[0001] La présente invention se rapporte à des perfectionnements aux boîtiers de connecteurs
électriques.
[0002] L'invention vise des boîtiers de connecteurs formés d'un élément femelle destiné
à recevoir un élément mâle, l'un des éléments contenant des organes de connexions
électriques mâles ou femelles et l'autre des organes correspondants devant être raccordés.
[0003] Afin d'être assuré que les deux éléments de boîtier sont parfaitement accouplés pour
que les connexions électriques soient réalisées, on a imaginé différents systèmes.
[0004] Un des systèmes connus est dans la technique surnommée : à "avaloir" c'est-à-dire
que lorsque les deux éléments de boîtier sont en partie insérés l'un dans l'autre,
un système tend automatiquement à engager à fond l'élément de boîtier mâle dans l'élément
de boîtier femelle.
[0005] La présente invention vise un système de ce type qui soit d'un fonctionnement sûr,
d'un prix de revient acceptable et d'une utilisation pratique.
[0006] Le brevet Japonais n° 5 841 745 décrit un connecteur électrique pourvu d'un système
de ce type.
[0007] Dans ce brevet Japonais l'élément de boîtier mâle comporte une barrette élastique
qui bascule à partir de son extrémité destinée à être engagée dans l'élément de boîtier
femelle et qui comporte, en un point intermédiaire de sa longueur, une butée destinée
à coopérer avec une saillie dudit élément de boîtier.
[0008] Une telle réalisation présente un certain nombre d'inconvénients.
[0009] Pour être efficace, il faut, au moment où on tend à effacer la butée pour engager
l'élément de boîtier mâle dans l'élément de boîtier femelle, vaincre un point dur
à partir duquel le système fonctionne automatiquement.
[0010] Dans le brevet japonais, lorsqu'on appuie sur la barrette élastique, la butée s'efface
et on ne sait pas à partir de quelle longueur d'insertion le système fonctionne.
[0011] Pour être assuré que les organes de connexions mâles soient parfaitement insérés
dans les organes de connexions femelles, il faut impérativement que lesdits organes
de connexions mâles aient une certaine longueur, il est donc indispensable que l'engagement
de l'élément de boîtier mâle dans l'élément de boîtier femelle corresponde à une course
relativement importante. Si on désire que le système à "avaloir" fonctionne sur la
presque totalité de la course il faut, d'une part, que la force de réaction de la
barrette élastique soit importante et, d'autre part, que les surfaces en contact de
la butée et de la saillie soient les plus réduites possibles.
[0012] Dans la réalisation décrite dans le brevet japonais, la course est obligatoirement
réduite et la force de réaction de la barrette élastique est faible de sorte que les
dimensions du boîtier sont réduites.
[0013] L'un des buts de la présente invention est de remédier à ces divers inconvénients.
[0014] Les perfectionnements, selon l'invention, visent des boîtiers de connecteurs électriques
du type comprenant un élément de boîtier femelle avec une ouverture d'introduction,
un élément de boîtier mâle, ces deux éléments étant destinés à recevoir des organes
de connexions électriques à accoupler, ledit boîtier étant pourvu d'un système dit
à "avaloir" permettant à l'élément mâle d'être engagé à fond et verrouillé automatiquement
lorsque l'élément de boîtier mâle a été inséré jusqu'à une position déterminée dans
l'élément de boîtier femelle, l'élément de boîtier mâle comportant une languette élastique
s'étendant latéralement parallèlement au sens d'introduction de l'élément mâle dans
l'élément femelle et solidaire, par une extrémité, de l'élément de boîtier mâle et,
par l'autre extrémité, d'un pilier situé au voisinage de l'extrémité de l'élément
de boîtier mâle destinée à être engagée dans l'élément femelle, ladite barrette élastique
comportant, en un point intermédiaire de sa longueur, une butée, tandis que l'élément
de boîtier femelle présente un passage destiné à recevoir la barrette élastique et
en un point intermédiaire duquel s'étend une saillie située sur le trajet de la butée,
lesdits perfectionnements étant caractérisés en ce que la barrette élastique est inclinée
en direction de l'extrémité de l'élément de boîtier mâle opposée à celle destinée
à s'insérer dans l'élément de boîtier femelle, la butée affectant la forme d'un bloc
sensiblement parallélépipédique, tandis que la saillie présente, tournée du côté de
l'ouverture de l'élément de boîtier femelle, un abrupt raccordé à angle droit à une
partie elle-même raccordée à angle droit à un abrupt de retenue destiné à assurer,
avec la butée, le verrouillage des deux éléments de boîtier entre eux.
[0015] Grâce à cette disposition, lorsqu'on exerce une pression sur l'élément de boîtier
mâle pour l'engager dans l'élément de boîtier femelle, la butée porte contre l'abrupt
de la saillie ce qui engendre un ploiement de la partie intermédiaire de la barrette
élastique permettant, moyennant un certain effort d'insertion, à la butée de passer
sous la saillie.
[0016] Dès que la butée a légèrement dépassé la saillie, ladite butée porte contre l'angle
reliant l'abrupt de retenue à la partie reliant les deux abrupts de sorte qu'avec
l'action élastique de la barrette, l'élément de boîtier mâle tend automatiquement
à s'engager dans l'élément de boîtier femelle jusqu'à ce que les deux éléments de
boîtier soient verrouillés.
[0017] Suivant un détail constructif, au voisinage de son extrémité adjacente à l'extrémité
de l'élément de boîtier mâle, opposée à celle destinée à être engagée dans l'ouverture
de l'élément de boîtier femelle, la barrette élastique est solidaire d'un voile dont
l'extrémité libre est solidaire d'un barreau transversal relié par deux pattes élastiques
à l'extrémité correspondante de l'élément de boîtier mâle.
[0018] On réalise ainsi un moyen simple de désaccoupler les deux éléments de boîtier. De
plus, l'action élastique de la barrette est renforcée par les pattes élastiques.
[0019] L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à un mode
de réalisation particulier donné à titre d'exemple seulement et représenté aux dessins
annexés, dans lesquels :
[0020] Figure 1 est une vue en perspective schématique d'un connecteur, selon l'invention.
[0021] Figures 2, 3, 4 et 5 sont des vues en coupe montrant le fonctionnement du connecteur,
objet de l'invention.
[0022] Le connecteur, représenté aux figures, comprend un élément de boîtier mâle 1 et un
élément de boîtier femelle 2 destiné à recevoir l'élément de boîtier 1.
[0023] L'élément de boîtier mâle 1 comporte une série de canaux 3 destinés à recevoir, chacun,
un organe de connection électrique femelle relié à un conducteur. Ces organes sont
connus et ne sont pas représentés ici.
[0024] L'élément de boîtier mâle 1 présente, sur sa surface latérale 4, deux nervures parallèles
3 destinées à coopérer avec des glissières correspondantes 6 de l'élément de boîtier
femelle 2.
[0025] Au voisinage de l'extrémité 9 destinée à être introduite dans l'élément de boîtier
femelle 2, l'élément de boîtier mâle 1, sur sa face 4, comporte deux piliers 7 supportant
une barrette élastique 8 dont l'extrémité libre est solidaire d'une extrémité 11 de
l'élément de boîtier mâle 1 opposée à l'extrémité 9.
[0026] La barrette élastique 8 est inclinée depuis son extrémité 8
a adajacente à l'extrémité 9 vers son extrémité 8
b adjacente à l'extrémité 11.
[0027] De part et d'autre de l'extrémité 8
b de la barrette 8 s'étendent deux pattes élastiques 14 reliées à leur extrémité libre
par un barreau 15, lui-même relié par un voile 16 à la barrette élastique 8, cet ensemble
constituant un organe de déverrouillage.
[0028] La barrette 8, en un point intermédiaire de sa longueur, est solidaire d'une butée
18 affectant la forme d'un bloc parallépipédique.
[0029] Entre les glissières 6, l'élément de boîtier femelle est pourvu d'un passage 20 destiné
à recevoir l'ensemble pilier 7 barrette 8.
[0030] Le passage 20 est, en partie, fermé par une saillie 21 située sur le trajet de la
butée 18 et qui présente, du côté de l'ouverture d'introduction de l'élément de boîtier
mâle, un abrupt 21
a raccordé à angle droit à une partie 21
b, elle-même raccordée à angle droit à un abrupt de retenue 21
c.
[0031] Le fond de l'élément de boîtier femelle 2 est pourvu d'organes mâles 24 destinés
à coopérer avec les organes femelles des canaux 3.
[0032] Le fonctionnement est le suivant :
[0033] On engage l'élément 1 dans l'élément 2, les nervures 5 viennent coopérer avec les
glissières 6, tandis que les piliers 7 et l'extrémité 8
a s'insèrent dans le passage 20 (voir figure 2) jusqu'à ce que la butée 18 vienne porter
contre l'abrupt 21
a.
[0034] En continuant d'essayer d'engager l'élément 1 dans l'élément 2, la barrette élastique
8 ploie depuis son extrémité 8
a jusqu'à son extrémité 8
b et ainsi (voir figures 2 et 4) l'extrémité de la butée 18 tournée du côté des piliers
vient passer sous la partie 21
b. Compte tenu de la force de réaction de la barrette 8, il est nécessaire d'exercer
une légère pression jusqu'à ce que ladite extrémité de la butée ait franchi l'arête
séparant 21b et 21c. Lorsque cette partie angulaire a été dépassée compte tenu de
l'action élastique de la barrette 8 qui tend à revenir dans sa position initiale,
l'élément de boîtier 1 est automatiquement déplacé (dans le sens de la flèche a voir
figure 4) pour s'engager complètement dans l'élément de boîtier 2, la butée 18 venant
alors coopérer avec l'abrupt de retenue 21c pour assurer le verrouillage des éléments
de boîtier entre eux (voir figure 5).
[0035] Pour désaccoupler les éléments de boîtier 1 et 2, il suffit d'exercer (voir figure
5) une pression sur le barreau 5 dans le sens de la flèche b afin de dégager la butée
18 de la saillie 21 et de tirer l'élément 1 dans le sens opposé à la flèche a.
[0036] De préférence, les organes de connexions électriques peuvent avoir des longueurs
telles qu'ils ne coopèrent que lorsque la butée 18 coopère avec la partie angulaire
reliant l'abrupt 21
c à la partie 21
b et qu' ainsi on est sûr que les éléments de boîtier s'assembleront l'un dans l'autre.
[0037] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être
décrit et représenté. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans
sortir pour cela du cadre de l'invention.
1. Perfectionnements aux boîtiers de connecteurs électriques du type comprenant un élément
de boîtier femelle (2) avec une ouverture d'introduction d'un élément de boîtier mâle
(1), ces deux éléments étant destinés à recevoir des organes de connexions électriques
à accoupler, ledit boîtier étant pourvu d'un système dit à "avaloir" permettant à
l'élément mâle (1) d'être engagé à fond et verrouillé automatiquement lorsque l'élément
de boîtier mâle a été inséré jusqu'à une position déterminée dans l'élément de boîtier
femelle (2), ledit élément de boîtier mâle (1) comportant une languette élastique
(8) s'étendant latéralement, parallèlement au sens d'introduction de l'élément mâle
dans l'élément femelle (2) et solidaire, par une extrémité (8b), de l'élément de boîtier mâle (1) et, par l'autre extrémité (8a), d'un pilier (7) situé au voisinage de l'extrémité (9) de l'élément de boîtier mâle
(1) destinée à être engagée dans l'élément femelle (2), ladite barrette élastique
(8) comportant, en un point intermédiaire de sa longueur, une butée (18), tandis que
l'élément de boîtier femelle présente un passage (20) destiné à recevoir la barrette
élastique (8) et, en un point intermédiaire duquel, s'étend une saillie (21) située
sur le trajet de la butée (18), caractérisés en ce que la barrette élastique (8) est
inclinée en direction de l'extrémité de l'élément de boîtier mâle (1) opposée à celle
destinée à s'insérer dans l'élément de boîtier femelle (2), la butée (18) affectant
la forme d'un bloc sensiblement parallélépipédique, tandis que la saillie (21) présente,
tournée du côté de l'ouverture de l'élément de boîtier femelle (2), un abrupt (21a) raccordé à angle droit à une partie (21b) elle-même raccordée à angle droit à un abrupt de retenue (21c) destiné à assurer avec la butée (18) le verrouillage des deux éléments de boîtier
entre eux.
2. Perfectionnements, selon la revendication 1, caractérisés en ce qu'au voisinage de
son extrémité (8b) adjacente à l'extrémité (11) de l'élément de boîtier mâle (1) opposée à celle destinée
à être engagée dans l'ouverture de l'élément de boîtier femelle (2), la barrette élastique
(8) est solidaire d'un voile (16) dont l'extrémité libre est solidaire d'un barreau
transversal (15) relié par deux pattes élastiques à l'extrémité correspondante de
l'élément de boîtier mâle.