[0001] La présente invention concerne un dispositif de mise à feu du type haute énergie.
[0002] Un domaine privilégié d'application de l'invention concerne les détonateurs à haute
énergie regroupant, d'une part les dispositifs à élément projeté ou DEP, et d'autre
part, les dispositifs à fil explosé ou EBW (EBW étant les initiales anglo-saxonnes
mises pour Exploding Bridge Wire). De tels dispositifs peuvent être utilisés notamment
comme détonateurs pour déclencher le fonctionnement de charges militaires, de propulseurs
de roquettes, de missiles, ou encore de générateurs de gaz (dans ce cas, on parle
plutôt d'inflammateurs).
[0003] La figure 1 illustre le schéma électrique d'un dispositif de mise à feu haute énergie
classique.
[0004] Il se présente comme la mise en série, dans un circuit rebouclé, d'un condensateur
de stockage 1, de moyens 2 pour commander la décharge du condensateur 1, et d'un détonateur
haute énergie 3. Les moyens 2 sont par exemple constitués d'un éclateur. Le condensateur
1 sert à stocker la quantité d'énergie nécessaire au fonctionnement de la mise à feu.
Il est chargé sous une haute tension V
HT, et doit posséder une capacité de valeur relativement importante, typiquement aux
alentours de 0,15 µF. Pour déclencher la mise à feu proprement dite, une impulsion
électrique V
G est délivrée sur la gâchette de l'éclateur 2, de sorte que le condensateur puisse
se décharger le plus rapidement possible. La décharge du condensateur va provoquer,
dans le cas d'un DEP, la découpe et la projection d'une pastille sur un explosif secondaire,
ou, dans le cas d'un détonateur à fil explosé, l'explosion d'un fil placé dans un
explosif.
[0005] Un des problèmes majeurs rencontré dans la réalisation des dispositifs de mise à
feu fonctionnant suivant le schéma de la figure 1, réside dans le faible volume alloué
généralement à ces dispositifs.
[0006] La Demanderesse a déjà résolu partiellement ce problème d'encombrement en proposant
un détonateur du type DEP, présentant une structure coaxiale. Ce détonateur a fait
l'objet d'une demande de brevet français N° 9014785. La figure 2 annexée illustre
sommairement la structure coaxiale du DEP, sans entrer dans le détail du fonctionnement
du DEP lui-même :
[0007] Le détonateur 4 à structure coaxiale comprend essentiellement une enclume métallisée
cylindrique 40 portant un pont fusible 41, une douille de révolution 42 en matériau
diélectrique, et un confinement 43 sensiblement cylindrique, placé sur le pont fusible
selon l'axe de symétrie longitudinal XX' du détonateur, et maintenu en contact des
parois internes de la douille 42. Ce confinement 43 comporte notamment un explosif
secondaire et un canon (non visible) positionné entre l'explosif et le pont fusible
41 pour découper et guider l'élément projeté sur l'explosif. La douille 42 est reliée
à l'enclume 40 grâce à une bague cylindrique à collerette 44. Autour du corps de la
douille 42 et de la bague cylindrique 44, on dispose une pièce de contact cylindrique
souple 45 comportant une partie cylindrique 46 en contact avec la bague 44, et des
languettes souples repliées 47. Ces languettes souples 47 assurent le rôle de première
connexion électrique du détonateur. Elles sont en effet reliées électriquement à une
extrémité du pont fusible 41 par l'intermédiaire de la bague cylindrique 44 et d'une
surface conductrice non visible sur la figure 2 située à la périphérie de la face
supérieure de l'enclume 40 en contact électrique avec une extrémité du pont fusible
41. L'autre extrémité du pont fusible est reliée électriquement à une deuxième connexion
48 du détonateur située sur la face opposée de l'enclume 40, par l'intermédiaire d'une
traversée électrique 49 réalisée dans l'enclume. La deuxième connexion 48 est par
exemple un disque métallique centré sur l'axe XX' longitudinal du détonateur 4.
[0008] La structure du détonateur, telle qu'elle vient d'être décrite, est dite coaxiale
en raison de la position des deux connexions 47 et 48 placées coaxialement sur l'axe
longitudinal XX' du détonateur. Du point de vue électrique, la seule dissymétrie existante
provient de la traversée électrique 49 qui est excentrée par rapport à l'axe longitudinal
XX'. Ainsi, la structure coaxiale de par ses connexions, se comporte également quasiment
comme un élément coaxial, et possède donc une très faible inductance équivalente.
[0009] La structure coaxiale précédente est avantageuse en ce sens qu'elle présente un encombrement
réduit.
[0010] Il n'en reste pas moins que, pour réaliser un dispositif de mise à feu, il faut ajouter
au détonateur précédent, un éclateur et un condensateur de stockage, lequel condensateur,
de par la valeur importante de sa capacité, reste volumineux.
[0011] A l'heure actuelle, on utilise un condensateur à armatures de forme parallélépipédique,
présentant deux pattes de connexions et monté sur une carte électronique.
[0012] L'éclateur et le détonateur à haute énergie sont implantés sur cette carte au plus
proche du condensateur afin de réduire, autant que faire se peut, la résistance équivalente
R
e et l'inductance équivalente L
e du dispositif de mise à feu, et être de ce fait au mieux adapté au fonctionnement
du détonateur.
[0013] Un premier inconvénient lié à ce condensateur parallélépipédique est qu'il fait perdre
quelque peu l'intérêt du détonateur à structure coaxiale tel que décrit précédemment.
En effet, pour assurer la connexion du détonateur à structure coaxiale avec le condensateur
parallélépipédique, il est nécessaire de réaliser une interface électrique. Cette
interface est réalisée sous forme d'un boîtier dans lequel on vient placer le détonateur
à structure coaxiale. Ce boîtier comporte en son fond et sur sa face latérale interne
des surfaces conductrices en contact respectivement avec les connexions 48 et 47 du
détonateur. Le boîtier doit en outre posséder des connexions externes sous forme de
deux pattes situées sous le boîtier, que l'on relie au condensateur et à l'éclateur
par l'intermédiaire de pistes conductrices effectuées sur la carte électronique.
[0014] La réalisation d'un tel boîtier est lourde et coûteuse et les connexions électriques
sont aussi plus difficilement réalisables. Il est en outre nécessaire de placer l'axe
longitudinal du détonateur perpendiculairement au plan de la carte électronique. Il
en résulte que le dispositif complet de mise à feu est volumineux et difficile à intégrer
à proximité d'une chaîne pyrotechnique à initier.
[0015] Par ailleurs, les dispositifs de mise à feu actuels utilisant un condensateur du
type précité ont une résistance équivalente R
e et une inductance équivalente L
e respectivement de l'ordre de 150 mΩ et de 30 nH, valeurs qu'il conviendrait de diminuer
pour optimiser la mise à feu du détonateur.
[0016] Enfin, pour accroître le niveau de fiabilité, il faudrait augmenter le volume occupé
par le condensateur. On se heurte donc à une incompatibilité entre d'une part, les
contraintes d'encombrement et d'autre part, les critères de fiabilité imposés.
[0017] Le but de la présente invention est de pallier les différents inconvénients précités
en proposant un dispositif de mise à feu à haute énergie occupant un faible volume
et présentant des connexions entre éléments beaucoup plus simples à réaliser que dans
l'art antérieur, et de ce fait, plus facilement industrialisables. Le dispositif selon
l'invention ne nécessite aucune carte électronique pour le montage des différents
éléments, et présente une impédance et une inductance équivalentes réduites par rapport
à celles obtenues jusqu'alors.
[0018] Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de mise à feu
à haute énergie tel que défini dans les revendications 1 à 10.
[0019] L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle procure, seront mieux compris
au vu de la description ci-après, faite en référence aux figures annexées :
- la figure 1 est un schéma électrique d'un dispositif de mise à feu ;
- la figure 2 rappelle la constitution d'un détonateur type DEP à structure coaxiale
de l'art antérieur ;
- la figure 3 est une coupe d'un premier mode de réalisation possible du dispositif
de mise à feu haute énergie selon l'invention ;
- la figure 4 est une coupe d'un second mode de réalisation possible du dispositif de
mise à feu haute énergie selon l'invention ;
[0020] Les figures 1 et 2 ont déjà été décrites précédemment.
[0021] Avant de décrire les différentes figures illustrant différents modes de réalisation
particuliers du dispositif de mise à feu selon l'invention, il convient de décrire
les caractéristiques générales communes à ces réalisations :
[0022] Le dispositif de mise à feu à haute énergie selon l'invention répond au schéma électrique
de la figure 1, et résulte donc de la mise en série d'un condensateur de stockage
1, de moyens de commande 2 de la décharge du condensateur 1, et d'un détonateur à
haute énergie 3. L'innovation importante du dispositif proposé ici réside dans le
choix d'éléments de structure particulières, notamment en ce qui concerne le condensateur
et le détonateur, ainsi que dans le positionnement relatif de ces éléments. En effet,
selon une première caractéristique importante du dispositif selon l'invention, le
condensateur 1 utilisé est réalisé sous la forme d'un cylindre d'axe longitudinal
X₁X'₁, possédant un trou ou évidement axial de forme sensiblement cylindrique. Il
convient ici de préciser que les termes "cylindres" et "cylindriques" doivent être
pris au sens géométrique du terme, c'est-à-dire comme définissant tout solide engendré
par une droite qui se déplace parallèlement à elle-même en s'appuyant sur une courbe
directrice, cette dernière pouvant être circulaire (cylindre de révolution), ou non.
[0023] Le condensateur 1 est préférentiellement un condensateur à armatures réalisées, de
façon connue, par l'enroulement de films sur un mandrin ayant la forme et les dimensions
de l'évidement axial désiré. Le condensateur 1 dispose de deux électrodes métalliques
qui peuvent être avantageusement situées respectivement sur les bases supérieure et
inférieure du cylindre. Les dimensions de l'évidement axial sont choisies de telle
sorte que l'on puisse placer, à l'intérieur de cet évidement, les moyens de commande
2. Ceux-ci sont par exemple constitués d'un éclateur réalisé sous forme d'un cylindre
comportant à chaque extrémité, une électrode de connexion et, sur l'une des deux électrodes,
une gâchette recevant l'impulsion électrique V
G commandant la décharge du condensateur. L'éclateur 2 est avantageusement positionné
de telle sorte que l'axe rejoignant les deux électrodes de l'éclateur soit aligné
avec l'axe longitudinal X₁X'₁ du condensateur, la gâchette pouvant sortir légèrement
de l'évidement.
[0024] En outre, selon une autre caractéristique importante du dispositif selon l'invention,
le détonateur 3 utilisé est à structure coaxiale d'axe XX', telle que décrite en référence
à la figure 2, c'est-à-dire comportant une première connexion 48 située à sa base,
et une deuxième connexion 47, sous forme de languettes souples positionnées sur le
pourtour du détonateur, c'est-à-dire dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe
longitudinal XX' du détonateur. Il est placé par rapport au condensateur 1 de telle
sorte que son axe XX' soit sensiblement aligné avec l'axe longitudinal X₁X'₁ du condensateur,
la première connexion 48 étant par exemple du côté du condensateur. Le détonateur
3 est alors relié électriquement aux moyens de commande par l'intermédiaire d'une
liaison électrique passant préférentiellement en partie ou totalement à l'intérieur
de l'évidement, selon que le détonateur est plus ou moins éloigné du condensateur.
Une telle disposition des différents éléments les uns par rapport aux autres permet
d'obtenir un dispositif dont l'impédance et l'inductance équivalentes sont très réduites
par rapport à ce que l'on obtenait jusqu'alors.
[0025] Avantageusement, les deux électrodes du condensateur 1 sont des couronnes métalliques
placées respectivement sur la base supérieure et sur la base inférieure du cylindre.
De cette manière, les connexions nécessaires entre, d'une part le condensateur 1 et
le détonateur 3, et, d'autre part le condensateur 1 et l'éclateur 2 peuvent être réalisées
sous forme de pièces de révolution plus facilement industrialisables.
[0026] En outre, on peut prévoir de placer le détonateur 3 à l'intérieur même de l'évidement
axial en vue d'obtenir un dispositif complet très compact.
[0027] Nous allons décrire à présent, en référence aux figures 3 et 4, deux modes de réalisation
possibles particulièrement intéressants du dispositif selon l'invention :
[0028] Sur la figure 3, le détonateur 3 à structure coaxiale et l'éclateur 2 sont tous les
deux situés à l'intérieur de l'évidement axial 10 du condensateur cylindrique 1 le
long de l'axe X₁X'₁ du condensateur 1. L'éclateur 2 est par exemple un cylindre muni
à ses deux extrémités d'électrodes 21 et 22, et d'une gâchette 23 sur laquelle on
envoie une impulsion électrique V
G pour commander la décharge du condensateur. Le détonateur 3 à structure coaxiale
présente, comme nous l'avons vu en référence à la figure 2, deux connexions 47 et
48 placées coaxialement suivant l'axe XX' du détonateur. La liaison électrique nécessaire
entre le détonateur et l'éclateur peut donc être réalisée très simplement par contact
direct entre l'électrode 22 de l'éclateur et la connexion 48.
[0029] Comme nous l'avons dit précédemment, les électrodes du condensateur 1 sont préférentiellement
réalisées sur les bases supérieure et inférieure du cylindre 1, par exemple au moyen
de couronnes métalliques 11 et 12, chacune étant reliée à l'une des deux armatures
(non visibles) du condensateur 1. Il est ainsi possible d'optimiser d'une part, la
liaison électrique 5 entre l'électrode 11 du condensateur et l'électrode 21 de l'éclateur,
et d'autre part, la liaison électrique 6 entre l'électrode 12 du condensateur et les
languettes de connexion 47 du détonateur.
[0030] La liaison électrique 5 sus-mentionnée est par exemple une pièce de révolution métallique
comportant un trou 50 pour laisser le passage à la gâchette 23 de l'éclateur.
[0031] La liaison électrique 6 représentée sur la figure 3 est également une pièce de révolution
métallique dont la forme est celle d'un manchon évasé et creux, constitué d'une partie
cylindrique 60 qui vient s'emmancher dans l'évidement axial 10 sur une longueur suffisante
pour être en contact avec les languettes 47 du détonateur, et d'une partie évasée
61, sensiblement plane, qui vient en contact avec l'électrode 12 du condensateur.
La partie cylindrique 60 assure simultanément le maintien du détonateur et le contact
électrique nécessaire.
[0032] Le dispositif de mise à feu de la figure 3 présente de nombreux avantages :
[0033] Il est tout d'abord très compact et répond de manière satisfaisante aux contraintes
d'encombrement. Typiquement, un cylindre d'environ 35 mm de diamètre externe, muni
d'un trou axial d'environ 13 mm sur 14 mm de hauteur, permet de réaliser un condensateur
d'environ 0,15µF de capacité, dans lequel peuvent venir se loger un détonateur et
un éclateur. Avec ces valeurs, le volume occupé par le condensateur est d'environ
11,6 cm³ contre 13,5 cm³ de volume total occupé par le dispositif de mise à feu, ce
qui permet d'accroître le niveau de fiabilité (bon coefficient de derating en tension).
[0034] De plus, le positionnement de l'éclateur à l'intérieur de l'évidement axial permet
de protéger l'éclateur contre les environnements électromagnétiques sévères qui risquent
de déclencher inopinément la mise à feu.
[0035] En outre, le dispositif de la figure 3 possède une structure coaxiale dont la résistance
et l'inductance équivalentes sont réduites respectivement de 30 à 40 mΩ et de 15 à
20 nanohenrys par rapport aux dispositifs de l'art antérieur. Il s'ensuit que la tension
V
HT nécessaire au fonctionnement du dispositif selon l'invention peut être abaissée par
rapport à celle d'un dispositif classique.
[0036] Par ailleurs, les différentes connexions supplémentaires 5 et 6 sont simples et facilement
industrialisables.
[0037] En raison de la symétrie du dispositif avec détonateur à l'intérieur du condensateur,
le dispositif de la figure 3 est particulièrement intéressant dans tous systèmes où
l'initiation d'un élément pyrotechnique s'effectue par le centre.
[0038] Le second mode de réalisation possible du dispositif selon l'invention illustré à
la figure 4 est particulièrement intéressant dans le cas où le dispositif est placé
dans un boîtier hermétique 9, le détonateur 3 étant à l'extérieur de ce boîtier. Le
dispositif de la figure 4 est quasiment identique à celui de la figure 3, à ceci près
que le détonateur 3 est situé à l'extérieur de l'évidement axial 10 du condensateur
1 et que la liaison 7 entre l'électrode 22 de l'éclateur 2 et la connexion 48 du détonateur
d'une part et la liaison 6' entre l'électrode 12 du condensateur et la connexion 47
du détonateur d'autre part forment une connexion hermétique coaxiale, donc de faible
inductance.
[0039] Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, la liaison 6' est une connexion
coaxiale comportant une partie cylindrique creuse et métallique 60' dans laquelle
est introduit le détonateur 3, de sorte que les languettes 47 du détonateur soient
en contact avec cette partie 60', ainsi qu'une base en forme de couronne métallique
61 qui vient en contact avec l'électrode 12 du condensateur. La liaison 7 est par
exemple constituée d'une tige métallique axiale. Les liaisons 6' et 7 sont avantageusement
assemblées entre elles par un diélectrique 8. Ce diélectrique 8 assure également la
liaison entre la connexion hermétique et le boîtier 9.
[0040] L'ensemble ainsi réalisé suivant la figure 4 permet d'intégrer la partie électronique
du dispositif dans un boîtier hermétique, le détonateur étant à l'extérieur et aisément
déconnectable. Il est alors possible de tester facilement la partie électronique.
[0041] Le dispositif de mise à feu haute énergie tel qu'il vient d'être décrit dans différentes
formes de réalisation, est très souple d'utilisation grâce à son caractère modulaire.
[0042] Le faible volume du module de mise à feu permet d'utiliser un seul module électronique
central alimentant en parallèle, par l'intermédiaire de câbles haute tension, une
pluralité de dispositifs de mise à feu.
1. Dispositif de mise à feu à haute énergie comportant, connectés en série selon un circuit
rebouclé, un condensateur (1) de stockage d'énergie sous une haute tension VHT, des moyens de commande (2) de la décharge du condensateur, et un détonateur (3)
à haute énergie dont le déclenchement résulte de ladite décharge, le dispositif étant
caractérisé en ce que le condensateur (1) est réalisé sous forme d'un cylindre d'axe
longitudinal X₁X'₁ comportant un évidement axial (10) à l'intérieur duquel sont placés
les moyens de commande (2), en ce que le détonateur (3) est réalisé sous forme d'une
structure coaxiale d'axe XX' sensiblement aligné avec l'axe longitudinal X₁X'₁ du
condensateur (1), et en ce que le détonateur (3) est relié aux moyens de commande
(2) par l'intermédiaire d'une liaison électrique sensiblement parallèle à l'axe longitudinal
X₁X'₁.
2. Dispositif de mise à feu haute énergie selon la revendication 1, caractérisé en ce
que le condensateur (1) possède deux électrodes métalliques (11, 12) placées respectivement
sur les bases supérieure et inférieure du cylindre.
3. Dispositif de mise à feu haute énergie selon la revendication 2, caractérisé en ce
que les électrodes (11, 12) ont sensiblement la forme de couronnes.
4. Dispositif de mise à feu haute énergie selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que les moyens de commande sont constitués d'un éclateur de forme
sensiblement cylindrique disposé axialement par rapport à l'axe X₁X'₁ du condensateur
(1) et comportant, à chaque extrémité, une électrode de connexion (21, 22), et, sur
l'électrode de connexion (21) placée au plus proche de la base supérieure du condensateur
(1), une gâchette (23) qui reçoit une impulsion électrique VG commandant la décharge du condensateur (1).
5. Dispositif de mise à feu haute énergie selon les revendications 3 et 4, caractérisé
en ce que l'électrode (21) de l'éclateur située au plus proche de la base supérieure
du condensateur (1) est connectée à l'électrode (11) en forme de couronne placée sur
la base supérieure du condensateur, par l'intermédiaire d'une pièce de révolution
métallique (5) comportant un trou (50) pour laisser le passage à la gâchette (23).
6. Dispositif de mise à feu haute énergie selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le détonateur (3) est placé à l'intérieur de l'évidement axial
(10).
7. Dispositif de mise à feu haute énergie selon la revendication 6, caractérisé en ce
que le détonateur (3) possède une connexion (48) réalisée sous forme d'un disque métallique
centré sur l'axe longitudinal du détonateur, et en ce que la liaison électrique reliant
le détonateur (3) aux moyens de commande (2) se fait par contact direct du disque
métallique avec une électrode (22) des moyens de commande.
8. Dispositif de mise à feu haute énergie selon les revendications 3 et 7, caractérisé
en ce que le détonateur (3) comporte une connexion (47) comprenant des languettes
souples repliées, et en ce que la liaison électrique reliant le détonateur (3) au
condensateur (1) est une pièce de révolution ayant la forme d'un manchon évasé creux,
constitué d'une partie cylindrique (60) qui vient s'emmancher dans l'évidement axial
(10) sur une longueur suffisante pour être en contact avec les languettes (47), et
d'une partie évasée (61) sensiblement plane qui vient en contact avec la couronne
métallique (12) du condensateur (1) placée sur la base inférieure du condensateur.
9. Dispositif de mise à feu haute énergie selon l'une quelconque des revendications 1
à 5, caractérisé en ce que le détonateur est placé à l'extérieur de l'évidement axial
(10).
10. Dispositif de mise à feu haute énergie selon la revendication 9, caractérisé en ce
que la liaison électrique entre le détonateur (3) et les moyens de commande (2) est
constituée d'une tige métallique (7).