[0001] La présente invention a pour objet un organe de suspension de pièces, notamment de
pièces allongées d'un certain poids.
[0002] On connaît actuellement des systèmes permettant de suspendre des pièces allongées
pesantes, comme par exemple le dispositif décrit dans le document FR 2.620.781, constitué
d'une pièce monobloc comprenant une platine perforée s'amincissant au voisinage d'une
perforation centrale d'où débouchent des fentes radiales, une patte perpendiculaire
à ladite platine dans laquelle est pratiquée une ouverture permettant la suspension
du dispositif à des broches de présentation et enfin un couple de goussets reliant
la platine à la patte pour renforçer la rigidité de l'ensemble.
[0003] La pièce allongée à suspendre, qui peut être par exemple un pied de table, un pied
de chaise ou tout autre pied de meuble, peut comporter axialement une tige filetée
dépassant de l'une des extrémités et permettant de l'engager rapidement dans la perforation
pratiquée dans la platine.
[0004] Toutefois les systèmes ne permettent pas de suspendre des objets allongés sans que
ces derniers soient inclinés par rapport à la verticale, du fait de l'excentricité
de la perforation, ce qui nuit à l'aspect esthétique des présentoirs de magasins portant
une série de pièces allongées suspendues destinées à la vente.
[0005] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un organe
de suspension comportant un socle perforé fixé perpendiculairement à une patte de
largeur sensiblement égale et de forme sensiblement rectangulaire, munie à sa partie
supérieure d'une ouverture, ledit organe de suspension se caractérisant essentiellement
en ce que la patte est solidarisée au socle en son milieu et en ce qu'une découpe
d'une certaine hauteur est pratiquée en regard de l'ouverture ménagée au centre dudit
socle, permettant le passage d'une tige filetée fixée à l'extrémité d'une pièce allongée
en vue de la suspendre verticalement.
[0006] Les avantages et les caractéristiques de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel
en représente un mode de réalisation non limitatif.
[0007] Dans le dessin annexé :
- la figure 1 représente une vue en perspective d'un organe de suspension selon l'invention
- la figure 2 représente le même organe en vue en coupe par un plan médian de symétrie
- la figure 3 représente une vue en perspective cavalière d'un organe selon l'invention
accroché à la broche d'un présentoir linéaire et auquel est suspendue une pièce allongée.
[0008] Si on se réfère aux figures 1 et 2 on peut voir que l'organe de suspension selon
l'invention comporte une patte 1 de forme sensiblement rectangulaire fixée à sa base
sur la ligne médiane d'un socle 2 comportant en son centre une ouverture circulaire
21 disposée en regard d'une découpe 11 rectangulaire pratiquée à la partie inférieure
de la patte 1.
[0009] Sur la figure 3 on peut voir un organe selon l'invention dans l'ouverture centrale
21 duquel est engagée une tige filetée 31 fixée axialement à l'extrémité d'une pièce
3 de section carré pouvant être par exemple un pied de table, suspendu à une broche
4 d'un présentoir linéaire, non représenté, enfilée dans une ouverture multistandard
12 ménagée à la partie supérieure de la patte 1, à distance de la découpe 11.
[0010] Du fait de la disposition des éléments constituant l'organe de suspension selon l'invention
la pièce 3 est suspendue perpendiculairement par rapport au sol.
[0011] Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui
précède d'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir un certain nombre de
modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
1. Organe de suspension de pièces, notament de pièces allongées (3) d'un certain poids,
comportant un socle (2) perforé fixé perpendiculairement à une patte (1) de largeur
sensiblement égale et de forme sensiblement rectangulaire munie à sa partie supérieure
d'une ouverture (12), caractérisé en ce qu' une découpe (11) d'une certaine hauteur
est pratiquée dans la patte (1) en regard de l'ouverture (21) ménagée centralement
dans le socle (2), en vue de permettre l'introduction d'une tige filetée (31) fixée
à l'extrémité d'une pièce allongée (3).