[0001] La présente invention concerne un dispositif d'aide au mouvement des pieds, destiné
notamment à favoriser la circulation du sang dans les membres inférieurs, en particulier
pour les personnes ayant des difficultés à marcher ou étant dans l'incapacité matérielle
d'effectuer de la marche à pied.
[0002] On sait de manière générale qu'il est bénéfique pour la santé de faire de l'exercice.
Il est recommandé pour les personnes sédentaires de pratiquer régulièrement la marche
à pied. S'agissant plus précisément de personnes ayant matériellement des problèmes
pour sortir de chez elles ou ayant des difficultés à marcher, il serait utile néanmoins
de pouvoir pratiquer cet exercice physique chez elles.
[0003] On a déjà proposé par le document FR.A. 2 355 527 un exerciseur médical pour la mobilité
des jambes qui est de nature à permettre à un patient d'exercer les muscles des jambes,
en état couché sur le ventre ou assis, par flexion dorsale et plantaire, en imitant
ainsi les actions musculaires impliqués par la marche normale. Cet exerciseur comprend
une embase et un mécanisme à deux pédales montées de manière à décrire un mouvement
de va-et-vient alterné sur l'embase ainsi que des moyens amortisseurs conçus pour
freiner le fonctionnement du mécanisme à pédales.
[0004] On a aussi proposé par le document FR.A.2 490 967 un appareil à pédales de conception
de base plus simple qui oblige à effectuer un mouvement actif de flexion-extension
de l'articulation du pied, pendant que le mouvement de genou est maintenu très faible
et que la hanche est pratiquement au repos total. Cet appareil est constitué d'un
socle incliné selon un plan vers l'usager, sur lequel sont montées rotatives, par
leurs extrémités inférieures, deux pédales pratiquement parallèles entre elles munies,
à leur partie inférieure, de moyens élastiques qui les poussent, de façon continue,
vers une position inférieure.
[0005] Dans les deux appareils connus précités, l'usager est contraint d'exercer une certaine
pression sur la pédale pour effectuer le mouvement de pédalage.
[0006] Le but que s'est fixé le demandeur est de proposer un dispositif simplifié qui permette
à l'usager de réaliser le mouvement de flexion - extension de l'articulation du pied,
sans aucune contrainte extérieure.
[0007] Ce but est parfaitement atteint par le dispositif de mise en mouvement des pieds
de l'invention. Il comprend de manière connue par les documents précités un châssis,
apte à être posé sur un plan de travail, et au moins un logement pour les pieds, qui
est monté pour osciller autour d'un axe. De manière caractéristique, l'axe d'oscillation
du logement est situé dans une zone qui correspond sensiblement à l'axe d'articulation
des deux pieds de l'usager en position dans le logement de plus le logement est solidarisé
au châssis, selon ledit axe d'oscillation, à une hauteur telle qu'il n'y a aucun contact
avec le plan de travail lors de l'oscillation du logement autour de son axe.
[0008] Ainsi le logement se trouve en quelque sorte suspendu à l'axe d'oscillation à l'instar
d'une balançoire. Les pieds reposent uniquement sur le logement qui peut osciller
librement, sans contrainte, autour de son axe. Du fait de la localisation de l'axe
d'oscillation du logement selon la zone de l'axe d'articulation des deux pieds lorsqu'ils
sont placés dans le logement, on comprend que le mouvement du pied grâce au dispositif
de l'invention n'entraînera aucune difficulté pour l'usager.
[0009] De préférence, le logement étant constitué d'un fond pour la plante du pied, d'un
montant arrière formant rebord pour talon et de deux montants latéraux, chaque montant
latéral est solidarisé au châssis par une tige formant axe d'oscillation.
[0010] Selon une variante préférée de réalisation, le fond est composé de plusieurs plaques
transversales, individuelles, dont les deux extrémités sont fixées aux montants latéraux
et qui sont décalées angulairement et sont conformées selon la forme naturelle générale
de la plante du pied. Cette disposition particulière permet une meilleure adéquation
du dispositif aux pieds de l'usager et apporte un meilleur confort lors de son utilisation.
[0011] Dans le même esprit d'apporter un meilleur confort, le montant arrière est avantageusement
incliné par rapport à la direction générale du fond, d'un angle de l'ordre de 100
à 130°. Ceci évite tout écrasement éventuel du tendon d'Achille lors de l'extension
du pied.
[0012] De préférence, le châssis réalisant l'assise du dispositif sur le plan de travail
est constitué d'un cadre en forme de U, dont les branches latérales présentent un
décrochement en hauteur pour la fixation de l'axe de rotation et dont la branche centrale
est à l'opposé de la partie arrière du logement, en position de fonctionnement. Un
tel châssis peut avantageusement être réalisé par moulage d'un matériau thermoplastique.
[0013] Le dispositif de l'invention peut ne comporter qu'un seul logement pour les deux
pieds; dans ce cas le mouvement d'oscillation est identique pour les deux pieds. Cette
version très simple peut être recommandée pour les personnes ayant des problèmes spécifiques
sur une jambe donnée, lajambe valide pouvant entraîner le mouvement de l'autre pied.
[0014] Il peut aussi comporter deux logements, un pour chaque pied, chaque logement oscillant
indépendamment de l'autre selon le même axe d'oscillation.
[0015] Dans ce dernier cas, le châssis, qui comporte un cadre en forme de U, comporte également
une branche intermédiaire, montée à l'intérieur du U, à égale distance des deux branches
latérales de plus l'axe d'oscillation d'un logement donné est fixé au décrochement
en hauteur d'une part de la branche médiane et d'autre part d'une branche latérale.
[0016] De manière avantageuse, le dispositif d'aide au mouvement des pieds de l'invention
peut également comporter au moins un revêtement de protection pour les pieds, par
exemple dans un matériau textile, apte à venir s'adapter sur ou autour du logement.
Cette disposition particulière vise plus spécialement le cas où l'usager utilise le
dispositif de l'invention alors qu'il a les pieds nus ou simplement chaussés de bas
ou chaussettes. Le revêtement de protection, s'adaptant sur le logement, fait office
en quelque sorte de pantoufles, intégrées au dispositif.
[0017] Il peut éventuellement être intéressant de compléter le dispositif qui vient d'être
exposé dans sa conception la plus simple avec des moyens complémentaires susceptibles
de transformer ledit dispositif en un véritable exerciseur médical.
[0018] A ce titre, il peut comporter des moyens d'entraînement en oscillation de l'axe ou
des axes d'oscillation.
[0019] Il peut également comporter des moyens de freinage de l'oscillation du ou des logements.
[0020] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être
faite de deux exemples de réalisation d'un dispositif d'aide au mouvement du pied,
illustrés par le dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une représentation en perspective d'un dispositif à un seul logement,
La figure 2 est une représentation en perspective d'un dispositif à deux logements,
Et les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques de côté du dispositif
lors du mouvement respectivement d'extension du pied pour la figure 3 et de rétraction
du pied pour la figure 4.
[0021] Le dispositif 1 d'aide au mouvement des pieds qui est représenté à la figure 1 est
une version simplifiée dans laquelle les deux pieds vont être animés ensemble du même
mouvement.
[0022] Ce dispositif 1 comporte un cadre 2 qui doit assurer la stabilité du dispositif lorsqu'il
repose sur le plan de travail 3.
[0023] Ce cadre 2 doit également servir de support au logement 4 pour les pieds de l'usager.
Plus précisément ce logement 4 est monté oscillant par rapport au cadre 2, selon un
axe commun d'oscillation D.
[0024] Dans l'exemple représenté à la figure 1, le cadre 2 a une forme générale en U, avec
deux branches latérales 2
a et 2
b et une branche centrale 2
c. Chacune des deux branches latérales 2
a, 2
b, comporte un décrochement en hauteur 2
d, qui, dans l'exemple illustré, a la forme d'un triangle isocèle avec le sommet qui
se trouve à l'opposé du plan de travail 3.
[0025] Le logement 4 comporte un fond 5, deux rebords latéraux 6, 7 et un rebord arrière
8. Le rebord arrière 8 permet de maintenir le pied de l'usager au niveau des talons
dans le logement 4.
[0026] Les deux rebords latéraux 6, 7 du logement 4 sont solidarisés aux deux montants latéraux
2
a, 2
b du cadre 2 par des systèmes de tiges et rivets non représentés, qui sont montés vers
l'extrémité supérieure des décrochements en hauteur 2
d des montants latéraux 2
a, 2
b, dans l'alignement l'un de l'autre, selon l'axe d'oscillation D.
[0027] Le fond 5 du logement 4 est de préférence constitué de plaques transversales, 5
a, 5
b, 5
c, de l'avant vers l'arrière du logement, en considération de la position de l'usager.
Lesdites plaques transversales sont séparées les unes des autres . Elles sont fixées
à leurs deux extrémités aux rebords latéraux 6, 7.
[0028] Chaque plaque transversale 5
a, 5
b, 5
c, est de plus décalée angulairement par rapport à la direction générale du fond 5,
de manière à épouser le plus parfaitement possible la forme naturelle de la plante
des pieds de l'usager, lorsque ceux-ci sont en position dans le logement 4.
[0029] Le cadre 2 et le logement 4 sont avantageusement réalisés par moulage dans un matériau
thermoplastique.
[0030] Le fonctionnement du dispositif d'aide au mouvement des pieds est le suivant. L'usager
est de préférence assis, à pieds nus, ou les pieds dans des chaussettes. Il dispose
ses deux pieds l'un à côté de l'autre dans le logement 4 de manière à ce que ses talons
soient appliqués sur le rebord arrière 8.
[0031] Lorsqu'il a les pieds posés dans le logement 4, les jambes et les pieds de l'usager
sont au repos, décontractés, en équilibre par rapport au dispositif 1.
[0032] La mise en oeuvre du dispositif se fait au gré de l'usager, par simple basculement
du logement 4 par rapport à l'axe d'oscillation D. Ce basculement du logement 4 et
donc des pieds de l'usager provoque un mouvement d'extension et de rétraction des
muscles des jambes qui active la circulation du sang.
[0033] On a représenté sur la figure 3 la position prise par le pied 9 lors du basculement
du logement 4 vers l'avant c'est-à-dire lors du mouvement du pied correspondant à
une extension. On a représenté sur la figure 4 la position prise par le pied 9 lors
du basculement du logement 4 vers l'arrière, qui correspond au mouvement en rétraction
du pied 9.
[0034] Comme on peut le constater la jambe elle-même 10 conserve, dans les deux mouvements
d'extension et de rétraction du pied, la même position : seul le pied 9 se déplace.
[0035] La position de l'axe d'oscillation D a été déterminée par rapport au logement 4 de
telle sorte que cet axe d'oscillation D soit dans la zone qui correspond sensiblement,
pour les deux pieds 9, aux axes d'articulation du pied c'est-à-dire sensiblement au
niveau des malléoles du tibia et du péroné. Ceci est une condition nécessaire pour
que le mouvement des pieds, qui est réalisé grâce au dispositif 1 par le balancement
autour de l'axe d'oscillation D, soit le plus naturel possible, reproduisant le mouvement
des chevilles, sans déplacement des jambes d'avant en arrière.
[0036] De plus le logement 4 doit être à une hauteur suffisante par rapport à l'axe d'oscillation
D pour qu'il n'y ait lors de l'utilisation à aucun moment de contact entre ledit logement
4 et le plan de travail 3.
[0037] Un dispositif 1 a été réalisé qui convient à une grande majorité des usagers, avec
la configuration suivante. La hauteur H de l'axe d'oscillation D par rapport au plan
de travail est de l'ordre de 110 mm. La distance L depuis l'axe d'oscillation D jusqu'au
rebord arrière 8 est de l'ordre de 85 mm. La distance 1 depuis l'axe d'oscillation
D jusqu'à la direction générale du fond 5 est de l'ordre de 60 mm.
[0038] On a représenté sur la figure 2 une vue en perspective d'une variante de réalisation
d'un dispositif 11 d'aide au mouvement des pieds sur lequel le mouvement de chaque
pied est indépendant. Ce dispositif 11 se particularise par rapport à celui qui vient
d'être décrit par le fait qu'il possède deux logements 12, 13, un pour chaque pied,
lesdits logements étant montés oscillants par rapport au même axe d'oscillation D.
Pour ce faire, le cadre 14, qui a la même configuration en U que le cadre 2 précédent
comporte une branche médiane 15, avec un décrochement en hauteur, de forme triangulaire.
Les logements 12, 13 sont solidarisés au cadre 14 par des systèmes tiges/rivets non
représentés qui sont montés au niveau des extrémités supérieures des décrochements
en hauteur des montants latéraux 14
a, 14
b et du montant médian 15, comme cela apparaît clairement sur la figure 2.
[0039] Les logements 12, 13 sont adaptés à la configuration naturelle du pied. Leur fond
est composé également de trois plaques transversales qui peuvent avoir une forme légèrement
incurvée. Dans l'exemple illustré à la figure 2, qui est d'ailleurs celui qui est
repris aux figures 3 et 4, la partie arrière du logement comprend non seulement le
rebord arrière 16 sur lequel prend appui le talon, mais également une plaque transversale,
disposée plus en hauteur, formant un prolongement arrière 17.
[0040] Le rebord 16 est incliné par rapport à la direction générale F du fond d'un angle
a qui est de l'ordre de 110 à 130°. Le prolongement arrière 17 est également incliné
dans le même sens, par rapport au rebord arrière 16. Cette disposition se comprend
à l'examen de la figure 3. Le prolongement arrière 17 permet de soutenir le pied lors
du mouvement d'extension.
[0041] La position du prolongement arrière 17 est telle qu'elle n'entraîne pas de contact
avec le plan de travail 3 lors du mouvement de rétraction du pied, comme cela est
illustré à la figure 4.
[0042] Grâce au dispositif 11, à deux logements, l'usager peut procéder à tout mouvement
des pieds simultanément et avec le même balancement comme c'était le cas du dispositif
1 à un seul logement ou encore à des mouvements simultanés des deux pieds de manière
alternée ou encore à des mouvements impliquant un seul pied à la fois, l'autre étant
au repos.
[0043] Comme on a pu s'en convaincre à la lecture de la description qui vient d'être faite,
grâce au dispositif de l'invention, il est possible à toute personne, quelque soit
ses difficultés de marche, de réaliser des mouvements de pieds faisant travailler
une grande partie des muscles des jambes et par là même la circulation sanguine.
[0044] De tels mouvements sont d'ailleurs conseillés par les cardiologues lors d'hospitalisation.
[0045] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre
d'exemple. On comprend également que le fonctionnement qui vient d'être décrit alors
que l'usager était en position assise, peut également s'étendre aux personnes ayant
une position couchée. Il suffit pour cela d'assurer le calage du dispositif de manière
à éviter tout glissement, lors de l'utilisation, sur le plan de travail.
[0046] Pour améliorer le confort de l'usager, le dispositif peut également être équipé d'un
revêtement de protection, notamment dans un matériau textile, permettant de protéger
les pieds de l'usager lors de l'utilisation. ce revêtement de l'utilisation vient
s'adapter sur ou autour du logement de manière à s'intégrer avec celui-ci. Il permet
d'entourer le pied de l'usager pour former une enveloppe, protégeant le pied notamment
du froid, à l'instar d'une pantoufle ou d'une chaufferette.
[0047] Bien que le but premier visé par le demandeur est de proposer un dispositif simplifié,
permettant à l'usager de réaliser spontanément des mouvements simples des chevilles,
il est néanmoins possible d'assortir le dispositif de l'invention de moyens complémentaires
permettant d'assister l'usager dans la pratique de ces mouvements. Ces moyens complémentaires
peuvent par exemple consister en des moyens d'oscillation des tiges montées sur l'axe
d'oscillation du dispositif, de manière à ce que le ou les logements soient animés
d'un mouvement de balancement selon un angle d'oscillation prédéterminé et selon une
fréquence également prédéterminée. Dans ces conditions, le dispositif de l'invention
devient un exerciseur médical.
[0048] Lesdits moyens complémentaires peuvent, dans un autre exemple, consister en des moyens
de freinage des logements lors de leur balancement, obligeant l'usager à exercer une
certaine pression pour réaliser lesdits mouvements.
1. Dispositif de mise en mouvement des pieds comprenant un châssis (2), apte à être posé
sur un plan de travail, et au moins un logement pour les pieds, qui est monté pour
osciller autour d'un axe caractérisé en ce que l'axe d'oscillation (D) du logement
(4) est situé dans une zone qui correspond sensiblement à l'axe d'articulation des
deux pieds de l'usager en position dans le logement et en ce que le logement (4) est
solidarisé au châssis (2), selon ledit axe d'oscillation (D), à une hauteur (H) telle
qu'il n'y a aucun contact avec le plan de travail (3) lors de l'oscillation du logement
(4) autour de son axe (D).
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le logement étant constitué
d'un fond (5) pour la plante du pied, d'un montant arrière formant rebord (8) pour
talon et de deux montants latéraux (6,7), chaque montant latéral est solidarisé au
châssis par une tige formant axe d'oscillation.
3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que le fond (5) du logement
(4) est composé de plusieurs plaques transversales, individuelles (5a, 5b, 5c), dont les deux extrémités sont fixées aux montants latéraux (6,7), qui sont décalées
angulairement par rapport à la direction générale (F) du fond (5) et sont conformées
selon la forme naturelle générale de la plante du pied.
4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que le rebord arrière (8)
est incliné par rapport à la direction générale du fond (F), d'un angle a de l'ordre
de 100 à 130°.
5. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le châssis réalisant l'assise
du dispositif sur le plan de travail est constitué d'un cadre (2) en forme de U, dont
les branches latérales (2a, 2b) présentent un décrochement en hauteur (2d) pour la localisation de l'axe d'oscillation (D) et dont la branche centrale (2c) est à l'opposé de la partie arrière du logement (4), en position de fonctionnement.
6. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte deux logements
(12,13), un pour chaque pied, chaque logement oscillant indépendamment de l'autre
selon le même axe d'oscillation (D).
7. Dispositif selon les revendications 5 et 6 caractérisé en ce que le châssis, qui comporte
un cadre (14) en forme de U, comporte également une branche intermédiaire (15), montée
à l'intérieur du U, à égale distance des deux branches latérales (14a, 14b) et en ce que l'axe d'oscillation (D) d'un logement donné est fixé au décrochement
en hauteur d'une part de la branche médiane (15) et d'autre part d'une branche latérale
(14a ou 14b).
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la hauteur (H) de l'axe
d'oscillation (D) par rapport au plan de travail (3) est de l'ordre de 110 mm, la
distance (L) depuis l'axe d'oscillation (D) jusqu'au rebord arrière (8) est de l'ordre
de 85 mm et la distance l depuis l'axe d'oscillation (D) jusqu'à la direction générale (F) du fond (5) est
de l'ordre de 60 mm.
9. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un revêtement
de protection pour les pieds dans un matériau textile, apte à venir s'adapter sur
ou autour du logement (4).
10. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'entraînement
en oscillation de l'axe d'oscillation (D) du ou des logements.
11. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de
freinage de l'oscillation du ou des logements.