[0001] La présente invention concerne des perfectionnements aux dispositifs d'attinage prévus
pour soutenir la coque des navires lorsqu'ils sont au sec.
[0002] Les dispositifs d'attinage sont utilisés traditionnellement dans les cales de radoub
ou dans les formes de construction. Ils servent à réaliser des ensembles comprenant
des tins centraux qui sont alignés pour recevoir la quille, et des tins latéraux sur
lesquels s'appuie le fond ou les bouchains de la coque. Après que l'ensemble a été
préparé dans un bassin, celui-ci est mis en eau pour admettre le navire qui s'échoue
en place lorsqu'il est vidé à nouveau.
[0003] Un premier inconvénient de ces dispositifs existants est que pour un bateau donné,
la réalisation de l'ensemble d'attinage demande beaucoup de temps. Mais, plus grave,
ils contraignent à une occupation des bassins où ils ont été aménagés qui dure tout
le temps des travaux d'armement ou de réparation sur le bateau.
[0004] Une solution pour pallier ces inconvénients est l'objet du brevet français n° 2 427
246 au nom de Delattre-Levivier. Elle consiste à prévoir un ensemble de support permettant
des transferts de navire dans la direction longitudinale ou transversale. L'ensemble
est constitué de poutres centrales sur lesquelles repose la quille, et de poutres
latérales décalées longitudinalement par rapport aux poutres centrales, pour l'appui
de chaque côté du fond ou des bouchains. Lors des transferts, chaque poutre repose
par ses extrémités sur des chariots mobiles sur des rails.
[0005] Ce dispositif permet notamment de pratiquer la mise à l'eau ou la mise au sec de
bateaux au moyen d'une plate-forme élévatrice attenante à un terre-plein. Néanmoins,
tous les mouvements de transfert ainsi que la réalisation des ensembles d'attinage
sont étroitement dépendants de la configuration du réseau des voies de roulement des
chariots.
[0006] La présente invention a été conçue dans le double but de rationaliser la réalisation
d'ensembles d'attinage, et cela pour toutes sortes de navires, tant monocoques que
multicoques ; et de bénéficier de possibilités de déplacement accrues de ces ensembles
d'attinage pour améliorer la gestion des sites, et notamment optimiser l'occupation
de la surface des terre-pleins attenants à des plates-formes élévatrices.
[0007] A cet effet, un dispositif d'attinage selon l'invention est caractérisé en ce qu'il
comprend une pluralité de modules au moins sensiblement identiques,
chaque module étant une structure porteuse allongée dont la base peut être pourvue
de moyens permettant son déplacement sur une surface plane, et dont le sommet comporte
des moyens pour positionner et fixer des tins en des points quelconques de la longueur,
et en ce qu'il comprend de plus des moyens de liaison entre modules permettant
de fixer ensemble plusieurs modules à distance les uns des autres, et permettant également
de les fixer bout à bout.
[0008] Pour l'attinage d'un monocoque, les modules sont disposés transversalement par rapport
à l'axe du bateau, alignés et écartés les uns des autres. Ils sont réunis entre eux
de chaque côté par des barres longitudinales reliant leurs extrémités. Chaque module
porte un tin central pour recevoir la quille et deux tins latéraux pour l'appui du
fond de la coque ou des bouchains.
[0009] Dans le cas d'un catamaran, deux lignes d'attinage parallèles sont réalisées pour
recevoir les quilles des deux coques, lesquelles lignes sont formées de modules disposés
longitudinalement bout à bout. Dans chaque ligne, les modules sont fixés ensemble
par leurs extrémités adjacentes, et les deux lignes sont réunies par des barres de
liaison transversales. Sur les modules de chaque ligne, les tins de quille sont disposés
conformément au plan d'attinage du navire.
[0010] Avantageusement, des moyens à coussin d'air ou à coussin d'eau sont utilisés pour
procéder au déplacement des ensembles d'attinage. A cet effet, la base des modules
comporte des logements pour recevoir des coussins souples. Lorsqu'ils sont mis en
pression, ces coussins assurent d'une part le levage des modules pour les décoller
du sol, et établissent d'autre part la formation d'un coussin d'air ou d'eau sous
leur fond pour permettre le déplacement des ensembles par halage. L'intérêt de ce
système est qu'il assure un levage du navire sans heurts et sans que la pression au
sol soit élevée dangereusement pour l'intégrité de celui-ci, et qu'il permet de plus
des déplacements multidirectionnels.
[0011] L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre, et des
dessins annexés, dans lesquels :
les Figs. 1a à 1c illustrent les principales phases d'une opération de mise à l'eau
d'un monocoque avec un ensemble d'attinage réalisé avec un dispositif selon l'invention,
les Figs. 2a à 2c illustrent l'opération inverse de mise au sec d'un catamaran en
utilisant le même dispositif d'attinage,
les Figs. 3a à 3b sont respectivement une vue de côté, une vue de dessus et une vue
de bout d'un module dans une forme de réalisation préférée de dispositif selon l'invention,
les Figs. 4a et 4b sont respectivement des vues de côté et de bout d'une forme de
réalisation préférée des tins latéraux venant prendre place sur un module,
la Fig. 5 est une vue schématique illustrant dans le sens transversal le supportage
d'un monocoque sur un module pourvu de tins latéraux selon les Figs. 4,
la Fig. 6 est une vue de côté d'un monocoque en place sur un ensemble d'attinage réalisé
avec un dispositif selon l'invention,
la Fig. 7 est une vue similaire à la Fig. 6 illustrant le cas d'un catamaran,
la Fig. 8 montre dans le sens transversal le supportage de ce catamaran,
la Fig. 9 illustre schématiquement une façon de fixer ensemble plusieurs modules à
distance les uns des autres, avec des barres de liaison, et
la Fig. 10 est une vue de dessus montrant à échelle agrandie une pièce intermédiaire
servant à la fixation des barres avec les modules.
[0012] Dans l'ensemble des dessins, les mêmes références désignent partout les mêmes éléments.
[0013] L'invention est illustrée dans sa forme générale aux Figs. 1a à 1c et 2a à 2c, qui
montrent comment est utilisé un ensemble d'attinage réalisé conformément à l'invention
avec une plate-forme élévatrice P attenante à un terre-plein T, pour la mise à l'eau
de navires préalablement stationnés sur le terre-pein T, ou inversement pour leur
mise au sec sur le terre-plein T ; l'un des intérêts de l'invention étant qu'elle
permet d'occuper au mieux la surface du terre-plein T, sans être limité comme avec
les équipements connus par la configuration d'un réseau de voies de roulement pour
des chariots.
[0014] A la Fig. 1a, le navire monocoque M supporté sur un ensemble d'attinage EM a été
halé transversalement à partir d'un endroit quelconque du terre-plein T, pour être
positionné sur la plate-forme P. Il peut s'agir d'un navire mis au sec pour armement
ou réparation, ou bien d'une coque en matériau composite dont le démoulage et la mise
sur tins ont été menés simultanément sur le terre-plein T.
[0015] Après mise à l'eau du bateau M par descente de la plate-forme, Fig. 1b, celle-ci
est remontée, Fig. 1c, pour en évacuer l'ensemble EM en le démontant sur place ou
après halage sur le terre-plein T. Pour des raisons de simplicité du dessin, des éléments
de berceaux épousant la forme de la carène ont été représentés sur le haut des éléments
de l'ensemble EM, mais en règle générale, ce sont des tins centraux et latéraux qui
sont utilisés, comme on le verra dans la suite.
[0016] Les Figs. 2a à 2b illustrent quant à elles l'opération inverse de mise au sec, s'agissant
ici d'un catamaran C.
[0017] La Fig. 2a montre un ensemble d'attinage EC installé sur la plate-forme P qui est
abaissée, Fig. 2, pour recevoir le bateau C. La plate-forme P étant ensuite relevée,
le bateau C est halé transversalement au moyen de câbles et de treuils sur le terre-plein
T.
[0018] Dans les deux cas, les ensembles d'attinage EM et EC ont été réalisés avec une pluralité
de modules de support 1, solidarisés entre eux. Les modules 1 sont des structures
porteuses allongées. Ils sont prévus tous identiques en principe, mais pourraient
toutefois être de longueurs différentes, au moins pour quelques-uns d'entre eux.
[0019] Un module 1 est représenté en détail aux Figs. 3a à 3c. Il a globalement la forme
d'un caisson allongé 10 de section trapézoïdale dans lequel une plaque de base 11
et une plaque de dessus 12 dont la partie médiane est porteuse sur toute la longueur
sont réunies par un maillage de cloisons transversales 13 et de cloisons longitudinales
14, lesquelles, au nombre de deux, sont de préférence ininterrompues d'une extrémité
à l'autre. Les cloisons transversales 13 sont prévues à écartement régulier, entre
deux parois d'extrémité ajourées 15. Sur leur bord extérieur, les cloisons 13 et les
parois 15 sont renforcées par des raidisseurs 16. A titre indicatif, pour une longueur
du module d'environ 7 m, les cloisons transversales 13 sont au nombre de cinq.
[0020] D'autre part, des rebords longitudinaux 17 sont prévus de chaque côté de la plaque
de base 11, le long desquels sont fixées des cornières 18 dont le dessous de l'aile
horizontale est dans le même plan que la face inférieure de la plaque de base 11.
[0021] Le caisson 10 repose au sol par l'intermédiaire de deux plateaux 19, Fig. 3a, sur
lesquels vient s'appuyer la plaque de base 11. Les plateaux 19, à l'image de palettes
de transport, Fig. 3c, comportent une plaque carrée 20 surélevée par deux traverses
21 renforcées par des goussets 22, qui se trouvent adjacentes à deux côtés opposés.
Chaque traverse 21 est composée de parois métalliques et est pourvue d'une semelle
en bois 23. L'espace compris entre les traverses 21 est un logement prévu pour recevoir
un coussin d'air ou coussin d'eau 24 servant à la sustentation du module et à la formation
d'une couche fluide sur lequel il peut glisser par halage.
[0022] Chaque plateau 19 est fixé de façon amovible sous la plaque de base 11, par boulonnage
avec les cornières 18. Celles-ci comportant des trous sur toute leur longueur permettent
de modifier légèrement la position des modules, comme elles permettent également,
si des conditions exceptionnelles l'exigent, de monter trois plateaux ou lieu de deux
sous le module. D'autre part, du fait que les plateaux 19 sont carrés, ils peuvent
être placés de façon à orienter les traverses 21 longitudinalement comme montré sur
le dessin, ou transversalement, et par conséquent donner l'orientation de fonctionnement
la plus adéquate aux coussins 24, selon que la direction du déplacement à effectuer
est plutôt longitudinale ou plutôt transversale.
[0023] Le dessus du module 1 comporte des moyens pour recevoir et assujettir des tins en
des points quelconques de sa longueur. Comme le montrent mieux les Figs. 3b et 3c,
il s'agit de deux cornières parallèles 25 fixées sur la plaque de dessus 12, qui délimitent
un couloir central longitudinal, et dont l'âme verticale présente des trous de goupillage
espacés régulièrement. A la Fig. 3b, on voit l'arrangement d'un tin de quille 26,
solidarisé à deux traverses 27 qui viennent se fixer par leurs extrémités aux cornières
25.
[0024] On voit de plus, à la Fig. 3c, que les parois d'extrémité 15 comportent en leurs
quatre coins des oreilles 28 avec des trous 29, qui servent pour la solidarisation
entre modules, comme on le verra dans la suite. Par ailleurs, au bas et au milieu
des parois 15, sont prévus des pitons de halage 30 sur des montures amovibles 31.
D'autres pitons de halage, non montrés, sont implantés de chaque côté du module.
[0025] Un développement de l'invention porte sur les tins latéraux destinés à soutenir le
fond de la carène ou les bouchains de chaque côté de la quille. D'un bateau à l'autre,
leur surface d'appui est amenée à varier en inclinaison et en profil. L'autre paramètre
variable qu'est la hauteur peut être réglé quant à lui en écartant plus ou moins le
tin de l'axe de la quille.
[0026] Conformément à l'invention, il est prévu des tins latéraux identiques 32, Figs. 4
et 5, qui comportent un élément de base 33 se fixant dans le couloir délimité sur
le dessus des modules 1 par les cornières 25, un plan d'appui 34 monté réglable en
inclinaison sur l'élément 33, et un élément souple 35 venant en recouvrement du plan
d'appui 34. De préférence, les tins 32 sont complétés par des rehausseurs, non montrés,
qui sont par exemple de simples caissons pouvant être admis et fixés entre les cornières
25, et pouvant recevoir au-dessus d'eux les tins 32 calés par simple empilement.
[0027] L'élément de base 33 des tins 32 est lui-même un caisson parallélépipédique qui s'adapte
entre les cornières 25, et est maintenu en position par goupillage avec celles-ci.
Le plan d'appui 34 est une plaque articulée le long d'une arête supérieure transversale
du caisson 33. Du côté opposé, il est supporté par deux bras latéraux 36, lesquels
comportent des trous régulièrement écartés sur leur longueur permettant de les fixer
à la hauteur désirée au sommet du caisson 33 par des goupilles 37.
[0028] Selon une autre caractéristique importante de l'invention, l'élément 35 recouvrant
le plan d'appui 34 est une enveloppe souple formant un coussin par remplissage et
mise en pression pneumatique ou hydraulique. Ses principaux intérêts sont une tolérance
accrue pour le réglage en hauteur et en inclinaison du plan d'appui 34, ainsi qu'une
répartition uniforme de l'effort de réaction sur la coque du bateau, tant au niveau
de la surface de contact avec chacune des enveloppes 35 qu'à celui des multiples points
d'appui sur l'ensemble des tins latéraux.
[0029] Pour réaliser un ensemble d'attinage de monocoque EM, Fig. 6, une pluralité de modules
1 sont alignés les uns derrière les autres, tous orientés transversalement. Les écartements
entre modules voisins, qui sont représentés différents, sont déterminés classiquement
d'après le plan d'attinage du bateau. Ensuite, les tins centraux 26 sont fixés en
place, ainsi que les tins latéraux 32 dont les plans d'appui 34 sont alors réglés
à la bonne inclinaison. L'ensemble EM est prêt à recevoir le bateau, après que les
enveloppes souples 35 des tins latéraux 32 ont été mises à la pression désirée.
[0030] Pour procéder à des transferts, il convient d'abord de solidariser entre eux les
modules 1 au moyen d'éléments de liaison, soit des barres 40. Celles-ci réunissent
les modules deux à deux comme le montre la Fig. 9, ou bien, en variante, elles sont
suffisamment longues pour réunir plusieurs modules, Fig. 6. Pour leur fixation aux
modules, il est prévu des pièces de liaison 41 qui se boulonnent aux oreilles 28 des
parois d'extrémité 15. Les pièces de liaison 41 sont des bagues à travers lesquelles
sont passées les barres 40 dont le blocage en coulissement est assuré au moyen de
colliers de serrage 42, Fig. 10. Les modules 1 sont avantageusement solidarisés par
deux lignes de barres horizontales haute et basse de chaque côté.
[0031] Pour l'attinage d'un catamaran C, Figs. 7, 8, les mêmes modules 1 vont être placés
bout à bout en deux lignes longitudinales L1, L2, écartées de manière à recevoir sur
des tins centraux 26 les quilles des coques respectives C1 et C2. Dans chaque ligne
L1, L2, les modules 1 sont solidarisés tous ensemble par boulonnage de leurs oreilles
adjacentes 28. Les tins centraux 26 sont répartis tout au long du couloir défini par
l'alignement des cornières 25.
[0032] Comme dans l'ensemble EM précédemment décrit, tous les modules 1 de l'ensemble EC
doivent être solidarisés avant d'envisager un transfert. Ici, il s'agit uniquement
de réunir les deux lignes L1, L2 par des liaisons transversales, Fig. 8. On utilise
à cet effet des poutres 43 boulonnées en extrémité sur la plaque de dessus 12 des
modules 1.
[0033] En pratique, le dispositif selon l'invention convient pour tout type de navire jusqu'à
un tonnage de 1 500 tonnes, environ.
1) Dispositif d'attinage, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de modules
(1) au moins sensiblement identiques,
chaque module (1) étant une structure porteuse allongée dont la base peut être
pourvue de moyens permettant son déplacement sur une surface plane, et dont le sommet
comporte des moyens pour positionner et fixer des tins en des points quelconques de
la longueur,
et en ce qu'il comprend de plus des moyens de liaison entre modules, permettant
de fixer ensemble plusieurs modules à distance les uns des autres, et permettant également
de les fixer bout à bout.
2) Dispositif d'attinage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dessus des
modules (1) comporte un couloir central longitudinal délimité par deux cornières (25)
pour la réception et la fixation de tins (26, 32) en des points quelconques de la
longueur.
3) Dispositif d'attinage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le dessous
des modules (1) forme des logements de réception de coussins d'eau ou d'air (24) destinés
à assurer la sustentation des modules au-dessus du sol et la formation d'une couche
fluide de glissement pour leur déplacement.
4) Dispositif d'attinage selon la revendication 3, caractérisé en ce le corps principal
ou caisson (10) des modules (1) est monté sur des plateaux carrés (19) dont le dessous
délimite avec deux traverses (21) sous deux côtés opposés lesdits logements pour les
coussins (24), les plateaux (19) étant fixés sous le fond des caissons (10) de façon
amovible pour permettre une orientation longitudinale ou transversale des traverses
(21).
5) Dispositif d'attinage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il
comprend des tins latéraux identiques (32), comportant un plan d'appui (34) réglable
en inclinaison.
6) Dispositif d'attinage selon la revendication 5, caractérisé en ce que le plan d'appui
(34) est recouvert par une enveloppe souple (35) formant coussin par mise en pression
pneumatique ou hydraulique.
7) Dispositif d'attinage selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il est
prévu des rehausseurs pour les tins latéraux (32).
8) Dispositif d'attinage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
lesdits moyens de liaison entre modules (1) comportent des oreilles (28) à leurs extrémités,
par lesquelles ils peuvent être boulonnés bout à bout, ainsi que des barres (40) pour
permettre de solidariser les modules (1) à distance les uns des autres, les barres
(40) se fixant aux oreilles (28) par l'intermédiaire de pièces de liaison (41).
9) Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les pièces de liaison
(41) sont des bagues fixées sur les oreilles (28), dans lesquelles sont passées les
barres (40), bloquées en coulissement par des colliers de serrage (42).