membrane
(76) dans le sens de la fermeture du siège par le clapet (78).
11. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 7 caractérisé en ce
que :
. chaque injecteur de premier étage (27 ; 31) de chaque brûleur est connecté à une
canalisation (28 ; 32) raccordée en amont de la vanne commandée associée (26 ; 37)
de façon que la pression du gaz d'alimentation dudit injecteur soit celle de la conduite
principale (8) d'alimentation en gaz,
. chaque injecteur de deuxième étage (29 ; 33) de chaque brûleur est connecté à une
canalisation raccordée en aval de la vanne commandée associée (26 ; 37).
12. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 11 caractérisé en ce
qu'il comprend un injecteur de deuxième étage (29 ; 33) disposé dans l'axe de la conduite
d'amenée d'air (4), et un injecteur de premier étage incliné par rapport audit axe
de façon à converger vers ce dernier, et positionné de façon que sa buse d'injection
soit décalée longitudinalement vers l'avant par rapport à celle de l'injecteur de
deuxième étage (29 ; 33).
13. Dispositif d'injection et de régulation selon la revendication 11 caractérisé en ce
qu'il comprend un injecteur de deuxième étage (29 ; 33) disposé dans l'axe de la conduite
d'amenée d'air (4), et un injecteur de premier étage (27 ; 31) incliné par rapport
audit axe de façon a converger vers ce dernier, et positionné de façon que sa buse
d'injection soit décalée longitudinalement vers l'arrière par rapport à celle de l'injecteur
de deuxième étage (29 ; 33), ledit dispositif comportant, alors, un obstacle (30 ;
34) disposé de façon à intercepter le flux de gaz délivré par l'injecteur de premier
étage (27 ; 31).
14. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications 11 à 13 dans
lequel la vanne commandée (37) comporte un corps de vanne doté d'une entrée de fluide
(41) et d'une sortie de fluide (42), et d'un clapet (46) apte à obturer la sortie
de fluide sous l'action d'un élément thermostatique dilatable (47), ledit dispositif
étant caractérisé en ce qu'il comprend un injecteur de deuxième étage (33) monté sur
un tube porte-injecteur (35) logeant un pointeau (38) présentant une extrémité effilée
de section adaptée pour pénétrer dans la buse d'injection :
- le tube porte-injecteur (35) étant solidaire du corps de la vanne commandée (37)
de façon à venir dans le prolongement de la sortie de fluide (42) de cette dernière,
- le pointeau (38) étant agencé pour être déplacé par le clapet (46) de la vanne commandée
(37) dans le sens de la fermeture de la buse d'injection, lors d'un déplacement engendrant
une diminution de débit de gaz,
- le pointeau (38) étant associé à des moyens élastiques (48) aptes à solliciter un
déplacement dudit pointeau dans le sens de l'ouverture de la buse d'injection.
15. Dispositif d'injection et de régulation selon l'une des revendications 11 à 14 caractérisé
en ce que la vanne commandée est une vanne thermostatique comprenant deux chambres
(67, 68) séparées de façon étanche par une membrane (69) :
. une chambre (68) dotée d'une entrée d'alimentation et d une sortie d'alimentation
formant un siège, et logeant un clapet (71) en appui contre la membrane (69) et apte
à obturer le siège,
. une chambre (67) logeant un élément thermostatique à fluide dilatable (73) en appui
contre la membrane (60) de façon à la solliciter dans le sens de l'ouverture.