(19)
(11) EP 0 641 572 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.03.1995  Bulletin  1995/10

(21) Numéro de dépôt: 94401759.9

(22) Date de dépôt:  01.08.1994
(51) Int. Cl.6A61N 1/37
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES FR GB IT LI SE

(30) Priorité: 11.08.1993 FR 9309853

(71) Demandeur: ELA MEDICAL (Société anonyme)
F-92541 Montrouge Cédex (FR)

(72) Inventeur:
  • Jacobson, Peter
    F-67500 Haguenau (FR)

(74) Mandataire: Laget, Jean-Loup 
Cabinet Pierre Loyer 77, rue Boissière
F-75116 Paris
F-75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Circuit de protection pour dispositif électronique implantable


    (57) L'invention protège des circuits reliés à des électrodes de stimulation à faible énergie ou de détection, d'un dispositif médical implantable vis-à-vis d'impulsions de haute énergie générées par le dispositif lui-même et par des dispositifs externes tels que des défibrillateurs externes. Elle protège également le tissu cardiaque proche des électrodes à faible énergie. L'invention fournit un limiteur de courant (13-16) unidirectionnel du type automatique et/ou par repli ("foldback"), dans chaque conducteur à faible énergie. L'invention, quand elle est appliquée à un défibrillateur/stimulateur cardiaque implantable, fournit également un générateur de chocs (9) appliquant des impulsions aux électrodes (11, 12) de stimulation seulement dans la direction qui est bloquée par le limiteur de courant.




    Description


    [0001] L'invention concerne la protection des dispositifs électroniques implantables comprenant des électrodes utilisées pour détection ou stimulation à faible énergie, vis-à-vis d'impulsions de forte énergie. Elle comprend les stimulateurs cardiaques implantables et les défibrillateurs/stimulateurs cardiaques implantables.

    [0002] Dans le cas présent, le terme défibrillateur est utilisé pour désigner tout dispositif pour éliminer une tachyarythmie par une énergie électrique dépassant sensiblement l'énergie fournie par les stimulateurs cardiaques implantables.

    [0003] L'invention concerne la protection des circuits reliés aux électrodes à faible énergie, et la protection des tissus du patient sur le site des électrodes à faible énergie, vis-à-vis des propres impulsions de forte énergie du dispositif lui-même, et des impulsions de forte énergie provenant d'autres dispositifs électroniques médicaux tels que des défibrillateurs externes.

    [0004] L'invention s'applique également à des dispositifs électroniques ayant besoin d'une protection contre des impulsions de forte énergie.

    [0005] Les stimulateurs cardiaques implantables assurent généralement une protection vis-à-vis d'impulsions externes de forte énergie par une limitation de la tension entre une paire quelconque d'électrodes. Quand un dispositif externe applique une impulsion de forte énergie à cette paire d'électrodes à travers une faible impédance, des courants de forte intensité passent dans les électrodes et le dispositif limiteur. Ces courants de forte intensité peuvent avoir un effet nuisible sur les tissus du patient dans la région des électrodes.

    [0006] Le brevet US No 4 320 763 au nom de Money décrit un dispositif limiteur de courant placé en circuit série entre un stimulateur cardiaque et l'extrémité proximale d'une électrode, pour éviter des dommages aux tissus adjacents à l'extrémité distale de l'électrode. Il décrit deux circuits, l'un avec des transistors à effet de champ (FET) et l'autre avec un transistor bipolaire qui limite et ensuite maintient le courant à une valeur fixe d'approximativement 20 mA.

    [0007] Le brevet US No 4 440 172 au nom de Langer décrit un circuit prévu pour protéger un amplificateur de recueil de l'électrocardiogramme ou ECG vis-à-vis d'impulsions de défibrillation, consistant en une résistance de valeur élevée en série avec l'entrée de l'amplificateur, et en des diodes de limitation appliquées à cette entrée, sur le côté proximal de la résistance. Un circuit de stimulation protégé applique de l'énergie à haute fréquence, par un transformateur d'isolement, à un démodulateur, qui applique de son côté l'impulsion démodulée aux électrodes de stimulation. Une diode à polarisation inverse protège ce circuit pendant la défibrillation.

    [0008] Le brevet US No 4 595 009 au nom de Leinders décrit un défibrillateur/stimulateur cardiaque qui relie ensemble les électrodes de stimulation et de détection au moment où il fournit une impulsion de défibrillation.

    [0009] Le brevet US No 4 745 923 au nom de Winstrom décrit un circuit de protection pour un dispositif implantable, relié en série à une sonde d'un stimulateur cardiaque pour le protéger vis-à-vis de fortes tensions et de courants élevés provenant de défibrillateurs et autres sources. Le circuit décrit limite le courant passant dans les deux directions dans une seule sonde (le brevet montre le circuit dans la sonde de retour de la stimulation , ou positive).

    [0010] Ce circuit utilise une limitation de courant par repli, également fréquemment utilisée dans les alimentations électroniques de puissance du commerce (Section 6,05, Horowitz et Hill, The Art of Electronics, Cambridge University Press, 1989). Dans un limiteur de courant par repli, l'impédance reste faible jusqu'à ce que le courant atteigne une première limite préétablie. Quand le courant dépasse cette première limite, l'impédance reste élevée jusqu'à ce que le courant tombe au-dessous d'une seconde limite prédéterminée qui est inférieure à la première.

    [0011] Le limiteur de Winstrom comporte un parcours de faible impédance entre ses bornes consistant en un transistor à effet de champ (FET) en série avec une résistance de faible valeur. Un transistor bipolaire ouvre le FET quand la tension appliquée à la résistance de faible valeur dépasse le seuil base-émetteur du transistor bipolaire (la première limite préétablie dans le limiteur de courant par repli).

    [0012] Le brevet US No 4 787 389 au nom de Tarjan décrit un système défibrillateur/stimulateur cardiaque qui ouvre des commutateurs entre le stimulateur cardiaque et ses sondes pendant le temps où il active son défibrillateur.

    [0013] Le brevet britannique 2 234 908 au nom de Bocchi montre un défibrillateur/stimulateur cardiaque comprenant un commutateur de protection en série avec l'électrode de stimulation, avec un signal de commande pour l'ouvrir pendant la défibrillation et le fermer pendant la stimulation.

    [0014] Le brevet US No 5 111 816 au nom de Pless montre un défibrillateur/stimulateur cardiaque avec un seul commutateur à transistor à effet de champ métal-oxyde-semiconducteur (MOSFET) à canal N en série avec chaque sonde de stimulation et de détection. Le dispositif ouvre ces commutateurs quand il envoie un choc. Quand ils sont ouverts, ces commutateurs ne permettent pas au courant de passer par les sondes à partir des sources de tension positive par rapport à la masse de stimulation.

    [0015] Ce brevet montre également un générateur de chocs dont la borne négative de son alimentation de puissance est raccordée à la masse de stimulation de manière qu'il ne produise que des tensions positives par rapport à la masse de stimulation, et donc dans la plage de fonctionnement du circuit de protection.

    [0016] Il montre en outre, dans le circuit d'application de chocs, une diode en série avec chaque commutateur d'envoi de choc, pour éviter qu'un courant inverse ne passe par les commutateurs du circuit de choc quand des impulsions externes à forte énergie arrivent aux électrodes de choc. Il ajoute des diodes car les commutateurs à semi-conducteur supportent une tension élevée appliquée avec une polarité donnée, mais seulement quelques volts appliqués avec la polarité opposée. Ceci est également valable pour les transistors MOSFET, les transistors bipolaires à jonction, et les transistors bipolaires à porte isolée (IGBT). En faisant en sorte que les commutateurs bloquent le courant dans les deux directions, on évite que le courant passe dans les connexions à l'alimentation de puissance du générateur de chocs pendant des impulsions externes de forte énergie.

    [0017] Il est donc clair qu'un dispositif électronique implantable tel qu'un défibrillateur/stimulateur cardiaque doit protéger ses sondes de faible énergie, telles que les sondes de stimulation et de détection, vis-à-vis d'impulsions de défibrillation et autres impulsions de forte énergie. L'art antérieur poursuit cet objectif, mais avec des insuffisances:

    1. Le brevet Langer US 4.440.172 revendique la protection du circuit de stimulation avec une diode en série avec l'une des électrodes de stimulation. Il est évident que ceci apporte une protection vis-à-vis d'un défibrillateur externe seulement lorsque l'impulsion de sortie du défibrillateur parvient dans une direction préférée sur le circuit de Langer, c'est-à-dire la direction dans laquelle la diode n'est pas conductrice. Le circuit de Langer a également besoin d'un transformateur, qui est difficile à réaliser avec une technologie à circuits intégrés.

    2. Le brevet Leinders US 4.595.009 court-circuite les sondes de stimulation et de détection, permettant au courant de défibrillation de passer dans leurs électrodes, avec des effets éventuels sur les tissus du patient qui sont proches de ces électrodes.

    3. Les brevets Tarjan US 4.787.389, Bocchi GB 2.234.908 et Pless US 5.111.816 ouvrent les sondes de stimulation et de détection, mais seulement en réponse à un signal de commande provenant de l'implant quand il fournit sa propre impulsion à forte énergie. Ces brevets ne décrivent pas de moyens pour détecter des impulsions de forte énergie provenant de sources externes et pour activer automatiquement les circuits de protection.

    4. Le brevet Money US 4.320.763 limite le courant dans les sondes à une valeur fixe, automatiquement. Cependant, la limitation à une valeur fixe exige que le dispositif limiteur doive dissiper une puissance égale au produit de la valeur de la limitation du courant et de la tension appliquée. La puissance appliquée atteint au moins 1000 V à 20 mA, ou 20 W. Le courant dans de tels circuits tend également à osciller autour de la valeur limite, en raison de la forte puissance appliquée. Ces oscillations peuvent avoir un effet néfaste sur le fonctionnement des circuits voisins. En outre, la construction du circuit doit permettre la dissipation de cette puissance.

    5. Le brevet Winstrom US 4.745.923 fournit un limiteur de courant par repli automatique, pour surmonter les problèmes d'oscillation et de dissipation posés par une limitation à une valeur constante. Cependant, le circuit de Winstrom n'ouvre le commutateur MOSFET dans un parcours à faible impédance qu'après avoir d'abord commandé un second commutateur à transistor bipolaire, dont le retard peut se traduire par une forte pointe de courant dans le limiteur quand un défibrillateur applique une impulsion à front raide dans les sondes de stimulation et de détection. Le brevet US No 4 823 796 au nom de Benson décrit un défibrillateur externe que le circuit de Winstrom pourrait rencontrer. Benson produit une impulsion trapézoïdale par la décharge par transistor d'un condensateur sans inductance en série. Des mesures montrent que ces circuits peuvent produire des fronts de montée de milliers de volts par microseconde. Tout retard dans le circuit de protection se traduit par une pointe de courant qui peut se coupler à un circuit voisin et l'affecter.

    6. Le brevet Winstrom US 4.745.923 décrit seulement un limiteur bidirectionnel qui doit être utilisé dans une sonde unique. L'idée est de limiter le courant dans une sonde d'une paire de sondes quand un défibrillateur applique l'énergie selon l'une ou l'autre polarité. Dans des défibrillateurs/stimulateurs cardiaques à deux chambres, avec deux paires de sondes, le circuit de Winstrom aurait besoin d'être appliqué à trois des quatre conducteurs. Ceci se traduit par un nombre de composants plus élevé que dans le cas d'un limiteur unidirectionnel dans chaque sonde.

    7. Le brevet Pless US 5.111.816 décrit un limiteur de courant unidirectionnel en série avec chaque sonde de stimulation et de détection d'un défibrillateur/stimulateur cardiaque, et un circuit de choc qui bloque les impulsions externes de forte énergie. Pless raccorde un côté du générateur de chocs à la masse de la stimulation, de manière que toutes les impulsions de défibrillation que le défibrillateur/stimulateur cardiaque génère soient positives par rapport à la masse de la stimulation, et le limiteur de courant unidirectionnel les bloque dans les sondes de stimulation et de détection. Cependant, le fait de relier le générateur de chocs à la masse exige des tensions de commande positives pour le générateur de chocs, et des tensions de commande négatives pour la stimulation et la détection, ce qui augmente la complexité du circuit.



    [0018] Le but de la présente invention est donc de fournir une protection améliorée pour les sondes de stimulation et de détection à faible énergie de dispositifs médicaux électroniques, l'amélioration consistant en:

    1. La protection vis-à-vis d'impulsions externes de forte énergie de l'une ou l'autre polarité.

    2. La limitation du courant passant par les sondes de stimulation et de détection au lieu de la limitation de la tension entre elles, pour protéger les tissus cardiaques dans la région des électrodes de stimulation et de détection.

    3. L'activation automatique du limiteur, pour fournir une protection vis-à-vis d'impulsions externes de forte énergie, de même que des impulsions de forte énergie fournies par le dispositif lui-même.

    4. Une limitation du courant par repli pour réduire la dissipation de puissance et éliminer les oscillations dans le limiteur.

    5. L'activation du limiteur de courant par repli par un unique commutateur à transistor pour fournir une réponse rapide à des impulsions de défibrillation externes à front raide.

    6. L'utilisation d'un unique limiteur de courant unidirectionnel dans chaque sonde de stimulation et de détection.

    7. Dans une application à un défibrillateur/stimulateur cardiaque implantable, le raccordement du générateur de chocs à une alimentation négative par rapport à la masse de la stimulation, permettant des tensions de commande négatives pour les chocs et la stimulation.



    [0019] Dans son mode de réalisation préféré, l'invention prévoit un limiteur automatique unidirectionnel de courant par repli dans chaque sonde de stimulation et de détection, qui limite les courants pénétrant dans les sondes. En présence d'une impulsion externe de forte énergie, seul un courant limité peut pénétrer dans chaque sonde de stimulation et de détection, et ainsi seul un courant limité peut passer dans l'une quelconque des électrodes de stimulation et de détection.

    [0020] Chaque limiteur automatique de courant par repli limite rapidement le courant à une première valeur au moyen d'un unique commutateur à transistor, et un peu plus tard ouvre entièrement ce premier commutateur avec un second commutateur jusqu'à ce que le courant tombe au-dessous d'une seconde valeur plus basse.

    [0021] Selon un autre aspect de l'invention, quand elle est appliquée à un défibrillateur/stimulateur cardiaque, le circuit générateur de chocs fournit des impulsions positives par rapport à une alimentation négative en basse tension. En outre, les diodes en série avec les commutateurs du générateur de chocs empêchent le courant de passer dans le circuit du générateur de chocs pendant que des impulsions externes de forte énergie sont appliquées aux électrodes de choc.

    [0022] Les impulsions internes de forte énergie, que le générateur de chocs rend positives par rapport à l'alimentation négative en basse tension, ne peuvent passer par les sondes de stimulation que sous forme d'un courant limité dès que leur tension dépasse l'alimentation en basse tension. Comme les impulsions externes de forte énergie ne peuvent pas faire passer le courant dans les électrodes de choc ou dans l'alimentation de puissance, elles ne peuvent donc amener le courant à passer que dans les électrodes de stimulation et de détection, ce que l'invention limite comme expliqué ci-dessus.

    [0023] L'invention a pour objet un dispositif de protection du circuit de contrôle et du tissu adjacent aux électrodes, dans un appareil médical implanté pour stimulation à faible énergie et détection d'un tissu, ayant des électrodes en contact avec le tissu, un circuit de contrôle pour contrôler la stimulation à faible énergie et la détection, et des sondes reliant les électrodes au circuit de contrôle, le dispositif de protection étant caractérisé en ce qu'il comporte : un circuit automatique, unidirectionnel, de limitation du courant, en série avec chaque sonde à faible énergie, le circuit de limitation ayant une entrée non protégée du côté du tissu et une sortie protégée du côté du circuit de contrôle.

    [0024] Selon l'invention :
    • chaque circuit de limitation de courant est un limiteur de courant par repli.
    • chaque circuit de limitation de courant comporte:

      . une source ayant une tension de polarisation,

      . un dispositif de limitation ayant une chute de tension entre l'entrée et la sortie, présentant une première condition pour ne pas limiter le courant entre l'entrée et la sortie, une deuxième condition, pour limiter le courant entre l'entrée et la sortie à une première valeur prédéterminée, et une troisième condition pour présenter un circuit ouvert, le dispositif de limitation étant sensible à la tension de polarisation et passant automatiquement de la première condition à la deuxième condition ; et

      . un moyen de commutation ayant un état inactif et un état actif, l'état actif maintenant le dispositif de limitation dans la troisième condition lorsque le dispositif de limitation est passé automatiquement de la première condition à la deuxième, et la chute de tension entre l'entrée et la sortie du dispositif de limitation dépasse une valeur prédéterminée.

    • le dispositif de limitation comprend:

      . un transistor a effet de champ (FET) ayant une source, un drain et une gâchette, le drain étant relié à l'entrée non protégée, le circuit de passage du courant entre le drain et la source du FET étant fermé dans la première condition et ouvert dans la troisème condition ;

      . un moyen de détection du courant reliant la source du FET à la sortie protégée ; et

      . un moyen de polarisation pour relier la tension de polarisation à la gâchette du FET, de sorte que la tension entre gâchette et source du FET soit au-dessus de la tension de seuil du FET lorsque le FET est fermé.

    • le moyen de détection du courant est constitué par une résistance faible, de préférence de l'ordre de 39 ohms.
    • le moyen de commutation comporte en outre :

      . un moyen de monitorage de la chute de tension entre l'entrée et la sortie du dispositif de limitation ;

      . un moyen de changement pour faire passer le moyen de commutation de son état inactif à son état actif lorsque la chute de tension détectée excède une limite prédéterminée ; et

      . un moyen pour mettre le dispositif de limitation dans la troisième condition lorsque le moyen de commutation est dans son état actif.

    • le moyen de monitorage est constitué par un diviseur résistif de tension dont le point milieu est relié au moyen de commutation.
    • le moyen de commutation et le moyen de changement sont constitués par un transistor bipolaire ayant une base, un émetteur et un collecteur, dans lequel la base du transistor est reliée au moyen de monitorage, le collecteur est relié à la tension de polarisation, et l'émetteur est relié à la sortie protégée.
    • le moyen de changement abaisse effectivement la tension de polarisation appliquée au dispositif de limitation.
    • l'appareil médical est un dispositif de contrôle cardiaque, de préférence un stimulateur cardiaque.
    • l'appareil médical comporte en outre, un moyen générateur de choc pour délivrer un courant de choc au tissu, dans lequel le courant de choc arrivant aux sondes à faible énergie est appliqué selon une polarité à laquelle réagissent lesdits circuits unidirectionnels de limitation de courant.
    • l'appareil médical a un potentiel de masse de stimulation et le moyen générateur de choc comporte une alimentation en puissance de choc ayant une tension d'alimentation reliée à une tension de référence qui est voisine dudit potentiel de masse de stimulation.
    • la tension de référence est négative et la tension d'alimentation en puissance de choc est positive par rapport à la tension de référence.
    • le moyen générateur de choc comporte une paire de sondes utilisables pour délivrer un courant de choc au tissu, une pluralité de commutateurs pour relier sélectivement la tension d'alimentation en puissance de choc à la tension de référence et un moyen de contrôle desdits commutateurs pour délivrer un courant de choc d'une sonde à l'autre avec une polarité choisie, et un moyen de diode en série avec chaque commutateur de choc pour rendre ledit commutateur de choc bidirectionnellement bloquant.
    • l'appareil médical est un dispositif de contrôle cardiaque, de préférence un défibrillateur/stimulateur de cardioversion.
    • les dispositifs de limitation de courant et le moyen générateur de choc sont construits sous forme d'un circuit intégré hybride.


    [0025] L'invention a également pour objet un dispositif de limitation du courant circulant dans une direction, d'une entrée non protégée vers une sortie protégée, utilisable en série avec la sonde d'un appareil médical implanté ayant des électrodes de stimulation à faible énergie et de détection, caractérisé en ce qu'il comporte :

    . une source ayant une tension de polarisation,

    . un premier commutateur ayant une condition de circuit ouvert, une condition de limitation de courant, et une condition de circuit fermé, le premier commutateur ayant une entrée reliée à l'entrée non protégée et une sortie ;

    . une résistance de faible valeur reliée à la sortie du premier commutateur, ayant une tension en réponse au passage du courant à travers le premier commutateur ;

    . un deuxième commutateur ayant une condition de circuit ouvert et une condition de circuit fermé ; et

    . un diviseur de tension relié à l'entrée non protégée et à la sortie protégée et fournissant une tension de contrôle correspondant à la tension entre l'entrée non protégée et la sortie protégée ; de sorte que le premier commutateur soit polarisé dans la condition de circuit fermé lorsque la tension de la résistance à faible valeur est inférieure d'une première quantité prédéterminée à la tension de polarisation , et passe automatiquement à la condition de limitation lorsque la tension de la résistance de faible valeur n'est pas inférieure de ladite première quantité prédéterminée à la tension de polarisation, et que le deuxième commutateur change automatiquement de condition entre la condition de circuit ouvert lorsque la tension de contrôle est inférieure à une deuxième quantité prédéterminée, et la condition de circuit fermé lorsque la tension de contrôle est supérieure à la deuxième quantité prédéterminée, la condition de circuit fermé abaissant effectivement la tension de polarisation pour maintenir le premier commutateur dans la condition de circuit ouvert.



    [0026] Selon l'invention :
    • le premier commutateur comporte un FET ayant une gâchette reliée à la tension de polarisation, un drain relié à l'entrée non protégée, et une source reliée à la résistance de faible valeur, et la première tension prédéterminée est la différence entre la tension de polarisation et la tension de seuil du FET.

      . le deuxième commutateur est constitué par un transistor bipolaire ayant un collecteur relié au moyen de polarisation, un émetteur relié à la sortie protégée et une base reliée à la tension de contrôle du diviseur de tension, la deuxième tension prédéterminée étant la tension de seuil entre base et émetteur du transistor.

    • le diviseur de tension comporte une première résistance branchée entre l'entrée non protégée et la base du transistor, et une deuxième résistance branchée entre la base du transistor et la sortie protégée.
    • une diode ZENER est branchée entre le collecteur et l'émetteur du transistor.
    • l'appareil médical est un stimulateur cardiaque ayant une pluralité de sondes reliées au tissu cardiaque, de sorte qu'un circuit unidirectionnel de limitation de courant est interposé en série avec chaque sonde, avec sa sortie protégée reliée au stimulateur cardiaque.


    [0027] L'invention a encore pour objet un dispositif générateur de courant de choc pour application à un tissu, caractérisé en ce qu'il comporte :

    . une source de tension élevée ;

    . une source de tension de polarisation ;

    . un premier et un deuxième commutateurs montés en série entre les sources de tension élevée et de tension de polarisation ,

    . un troisième et un quatrième commutateurs montés en série entre les sources de tension élevée et de tension de polarisation, chacun des premiers, deuxième, troisième et quatrième commutateurs ayant une condition de circuit ouvert et une condition de circuit fermé ;

    . une première sonde de choc reliée entre les premier et deuxième commutateurs et une deuxième sonde de choc reliée entre les troisième et quatrième commutateurs ;

    . un moyen pour contrôler les premier, deuxième, troisième et quatrième commutateurs pour délivrer un courant de choc entre la source de tension élevée et la source de tension de polarisation à travers les première et deuxième sondes, ledit courant de choc ayant une première polarité à travers les première et deuxième sondes lorsque les premier et quatrième commutateurs sont fermés et les deuxième et troisième commutateurs sont ouverts, et la polarité inverse lorsque les troisième et deuxième commutateurs sont fermés, et les premier et quatrième commutateurs sont ouverts ;

    . une pluralité de diodes telles qu'une diode est branchée chaque fois entre : le premier commutateur et la source de tension élevée, le troisième commutateur et la source de tension élevée, le deuxième commutateur est la première sonde de choc, et le quatrième commutateur et la deuxième sonde de choc, rendant ainsi le générateur de choc bidirectionnellement bloquant.



    [0028] Selon l'invention :
    • la construction du générateur de choc est caractérisée par une structure de circuit intégré hybride ;
    • chacun des premier, deuxième, troisième et quatrième commutateurs est constitué par un transistor bipolaire à gâchette isolée ayant une gâchette, un émetteur et un collecteur, avec le collecteur sur le côté haute tension du transistor, et la pluralité de diodes reliées respectivement aux transistors avec la cathode de la diode reliée au collecteur du transistor.
    • chacun des transistors bipolaires et des diodes présente une tension de rupture élevée, de préférence de l'ordre de 1 000 volts.


    [0029] La figure 1 est une vue d'ensemble de l'invention appliquée à un défibrillateur/stimulateur cardiaque.

    [0030] La figure 2 est un diagramme schématique du générateur de chocs.

    [0031] La figure 3 est un diagramme schématique d'un limiteur unidirectionnel de courant par repli.

    [0032] La figure 1 est une vue d'ensemble de l'invention appliquée à un défibrillateur/stimulateur cardiaque, avec des circuits de stimulation et de détection auriculaires et ventriculaires, et avec des chocs multiphasés. La pile 1 alimente le dispositif. La masse 2 sert de tension de référence (0 volts) pour tous les signaux du dispositif, sauf indication contraire. Une alimentation de puissance 3 convertit la tension de la pile en d'autres tensions pour alimenter le reste du dispositif:

    * haute tension en 4 pour le générateur de chocs, approximativement 0,75 KV. Le dispositif est couplé à la polarisation négative et non à la masse.

    * polarisation positive en 5, pour les limiteurs, d'approximativement 9,0V.

    * tension de stimulation en 6, d'approximativement -6,0 V.

    * polarisation négative en 7 pour les circuits basse tension et le générateur de chocs, d'approximativement -9,0 V.



    [0033] En se référant toujours à la figure 1, les circuits basse tension 8 fournissent la stimulation, la détection et la commande. Ils fonctionnent entre la masse 2 et la polarisation négative 7. Comme la valeur de la tension de stimulation en 6 est comprise entre ces deux tensions d'alimentation, ces circuits basse tension peuvent alors générer et mesurer les signaux de stimulation et de détection directement sans décalage de niveau. Quand les circuits basse tension détectent des signaux auriculaires et/ou ventriculaires qui nécessitent un choc, ils le signalent au générateur de chocs 9 par le bus de commande de choc 10.

    [0034] Toujours à la figure 1, le générateur de chocs 9 envoie des chocs à haute tension entre les sondes de chocs 11 et 12, quand les circuits basse tension le déclenchent par l'intermédiaire du bus de commande de chocs 10. L'énergie de choc provient de la haute tension 4 avec référence à la polarisation négative 7.

    [0035] Finalement, à la figure 1, les limiteurs 13 à 16 protègent les circuits basse tension 8, et le tissu adjacent aux électrodes de stimulation et de détection reliées aux sondes 17 à 20, vis-à-vis des chocs appliqués par le générateur de chocs 9 ou par un défibrillateur externe.

    [0036] En se référant maintenant à la figure 2, le générateur de chocs représenté à la figure 1 en 9 fonctionne avec quatre commutateurs 21 à 24 configurés sous forme d'un "pont en H" utilisé habituellement pour envoyer à travers une charge un courant alternatif, à partir d'une alimentation en courant continu. Les commutateurs 21 à 24 sont de préférence des transistors bipolaires à gâchette isolée (IGBT). Les isolateurs 25 et 26 ferment les commutateurs du côté supérieur 21 et 22 respectivement en réponse aux signaux de commande HF en 27 et HS en 28, respectivement. Les signaux de commande LS en 29 et LF en 30 ferment les commutateurs 23 et 24 du côté inférieur, respectivement. Comme les sources des commutateurs 23 et 24 sont reliées à la polarisation négative, les signaux de commande LF et LS fonctionnent entre la polarisation négative et la masse, sans convertisseur de tension. Le circuit n'a besoin d'isolateurs que pour les commutateurs 21, 22 du côté supérieur, du fait que les sources des commutateurs 21 et 22 atteignent une tension élevée pendant un choc.

    [0037] Le circuit de la figure 2 génère alors un choc monophasé ou multiphasé. Quand les circuits basse tension 8 envoient des signaux de commande HF en 27 et LF en 30, ceci provoque la fermeture des commutateurs 21 et 24 et le courant circule depuis l'alimentation haute tension 4, à travers le commutateur 21, la sonde de choc 1 en 11, la sonde de choc 2 en 12, et puis par le commutateur 24 jusqu'à l'alimentation à polarisation négative 7. Comme expliqué ci-dessus, l'alimentation de puissance 3 fournit la tension élevée 4 en référence à la polarisation négative 7. Alternativement, quand les circuits basse tension détectent HS en 28 et LS en 29, le circuit envoie le courant en direction opposée entre les sondes de choc.

    [0038] Les diodes 31 à 34 empêchent le courant inverse de passer dans les commutateurs 21 à 24 pendant l'application d'une impulsion de tension, provenant d'une source externe, aux électrodes de choc 11 et 12. La tension impulsionnelle externe doit dépasser la somme des tensions de rupture des diodes et des transistors pour que le courant passe entre les électrodes de choc, et elle doit dépasser soit la tension de rupture de la diode soit celle du transistor pour que le courant passe ailleurs (soit vers la polarisation négative, soit vers la masse).

    [0039] Comme le circuit de la figure 2 relie le générateur de chocs à l'alimentation de polarisation négative, la tension à l'une ou l'autre des électrodes de choc 11 ou 12, pendant un choc généré par le dispositif, doit tomber dans la gamme comprise entre la tension de polarisation négative et la tension élevée. En outre, tout choc externe qui ne dépasse pas la tension de rupture de la diode ou du transistor dans le circuit n'amène pas le courant à passer par l'une ou l'autre électrode de choc, et n'amène donc pas le courant à passer dans l'une ou l'autre des alimentations de puissance: masse, polarisation négative ou haute tension.

    [0040] En se référant maintenant à la figure 3, les circuits limiteurs, représentés à la figure 1 en 13 à 16, comprennent chacun un commutateur à transistor haute tension 35, de préférence un MOSFET à canal N. Ces transistors existent dans le commerce avec petite surface de silicium, avec des seuils d'approximativement 5 Volts et des résistances en conduction qui sont typiquement inférieures à 10 Ohms pour une tension entre gâchette et source de 9 Volts; par exemple, les types industriels IRFBG20 ou BUK456/1000B.

    [0041] A la figure 3, les tensions à la borne 36 de la sonde et à la borne 37 de protection du limiteur, pendant le fonctionnement normal et en l'absence d'impulsions internes ou externes de haute énergie, sont comprises entre celle de l'alimentation de polarisation négative et quelques centaines de millivolts au-dessus de la masse.

    [0042] Alors que les tensions en 36 et 37 restent dans cette plage de fonctionnement normal, la tension de polarisation positive maintient le transistor 35 à l'état passant, par l'intermédiaire de la résistance 38. Comme le transistor 35 ne tire pas de courant de gâchette à l'exception du courant de fuite, l'alimentation de polarisation positive n'a besoin que d'un faible courant. Comme l'alimentation doit générer l'alimentation de polarisation positive en inversant la tension de la pile, cette faible demande de courant permet d'utiliser un petit inverseur capacitif avec peu de composants, et éventuellement intégrable. Si par contre l'architecture de l'invention plaçait la pile au-dessus de la masse et inversait la tension de la pile pour obtenir la stimulation, ceci exigerait une capacité de courant beaucoup plus élevée dans l'inverseur (notamment pour une stimulation rapide pour une réversion d'arythmie), éliminant la possibilité d'une intégration.

    [0043] Le circuit de la figure 3 comprend une résistance de faible valeur 39 en série avec la source du transistor 35. La résistance constitue avec le transistor 35 un parcours de basse impédance entre la sonde 36 et la connexion protégée 37 quand le transistor 35 est passant à l'état normal dans une première condition de circuit fermé ne limitant pas le courant entre l'entrée 36 et la sortie 37. Si le courant à travers la résistance 39 augmente de manière que la tension aux bornes de cette résistance dépasse le seuil du transistor 35, ceci limite le courant dans le transistor 35 à sa tension de seuil divisée par la valeur de la résistance 39, soit typiquement 0,15 A.Le transistor 35 est alors dans une deuxième condition de limitation du courant.

    [0044] Quand le transistor 35 limite ainsi le courant, la tension à la borne 36 de la sonde monte jusqu'à ce que la tension base-émetteur du transistor 41, fixée par un diviseur de tension consistant en des résistances 44 et 40, dépasse le seuil de ce transistor 41. Ceci rend le transistor 41 passant, limitant la tension gâchette-source du transistor 35 à zéro. Ceci bloque le transistor 35 et il ne dissipe plus de puissance.Il est alors dans une troisième contition de circuit ouvert, et entre l'entrée 36 et la sortie 37, se trouve la résistance élevée et fixe 44-40. Le circuit reste dans cet état d'impédance élevée jusqu'à ce que la tension à ses bornes tombe à un point où le transistor 41 est bloqué, permettant à la résistance 38 de rendre à nouveau le transistor 35 passant, rétablissant le parcours à faible impédance.

    [0045] Les diodes Zener 42 et 43 de la figure 3 protègent la jonction gâchette-source du transistor 35, et le circuit basse tension 8 de la figure 1, respectivement.

    [0046] Bien que l'invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation particulier, on comprendra que ce mode de réalisation soit simplement illustratif de l'application des principes de l'invention. De nombreuses autres modifications peuvent être faites et d'autres agencements peuvent être envisagés sans s'écarter de l'esprit et du champ d'application de la présente invention.


    Revendications

    1. - Dispositif de protection du circuit de contrôle et du tissu adjacent aux électrodes, dans un appareil médical implanté pour stimulation à faible énergie et détection d'un tissu, ayant des électrodes en contact avec le tissu, un circuit de contrôle pour contrôler la stimulation à faible énergie et la détection, et des sondes reliant les électrodes au circuit de contrôle, le dispositif de protection étant caractérisé en ce qu'il comporte : un circuit automatique, unidirectionnel, de limitation du courant, en série avec chaque sonde à faible énergie, le circuit de limitation ayant une entrée non protégée du côté du tissu et une sortie protégée du côté du circuit de contrôle.
     
    2. - Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que chaque circuit de limitation de courant (13-16) est un limiteur de courant par repli.
     
    3. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque circuit de limitation de courant (13-16) comporte :

    - une source ayant une tension de polarisation (5);

    - un dispositif de limitation (35, 39,44, 40) ayant une chute de tension entre l'entrée (37) et la sortie, présentant une première condition pour ne pas limiter le courant entre l'entrée et la sortie, une deuxième condition, pour limiter le courant entre l'entrée et la sortie à une première valeur prédéterminée, et une troisième condition pour présenter un circuit ouvert, le dispositif de limitation étant sensible à la tension de polarisation (5) et passant automatiquement de la première condition à la deuxième condition ; et

    - un moyen de commutation (41) ayant un état inactif et un état actif, l'état actif maintenant le dispositif de limitation dans la troisième condition lorsque

    . le dispositif de limitation est passé automatiquement de la première condition à la deuxième, et

    . la chute de tension entre l'entrée et la sortie du dispositif de limitation dépasse une valeur prédéterminée.


     
    4. - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de limitation comprend:

    - un transistor (35) a effet de champ (FET) ayant une source, un drain et une gâchette, le drain étant reliée à l'entrée non protégée (36), le circuit de passage du courant entre le drain et la source du FET étant fermé dans la première condition et ouvert dans la troisième condition ;

    - un moyen de détection du courant reliant la source du FET (35) à la sortie protégée (37) ; et

    - un moyen de polarisation (38) pour relier la tension de polarisation (5) à la gâchette du FET (35), de sorte que la tension entre gâchette et source du FET soit au-dessus de la tension de seuil du FET lorsque le FET est fermé.


     
    5. - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen de détection du courant est constitué par une résistance faible (39), de préférence de l'ordre de 39 ohms.
     
    6. - Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le moyen de commutation comporte en outre :

    - un moyen de monitorage de la chute de tension entre l'entrée et la sortie du dispositif de limitation ;

    - un moyen de changement pour faire passer le moyen de commutation de son état inactif à son état actif lorsque la chute de tension détectée excède une limite prédéterminée ; et

    - un moyen pour mettre le dispositif de limitation dans la troisième contition lorsque le moyen de commutation est dans son état actif.


     
    7. - Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de monitorage est constitué par un diviseur résistif de tension (44, 40) dont le point milieu est relié au moyen de commutation.
     
    8. - Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que le moyen de commutation et le moyen de changement sont constitués par un transistor bipolaire (41) ayant une base, un émetteur et un collecteur, dans lequel la base du transistor (41) est reliée au moyen de monitorage, le collecteur est relié à la tension de polarisation (5), et l'émetteur est relié à la sortie protégée (37).
     
    9. - Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le moyen de changement abaisse effectivement la tension de polarisation appliquée au dispositif de limitation.
     
    10. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'appareil médical est un dispositif de contrôle cardiaque, de préférence un stimulateur cardiaque.
     
    11. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'appareil médical comporte en outre, un moyen générateur de choc (9) pour délivrer un courant de choc au tissu, dans lequel le courant de choc arrivant aux sondes à faible énergie est appliqué selon une polarité à laquelle réagissent lesdits circuits (13-16) unidirectionnels de limitation de courant.
     
    12. - Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'appareil médical a un potentiel de masse de stimulation et en ce que le moyen générateur de choc (9) comporte une alimentation en puissance de choc ayant une tension d'alimentation reliée à une tension de référence (7) qui est voisine dudit potentiel de masse de stimulation (2).
     
    13. - Dispositif selon l'une des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que la tension de référence (7) est négative et la tension d'alimentation en puissance de choc est positive par rapport à la tension de référence.
     
    14. - Dispositif selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que le moyen générateur de choc (9) comporte une paire de sondes (11, 12) utilisables pour délivrer un courant de choc au tissu, une pluralité de commutateurs (21-24) pour relier sélectivement la tension d'alimentation en puissance de choc (4) à la tension de référence (7) et un moyen de contrôle desdits commutateurs pour délivrer un courant de choc d'une sonde à l'autre avec une polarité choisie, et un moyen de diode en série avec chaque commutateur de choc pour rendre ledit commutateur de choc bidirectionnellement bloquant.
     
    15. - Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'appareil médical est un dispositif de contrôle cardiaque, de préférence un défibrillateur/stimulateur de cardioversion.
     
    16. - Dispositif selon l'une des revendications 11 à 15, caractérisé en ce que les dispositifs de limitation de courant (13-16) et le moyen générateur de choc (9) sont construits sous forme d'un circuit intégré hybride.
     
    17. - Dispositif (13, 14, 15, 16) de limitation du courant circulant dans une direction, d'une entrée non protégée (36) vers une sortie protégée (37), utilisable en série avec la sonde d'un appareil médical implanté ayant des électrodes de stimulation à faible énergie et de détection, caractérisé en ce qu'il comporte :

    - une source ayant une tension de polarisation (5),

    - un premier commutateur (35) ayant une condition de circuit ouvert, une condition de limitation de courant, et une condition de circuit fermé, le premier commutateur ayant une entrée reliée à l'entrée non protégée (36) et une sortie ;

    - une résistance de faible valeur (39) reliée à la sortie du premier commutateur, ayant une tension en réponse au passage du courant à travers le premier commutateur (35);

    - un deuxième commutateur (41) ayant une condition de circuit ouvert et une condition de circuit fermé ; et

    - un diviseur de tension (44, 40) relié à l'entrée non protégée (36) et à la sortie protégée (37) et fournissant une tension de contrôle correspondant à la tension entre l'entrée non protégée et la sortie protégée (37) ; de sorte que le premier commutateur (35) soit polarisé dans la condition de circuit fermé lorsque la tension de la résistance à faible valeur (39) est inférieure d'une première quantité prédéterminée à la tension de polarisation , et passe automatiquement à la condition de limitation lorsque la tension de la résistance de faible valeur (39) n'est pas inférieure de ladite première quantité prédéterminée à la tension de polarisation, et que le deuxième commutateur (41) change automatiquement de condition entre la condition de circuit ouvert lorsque la tension de contrôle est inférieure à une deuxième quantité prédéterminée, et la condition de circuit fermé lorsque la tension de contrôle est supérieure à la deuxième quantité prédéterminée, la condition de circuit fermé abaissant effectivement la tension de polarisation pour maintenir le premier commutateur (35) dans la condition de circuit ouvert.


     
    18. - Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que le premier commutateur (35) comporte un FET ayant une gâchette reliée à la tension de polarisation (5), un drain relié à l'entrée non protégée (36), et une source reliée à la résistance de faible valeur (39), et par le fait que la première tension prédéterminée est la différence entre la tension de polarisation (5) et la tension de seuil du FET.
     
    19. - Dispositif selon l'une des revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le deuxième commutateur (41) est constitué par un transistor bipolaire ayant un collecteur relié au moyen de polarisation (38), un émetteur relié à la sortie protégée (37) et une base reliée à la tension de contrôle du diviseur de tension (44, 40), la deuxième tension prédéterminée étant la tension de seuil entre base et émetteur du transistor (41).
     
    20. - Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que le diviseur de tension (44, 40) comporte une première résistance (44) branchée entre l'entrée non protégée (36) et la base du transistor (41), et une deuxième résistance (40) branchée entre la base du transistor (41) et la sortie protégée (37).
     
    21. - Dispositif selon la revendication 19 et 20, caractérisé en outre, en ce qu'une diode ZENER (42) est branchée entre le collecteur et l'émetteur du transistor (41).
     
    22. - Dispositif selon l'une des revendications 17 à 20, caractérisé en ce que l'appareil médical est un stimulateur cardiaque ayant une pluralité de sondes reliées au tissu cardiaque, de sorte qu'un circuit unidirectionnel de limitation de courant est interposé en série avec chaque sonde, avec sa sortie protégée reliée au stimulateur cardiaque.
     
    23. - Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit moyen générateur de chocs (9) comporte :

    - une source de tension élevée (4) ;

    - une source de tension de polarisation (7) ;

    - un premier (21) et un deuxième (23) commutateurs montés en série entre les sources de tension élevée (4) et de tension de polarisation (7) ,

    - un troisième (22) et un quatrième (24) commutateurs montés en série entre les sources de tension élevée (4) et de tension de polarisation (7), chacun des premiers (21), deuxième (23), troisième (22) et quatrième (24) commutateurs ayant une condition de circuit ouvert et une condition de circuit fermé ;

    - une première sonde de choc (11) reliée entre les premier (21) et deuxième (23) commutateurs et une deuxième sonde de choc (12) reliée entre les troisième (22) et quatrième (24) commutateurs ;

    - un moyen pour contrôler les premier, deuxième, troisième et quatrième commutateurs pour délivrer un courant de choc entre la source de tension élevée (4) et la source de tension de polarisation (7) à travers les première (11) et deuxième (12) sondes, ledit courant de choc ayant une première polarité à travers les première et deuxième sondes lorsque les premier (21) et quatrième (24) commutateurs sont fermés et les deuxième (23) et troisième (22) commutateurs sont ouverts, et la polarité inverse lorsque les troisième (22) et deuxième (23) commutateurs sont fermés, et les premier (21) et quatrième (24) commutateurs sont ouverts ;

    - une pluralité de diodes (31-34) telles qu'une diode est branchée chaque fois entre : le premier commutateur (21) et la source de tension élevée (4), le troisième commutateur (22) et la source de tension élevée (4), le deuxième commutateur (23) est la première sonde de choc (11), et le quatrième commutateur (24) et la deuxième sonde de choc (12), rendant ainsi le générateur de choc bidirectionnellement bloquant.


     
    24. - Dispositif selon la revendication 23 dans lequel la construction du générateur de choc est caractérisée par une structure de circuit intégré hybride.
     
    25. - Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que chacun des premier (21), deuxième (23), troisième (22) et quatrième (24) commutateurs est constitué par un transistor bipolaire à gâchette isolée ayant une gâchette, un émetteur et un collecteur, avec le collecteur sur le côté haute tension du transistor, et la pluralité de diodes (31-34) reliées respectivement aux transistors (21-24) avec la cathode de la diode reliée au collecteur du transistor.
     
    26. - Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce que chacun des transistors bipolaires (21-24) et des diodes (31-34) présente une tension de rupture élevée, de préférence de l'ordre de 1 000 volts.
     




    Dessins










    Rapport de recherche