[0001] La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour le broyage de matières
premières, tels que des minerais, en vue de la réduction de ces matériaux à un niveau
de granulométrie approprié, notamment en vue de l'obtention de fines utilisables dans
les étapes de traitement ultérieures.
[0002] L'invention s'applique plus particulièrement à un procédé et un dispositif utilisant
deux cylindres jumelés parallèles et tournant en sens inverse l'un de l'autre. La
matière est déversée continûment entre les deux cylindres et subit au passage un écrasement
aboutissant à l'obtention d'une granulométrie inférieure.
[0003] On connaît de nombreuses installations et dispositifs de broyage fonctionnant d'après
le principe général mentionné ci-dessus.
[0004] Notamment on connaît, par la demande de brevet français n
o 90-04.474, un procédé et un dispositif utilisant deux cylindres parallèles tournant
en sens inverse, l'un des cylindres étant monté sur un axe mobile et soumis à une
poussée variable dans le temps.
[0005] Ce dispositif donne entièrement satisfaction.
[0006] Cependant, il est susceptible d'améliorations.
[0007] Les cylindres, sont soumis, lors du broyage, à des sollicitations présentant diverses
origines, puisqu'elles dépendent principalement de facteurs propres aux matériaux
broyés. En premier lieu, la granulométrie, à l'entrée de la zone de broyage entre
les cylindres, est variable dans le temps. En second lieu, la résistance à la compression
des divers grains de la matière en cours de broyage est variable dans le temps, que
les grains soient constitués de la même matière, et à fortiori lorsque la matière
est constituée de matériaux différents, par exemple lorsque cette dernière est constituée
d'un mélange destiné à la fabrication de ciment (clinker, calcaire et gypse).
[0008] Ces sollicitations variables dans le temps provoquent des vibrations dans les cylindres
et dans l'ensemble du broyeur. Ces vibrations sont extrêmement nuisibles aux cylindres
et au broyeur car elles risquent d'entraîner la destruction rapide des paliers des
axes des cylindres et des réducteurs d'entraînement des cylindres en rotation. Ces
vibrations également sont la cause du phénomène d'écaillage de la couche de matériau
dur constituant le revêtement des cylindres. Les vibrations sont transmises depuis
les cylindres vers le palier de ce dernier puis sur le bâti qui transmet à son tour
les vibrations à l'ensemble de la structure et des moyens d'entraînement (réducteur
et moteur).
[0009] Par ailleurs, en présence d'un corps étranger non susceptible d'être broyé, au sein
de la matière, le dispositif de broyage décrit dans le demande de brevet mentionnée
précédemment comprend des moyens aptes à permettre le recul de l'un des cylindres.
Ce dispositif est très avantageux puisqu'il permet le passage du corps étranger entre
les deux cylindres sans endommagement de ces derniers. Cependant, cette faculté est
limitée au déplacement du cylindre. En présence de corps étrangers de relative grande
taille, ce dispositif ne permet en fait que d'atténuer mais non pas d'annihiler l'effet
du passage dudit corps étranger indésirable entre les deux cylindres.
[0010] Le procédé et le dispositif proposés selon l'invention, apportent une solution aux
problèmes mentionnés ci-dessus, et notamment permet d'éviter les conséquences des
vibrations auxquelles sont soumis les deux cylindres et l'ensemble de la structure
du broyeur.
[0011] A cette fin, selon l'invention, le procédé de broyage de matières premières solides,
tels que des minerais, dans lequel on soumet ladite matière à l'action de compression
de deux cylindres de compression parallèles tournant en sens inverse l'un de l'autre,
et entre lesquels la matière est entraînée, est caractérisé en ce que les deux dits
cylindres sont montés sur des axes mobiles parallèles l'un à l'autre, en ce que l'on
soumet lesdits axes à la poussée d'au moins un organe de pression et en ce que la
poussée développée par ledit organe de pression est contrôlée de façon à faire varier
dans le temps la pression des deux cylindres mobiles s'exerçant sur la matière.
[0012] De préférence, on soumet les deux dits cylindres chacun à une poussée variant dans
le temps, selon des lois différentes, telles que par exemple des lois sinusoïdales.
[0013] L'invention concerne également un dispositif pour le broyage de matières premières
solides, tels que des minerais, comportant deux cylindres de compression parallèles
tournant en sens inverse l'un de l'autre, et entre lesquels la matière est entraînée,
caractérisé en ce que les deux cylindres sont montés sur des axes mobiles et en ce
qu'il comporte des moyens de poussée aptes à soumettre les deux dits cylindres à une
poussée variant dans le temps.
[0014] L'invention sera bien comprise à la lumière de la discription qui suit se référant
au dessin annexé dans lequel :
- La figure 1 représente une vue schématique et en perspective d'un dispositif à deux
cylindres à pressions pulsées selon l'invention.
- Les figures 2a et 2b représentent deux positions respectives d'un registre permettant
le réglage de la variation de pression appliquée aux deux cylindres mobiles selon
la figure 1 ; et
- La figure 3 représente un schéma de réalisation d'une installation de broyage utilisant
le dispositif selon l'invention.
[0015] Le dispositif de broyage selon l'invention comprend un premier cylindre 10 monté
sur un axe 15 et un deuxième cylindre 20 monté sur un axe 25. Les deux cylindres 10
et 20 sont parallèles et animés d'un mouvement de rotation autour de leur axe respectif.
Les sens de rotation des deux cylindres 10 et 20 sont opposés, comme l'indique les
flèches sur la figure 1. Les-moyens d'entraînement en rotation des cylindres sont
connus en eux-mêmes et ne sont donc pas représentés, pour des raisons de clarté.
[0016] L'espace entre les deux cylindres constitue la zone de broyage ou de compression,
où règne une haute pression, où est déversée de la matière à broyer par l'intermédiaire
d'une trémie 3 disposée en Position supérieure par rapport aux cylindres et disposée
au droit de la zone de broyage.
[0017] La trémie 3 est elle-même alimentée de façon régulière et continue par un convoyeur
4 constitué d'un tapis roulant.
[0018] Les axes respectifs 15 et 25 des premier et second cylindres 10 et 20 sont montés
sur deux paliers d'extrémité 16 et 16' pour le premier cylindre 10 et 26 et 26' pour
le second cylindre 20. Les paliers d'extrémité sont solidaires de tiges portant les
références respectives 17, 17', 27 et 27', lesdites tiges constituant un piston déplaçable
dans leur vérin respectif 18, 18', 28 et 28'.
[0019] A noter que, pour des raisons de clarté, le vérin, la tige et le palier, du premier
cylindre 10, vers l'arrière de la figure 1, ne sont pas représentés.
[0020] Chacun des vérins 18 et 18' associés au premier cylindre 10 sont alimentés par une
canalisation commune 19 depuis une première source de pression P1 et une seconde de
pression P2 alimentant la conduite commune 19 par l'intermédiaire d'un distributeur
31.
[0021] De même, les vérins 28 et 28' associés au second cylindre 20 sont alimentés par une
conduite commune 29 reliée à une pression P1 et P2 par l'intermédiaire d'un distributeur
30.
[0022] Les pressions P1, P2, P'1 et P'2 sont obtenues par des moyens générateurs de pression
connus en eux-mêmes et non représentés.
[0023] A titre d'exemple, les pressions P1 et P'1 sont largement supérieures aux pressions
P2 et P'2. Par exemple, les pressions P1 et P'1 correspondent à une pression exercée
au niveau du cylindre 2 de l'ordre de 500 à 800 kilogrammes par cm2. La pression P2
est considérablement inférieure, voire égale à la pression atmosphérique.
[0024] La matière broyée, issue de la zone de broyage disposée entre les premier et les
second cylindres de broyage 10 et 20, est éventuellement soumise à une seconde opération
de broyage par l'intermédiaire de deux rouleaux 40 et 41 parallèles l'un à l'autre
et tournant en sens inverse. La matière soumise à cette seconde opération tombe sur
un tapis roulant 42 d'évacuation.
[0025] Les axes 15 et 25 des premier et second cylindres 10 et 20 sous l'effet des vérins
correspondants sont soumis à des forces telles qu'elles engendrent au niveau des cylindres
des pressions variables dans le temps entre une valeur équivalente à la pression atmosphérique,
et des valeurs maximales de l'ordre de 500 à 800 Kilogrammes par cm2. La variation
dans le temps des pressions ainsi communiquées aux cylindres 10 et 20 est réalisée
par l'intermédiaire des distributeurs 30 et 31, constitués de vannes à registre telles
que représentées sur les figures 2a et 2b montrant la vanne à registre ou distributeur
30, étant entendu que la vanne à registre ou distributeur 31 est similaire à celle
représentée sur la figure 2. Le registre coulissant 50 est susceptible de placer la
conduite commune 29 , selon sa position, avec la pression P1 ou la pression P2. Ainsi,
en fonction du mouvement du registre 50, la pression développée par chacun des vérins
28 et 28' et par conséquent reportée sur le second cylindre 20, varie. Il en est de
même pour le premier cylindre 10.
[0026] En déplaçant le registre suivant une loi de dépassement déterminée dans le temps,
cyclique ou non, il est possible de provoquer une pulsation de variation des pressions,
par conséquent une pulsation dans l'effort de compression exercé par le second cylindre
20 sur la matière, et de même il est possible de provoquer une pulsation de variation
des pressions dans l'effort de compression exercé par le premier cylindre 10. Les
ensembles respectifs du premier cylindre 10 et du second cylindre 20 se trouvent ainsi
respectivement soumis à une poussée et un effort de compression variable dans le temps.
[0027] Les lois de variation dans le temps des premier et second cylindres 10 et 20 peuvent
être les mêmes. Dans une variante, les lois de variation dans le temps respectivement
pour le premier et le second cylindre sont différentes. De même, les pressions P1
et P'1 peuvent être soit égales, soit différentes, il en est de même des pressions
P2 et P'2. Etant entendu que les pressions portant indice 2 sont très supérieures
aux pressions portant indice 1.
[0028] Les variations de pressions appliquées aux cylindres 10 et 20 respectivement, sont
de préférence cycliques, selon un cycle régulier ou non. Selon un mode préféré de
réalisation, les variations de pressions sont déterminées de manière que la pulsation
de pression appliquée aux deux cylindres 10 et 20 contrebalance les forces dues aux
vibrations auxquelles sont soumis les deux cylindres 10 et 20.
[0029] A cet effet, le dispositif selon l'invention comprend des moyens aptes à mesurer
ces vibrations, sous forme d'effort, de force, de pression ou de fréquence, tels que
ces vibrations sont appliquées aux cylindres 10 et 20. Les données issues de ces moyens
de mesure (non représentés et connus en eux mêmes) alimentent, par l'intermédiaire
d'une ligne 56 (voir figure 1), des moyens de commande 57 susceptibles d'agir, par
l'intermédiaire de lignes de commande 58 et 59 respectivement sur les distributeurs/registres
respectivement 31 et 30.
[0030] Ainsi, l'information relative aux vibrations et injectée par la ligne 56 dans les
moyens de commande 57, permet de commander le mouvement des registres coulissants
des distributeurs respectifs 30 et 31, afin de placer en communication les lignes
communes hydrauliques 19 et respectivement 29, respectivement avec les pressions soit
P1 ou P'1, soit P2 ou P'2.
[0031] Le dispositif comporte avantageusement un système de boucle à rétro-action, par l'intermédiaire
des moyens de mesure des vibrations et du moyen de commande 57, susceptible de soumettre
les cylindres 10 et 20 à une pulsation de pression telle qu'elle annulle au moins
partiellement les vibrations.
[0032] Dans une première forme de réalisation, la poussée peut être égale sur les deux paliers
de chaque cylindre, de sorte que c'est l'ensemble bâti-cylindre (cylindre 10 ou cylindre
20) qui exerce une poussée linéaire dans la zone de broyage.
[0033] A noter que la fréquence de pulsation appliquée aux cylindres 10 et 20 est également
avantageusement fonction du matériau à traiter.
[0034] Dans une variante de réalisation, les pulsations imprimées aux paliers respectivement
26 et 26' du second cylindre 20 sont asynchrones. Il est ainsi possible d'obtenir
par un décalage de phase approprié, entre les cycles de pulsation imprimés à chacun
des pistons 27 et 27' un effet de déplacement du point de pression maximum le long
des génératrices des cylindres 10 et 20 en regard.
[0035] On comprend, en effet, que si un palier, par conséquent une extrémité du cylindre,
subit une poussée maximale, tandis que le palier opposé est à son niveau de poussée
minimale, la pression maximale s'exercera entre les deux cylindres du côté du palier
soumis à la pression maximale. Le cycle se poursuivant, le palier soumis à une pression
maximale va voir décroître sa pression, tandis que le palier opposé va voir croître
la poussée qu'il subit. Ainsi dans un instant extrêmement court, en fonction du cycle
et de la fréquence des pulsations, le point ou la zone de pression maximale va se
déplacer le long des cylindres depuis un palier jusqu'à l'autre, pour revenir au premier
point. On provoque ainsi un gradient instantané de pression le long des deux cylindres
et ce gradient évolue dans le temps de façon cyclique, de telle façon que la zone
de haute pression suit une onde qui se déplace le long des deux cylindres. On provoque
dans ces conditions, un effet maximal de détente de l'air emprisonné au niveau de
chaque particule ou granule en cours de traitement. On provoque ainsi, grâce à un
mouvement relativement lent des rouleaux, une accumulation de la pression suffisante,
suivie d'une détente extrêmement rapide avec l'effet voulu d'éclatement et d'explosion
des particules aboutissant à leur fragmentation, sans phénomène parasite de concrétion,
et de réagglomération ultérieure.
[0036] Les avantages du dispositif selon l'invention par rapport à l'art antérieur sont
notamment les suivants.
[0037] Les vibrations auxquelles sont soumis les cylindres 10 et 20, et notamment la structure,
sont absorbées grâce aux pulsations de pression auxquels sont soumis lesdits cylindres,
réalisant ainsi un effet d'amortissement.
[0038] Par ailleurs, tout écart d'alignement entre les paliers d'un même cylindre peut être
rattrapé par la double action des vérins sur chaque cylindre.
[0039] De plus, le phénomène d'absorption des vibrations est accru par le désaccouplement
des deux cylindres par rapport à la structure, du fait que les deux cylindres sont
montés sur des axes mobiles.
[0040] Enfin, le dispositif est pourvu de moyens de détection de corps étrangers disposés
dans la matière, et n'étant pas susceptibles d'être comprimés ou concassés. Une fois
la présence de tels corps détectée, les conduites d'alimentation 19 et 29 sont mises
en communication avec la pression minimale P1 ou P'1, provoquant ainsi l'écartement
des deux cylindres 10 et 20, réalisant par là même un passage agrandi pour le ou lesdits
corps étrangers. Ceci permet d'éviter tout endommagement aux cylindres par lesdits
corps étrangers.
[0041] Un schéma de principe d'un circuit de broyage avec broyeurs à cylindres, selon l'invention,
pour la fabrication du ciment, est représenté à la figure 3.
[0042] Après broyage par broyeur à cylindres à pression pulsée, selon l'invention, on effectue
un broyage de finition dans un broyeur à boulet 32 , à la sortie duquel la matière
est séparée par exemple dans le séparateur 33. Les fines recherchées sont évacuées
en 34, tandis que les passants de granulométrie plus élevés sont recyclés en 35 en
amont de l'alimentation du broyeur à cylindre à pression pulsée tel que décrit précédemment.
Les particules intermédiaires sont recyclées par la ligne 36 vers le broyeur à boulet.
1. Procédé de broyage de matières premières solides, tels que des minerais, dans lequel
on soumet ladite matière à l'action de compression de deux cylindres de compression
parallèles tournant en sens inverse l'un de l'autre, et entre lesquels la matière
est entraînée, les deux dits cylindres étant montés sur des axes parallèles l'un à
l'autre, l'un des axes étant monté mobile, l'un au moins des axes étant susceptible
d'être soumis à la poussée d'au moins un organe de pression, caractérisé en ce que
les deux cylindres sont montés sur des axes mobiles, en ce que l'on soumet lesdits
axes à la poussée d'au moins un organe de pression, et en ce que la poussée développée
dans ledit organe de pression est contrôlée de façon à faire varier dans temps la
pression des deux cylindres mobiles.
2. Procédé selon la revendication 1,
caractérisé en ce que l'on soumet les deux dits cylindres chacun à une poussée variant
dans le temps, selon des lois différentes.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2,
caractérisé en ce que l'on soumet les deux dits cylindres à des poussées variant de
façon cyclique dans le temps.
4. Procédé selon la revendication 3,
caractérisé en ce que l'on soumet les deux dits cylindres à une poussée variant de
façon sinusoïdale dans le temps.
5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4,
caractérisé en ce que la variation dans le temps de la poussée est telle qu'elle s'oppose
aux vibrations auxquelles sont soumis lesdits cylindres lors de la compression de
ladite matière.
6. Procédé selon la revendication 5,
caractérisé en ce que l'on mesure les vibrations et on engendre une pulsation de compression
pour chaque cylindre de fréquence et de phase telle qu'elle s'oppose et/ou absorbe
lesdites vibrations.
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que l'on détecte la présence au sein de la matière de corps étrangers,
susceptibles d'être broyés ou compressés, et, en cas de détection d'un ou plusieurs
corps étrangers, on soumet au moins l'un des deux cylindres à une poussée sensiblement
nulle.
8. Procédé selon la revendication 7,
caractérisé en ce que l'on soumet les deux cylindres à une poussée nulle, en vue de
permettre au deux cylindres de se déplacer en direction opposée et donc de laisser
le passage libre auxdits corps étrangers.
9. Dispositif pour le broyage de matières premières solides, tels que des minerais, comportant
deux cylindres de compression parallèles tournant en sens inverse l'un de l'autre,
et entre lesquels la matière est entraînée, caractérisé en ce que les deux cylindres
sont montés sur des axes mobiles et en ce qu'il comporte des moyens de poussée aptes
à soumettre les deux dits cylindres à une poussée variant dans le temps.
10. Dispositif selon la revendication 9,
caractérisé en ce que les moyens de poussée sont aptes à engendrer une poussée variable
cycliquement dans le temps.
11. Dispositif selon l'une des revendications 9 ou 10,
caractérisé en ce que la poussée varie de façon sinusoïdale avec le temps.
12. Dispositif selon l'une des revendications 9 à 11,
caractérisé en ce que les moyens de poussée sont aptes à engendrer une poussée variable
telle que cette dernière contrebalance les vibrations auxquelles sont soumis les deux
dits cylindres.