[0001] L'invention concerne un dispositif de percussion pour une arme à feu, du type comprenant
une chambre de chargement d'une munition dont le culot est muni d'une amorce, ce dispositif
comprenant un équipage mobile en translation constitué d'un percuteur équipé d'une
pointe de percussion et associé à une pièce ou soupape dans laquelle le percuteur
est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans un canal
d'un corps de percussion situé à l'arrière de la chambre de chargement et qui comporte,
sur une face ou face avant, une cuvette de tir sur laquelle est normalement appliqué
le culot de la munition, et des moyens de déplacement du percuteur entre une position
d'armement où sa pointe de percussion est en retrait à l'intérieur du canal du corps
de percussion et une position de tir où sa pointe de percussion fait saillie sur la
cuvette du tir du corps de percussion pour frapper l'amorce.
[0002] Un dispositif de percussion du type précité est notamment décrit dans le document
FR-A-2 678 057 au nom de la Demanderesse.
[0003] D'une manière générale, le dispositif de percussion décrit dans ce document antérieur
est équipé de moyens qui permettent de compenser un jeu longitudinal relativement
important qui peut exister dans la chambre de l'arme entre la cuvette de tir et le
culot de la munition, par exemple en raison de l'accumulation de tolérances dimensionnelles,
d'un différentiel de dilatation thermique et d'une reprise d'humidité, lorsque les
douilles des munitions sont en matériaux non-métalliques. Le jeu entre la cuvette
de tir et le culot de la munition peut être alors supérieur à la saillie de la pointe
de percussion sur la cuvette de tir et la mise à feu de la munition ne se produit
pas.
[0004] Cependant, un dispositif de percussion est relativement complexe du fait d'un nombre
élevé de pièces qu'il faut assembler les unes aux autres. Il en résulte des opérations
d'usinage et d'assemblage délicates à réaliser et qui doivent donc être effectuées
par un personnel qualifié.
[0005] Le but principal de l'invention est de concevoir un dispositif de percussion qui
présente une structure simplifiée limitant les opérations d'usinage, facilitant les
opérations d'assemblage et tout en garantissant, lors du fonctionnement, le rattrapage
du jeu pouvant exister entre la cuvette de tir et le culot de la munition.
[0006] A cet effet, l'invention propose un dispositif de percussion du type précité, qui
est caractérisé en ce que le percuteur et la soupape qui forment l'équipage mobile
du dispositif de percussion, sont respectivement montés par les faces avant et arrière
du corps de percussion et assemblés l'un à l'autre par un dispositif de liaison démontable
du type à baïonnette.
[0007] D'une manière générale, le percuteur comprend un corps prolongé axialement d'un côté
par la pointe de percussion et de l'autre côté par une queue qui coopère avec les
moyens de déplacement du percuteur, la soupape comprend un corps traversé par un canal
pour le libre passage de la pointe de percussion et, selon une autre caractéristique
de l'invention, le dispositif de liaison démontable entre le percuteur et la soupape
comprend un premier élément d'assemblage à section droite de forme ovale supporté
par la pointe de percussion et situé au voisinage du corps du percuteur, et un deuxième
élément d'assemblage constitué par un chambrage usiné dans le corps de la soupape
et qui débouche, à la face arrière de la soupape en regard du percuteur, par une ouverture
formant boutonnière de forme complémentaire à celle du premier élément d'assemblage
pour engager à l'intérieur du chambrage ce premier élément d'assemblage orienté sensiblement
à 90° par rapport à sa position d'assemblage avec la soupape, position d'assemblage
qui est obtenue ensuite par pivotement du percuteur à 90°.
[0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier élément d'assemblage a
une épaisseur inférieure à la longueur axiale du chambrage formant le second élément
d'assemblage et est situé à une distance suffisante du corps du percuteur, pour obtenir
un déplacement relatif du percuteur par rapport à la soupape et permettre à la pointe
de percussion de faire saillie à l'avant de la soupape lorsque le percuteur est en
position de tir.
[0009] Selon un exemple de réalisation, le premier élément d'assemblage est constitué par
une collerette sur laquelle sont usinés deux méplats opposés l'un à l'autre.
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de percussion comprend
également un premier dispositif d'immobilisation en rotation de la soupape, une fois
celle-ci montée dans le canal du corps de percussion, tout en permettant un déplacement
axial de la soupape pour permettre à celle-ci de pouvoir faire saillie sur la cuvette
de tir.
[0011] Selon un exemple de réalisation, le premier dispositif d'immobilisation est constitué
par un méplat usiné dans le corps de la soupape et par une goupille d'immobilisation
destinée à s'engager dans ce méplat.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de percussion comprend
un second dispositif d'immobilisation en rotation du percuteur, une fois celui-ci
assemblé à la soupape, tout en permettant un déplacement axial du percuteur pour permettre
à la pointe de percussion de faire saillie sur la face avant de la soupape.
[0013] Selon un exemple de réalisation, le second dispositif d'immobilisation comprend une
plaque fixée à la face arrière du corps de percussion au-delà de laquelle fait saillie
la queue du percuteur, ladite plaque venant s'engager, par un côté, dans une encoche
de la queue du percuteur qui présente une section droite polygonale, par exemple carrée,
cette encoche s'étendant axialement sur une longueur supérieure à l'épaisseur de la
plaque d'immobilisation.
[0014] Ainsi, les deux dispositifs précités d'immobilisation en rotation de la soupape et
du percuteur maintiennent ces deux éléments en position d'assemblage, lorsque le dispositif
de percussion se déplace entre sa position d'armement et sa position de tir.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, un ressort de rappel est monté autour
du corps du percuteur, ce ressort prenant appui d'un côté sur un épaulement prévu
dans le canal du corps de percussion et de l'autre côté sur une face d'un bossage
prévu sur le corps du percuteur, et est destiné à rappeler automatiquement le dispositif
de percussion en position d'armement.
[0016] Ainsi, lorsque les moyens de déplacement du percuteur sont actionnés, le percuteur
se déplace seul en direction de la cuvette de tir tant que la face arrière de son
corps n'est pas au contact de la face arrière de la soupape. Au cours de ce déplacement,
la pointe de percussion fait saillie sur la face avant de la soupape. Ensuite, l'équipage
mobile percuteur-soupape se déplace en direction du culot de la munition, la soupape
faisant alors saillie sur la cuvette de tir pour venir au contact du culot de la munition
et entraîner la percussion de l'amorce par le percuteur.
[0017] D'une manière générale, la fiabilité de fonctionnement d'un dispositif de percussion
est notamment liée à la présence de la saillie de la pointe de percussion sur la face
avant de la soupape, ce qui nécessite une cotation précise de certaines pièces.
[0018] Aussi, selon un avantage important de l'invention, pour assurer la présence de la
saillie de la pointe de percussion sur la face avant de la soupape, seules deux cotations
doivent être respectées, à savoir : la cote de la pointe de percussion lorsque le
corps du percuteur vient au contact de la face arrière de la soupape au cours de son
déplacement vers sa position de tir, et la cote de la soupape entre sa face avant
et sa face arrière.
[0019] Selon un autre avantage important de l'invention, le montage et l'assemblage de la
soupape et du percuteur dans le corps de percussion s'effectuent d'une manière très
simple, sans nécessiter notamment un préassemblage de pièces avant montage dans le
corps de percussion.
[0020] Selon un autre avantage de l'invention, la simplicité des opérations de montage et
de démontage du dispositif de percussion facilite les opérations de maintenance, notamment
dans le cas où il faut procéder au changement du dispositif de percussion.
[0021] Selon un autre avantage de l'invention, la simplicité du dispositif de percussion
permet notamment de pouvoir contrôler rapidement son état de fonctionnement et de
déceler une erreur d'usinage.
[0022] Selon encore un autre avantage de l'invention, le dispositif de percussion est constitué
d'un nombre réduit de pièces qui sont d'une fabrication simple et peu coûteuse.
[0023] D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront de la
description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés, donnés
uniquement à titre d'exemple et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle d'un dispositif de percussion
selon l'invention et représenté en position d'armement,
- la figure 2 est une vue en bout suivant la flèche II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'équipage mobile du dispositif
de percussion, et
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale partielle semblable à celle de la figure
1, mais avec le dispositif de percussion représenté en position de tir.
[0024] Le dispositif de percussion 1, tel que représenté à la figure 1 selon un mode de
réalisation de l'invention, comprend un corps de percussion fixe 2 percé d'un canal
central 4 dans lequel est monté un équipage mobile en translation.
[0025] L'équipage mobile est constitué d'un percuteur 5 associé à une pièce dénommée soupape
7 dans laquelle il est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement
axial dans le canal 4 du corps de percussion 2.
[0026] Le corps de percussion 2 comporte une extrémité avant dont la face frontale est légèrement
concave et délimite une cuvette de tir 10. Le canal 4 débouche dans la partie centrale
de la cuvette 10 par une extrémité élargie 12 de forme tronconique usinée dans le
corps 2.
[0027] Le percuteur 5 est constitué d'un corps 15, par exemple cylindrique, dont une extrémité
se prolonge axialement d'un côté par une pointe de percussion 17 et de l'autre côté
opposé par une queue 19 avec interposition d'un bossage 20 de forme cylindrique d'un
diamètre supérieur à celui du corps 15. La queue 19 du percuteur 5 présente une section
droite de forme polygonale, par exemple carrée, et comporte une encoche 19a de forme
carrée adjacente au boassage 20 du corps 15. Cette encoche 19a est destinée à coopérer
avec une plaque 22 d'immobilisation en rotation du percuteur 5. Plus précisément,
la plaque 22 (figure 2) se présente sous la forme d'un demi-disque dont le côté rectiligne
est destiné à s'engager dans l'encoche 19a de la queue 19 du percuteur 5. La plaque
22 est destinée à être rapportée sur la face arrière de la soupape 7 et être fixée
à cette dernière au moyen de vis 23. La longueur axiale de l'encoche 19a de la queue
19 est supérieure à l'épaisseur de la plaque 22 pour permettre au percuteur 5 de se
déplacer axialement.
[0028] Un ressort de rappel 25 est destiné à être monté autour du corps 15 du percuteur
5 et à prendre appui contre une face du bossage 20 et contre un épaulement 27 prévu
dans le canal 4 du corps de percussion 2.
[0029] La soupape 7 est constituée d'un corps cylindrique 28 de même diamètre que le corps
15 du percuteur 5. Ce corps 28 est traversé par un canal central 30 dans lequel est
destinée à s'engager librement la pointe de percussion 17, et présente une extrémité
avant élargie 31 de forme tronconique. Les extrémités avant élargies 12 et 31 du canal
4 et du corps 28 ont des formes tronconiques complémentaires l'une de l'autre. Un
méplat 33 est usiné à la périphérie du corps 28 et est destiné à recevoir une goupille
35 pour immobiliser en rotation la soupape 7 tout en permettant à cette dernière de
se déplacer axialement sur une longueur prédéterminée.
[0030] L'assemblage du percuteur 5 et de la soupape 7 est réalisé à l'aide d'un dispositif
de liaison démontable 40 du type à baïonnette illustré à la figure 3. Ce dispositif
40 comprend un premier élément d'assemblage constitué d'une collerette 42 solidaire
de la pointe de percussion 17, et un second élément d'assemblage constitué d'un chambrage
44 usiné à la partie arrière de la soupape 7.
[0031] La collerette 42 est située à proximité du corps 15 du percuteur 5 et à une distance
d de celui-ci. Deux méplats 42a opposés l'un à l'autre sont usinés sur la collerette
42, de manière à lui donner une forme sensiblement ovale.
[0032] Le chambrage 44, qui communique avec le canal 30 de la soupape 7, débouche à la face
arrière de la soupape 7 par une ouverture 46 formant boutonnière. Cette ouverture
46 a une forme complémentaire du profil de la collerette 42 et est dimensionnée pour
permettre à cette dernière, préalablement orientée d'une manière appropriée, de s'engager
librement dans le chambrage 44, avant de faire pivoter le percuteur de 90° par rapport
à la soupape 7, pour obtenir la position d'assemblage dans laquelle la collerette
42 est retenue à l'intérieur du chambrage 44. Le chambrage 44 s'étend axialement sur
une longueur D supérieure à l'épaisseur
e de la collerette 42, de manière à permettre au percuteur 5 d'avoir un déplacement
relatif par rapport à la soupape 7.
[0033] D'une manière générale, le corps de percussion 2 est destiné à être monté dans la
culasse d'une arme à feu pour fermer la chambre de chargement contenant une munition
M à tirer (figure 4). Le culot de la munition M est muni d'une amorce 50 et, lorsque
la munition est chargée dans la chambre, le culot est normalement en appui contre
la cuvette de tir 10 du corps 2 dont le canal 4 est sensiblement axialement aligné
avec l'amorce 50.
[0034] On va décrire maintenant le principe de montage et d'assemblage du percuteur 5 et
de la soupape 7 dans le corps de percussion 2.
[0035] La soupape 7 est montée par la face avant du corps de percussion 2. Plus précisément,
la partie arrière de la soupape 7 est engagée dans l'extrémité du canal 4 qui débouche
dans la cuvette de tir 10. La goupille 35 est ensuite engagée dans le méplat 33 de
la soupape 7 pour l'immobiliser en rotation.
[0036] Le percuteur 5 est monté par l'arrière du corps de percussion 2. Plus précisément,
le ressort de rappel 25 est monté autour du corps 15 du percuteur 5 avant d'engager
la pointe de percussion 17 dans le canal 4 du corps 2, puis dans le canal 30 de la
soupape 7. Lors de son introduction, le percuteur 5 doit être orienté de manière à
ce que sa collerette 42 puisse pénétrer à l'intérieur du chambrage 44 de la soupape
7.
[0037] Ensuite, la plaque 22 d'immobilisation est positionnée contre la face arrière de
la soupape 7 de manière à l'engager dans l'encoche 19a de la queue 19 du percuteur
5. La plaque 22 est avantageusement reçue dans une cavité 48 prévue dans la face arrière
du corps de percussion 2. Enfin, l'ensemble percuteur 5 et plaque 22 est pivoté de
90° pour assurer l'assemblage du percuteur 5 et de la soupape 7 en emprisonnant la
collerette 42 dans le chambrage 44 de la soupape 7, et la plaque 22 est fixée au corps
2 de percussion par les vis 23 pour immobiliser en rotation le percuteur 5 et maintenir
son assemblage avec la soupape 7.
[0038] Le dispositif de percussion 1 se trouve ainsi en position d'armement représentée
à la figure 1 et dans laquelle :
- la partie avant tronconique 31 de la soupape 7 est en contact avec la partie avant
tronconique 12 du canal 30, si bien que la face frontale avant de la soupape 7 est
en affleurement aligné avec la cuvette de tir 10 du corps de percussion 2,
- la collerette 42 du percuteur 5 est en appui sur la face arrière du chambrage 44,
- la face arrière du bossage central 20 du percuteur n'est pas au contact de la plaque
22 d'immobilisation en rotation du percuteur 5, et la goupille 35 n'est pas au contact
de l'extrémité avant du méplat 33 de la soupape 7 pour obtenir l'affleurement aligné
de la face avant de la soupape 7 et la cuvette de tir 10,
- le ressort de rappel 25 est légèrement bandé,
- la face avant du corps 15 du percuteur 5 est située à distance de la face arrière
de la soupape 7, et
- la pointe de percussion 17 est en retrait à l'intérieur du canal 30 de la soupape
7.
[0039] Par suite de l'action de moyens de déplacement (non représentés) qui agissent sur
l'extrémité arrière de la queue 19 du percuteur 5, selon la flèche F de la figure
4, le percuteur 5 se déplace axialement en direction de la cuvette de tir 10. Dans
un premier temps, le percuteur 5 se déplace seul avec compression simultanée du ressort
de rappel 25, la pointe de percussion 17 faisant progressivement saillie à la face
avant de la soupape 7. Dans un deuxième temps, lorsque la face avant du corps 15 du
percuteur 5 vient en appui sur la face arrière de la soupape 7, celle-ci est déplacée
axialement en faisant progressivement saillie sur la cuvette de tir 10. L'équipage
mobile constitué du percuteur 5 et de la soupape 7 se déplace simultanément, jusqu'à
ce que la face avant de la soupape vienne au contact du culot de la munition M pour
permettre la percussion de l'amorce 50 par la pointe 17.
[0040] Dès que les moyens d'actionnement ne sont plus appliqués sur la queue 19 du percuteur
5, le ressort de rappel 25 ramène le dispositif de percussion 1 dans sa position d'armement
représentée à la figure 1.
1. Dispositif de percussion pour une arme à feu du type comprenant une chambre de chargement
d'une munition (M) dont le culot est muni d'une amorce (50), ce dispositif comprenant
un équipage mobile en translation constitué d'un percuteur (5) équipé d'une pointe
de percussion (17) et associé à une pièce ou soupape (7) dans laquelle il est guidé
axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans un canal (4) d'un
corps (2) de percussion situé à l'arrière de la chambre de chargement et qui comporte,
sur une face ou face avant, une cuvette de tir (10) sur laquelle est normalement appliqué
le culot de la munition (M), et des moyens de déplacement du percuteur (5) entre une
position d'armement où sa pointe de percussion (17) est en retrait à l'intérieur du
canal (4) du corps (2) et une position de tir où sa pointe de percussion (17) fait
saillie sur la cuvette de tir (10) du corps (2) de percussion pour frapper l'amorce,
caractérisé en ce que le percuteur (5) et la soupape (7) sont respectivement montés
par les faces avant et arrière du corps (2) de percussion et assemblés l'un à l'autre
par un dispositif de liaison démontable (40) du type à baïonnette.
2. Dispositif de percussion selon la revendication 1, dans lequel le percuteur (5) comprend
un corps (15) prolongé axialement d'un côté par la pointe de percussion (17) et de
l'autre côté par une queue (19) qui coopère avec les moyens de déplacement du percuteur
(5), et dans lequel la soupape (7) comprend un corps (28) traversé par un canal (30)
pour le libre passage de la pointe de percussion (17), caractérisé en ce que le dispositif
de liaison (40) entre le percuteur (5) et la soupape (7) comprend un premier élément
d'assemblage (42) à section droite de forme ovale supporté par la pointe de percussion
(17) et situé au voisinage du corps (15) du percuteur (5), et un deuxième élément
d'assemblage constitué par un chambrage (44) usiné dans le corps (28) de la soupape
(7) et qui débouche, à la face d'extrémité de la soupape (7) en regard du percuteur
(5), par une ouverture (46) formant boutonnière de forme complémentaire à celle du
premier élément d'assemblage pour engager à l'intérieur du chambrage (44) ledit premier
élément d'assemblage orienté sensiblement à 90° par rapport à sa position d'assemblage
avec la soupape (7), position d'assemblage qui est obtenue ensuite par pivotement
du percuteur (5) de 90°.
3. Dispositif de percussion selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier
élément d'assemblage (42) a une épaisseur (e) inférieure à la longueur axiale du chambrage
(44) formant le second élément d'assemblage, pour obtenir un déplacement relatif du
percuteur (5) par rapport à la soupape (7) et permettre à la pointe de percussion
(17) de faire saillie sur la face avant de la soupape (7).
4. Dispositif de percussion selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le premier
élément d'assemblage (42) est constitué par une collerette sur laquelle sont usinés
deux méplats (42a) opposés l'un à l'autre.
5. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend un premier dispositif d'immobilisation en rotation de la soupape
(7), une fois celle-ci montée dans le canal (4) du corps (2) de percussion, tout en
autorisant un déplacement axial de la soupape (7) pour permettre à celle-ci de faire
saillie sur la cuvette de tir (10).
6. Dispositif de percussion selon la revendication 5, caractérisé en ce que le premier
dispositif d'immobilisation est constitué par un méplat (33) usiné dans le corps (28)
de la soupape (7) et par une goupille (35) d'immobilisation destinée à s'engager dans
ledit méplat (33).
7. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend un second dispositif d'immobilisation en rotation du percuteur
(5), une fois celui-ci assemblé à la soupape (7), tout en autorisant un déplacement
axial du percuteur (5) pour permettre à sa pointe de percussion (17) de faire saillie
sur la face avant de la soupape (7).
8. Dispositif de percussion selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif
d'immobilisation comprend une plaque (22) fixée à la face arrière du corps (2) de
percussion au-delà de laquelle fait saillie la queue (19) du percuteur (5), ladite
plaque (22) sous la forme d'un demi-disque par exemple, étant destinée à s'engager
par son côté rectiligne dans une encoche (19a) de la queue (19) du percuteur présentant
une section droite polygonale, par exemple carrée, ladite encoche (19a) s'étendant
axialement sur une longueur supérieure à l'épaisseur de la plaque d'immobilisation
(22).
9. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'un ressort de rappel (25) est monté autour du corps (15) du percuteur (5),
ce ressort (25) prenant appui d'un côté sur un épaulement (27) prévu dans le canal
(4) du corps (2) de percussion et de l'autre côté sur une face d'un bossage (20) prévu
sur le corps (15) du percuteur (5).