[0001] L'invention concerne un procédé de commande d'un actionneur électromagnétique bistable
destiné par exemple à la commande d'une soupape d'un moteur à combustion interne.
Elle concerne également un dispositif de commande et un actionneur spécialement conçus
pour la mise en oeuvre de ce procédé.
[0002] Les actionneurs concernés sont du type connu à deux états stables respectivement
obtenus par l'excitation de la bobine de deux électro-aimants (figures 1
a à 1
c) dans l'entrefer desquels est disposée une armature mobile.
[0003] Dans les procédés connus, on passe du premier état stable au deuxième état stable
et inversement en établissant le courant de la bobine du deuxième électro-aimant un
certain temps Δ
T après la coupure du courant de la bobine du premier électro-aimant. Pour que la capture
de l'armature lâchée par le premier électro-aimant s'effectue de manière optimale,
il faut que l'écart de temps Δ
T soit convenablement choisi. Si ce temps est trop faible, l'énergie accumulée par
l'armature mobile peut causer des rebonds, s'il est trop grand la capture peut ne
pas avoir lieu.
[0004] Plus particulièrement, dans l'utilisation pour la commande de soupapes d'un moteur,
de nombreux facteurs perturbants peuvent intervenir et modifier l'écart de temps qui
serait optimal. C'est ainsi que le courant de charge des bobines dépend de l'état
et de la température de la batterie du véhicule. Les résistances mécaniques sont également
fonction de la température et notamment de la température de l'huile, ce qui introduit
d'importants écarts entre démarrage à froid et moteur chaud. Le choix d'un Δ
T constant conduit donc à des fonctionnements défectueux.
[0005] L'invention propose de remédier aux inconvénients ci-dessus dans un procédé de commande
d'un actionneur électromécanique à deux positions actives stables et une position
de repos, actionneur du type comportant une armature mobile liée à un organe à actionner,
par exemple une soupape d'un moteur à combustion interne, cette armature étant disposée,
dans l'entrefer séparant un premier et un deuxième électro-aimants identiques placés
en vis-à-vis, à équidistance au repos des deux électro-aimants grâce aux forces de
rappel opposées de deux ressorts identiques, procédé dans lequel la commutation de
l'une à l'autre position active s'effectue en commandant l'excitation du deuxième
électro-aimant lorsqu'un temps ΔT, prédéterminé pour les conditions normales de fonctionnement,
s'est écoulé depuis la commande de coupure du courant d'excitation du premier électro-aimant
et vice-versa.
[0006] Le procédé selon l'invention se caractérise par les étapes suivantes:
a)- la commande de l'excitation du deuxième électro-aimant est avancée par rapport
au temps ΔT prédéterminé pour un fonctionnement optimal dans les conditions normales;
b)- on coupe le courant d'excitation du deuxième électro-aimant à un moment déterminé
par la vitesse de déplacement de l'organe mobile:
c)- on rétablit le courant d'excitation après une durée de coupure fonction décroissante
de la vitesse de déplacement de l'organe mobile.
[0007] De préférence, la coupure du courant d'excitation du deuxième électro-aimant est
commandée lors du passage de l'armature mobile par une position de référence qui correspond
avantageusement à la position de repos de l'armature.
[0008] Selon une autre caractéristique importante, la durée de la coupure est calculée en
fonction du temps écoulé
TC -
TP entre l'instant
TC du début de la coupure et l'instant
TP de la fin normale de la commande précédente.
[0009] De préférence dans ce cas, la durée
ΔTC de la coupure est une fonction croissante du temps écoulé
TC -
TP.
[0010] Un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est du type comportant
un actionneur électromécanique, à deux positions actives stables et une position de
repos, dont l'armature mobile liée à un organe à actionner est disposée dans l'entrefer
de deux électro-aimants identiques placés en vis-à-vis dans un boîtier et des moyens
de commutation des courants de commande des électro-aimants, et se caractérise en
ce qu'il comporte des moyens pour générer et délivrer aux moyens de commutations un
signal lors du passage de l'armature mobile à une position prédéterminée de sa course.
[0011] De préférence, les moyens pour générer et délivrer le signal comportent un capteur
de position lié au boîtier de l'actionneur qui peut avantageusement être disposé,
pour détecter le passage de l'armature mobile, a équidistance des deux électro-aimants.
[0012] L'invention sera mieux comprise dans la description détaillée qui suit et se réfère
aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels:
- les figures 1a à 1c montrent un actionneur connu dans ses positions stables;
- le graphique de la figure 2a montre la position P de l'armature en fonction du temps;
- les graphiques des figures 2b et 2c montrent les signaux de commande d'un procédé connu pour commander un tel actionneur;
- le graphique de la figure 2d montre l'intensité du courant d'une bobine en fonction du temps;
- les figures 3a et 3b montrent les défauts de capture de l'armature dans le procédé connu;
- la figure 4 est un schéma synoptique d'un dispositif pour la mise en oeuvre de l'invention.
- les figures 5a à 5e sont des diagrammes montrant le fonctionnement du procédé conforme à l'invention;
- la figure 6 montre en coupe axiale un actionneur conforme à l'invention appliqué à
la commande d'une soupape.
[0013] Un actionneur électromécanique connu à deux positions stables et une position de
repos est représenté aux figures 1
a,1
b et 1
c et désigné par la référence générale 1.
[0014] Il comporte, fixés dans un boîtier 10, deux électro-aimants 11 et 12 identiques comportant
chacun une bobine d'excitation 21,22. Une armature mobile 3 constituée d'un plateau
en tôle magnétique est disposée dans l'entrefer
e compris entre les deux électro-aimants disposés en vis-à-vis. Deux ressorts hélicoïdaux
identiques 31 et 32 sont disposés selon l'axe XX de l'actionneur de part et d'autre
du plateau 3 de façon à le maintenir au repos, c'est à dire lorsqu'aucune des bobines
n'est excitée, à équidistance des deux électro-aimants (figure 1
a). La tige 5 disposée axialement et fixée au centre du plateau 3 est reliée à l'organe
à commander, non représenté.
[0015] La figure 1
b montre une première position stable obtenue lorsque la bobine 21 de l'électro-aimant
11 est excitée alors que la bobine 22 de l'électro-aimant 12 ne l'est pas. L'armature
3 est dans ce cas collée à l'armature de l'électro-aimant 11. La figure 1
c montre la deuxième position stable obtenue lorsque la bobine 22 est excitée alors
que la bobine 21 ne l'est pas. L'armature 3 est dans ce cas collée à l'armature de
l'électro-aimant 12.
[0016] Le procédé habituellement utilisé pour effectuer la commutation de la première position
stable à la deuxième position stable va maintenant être décrit en référence aux figures
2
a à 2
d. La première position de l'armature 3 est représentée de
O à
T1 par l'ordonnée
P1 et la deuxième position par l'ordonnée
P2 atteinte au temps
T2. Les signaux de commande du courant dans les bobines 21 et 22 sont désignés respectivement
par
A1 et
A2. A l'état 1 de ces signaux la bobine correspondante est excitée. Pour faire passer
l'armature 3 de
P1 à
P2, on coupe d'abord le courant de la bobine 21 en faisant passer le sienal
A1 de l'état
1 à l'état
O. Un certain temps
ΔT après cette coupure, on commande le courant
I de la bobine 22 en faisant passer le signal
A2 de l'état
O à l'état
1 et la charge de la bobine 22 évolue comme représenté à la figure 2
d.
[0017] Pour que la capture de l'armature 3 par l'électro-aimant 12 se fasse de façon optimale,
l'écart de temps
ΔT doit être convenablement choisi pour éviter le non collage de l'armature (figure
3
a), si l'énergie magnétique est insuffisante, ou des rebonds (figure 3
b), s'il y a excès d'énergie.
[0018] En outre, dans l'application à la commande électromagnétique des soupapes d'un moteur
à combustion interne, les conditions de fonctionnement liées au véhicule amènent des
variations du courant d'appel représenté en figure 2
d, par exemple lors d'un démarrage à froid et/ou si la charge de la batterie n'est
pas optimale.
[0019] On est donc conduit à anticiper le passage de l'état
O à l'état
1 du signal
A2 (ou du signal
A1), par rapport au
ΔT déterminé de façon optimale dans les conditions normales (moteur chaud, charge normale
de la batterie) de façon à disposer d'assez d'énergie au moment du contact de l'armature
3 avec le circuit magnétique de l'électro-aimant 12 (ou 11) dans toutes les conditions,
ce qui conduit à l'inconvénient des rebonds si les conditions sont normales.
[0020] Selon l'invention, on procède, pour remédier à ces inconvénients, de la façon qui
va être exposée ci-dessous en référence aux figures 5
a à 5
e.
[0021] Sur ces figures l'origine des abscisses représente l'instant où la bobine de l'électro-aimant
correspondant à l'état stable précédemment réalisé est désexcitée par passage du signal
de commande correspondant de l'état
1 à l'état
O à l'instant
TP. La commande de l'excitation de l'autre électro-aimant est avancée par rapport au
temps
Δt (figure 5
b) prédéterminé pour un fonctionnement optimal dans les conditions normales, comme
déjà exposé, à l'instant
Ta (figure 5
c).
[0022] On coupe ensuite le courant d'excitation de cet électro-aimant à un instant
Tc déterminé par le déplacement de l'armature mobile 3, par exemple lors de son passage
par un point
PR intermédiaire de sa course de
P1 en
P2 (figure 5
a). On rétablit ensuite le courant d'excitation après une durée de coupure calculée
en fonction du déplacement de l'armature 3, par exemple en fonction du temps écoulé
entre la coupure en
TP et le passage de l'armature 3 par la position de référence
PR.
[0023] Si l'actionneur bistable utilisé est parfaitement symétrique comme celui décrit aux
figures 1
a à 1
c, la position de référence
PR sera de préférence choisie à équidistance des deux électro-aimants et plus généralement
elle correspondra à la position de repos de l'armature mobile 3 (figure 1
a).
[0024] La durée de la coupure en fonction de la vitesse de déplacement de l'armature 3 est
déterminée expérimentalement en fonction des caractéristiques de fonctionnement de
l'organe à commander.
[0025] Par exemple, dans le cas de la commande d'une soupape d'admission de diamètre 32
mm et de 0,14 kg de masse, soupape correspondant à la plus petite des deux soupapes
d'admission d'un moteur à quatre cylindres de cylindrée voisine de 1,9
l, et dont la course de 6,5 millimètres doit être parcourue dans un temps constant
de 5 millisecondes, l'instant
TP de la coupure du signal
A1 étant pris comme origine, les ordres de grandeurs peuvent être les suivants:
| Commande normale |
ΔT = 0,8 à 1,4 ms |
| Commande avancée |
TA = 0.5 ms |
| Interruption commandée |
TC = 3 ms |
| Durée de l'interruption |
ΔTC = 0.4 ms |
[0026] D'une façon générale pour obtenir une durée de coupure fonction décroissante de la
vitesse de déplacement de l'organe mobile,
ΔTC sera une fonction croissante de
Tc-
TP. On dose ainsi convenablement l'effort magnétique pour éviter les rebonds du plateau
3 tout en laissant une marge suffisante pour compenser les perturbations du mouvement
du plateau.
[0027] En pratique on pourra retenir une fonction linéaire croissante de la forme
où
K est une constante telle que
O <
K <
1 et
TP une donnée du contrôle moteur.
[0028] Init est le temps qui s'écoule entre la fin de la commande de la bobine précédemment excitée
et le moment où le plateau 3 décolle effectivement du circuit magnétique de cette
bobine.
[0029] On va maintenant décrire un dispositif conçu pour la mise en oeuvre d'un procédé
conforme à l'invention. Le dispositif (figure 4) comporte un actionneur 1 du type
décrit précédemment et comportant en outre un capteur de position 6 apte à émettre
un signal électrique lors du passage de l'armature 3 à sa position de repos. Un système
de contrôle 7 reçoit, outre les informations habituelles par exemple en provenance
de l'électronique de contrôle d'un moteur à combustion interne dont l'actionneur 1
commande une soupape, le signal émis par le capteur 6 au passage de l'armature 3.
[0030] Le système 7 élabore les signaux logiques
A1 et
A2 commandant respectivement les bobines 21 et 22, par l'intermédiaire d'un étage de
puissance 8.
[0031] On va décrire maintenant une méthode qui peut être utilisée par le système de contrôle
7 pour déclencher le creux au temps
TC et calculer sa durée
ΔTC. Pour déterminer la durée
TC-
TP-
Init, on pourrait bien sûr utiliser une méthode analogique mais on sait que les méthodes
numériques sont plus précises et plus sûres, notamment en utilisant une horloge et
un compteur décompteur. Pour multiplier
TC-
TP-
Init par le facteur
K, il est alors avantageux d'utiliser deux bases de temps, l'une pour compter, l'autre
pour décompter.
[0032] La fin de la commande
A1 de la bobine précédemment excitée doit d'abord être repérée, par exemple en effectuant
une détection de front. L'instant
TP ainsi repéré est choisi comme origine. On initialise alors un compteur-décompteur
à la valeur
Init puis on décompte, lorsque le compteur arrive à zéro, on compte jusqu'au temps
TC de passage du plateau 3 devant le détecteur 6 en utilisant une première horloge.
On obtient donc
TC-
TP-
Init en sortie du compteur-décompteur. Le début du creux est simultanément déclenché au
temps
TC et on décompte alors avec une deuxième horloge. La fréquence des deux horloges étant
dans le rapport
K, on obtient bien une durée:
Il est intéressant d'utiliser le même circuit pour la commande de deux bobines en
multiplexant les deux entrées et les deux sorties de commandes
A1 et
A2.
[0033] Selon un mode préféré de réalisation d'un actionneur conforme à l'invention représenté
à la figure 6 à échelle un, le capteur 6 est inséré dans la paroi extérieure du boîtier
10 à équidistance des armatures des bobines 11 et 12. Une soupape V et son siège S
sont représentés dans la position intermédiaire correspondant à l'état de repos de
l'actionneur. La queue de la soupape est confondue avec la tige 5 entraînée par l'armature
mobile 3. La position d'équilibre
P1 correspond à la soupape fermée et la position
P2 à sa pleine ouverture.
[0034] Les ressorts 31 et 32 prennent respectivement appui, par leur extrémité opposée au
plateau 3, sur le boîtier 10 et sur la culasse C du moteur.
[0035] L'actionneur comporte de la façon habituelle des moyens de réglage de la position
de fermeture de la soupape V en appui sur son siège S. Ces moyens peuvent comporter
des cales ou rondelles 102 disposées sous la bride 101 du boitier 10 avant fixation
sur la culasse C par des vis telles que 103. Il comporte également de façon habituelle
des moyens de réglage de la position zéro correspondant à l'état de repos. Ces moyens
peuvent être constitués par une vis 104 coopérant avec un taraudage correspondant
du boîtier 10 et sur laquelle prend appui l'extrémité du ressort 31 opposée au plateau
3. Le déplacement axial de l'appui constitué par la vis 104 permet ainsi de régler
la position de repos du plateau 3. Après réglage, la vis 104 est bloquée par un contre-écrou
105.
[0036] Pour que la position du capteur 6 sur la paroi du boîtier 10 corresponde aussi exactement
que possible à la position zéro du plateau 3, ce capteur 6 est centré dans un alésage
d'une entretoise cylindrique 106 qui détermine la largeur de l'entrefer
e entre les armatures des électro-aimants 11,12, cet entrefer délimitant la course
totale du plateau 3 entre ses deux positions stables extrêmes
P1,P2.
1. Procédé de commande d'un actionneur électromécanique (1) à. deux positions actives
stables et une position de repos, actionneur du type comportant une armature mobile
(3) liée à un organe à actionner, par exemple une soupape (V) d'un moteur à combustion
interne, cette armature étant disposée, dans l'entrefer (
e) séparant un premier et un deuxième électro-aimants identiques (11,12) placés en
vis-à-vis, a équidistance au repos des deux électro-aimants grâce aux forces de rappel
opposées de deux ressorts identiques (31,32), procédé dans lequel la commutation de
l'une à l'autre position active s'effectue en commandant l'excitation du deuxième
électro-aimant lorsqu'un temps
ΔT, prédéterminé pour les conditions normales de fonctionnement, s'est écoulé depuis
la commande de coupure du courant d'excitation du premier électro-aimant et vice-versa,
caractérisé en ce au' il comporte les étapes suivantes:
a)- la commande de l'excitation du deuxième électro-aimant est avancée par rapport
au temps ΔT prédéterminé pour un fonctionnement optimal dans les conditions normales;
b)- on coupe le courant d'excitation du deuxième électro-aimant à un moment déterminé
par la vitesse de déplacement de l'organe mobile (3,5);
c)- on rétablit le courant d'excitation après une durée de coupure ΔTC fonction décroissante de la vitesse de déplacement de l'organe mobile.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coupure du courant d'excitation
du deuxième électro-aimant est commandée par le passage de l'armature mobile par une
position de référence (PR).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la position de référence (PR) correspond à la position de repos de l'armature (3).
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
durée de la coupure est calculée en fonction du temps écoulé TC - TP entre l'instant TC du début de la coupure et l'instant TP de la fin de la commande précédente.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que la durée ΔTC de la coupure est une fonction croissante du temps TC - TP.
6. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les revendications 1 à 5, comportant
un actionneur électromécanique (1) à deux positions actives stables et une position
de repos dont l'armature mobile liée à un organe à actionner (V) est disposée dans
l'entrefer (e) de deux électro-aimants identiques (11,12) placés en vis-à-vis dans un boîtier (10)
et des moyens de commutation des courants de commande des électro-aimants, caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens (6) pour générer et délivrer aux moyens de commutations
un signal lors du passage de l'armature mobile à une position prédéterminée (PR) de sa course.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens pour générer
et délivrer le signal comportent un capteur de position (6) lié au boîtier de l'actionneur.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le capteur (6) est disposé
pour détecter le passage de l'armature mobile (3) à équidistance des deux électro-aimants.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le capteur (6) est inséré
dans la paroi extérieure du boîtier (10).
10. Dispositif selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisé en ce que le
capteur (6) est centré dans une entretoise (106) délimitant la course totale du plateau
(3) entre ses deux positions stables extrêmes (P1,P2).