[0001] La présente invention concerne le domaine de la coulée continue de fils de très faible
diamètre, ou filaments, obtenus directement à partir de métal liquide.
[0002] Les dernières années ont vu le développement d'un procédé de coulée permettant d'obtenir,
directement à partir de métal liquide, des filaments métalliques de longueur indéfinie,
de section substantiellement circulaire et de diamètre dit "micrométrique", c'est
à dire de quelques centaines de µm, par exemple 150 à 400 µm, mais pouvant descendre
jusqu'à 80 µm, voire moins. Ce procédé est décrit notamment dans le Brevet Européen
EP 0039169. Il consiste à former un jet de métal à partir d'un réservoir de métal
liquide muni de moyens de chauffage et d'un orifice de sortie jouant le rôle d'une
filière, dont le diamètre terminal est égal ou légèrement supérieur au diamètre du
filament désiré. Ce jet de métal pénètre ensuite dans une couche de liquide refroidissant,
tel que de l'eau ou une solution aqueuse d'un sel qui peut être, par exemple, du chlorure
de sodium, de magnésium ou de zinc, et qui assure la solidification du filament métallique.
Cette couche de liquide est en mouvement dans une direction transversale à celle du
jet de métal. Elle s'écoule sur une surface solide qui lui communique son propre mouvement,
et qui peut être constituée par l'intérieur d'un tambour en rotation (Brevet Européen
EP 0039169 déjà cité) ou par une portion horizontale ou concave d'une courroie rainurée
en défilement formant une boucle (Brevet Européen EP 0089134).
[0003] Le filament, au fur et à mesure de sa coulée, est enroulé à l'intérieur du tambour
sous l'effet de la force centrifuge, ou bobiné à l'extérieur de la machine de coulée.
[0004] Grâce à la vitesse de refroidissement élevée qu'il procure, ce procédé permet, si
le métal est amorphisable, d'obtenir des filaments amorphes de dimension uniforme
présentant, entre autres propriétés, une résistance à la traction très élevée. On
peut ainsi couler des filaments amorphes en alliages à base de divers métaux tels
que le fer, le cuivre, le cobalt, l'or, l'aluminium, etc.
[0005] Le réservoir de métal liquide, et en particulier son orifice de sortie, constitue
une pièce essentielle de ces installations de coulée. En effet, il est clair que ce
procédé de coulée nécessite, pour que le filament produit soit réellement continu
et ait des dimensions stables, que l'orifice de sortie ne s'érode pas trop rapidement
et, inversement, ne soit pas obstrué par des impuretés. Ces impuretés peuvent être
des inclusions non-métalliques contenues initialement dans le métal solide qui a été
introduit puis fondu dans le réservoir préalablement à la coulée. Elles peuvent aussi
avoir pour origine l'érosion des réfractaires constituant la paroi interne du réservoir.
Pour ces raisons, la durée d'utilisation possible de l'orifice de sortie s'avère nettement
inférieure à celle du restant du réservoir.
[0006] Actuellement, dans la plupart des cas, le réservoir est constitué par une pièce monobloc,
dont la partie inférieure présente un rétrécissement progressif (voir, par exemple,
le document EP 0039169). La filière y est ménagée par exemple par simple perçage.
On a également proposé (voir le document WO 92/21460) d'utiliser une pièce conique
rapportée, insérée à demeure dans le fond du réservoir et perforée de manière à définir
ladite filière. Mais dans tous les cas, un bouchage ou une érosion de la filière oblige
à changer l'ensemble du réservoir, ce qui grève le prix de revient d'une coulée.
[0007] Le but de l'invention est de proposer une configuration du réservoir de métal liquide
d'une installation de coulée continue directe de filaments qui rende indépendantes
l'une de l'autre les durées d'utilisation respectives de la filière et du restant
du réservoir.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un réservoir destiné à contenir du métal liquide
et à être utilisé sur une installation de coulée continue de filaments métalliques
directement à partir dudit métal liquide, muni d'un couvercle étanche, et comportant
à son extrémité inférieure une filière dont le diamètre intérieur final détermine
le diamètre desdits filaments, caractérisé en ce que au moins la partie terminale
de ladite filière est constituée par une pastille traversée par un orifice et indépendante
dudit réservoir, et en ce qu'il comporte des moyens amovibles pour plaquer ladite
pastille contre l'extrémité inférieure dudit réservoir.
[0009] Comme on l'aura compris, l'invention consiste à utiliser comme filière (ou au moins
comme élément terminal de ladite filière) une pastille perforée indépendante du réservoir.
Un dispositif de maintien la plaque contre l'extrémité inférieure du réservoir. A
chaque interruption de la coulée, elle peut, si nécessaire, être aisément changée,
alors que le restant du réservoir est réutilisé pour les coulées suivantes jusqu'à
ce que sa propre usure soit intolérablement prononcée.
[0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée en
référence aux figures annexées suivantes :
- les figures 1a et 1b qui représentent un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention
;
- la figure 2 qui représente un deuxième exemple de mise en oeuvre de l'invention.
[0011] L'exemple de mise en oeuvre de l'invention représenté sur les figures 1a et 1b comporte
un réservoir 1 en un matériau réfractaire (tel que de la silice vitreuse), de forme
générale cylindrique, et terminé, à sa partie inférieure, par une portion hémisphérique
2. Ce réservoir 1 (vu en coupe longitudinale sur la figure 1a, comme les autres éléments
du dispositif), est destiné à contenir le métal à couler. Il est coiffé de manière
étanche par un couvercle 3, dans lequel est ménagé un canal 4 permettant d'introduire
un gaz neutre dans le réservoir 1. Ce gaz neutre a pour fonctions d'inerter l'atmosphère
au contact de laquelle se trouve le métal liquide pendant la coulée, et de créer une
surpression de quelques bars de façon à éjecter le métal liquide hors du réservoir
1. Sur la portion de sa hauteur qui est susceptible de contenir le métal liquide,
le réservoir 1 est entouré par un moyen de chauffage, par exemple, comme représenté,
une bobine d'induction 5. Celle-ci assure la fusion du métal déposé sous forme solide
dans le réservoir 1 préalablement à la coulée, puis le chauffage et le maintien à
une température donnée du métal liquide ainsi obtenu. L'extrémité inférieure du réservoir
1 comporte une filière pour l'écoulement du métal liquide. Cette filière est d'abord
constituée par un trou 6 cylindrique percé dans le fond du réservoir 1, et dont le
diamètre est de l'ordre de quelques mm, de préférence de 0,5 à 1 mm. Autour de l'orifice
extérieur de ce trou 6, sur la paroi externe du réservoir 1, est ménagée une portée
plane 7 contre laquelle vient s'appliquer une pastille 8 constituant la partie terminale
de ladite filière. Cette pastille 8 est, par exemple, de forme cylindrique, d'un diamètre
extérieur de l'ordre, par exemple, de 3 à 10 mm et d'une épaisseur de l'ordre de quelques
mm, au mieux de 0,5 à 2 mm. Elle est percée en son centre d'un orifice 9 dont le diamètre
est égal ou légèrement supérieur à celui du filament très mince que l'on veut couler.
Cette pastille est en un matériau présentant une grande dureté, afin qu'elle puisse
résister suffisamment longtemps à la pression exercée par le métal contenu dans le
réservoir 1 et à l'abrasion causée par l'écoulement du métal liquide. Ce matériau
doit aussi présenter une très faible réactivité chimique vis-à-vis dudit métal et
une bonne résistance aux chocs thermiques. Pour la coulée d'alliage ferreux, on peut,
par exemple, utiliser une pastille 8 en une céramique frittée, telle que de la zircone
stabilisée, ou en un composite du type Sialon
R, ou une pastille 8 usinée en nitrure de bore, ou en un composite à base de nitrure
de bore (tel qu'un mélange zircone-nitrure de bore), ou encore une pastille 8 formée
par découpe d'un tube en céramique issu d'un procédé d'extrusion. La pastille 8 doit
être plaquée contre la portée plane 7 du réservoir 1 avec la meilleure étanchéité
possible pour éviter les fuites de métal liquide au niveau de leur contact. D'autre
part, optimalement, l'orifice 9 de la pastille 8 doit être centré sur l'axe longitudinal
du réservoir 1. Il est donc important d'utiliser des moyens assurant un positionnement
précis et un maintien de la pastille 8. Dans l'exemple représenté sur les figures
1a et 1b, ces moyens comportent un support 10 de quelques mm d'épaisseur, composé
de deux bras latéraux 11, 12 reliés à une partie centrale 13 de forme circulaire.
Cette partie centrale 13 comporte un orifice 14 ménagé par une opération de lamage.
La partie supérieure de cet orifice 14 définit un logement pour la pastille 8, logement
dont les dimensions sont adaptées à cet usage. En particulier, son diamètre est égal
à celui de la pastille 8 et sa profondeur est légèrement inférieure à l'épaisseur
de la pastille 8, de telle manière que la surface supérieure de cette dernière puisse
être appliquée sur la portée plane 7 du réservoir 1. Quant à la partie inférieure
de l'orifice 14, elle se présente comme un trou cylindrique de diamètre supérieur
à celui de l'orifice 9 de la pastille 8, et étant sensiblement coaxial à cet orifice
9. Optimalement, un perçage horizontal 15 est ménagé dans la partie centrale circulaire
13 du support 10 et débouche dans la partie inférieure de l'orifice 14, donc sous
la pastille 8. Ce perçage 15 est connecté à une source de gaz neutre non représentée,
de manière à contrôler la composition de l'atmosphère entourant le jet de métal liquide
sortant de l'orifice 9 de la pastille 8. Selon les cas, on pourra souhaiter que cette
atmosphère soit oxydante, neutre ou réductrice. Comme le réservoir est placé, par
rapport à la couche de liquide refroidissant, de telle manière que la face inférieure
du support 10 ne soit distante que d'environ 1 cm au maximum de ladite couche, cet
inertage peut se prolonger sur l'ensemble du parcours du jet de métal liquide avant
sa pénétration dans le liquide refroidissant.
[0012] Afin de réaliser un placage ferme de la pastille 8 contre la portée plane 7 du réservoir
1, une force de rappel verticale vers le haut doit être exercée sur le support 10.
A cet effet, dans l'exemple décrit et représenté sur la figure 1a, les bras 11, 12
du support 10 sont chacun percés par un trou 16, 17 à travers chacun desquels passe
une tige filetée 18, 19. Vers leurs extrémités inférieures, les tiges filetées 18,
19 sont chacune munies d'une rondelle amovible 20, 21 dite rondelle supérieure, pouvant
prendre appui sur les faces inférieures des bras 11, 12 du support 10. D'autre part,
les tiges filetées 18, 19 traversent chacune un trou 22, 23 ménagé dans le couvercle
3 du réservoir 1. Des ressorts 24, 25 entourent chacun l'une des tige filetées 18,
19. Ils prennent appui chacun d'une part sur la face supérieure du couvercle 3 et
d'autre part sur une rondelle dite rondelle supérieure 26, 27 disposée au voisinage
de l'extrémité supérieure de chaque tige filetée 18, 19. Les ressorts 24, 25 exercent
ainsi un effort de répulsion vers le haut sur les tiges filetées 18, 19 par l'intermédiaire
des rondelles supérieures 26, 27, effort qui est transmis aux bras 11, 12 du support
10 par l'intermédiaire des rondelles inférieures 20, 21. On crée ainsi une force de
rappel qui tend à plaquer la pastille 8 contre la portée plane 7 du réservoir 1. Pour
que cette force de rappel soit efficace, il faut qu'elle puisse excéder les efforts
exercés sur la pastille par le métal liquide, du fait de son propre poids et de la
surpression régnant dans le réservoir 1.
[0013] Le changement de la pastille 8, lorsqu'elle est bouchée ou usée, peut être réalisé
très facilement en ôtant les rondelles 20 et 21, ce qui permet de dégager le support
10 avec la pastille 8 qu'il renferme. Le support 10 porteur d'une nouvelle pastille
8 peut ensuite être remis en place tout aussi aisément, et on peut ainsi restaurer
rapidement des conditions de coulée convenables sans être obligé de changer l'ensemble
du réservoir 1 si l'usure de ses autres parties n'est pas encore très prononcée.
[0014] La figure 2 montre schématiquement, vu en section longitudinale, un autre mode de
mise en oeuvre de l'invention. Dans ce mode de réalisation, le réservoir 1 destiné
à contenir le métal liquide est terminé à sa partie inférieure par une portion de
forme générale tronconique 28 pourvue d'un orifice 29. La partie interne de cette
partie inférieure comporte une portée conique 30 contre laquelle on fixe, lors de
la construction du réservoir 1, une pièce usinée 31 en un réfractaire tel que du nitrure
de bore ou un composite à base de nitrure de bore. Cette pièce 31 présente la forme
d'un entonnoir dont la partie supérieure tronconique 32 prend appui sur la portée
conique 30 du réservoir 1, et dont la partie inférieure cylindrique 33 traverse l'orifice
29 du réservoir 1 et dépasse de quelques mm à l'extérieur de celui-ci. Cette partie
inférieure cylindrique 33 constitue le premier élément de la filière de sortie du
métal liquide . La position terminale de cette partie inférieure cylindrique 33 de
la pièce en entonnoir 31 porte sur sa paroi externe un filetage qui reçoit un écrou
34. Cet écrou 34 est réalisé dans le même matériau que la pièce en entonnoir 31, ou
en un matériau métallique (acier inox, alliage de titane, alliage de nickel,...).
Dans ce dernier cas, ce matériau métallique doit avoir un coefficient de dilatation
proche de celui du matériau de la pièce en entonnoir 31. L'écrou 34 présente sur sa
face inférieure un orifice 35 qui, lorsque l'écrou 34 est en place, prolonge le conduit
interne 36 de la pièce en entonnoir 31, sans avoir forcément le même diamètre. Il
présente aussi dans sa partie interne un logement 37 dans lequel, avant de visser
l'écrou 34 sur la pièce en entonnoir 31, on place une pastille 8 comportant un orifice
9, identique dans sa forme, sa constitution et sa fonction à celle qui a été décrite
dans l'exemple précédent de mise en oeuvre de l'invention. Le vissage de l'écrou 34
sur la pièce en entonnoir 31 a donc pour conséquence de plaquer la pastille 8 contre
l'extrémité inférieure de la pièce en entonnoir 31 et la pastille 8 peut ainsi jouer
son rôle de partie terminale de la filière lors de la coulée du métal liquide sous
forme de fil de très faible diamètre. Afin de mieux maintenir et rigidifier l'ensemble,
l'écrou 34 peut être également fileté sur sa paroi externe, de manière à recevoir
un deuxième écrou 38 prenant appui sur l'extrémité inférieure de la portion tronconique
28 du réservoir 1.
[0015] La partie inférieure de l'écrou 34 peut être pourvue d'un perçage 39 débouchant dans
l'orifice 35, en-dessous de la pastille 8. En connectant ce perçage 39 à une source
de gaz, il est ainsi possible, comme dans l'exemple précédent, de réaliser un inertage
du jet de métal liquide après sa sortie de la pastille 8.
[0016] Là encore, le changement de la pastille 8 peut être réalisé très rapidement, par
simple dévissage des écrous 34, 38, remplacement de la pastille 8 et revissage des
écrous 34, 38 sur la pièce en entonnoir 31.
[0017] En variante, au lieu de prévoir une pièce rapportée usinée 31 en forme d'entonnoir
insérée dans le fond du réservoir 1, on peut simplement conformer l'extrémité inférieure
du réservoir 1 lui-même de telle manière qu'elle présente une protubérance cylindrique,
filetée sur sa surface extérieure.
[0018] Bien entendu, l'invention n'est aucunement limitée aux exemples qui viennent d'être
décrits et représentés. D'autres formes de mise en oeuvre de l'invention sont envisageables,
du moment qu'elles permettent d'appliquer contre l'extrémité inférieure du réservoir
de métal liquide une pastille perforée aisément remplaçable, dont la fonction est
de déterminer le diamètre du jet de métal liquide destiné à former le filament très
mince à couler. Un réservoir ainsi équipé peut être utilisé sur tout dispositif de
coulée directe de filament très mince, quel que soit la manière dont le jet de métal
liquide est ensuite solidifé.
1) Réservoir (1) destiné à contenir du métal liquide et à être utilisé sur une installation
de coulée continue de filaments métalliques directement à partir dudit métal liquide,
muni d'un couvercle étanche (3) et comportant à son extrémité inférieure une filière
dont le diamètre intérieur final détermine le diamètre desdits filaments, caractérisée
en ce que au moins la partie terminale de ladite filière est constituée par une pastille
(8) traversée par un orifice (9) et indépendante dudit réservoir (1), et en ce qu'il
comporte des moyens amovibles pour plaquer ladite pastille (8) contre l'extrémité
inférieure dudit réservoir (1).
2) Réservoir (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens amovibles
pour plaquer ladite pastille (8) contre l'extrémité inférieure dudit réservoir (1)
comportent un perçage (15, 39) connecté à une source de gaz et débouchant en-dessous
de ladite pastille (8).
3) Réservoir (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens
amovibles pour plaquer ladite pastille (8) contre l'extrémité dudit réservoir (1)
comportent un support (10) percé par un orifice (14) définissant un logement pour
ladite pastille (8), et des moyens pour exercer sur ledit support (10) une force de
rappel verticale vers le haut.
4) Réservoir (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens pour
exercer sur ledit support (10) une force de rappel verticale vers le haut comportent
des tiges filetées (18, 19) traversant ledit support (10) et ledit couvercle (3),
des rondelles inférieures (20, 21) amovibles disposées au voisinage des extrémités
inférieures desdites tiges filetées (18, 19), des rondelles supérieures (26, 27) disposées
au voisinage des extrémités supérieures desdites tiges filetées (18, 19) et des ressorts
(24, 25) s'appuyant contre la face supérieure dudit couvercle (3) et les faces inférieures
desdites rondelles supérieures (26, 27).
5) Réservoir (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite extrémité
dudit réservoir (1) est constituée par une protubérance cylindrique (33), sur la surface
extérieure de laquelle est ménagé un filetage, et en ce que lesdits moyens amovibles
pour plaquer ladite pastille (8) contre ladite extrémité inférieure sont constitués
par un écrou (34) comportant un logement (37) pour ladite pastille (8) et vissé sur
ledit filetage.
6) Réservoir (1), selon la revendication 5, caractérisé en ce que sa partie inférieure
présente intérieurement une surface tronconique, et en ce que ladite protubérance
cylindrique (33) constitue la partie inférieure d'une pièce usinée (31) en forme d'entonnoir
insérée à l'intérieur dudit réservoir (1).