(19)
(11) EP 0 660 068 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
28.06.1995  Bulletin  1995/26

(21) Numéro de dépôt: 94402871.1

(22) Date de dépôt:  13.12.1994
(51) Int. Cl.6F41A 19/13
(84) Etats contractants désignés:
CH GB LI SE

(30) Priorité: 21.12.1993 FR 9315374

(71) Demandeur: CTA International
F-78000 Versailles (FR)

(72) Inventeur:
  • Lescure, Jean-François
    F-18000 Bourges (FR)

(74) Mandataire: Célanie, Christian 
GIAT Industries Direction Recherche et Développement 13 route de la Minière
78034 Versailles Cédex
78034 Versailles Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de percussion pour une arme à feu


    (57) Dispositif de percussion pour une arme à feu du type comprenant une chambre de chargement d'une munition (M) dont le culot est muni d'une amorce (50), ce dispositif comprenant un équipage mobile en translation constitué d'un percuteur (5) équipé d'une pointe de percussion (17) et associé à une pièce ou soupape (7) dans laquelle il est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans un canal (4) d'un corps (2) de percussion situé à l'arrière de la chambre de chargement. Le percuteur (5) et la soupape (7) sont respectivement montés par les faces avant et arrière du corps (2) de percussion et assemblés l'un à l'autre par un dispositif de liaison démontable (42,44) du type à baïonnette.




    Description


    [0001] L'invention concerne un dispositif de percussion pour une arme à feu, du type comprenant une chambre de chargement d'une munition dont le culot est muni d'une amorce, ce dispositif comprenant un équipage mobile en translation constitué d'un percuteur équipé d'une pointe de percussion et associé à une pièce ou soupape dans laquelle le percuteur est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans un canal d'un corps de percussion situé à l'arrière de la chambre de chargement et qui comporte, sur une face ou face avant, une cuvette de tir sur laquelle est normalement appliqué le culot de la munition, et des moyens de déplacement du percuteur entre une position d'armement où sa pointe de percussion est en retrait à l'intérieur du canal du corps de percussion et une position de tir où sa pointe de percussion fait saillie sur la cuvette du tir du corps de percussion pour frapper l'amorce.

    [0002] Un dispositif de percussion du type précité est notamment décrit dans le document FR-A-2 678 057 au nom de la Demanderesse.

    [0003] D'une manière générale, le dispositif de percussion décrit dans ce document antérieur est équipé de moyens qui permettent de compenser un jeu longitudinal relativement important qui peut exister dans la chambre de l'arme entre la cuvette de tir et le culot de la munition, par exemple en raison de l'accumulation de tolérances dimensionnelles, d'un différentiel de dilatation thermique et d'une reprise d'humidité, lorsque les douilles des munitions sont en matériaux non-métalliques. Le jeu entre la cuvette de tir et le culot de la munition peut être alors supérieur à la saillie de la pointe de percussion sur la cuvette de tir et la mise à feu de la munition ne se produit pas.

    [0004] Cependant, un dispositif de percussion est relativement complexe du fait d'un nombre élevé de pièces qu'il faut assembler les unes aux autres. Il en résulte des opérations d'usinage et d'assemblage délicates à réaliser et qui doivent donc être effectuées par un personnel qualifié.

    [0005] Le but principal de l'invention est de concevoir un dispositif de percussion qui présente une structure simplifiée limitant les opérations d'usinage, facilitant les opérations d'assemblage et tout en garantissant, lors du fonctionnement, le rattrapage du jeu pouvant exister entre la cuvette de tir et le culot de la munition.

    [0006] A cet effet, l'invention propose un dispositif de percussion du type précité, qui est caractérisé en ce que le percuteur et la soupape qui forment l'équipage mobile du dispositif de percussion, sont respectivement montés par les faces avant et arrière du corps de percussion et assemblés l'un à l'autre par un dispositif de liaison démontable du type à baïonnette.

    [0007] D'une manière générale, le percuteur comprend un corps prolongé axialement d'un côté par la pointe de percussion et de l'autre côté par une queue qui coopère avec les moyens de déplacement du percuteur, la soupape comprend un corps traversé par un canal pour le libre passage de la pointe de percussion et, selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de liaison démontable entre le percuteur et la soupape comprend un premier élément d'assemblage à section droite de forme ovale supporté par la pointe de percussion et situé au voisinage du corps du percuteur, et un deuxième élément d'assemblage constitué par un chambrage usiné dans le corps de la soupape et qui débouche, à la face arrière de la soupape en regard du percuteur, par une ouverture formant boutonnière de forme complémentaire à celle du premier élément d'assemblage pour engager à l'intérieur du chambrage ce premier élément d'assemblage orienté sensiblement à 90° par rapport à sa position d'assemblage avec la soupape, position d'assemblage qui est obtenue ensuite par pivotement du percuteur à 90°.

    [0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier élément d'assemblage a une épaisseur inférieure à la longueur axiale du chambrage formant le second élément d'assemblage et est situé à une distance suffisante du corps du percuteur, pour obtenir un déplacement relatif du percuteur par rapport à la soupape et permettre à la pointe de percussion de faire saillie à l'avant de la soupape lorsque le percuteur est en position de tir.

    [0009] Selon un exemple de réalisation, le premier élément d'assemblage est constitué par une collerette sur laquelle sont usinés deux méplats opposés l'un à l'autre.

    [0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de percussion comprend également un premier dispositif d'immobilisation en rotation de la soupape, une fois celle-ci montée dans le canal du corps de percussion, tout en permettant un déplacement axial de la soupape pour permettre à celle-ci de pouvoir faire saillie sur la cuvette de tir.

    [0011] Selon un exemple de réalisation, le premier dispositif d'immobilisation est constitué par un méplat usiné dans le corps de la soupape et par une goupille d'immobilisation destinée à s'engager dans ce méplat.

    [0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de percussion comprend un second dispositif d'immobilisation en rotation du percuteur, une fois celui-ci assemblé à la soupape, tout en permettant un déplacement axial du percuteur pour permettre à la pointe de percussion de faire saillie sur la face avant de la soupape.

    [0013] Selon un exemple de réalisation, le second dispositif d'immobilisation comprend une plaque fixée à la face arrière du corps de percussion au-delà de laquelle fait saillie la queue du percuteur, ladite plaque venant s'engager, par un côté, dans une encoche de la queue du percuteur qui présente une section droite polygonale, par exemple carrée, cette encoche s'étendant axialement sur une longueur supérieure à l'épaisseur de la plaque d'immobilisation.

    [0014] Ainsi, les deux dispositifs précités d'immobilisation en rotation de la soupape et du percuteur maintiennent ces deux éléments en position d'assemblage, lorsque le dispositif de percussion se déplace entre sa position d'armement et sa position de tir.

    [0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, un ressort de rappel est monté autour du corps du percuteur, ce ressort prenant appui d'un côté sur un épaulement prévu dans le canal du corps de percussion et de l'autre côté sur une face d'un bossage prévu sur le corps du percuteur, et est destiné à rappeler automatiquement le dispositif de percussion en position d'armement.

    [0016] Ainsi, lorsque les moyens de déplacement du percuteur sont actionnés, le percuteur se déplace seul en direction de la cuvette de tir tant que la face arrière de son corps n'est pas au contact de la face arrière de la soupape. Au cours de ce déplacement, la pointe de percussion fait saillie sur la face avant de la soupape. Ensuite, l'équipage mobile percuteur-soupape se déplace en direction du culot de la munition, la soupape faisant alors saillie sur la cuvette de tir pour venir au contact du culot de la munition et entraîner la percussion de l'amorce par le percuteur.

    [0017] D'une manière générale, la fiabilité de fonctionnement d'un dispositif de percussion est notamment liée à la présence de la saillie de la pointe de percussion sur la face avant de la soupape, ce qui nécessite une cotation précise de certaines pièces.

    [0018] Aussi, selon un avantage important de l'invention, pour assurer la présence de la saillie de la pointe de percussion sur la face avant de la soupape, seules deux cotations doivent être respectées, à savoir : la cote de la pointe de percussion lorsque le corps du percuteur vient au contact de la face arrière de la soupape au cours de son déplacement vers sa position de tir, et la cote de la soupape entre sa face avant et sa face arrière.

    [0019] Selon un autre avantage important de l'invention, le montage et l'assemblage de la soupape et du percuteur dans le corps de percussion s'effectuent d'une manière très simple, sans nécessiter notamment un préassemblage de pièces avant montage dans le corps de percussion.

    [0020] Selon un autre avantage de l'invention, la simplicité des opérations de montage et de démontage du dispositif de percussion facilite les opérations de maintenance, notamment dans le cas où il faut procéder au changement du dispositif de percussion.

    [0021] Selon un autre avantage de l'invention, la simplicité du dispositif de percussion permet notamment de pouvoir contrôler rapidement son état de fonctionnement et de déceler une erreur d'usinage.

    [0022] Selon encore un autre avantage de l'invention, le dispositif de percussion est constitué d'un nombre réduit de pièces qui sont d'une fabrication simple et peu coûteuse.

    [0023] D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels :
    • la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle d'un dispositif de percussion selon l'invention et représenté en position d'armement,
    • la figure 2 est une vue en bout suivant la flèche II de la figure 1,
    • la figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'équipage mobile du dispositif de percussion, et
    • la figure 4 est une vue en coupe longitudinale partielle semblable à celle de la figure 1, mais avec le dispositif de percussion représenté en position de tir.


    [0024] Le dispositif de percussion 1, tel que représenté à la figure 1 selon un mode de réalisation de l'invention, comprend un corps de percussion fixe 2 percé d'un canal central 4 dans lequel est monté un équipage mobile en translation.

    [0025] L'équipage mobile est constitué d'un percuteur 5 associé à une pièce dénommée soupape 7 dans laquelle il est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans le canal 4 du corps de percussion 2.

    [0026] Le corps de percussion 2 comporte une extrémité avant dont la face frontale est légèrement concave et délimite une cuvette de tir 10. Le canal 4 débouche dans la partie centrale de la cuvette 10 par une extrémité élargie 12 de forme tronconique usinée dans le corps 2.

    [0027] Le percuteur 5 est constitué d'un corps 15, par exemple cylindrique, dont une extrémité se prolonge axialement d'un côté par une pointe de percussion 17 et de l'autre côté opposé par une queue 19 avec interposition d'un bossage 20 de forme cylindrique d'un diamètre supérieur à celui du corps 15. La queue 19 du percuteur 5 présente une section droite de forme polygonale, par exemple carrée, et comporte une encoche 19a de forme carrée adjacente au boassage 20 du corps 15. Cette encoche 19a est destinée à coopérer avec une plaque 22 d'immobilisation en rotation du percuteur 5. Plus précisément, la plaque 22 (figure 2) se présente sous la forme d'un demi-disque dont le côté rectiligne est destiné à s'engager dans l'encoche 19a de la queue 19 du percuteur 5. La plaque 22 est destinée à être rapportée sur la face arrière de la soupape 7 et être fixée à cette dernière au moyen de vis 23. La longueur axiale de l'encoche 19a de la queue 19 est supérieure à l'épaisseur de la plaque 22 pour permettre au percuteur 5 de se déplacer axialement.

    [0028] Un ressort de rappel 25 est destiné à être monté autour du corps 15 du percuteur 5 et à prendre appui contre une face du bossage 20 et contre un épaulement 27 prévu dans le canal 4 du corps de percussion 2.

    [0029] La soupape 7 est constituée d'un corps cylindrique 28 de même diamètre que le corps 15 du percuteur 5. Ce corps 28 est traversé par un canal central 30 dans lequel est destinée à s'engager librement la pointe de percussion 17, et présente une extrémité avant élargie 31 de forme tronconique. Les extrémités avant élargies 12 et 31 du canal 4 et du corps 28 ont des formes tronconiques complémentaires l'une de l'autre. Un méplat 33 est usiné à la périphérie du corps 28 et est destiné à recevoir une goupille 35 pour immobiliser en rotation la soupape 7 tout en permettant à cette dernière de se déplacer axialement sur une longueur prédéterminée.

    [0030] L'assemblage du percuteur 5 et de la soupape 7 est réalisé à l'aide d'un dispositif de liaison démontable 40 du type à baïonnette illustré à la figure 3. Ce dispositif 40 comprend un premier élément d'assemblage constitué d'une collerette 42 solidaire de la pointe de percussion 17, et un second élément d'assemblage constitué d'un chambrage 44 usiné à la partie arrière de la soupape 7.

    [0031] La collerette 42 est située à proximité du corps 15 du percuteur 5 et à une distance d de celui-ci. Deux méplats 42a opposés l'un à l'autre sont usinés sur la collerette 42, de manière à lui donner une forme sensiblement ovale.

    [0032] Le chambrage 44, qui communique avec le canal 30 de la soupape 7, débouche à la face arrière de la soupape 7 par une ouverture 46 formant boutonnière. Cette ouverture 46 a une forme complémentaire du profil de la collerette 42 et est dimensionnée pour permettre à cette dernière, préalablement orientée d'une manière appropriée, de s'engager librement dans le chambrage 44, avant de faire pivoter le percuteur de 90° par rapport à la soupape 7, pour obtenir la position d'assemblage dans laquelle la collerette 42 est retenue à l'intérieur du chambrage 44. Le chambrage 44 s'étend axialement sur une longueur D supérieure à l'épaisseur e de la collerette 42, de manière à permettre au percuteur 5 d'avoir un déplacement relatif par rapport à la soupape 7.

    [0033] D'une manière générale, le corps de percussion 2 est destiné à être monté dans la culasse d'une arme à feu pour fermer la chambre de chargement contenant une munition M à tirer (figure 4). Le culot de la munition M est muni d'une amorce 50 et, lorsque la munition est chargée dans la chambre, le culot est normalement en appui contre la cuvette de tir 10 du corps 2 dont le canal 4 est sensiblement axialement aligné avec l'amorce 50.

    [0034] On va décrire maintenant le principe de montage et d'assemblage du percuteur 5 et de la soupape 7 dans le corps de percussion 2.

    [0035] La soupape 7 est montée par la face avant du corps de percussion 2. Plus précisément, la partie arrière de la soupape 7 est engagée dans l'extrémité du canal 4 qui débouche dans la cuvette de tir 10. La goupille 35 est ensuite engagée dans le méplat 33 de la soupape 7 pour l'immobiliser en rotation.

    [0036] Le percuteur 5 est monté par l'arrière du corps de percussion 2. Plus précisément, le ressort de rappel 25 est monté autour du corps 15 du percuteur 5 avant d'engager la pointe de percussion 17 dans le canal 4 du corps 2, puis dans le canal 30 de la soupape 7. Lors de son introduction, le percuteur 5 doit être orienté de manière à ce que sa collerette 42 puisse pénétrer à l'intérieur du chambrage 44 de la soupape 7.

    [0037] Ensuite, la plaque 22 d'immobilisation est positionnée contre la face arrière de la soupape 7 de manière à l'engager dans l'encoche 19a de la queue 19 du percuteur 5. La plaque 22 est avantageusement reçue dans une cavité 48 prévue dans la face arrière du corps de percussion 2. Enfin, l'ensemble percuteur 5 et plaque 22 est pivoté de 90° pour assurer l'assemblage du percuteur 5 et de la soupape 7 en emprisonnant la collerette 42 dans le chambrage 44 de la soupape 7, et la plaque 22 est fixée au corps 2 de percussion par les vis 23 pour immobiliser en rotation le percuteur 5 et maintenir son assemblage avec la soupape 7.

    [0038] Le dispositif de percussion 1 se trouve ainsi en position d'armement représentée à la figure 1 et dans laquelle :
    • la partie avant tronconique 31 de la soupape 7 est en contact avec la partie avant tronconique 12 du canal 30, si bien que la face frontale avant de la soupape 7 est en affleurement aligné avec la cuvette de tir 10 du corps de percussion 2,
    • la collerette 42 du percuteur 5 est en appui sur la face arrière du chambrage 44,
    • la face arrière du bossage central 20 du percuteur n'est pas au contact de la plaque 22 d'immobilisation en rotation du percuteur 5, et la goupille 35 n'est pas au contact de l'extrémité avant du méplat 33 de la soupape 7 pour obtenir l'affleurement aligné de la face avant de la soupape 7 et la cuvette de tir 10,
    • le ressort de rappel 25 est légèrement bandé,
    • la face avant du corps 15 du percuteur 5 est située à distance de la face arrière de la soupape 7, et
    • la pointe de percussion 17 est en retrait à l'intérieur du canal 30 de la soupape 7.


    [0039] Par suite de l'action de moyens de déplacement (non représentés) qui agissent sur l'extrémité arrière de la queue 19 du percuteur 5, selon la flèche F de la figure 4, le percuteur 5 se déplace axialement en direction de la cuvette de tir 10. Dans un premier temps, le percuteur 5 se déplace seul avec compression simultanée du ressort de rappel 25, la pointe de percussion 17 faisant progressivement saillie à la face avant de la soupape 7. Dans un deuxième temps, lorsque la face avant du corps 15 du percuteur 5 vient en appui sur la face arrière de la soupape 7, celle-ci est déplacée axialement en faisant progressivement saillie sur la cuvette de tir 10. L'équipage mobile constitué du percuteur 5 et de la soupape 7 se déplace simultanément, jusqu'à ce que la face avant de la soupape vienne au contact du culot de la munition M pour permettre la percussion de l'amorce 50 par la pointe 17.

    [0040] Dès que les moyens d'actionnement ne sont plus appliqués sur la queue 19 du percuteur 5, le ressort de rappel 25 ramène le dispositif de percussion 1 dans sa position d'armement représentée à la figure 1.


    Revendications

    1. Dispositif de percussion pour une arme à feu du type comprenant une chambre de chargement d'une munition (M) dont le culot est muni d'une amorce (50), ce dispositif comprenant un équipage mobile en translation constitué d'un percuteur (5) équipé d'une pointe de percussion (17) et associé à une pièce ou soupape (7) dans laquelle il est guidé axialement et qui est elle-même guidée en déplacement axial dans un canal (4) d'un corps (2) de percussion situé à l'arrière de la chambre de chargement et qui comporte, sur une face ou face avant, une cuvette de tir (10) sur laquelle est normalement appliqué le culot de la munition (M), et des moyens de déplacement du percuteur (5) entre une position d'armement où sa pointe de percussion (17) est en retrait à l'intérieur du canal (4) du corps (2) et une position de tir où sa pointe de percussion (17) fait saillie sur la cuvette de tir (10) du corps (2) de percussion pour frapper l'amorce, caractérisé en ce que le percuteur (5) et la soupape (7) sont respectivement montés par les faces avant et arrière du corps (2) de percussion et assemblés l'un à l'autre par un dispositif de liaison démontable (40) du type à baïonnette.
     
    2. Dispositif de percussion selon la revendication 1, dans lequel le percuteur (5) comprend un corps (15) prolongé axialement d'un côté par la pointe de percussion (17) et de l'autre côté par une queue (19) qui coopère avec les moyens de déplacement du percuteur (5), et dans lequel la soupape (7) comprend un corps (28) traversé par un canal (30) pour le libre passage de la pointe de percussion (17), caractérisé en ce que le dispositif de liaison (40) entre le percuteur (5) et la soupape (7) comprend un premier élément d'assemblage (42) à section droite de forme ovale supporté par la pointe de percussion (17) et situé au voisinage du corps (15) du percuteur (5), et un deuxième élément d'assemblage constitué par un chambrage (44) usiné dans le corps (28) de la soupape (7) et qui débouche, à la face d'extrémité de la soupape (7) en regard du percuteur (5), par une ouverture (46) formant boutonnière de forme complémentaire à celle du premier élément d'assemblage pour engager à l'intérieur du chambrage (44) ledit premier élément d'assemblage orienté sensiblement à 90° par rapport à sa position d'assemblage avec la soupape (7), position d'assemblage qui est obtenue ensuite par pivotement du percuteur (5) de 90°.
     
    3. Dispositif de percussion selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier élément d'assemblage (42) a une épaisseur (e) inférieure à la longueur axiale du chambrage (44) formant le second élément d'assemblage, pour obtenir un déplacement relatif du percuteur (5) par rapport à la soupape (7) et permettre à la pointe de percussion (17) de faire saillie sur la face avant de la soupape (7).
     
    4. Dispositif de percussion selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le premier élément d'assemblage (42) est constitué par une collerette sur laquelle sont usinés deux méplats (42a) opposés l'un à l'autre.
     
    5. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un premier dispositif d'immobilisation en rotation de la soupape (7), une fois celle-ci montée dans le canal (4) du corps (2) de percussion, tout en autorisant un déplacement axial de la soupape (7) pour permettre à celle-ci de faire saillie sur la cuvette de tir (10).
     
    6. Dispositif de percussion selon la revendication 5, caractérisé en ce que le premier dispositif d'immobilisation est constitué par un méplat (33) usiné dans le corps (28) de la soupape (7) et par une goupille (35) d'immobilisation destinée à s'engager dans ledit méplat (33).
     
    7. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un second dispositif d'immobilisation en rotation du percuteur (5), une fois celui-ci assemblé à la soupape (7), tout en autorisant un déplacement axial du percuteur (5) pour permettre à sa pointe de percussion (17) de faire saillie sur la face avant de la soupape (7).
     
    8. Dispositif de percussion selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif d'immobilisation comprend une plaque (22) fixée à la face arrière du corps (2) de percussion au-delà de laquelle fait saillie la queue (19) du percuteur (5), ladite plaque (22) sous la forme d'un demi-disque par exemple, étant destinée à s'engager par son côté rectiligne dans une encoche (19a) de la queue (19) du percuteur présentant une section droite polygonale, par exemple carrée, ladite encoche (19a) s'étendant axialement sur une longueur supérieure à l'épaisseur de la plaque d'immobilisation (22).
     
    9. Dispositif de percussion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un ressort de rappel (25) est monté autour du corps (15) du percuteur (5), ce ressort (25) prenant appui d'un côté sur un épaulement (27) prévu dans le canal (4) du corps (2) de percussion et de l'autre côté sur une face d'un bossage (20) prévu sur le corps (15) du percuteur (5).
     




    Dessins










    Rapport de recherche