[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de fermeture de sécurité pour battants
de tambour de machine à laver le linge.
[0002] Les dispositifs de fermeture de battants à charnières de tambour de machine à laver
le linge comportent généralement un ou plusieurs crochets en saillie. Ces crochets
présentent un risque pour la main de l'utilisateur peu attentif (accrochage par la
partie en saillie lors des manipulations du tambour) et pour le linge que l'on introduit
dans le tambour ou que l'on en sort (accrochage des boutons, des boucles de tissu,
de pièces de monnaie ou de lainages...). En outre, ces dispositifs de fermeture sont
relativement peu esthétiques.
[0003] La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture de tambour de machine
à laver le linge qui ne présente pratiquement aucun danger ni pour l'utilisateur ni
pour le linge, tout en étant simple et peu onéreux à fabriquer et relativement esthétique.
[0004] Le dispositif de fermeture conforme à la présente invention, du type à deux parties
à encliquetage mutuel, dont l'une est solidaire de l'un des battants, et l'autre du
second battant, est caractérisé par le fait que l'un des battants comporte une partie
convexe masquant au moins partiellement les crochets.
[0005] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée
de plusieurs modes de réalisation, pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés
par le dessin annexé, sur lequel :
- les figures 1 et 2 sont respectivement une vue de dessus, et une vue en coupe selon
II-II de la figure 1, de l'un des battants d'un tambour de machine à laver comportant
une partie emboutie conformément à l'invention ;
- les figures 3 à 7 sont des vues en coupe simplifiées des deux battants d'un tambour
de machine à laver conformes à l'invention, montrant diverses étapes successives de
la fermeture de ce tambour ;
- les figures 8 à 12 sont des vues en coupe simplifiées des deux battants d'un tambour
de machine à laver, conformes à l'invention, montrant diverses étapes successives
de l'ouverture de ce tambour ; et
- les figures 13 et 14 sont des vues partielles de battants conformes à l'invention,
munis de variantes de dispositifs de fermeture à encliquetage.
[0006] On a représenté en figures 1 et 2 l'un des deux battants (battant 1) d'un tambour
de machine à laver le linge. Ce tambour est du type à chargement par le dessus, et
les battants sont du type à charnière. Le bord libre 2 (celui opposé à l'extrémité
comportant la charnière 1A) du battant 1 recouvre, en position fermée des battants,
I'extrémité libre de l'autre battant 3 (figures 3 à 12). Le battant 1 est le battant
sur lequel l'utilisateur appuie pour verrouiller l'ensemble des deux battants, et
il appuie sur le battant 3 pour déverrouiller les battants.
[0007] Le battant 1 comporte, à peu près en son centre, une zone emboutie concave 4, qui
a par exemple une forme de demi-cercle, dont le rebord rectiligne 5 est le plus proche
du bord libre 2 et parallèle à celui-ci. Selon l'exemple représenté sur le dessin,
la profondeur de la zone emboutie 4 croît progressivement depuis le sommet 6 de la
partie semi-circulaire vers le rebord rectiligne 5. Selon un exemple de réalisation,
la profondeur de cette zone 4 varie d'environ 5 mm au sommet 6 jusqu'à environ 10
mm près du rebord rectiligne 5. La longueur du rebord rectiligne 5 est d'environ la
moitié de la largeur du battant 1.
[0008] Cette zone 4 sert de zone de prise pour amener le tambour fermé, en fin de cycle
de lavage et/ou essorage, en position de déchargement du linge, si, par exemple, par
suite de répartition non homogène du linge dans le tambour, le mécanisme d'arrêt du
tambour n'a pas fonctionné correctement, et sert de zone d'appui pour ouvrir et fermer
les battants de la façon expliquée ci-dessous.
[0009] Etant donné que l'extrémité libre 7 du battant 3 arrive au niveau du rebord 5 en
position fermée des battants (voir en particulier les figures 7 et 8), et que la longueur
du rebord 5 est inférieure à la largeur du battant 1 (environ la moitié de la largeur
de ce battant, car, pour garder une rigidité suffisante au battant 1, on ne peut agrandir
davantage la zone 4), il subsiste, en position verrouillée des battants 1 et 3, un
interstice entre l'extrémité 7 du battant 3 et la face interne du battant 1, de part
et d'autre de la zone 4. Des éléments de linge (boutons, cordons...) ou divers petits
objets (pièces de monnaie, pointes...) risquent donc de s'introduire dans cet interstice,
d'être éjectés hors du tambour, et de créer des incidents en cours de fonctionnement
de la machine à laver. Pour remédier à cela, on pratique dans le battant 1, de part
et d'autre de la zone 4, deux autres zones embouties concaves (telles que vues de
l'extérieur du tambour fermé) 8 et 9. Ces zones 8 et 9 sont par exemple, comme représenté
sur le dessin, en forme de calottes sphériques dont les centres 8A, 9A des ouvertures
sont situés sur une ligne 10 parallèle au rebord 5 et légèrement en arrière (vers
la charnière 1A) de celui-ci. La profondeur maximale de ces zones 8 et 9 est sensiblement
égale à la profondeur de la zone 4 près du rebord 5. Les centres 8A, 9A des rebords
circulaires des zones 8 et 9 sont chacun sensiblement équidistant du bord le plus
proche de la zone 4 et du bord latéral le plus proche du battant 1. Bien entendu,
les formes et dimensions des zones 8 et 9 peuvent être différentes de celles décrites
ci-dessus, à condition que ces zones remplissent leur rôle de "barrière" sans nuire
à la rigidité et à la solidité du battant 1.
[0010] A son extrémité libre, entre le bord 2 et la zone 4, le battant 1 comporte une autre
zone emboutie 11 convexe. Dans tout le texte, les notions de zones concaves et convexes
des battants sont à comprendre au sens de zones telles que vues de l'extérieur du
tambour fermé. Comme représenté sur le dessin, le rebord de cette zone 11 a par exemple
une forme oblongue dont l'axe est parallèle au bord 2. La longueur de la zone 11 est
par exemple, mais non nécessairement, sensiblement égale à la longueur du rebord 5
de la zone 4, et sa largeur est telle qu'elle laisse subsister entre cette zone 11
et la zone 4 d'une part, et le bord 2 d'autre part, des bandes non embouties du battant
ayant une largeur d'au moins 5 mm environ, afin de garder au battant 1 une rigidité
suffisante. La zone 11 est avantageusement centrée par rapport aux bords latéraux
du battant 1.
[0011] Selon une variante de l'invention, au lieu d'emboutir la zone 11, on pratique une
découpe dans le battant 1. Cette découpe peut avoir les mêmes forme et dimensions
que le rebord de la zone 11. On coiffe cette découpe d'une pièce convexe que l'on
fixe par exemple par rivetage. Cette pièce peut être en métal ou en matière plastique.
[0012] La zone 11 sert à loger l'une des parties, par exemple la partie "mâle" 12 du dispositif
de verrouillage des battants 1 et 3. Cette partie 12 a par exemple une forme générale
de bande rectangulaire, dont un des grands bords est plié d'un angle d'environ 20°,
le long d'une ligne parallèle à son grand axe, la largeur de la partie repliée étant
égale à environ 1/4 de la largeur de la partie 12. Ce bord replié est dirigé vers
l'intérieur du tambour lorsque la pièce 12 est fixée sur le battant 1. La longueur
de cette bande 12 est supérieure à la longueur de la zone 11, et ses extrémités sont
fixées, par exemple par rivetage, à la bordure non emboutie de la zone 11 (trous de
passage 14 pour les rivets de fixation pratiqués dans le battant 1), de façon que
le bord plié 13 soit dirigé vers l'intérieur de la machine.
[0013] La partie 12 du dispositif de verrouillage des battants coopère avec une partie "femelle"
15 fixée sur le battant 3, près de son extrémité. Cette partie 15 a par exemple une
forme générale de bande rectangulaire dont un des grands côtés est coudé pour former
une sorte de gouttière 16, ayant en section une forme de "V" à coude arrondi. Cette
partie 15 est fixée, par exemple par rivetage, près de l'extrémité libre de la face
extérieure du battant 3, de façon qu'en position verrouillée des deux battants (figures
7 et 8), le bord 13 soit à l'intérieur du coude reliant la partie plane de la pièce
15 au rebord 16.
[0014] On va maintenant décrire, en référence aux figures 3 à 7 cinq phases successives
du processus de fermeture et de verrouillage des battants 1 et 3. A l'état ouvert
du tambour, des ressorts (non représentés) maintiennent les battants 1 et 3 ouverts,
en appui contre les côtés de la trémie de chargement de linge. Pour fermer le tambour,
on rabat d'abord le battant 3, puis, en le maintenant plaqué contre le tambour, on
rabat le battant 1. La face inférieure de la partie 13 vient alors en contact avec
l'extrémité de la gouttière 16 (figure 3). On peut alors relâcher le battant 3, et,
sans cesser d'exercer une pression suffisante sur le battant 1 (en appuyant sur la
partie arrière de la zone 11, c'est-à-dire sur sa partie la plus proche de la zone
4), on observe successivement les effets suivants : l'extrémité de la face extérieure
de la gouttière 16 glisse sur la face inférieure du bord 13 en direction de son extrémité
(figures 4 puis 5). Dès que le bord de la gouttière 16 dépasse l'extrémité du rebord
13 (figure 6), il est libre de remonter, et, la gouttière 16 s'encliquette presque
instantanément avec la partie 13 qu'elle vient enserrer fermement (figure 7). On obtient
ainsi un verrouillage mutuel des deux parties 12 et 15 du dispositif de fermeture
des battants, puisque toute pression appliquée sur les faces internes du battant 1
et/ou du battant 3 ne fait que renforcer ce verrouillage.
[0015] Pour ouvrir les battants, l'utilisateur appuie sur le battant 3, à peu près en son
centre (figure 8). Cette pression sollicite la gouttière 16 vers l'intérieur du tambour,
et l'extrémité du bord 13 glisse alors le long de la face intérieure plane de la gouttière
16 (figures 9 à 11). Dès que l'extrémité du bord 13 dépasse l'extrémité de la gouttière
16 (figure 12), on obtient le désencliquetage de la gouttière 16 et du bord 13 et
l'utilisateur n'a plus qu'à relâcher sa pression et laisser les deux battants s'ouvrir
sous l'action de leurs ressorts respectifs.
[0016] On notera qu'au lieu d'emboutir le battant 1, on peut emboutir le battant 3 (embouti
concave) ou les deux battants. Bien entendu, la partie "mâle" du dispositif de fermeture
pourrait aussi bien être fixée sur le battant 1, et la partie "femelle" sur le battant
3. Selon une variante, au lieu d'emboutir une zone telle que la zone 11 à l'extrémité
du battant 1 et/ou du battant 3, on cintre ces extrémités selon un rayon de cintrage
inférieur au rayon du tambour, de façon à créer entre elles un espace suffisant pour
y loger les deux parties du dispositif de fermeture.
[0017] Selon encore une autre variante, au lieu d'emboutir une zone dans le battant 1 et/ou
le battant 3, on y pratique une ouverture, et on rapporte sur cette ouverture une
pièce en forme de cuvette, métallique ou en matière plastique, qui sert à loger et
à masquer les deux parties du dispositif de fermeture.
[0018] La variante de dispositif de fermeture représentée en figure 13 comporte, par exemple
sur l'extrémité de la face interne du battant 3, sous la zone 11, une pièce 17 ayant
une forme générale de bande rectangulaire dont le grand axe est parallèle à l'axe
du tambour, et dont l'extrémité bordée par le grand côté se trouvant face à la charnière
de ce battant est enroulée sur elle-même pour former une espèce de tube 18 dont l'axe
se trouve dans le même plan que la partie plane 17. Le diamètre extérieur de ce tube
18 est par exemple compris entre 5 et 10 mm environ. La pièce 19, solidaire de l'extrémité
de la face externe du battant 3, se présente sous la forme générale d'une bande rectangulaire
dont le grand axe est parallèle à l'axe du tambour, et dont l'extrémité, bordée par
le grand côté se trouvant face à la charnière du battant 1, est enroulée sur elle-même
pour former une sorte de gouttière 20 ayant, en section, une forme semi-circulaire.
Le diamètre de la gouttière 20 est pratiquement égal au diamètre extérieur du tube
18. Les dimensions des pièces 17 et 19 et leurs dispositions relatives sont telles
qu'à l'état fermé des battants 1 et 3 le rebord 18 pénètre jusqu'au fond du creux
formé par la gouttière 20. Le fonctionnement de ce dispositif de fermeture est analogue
à celui décrit ci-dessus en référence aux figures 3 à 12.
[0019] On a représenté en figure 14 encore une autre variante du dispositif de fermeture
de battants conforme à l'invention. Le battant 1 porte une pièce 21 formée à partir
d'une barrette rectangulaire dont on replie un des grands bords 22 ou les deux d'un
angle d'environ 120° selon un rayon de courbure d'environ 3 à 5 mm. Le battant 3 porte
une pièce 23 formée à partir d'une barrette rectangulaire (dont l'axe est parallèle
à l'axe du tambour lorsqu'elle est fixée sur le battant 1) dont on replie un des grand
bords vers l'extérieur du battant 3 pour former une gouttière 24 qui vient épouser
la face extérieure du bord 22 en position verrouillée du dispositif de fermeture.
[0020] Bien entendu, de nombreux autres dispositifs de fermeture à encliquetage peuvent
être utilisés dans le cadre de l'invention.
[0021] Ainsi, le dispositif de l'invention permet de cacher parfaitement, dans l'état fermé
des battants, les éléments du dispositif de fermeture des battants, ce qui assure
non seulement un aspect plus esthétique au tambour fermé, mais évite tout contact
accidentel des mains de l'utilisateur ou du linge avec le dispositif de fermeture
lors du maniement du tambour.
1. Dispositif de fermeture de sécurité pour battants (1, 3) de tambour de machine à laver
le linge, du type à deux parties (13, 16 - 18, 20 - 22, 23) à encliquetage mutuel,
dont l'une (13, 18, 22) est solidaire de l'un des battants (1), et l'autre (16, 20,
23) du second battant (3), caractérisé par le fait que l'un au moins des battants
(1) comporte une partie en relief (11) masquant, lorsque le tambour est fermé, le
dispositif de fermeture, et que l'extrémité (2) de ce battant recouvre l'extrémité
de l'autre battant à l'état fermé du tambour.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la partie en relief
est une partie convexe obtenue par emboutissage d'une zone délimitée (11) du battant
recouvrant partiellement l'autre (1) lorsque le tambour est fermé.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la partie en relief
est une partie concave obtenue par emboutissage d'une zone délimitée du battant (3)
partiellement recouvert par l'autre lorsque le tambour est fermé.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la partie en relief
est une partie convexe de l'extrémité du battant recouvrant partiellement l'autre,
et une partie concave de l'extrémité de l'autre battant, ces parties concave et convexe
étant obtenues par cintrage des extrémités des deux battants.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la partie en relief
est une pièce rapportée masquant une ouverture pratiquée dans le battant, l'une des
deux parties du dispositif de fermeture, fixée sur ce battant, pénétrant partiellement
dans l'ouverture.
6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que
le battant recouvrant partiellement l'autre comporte une zone concave (4) servant
de zone d'appui pour fermer les deux battants.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la zone d'appui est
sensiblement centrée par rapport à la largeur du battant et que sa largeur est inférieure
à celle du battant, et par le fait que le battant comporte d'autres zones embouties
concaves (8, 9) de part et d'autre de la zone d'appui pour empêcher l'éjection d'objets
entre les deux battants.