[0001] La présente invention concerne un dispositif de chauffage par induction d'un fluide
conducteur d'électricité.
[0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de
la métallurgie, de la sidérurgie, de la chimie, ou encore de l'industrie agro-alimentaire,
pour le chauffage de fluides de nature corrosive.
[0003] Dans le domaine de la métallurgie et de la sidérurgie, on utilise notamment des acides
ou des mélanges d'acides pour décaper des pièces de métal. Afin d'augmenter l'efficacité
des produits décapants à base d'acides ou de mélange d'acides, on est amené à chauffer
ces produits à des températures généralement comprises entre 35 et 95° C. De même,
dans le domaine de la chimie, on utilise très souvent des solutions acides ou basiques
à des températures supérieures à la température ambiante. Par exemple, la distillation
d'un mélange de constituants chimiques en solution est obtenue par chauffage dudit
mélange jusqu'à la température d'ébullition du mélange. Enfin, dans le domaine de
l'agro-alimentaire, on est amené à chauffer des solutions lors d'opérations de cuisson
et/ou de pasteurisation et de stérilisation.
[0004] On connait déjà différents dispositifs de chauffage par induction dont aucun n'est
satisfaisant dans l'application envisagée.
[0005] On connait en particulier un dispositif de chauffage par voie électromagnétique permettant
de chauffer des fluides présentant une très forte conductivité électrique. Ce dispositif
connu comporte un solénoïde alimenté par un courant périodique à très haute fréquence
et entourant une cuve contenant le fluide à chauffer. Ce fluide est alors le siège
de courants induits qui provoquent l'échauffement dudit fluide. L'inconvénient majeur
d'un tel dispositif est qu'il est très peu performant.
[0006] En effet, les fluides très conducteurs présentent une faible conductivité électrique
par rapport aux métaux, et l'intensité des courants induits doit être très importante
pour chauffer lesdits fluides. Sachant que l'intensité du courant induit est d'autant
plus importante que les variations du courant inducteur sont plus rapides, ledit dispositif
doit mettre en oeuvre des courants inducteurs à des fréquences très élevées de l'ordre
de 0,1 à 10 MHZ obtenues en faisant appel à des convertisseurs haute fréquence qui
présentent de faibles rendements de l'ordre de 50 à 60 %. De plus, les courants électriques
inducteurs circulant dans le solénoïde étant importants, ils entraînent des pertes
importantes. En définitive, ce dispositif de chauffage connu doit mettre en oeuvre
une grande énergie électromagnétique pour générer une énergie de chauffage active
très faible.
[0007] On connaît des documents FR-A-1 600 320 et FR-A-516 444, des fours à induction électrique
qui ne sont pas adaptés pour chauffer des fluides et notamment des fluides de nature
corrosive.
[0008] Enfin, on connaît du document DE-C-318 484 un dispositif comprenant un transformateur,
un primaire formé par un bobinage alimenté en courant alternatif et entourant une
branche du transformateur, et un secondaire formé par une conduite de circulation
d'eau sous la forme d'une spirale enroulée autour d'une autre branche parallèle du
transformateur. La conduite en spirale est réalisée en un matériau isolant et est
refermée sur elle-même.
[0009] Ce dispositif présente plusieurs inconvénients.
[0010] Tout d'abord, un tel dispositif n'est pas adapté pour fonctionner à une échelle industrielle
où les cadences sont élevées dans la mesure où la quantité d'eau qu'il permet de chauffer
au cours d'un cycle de chauffage est relativement faible car elle est limitée aux
dimensions de la conduite de circulation d'eau en spirale. De plus, les dimensions
du transformateur ne permettent pas un fonctionnement à des fréquences de l'ordre
de plusieurs centaines d'Hertz. Enfin, ce dispositif entraîne des pertes électriques
importantes.
[0011] Aussi, l'invention propose un dispositif de chauffage par induction qui permet de
chauffer une quantité importante d'un fluide conducteur de courant. Ce dispositif
fonctionne à moyenne fréquence, c'est-à-dire quelques centaines d'Hertz et met en
oeuvre un convertisseur de fréquence plus performant, ce qui permet de diminuer l'intensité
et les pertes de courant, ainsi que la proportion de l'énergie magnétique nécessaire
par rapport à l'énergie de chauffage obtenue.
[0012] Plus précisément, l'invention propose un dispositif de chauffage qui comprend :
- un circuit magnétique,
- au moins un inducteur constitué par un bobinage disposé autour du circuit magnétique
et alimenté par une tension électrique alternative de telle sorte que ledit inducteur
engendre un flux magnétique dans le circuit magnétique,
- au moins une cuve réalisée en matériau isolant, contenant le fluide à chauffer et
entourant chaque inducteur,
- un convertisseur de moyenne fréquence alimentant chaque inducteur, et des moyens de
mise en résonance du convertisseur.
[0013] Ainsi, selon l'invention, ledit dispositif comporte un circuit magnétique qui permet
de canaliser et de transporter le flux magnétique créé dans l'inducteur. De ce fait,
il permet de renforcer l'effet de l'inducteur et d'engendrer une f.e.m (force électromotrice)
induite assez importante dans ledit fluide pour le chauffer. En concentrant les lignes
de champ magnétique créées par l'inducteur dans ledit circuit magnétique fermé, on
diminue considérablement les pertes de courant et donc l'intensité du courant inducteur
nécessaire. De ce fait, ledit dispositif de chauffage selon l'invention fonctionne
à moyenne fréquence en utilisant un convertisseur de fréquence performant présentant
un rendement de l'ordre de 85 à 95 %. En outre, le dispositif selon l'invention est
plus compact. Enfin, la cuve en matériau isolant permet de chauffer de grande quantité
d'eau à la fois.
[0014] Il est intéressant de noter que le circuit magnétique et l'inducteur baignent directement
dans le fluide à chauffer et que la cuve ne participe pas du tout au chauffage.
[0015] Il s'agit là d'un concept complétement différent de celui du document DE-C-318 484
qui n'envisageait que le circuit de transformateur et faisait passer le fluide à chauffer
dans le bobinage secondaire du transformateur.
[0016] La cuve peut avantageusement être constituée par un matériau inerte du point de vue
magnétique, tel que le PTFE (Polytétrafluoroéthylène) ou le PVDF (Polyvinyldifluoré)
ou encore le verre.
[0017] Selon un mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention, le circuit magnétique
est en forme de cadre comportant des parties séparables dont une tête et les moyens
de mise en résonance du convertisseur sont des cales interposées entre la tête et
les autres parties portant chaque inducteur du circuit magnétique.
[0018] Selon une variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, les moyens
de mise en résonance du convertisseur sont constitués par une inductance placée à
l'extérieur du circuit magnétique, en parallèle avec le convertisseur auquel elle
est reliée.
[0019] Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit circuit magnétique est en forme
de cadre présentant deux colonnes de chauffage sensiblement parallèles, autour desquelles
sont placés respectivement deux inducteurs et deux cuves.
[0020] En outre, selon l'invention, afin de canaliser avec une meilleure efficacité le flux
magnétique créé par le bobinage, il y a avantage à ce que le circuit magnétique fermé
en forme de cadre présentant trois colonnes, deux colonnes latérales de section S
et une colonne centrale de section double de ladite section S, parmi lesquelles se
trouve au moins une colonne autour de laquelle sont placés un bobinage et une cuve.
[0021] De même, selon un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention, le circuit
magnétique comprenant une colonne centrale présentant une section S₁ et une pluralité
de n colonnes périphériques disposées radialement et présentant une section n fois
plus faible que ladite section S₁, ledit circuit magnétique comportant parmi lesdites
colonnes au moins une colonne autour de laquelle sont placés un bobinage et une cuve.
[0022] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples
non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle
peut être réalisée.
- La figure 1 est un schéma en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif
selon l'invention.
- La figure 2 est une vue en coupe selon le plan A-A du dispositif de la figure 1.
- La figure 3 est un schéma en perspective d'un circuit magnétique muni d'un bobinage
d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention.
- La figure 4 est une vue en coupe selon le plan B-B du dispositif de la figure 1.
- La figure 5 est une vue partielle de dessus d'un troisième mode de réalisation du
dispositif selon l'invention.
- La figure 6 est une vue en coupe selon le plan C-C du dispositif de la figure 5.
- La figure 7 est un schéma en perspective d'un quatrième mode de réalisation du dispositif
selon l'invention.
- La figure 8 est une vue en coupe selon le plan D-D du dispositif de la figure 7.
- La figure 9 est une vue partielle de dessus d'un cinquième mode de réalisation du
dispositif selon l'invention.
- La figure 10 est une vue partielle de dessus d'un sixième mode de réalisation du dispositif
selon l'invention.
[0023] Sur la figure 1, on a représenté un dispositif de chauffage d'un fluide 10 conducteur
d'électricité présentant une conductivité supérieure à 1 Siemens/mètre. Ce dispositif
de chauffage comprend un circuit magnétique 100 fermé en forme de cadre, ici un cadre
carré de section S, comprenant deux colonnes 101, 102 sensiblement parallèles. En
outre, le dispositif de chauffage comporte deux inducteurs constitués par deux bobinages
200, disposés respectivement autour des deux colonnes 101, 102 du circuit magnétique.
Les bobinages 200 comportant N spires, sont alimentés par un convertisseur de fréquence
non représenté délivrant une tension d'amplitude U variant de façon périodique dans
le temps à une pulsation

(où f est la fréquence), de telle sorte que ledit inducteur engendre un champ magnétique

dans ledit circuit magnétique 100, le flux magnétique résultant s'exprimant comme
le produit scalaire φ = NBS (où S est la section de la colonne, ici la section du
cadre magnétique).
[0024] Les paramètres précités N, U, ω, B, et S satisfont à la relation s'exprimant comme
suit :

Ainsi, on peut ajuster en conséquence le circuit magnétique 100 aux caractéristiques
du convertisseur de fréquence et du fluide à chauffer, et réciproquement.
[0025] Par ailleurs, le dispositif comporte deux cuves ici de forme parallélipipèdique,
en un matériau isolant, tel que le PTFE ou le verre, contenant le fluide 10 à chauffer.
Les deux cuves entourent respectivement les deux colonnes 101, 102 du circuit magnétique
de telle façon que le circuit magnétique chauffe le fluide en créant dans le fluide
10 des courants induits. Le circuit magnétique canalise le flux magnétique créé dans
chaque inducteur, et engendre une f.e.m induite dans le fluide 10. Le fluide 10 conducteur
de courant, dans lequel est plongée chaque colonne 101, 102 se comporte comme une
résistance. Lorsque ledit fluide 10 est traversé par les courants induits, il chauffe
par effet Joule.
[0026] Comme on peut le voir sur la figure 1, les colonnes 101, 102 sont séparables des
autres parties du cadre fermé et plus particulièrement de la partie supérieure 103,
appelée la tête. Ainsi, un tel montage permet d'introduire, sans difficulté, les bobinages
200 et les cuves 300 contenant le fluide 10, respectivement autour des deux colonnes
101, 102. De plus, le convertisseur de fréquence fonctionnant à des conditions de
résonance, ce montage permet d'interposer des cales, non représentées sur la figure
1, entre la tête 103 et le reste du circuit magnétique. Ces cales représentent des
moyens de mise en résonance dudit convertisseur de fréquence. En effet, l'ensemble
constitué par les inducteurs, le circuit magnétique et le fluide se comporte comme
un circuit électrique composé d'une inductance L en série avec une résistance R, et
le convertisseur de fréquence est constitué par une source de tension mise en parallèle
avec un condensateur C. Le schéma électrique représentatif du dispositif montré par
la figure 1, se compose de la source de tension mise en parallèle simultanément avec
le condensateur C et l'inductance L en série avec la résistance R.
[0027] Ainsi, les conditions de résonance du convertisseur de fréquence s'exprime comme

ou encore

, où le produit Lω est appelé la réactance. Dans le cas où le rapport Lω / R est
inférieur à 2, lesdites cales permettent alors d'ajuster la réactance Lω dudit dispositif
pour retrouver la condition de résonance

et assurer le fonctionnement dudit convertisseur de fréquence.
[0028] Par ailleurs, ledit convertisseur de fréquence est un convertisseur moyenne fréquence
performant à thyristors ou transistors, présentant un rendement compris environ entre
85 et 95 %.
[0029] Selon une variante de réalisation, on peut envisager comme moyens de mise en résonance
du convertisseur, une autre inductance placée à l'extérieur du circuit magnétique
en parallèle avec le convertisseur auquel elle est reliée.
[0030] Pour utiliser le dispositif de la figure 1 à des basses fréquences comprises entre
environ 250 HZ et 6 kHZ, le circuit magnétique 100 est constitué par des tôles magnétiques,
telles que des tôles de silicium, présentant de préférence des faibles épaisseurs
comprises entre 0,1 et 0,35 millimètre, de manière à minimiser les échauffements dudit
transformateur. Pour les fréquences plus élevées, par exemple supérieures à 3 kHZ,
ledit circuit magnétique est constitué par des ferrites. Dans les deux cas, afin d'éviter
que le circuit magnétique 100 s'échauffe, celui-ci comporte un circuit de refroidissement.
[0031] Comme le montre mieux la figure 2, ledit circuit de refroidissement comporte des
"tire -chaleur" constitués par des plaques de cuivre 110 refroidies sur les rives
à l'aide de canalisations de cuivre 111 parcourues par de l'eau 112. Pour un circuit
magnétique constitué par des tôles magnétiques, ces "tire -chaleur" sont disposés
parallèlement auxdites tôles magnétiques.
[0032] Sur la figure 3, on a représenté un deuxième mode de réalisation d'un circuit magnétique
100' faisant partie d'un dispositif de chauffage selon l'invention. Ce circuit magnétique
100' fermé en forme de cadre, présente trois colonnes 101', 102', 103', deux colonnes
latérales 101', 103' de section S et une colonne centrale 102' présentant une section
2S double de ladite section S. Parmi les trois colonnes 101', 102', 103' se trouve
une colonne 102' portant un bobinage 200. Ce circuit à trois colonnes permet de canaliser
avec une meilleure efficacité le flux magnétique créé par le bobinage 200.
[0033] Comme on le verra en détail ultérieurement, on peut envisager selon un autre mode
de réalisation, un dispositif de chauffage électrique par induction comportant un
circuit magnétique comprenant une colonne centrale de section S₁ et une pluralité
de n colonnes périphériques disposées radialement et présentant une section n fois
plus faible que la section S₁. Ce circuit magnétique comporte plusieurs colonnes portant
chacune un inducteur et il faut prendre soin à ce que les flux magnétiques créés par
les inducteurs s'additionnent bien.
[0034] Sur la figure 4, on a représenté en détail un exemple d'écoulement du fluide 10 à
chauffer, autour de la colonne 102 dudit dispositif de chauffage de la figure 1. A
partir d'une canalisation d'alimentation en fluide non représentée, on crée, à l'aide
d'une nourrice 130 placée dans la cuve 300, deux veines d'écoulement 10
a, 10
b dudit fluide 10 autour de ladite colonne 102, sensiblement perpendiculaires à ladite
colonne. Ces deux veines d'écoulement en parallèle, convergent à la sortie 120 de
ladite cuve 300 vers un collecteur non représenté.
[0035] Comme on peut le voir sur la figure 4, les courants induits circulent dans ledit
fluide suivant la flèche i, dans la direction de l'écoulement dudit fluide.
[0036] Sur les figures 5 et 6, on a représenté l'écoulement du fluide 10 autour des colonnes
101, 102 du circuit magnétique de la figure 1. De même, l'écoulement du fluide est
sensiblement perpendiculaire auxdites colonnes et comporte une distribution en trois
veines d'écoulement de fluide 10
a, 10
b, 10
c en parallèle, perpendiculaires auxdites colonnes. Dans ce cas, la distribution est
réalisée à l'aide d'un réservoir 20.
[0037] Par ailleurs, comme on peut le voir également sur les figures 5 et 6, les courants
induits circulent dans le fluide suivant les flèches i représentant la direction de
l'écoulement du fluide 10.
[0038] Sur les figures 7 et 8, on a représenté une variante de réalisation selon laquelle
chaque cuve 300 présente une forme cylindrique et comporte en partie basse une entrée
301 du fluide 10 et en partie haute une sortie 302 dudit fluide 10, de manière à créer
une veine d'écoulement cylindrique du fluide sensiblement parallèle à chaque colonne
101, 102.
[0039] De même , sur la figure 9, on a représenté une autre variante du mode de réalisation
du dispositif de la figure 7.
[0040] Comme on peut le voir sur la figure 9, la cuve 300 présente une forme sensiblement
cylindrique, comportant deux évidements de manière à entourer les deux colonnes 101,
102.
[0041] Suivant la variante de réalisation présentée sur la figure 9, la cuve comporte, en
outre, des moyens d'entrée et de sortie du fluide 10, non représentés, de sorte que
le fluide 10 s'écoule suivant deux veines d'écoulement cylindriques sensiblement parallèles
respectivement auxdites colonnes 101, 102.
[0042] Il convient de noter que les dispositifs des figures 7, 8 et 9 présentent un rendement
de chauffage qui peut atteindre 85 %.
[0043] La figure 10 montre un autre mode de réalisation du dispositif de chauffage, comportant
une colonne centrale 104
a et trois colonnes périphériques 101
a, 102
a, 103
a, disposées radialement. Lesdites colonnes périphériques présentent une section S,
et la colonne centrale présente alors une section égale au triple de ladite section
S. Toutes les colonnes portent un bobinage.
[0044] En outre, ledit dispositif comporte une cuve comprenant quatre évidements entourant
les quatre colonnes et contenant le fluide 10.
[0045] Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation
décrite et représentée, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme
à son esprit.
1. Dispositif de chauffage par induction d'un fluide (10) conducteur d'électricité, caractérisé
en ce qu'il comprend :
- un circuit magnétique (100) fermé,
- au moins un inducteur constitué par un bobinage (200) disposé autour du circuit
magnétique (100) et alimenté par une tension électrique alternative, de telle sorte
que ledit inducteur engendre un flux magnétique dans le circuit magnétique (100),
- au moins une cuve (300) réalisée en matériau isolant, contenant le fluide (10) à
chauffer et entourant chaque inducteur (200),
- un convertisseur de moyenne fréquence alimentant chaque inducteur, et
- des moyens de mise en résonance du convertisseur.
2. Dispositif de chauffage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit
magnétique (100) est en forme de cadre comportant des parties (101, 102, 103, 104)
séparables dont une tête (103), et en ce que les moyens de mise en résonance du convertisseur
sont des cales interposées entre la tête (103) et les autres parties (101, 102) portant
chaque inducteur (200) du circuit magnétique (100).
3. Dispositif de chauffage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens
de mise en résonance du convertisseur sont constitués par une inductance placée à
l'extérieur du circuit magnétique (100), en parallèle avec le convertisseur auquel
elle est reliée.
4. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce qu'il comporte un circuit de refroidissement (110, 111, 112) dudit circuit magnétique
(100).
5. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que chaque cuve (300) comporte des moyens d'entrée et de sortie dudit fluide
(10) dans ladite cuve (300) de manière à créer un écoulement autour de chaque inducteur
(200).
6. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que le circuit magnétique est en forme de cadre présentant deux colonnes de
chauffage (101, 102) sensiblement parallèles autour desquelles sont placés respectivement
deux inducteurs (200) et deux cuves (300).
7. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que le circuit magnétique (100') fermé en forme de cadre présente trois colonnes
(101', 102', 103'), deux colonnes latérales (101', 103') de section S et une colonne
centrale (102') de section double de ladite section S, parmi lesquelles se trouve
au moins une colonne autour de laquelle sont placés un inducteur (200) et une cuve
(300).
8. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que ledit circuit magnétique comprenant une colonne centrale présentant une
section S₁ et une pluralité n de colonnes de chauffage périphériques disposées radialement
et présentant une section n fois plus faible que ladite section S₁ ledit circuit magnétique
comportant parmi lesdites colonnes au moins une colonne autour de laquelle sont placés
un bobinage et une cuve.
9. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé
en ce que le circuit de refroidissement est constitué par des plaques de cuivre (110)
refroidies sur les rives à l'aide de canalisations (111) parcourues par de l'eau (112).