[0001] La présente invention concerne une chaussure de ski dont la base de coque est surmontée
d'une tige présentant un capot avant et un capot arrière qui se connectent entre eux
sur au moins une extension supérieure de la base de coque, et est relative aux moyens
mis en oeuvre dans le but de contrôler la flexion de la tige par rapport à la base
de coque, en effort, en position, et en amplitude de débattement.
[0002] Une chaussure connue de ce type est décrite dans la demande de brevet DE 32 47 515.
Selon cette demande de brevet, le contrôle de la flexion de la tige, qui recouvre
deux extensions latérales qui s'étendent jusque sur le devant du pied, est assuré
à l'aide d'un élément élastique inter-agissant entre la manchette ou capot avant et
la base de coque, tandis que l'amplitude de débattement est déterminée au moyen d'un
tenon, fixé sur la base de coque, qui coopère avec une lumière du capot avant, concentrique
à l'axe d'articulation de ce dernier.
[0003] Egalement, il est prévu que le tenon et la lumière sont susceptibles d'être réglés
en position sur la base de coque pour notamment fixer la position angulaire extrême
du capot avant vers l'arrière, et ainsi l'angle d'avancée. Dans une telle chaussure
de ski, si les fonctions essentielles du contrôle de la flexion de la tige sont assurées,
il apparaît cependant que certaines d'entre elles sont mal remplies.
[0004] En effet, on constate que les moyens tenon-lumière de limitation de l'amplitude de
débattement du capot avant et de détermination de la position extrême arrière de ce
dernier sont situés en deçà de son axe d'articulation, à proximité de la semelle,
alors que la partie du capot avant actionnée par le bas de jambe est celle antérieure
supérieure, en forme de gouttière, la plus éloignée dudit axe d'articulation.
[0005] Or, une telle disposition des moyens détermine, par rapport à l'axe d'articulation
du capot avant, un grand bras de levier entre la gouttière de ce dernier et ledit
axe, et un petit bras de levier entre le tenon et ledit axe.
[0006] De ce fait, les efforts appliqués sur la partie en forme de gouttière sont transmis
et augmentés de manière considérable au niveau des moyens de limitation tenon/lumière
qui constituent la résistance à la force appliquée, et qui, sauf aménagement particulier,
sont promis à une usure importante, voir à une destruction rapide.
[0007] Egalement, cette différence importante des bras de levier et l'éloignement du point
de résistance par rapport au point d'application de la force a pour autre conséquence
de générer des déformations élastiques voire le flambage des flancs du capot avant,
à partir de sa position de butée vers l'avant ou vers l'arrière sur les moyens de
limitation, et ainsi de ne pas réaliser des butées fermes en limite d'amplitude de
flexion, alors que ces butées ont pour rôle de déterminer vers l'avant la raideur
de la tige, et vers l'arrière la qualité de la reprise d'appui arrière.
[0008] Encore, les moyens de limitation de l'amplitude de débattement du capot avant enseignés
n'étant pas réglables entre eux, il n'est pas possible de modifier la valeur du débattement
dudit capot entre sa position en appui arrière qui donne l'angle d'avancée, et sa
position de butée en appui avant à partir de laquelle ledit capot avant offre le maximum
de raideur.
[0009] Une autre chaussure connue de ce type est décrite dans la demande de brevet DE 19
63 342 et présente également des moyens de contrôle de la flexion de la tige en effort,
en position, et en amplitude.
[0010] Selon ce document, la chaussure présente une base de coque qui est pourvue sur ses
flancs de deux extensions verticales sur lesquelles se connectent un capot arrière
et un capot avant, tous deux articulés à leur partie inférieure sur ladite base de
coque.
[0011] Ces extensions verticales sont dotées chacune d'une barrette en saillie qui sert
de butée de limite de pivotement vers l'avant pour le capot arrière, et vers l'arrière
pour le capot avant, et constituent éventuellement le moyen de résistance à la flexion
laquelle résistance peut être modulée également en variant les conditions de frottement
dans les zones de chevauchement des capots sur lesdites extensions ou en plaçant des
organes élastiques intermédiaires.
[0012] Il ressort d'une telle structure que l'amplitude de flexion de la tige ne peut pas
être maîtrisée car elle est varie avec la position de serrage des capots sur le bas
de jambe du skieur; en effet, lorsque les capots sont plus ou moins rapprochés l'un
de l'autre, selon qu'il s'agit d'un petit ou d'un grand périmètre de bas de jambe,
ils se rapprochent plus ou moins de la barrette de butée, et donc leur possibilité
de débattement s'en trouve plus ou moins réduite.
[0013] Un autre inconvénient, touchant à la détermination de l'angle d'avancée, résulte
du fait que les capots sont ajustables réciproquement et individuellement en serrage
sur le bas de jambe sans butée de référence. De ce fait, les capots avant et arrière
adoptent l'inclinaison imposée par le bas de jambe du skieur lors du chaussage, et
rien ne permet audit skieur de reproduire à l'identique cette inclinaison ou angle
d'avancée sur l'autre chaussure.
[0014] La présente invention se propose de remédier aux inconvénients des chaussures de
ski du type de celles citées ci-avant, et vise notamment à assurer une constance de
l'angle d'avancée de la tige quel que soit le périmètre du bas de jambe du skieur,
une amplitude de débattement en flexion avant de la tige qui soit réglable indépendamment
des moyens de contrôle de la flexion en effort, afin de varier la position de butée
déterminant la raideur sans influencer ces moyens, et une bonne qualité de l'appui
du bas de jambe du skieur sur les capots avant et arrière. A cet effet, l'invention
prévoit que la position de la butée postéro-antérieure, déterminant la raideur en
flexion avant, soit obtenue par des moyens indépendants de ceux assurant la qualité
de l'appui du bas de jambe vers l'arrière.
[0015] Egalement, l'invention prévoit de disposer les moyens de fermeture de la tige, ceux
du contrôle de l'amplitude de la flexion vers l'avant, et ceux réalisant l'appui arrière
de la tige, dans la zone supérieure de cette dernière sensiblement au même niveau
que les appuis du bas de jambe du skieur sur les capots de la tige de la chaussure.
[0016] Selon l'invention, la chaussure de ski présente d'une part, une base de coque rigide
pourvue de deux extensions latérales verticales qui s'étendent en correspondance et
à l'extérieur des flancs de la cheville et du bas de jambe du skieur en déterminant
un profil en "U", vu dans le sens transversal à l'axe longitudinal de la base de coque,
et d'autre part, une tige comportant un capot arrière et un capot avant situés respectivement
à l'arrière et à l'avant des extensions verticales, et articulés par une liaison pivotante
sur la base de coque dans la zone des malléoles. Un dispositif de serrage et de fermeture
de la tige sur le bas de jambe est associé aux capots avant et arrière afin, d'une
part, de les connecter ensemble dans la zone supérieure des extensions latérales de
la base de coque, et d'autre part, de les rendre interdépendants. Un élément élastique
est intégré à la partie inférieure du capot avant et fixé sur la base de coque dans
le but de s'opposer élastiquement au pivotement de ce dernier autour de son articulation
et ainsi de contrôler sa flexion.
[0017] La chaussure se caractérise par le fait qu'une butée est obtenue dans la zone supérieure
de chacune des extensions verticales de la base de coque, sensiblement en vis-à-vis
de la zone antérieure supérieure du capot avant sur laquelle le bas de jambe prend
appui, et que les bordures postérieures délimitant les ailes du capot avant comportent,
chacune, une butée correspondante et par le fait que l'élément élastique est monté
en état de pré-tension pour assurer la coopération des butées entre elles en position
de chaussage et ainsi le maintien du capot avant dans une position stable de blocage
dans le sens antéro-postérieur par rapport à la base de coque, et de flexion contrôlée
dans le sens postéro-antérieur, tandis que le capot arrière reste libre de pivoter
autour de son articulation sur la base de coque et par rapport aux extensions verticales
de cette dernière.
[0018] Par ces dispositions, l'ajustement de la tige au périmètre du bas de jambe du skieur,
sous l'action du dispositif de serrage, s'effectue par le rapprochement du capot arrière
vers le capot avant ce qui garantit la constance de l'angle d'avancée de la tige par
l'intermédiaire des butées d'appui antéro-postérieur. Avantageusement, les butées
situées sur les extensions verticales de la base de coque et/ou celles situées sur
les bordures postérieures du capot avant sont prévues réglables en position, au moins
dans le sens horizontal, sur les éléments qui les portent; de la sorte il est possible
de modifier et/ou d'ajuster l'angle d'avancée de la tige.
[0019] Egalement ces dispositions procurent, en position de fermeture de la tige, une bonne
qualité de l'appui antéro-postérieur du skieur sur le capot arrière car la zone d'appui
de son bas de jambe sur ce dernier se trouve située, en hauteur, sensiblement en correspondance
de la zone supérieure des extensions verticales de la base de coque où sont disposés
les moyens assurant sa retenue, c'est-à-dire les butées de blocage vers l'arrière
du capot avant et le dispositif de fermeture de la tige.
[0020] Préférentiellement, les butées obtenues dans la zone supérieure des extensions verticales
sont en saillie vers l'extérieur de la chaussure et le profil en "U" déterminé par
les extensions verticales latérales de la base de coque est fermé dans la zone antérieure
supérieure par le capot avant dont les ailes recouvrent partiellement ces extensions
et dans la zone postérieure supérieure, par le capot arrière dont les ailes s'étendent
à l'intérieur desdites extensions. Le capot avant se présente sous la forme d'une
gouttière incurvée en correspondance de la zone antérieure du bas de jambe du skieur
et se prolonge dans sa partie inférieure par deux pattes latérales de fixation qui
sont reliées de manière pivotante aux flancs de la base de coque au moyen de rivets
ou de vis par exemple. La partie médiane de la gouttière est par ailleurs largement
échancrée dans sa partie inférieure pour laisser libre toute la zone du cou-de-pied
et du pli de flexion où sont, éventuellement, prévus des dispositifs de tenue du pied.
[0021] Ainsi, lors d'une flexion vers l'avant du bas de jambe du skieur sur le capot avant,
ce dernier est sollicité à fléchir contre la résistance de l'élément élastique et
entraîne simultanément dans son mouvement le capot arrière par l'intermédiaire du
dispositif de fermeture de la tige sans solliciter les extensions verticales de la
base de coque. En effet, du fait que le profil transversal de la base de coque dans
la zone de la cheville a la forme d'un "U" dont les branches s'étendent de part et
d'autre et au-dessus de la cheville, le bas de jambe passe aisément entre les extensions
qui restent fixes et s'appuie directement sur les capots avant et arrière. Ainsi,
ces extensions servent également de guides latéraux aux ailes des capots avant et
arrière et au dispositif de fermeture de la tige qui connecte ces derniers et assurent
par là-même un renforcement de la tenue transversale de la tige.
[0022] Dans un mode de réalisation du capot avant, les pattes latérales de fixation comportent,
chacune, un prolongement plus ou moins flexible qui s'étend au-delà de leur moyen
de liaison pivotante sur la base de coque ; le prolongement est ensuite fixé et immobilisé
sur cette dernière à distance du moyen de liaison pivotante. De cette manière, les
prolongements des pattes de fixation sont aptes à se comporter comme des ressorts
de flexion et s'opposent élastiquement à tout pivotement du capot avant. Conformément
à l'invention, les prolongements sont immobilisés sur la base de coque dans une position
où ils sont pré-tendus, c'est-à-dire qu'en position initiale de montage ils exercent
sur le capot avant un effort permanent, dirigé dans le sens antéro-postérieur, amenant
les butées dudit capot en pression et en appui contre celles des extensions verticales
de la base de coque.
[0023] Dans un autre mode de réalisation du capot avant, un barreau de flexion est rapporté
et fixé en au moins deux points sur chacune des pattes latérales de fixation du capot
avant et s'étend au-delà du moyen de liaison pivotante de la même manière que les
prolongements flexibles décrits ci-avant. Il est évident que l'élément élastique,
constitué par des prolongements flexibles des pattes latérales du capot avant ou par
un barreau de flexion tel que décrit dans les exemples qui précèdent, peut être plus
ou moins pré-tendu en fonction de l'effort de résistance souhaité. A cet effet, l'élément
élastique peut avantageusement être doté d'un moyen de réglage apte à modifier la
position d'un au moins de ces points de fixation et/ou d'un moyen, tel qu'un curseur,
destiné à le raidir au moins partiellement dans sa zone flexible.
[0024] Toujours selon l'invention, la chaussure se caractérise également par le fait qu'un
dispositif de limitation de l'amplitude de débattement du capot avant dans le sens
postéro-antérieur, c'est-à-dire en flexion avant, est placé dans la zone supérieure
des extensions latérales de la base de coque sensiblement au même niveau que les butées
de ces dernières et de celles du capot avant.
[0025] Ce dispositif de limitation comporte au moins un lien souple qui, connecté au capot
avant et aux extensions latérales de la base de coque pour les relier, est réglable
en longueur au moyen d'un tendeur à partir d'une position de tension maximum où le
capot avant est bloqué par ses butées contre celles des extensions latérales de la
base de coque jusqu'à une position de détente du lien où le capot avant est autorisé
à pivoter ou à fléchir vers l'avant en s'éloignant des extensions verticales et ce,
d'une valeur proportionnelle à la longueur de lien libérée.
[0026] Ce dispositif permet ainsi de régler l'amplitude de débattement de la tige, indépendamment
des moyens de contrôle de la flexion en effort, et sans avoir d'effet sur ceux-ci.
Par ailleurs, la position du dispositif dans la zone supérieure des extensions verticales
en correspondance de celle du capot avant, procure une bonne qualité de l'appui avant
car les moyens s'opposant à la flexion dudit capot sont en vis-à-vis.
[0027] Avantageusement, le dispositif de limitation est doté d'un système de tension élastique
qui coopère avec le lien souple afin de récupérer et/ou d'emmagasiner la longueur
libérée de ce dernier, ou susceptible d'être libérée, qu'il maintient en permanence
à l'état tendu. Selon différentes constructions, le système de tension est disposé
soit entre le tendeur de réglage et le point d'accrochage du lien sur le capot avant
ou sur les extensions verticales, soit entre l'extrémité d'accrochage du lien et un
épaulement de retenue, soit encore sur le tendeur.
[0028] Selon un mode de réalisation, le lien souple forme une demi-boucle qui s'étend sur
la partie postérieure de la tige et dont les deux extrémités sont fixées sur les ailes
du capot avant au niveau des butées de ce dernier et de celles des extensions verticales
; le lien suit un parcours déterminé à partir desdites butées et sur chaque flanc
de la chaussure, à l'aide de renvois et/ou de guides en passant approximativement
sur l'axe de rotation de la liaison pivotante du capot arrière sur la base de coque
pour ensuite remonter dans la zone postérieure du capot arrière jusqu'à un tendeur
réglable en position et/ou un tendeur à curseur réglable d'accrochage du lien. Ainsi,
lorsque la tige, constituée du capot avant et du capot arrière reliés par le dispositif
de fermeture, pivote vers l'avant entre les extensions verticales de la base de coque,
le lien ne subit pas de variation importante ou sensible de sa longueur et c'est essentiellement
la longueur de lien libérée lors du réglage du tendeur qui détermine l'amplitude de
débattement possible du capot avant et donc de la tige dans le sens postéro-antérieur.
[0029] Selon un autre mode de réalisation du dispositif de limitation, ce dernier comporte
deux liens souples indépendants l'un de l'autre. Dans ce cas, chaque lien souple d'une
part, est disposé sur un flanc de la chaussure où il relie l'aile correspondante du
capot avant à l'extension verticale de la base de coque située en vis-à-vis et d'autre
part, est doté d'un tendeur. Il résulte de cette structure que la limitation de l'amplitude
du capot avant peut être modulée de manière dissymétrique ; en effet, si par exemple
la longueur de lien libérée est plus importante du côté extérieur de la tige que du
côté intérieur, le capot avant sera susceptible de fléchir selon un mouvement postéro-antérieur
avec inclinaison vers l'extérieur dès que le lien intérieur est en tension, ce qui
peut être intéressant pour un skieur dont le tibia est sensiblement incliné vers l'extérieur.
[0030] L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va
suivre en référence aux dessins schématiques annexés illustrant, à titre d'exemple,
différents modes de réalisation de celle-ci.
[0031] Les figures 1 et 2 représentent, vue en élévation, une chaussure de ski conforme
à l'invention en position de chaussage et/ou de pratique du ski (figure 1), et en
position de flexion avant (figure 2).
[0032] La figure 1a est une vue en coupe partielle selon la ligne A-A de la chaussure de
la figure 1 et montre un détail de la construction de la tige de la chaussure, le
capot avant étant en appui sur les extensions verticales de la base de coque.
[0033] La figure 3 illustre, vue en élévation, une autre chaussure de ski selon l'invention,
dont le capot avant est pourvu d'un moyen de contrôle de la flexion rapporté sur ses
pattes de fixation.
[0034] La figure 4 montre une autre structure de chaussure toujours conforme à l'invention,
dans laquelle les capots avant et arrière sont reliés à la base de coque autour d'un
axe commun.
[0035] Les figures 5 et 6 montrent, partiellement, la chaussure des figures 1 et 2 dotée
d'un dispositif de limitation d'amplitude de débattement vers l'avant avec un système
de tension élastique interposé entre les points d'accrochage du lien sur le capot
avant et le tendeur.
[0036] La figure 5a représente, vu en coupe partielle selon B-B de la figure 5, un détail
du montage de la connexion du lien par rapport aux butées de l'extension verticale
correspondante de la base de coque et du capot avant.
[0037] La figure 5b représente un autre mode de réalisation de l'extension verticale de
la base de coque dans la zone des butées.
[0038] Les figures 7 et 8 montrent un mode de réalisation d'un système de tension élastique,
coopérant avec un lien unique du dispositif de limitation d'amplitude de débattement
du capot avant à l'endroit de ses points d'accrochage sur les ailes de ce dernier.
[0039] La figure 9 illustre un mode de réalisation d'un dispositif de limitation d'amplitude
du capot avant comportant deux liens souples indépendants, la figure 9a montrant un
détail de réalisation du tendeur.
[0040] La figure 10 représente, vue en élévation, une chaussure toujours conforme à l'invention,
dans laquelle le système de tension élastique est disposé sur le tendeur lui-même,
les figures 11, 12 et 13 illustrant, à titre d'exemple, un tel tendeur en position
initiale (figure 10), en position de flexion maximum du capot avant (figure 12), et
dans une position intermédiaire de réglage (figure 13).
[0041] La chaussure de ski représentée schématiquement sur les figures 1, 1a et 2 est du
type à "entrée par l'arrière" et présente une structure générale dans laquelle :
- une base de coque 1 qui, d'une part, est surmontée d'une tige 3 constituée d'un capot
avant 4 et d'un capot arrière 5, et d'autre part, est pourvue de deux extensions verticales
2 qui s'étendent en correspondance et à l'extérieur des flancs de la cheville et de
bas de jambe du skieur,
- les extensions verticales 2 déterminent, transversalement à l'axe longitudinal de
la base de coque 1, un profil en "U" ouvert dans la zone antérieure supérieure 6 et
dans la zone postérieure 7 de la base de coque 1, et comportent des butées 11 d'appui
du capot avant 4 vers l'arrière,
- la tige 3 de tenue du bas de jambe coopère avec les extensions verticales 2 par l'intermédiaire
des capots avant 4 et arrière 5 qui, articulés en 9 et 10 sur la base de coque 1,
ferment les zones antérieure 6 et postérieure 7 du profil transversal en "U" déterminé
par ces dernières,
- un dispositif de serrage 8 et de fermeture de la tige 3 est associé aux capots avant
4 et arrière 5 pour connecter ces derniers entre eux sur les extensions verticales
2 interposées,
- un élément élastique 22 est intégré à la partie inférieure du capot avant 4 afin de
s'opposer élastiquement au pivotement de ce dernier dans le sens postéro-antérieur,
et assure ainsi le contrôle de la flexion de la tige 3 lorsque les capots 4 et 5 sont
reliés entre eux au moyen du dispositif de serrage 8,
- le capot avant 4 se présente sous la forme d'une gouttière incurvée qui recouvre partiellement
par ses ailes 12 les extensions verticales 2 de la base de coque 1 et se prolonge
dans sa partie inférieure latérale par deux pattes de fixation 15 reliées de manière
pivotante aux flancs de ladite base de coque 1 au moyen de rivets 9, une échancrure
13 laissant libre toute la zone du cou-de-pied et du pli de flexion du pied du skieur
où est prévu un dispositif de tenue de pied 14.
[0042] Dans cet exemple, le dispositif de tenue de pied 14 comporte une sangle de serrage
18 qui prend appui sur un capot inférieure flexible 19 dans la zone du cou-de-pied
au pli de flexion, et qui est reliée à un câble souple 30 actionné en tension par
un tendeur 20 situé dans la zone postérieure du capot arrière 5. Préférentiellement,
le câble souple 30 est dirigé en oblique à partir de son accrochage sur la sangle
18 et contourne la liaison 10 du capot arrière 5 ; de cette manière, l'effort de serrage
qui s'applique sur le capot inférieure 19 et, par voie de conséquence sur le dessus
du pied du skieur, est sensiblement dirigé vers le talon assurant un blocage optimum
de ce dernier dans la chaussure.
[0043] Selon une caractéristique de l'invention, les butées 11 des extensions verticales
2 sont obtenues dans la zone supérieure de ces dernières en vis-à-vis de la zone antérieure
supérieure du capot avant 4 où le bas de jambe du skieur prend appui ; avantageusement,
les bordures postérieures 16 délimitant les ailes 12 du capot avant 4 constituent
les butées de ce dernier et les butées 11 des extensions 2 sont dirigées vers l'extérieur.
[0044] Selon une autre caractéristique, l'élément élastique 22 est fixé (9-17) sur la base
de coque 1 en état de pré-tension provoquant le pivotement du capot avant 4 autour
de sa liaison 9 dans la direction antéro-postérieure et la coopération des butées
11 et 16 entre elles. Il résulte de ce montage que le capot avant 4 est maintenu en
position de blocage dans le sens antéro-postérieur et de flexion contrôlée dans le
sens postéro-antérieur.
[0045] Dans la présente structure de chaussure, l'élément élastique 22 est constitué par
des prolongements des pattes de fixation 15 du capot avant 4 qui s'étendent au-delà
des liaisons 9 de ce dernier, et qui sont immobilisés sur la base de coque 1 au moyen
des liaisons 9 et de rivets 17 par exemple. Il est évident que les pattes de fixation
15 peuvent être également prévues flexibles pour participer au contrôle de la flexion.
[0046] Selon un détail de construction, d'une part, les ailes 21 du capot arrière 5 s'étendent
à l'intérieur des extensions verticales 2 de la base de coque et le dispositif de
serrage 8 relie les capots 4 et 5 en recouvrant, par l'extérieur, lesdites extensions
verticales 2. Ainsi, les extensions verticales 2 servent de guides latéraux aux ailes
12 et 21 des capots avant 4 et arrière 5, ainsi qu'au dispositif de serrage 8 qui
relie ces derniers entre eux, et renforcent la tenue transversale de la tige 3.
[0047] Dans l'exemple de construction représenté à la figure 3, la chaussure de ski ne se
différencie de celle des figures précédentes qu'en ce que l'élément élastique est
constitué d'un barreau de flexion 27 et que la base de coque 1 se ferme sur le dessus
du pied par des rabats transversaux 23, ou languettes, qui se recouvrent, et qui sont
mis en pression par des crochets ou tendeurs 24 d'un type connu. Le barreau de flexion
27 est fixé, dans cet exemple, sur un premier point 25 sur le capot avant 4, sur un
deuxième point 26 sur la base de coque 1, et sur un troisième point qui est l'axe
de liaison 9 du capot avant 4 sur la base de coque.
[0048] En figure 4, la chaussure de ski illustrée est équivalente à celle des figures 1
à 2 et se distingue de cette dernière uniquement en ce que le capot arrière 5 de la
tige 3 est relié 10 à la base de coque 1 sur le même moyen de liaison 9 que le capot
avant 4.
[0049] Toujours conformément à l'invention, et tel que représenté dans les figures 5, 5a,
5b et 6, la chaussure de ski est dotée d'un dispositif de limitation de l'amplitude
de débattement du capot avant 4 en flexion avant par rapport à la base de coque 1
et des extensions verticales 2 de cette dernière.
[0050] Afin de garantir une excellente qualité de l'appui avant du bas de jambe du skieur
en position extrême de butée, déterminant la raideur, les moyens assurant la retenue
du capot 4 sont disposés dans la zone supérieure des extensions verticales 2 sensiblement
au même niveau que les butées 11-16 et que la zone supérieure dudit capot 4. Ces moyens
sont constitués par un lien souple inextensible 31 qui est accroché aux ailes 12 du
capot avant 4 par ses extrémités 32 et qui, après guidage et renvoi au travers d'orifices
33 réalisés dans la face d'appui des butées 11, s'étend vers le bas de la structure
de la base de coque 1 pour passer ensuite sur l'axe d'articulation 10 du capot arrière
5 et remonter dans la zone postérieure de ce dernier jusqu'à un tendeur 34. Le lien
souple 31 forme ainsi une demi-boucle qui se ferme vers l'avant par le capot avant
4. Comme représenté, le lien souple 31 est de préférence guidé dans une structure
creuse telle qu'un couloir allongé 40 obtenu dans les ailes verticales 2 de la base
de coque 1, ce couloir pouvant éventuellement être prévu avec un profil ouvert du
côté intérieur de la chaussure ; par cette disposition, le lien souple 31 est protégé
de l'extérieur et peut, lors de son réglage à l'aide du tendeur 34 être relativement
relâché ou détendu sans entraîner de risques d'accrochage, de détérioration ou de
gêne. Le tendeur 34, qui peut être de tout type connu, est dans cet exemple du type
à levier articulé de bas en haut qui présente un élément fileté 36 manoeuvrable en
rotation sur lequel se visse un curseur 37 d'accrochage du lien 31.
[0051] Ainsi dotée, la tige 3 de la chaussure de ski selon l'invention est susceptible de
pivoter vers l'avant selon une amplitude de débattement déterminée proportionnellement
à la longueur de lien 31 libérée au-delà de sa position de tension maximum où le capot
avant 4 est bloqué contre les butées 11. A titre d'exemple, figure 5, le curseur 37
du tendeur est représenté en position basse intermédiaire, c'est-à-dire qu'il a été
déplacé en translation vers le bas selon la flèche 38 ce qui a généré une certaine
libération de longueur du lien 31 schématiquement illustrée en pointillé selon un
"S" dans le couloir allongé 40 des extensions verticales 2. Dans cette position initiale,
le capot avant 4 est maintenu en appui sur les butées 11 du fait de l'action permanente
de l'élément élastique 22 sur ce dernier, c'est-à-dire qu'il est bloqué dans le sens
antéro-postérieur mais reste susceptible de fléchir vers l'avant si l'effort qui lui
est appliqué par le bas de jambe du skieur est supérieur à celui résistant dudit élément
élastique 22.
[0052] Dans un tel cas, figure 6, le capot avant 4 pivote vers l'avant autour de sa liaison
9 en entraînant par ses ailes 12 les extrémités 32 du lien 31 qui, lorsqu'il est tendu,
bloque le capot avant 4 dans son mouvement, constituant par là-même le moyen de butée
déterminant la position dite "de raideur".
[0053] Afin d'éviter un relâchement incontrôlé voire aléatoire du lien 31 dans la structure
de la chaussure, notamment lorsqu'une partie relativement importante de sa longueur
est libérée, un système de tension élastique est prévu pour récupérer cette longueur
libérée et maintenir en état de tension ledit lien 31.
[0054] Dans les figures 5, 5a, 5b et 6, le système de tension est schématisé par deux ressorts
41 disposés à l'intérieur de la structure creuse 40 des extensions verticales 2, en
opposition par rapport au lien et décalés. Ainsi, en position de relâchement du lien
31, figure 5, ce dernier est dévié transversalement sensiblement selon un "S" en suivant
un parcours plus long entre ses guidages 33 et 10. Par contre, en position de flexion
maximum du capot avant 4, figure 6, la tension exercée sur le lien 31 force les ressorts
41 à se comprimer et donc à libérer la longueur dudit lien 31 qu'ils ont précédemment
emmagasinée.
[0055] Selon cet exemple de réalisation, le système de tension élastique se trouve placé
entre le tendeur de réglage 34 de la longueur du lien 31 et les points d'accrochage
ou extrémités 32 de ce dernier sur les ailes 12 du capot avant 4.
[0056] Un autre avantage découlant de la mise en oeuvre d'un système de tension élastique
réside dans le fait que les ailes 12 du capot avant 4 sont automatiquement amenées
selon 42 en position d'appui contre les butées 11 des extensions verticales 2 lors
de la mise sous tension du lien 31, car les points d'accrochage des extrémités 32
de ce dernier sont en vis-à-vis des orifices de guidage 33.
[0057] Il est évident que différents systèmes de tension peuvent être adaptés à la chaussure
de ski sans sortir pour cela sortir du cadre de l'invention et que, notamment, ces
systèmes peuvent être placés vers les points d'accrochage du lien ou vers le tendeur
de réglage.
[0058] Ainsi, en figures 7 et 8, le système de tension est disposé pour agir en traction
sur les extrémités d'accrochage 32 du lien 31. A cet effet, un ressort de traction
45 prend appui sur le capot avant 4 et est accroché aux extrémités 32 du lien 31 qui
ne sont alors retenues sur les ailes 12 dudit capot 4 que par des épaulements 46 situés
en vis-à-vis des butées 11 et 16. Lorsque le lien 31 est détendu, sa longueur libérée
est alors récupérée par le ressort 45 qui tire sur les deux extrémités 32 de celui-ci
en les éloignant des épaulements 46 tel qu'indiqué par les flèches 47.
[0059] Dans les exemples décrits en référence aux figures 5 à 8 qui précèdent, le dispositif
de limitation de l'amplitude de débattement du capot avant 4 met en oeuvre un lien
unique 31 formant une demi-boucle qui est fermée par ledit capot avant 4. Il est bien
entendu que le dispositif de limitation peut également comporter deux liens souples
inextensibles 50 indépendants l'un de l'autre, tel que représenté schématiquement
aux figures 9 et 9a. Dans une telle construction, chaque lien 50, disposé sur un flanc
de la chaussure, relie l'aile 12 correspondante du capot avant 4 à l'extension verticale
2 de la base de coque 1 située en vis-à-vis, et comporte son propre tendeur 51 et,
éventuellement, son système de tension élastique 52. A titre d'exemple, le tendeur
51 illustré aux figures 9 et 9a est du type à "molette", c'est-à-dire que le réglage
effectué sur la longueur du lien 50 se réalise progressivement par vissage ou dévissage
de la molette 53 ; cette molette immobilisée en translation sur les extensions verticales
2 provoque le déplacement en translation de l'extrémité 54 dudit lien 50 constituée
par un embout fileté, tandis que l'autre extrémité 55 est montée sur les ailes 12
du capot avant 4 pour s'accrocher et s'appuyer sur les épaulements 46 en cas de flexion
avant.
[0060] Afin de permettre la récupération de la longueur de lien 50 destinée à être libérée
pour procurer une possibilité de débaffement du capot avant 4, l'extrémité 55 d'accrochage
de ce dernier est prévu libre de coulisser du côté de sa liaison avec le système de
tension élastique 52, comme indiqué par la flèche 57.
[0061] En figure 10, la chaussure de ski illustrée présente une tige 3 dont la structure
est identique à celle des figures 1 et 2, et se différencie de celle des figures 5
et 6 qu'en ce que le système de tension élastique est incorporé à un tendeur de réglage
60. Dans cet exemple de construction, le tendeur 60 représenté en détail aux figures
11, 12 et 13, est du type à genouillère il est articulé sur le capot arrière 5 sur
un axe 61, et est maintenu en butée 62 dans son logement 63 réalisé dans la partie
postérieure dudit capot arrière 5, sous l'effet de tension du lien 31 et d'un élément
élastique tel qu'un ressort 71 interposé entre ce dernier et le curseur de réglage
72. Du fait de ce montage, la modification de la position du curseur 72 sur l'axe
fileté 73 (visible sur les figures 11 et 13) varie la longueur de lien libérable sans
que ledit lien 31 ne change de position sur le tendeur 60 ; en effet, lorsque le curseur
72 est reculé à l'extrême (figure 11), ou vissé d'une valeur "X" (figure 13), le coulisseau
74 d'appui du lien 31 reste en position haute de butée sous l'effet de poussée du
ressort 71, et c'est simplement la course de débattement possible "L" du coulisseau
74 (figure 11) qui varie de "X" pour donner "L'" (figure 13). Cette course de débattement
du coulisseau 74 correspondant à une certaine longueur de lien 31 libérable par compression
du ressort 71, il en résulte que le capot avant 4 n'est susceptible de fléchir vers
l'avant selon 69 (figure 10) qu'en proportion de celle-ci.
[0062] L'invention qui vient d'être décrite en référence aux figures 1 à 13 n'est évidemment
pas limitée à des chaussures de ski dont la base de coque et d'un type déterminé ;
ainsi, la base de coque 1 de la chaussure illustrée aux figures 1, 2 et 4, est fermée
dans sa partie supérieure en correspondance du dessus du pied par un capot flexible
19, celle de la chaussure de la figure 3 par des rabats transversaux 23, et celle
des chaussures des figures 5, 6, 7, 9 et 10, par une continuation des flancs sur le
dessus du pied.
[0063] Egalement, les parties caractéristiques de l'invention peuvent comporter des aménagements
accessoires sans que l'on sorte pour cela du cadre de cette dernière ; à cet effet,
par exemple, les butées 11 réalisées sur les extensions 2 venues de la base de coque
1 peuvent être dotées de déflecteurs 80 tel qu'illustré à la figure 5b. Encore, les
butées 11 peuvent être rapportées sur les extensions verticales 2 et être réglables
en position sur ces dernières, notamment dans le sens horizontal, afin de permettre
la modification de l'angle d'avancée de la tige 3. Evidemment, les butées du capot
avant 4 constituées par les bordures postérieures 16 de ces ailes 12 peuvent aussi
être remplacées par des éléments rapportés et réglables.
[0064] Enfin, le lien souple 31, 50, du système de limitation de l'amplitude de débattement
du capot avant 4 peut être disposé sur ce dernier en formant une demi-boucle et venir
s'accrocher aux extensions verticales 2 où on dispose, éventuellement, le système
élastique de tension 45, 52. Il est évident qu'un tendeur 34, 51 ou 60, peut également
être prévu sur ce capot 4 lorsque le lien souple 31, 50, est disposé sur ce dernier
et accroché aux extensions verticales 2.
[0065] La mise en oeuvre d'un lien souple 31, 50, inextensible est préférentielle mais n'exclut
pas l'emploi d'un lien extensible élastiquement dans la chaussure selon l'invention.
1. Chaussure de ski dont la base de coque (1) est surmontée d'une tige (3) présentant
d'une part, un capot arrière (5) et un capot avant (4) articulés (9, 10) chacun sur
la base de coque (1), et d'autre part des extensions verticales (2) venues de la base
de coque (1), et qui s'étendent en correspondance des flancs de la cheville et du
bas de jambe du skieur, les extensions (2) étant munies de butées (11) destinées à
limiter le débattement du capot avant, ce dernier présentant la forme d'une gouttière
incurvée en correspondance avec la zone antérieure du bas de jambe, et se prolongeant
dans sa partie inférieure par deux pattes (15) de fixation et d'articulation sur la
base de coque (1), la partie inférieure du capot avant (4) étant pourvue d'un élément
élastique (22, 27) assurant le contrôle de la flexion de la tige (3) dans le sens
postéro-antérieur, tandis que la partie supérieure en forme de gouttière laisse libre,
par une échancrure (13), la zone de la base de coque (1) s'étendant au-dessus du cou-de-pied,
un dispositif de serrage (8) et de fermeture de la tige (3) connectant les deux capots
(4) et (5) entre eux sur les extensions (2) de la base de coque (1), caractérisée
en ce que les butées (11) sont obtenues dans la zone supérieure des extensions verticales
(2) sensiblement en vis-à-vis de la zone antérieure supérieure du capot avant (4)
dont les butées correspondantes (16) sont constituées par les bordures postérieures
délimitant ses ailes (12), et en ce que l'élément élastique (22, 27) est monté en
état de pré-tension provoquant le pivotement du capot avant (4) dans la direction
antéro-postérieure et la coopération des butées (11-16) entre elles, et ainsi le maintien
du capot avant (4) en position de blocage dans le sens antéro-postérieur et de flexion
contrôlée dans le sens postéro-antérieur.
2. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications caractérisée en ce que
l'une au moins des butées (11, 16) des extensions verticales (2) de la base de coque
(1) et des bordures postérieures des ailes (12) du capot avant (4) est réglable en
position sur l'élément (2, 12) qui la porte.
3. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisée en
ce que les extensions verticales (2) déterminent un profil en "U", vu dans le sens
transversal à l'axe longitudinal de la base de coque (1), qui est fermé dans la zone
antérieure par le capot avant (4) dont les ailes (12) recouvrent partiellement ces
extensions verticales (2), et dans la zone postérieure par le capot arrière (5) dont
les ailes (21) s'étendent à l'intérieur desdites extensions.
4. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications de 1 à 3 caractérisée en
ce que l'élément élastique (22) de contrôle de la flexion est constitué par un prolongement
des pattes (15) de fixation du capot avant (4) qui s'étend au-delà de l'axe d'articulation
(9) de ces dernières (15) où il est ensuite fixé (17) et immobilisé sur la base de
coque (1).
5. Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'élément élastique
(27) de contrôle de la flexion est constitué par un barreau de flexion qui est rapporté
sur chacune des pattes (15) de fixation du capot avant (4).
6. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisée en ce
que un dispositif de limitation de l'amplitude de débattement du capot avant (4) dans
le sens postéro-antérieur est placé dans la zone supérieure des extensions verticales
(2) de la base de coque (1) sensiblement en vis-à-vis de la zone antérieure supérieure
du capot avant (4), et présente d'une part, au moins un lien souple (31,50) connecté
audit capot avant (4), et au moins à l'une des extensions (2) de la base de coque
(1) au même niveau que les butées (11,16), et d'autre part, au moins un tendeur (34,
51, 60) de réglage de la longueur active du lien (31, 50) destiné à détendre ce dernier
entre ses points d'accrochage (32, 54-55) en vue de procurer une certaine liberté
de débattement du capot avant (4) par rapport aux extensions (2).
7. Chaussure de ski selon la revendication 6 caractérisée en ce que le dispositif de
limitation de l'amplitude de débattement comporte un lien souple unique (31) qui s'étend,
à partir du capot avant (4) où il est connecté (32), sur les extensions verticales
(2) de la base de coque (1) en direction de l'articulation (10) du capot arrière (5)
qu'il contourne pour remonter sur la zone dorsale de ce dernier et être relié à un
tendeur (34, 60) de réglage de sa longueur situé sur ledit capot arrière (5).
8. Chaussure de ski selon la revendication 6 caractérisée en ce que le dispositif de
limitation de l'amplitude de débattement comporte deux liens (50) séparés qui, respectivement,
sont reliés à un tendeur (51) de réglage de leur longueur situé sur l'une quelconque
des parties (4, 2) constituées respectivement par le capot avant (4) et les extensions
verticales (2).
9. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisée en ce
que un système de tension élastique (41, 45, 52, 71) maintient en état de tension
le lien (31, 50) du dispositif de limitation de l'amplitude de débattement du capot
avant (4), quelle que soit la position de réglage du tendeur (34, 51, 60).
10. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisée en ce
que un système de tension élastique comportant un ressort (71) est associé au tendeur
(60) de réglage de la longueur du lien (31), et coopère avec ce dernier qu'il maintient
en permanence à l'état tendu en emmagasinant la longueur de lien susceptible d'être
libérée par la compression du ressort (71) en agissant sur un coulisseau d'appui (74)
du lien (31).
11. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 6 à 10 caractérisée en
ce que les butées (11) des extensions (2) sont constituées par des saillies qui s'étendent
dans l'axe longitudinal desdites extensions, et qui présente en vis-à-vis des butées
(16) des ailes (12) du capot avant (4) une face d'appui opposée à ces dernières (16),
et en ce que le lien souple (31, 50) connecté au capot avant (4) s'applique sur les
bordures des ailes (12) du capot avant pour passer ensuite dans un orifice de guidage
(33) obtenu dans ladite face d'appui des butées (11) en saillie des extensions (2)
et vient s'accrocher au tendeur (34, 60) de réglage de sa longueur.
12. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisée en
ce que le système de tension élastique (41) du lien (31) d'une part, est disposé entre
le tendeur (34) de réglage de sa longueur et son accrochage (32) sur le capot avant
(4), et d'autre part, modifie le trajet dudit lien en emmagasinant la longueur libérée
de ce dernier.
13. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisée en
ce que le système de tension élastique (45) du lien (31) est disposé à l'extrémité
d'accrochage (32) du lien (31) opposée à celle reliée au tendeur (34) de réglage de
sa longueur.
14. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisée en
ce que le système de tension élastique (71) du lien (31) est intégré au tendeur (60)
de réglage de sa longueur.