(19)
(11) EP 0 654 604 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
29.07.1998  Bulletin  1998/31

(21) Numéro de dépôt: 94402617.8

(22) Date de dépôt:  17.11.1994
(51) Int. Cl.6F02P 17/12

(54)

Procédé et dispositif d'allumage à bobine avec des décharges additionnelles pour diagnostics

Verfahren und Vorrichtung einer Spulenzündung mit zusätzlichen Entladungen zur Diagnose

Coil ignition method and device with additional discharges for diagnostics


(84) Etats contractants désignés:
DE ES FR GB IT

(30) Priorité: 22.11.1993 FR 9313944

(43) Date de publication de la demande:
24.05.1995  Bulletin  1995/21

(73) Titulaire: MAGNETI MARELLI FRANCE
92000 Nanterre (FR)

(72) Inventeur:
  • Boucly, Bernard
    F-78150 Le Chesnay (FR)

(74) Mandataire: Bérogin, Francis et al
Cabinet Plasseraud 84, rue d'Amsterdam
75440 Paris Cedex 09
75440 Paris Cedex 09 (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 142 817
EP-A- 0 559 540
WO-A-92/21876
US-A- 5 174 267
EP-A- 0 389 775
WO-A-92/20912
DE-A- 2 752 244
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] L'invention a pour objet un procédé et un dispositif d'allumage électronique, pour moteur à combustion interne à allumage commandé, dans chaque cylindre du moteur, par au moins une bougie en série avec un secondaire d'une bobine d'allumage, dont le primaire est alimenté en courant électrique à partir d'une source électrique, telle que la batterie d'un véhicule équipé du moteur, par un commutateur placé dans un circuit de charge du primaire, et lui-même commandé par une unité de calcul et de commande, comprenant avantageusement un microcontrôleur.

    [0002] L'invention a plus précisément pour objet un procédé et un dispositif du type mentionné ci-dessus, permettant d'effectuer un diagnostic de l'allumage du moteur, grâce à l'unité de calcul et de commande, ou calculateur, qui gère la fonction allumage ainsi, éventuellement, que la fonction injection, lorsque le moteur est équipé d'une installation d'alimentation en combustible par injection, l'unité de calcul et de commande étant alors un calculateur dit "de contrôle moteur".

    [0003] Le procédé et le dispositif selon l'invention sont destinés à être mis en oeuvre non seulement à bord des véhicules, mais également sur les appareils de contrôle et de diagnostic en station service.

    [0004] Le diagnostic d'allumage consiste à donner des informations qualitatives relatives aux étincelles produites par les bougies dans les chambres de combustion du moteur. Ces informations doivent permettre de déterminer s'il y a absence ou présence d'étincelle, et, dans ce dernier cas, si l'étincelle est correcte.

    [0005] De nombreux procédés et dispositifs ont déjà été proposés pour fournir un tel diagnostic, qui est obtenu soit en mesurant le courant traversant la bougie, à l'aide d'un shunt, soit en effectuant une analyse de la tension aux bornes du primaire de la bobine d'allumage, pendant l'étincelle réelle ou présumée.

    [0006] Un dispositif d'allumage, avec diagnostic d'allumage du second type mentionné ci-dessus, a été proposé par la demanderesse dans la demande de brevet européen EP 559 540: il comprend, d'une part, des moyens de mesure du courant de charge, destinés à fournir, sur une sortie, un signal en réponse aux dépassements d'une valeur déterminée, inférieure au courant nécessaire pour créer la tension d'allumage au secondaire de la bobine par coupure du courant primaire, et, d'autre part, des moyens de transposition de la tension primaire, pour former l'image de la tension secondaire et fournir, sur ladite sortie, un signal lorsque la tension secondaire devient inférieure à un seuil déterminé indiquant la fin de l'étincelle à la bougie. Ces moyens de transposition comprennent, en série entre la borne du primaire non reliée à la source et la masse, la jonction émetteur-collecteur d'un transistor et des résistances de collecteur et d'émetteur, de façon que la tension aux bornes d'une des résistances soit représentative de la différence entre la tension aux bornes du primaire et la tension de source.

    [0007] Un premier inconvénient d'un tel dispositif est qu'il ne permet pas, de façon simple, de discriminer des étincelles de différents cylindres, à haut régime, en raison d'une superposition entre les transpositions des tensions secondaires et les charges primaires. Par exemple, dans un moteur à quatre temps à quatre cylindres en ligne, la charge du primaire de la bobine du cylindre n° 3 peut commencer alors que l'étincelle à la bougie du cylindre n° 1 n'est pas terminée.

    [0008] Pour remédier à cet inconvénient, il est nécessaire de dupliquer certains composants du circuit, et/ou de prévoir une diode entre le primaire de chaque bobine et des moyens de transposition qui peuvent être communs à deux cylindres, sinon à tous les cylindres.

    [0009] Un autre inconvénient est qu'un tel dispositif est coûteux à réaliser, car les résistances et diodes qu'il comporte sont des composants à haute tension, et occupent une surface relativement importante sur des circuits imprimés utilisés.

    [0010] Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients du dispositif précité connu par EP 0 559 540, et de proposer un procédé et un dispositif permettant un contrôle de la qualité de l'allumage en détectant si l'étincelle est d'une durée ni trop courte ni trop longue, et si l'étincelle est d'une qualité suffisante pendant une durée suffisante.

    [0011] Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif permettant en outre de surveiller l'usure de la bougie, ou, plus généralement, la dégradation du circuit secondaire qui la comporte en série avec le secondaire de la bobine et un fil résistif d'antiparasitage, par exemple intégré à la bougie.

    [0012] Un autre but encore de l'invention est de proposer un procédé permettant une mise en oeuvre par un dispositif dont de nombreux composants peuvent être communs à tous les cylindres du moteur, et donc en unique exemplaire dans un dispositif de réalisation plus économique et moins encombrant.

    [0013] Un autre but enfin est de proposer un procédé de diagnostic d'allumage compatible également avec le calcul et la commande du temps de charge du primaire, de la manière déjà connue, notamment par le document EP 559 540 précité, le procédé selon l'invention pouvant être mis en oeuvre par un dispositif qui n'est structurellement que peu différent des dispositifs connus pour effectuer ce calcul et cette commande du temps de charge du primaire.

    [0014] L'idée à la base de l'invention est qu'une image de la qualité de l'étincelle à la bougie est donnée par l'impédance dynamique de cette bougie pendant l'étincelle, et que l'observation de l'intensité d'un courant que l'on fait circuler dans le primaire de la bobine, pendant l'étincelle, permet d'en analyser la vitesse d'accroissement pendant au moins une durée de diagnostic, cette vitesse d'accroissement de l'intensité du courant primaire dépendant en particulier de l'impédance dynamique de la bougie pendant l'étincelle.

    [0015] En résumé, selon l'invention, la qualité de l'étincelle est déterminée à partir de la mesure de la vitesse d'accroissement de l'intensité du courant circulant dans le primaire de la bobine pendant au moins une durée de diagnostic déterminée pendant la durée de l'étincelle présumée.

    [0016] A cet effet, l'invention propose un procédé d'allumage électronique du type présenté ci-dessus et comprenant l'étape consistant à commander cycliquement la charge du primaire pendant des durées de charge définies et à des instants définis par l'unité de calcul et de commande, de sorte que la coupure de la charge, à la fin de chaque durée de charge, est destinée à provoquer une étincelle à la bougie, et se caractérise en ce qu'il comprend de plus les étapes consistant :
    • entre deux durées de charge successives, et pendant la durée de l'étincelle présumée à la suite de la première desdites deux durées de charge successies, à commander le passage d'un courant de mesure dans le primaire pendant au moins une durée de diagnostic et à un instant définis par l'unité de calcul et de commande,
    • à déterminer une vitesse d'accroissement de l'intensité du courant dans le primaire pendant au moins une durée de diagnostic,
    • à discriminer une vitesse d'accroissement élevée d'une vitesse d'accroissement faible, et
    • à en déduire une information sur la présence et/ou la qualité d'une étincelle à la bougie, après la fin de la durée de charge antérieure.


    [0017] La discrimination de la vitesse d'accroissement de l'intensité du courant dans le primaire pendant chaque durée de diagnostic peut être assurée par comparaison avec au moins un seuil correspondant, pour délivrer un signal de présence d'étincelle en cas de dépassement de ce seuil correspondant. Mais, dans une variante de mise en oeuvre particulièrement simple, on mesure l'intensité du courant dans le primaire pendant au moins chaque durée de diagnostic, et on discrimine la vitesse d'accroissement en comparant l'intensité maximum mesurée pendant la durée de diagnostic correspondante à un seuil d'intensité correspondant, pour délivrer un signal de présence d'étincelle si l'intensité maximum mesurée est supérieure au seuil d'intensité.

    [0018] Il a certes déjà été proposé par US-A-5,174,267 de commander le passage d'un courant de mesure dans le primaire d'un circuit d'allumage du type présenté ci-dessus, entre deux durées de charge successives, à partir d'un instant défini par l'unité de calcul et de commande, et à déterminer une vitesse d'accroissement de l'intensité du courant dans le primaire par la prise en compte d'un seuil d'intensité correspondant.

    [0019] Mais l'objet de US-A-5,174,267 est très différent de celui de la présente demande, puisque ce document décrit un procédé d'identification du cylindre en phase de compression et du cylindre en phase d'échappement, dans une paire de cylindres pour lesquels la commande d'allumage est simultanée, au moins au début du fonctionnement d'un moteur comportant un nombre pair de cylindres, et dont l'installation d'allumage comporte une bobine par cylindre, alors que la présente demande a pour objet un procédé et un dispositif de commande d'allumage avec diagnostic d'allumage portant au moins sur la présence des étincelles, et non d'identification des cylindres en compression et des cylindres en échappement.

    [0020] Dans US-A-5,174,267, cette identification est assurée par la surveillance de signaux provoqués par les étincelles des bougies sur les primaires des bobines d'allumage, dans un circuit d'allumage qui, par nécessité structurelle, comporte les composants de base bien connus du circuit d'allumage sur lequel s'applique le procédé et le dispositif de la présente demande.

    [0021] La variante du procédé d'identification des cylindres décrite dans US-A-5,174,267 en référence à la figure 3 met en oeuvre certains moyens en commun avec le procédé de la présente demande, mais pour une application industrielle finale qui est différente, comme mentionné ci-dessus.

    [0022] En particulier, entre deux durées de charge successives sur le primaire, l'ouverture du commutateur est bien commandée à une ou plusieurs reprises, à au moins un instant défini par l'unité de calcul et de commande.

    [0023] Mais cette ou ces ouvertures du commutateur est ou sont commandée(s) uniquement après une durée maximum présumée de l'étincelle, contrairement au procédé de la demande dans lequel au moins une ouverture supplémentaire du commutateur est commandée pendant la durée présumée de l'étincelle. En outre, dans US-A-5,174,267, le passage du courant primaire est arrêté dès qu'il atteint un seuil d'intensité, alors qu'au contraire, dans le procédé de la demande, ce ou ces passages supplémentaires du courant primaire est ou sont commandés pendant au moins une durée de diagnostic déterminée, puisque dans le procédé de la demande on détecte si, à la fin de chaque durée prédéterminée, l'intensité primaire mesurée est supérieure ou non au seuil, alors qu'au contraire, dans US-A-5,174,267, le passage du courant primaire est prolongé jusqu'à ce qu'un seuil de courant soit atteint, et, c'est la durée de passage du courant primaire jusqu'à atteindre le seuil qui est mesurée, et qui est ensuite comparée à la durée correspondante pour un second cylindre, pour déterminer que le temps mesuré le plus long est celui obtenu dans le cylindre en phase de compression.

    [0024] Le procédé décrit dans US-A-5,174,267 ne permet pas de délivrer une information sur la présence et/ou la qualité d'une étincelle à la bougie, selon que le courant primaire maximum mesuré dépasse ou non le seuil fixé au terme d'une durée de diagnostic imposée, car, précisément, dans ce document, on attend aussi longtemps qu'il faut pour que le seuil de courant primaire soit atteint, et l'on mesure la durée pour que ce résultat soit atteint.

    [0025] En conséquence, même si le procédé de la présente demande et US-A-5,174,267 font utilisation de moyens communs, ces moyens communs ne sont pas mis en oeuvre de la même façon, et les résultats industriels résultant de ces mises en oeuvre différentes sont également très différents.

    [0026] Avantageusement, le procédé de l'invention consiste à commander au moins deux durées de diagnostic successives entre deux durées de charge successives, et à en déduire, d'une part, la présence d'une étincelle si au moins un signal de présence est délivré dans un premier intervalle de temps prédéterminé, suivant la fin de la durée de charge antérieure, et se terminant au plus tôt en même temps que la première durée de diagnostic, et, d'autre part, une durée minimale d'une étincelle de qualité suffisante en fonction du nombre de signaux de présence délivrés.

    [0027] En outre, le procédé peut consister de plus à déduire que l'étincelle est trop courte si un second signal de présence n'est pas délivré dans un second intervalle de temps prédéterminé, supérieur au premier intervalle de temps, suivant également la fin de la durée de charge antérieure, et se terminant au plus tôt en même temps que la seconde durée du diagnostic.

    [0028] Dans un exemple préféré de réalisation, le procédé de l'invention consiste à commander également une troisième durée de diagnostic entre deux durées de charge successives, et à en déduire que la bougie est en court-circuit si un troisième signal de présence est délivré avant la fin d'un troisième intervalle de temps prédéterminé, suivant également la fin de la durée de charge antérieure, supérieur au premier et, le cas échéant, au second intervalle de temps prédéterminé, et se terminant au plus tôt en même temps que la troisième durée de diagnostic.

    [0029] Afin de surveiller l'usure de la bougie et du circuit secondaire qui la comporte en série avec le secondaire, le procédé peut consister de plus à mesurer l'intensité maximum du courant dans le primaire pendant au moins une durée de diagnostic de même rang après des durées de charge successives, à comparer les mesures entre elles et/ou à au moins un seuil d'intensité maximum, et à en déduire au moins un signal témoignant de la dégradation du circuit secondaire.

    [0030] L'invention a également pour objet un dispositif d'allumage électronique, du type précité, comprenant de plus des moyens de mesure du courant dans le primaire, montés en série dans le circuit de charge entre le commutateur et la masse, et relié à des moyens de détection, eux-mêmes reliés à l'unité de calcul et de commande, comme connu par EP 559 540, et qui se caractérise en ce que :
    • l'unité de calcul et de commande comprend des moyens générateurs d'un signal de commande du commutateur pour le passage du courant dans le primaire pendant au moins une durée de diagnostic et à au moins un instant définis par ladite unité, entre deux durées de charge successives du primaire, et pendant la durée de l'étincelle présumée à la suite de la première desdites deux durées de charge successives, et
    • les moyens de détection comprennent des moyens discriminant la vitesse d'accroissement de l'intensité du courant dans le primaire et délivrant un signal à ladite unité de calcul et de commande lorsque l'intensité mesurée du courant dans le primaire est supérieure à un seuil, au moins pendant chaque durée de diagnostic.


    [0031] Selon un mode de réalisation simple et économique, le commutateur est commandé, depuis une sortie de commande de l'unité de calcul et de commande, par l'intermédiaire d'un amplificateur d'interface, les moyens de mesure du courant dans le primaire comprennent un shunt en série avec le commutateur, entre ce dernier et la masse, et les moyens de détection comprennent au moins un premier et un second comparateur, recevant chacun le signal du shunt sur une entrée et le comparant respectivement à un premier et à un second seuil d'intensité, reçu sur une autre entrée du comparateur correspondant, la sortie de chaque comparateur étant reliée à une entrée de diagnostic de l'unité de calcul et de commande, le second seuil d'intensité étant supérieur au premier, mais inférieur au courant nécessaire pour créer une tension d'allumage par coupure du primaire, pour le calcul par ladite unité des durées de charge du primaire.

    [0032] Avantageusement, pour permettre la surveillance du circuit secondaire, l'unité de calcul et de commande comprend une seconde entrée de diagnostic, reliée au shunt, et transmettant la mesure de l'intensité du courant à un convertisseur analogique/numérique, lui-même relié à des moyens de mémorisation et comparaison d'une valeur maximum d'intensité, mesurée pendant une durée de diagnostic correspondante, à un seuil d'intensité maximum et/ou de comparaison entre elles de plusieurs valeurs maximum d'intensité mesurées pendant plusieurs durées de diagnostic, et des moyens délivrant un signal de dégradation du circuit secondaire.

    [0033] Selon une réalisation économique, le dispositif d'allumage comprend des moyens de mesure du courant dans le primaire, des moyens de détection, une unité de calcul et de commande, et, éventuellement, un amplificateur d'interface, qui sont communs à tous les cylindres du moteur.

    [0034] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention découleront de la description donnée ci-dessous, à titre non limitatif, d'un exemple de réalisation décrit en référence aux dessins annexés sur lesquels :
    • la figure 1 est un schéma fonctionnel de principe d'un dispositif selon un mode particulier de réalisation de l'invention ;
    • la figure 2 montre les courbes représentatives de la variation, en fonction du temps t, du signal de commande délivré au commutateur, du courant Ip dans le primaire de la bobine, du courant Is dans le secondaire de la bobine, et du signal de diagnostic transmis à l'unité de calcul et de commande ;
    • la figure 3 montre une constitution possible du dispositif de la figure 1 ;
    • les figures 4 et 5 montrent les variations en fonction du temps des courants Ip et Is selon des courbes plus représentatives et à plus grande échelle que celles de la figure 2 ;
    • la figure 6 représente, à plus grande échelle, quatre courbes représentatives du courant de mesure pendant une durée de diagnostic pour quatre valeurs différentes de la résistance du circuit secondaire, et
    • la figure 7 représente les quatre courbes correspondantes d'évolution du courant Is.


    [0035] Le dispositif, dont la constitution de principe est représentée sur la figure 1, est destiné à l'allumage d'une chambre de combustion de moteur à combustion interne, équipée d'au moins une bougie 10, placée en série avec le secondaire 12 d'une bobine d'allumage 11. Le primaire 13 de la bobine 11 est relié à une source d'alimentation (batterie du véhicule en général), de tension Vbat. Du côté opposé respectivement à la source Vbat et à la bougie 10, le primaire 13 et le secondaire 12 ont une borne commune reliée au collecteur d'un transistor bipolaire 14 de type NPN, dont l'émetteur est relié à la masse par l'intermédiaire d'une résistance de shunt 15. Le shunt 15 est ainsi en série dans le circuit de charge du primaire 13 à partir de la source Vbat, entre la masse et le transistor d'allumage 14, servant d'interrupteur ou de commutateur de coupure, pouvant basculer de l'état bloqué à l'état saturé et inversement, pour commander le courant primaire Ip, qui parcourt le primaire 13 lorsque le transistor 14 est conducteur à l'état saturé.

    [0036] Ce commutateur 14 est commandé à la fermeture et à l'ouverture à partir d'une unité de calcul et de commande 16, par l'intermédiaire d'un amplificateur 17 servant d'interface entre la base du transistor 14 et l'unité 16, qui est un calculateur de contrôle moteur, du type microcontrôleur, comportant au moins un microprocesseur, et ayant au moins une sortie S donnant l'information de commande à l'amplificateur 17.

    [0037] Le shunt 15 sert à mesurer le courant primaire Ip, et fournit à ses bornes une tension représentative de ce courant. Cette information issue du shunt 15, et relative à l'intensité du courant primaire Ip, est traitée, sous forme analogique ou sous forme logique ou numérique, par un détecteur à seuil 18 relié à au moins une entrée E du calculateur 16, permettant de recevoir une information de diagnostic sur la présence et la qualité d'une étincelle produite entre les deux électrodes de la bougie 10 et générée par le secondaire 12 de la bobine d'allumage 11 par la coupure de la charge du primaire 13.

    [0038] La figure 1 représente le dispositif pour une seule bougie 10 dans un seul cylindre, afin de ne pas surcharger la figure, mais les moyens de mesure du courant primaire constitués par le shunt 15, l'unité de calcul et de commande 16, l'amplificatur d'interface 17 et les moyens de détection constitués du détecteur à seuil 18 sont communs à toutes les bougies 10 de tous les cylindres, auxquelles ils sont reliés par des diodes de sélection (non représentées) de manière connue, et sont donc prévus chacun en unique exemplaire dans le circuit.

    [0039] Le fonctionnement du dispositif selon le procédé de l'invention est décrit ci-dessous en référence aux quatre courbes (a) à (d) de la figure 2 pour une seule bougie 10. La courbe (a) représente un chronogramme du signal de commande du commutateur 14 appliqué à la sortie S de l'unité 16. Les courbes (b) et (c) représentent respectivement l'intensité du courant primaire Ip et du courant secondaire Is en fonction du temps, et la courbe (d) représente le signal appliqué par le détecteur 18 sur l'entrée E de l'unité 16. Sur sa sortie S, l'unité 16 applique cycliquement un signal de sortie de l'instant t0 de fermeture du commutateur 14 jusqu'à l'instant t1 de coupure. Pendant la durée de charge du primaire 13, entre ces instants t0 et t1, le courant primaire Ip croît progressivement comme représenté sur la courbe (b). En environ 1 µs après l'instant de coupure t1, Ip s'annule à partir de sa valeur maximum de l'ordre de 6 A, suffisante pour que sa coupure donne la tension d'amorçage requise aux bornes de la bougie 10, et le courant secondaire Is prend très rapidement sa valeur maximum de l'ordre de 60 mA, comme montré sur la courbe (c). A partir de cette valeur maximum, Is diminue progressivement, alors que Ip est nul.

    [0040] Entre t1 et le début de la durée de charge (t1-t0) suivante, l'unité 16 applique sur sa sortie S une commande de fermeture du commutateur 14 pendant trois durées de diagnostic successives, de préférence de même valeur, et espacées dans le temps, t3-t2, t5-t4 et t7-t6. Le courant primaire Ip croît progressivement à partir du début t2, t4 ou t6 de chaque durée de diagnostic pour s'annuler rapidement à la coupure en t3, t5 ou t7 à la fin de chaque durée de diagnostic, comme montré sur la courbe (b). Au cours de l'étincelle, pendant laquelle le courant secondaire Is diminue progressivement comme montré sur la courbe (c), jusqu'à s'annuler en t8, de sorte que la durée de l'étincelle T = t8-t1 soit de l'ordre de 1,5 ms, dans des conditions normales d'allumage, il correspond à chaque impulsion d'un signe choisi positif de courant primaire Ip une impulsion d'un signe choisi négatif de courant secondaire Is, qui n'est pratiquement plus sensible en dehors de la durée d'étincelle T. Pendant cette durée d'étincelle T, au cours de laquelle l'étincelle est normalement présente, après l'instant t1 (à la fin de la durée de charge t1-t0, d'environ 3 ms, au cours de laquelle le courant de charge circule dans le primaire 13), l'impédance Z de la bougie 10 est faible (de l'ordre de 20 à 100 kΩ). Après l'étincelle (après t8), l'impédance Z est élevée (supérieure à 1 MΩ).

    [0041] En théorie, et pendant une étincelle normale, la vitesse τ d'accroissement du courant primaire Ip, est exprimée par la formule (1) suivante :

    où, Imax est le courant maximum de saturation du primaire 13 (de l'ordre de 24 A, pour une tension usuelle de batterie de 13 V),

    Z est l'impédance de la bougie 10 (de l'ordre de 20 kΩ),

    η est le rapport de transformation entre le secondaire 12 et le primaire 13 (de l'ordre de 100),

    LF est la self de fuite de l'ensemble primaire 13 et secondaire 12 (de l'ordre de 1 mH).



    [0042] Par contre, en l'absence d'étincelle, cette vitesse d'accroissement du courant primaire Ip, qui correspond à la pente de la courbe de Ip en fonction du temps t, est donnée par la formule (2) :

    où, Vbat est la tension de la batterie (de l'ordre de 13 V), et Lp est la self inductance (de l'ordre de 6 mH).

    [0043] Au cours des durées de diagnostic t3-t2, t5-t4 et t7-t6, et pendant une étincelle normale, la vitesse d'accroissement de Ip est de l'ordre de 50 A/ms, alors qu'en l'absence d'étincelle, cette vitesse d'accroissement τ' est de l'ordre de 2 A/ms.

    [0044] Cette vitesse d'accroissement de Ip correspond aux gradients de vitesse au cours des durées de diagnostic, qui sont calibrées à une valeur constante de l'ordre de 20 µs par exemple. Cette vitesse d'accroissement de Ip peut donc être exprimée par le rapport de l'intensité maximum de ce courant à la fin t3, t5 ou t7 de chaque durée de diagnostic sur ladite durée de diagnostic, ou plus simplement encore, par les valeurs de l'intensité maximum.

    [0045] Les gradients forts (50 A/ms) sont discriminés des gradients faibles (2 A/ms) par le détecteur 18, comprenant par exemple un comparateur à seuil. Le seuil Io peut être calibré à une valeur constante et unique pour toutes les durées de diagnostic, et être fixé par exemple à 1 A. Chaque fois et aussi longtemps que Ip est supérieur à Io, le détecteur 18 applique à l'entrée E de l'unité 16 un signal non nul, tel que représenté en (d) sur la figure 2. Le signal transmis pendant t1-t'0 correspond à un courant primaire Ip > Io=1 A, pendant la durée de charge (t1-t0).

    [0046] Les signaux transmis pendant t3-t'2 et t5-t'4 correspondent à un courant primaire Ip > Io, pendant les durées de diagnostic t3-t2 et t5-t4, qui se sont déroulées avant la fin de l'étincelle en t8. Par contre, aucun signal n'est donné sur l'entrée E pendant la durée de diagnostic t7-t6 postérieure à t8, car Ip est resté inférieur au seuil Io de 1 A pendant cette durée.

    [0047] Les signaux reçus par l'entrée E de l'unité 16 au cours des durées de diagnostic telles que t3-t2 et t5-t4 sont donc des signaux de présence d'étincelle.

    [0048] Le programme de diagnostic spécifique mis en oeuvre par le microprocesseur de l'unité 16 permet, à partir des signaux de présence d'étincelle délivrés par le détecteur 18, de déterminer que l'étincelle a été de qualité suffisante pendant un intervalle de temps au moins égal à t5-t1, dans cet exemple, donc T ≥ t5-t1, et que l'étincelle s'est très vraisemblablement éteinte avant t7, donc T < t7-t1.

    [0049] D'une manière générale, si, pendant un intervalle de temps prédéterminé T1, commençant en tl et se terminant au plus tôt en t3, mais pas après t4, l'unité 16 ne reçoit pas de signal de présence d'étincelle du détecteur 18, elle délivre un diagnostic de défaut d'étincelle, signifiant que le circuit de la bougie 10 est vraisemblablement ouvert.

    [0050] Si l'unité 16 reçoit un premier signal de présence pendant T1 (par exemple t3-t'2), mais pas de second signal de présence pendant un intervalle de temps prédéterminé T2, commençant également en t1 et se terminant au plus tôt en t5 (mais pas après t6), l'unité 16 considère qu'il y a bien eu une étincelle, mais que celle-ci n'a pas été d'une qualité convenable pendant une durée suffisante. L'unité 16 délivre alors un diagnostic d'étincelle trop courte.

    [0051] Si l'unité 16 reçoit successivement deux signaux de présence d'étincelle pendant T2, dont le premier pendant T1, mais pas de troisième signal de présence pendant un troisième intervalle de temps prédéterminé T3, commençant en t1 et se terminant au plus tôt en t7, mais pas avant le début (t0) de la durée de charge suivante, l'unité 16 délivre un diagnostic d'étincelle de qualité convenable pendant une durée suffisante.

    [0052] Enfin, si l'unité 16 reçoit successivement trois signaux de présence d'étincelle pendant T3, elle délivre un diagnostic d'étincelle trop longue, signifiant que la bougie 10 est vraisemblablement en court-circuit.

    [0053] Pour une détection plus fine d'un éventuel court-circuit, le détecteur 18 peut, pendant la troisième durée de diagnostic t7-t6, comparer le courant mesuré Ip à un seuil de court-circuit particulier, par exemple inférieur à 1 A.

    [0054] De manière générale, le détecteur 18 peut comparer l'intensité du courant mesuré, au cours de chaque durée de diagnostic, à un seuil propre à chacune des durées de diagnostic, surtout si ces dernières ne sont pas d'une même valeur.

    [0055] L'unité 16 peut ainsi diagnostiquer la présence ou l'absence d'étincelle de qualité convenable, et la durée d'une telle étincelle comprise, par exemple, entre 0,4 ms et 2 ms.

    [0056] La mesure de la durée d'étincelle peut être prise en compte par l'unité 16 pour ajuster la valeur I2 du courant primaire Ip pour laquelle est effectuée la coupure, afin de garantir par exemple une durée d'étincelle suffisante pour éviter les imbrûlés, une telle durée pendant moins de 0,4 ms indiquant une probabilité élevée de circuit ouvert, tandis qu'une durée d'étincelle supérieure à 2 ms indiquant une probabilité élevée de court-circuit, ces deux valeurs délimitant une plage de durée d'étincelle que l'expérience a révélé comme normale.

    [0057] Sur la figure 3, les éléments du dispositif analogues à ceux de la figure 1 ont été indiqués par les mêmes références. L'amplificateur 17 comprend deux transistors bipolaires, dont un 19 de type NPN relié par sa base à la sortie S de l'unité 16 par l'intermédiaire d'une résistance 21, tandis que son émetteur est à la masse et son collecteur relié par une résistance 22 à la base de l'autre transistor 20, de type PNP, dont l'émetteur est mis à la tension de la source Vbat, et le collecteur relié par une résistance 23 à la base du transistor d'allumage 14, qui comporte, sur son collecteur relié au primaire 13, une diode Zener intégrée (et non représentée) de manière connue.

    [0058] Le détecteur 18 comprend un filtre RC d'entrée 24-25, filtrant les mesures de courant primaire aux bornes du shunt 15, et les transmettant à une entrée négative d'un premier comparateur à seuil 26, recevant sur une entrée positive un seuil de tension correspondant au seuil d'intensité Io de détection d'étincelle, et défini, à partir d'une source de tension logique Vcc (de + 5 V par exemple) par l'intermédiaire d'un pont à résistances 27, 28 et 29.

    [0059] La sortie du comparateur 26 est reliée en parallèle à la source de tension + Vcc au travers de la résistance 30 et à l'entrée d'un inverseur 31. La sortie du filtre RC 24-25 est également reliée en parallèle à l'entrée positive d'un second comparateur à seuil 32 recevant sur son entrée négative un autre seuil de tension défini par le pont de résistances 27, 28 et 29 à partir de la source de tension + Vcc. Comme pour le comparateur 26, la sortie du comparateur 32 est reliée en parallèle à la source + Vcc au travers de la résistance 30 et à l'entrée de l'inverseur 31, en étant isolée de la masse par la capacité 33. L'ensemble des deux comparateurs 26 et 32 constitue un circuit OU, qui attaque l'entrée E de diagnostic de l'unité 16 par l'intermédiaire de l'inverseur 40.

    [0060] Le comparateur 26 compare les mesures de courant au seuil Io, de 1 A par exemple, pour la délivrance des signaux de présence d'étincelle comme décrit ci-dessus. Le comparateur 32 compare les mesures d'intensité du courant primaire Ip à un second seuil d'intensité I1, supérieur à celui Io du comparateur 26, et par exemple égal à 4,5 A, pour fournir un signal lorsque le courant de charge Ip dans le primaire 13 dépasse ce second seuil I1, lorsque le courant Ip à couper pour obtenir une étincelle de qualité satisfaisante est I2, par exemple de 6 A, comme indiqué sur la courbe (b) de la figure 2. A partir de la durée (t'1-t0) entre le début t0 de la charge du primaire 13, fixé par l'unité 16, et l'instant t'1 de dépassement de I1, l'unité 16 peut déterminer le temps t1-t'1 nécessaire pour arriver au courant I2 et, pour l'allumage suivant, déterminer t0 de façon appropriée. L'instant du début de la charge peut ainsi être ajusté de façon optimale par l'unité 16 sans sortie supplémentaire du détecteur 18 vers l'unité de commande 16.

    [0061] Dans le dispositif de la figure 3, comme dans celui de la figure 1, il est très important de noter que le shunt 15, l'unité de calcul et de commande 16 et le détecteur à seuils 18 sont communs à tous les cylindres et à toutes les bougies, et sont donc chacun monté en unique exemplaire dans le circuit, ainsi plus compact et économique.

    [0062] Pour une bougie, les courbes des courants Ip et Is mesurés sur un tel dispositif sont représentées respectivement sur les figures 4 et 5, avec un décalage de l'origine des temps pour Is par rapport à Ip. Après une durée de charge du primaire d'environ 3 ms, pour laquelle Ip croît de 0 à pratiquement 6 V, on constate deux pointes de signe choisi positif de courant primaire Ip mesurées pendant les deux premières durées de diagnostic de 20 µs commençant respectivement à environ 3,2 ms et 4 ms. A ces pointes de courant Ip, correspondent des pointes de signe choisi négatif du courant secondaire Is, qui s'annule vers 5 ms, indiquant une durée d'étincelle légèrement inférieure à 2 ms.

    [0063] Les signaux de mesure du courant primaire Ip aux bornes du shunt 15 sont également transmis de la sortie du filtre RC 24-25 en parallèle directement sur une seconde entrée E' du calculateur 16 et appliqués à un convertisseur analogique/numérique 34, lui-même relié à des moyens de comptage, mémoires, registres et comparateurs numériques 35 du calculateur 16. Le courant primaire Ip, mesuré pendant les durées de diagnostic, est utilisé comme signal analogique de diagnostic transmis à l'entrée analogique E' du microprocesseur du calculateur 16. Grâce au convertisseur 34 et aux mémoires et comparateurs numériques 35, on assure la comparaison des intensités maximum du courant primaire Ipmax, telles que mesurées pendant des durées de diagnostic, de même rang (par exemple toujours pendant la première durée de diagnostic) entre des durées de charge qui se succèdent, et ces valeurs Ipmax sont comparées les unes aux autres ainsi qu'à un seuil maximum Imax d'intensité de courant primaire, adapté en fonction de l'ordre de la durée de diagnostic considérée dans la suite de ces durées de diagnostic entre deux durées de charge consécutives, afin de détecter la diminution des valeurs Ipmax, en fonction de la durée de fonctionnement de l'installation, ce qui traduit l'usure de la bougie 10 et, plus généralement, la dégradation du circuit secondaire, comprenant cette bougie 10, le secondaire 12 ainsi qu'une résistance d'antiparasitage, en série avec la bougie 10 et/ou intégrée dans cette dernière. En effet, la dégradation de ce circuit secondaire se traduit par une augmentation progressive de la résistance équivalente de ce circuit, d'où une diminution corrélative des signaux d'intensité maximum Ipmax, comme cela est représenté sur la figure 6.

    [0064] Cette figure 6 représente quatre courbes de Ip mesurées au cours de la première durée de diagnostic t3-t2, la courbe 36 correspondant à une bougie 10 à l'état neuf, tandis que les courbes 37, 38 et 39 correspondent à l'utilisation de la même bougie 10 après des durées d'utilisation progressivement croissantes. On constate que l'intensité maximum du courant primaire Ipmax diminue progressivement lorsque la durée d'utilisation de la bougie 10 augmente, de la courbe 36 à la courbe 39. La surveillance de Ipmax donne donc une image de la dégradation du circuit secondaire, et par comparaison avec un seuil d'intensité maximum Imax, par exemple de 1 A, on peut considérer que les courbes 36 et 37 correspondent à une bougie 10 dans un état acceptable, car Ipmax est supérieur au seuil Imax, alors que les courbes 38 et 39 correspondent à une bougie 10, ou, plus généralement, à un circuit secondaire trop dégradé, nécessitant par exemple le changement de la bougie.

    [0065] Sur la figure 7, on a représenté les quatre courbes du courant secondaire Is 40, 41, 42 et 43, obtenues au cours des étincelles pendant lesquelles on a respectivement mesuré, pendant la première durée de diagnostic, les courbes 36 à 39 de Ip qui correspondent aux pointes de signe négatif de courant Is visibles et superposées pour les quatre courbes 40 à 43 de la figure 7. On constate que les courbes 42 et 43, correspondant à des étincelles obtenues avec une bougie 10 dans un état dégradé, reflété par les courbes 38 et 39 de la figure 6, correspondent à des étincelles de trop courte durée, alors que la durée des étincelles des courbes 40 et 41, obtenues avec une bougie 10 en bon état, tel que reflété par les courbes 36 et 37 de la figure 6, est suffisante pour obtenir une étincelle de qualité convenable pendant une durée suffisante.

    [0066] Il est à noter que le procédé de diagnostic décrit ci-dessus peut être mis en oeuvre par un dispositif (voir figures 1 et 3), qui est à la fois structurellement peu modifié par rapport à celui décrit dans EP 0 559 540, et de réalisation bien plus économique que ce dernier, puisqu'il ne nécessite pas de composants à haute tension.


    Revendications

    1. Procédé d'allumage électronique, pour moteur à combustion interne à allumage commandé, dans chaque cylindre du moteur, par au moins une bougie (10) en série avec un secondaire (12) d'une bobine d'allumage (11) dont le primaire (13) est alimenté en courant électrique à partir d'une source (Vbat) par un commutateur (14) placé dans un circuit de charge du primaire (13), et lui-même commandé par une unité (16) de calcul et de commande, comprenant l'étape consistant à commander cycliquement la charge du primaire (13) pendant des durées de charge (t1-t0) définies et à des instants (t0) définis par l'unité (16) de calcul et de commande, de sorte que la coupure de la charge à la fin (t1) de chaque durée de charge (t1-t0) est destinée à provoquer une étincelle à la bougie (10), caractérisé en ce qu'il comprend de plus les étapes consistant :

    - entre deux durées de charge (t1-t0) successives, et pendant la durée de l'étincelle présumée à la suite de la première desdites deux durées de charge successives, à commander le passage d'un courant de mesure dans le primaire (13) pendant au moins une durée de diagnostic (t3-t2) et à au moins un instant (t2) définis par l'unité (16) de calcul et de commande,

    - à déterminer une vitesse d'accroissement de l'intensité (Ip) du courant dans le primaire (13) pendant au moins une durée de diagnostic,

    - à discriminer une vitesse d'accroissement élevée d'une vitesse d'accroissement faible, et

    - à en déduire une information sur la présence et/ou la qualité d'une étincelle à la bougie (10) après la fin de la durée de charge (t1-t0) antérieure.


     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à discriminer la vitesse d'accroissement de l'intensité (Ip) du courant dans le primaire (13) pendant chaque durée de diagnostic (t3-t2) par comparaison avec au moins un seuil correspondant, et à délivrer un signal de présence d'étincelle en cas de dépassement du seuil correspondant.
     
    3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend de plus l'étape consistant à mesurer l'intensité (Ip) du courant dans le primaire (13) pendant au moins chaque durée de diagnostic (t3-t2), et à discriminer la vitesse d'accroissement en comparant l'intensité maximum mesurée pendant la durée de diagnostic correspondante à un seuil d'intensité (Io) correspondant, pour délivrer un signal de présence d'étincelle si l'intensité maximum mesurée est supérieure au seuil d'intensité (Io).
     
    4. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce qu'il consiste de plus à commander au moins deux durées de diagnostic successives (t3-t2, t5-t4) entre deux durées de charge (t1-t0) successives, et à en déduire, d'une part, la présence d'une étincelle si au moins un signal de présence (t3-t'2) est délivré dans un premier intervalle de temps (T1) prédéterminé, suivant la fin (t1) de la durée de charge antérieure, et se terminant au plus tôt en même temps (t3) que la première durée de diagnostic (t3-t2), et, d'autre part, une durée minimale d'une étincelle de qualité suffisante en fonction du nombre de signaux de présence délivrés.
     
    5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il consiste de plus à déduire que l'étincelle est trop courte si un second signal de présence (t5-t'4) n'est pas délivré dans un second intervalle de temps prédéterminé (T2), supérieur au premier intervalle de temps (T1), suivant également la fin (t1) de la durée de charge antérieure, et se terminant au plus tôt en même temps (t5) que la seconde durée du diagnostic (t5-t4).
     
    6. Procédé selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'il consiste à commander également une troisième durée de diagnostic (t7-t6) entre deux durées de charge (t1-t0) successives, et à en déduire que la bougie (10) est en court-circuit si un troisième signal de présence est délivré avant la fin d'un troisième intervalle de temps (T3) prédéterminé, suivant également la fin (t1) de la durée de charge antérieure, supérieur au premier (T1) et, le cas échéant, au second intervalle de temps (T2) prédéterminé, et se terminant au plus tôt en même temps (t7) que la troisième durée de diagnostic (t7-t6).
     
    7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste de plus à mesurer l'intensité maximum du courant (Ip) dans le primaire (13) pendant au moins une durée de diagnostic (t3-t2) de même rang après des durées de charge (t1-t0) successives, à comparer les mesures entre elles et/ou à au moins un seuil d'intensité maximum (Imax), et à en déduire au moins un signal témoignant de la dégradation du circuit secondaire comportant la bougie (10) et le secondaire (12) de la bobine (11).
     
    8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à calibrer chaque durée de diagnostic (t3-t2, t5-t4, t7-t6) sur une valeur constante et chaque seuil (Io) correspondant d'intensité de courant (Ip) sur une valeur également constante.
     
    9. Dispositif d'allumage électronique, pour moteur à combustion interne à allumage commandé, dans chaque cylindre du moteur, par au moins une bougie (10) en série avec un secondaire (12) d'une bobine d'allumage (11), dont le primaire (13) est alimenté en courant électrique à partir d'une source (Vbat) par un commutateur (14) placé dans un circuit de charge du primaire (13), et lui-même commandé par une unité de calcul et de commande (16), des moyens (15) de mesure du courant (Ip) dans le primaire (13) étant montés en série dans le circuit de charge, entre le commutateur (14) et la masse, et reliés à des moyens de détection (18), eux-mêmes reliés à l'unité de calcul et de commande (16), caractérisé en ce que :

    - l'unité de calcul et de commande (16) comprend des moyens générateurs d'un signal de commande du commutateur (14) pour le passage du courant (Ip) dans le primaire (13) pendant au moins une durée de diagnostic (t3-t2) et à au moins un instant (t2), définis par ladite unité (16), entre deux durées de charge (t1-t0) successives du primaire (13), et pendant la durée de l'étincelle présumée à la suite de la première desdites deux durées de charge successives, et

    - les moyens de détection (18) comprennent des moyens (26) discriminant la vitesse d'accroissement de l'intensité du courant (Ip) dans le primaire (13) et délivrant un signal à ladite unité de calcul et de commande (16) lorsque l'intensité mesurée du courant (Ip) dans le primaire (13) est supérieure à un seuil (Io), au moins pendant chaque durée de diagnostic.


     
    10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le commutateur (14) est commandé, depuis une sortie de commande (S) de l'unité (16) de calcul et de commande, par l'intermédiaire d'un amplificateur d'interface (17), les moyens de mesure du courant (Ip) dans le primaire (13) comprennent un shunt (15) en série avec le commutateur (14), entre ce dernier et la masse, et les moyens de détection (18) comprennent au moins un premier (26) et un second comparateur (32), recevant chacun le signal du shunt (15) sur une entrée et le comparant respectivement à un premier (Io) et à un second seuil d'intensité (I1), reçu sur une autre entrée du comparateur (26, 32) correspondant, la sortie de chaque comparateur étant reliée à une entrée (E) de diagnostic de l'unité (16) de calcul et de commande, le second seuil d'intensité (I1) étant supérieur au premier (Io), mais inférieur au courant (I2) nécessaire pour créer une tension d'allumage par coupure du primaire (13), pour le calcul par ladite unité (16) des durées de charge (t1-t0) du primaire (13).
     
    11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'unité de calcul et de commande (16) comprend une seconde entrée de diagnostic (t1), reliée au shunt (15), et transmettant la mesure de l'intensité du courant (Ip) à un convertisseur analogique/numérique (34), lui-même relié à des moyens (35) de mémorisation et de comparaison d'une valeur maximum d'intensité (Ip), mesurée pendant une durée de diagnostic correspondante (t3-t2, t5-t4, t7-t6), à un seuil d'intensité maximum (Imax) et/ou de comparaison entre elles de plusieurs valeurs maximum d'intensité (Ip) mesurées pendant plusieurs durées de diagnostic, et des moyens délivrant un signal de dégradation du circuit secondaire comportant la bougie (10) et le secondaire (12) en cas d'intensité (Ip) maximum mesurée inférieure audit seuil (Imax).
     
    12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que lesdits moyens (15) de mesure du courant (Ip) dans le primaire (13), ladite unité de calcul et de commande (16), lesdits moyens de détection (18) et, éventuellement, ledit amplificateur d'interface (17), sont communs à toutes les bougies (10) de tous les cylindres.
     


    Ansprüche

    1. Verfahren zur elektronischen Zündung für Verbrennungsmotoren mit geregelter Zündung in jedem Zylinder des Motors mittels wenigstens einer Kerze (10), die in Reihe mit einer Sekundärseite (12) einer Zündspule (11) angeordnet ist, deren Primärseite (13) mit elektrischem Strom aus einer Quelle (Vbat) über einen Schalter (14) gespeist wird, der in einem Ladekreis der Primärseite (13) angeordnet ist und seinerseits von einer Rechen- und Steuereinheit (16) gesteuert wird, wobei das Verfahren den Schritt umfaßt, der darin besteht, die Ladung der Primärseite (13) während definierter Ladezeiträume (t1-t0) und zu von der Rechen- und Steuereinheit (16) definierten Zeitpunkten (t0) zyklisch zu steuern, so daß das Ausschalten des Ladens am Ende (t1) jedes Ladezeitraums (t1-t0) einen Zündfunken an der Kerze (10) verursachen soll, dadurch gekennzeichnet, daß das Verfahren weiterhin die Schritte umfaßt, die darin bestehen:

    - zwischen zwei aufeinanderfolgenden Ladezeiträumen (t1-t0) und während der angenommenen Zündfunkendauer im Anschluß an den ersten der beiden aufeinanderfolgenden Ladezeiträume den Durchgang eines Meßstroms an der Primärseite (13) während wenigstens eines Diagnosezeitraums (t3-t2) und zu wenigstens einem Zeitpunkt (t2) zu steuern, die beide von der Rechen- und Steuereinheit definiert sind,

    - eine Zunahmegeschwindigkeit der Stromstärke (Ip) an der Primärseite (13) während wenigstens eines Diagnosezeitraums zu bestimmen,

    - eine erhöhte Zunahmegeschwindigkeit von einer geringen Zunahmegeschwindigkeit zu diskriminieren und

    - daraus eine Information über die Präsenz und/oder die Qualität eines Zündfunkens an der Kerze (10) nach dem Ende des vorhergehenden Ladezeitraums (t1-t0) abzuleiten.


     
    2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß es darin besteht, die Zunahmegeschwindigkeit der Stromstärke (Ip) an der Primärseite (13) während jedes Diagnosezeitraums (t3-t2) durch Vergleich mit wenigstens einem entsprechenden Schwellenwert zu diskriminieren und beim Überschreiten des entsprechenden Schwellenwerts ein Zündfunkenpräsenz-Signal zu liefern.
     
    3. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß es weiterhin den Schritt umfaßt, der darin besteht, die Stromstärke (Ip) an der Primärseite (13) während wenigstens jedes Diagnosezeitraums (t3-t2) zu messen und die Zunahmegeschwindigkeit durch Vergleichen der gemessenen maximalen Stärke während des entsprechenden Diagnosezeitraums mit einem entsprechenden Stärkeschwellenwert (Io) zu diskriminieren, um ein Zündfunkenpräsenz-Signal zu liefern, wenn die gemessene maximale Stärke größer ist als der Stärkeschwellenwert (Io).
     
    4. Verfahren nach einem der Ansprüche 2 und 3, dadurch gekennzeichnet, daß es weiterhin darin besteht, wenigstens zwei aufeinanderfolgende Diagnosezeiträume (t3-t2, t5-t4) zwischen zwei aufeinanderfolgenden Ladezeiträumen (t1-t0) zu steuern und daraus einerseits die Präsenz eines Zündfunkens abzuleiten, wenn wenigstens ein Präsenz-Signal (t3-t'2) in einem ersten vorgegebenen Zeitintervall (T1) geliefert wird, das sich an das Ende (t1) des vorhergehenden Ladezeitraums anschließt und frühestens zum gleichen Zeitpunkt (t3) wie der erste Diagnosezeitraum (t3-t2) endet, und daraus andererseits in Abhängigkeit von der Anzahl der gelieferten Präsenz-Signale eine Mindestdauer für einen Zündfunken ausreichender Qualität abzuleiten.
     
    5. Verfahren nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß es weiterhin darin besteht, abzuleiten, daß der Zündfunke zu kurz ist, wenn ein zweites Präsenz-Signal (t5-t'4) nicht in einem das erste Zeitintervall (T1) überschreitenden, zweiten vorgegebenen Zeitintervall (T2) geliefert wird, das sich ebenfalls an das Ende (t1) des vorhergehenden Ladezeitraums anschließt und frühestens zum gleichen Zeitpunkt (t5) wie der zweite Diagnosezeitraum (t5-t4) endet.
     
    6. Verfahren nach einem der Ansprüche 4 und 5, dadurch gekennzeichnet, daß es darin besteht, ebenfalls einen dritten Diagnosezeitraum (t7-t6) zwischen zwei aufeinanderfolgenden Ladezeiträumen (t1-t0) zu steuern und daraus abzuleiten, daß die Kerze (10) kurzgeschlossen ist, wenn ein drittes Präsenz-Signal vor dem Ende eines vorgegebenen dritten Zeitintervalls (T3) geliefert wird, das sich gleichfalls an das Ende (t1) des vorhergehenden Ladezeitraums anschließt, das erste (T1) überschreitet und das frühestens zum gleichen Zeitpunkt (t7) wie der dritte Diagnosezeitraum (t7-t6) endet.
     
    7. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß es weiterhin darin besteht, die maximale Stromstärke (Ip) an der Primärseite (13) während wenigstens eines gleichrangigen Diagnosezeitraums (t3-t2) nach aufeinanderfolgenden Ladezeiträumen (t1-t0) zu messen, die Messungen miteinander und/oder mit wenigstens einem Schwellenwert maximaler Stärke (Imax) zu vergleichen und daraus wenigstens ein Signal abzuleiten, das den Abfall des die Kerze (10) und die Sekundärseite (12) der Spule umfassenden Sekundärkreises anzeigt.
     
    8. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß es darin besteht, jeden Diagnosezeitraum (t3-t2, t5-t4, t7-t6) auf einen konstanten Wert und jeden entsprechenden Schwellenwert (Io) für die Stromstärke (Ip) auf einen gleichfalls konstanten Wert auszurichten.
     
    9. Elektronische Zündvorrichtung für einen Verbrennungsmotor mit geregelter Zündung in jedem Zylinder des Motors mittels wenigstens einer Kerze (10), die in Reihe mit einer Sekundärseite (12) eines Zündspule (11) angeordnet ist, deren Primärseite (13) mit elektrischem Strom aus einer Quelle (Vbat) über einen Schalter (14) gespeist wird, der in einem Ladekreis der Primärseite (13) angeordnet ist und seinerseits von einer Rechen- und Steuereinheit (16) gespeist wird, wobei Mittel (15) zum Messen des Stroms (Ip) an der Primärseite (13) in dem Ladekreis zwischen dem Schalter (14) und der Masse in Reihe geschaltet und mit Erfassungseinrichtungen (18) verbunden sind, die ihrerseits mit der Rechen- und Steuereinheit (16) verbunden sind, dadurch gekennzeichnet, daß:

    - die Rechen- und Steuereinheit (16) Mittel zum Erzeugen eines Steuersignals für den Schalter (14) zum Durchgang des Stroms (Ip) an der Primärseite (13) während wenigstens eines Diagnosezeitraums (t3-t2) und zu wenigstens einem Zeitpunkt (t2), welche beide von der Einheit (16) definiert werden, zwischen zwei aufeinanderfolgenden Ladezeiträumen (t1-t0) der Primärseite (13) und während der angenommenen Zündfunkendauer im Anschluß an den ersten der beiden aufeinanderfolgenden Ladezeiträume aufweist und

    - daß die Erfassungseinrichtungen (18) Mittel (26) aufweisen, die die Zunahmegeschwindigkeit der Stärke des Stroms (Ip) an der Primärseite (13) diskriminieren und an die Rechen- und Steuereinheit (16) ein Signal geben, wenn die gemessene Stärke des Stroms (Ip) an der Primärseite (13) wenigstens während jedes Diagnosezeitraums einen Schwellenwert (Io) überschreitet.


     
    10. Vorrichtung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß der Schalter (14) ausgehend von einem Steuerausgang (S) der Rechen- und Steuereinheit (16) über Interface-Verstärker (17) gesteuert wird, daß die Mittel zum Messen des Stroms (Ip) an der Primärseite (13) einen Shunt (15) in Reihe mit dem Schalter (14) zwischen diesem und der Masse aufweisen, und daß die Erfassungseinrichtungen (18) wenigstens einen ersten (26) und einen zweiten Komparator (32) umfassen, von denen jeder das Signal des Shunt (15) an einem Eingang empfängt und es jeweils mit einem ersten (Io) und einem zweiten Stärke-Schwellenwert (I1), der an einem anderen Eingang des entsprechenden Komparators (26, 32) empfangen wird, vergleicht, wobei der Ausgang jedes Komparators mit einem Diagnose-Eingang (E) der Rechen- und Steuereinheit (16) verbunden ist, wobei zum Berechnen der Ladezeiträume (t1-t0) der Primärseite (13) durch die Einheit (16) der zweite Stärke-Schwellenwert (I1) größer als der erste (Io), aber niedriger als der Strom (I2) ist, der benötigt wird, um durch Ausschalten der Primärseite (13) eine Zündungsspannung zu erzeugen.
     
    11. Vorrichtung nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die Rechen- und Steuereinheit (16) einen zweiten Diagnose-Eingang (t1) aufweist, der mit dem Shunt (15) verbunden ist und die Messung der Stärke des Stroms (Ip) an einen Analog-Digital-Wandler (34) weitergibt, der seinerseits mit Mitteln (35) zum Speichern und Vergleichen eines während eines entsprechenden Diagnosezeitraums (t3-t2, t5-t4, t7-t6) gemessenen Maximalwertes der Stärke (Ip) mit einem Schwellenwert maximaler Stärke (Imax) und/oder zum Vergleichen mehrerer, während mehrerer Diagnosezeiträume gemessener Maximalwerte der Stärke (Ip) untereinander und mit Mitteln verbunden ist, die ein Signal für den Abfall des die Kerze (10) und die Sekundärseite (12) umfassenden Sekundärkreises liefern, wenn die gemessene maximale Stärke (Ip) niedriger ist als der Schwellenwert (Imax).
     
    12. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 9 bis 11, dadurch gekennzeichnet, daß die Mittel (15) zum Messen des Stroms (Ip) an der Primärseite (13), die Rechen- und Steuereinheit (16), die Erfassungseinrichtungen (18) und gegebenenfalls der Interface-Verstärker (17) gemeinsame allen Kerzen (10) aller Zylinder zugeordnet sind.
     


    Claims

    1. Electronic ignition process for an internal combustion engine with controlled ignition, in each engine cylinder, by means of at least one spark plug (10) in series with a secondary winding (12) of an ignition coil (11) whose primary winding (13) is fed with electric current from a source (Vbat) through a commutator (14) mounted in a charging circuit of the primary (13), and itself controlled by a calculator control unit (16), comprising the stage of controlling cyclically the charging of the primary (13) during defined charging periods (t1-t0) and at moments (t0) defined by the calculator control unit (16) so that the cutting of the charge at the end (t1) of each charging period (t1-t0) is intended to cause a spark at the spark plug (10), characterised in that it also comprises the following stages:

    - between two successive charging periods (t1-t0) and during the period of the spark presumed to follow the first of the said two successive charging periods, measuring the passage of a measuring current in the primary (13) during at least one diagnosis period (t3-t2) and at at least one moment (t2) defined by the calculator control unit (16);

    - determining a rate of increase of the intensity (Ip) of the current in the primary (13) during at least one diagnosis period;

    - distinguishing a high rate of increase from a weak rate of increase; and

    - from this deducing information on the presence and/or quality of a spark at the spark plug (10) at the end of the previous charging period (t1-t0).


     
    2. Process according to claim 1 characterised in that it consists in distinguishing the rate of increase of the intensity (Ip) of the current in the primary (13) during each diagnosis period (t3-t2) through comparison with at least one corresponding threshold, and sending a signal showing the presence of a spark in the event of exceeding the corresponding threshold.
     
    3. Process according to claim 2 characterised in that it comprises furthermore the stage of measuring the intensity (Ip) of the current in the primary (13) during at least each diagnosis period (t3-t2) and of distinguishing the rate of increase by comparing the maximum intensity measured during the corresponding diagnosis period with a corresponding threshold of intensity (Io) in order to issue a signal showing the presence of a spark if the maximum intensity measured is higher than the intensity threshold (Io).
     
    4. Process according to one of claims 2 and 3 characterised in that it consists furthermore in controlling at least two successive diagnosis periods (t3-t2, t5-t4) between two successive charging periods (t1-t0) and in deducing from here on the one hand the presence of a spark if at least one signal of presence (t3-t'2) is issued in a first predetermined time interval (T1), following the end (t1) of the previous charging period, and ending at the earliest at the same time (t3) as the first diagnosis period (t3-t2), and on the other hand, a minimum period of a spark of sufficient quality according to the number of presence signals issued.
     
    5. Process according to claim 4 characterised in that it consists furthermore in deducing that the spark is too short if a second presence signal (t5-t'4) is not issued in a second predetermined time interval (T2), greater than the first time interval (T1), equally following the end (t1) of the previous charging period, and ending at the earliest at the same time (t5) as the second diagnosis period (t5-t4).
     
    6. Process according to one of claims 4 and 5 characterised in that it consists in controlling likewise a third diagnosis period (t7-t6) between two successive charging periods (t1-t0), and in deducing from here that the spark plug (10) is short-circuited if a third presence signal is issued before the end of a third predetermined time interval (T3), likewise following the end (t1) of the previous charging period, greater than the first (T1) and, where applicable, the second predetermined time interval (T2), and ending at the earliest at the same time (t7) as the third diagnosis period (t7-t6).
     
    7. Process according to any of claims 1 to 6 characterised in that it consists furthermore in measuring the maximum intensity of the current (Ip) in the primary (13) during at least one diagnosis period (t3-t2) of the same order after successive charging periods (t1-t0), in comparing the measurements among them and/or at at least one maximum threshold of intensity (Imax), and in deducing therefrom at least one signal showing the deterioration of the secondary circuit comprising the spark plug (10) and secondary winding (12) of the coil (11).
     
    8. Process according to any of claims 1 to 7 characterised in that it consists in calibrating each diagnosis period (t3-t2, t5-t4, t7-t6) on a constant value and each corresponding threshold (Io) of intensity of current (Ip) on a value which is likewise constant.
     
    9. Electronic ignition device, for internal combustion engines with controlled ignition, in each engine cylinder, by means of one spark plug (10) in series with a secondary winding (12) of an ignition coil (11) whose primary winding (13) is fed with electric current from a source (Vbat) through a commutator (14) mounted in a charging circuit of the primary (13), and itself controlled by a calculator control unit (16), means (15) for measuring the current (Ip) in the primary (13) being mounted in series in the charging circuit between the commutator (14) and the mass, and connected to detection means (18), connected in turn to the calculator control unit (16), characterised in that

    - the calculator control unit (16) comprises means for generating a control signal of the commutator (14) for passing the current (Ip) in the primary (13) during at least one diagnosis period (t3-t2) and at at least one moment (t2), defined by the said unit (16), between two successive charging periods (t1-t0) of the primary (13), and during the period of the spark presumed to follow the first of the said two successive charging periods, and

    - the detection means (18) comprise means (26) distinguishing the rate of increase of the intensity of the current (Ip) in the primary (13) and sending a signal to the said calculator control unit (16) when the measured intensity of the current (Ip) in the primary (13) is greater than a threshold (Io), at least during each diagnosis period.


     
    10. Device according to claim 9 characterised in that the commutator (14) is controlled, from a control output (S) of the calculator control unit (16), by means of an interface amplifier (17), the means for measuring the current (Ip) in the primary (13) comprise a shunt (15) in series with the commutator (14), between the latter and the mass, and the means of detection (18) comprise at least a first (26) and a second (32) comparator, each receiving the signal of the shunt (15) on an input and comparing them respectively with a first (Io) and a second (I1) threshold of intensity, received on another input of the corresponding comparator (26,32), the output of each comparator being connected to a diagnosis input (E) of the calculator control unit (16), the second threshold of intensity (I1) being greater than the first (Io), but lower than the current (I2) necessary for creating an ignition voltage by cutting the primary (13), for the calculation by the said unit (16) of the charging periods (t1-t0) of the primary (13).
     
    11. Device according to claim 10 characterised in that the calculator control unit (16) comprises a second diagnosis input (t1), connected to the shunt (15), and transmitting the measurement of the intensity of the current (Ip) to an analogue/digital converter (34), which is connected in turn to the memory and comparison means (35) for a maximum value of intensity (Ip), measured during a corresponding diagnosis period (t3-t2, t5-t4, t7-t6), at a maximum intensity threshold (Imax) and/or comparison between them of several maximum intensity values (Ip) measured during several diagnosis periods, and means issuing a signal of deterioration of the secondary circuit comprising the spark plug (10) and secondary (12) in the event of a maximum measured intensity (Ip) which is less than the said threshold (Imax).
     
    12. Device according to any of claims 9 to 11 characterised in that the said means (15) for measuring the current (Ip) in the primary (13), the said calculator control unit (16), the said detection means (18) and, where applicable, the said interface amplifier (17) are common to all the spark plugs (10) of all the cylinders.
     




    Dessins