[0001] La présente invention concerne une douille d'éclairage supportant une ampoule ainsi
qu'une lampe de poche équipée d'une telle douille, l'allumage, respectivement l'extinction
de l'ampoule étant obtenu par une action sur ladite douille, celle-ci pouvant être
retirée du boîtier de la lampe de poche. L'utilisation de la douille d'éclairage pour
d'autres moyens qu'une lampe de poche sont aussi prévus.
[0002] L'usage antérieur connaît au moins deux lampes de poche de ce type. Une première
est constituée d'un boîtier fermé en matière plastique contenant quelques éléments
de pile, la partie supérieure du boîtier étant munie d'une ouverture circulaire cylindrique,
au fond et sur la face latérale de laquelle deux lames de contact sont apparentes,
et d'une douille métallique cylindrique entourant l'ampoule, ladite douille pouvant
être introduite dans l'ouverture circulaire du boîtier. Par une introduction "à rebours"
de la douille, c'est-à-dire l'ampoule dirigée vers le fond de l'ouverture, la douille
est maintenue par frottement glissant dans l'ouverture, cette position correspondant
à une position éteinte ou de stockage. En retirant la douille de l'ouverture et lui
faisant faire un demi-tour pour la réintroduire "à l'endroit" dans l'ouverture, c'est-à-dire
le culot de l'ampoule dirigé vers le fond de l'ouverture, celui-ci peut entrer en
contact avec une lame de contact, permettant ainsi l'allumage de la lampe. Un léger
retrait de la douille permet son extinction. Les inconvénients d'une telle lampe résident
dans la manipulation relativement compliquée de la douille afin de passer de la position
de stockage à celle d'allumage, nécessitant généralement l'emploi des deux mains,
de la possibilité de perdre la douille vu qu'elle n'est maintenue dans l'ouverture
que par frottement, ainsi que de l'impossibilité de rendre la lampe étanche.
[0003] Une deuxième lampe de poche connue est constituée d'un boîtier assez semblable au
précédent dont la face supérieure comprend une douille entourant l'ampoule, une collerette
étant disposée autour de la douille afin de pouvoir la faire pivoter et d'assurer
l'allumage ou l'extinction de l'ampoule par un jeu de contacts disposés à l'intérieur
du boîtier. Dans ce cas, la douille seule ne peut être retirée; lorsque la batterie
est épuisée, il est possible de retirer toute la partie supérieure du boîtier munie
de la douille pour la réinstaller sur une portion inférieure de boîtier neuf. Les
inconvénients de cette lampe sont qu'il n'est pas possible de réinstaller la partie
supérieure du boîtier sur une portion inférieure d'une autre forme et que si on désire
rendre la lampe étanche, il est nécessaire d'étanchéifier indépendamment la liaison
entre les deux parties du boîtier ainsi que la douille elle-même.
[0004] La demande DE-A-38 17 861 décrit une douille disposée sur une lampe de poche; vu
que la pièce assurant le contact avec l'un des pôles de la batterie est fixée à la
douille lorsque l'ampoule y est introduite, cette douille ne peut par conséquent pas
être retirée du boîtier de la lampe, de plus l'allumage ou l'extinction de l'ampoule
n'est pas commandé par la douille. Une telle douille ne peut accepter que des ampoules
dont le culot est à pas de vis.
[0005] La demande GB-A-2.087.062 ainsi que le brevet CH-A-137.880 décrivent aussi chacun
un support d'ampoule fixé à demeure sur un boîtier.
[0006] Le but de l'invention est donc de proposer une douille ainsi qu'une lampe de poche
qui ne rencontrent pas les inconvénients mentionnés des douilles et lampes connues
de l'art antérieur et possèdent en outre des avantages supplémentaires qui apparaîtront
dans la description détaillée qui suit.
[0007] Afin d'atteindre ce but, l'invention propose tout d'abord une douille d'éclairage
possédant les caractéristiques de la revendication 1, des formes d'exécution particulières
et variantes étant décrites dans les revendications dépendantes, ainsi qu'une lampe
de poche conforme aux revendications 12 à 16, d'autres modes d'utilisation de la douille
d'éclairage étant prévus dans les revendications 17 et 18.
[0008] L'invention est plus particulièrement compréhensible par la description détaillée
de deux formes d'exécution d'une lampe, ainsi que d'une douille selon l'invention,
en regard du dessin annexé comportant les figures où:
la figure 1 représente en coupe partielle une portion d'une lampe de poche munie d'une
douille d'éclairage, selon une première forme d'exécution de l'invention,
la figure 2 représente à échelle agrandie une demi-coupe de la douille d'éclairage
de la figure précédente,
les figures 3A, 3B et 3C représentent trois vues au niveau de la ligne III-III de
la figure précédente,
la figure 4 représente en coupe partielle une portion d'une lampe de poche munie d'une
douille d'éclairage, selon une deuxième forme d'exécution de l'invention,
la figure 5 représente en perspective une douille d'éclairage selon la deuxième forme
d'exécution ainsi que sa pièce de fixation,
les figures 6A, 6B et 6C représentent trois coupes des éléments de la figure 5 selon
trois position différentes, et
les figures 7A, 7B et 7C représentent trois coupes selon les lignes AA, BB et CC des
figures 6A, 6B et 6C.
[0009] A la figure 1 on voit une lampe de poche 1 constituée d'un boîtier 10 contenant un
ou plusieurs éléments de pile 11 surmontés d'une languette isolante 12 sur laquelle
reposent deux lame conductrices, une première lame 13, reliée par exemple au pôle
négatif de la batterie constituée par les piles 11 et une deuxième lame 14 reliée
par exemple au pôle positif. La face supérieure du boîtier 10 comprend une ouverture
15 circulaire cylindrique dans laquelle une douille 2 est disposée de manière pivotante.
L'ouverture 15 est représentée ici au centre de la face supérieure du boîtier 10,
mais elle pourrait tout aussi bien être décalée vers une extrémité. La transmission
du courant à l'ampoule 3 disposée dans la douille 2 (voir figure 2) se fait d'une
part par le contact 30 de fond de culot de l'ampoule 3 qui est appuyé sur une des
lames conductrices, ici la lame 13, et d'autre part par une lame ressort 16 qui est
en contact avec l'autre lame conductrice, ici la lame 14. De préférence, la lame ressort
16 est de section généralement circulaire et constitue en fait un fil ressort. Les
éléments décrits ci-dessus de manière générale correspondent à ce qui est connu de
l'art antérieur.
[0010] La figure 2 montre en détail, à échelle agrandie, la douille 2 ci-dessus. Celle-ci
est constituée principalement d'une enveloppe 20, en matière isolante, comportant
une portion supérieure qui dépasse de l'ouverture 15 du boîtier 10 de la lampe, munie
ici d'un rehaut 15A, et d'une portion inférieure située à l'intérieur de l'ouverture
15. L'intérieur de la portion inférieure est configuré de manière à recevoir un culot
31 d'une ampoule 3, dans le cas représenté ici un culot lisse muni d'une bague d'arrêt
32 à sa partie supérieure. Le fond de la portion inférieure de l'enveloppe 20 comprend
une ouverture 21 à travers laquelle passe le contact 30 de fond de culot. La douille
2 comprend en outre une pièce de fixation 22, introduite par l'ouverture 23 aménagée
sur la face supérieure de la douille, après que l'ampoule 3 y ait été introduite.
La pièce de fixation 22 enserre la partie supérieure de l'ampoule 3 afin de la positionner
axialement et radialement dans la douille 2 et vient serrer la bague d'arrét 32 contre
un rebord 24 aménagé dans la portion inférieure de la douille afin de fixer l'ampoule
3 dans ladite douille. Cette pièce de fixation est fixée à la paroi intérieure de
la portion supérieure de la douille par l'intermédiaire d'un ou plusieurs doigts ou
d'une couronne élastique 22A qui tient en place la pièce de fixation 22 dans la douille,
soit par sa propre élasticité, soit par sertissage, soit par collage ou par tout autre
moyen connu. De préférence, la partie de la pièce de fixation en regard de l'ampoule
3 a une forme concave, sa surface 22B étant recouverte d'un matériau réfléchissant,
par exemple argenté, afin de former un réflecteur. L'ouverture 23 de la partie supérieure
de la douille peut être fermée par un matériau transparent, par exemple d'un verre
25 fixé de n'importe quelle manière connue, et de préférence de manière étanche. L'ampoule
3 représentée ici comporte un culot 31 cylindrique, mais il est évident que la partie
intérieure de la douille peut être conformée pour recevoir une ampoule d'un autre
type, par exemple avec un culot à vis ou un culot à baïonnette. Une ouverture ayant
la forme d'une première rainure périphérique 27 est aménagée sur le pourtour de la
portion inférieure de la douille, la face supérieure de ladite rainure étant de préférence
au niveau de la surface inférieure de la face supérieure du boîtier 10. Cette ouverture
ou rainure de contact et de fixation 27 est de forme particulière dans cette forme
d'exécution, comme on le voit aux figures 3A à 3C. La douille peut aussi comporter
une autre rainure périphérique 26 située sur une portion de sa hauteur située entre
la rainure 27 et la portion supérieure de la douille, c'est-à-dire faisant face à
une surface d'appui du rehaut 15A de l'ouverture 15 faite dans le boîtier 10, de manière
à pouvoir y loger un joint torique 26A assurant l'étanchéité de la douille 2 par rapport
au boîtier 10. Pour une douille 2 plus simple, il est possible de s'affranchir de
la pièce de fixation 20, l'ampoule 3 étant maintenue dans l'enveloppe 20 par d'autres
moyens, par exemple des doigts élastiques ou des nervures disposés sur le pourtour
de la surface intérieure de la partie creuse de l'enveloppe 20.
[0011] Sur les figures 3A à 3C, on voit que la rainure 27 est de profondeur variable, deux
portions opposées de ladite rainure traversant entièrement l'épaisseur de l'enveloppe,
formant ainsi deux ouvertures 27C dans ladite enveloppe, alors que deux autres portions,
décalées d'un quart de tour par rapport aux précédentes, laissent subsister une partie
isolante 27A au fond de la rainure 27. Deux branches de la lame ressort 16 sont disposées
dans la rainure 27. Cette lame ressort 16 est constituée de préférence d'un fil ressort,
plié vers sa partie centrale afin de former une boucle 16A, les deux extrémités libres
16B étant repliées vers le bas afin de s'appuyer de manière élastique contre une lame
conductrice de la batterie, par exemple la lame 14 comme représenté à la figure 1.
La douille 2 est donc maintenue dans l'ouverture 15 du boîtier par ces deux branches
de la lame ressort 16 qui passent tangentiellement à la douille 2, par la rainure
27, la position axiale de la douille étant déterminée d'une part par l'appui du contact
30 de fond de culot contre la lame 13 et d'autre part par la lame ressort 16 dont
la plus grande partie est appuyée contre la surface inférieure de la face supérieure
du boîtier 10, comme on le voit aussi sur la figure 1. La lame ressort 16 est maintenue
latéralement d'une manière connue à l'intérieur du boîtier par ses extrémités.
[0012] La figure 3A représente une position de rotation de la douille 2 où les parties isolantes
27A disposées au fond de la rainure 27 isolent le culot 31 des deux branches de la
lame ressort 16; cette position correspond donc à l'état éteint de la lampe de poche,
c'est aussi celle représentée sur la figure 2. A la figure 3B, l'utilisateur a fait
pivoter la douille d'un quart de tour, de manière à dégager les parties isolantes
27A et à amener les deux branches de la lame ressort 16 en contact avec le culot 31
par l'intermédiaire des ouvertures 27C; cette position correspond à l'état allumé
de la lampe. Pour une position de rotation intermédiaire de la douille, comme représentés
à la figure 3C, les deux branches de la lame ressort 16 sont écartées au maximum par
les côtés des parties isolantes 27A, cet écartement correspondant au diamètre du rebord
inférieur 27B de la rainure 27, soit au diamètre maximum de la partie inférieure de
la douille 2, Lorsque la douille se trouve dans cette position de rotation, la lame
ressort 16 est dégagée de la rainure 27, comme représenté en pointillé sur la figure
2 et, par une traction axiale sur la douille 2, il est possible de l'extraire du logement
15 du boîtier. Des nervures verticales 28 disposées sur la face extérieure de la portion
supérieure de la douille en facilitent la saisie pour imprimer les mouvements de rotation
désirés.
[0013] Ainsi, par une conception judicieuse de la rainure 27 ainsi que de la lame ressort
16, il est possible, par un mouvement de rotation exercé sur la douille 2, d'allumer
et d'éteindre la lampe de poche, ainsi que d'extraire si désiré la douille du boîtier
de lampe, la rainure 27 et la lame ressort 16 coopérant tant pour établir ou couper
l'alimentation de l'ampoule 3 qu'au maintien de la douille 2 à l'intérieur de l'ouverture
15 du boîtier 10. Vu la forme approximativement hémisphérique du fond de la portion
inférieure de la douille, il est possible d'introduire une douille dans un nouveau
boîtier, simplement en appuyant sur son extrémité supérieure, les deux branches de
la lame ressort 16 étant écartées par ce fond hémisphérique jusqu'à ce qu'elles s'encliquettent
dans la rainure 27. Cette portion inférieure de douille peut aussi avoir une forme
en tronc de cône pour obtenir le même effet.
[0014] Selon une variante d'exécution du boîtier 10 et plus particulièrement de la lame
ressort 16, celle-ci peut ne comporter qu'une seule branche apte à entrer en contact
avec une partie métallique du culot 31 de l'ampoule. Il est aussi possible de prolonger
l'extrémité formant boucle 16A de la lame ressort 16, de manière à ce qu'elle passe
à travers une ouverture du boîtier (voir figure 1) et de lui attacher une dragonne
17 ou tout autre moyen de suspension. Afin de conserver l'étanchéité du boîtier, il
est aisé de sceller l'ouverture de passage de l'extrémité de la lame ressort par des
moyens connus.
[0015] Une deuxième forme d'exécution d'une lampe de poche et d'une douille selon l'invention
est représentée à la figure 4. Pour cette forme d'exécution, la lampe de poche 1 comprend
aussi un boîtier 10 dans lequel ici deux éléments de pile 11 sont représentés. Une
première lame contact à ressort 13 qui ici est relié au pôle positif de la batterie
et une deuxième lame à ressort 14, en contact avec son pôle négatif assurent l'alimentation
de l'ampoule 3 selon une manière qui sera décrite plus bas. Dans cette forme d'exécution,
la douille 4 n'est pas maintenue en place dans l'ouverture 15 du boîtier 10 par une
lame ou ressort de contact mais par une pièce de fixation élastique 6 incluse dans
une cavité de la partie supérieure du boîtier 10, comme on le voit à la figure 4.
Cette pièce de fixation élastique 6, plus particulièrement visible sur la figure 5,
a la forme générale d'un segment de tube circulaire 60 comportant deux lèvres élastiques
61 disposées en regard l'une de l'autre à l'intérieur du tube 60. L'extrémité libre
de chacune des lèvres 61 comprend un rebord en saillie 62, les deux rebords étant
dirigés l'un vers l'autre, présentant deux surfaces planes opposées 63; l'arête supérieure
de chaque rebord 62 est taillée afin de former un plan incliné 64. Comme on le voit
aux figures 5 et 6A, la douille 4 et la pièce de fixation élastique 6 sont tout d'abord
séparées. En présentant l'extrémité inférieure 40 de forme hémisphérique ou en tronc
de cône de la douille 4 entre les deux lèvres élastiques 61, ces deux lèvres peuvent
s'écarter vu leur élasticité sous l'effet de la pression axiale exercée pour enfoncer
la douille, jusqu'à ce qu'elles puissent venir s'encliqueter dans une rainure périphérique
41 aménagée sur le flan de la douille 4. Le plan incliné 64, coopérant avec une surface
inclinée 42A d'une nervure 42 limitant la rainure 41, facilite le passage de ladite
nervure lors de l'introduction de la douille 4 dans la pièce de fixation élastique
6. Sur la figure 6B on voit que les rebords 62 sont engagées dans la rainure périphérique
41 afin de maintenir la douille en place. Le fond de la rainure 41 n'est pas cylindrique
mais présente un certain nombre de méplats 43, quatre dans le cas présent, sur lesquels
s'appuient les surfaces planes 63. De cette manière, la douille 4 peut être positionnée
selon quatre positions angulaires stables, de préférence équidistantes, lorsque les
surfaces planes 63 sont en appui sur les méplats 43. L'une de ces position angulaire
est représentée aux figures 6B et 7B. Lorsque la douille 4 est tournée selon une position
angulaire intermédiaire entre deux des positions stables mentionnées précédemment,
comme on le voit aux figures 6C et 7C, les lèvres élastiques 61 sont écartées vu que
les surfaces planes 63 sont repoussées par les portions cylindriques 44 séparant les
méplats 43; ces portions de surfaces cylindriques peuvent être directement alignées
sur la surface extérieure cylindrique 42B de la nervure 42, faisant que la douille
4 peut directement être extraite axialement de la pièce de fixation élastique 6, les
rebords 62 n'étant plus engagés dans la rainure 41. De préférence, et comme on le
voit aux figures 6C et 7C, le diamètre de la surface cylindrique extérieure 42B de
la nervure 42 est très légèrement supérieure au diamètre des portions de surfaces
cylindriques 44, de quelques dixièmes de mm, afin qu'un certain effort de traction
soit néanmoins nécessaire afin de pouvoir extraire la douille 4 de la pièce de fixation
élastique 6, respectivement du boîtier 10 de la lampe de poche 1. Ainsi, comme pour
la première forme d'exécution décrite, il est possible d'introduire la douille 4 dans
l'ouverture 15 du boîtier 10, de positionner cette douille selon un certain nombre
de positions angulaires autour de l'axe de la douille, la douille étant maintenue
en position stable dans chacune de ces positions, ainsi que de pouvoir retirer la
douille 4 du boîtier en la positionnant selon une position angulaire intermédiaire
puis en exerçant un effort de traction axial sur cette douille.
[0016] Comme on le voit en particulier sur la figure 4, la portion inférieure de la douille
4 comprend une ouverture 45 par laquelle le contact de fond de culot 30 peut être
mis en contact avec une lame de contact élastique, comme la lame 13 sur cette figure.
Sur la portion inférieure de la douille 4 située entre la portion hémisphérique 40
et la nervure 42, on distingue sur les figures 5 et 6A une ouverture latérale 46 sur
une portion de tour de la surface périphérique de la portion inférieure de la douille
4, à travers laquelle le culot 31 de l'ampoule 3, est accessible. Le reste de la surface
périphérique 48 est constitué du matériau isolant constituant la douille 4. La pièce
de fixation élastique 6 comporte en outre une ouverture 65 disposée sur un côté du
tube cylindrique 60, formée afin de laisser passer l'extrémité libre 14A de la lame
de contact 14. L'ouverture latérale 46 est positionnée de manière à ce que l'extrémité
libre 14A puisse venir en contact avec le culot 31 de l'ampoule 3 lorsque la douille
4 est positionnée selon l'une des positions angulaires stables décrites plus haut.
De préférence, la douille 4 sera munie de deux ouvertures latérale 46, opposées, de
manière à ce que le contact entre le culot 31 et l'extrémité 14A de la lame de contact
14 puisse être établi selon deux positions stables opposées. Ainsi, après avoir introduit
la douille 4 dans le boîtier 10 de la manière décrite précédemment, il est possible
de faire pivoter cette douille par pas de 90°, de manière à successivement allumer
ou éteindre l'ampoule 3, l'extrémité 14A de la lame de contact étant successivement
en contact avec le culot 31 par une ouverture 46 ou isolé dudit culot par une portion
isolante 48. Le culot 31 est ici représenté comme étant un culot à vis, mais il est
bien entendu qu'il peut aussi s'agir d'un culot de n'importe quel type connu.
[0017] La pièce de fixation élastique 6 a été décrite et représentée comportant deux lèvres
élastiques 61; elle pourrait aussi ne comporter qu'une seule lèvre élastique ou plus
de deux, les moyens d'encliquetage prévus sur la douille étant adaptés en conséquence.
[0018] Comme pour la forme d'exécution précédente, la douille 4 peut être équipée d'une
deuxième rainure périphérique 47, pouvant, comme la rainure périphérique 26 de la
première forme d'exécution décrite, être équipée d'un joint torique afin d'assurer
l'étanchéité entre la douille 4 et le boîtier 10.
[0019] La lampe de poche 1 a été décrite avec un boîtier 10 plat comportant trois éléments
de pile et délivrant donc une tension de 4,5 V pour la première forme d'exécution
décrite et deux éléments de pile pour une tension de 3 V dans la deuxième forme d'exécution.
Plus généralement le boîtier 10 peut être de n'importe quelle forme et comprendre
un nombre quelconque d'éléments de piles montés en batterie. Dans ce cas, et afin
de ne pas installer une douille 2 ou 4 équipée d'une ampoule supportant une tension
inférieure à celle délivrée par la batterie contenue dans le boîtier, la douille selon
l'une ou l'autre des formes d'exécution décrites et/ou l'ouverture 15 peut être munie
de moyens de détrompage, comme schématisé en 29 sur la figure 2, de manière à ce qu'un
boîtier donné ne puiss accepter que des douilles munies d'une ampoule acceptant la
tension délivrée par le boîtier ou éventuellement une tension inférieure.
[0020] Pour l'une ou l'autre des formes d'exécution décrites d'une douille d'éclairage,
différentes variantes du système optique décrit à propos de la première forme d'exécution
peuvent être envisagées, en particulier la douille peut être fermée par un matériau
transparent ou un verre 25 (figure 2) d'une couleur déterminée, afin de pouvoir changer
la couleur de l'éclairage en changeant de douille. La pièce de fixation 22 peut aussi
être conçue de manière à comporter une partie coulissante dans l'enveloppe 20, de
manière à modifier la distance focale du réflecteur 22B et en conséquence la concentration
du faisceau lumineux. Cet effet peut aussi être obtenu ou augmenté en remplaçant le
verre plat 25 par un verre ou matériau transparent en forme de lentille.
[0021] D'autres utilisations d'une douille selon l'une ou l'autre des formes d'exécution
décrites de l'invention sont aussi possibles; plus généralement la douille d'éclairage
peut être utilisée pour tous moyens d'éclairage, sans être directement superposée
à une batterie, par exemple sur un tableau de bord d'un véhicule ou être adaptée à
un bras flexible comme lampe de lecture de carte ou comme lampe frontale ou pour l'éclairage
d'une bicyclette. Il n'est même pas nécessaire qu'elle soit alimentée par une batterie,
vu qu'il suffit que les éléments faisant contact décrits précédemment soient alimentés
par une source électrique, de préférence en basse tension. Une pluralité de douilles
peut aussi être utilisée comme élément de signalisation lumineux sur un tableau, par
exemple un tableau synoptique ou un tableau de signalisation.
1. Douille d'éclairage (2;4) constituée d'une enveloppe (20) essentiellement tubulaire
et cylindrique en un matériau isolant, dans laquelle une ampoule (3) est disposée
et maintenue en position, comportant une première ouverture (23) sur son extrémité
supérieure pour le passage du faisceau lumineux et une deuxième ouverture (21;45)
sur son extrémité inférieure pour le passage du contact de fond de culot (30) de l'ampoule
(3), caractérisée en ce qu'au moins une ouverture latérale (27C;46) est aménagée sur
une portion de tour de la surface latérale proche de ladite extrémité inférieure de
ladite douille afin de permettre l'établissement d'un contact électrique entre une
lame de contact (16;14A) et le culot (31) de l'ampoule (3), au moins une autre portion
de tour (27A;48), jointive de ladite surface latérale étant constituée du matériau
isolant constituant l'enveloppe afin d'interrompre ledit contact électrique lors du
pivotement de ladite douille autour de son axe longitudinal.
2. Douille d'éclairage (2;4) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend
deux ouvertures latérales (27C;46) sur deux portions de tour opposées de ladite surface
latérale, deux autres portions opposées du culot (31) étant obturées par deux parties
isolantes (27A;48) sur deux autres portions de ladite surface latérale, les ouvertures
latérales (27C;46) et les parties isolantes (27A;48) étant décalées d'un quart de
tour.
3. Douille d'éclairage selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce
qu'au moins une partie de la portion de l'enveloppe (20) située entre le pourtour
de l'ouverture (21;45) de son extrémité inférieure et la ou les ouvertures latérales
(27C;46) est hémisphérique ou en forme de tronc de cône.
4. Douille d'éclairage selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce
qu'elle comprend en outre une pièce de fixation (22) de l'ampoule (3) introduite par
ladite première ouverture (23) disposée sur l'extrémité supérieure de l'enveloppe
(20).
5. Douille d'éclairage selon la revendication 4, caractérisée en ce que la portion de
surface (22B) de la pièce de fixation (20) en regard de l'ampoule (3) est de forme
concave et est recouverte d'un matériau réfléchissant la lumière.
6. Douille d'éclairage selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'au moins une portion
(22) de la pièce de fixation (20) est mobile axialement afin de faire varier la concentration
du faisceau lumineux.
7. Douille d'éclairage selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que ladite
première ouverture (23) disposée sur l'extrémité supérieure de l'enveloppe (20) est
obturée par un matériau transparent (25).
8. Douille d'éclairage selon la revendication 7, caractérisée en ce que ledit matériau
transparent (25) est teinté.
9. Douille d'éclairage selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisée en ce que
ledit matériau transparent (25) est taillé en forme de lentille.
10. Douille d'éclairage selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce
que la portion cylindrique de la partie supérieure de l'enveloppe (20) est munie de
cannelures (28).
11. Douille d'éclairage selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce
qu'une rainure périphérique (26;47) munie d'un joint torique (26A) est aménagée sur
une partie de la portion inférieure cylindrique de l'enveloppe (20) située au-dessus
de la ou des ouvertures latérales (27C;46).
12. Lampe de poche (1) comprenant un boîtier (10) contenant au moins un élément de batterie
(11), une ouverture circulaire (15) étant aménagée sur une face dudit boîtier pour
y introduire une douille d'éclairage (2) selon l'une des revendications précédentes,
le contact de fond de culot (30) étant en appui contre une première lame de contact
(13) de la batterie, caractérisée en ce qu'une lame ressort (16) est disposée à l'intérieur
dudit boîtier, et comprenant au moins une branche passant tangentiellement par une
rainure périphérique (27) dans laquelle sont disposées la ou les ouvertures latérales
(27C), une extrémité (16B) de ladite lame ressort étant appuyée contre une deuxième
lame de contact (14) de ladite batterie, une autre portion de ladite lame ressort
étant en appui contre la surface intérieure de ladite face de boîtier (10).
13. Lampe de poche selon la revendication 12, caractérisée en ce que ladite lame ressort
(16) coopérant avec la rainure (27) disposée sur la douille (2), sert de moyen de
contact ainsi que de moyen de maintien de ladite douille à l'intérieur du boîtier
(10).
14. Lampe de poche selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisée en ce qu'une
extrémité (16A) de ladite lame ressort (16) est formée en boucle et est en saillie
à l'extérieur du boîtier (10) afin de former une boucle de suspension.
15. Lampe de poche (1) comprenant un boîtier (10) contenant au moins un élément de batterie
(11), une ouverture circulaire (15) étant aménagée sur une face dudit boîtier pour
y introduire une douille d'éclairage (4) selon l'une des revendications 1 à 11, le
contact de fond de culot (30) étant en appui contre une première lame de contact (13)
de la batterie, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce de fixation élastique
(6) disposée à l'intérieur du boîtier (10) en regard de l'ouverture circulaire (15),
ladite pièce de fixation élastique (6) comportant au moins une lèvre élastique (61)
munie d'un rebord (62) comportant une face plane (63) dirigée généralement vers l'axe
de l'ouverture circulaire (15) et une ouverture (65) pour le passage d'une portion
d'extrémité d'une lame de contact (14A), ladite douille d'éclairage (4) comportant
un moyen de retenue constitué d'au moins une portion de surface essentiellement cylindrique
(44) comportant au moins une portion de surface plane (43) limitée par une portion
de nervure (42), le rebord (62) coopérant avec la portion de nervure (42) lorsque
la ou les faces planes (63) sont appliquées sur la ou les portions de surfaces planes
(43) pour maintenir la douille (4) dans le boîtier (10), la ou les ouvertures latérales
(46) de la douille permettant un contact entre l'extrémité de la lame de contact (14A)
et le culot (31) de l'ampoule (3).
16. Lampe de poche selon l'une des revendications 12 à 15, caractérisée en ce que son
allumage, respectivement son extinction sont obtenus par des rotations d'un quart
de tour de ladite douille (2), celle-ci pouvant être extraite de ladite ouverture
circulaire (15) par une rotation selon une position intermédiaire entre une position
d'allumage et une position d'extinction suivie d'une traction de ladite douille.
17. Utilisation d'une douille d'éclairage selon l'une des revendications 1 à 11, dans
un moyen d'éclairage.
18. Utilisation d'une douille d'éclairage selon l'une des revendicatons 1 à 11, dans un
moyen de signalisation lumineuse.