[0001] L'invention concerne une vanne à deux étages, pour l'alimentation en air, d'une part,
d'au moins un injecteur assisté par air pour l'injection de combustible dans une tubulure
d'admission d'une installation d'alimentation par injection d'un moteur à combustion
interne, et, d'autre part, en dérivation sur un organe d'étranglement, tel qu'un papillon,
mobile dans un conduit pour réguler l'alimentation en air de la tubulure d'admission.
[0002] Dans les installations d'alimentation par injection de moteurs à combustion interne,
en particulier du type multipoint, on sait que, pour chaque cylindre d'un moteur,
au moins un injecteur délivre du combustible dans la branche correspondante de la
tubulure d'admission, directement en amont de la ou des soupapes d'admission correspondantes,
dans la culasse du moteur. L'alimentation en air de la tubulure d'admission, et donc
du moteur, est assurée et régulée par un corps de papillon, disposé entre le filtre
à air et la tubulure d'admission, et traversé par au moins un conduit dans lequel
est monté en rotation un organe d'étranglement en forme de disque, appelé papillon,
dont la position dans le conduit varie entre une position de pleine ouverture et une
position de fermeture plus ou moins complète du conduit, en fonction de la position
de la pédale d'accélérateur, ainsi, éventuellement, que de certains paramètres de
fonctionnement du moteur.
[0003] Pour améliorer la pulvérisation du combustible fourni par les injecteurs, on connait
déjà (EP-A-0 357 498) des injecteurs dont le nez est percé d'au moins un passage de
sortie du combustible, délimitant une chambre de mélange reliée à une arrivée d'air
d'assistance. Il est également connu (EP-A-0 409 170) que le débit d'air additionnel,
délivré à chaque injecteur assisté par air soit prélevé en amont du papillon et commandé
par une électrovanne de ralenti à trois voies, faisant également office de régulateur
de ralenti.
[0004] Par ailleurs, on connait des dispositifs d'alimentation à injection, dont le papillon
permet de fermer de façon pratiquement complète le conduit d'admission, le corps de
papillon présentant une conduite d'air additionnel, dont l'entrée est située en amont
du papillon, et la sortie en aval de ce dernier, et dans laquelle le débit est réglable
par une électrovanne. Cette électrovanne est commandée en fonction de paramètres de
fonctionnement du moteur, par exemple l'ouverture du papillon et la vitesse du moteur
pour la régulation du régime de ralenti, la température d'eau et la vitesse du moteur
pour le départ à froid. On peut ainsi réduire la pollution par les gaz d'échappement
lors des phases de démarrage à froid et de décélération à régimes élevés, et réguler
le régime de ralenti.
[0005] Pour assurer une meilleure pulvérisation lorsque le moteur fonctionne dans des modes
autres que la pleine charge, et notamment lors de la mise en action à très basse température
(marche à froid), en décélération à régime élevé et lors des charges réduites, il
a déja été proposé, dans la demande de brevet français FR 92 13750 du 16 Novembre
1992 au nom du demandeur, qu'une conduite d'air additionnel, dont l'entrée est située
en amont du papillon et dans laquelle le débit est réglable par une électrovanne,
amène l'air ayant traversé l'électrovanne d'air additionnel à la chambre de mélange
de chacun des injecteurs assistés par air et à une électrovanne supplémentaire, débouchant
en aval du papillon.
[0006] Pour éviter d'avoir à commander deux électrovannes, ce qui nécessite deux actionneurs
et complique la réalisation du circuit de commande, il a été proposé d'utiliser une
vanne à deux étages, comprenant un corps dans lequel un équipage mobile comprend un
premier et un second pistons, dont chacun est rappelé par des moyens élastiques vers
une position d'application étanche ou avec une fuite minimale contre respectivement
un premier et un second sièges, pour réduire à sa valeur minimale la communication
entre au moins une entrée du corps, alimentée en air depuis l'amont de l'organe d'étranglement,
et l'une respectivement de deux sorties du corps, dont une première alimente le ou
les injecteurs assistés par air, et dont la seconde alimente la tubulure en aval de
l'organe d'étranglement, l'équipage mobile étant déplaçable par un actionneur à l'encontre
des moyens élastiques de rappel, pour mettre progressivement chaque sortie en communication
avec l'entrée correspondante, en écartant le piston correspondant de son siège correspondant.
[0007] Mais cette réalisation a pour inconvénient que les deux pistons sont solidaires d'un
organe manoeuvré par un actionneur, de sorte qu'ils sont déplacés simultanément par
rapport à leur siège respectif, ce qui ne permet pas de commander ni réguler le débit
d'air par l'une des deux sorties de la vanne sans simultanément commander et réguler
le débit d'air par l'autre.
[0008] Or, les besoins d'une alimentation régulée en air additionnel, d'une part, des injecteurs
assistés par air, et, d'autre part, de la tubulure d'admission en dérivation sur le
papillon, ne sont pas simultanés.
[0009] Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient, et de proposer une vanne
à deux étages, du type précité, qui satisfasse mieux aux exigences de la pratique
que les vannes connues de ce type.
[0010] L'invention propose, à cet effet, une vanne à deux étages qui se caractérise en ce
que le premier piston seulement est lié à l'actionneur et est solidaire en mouvement
de premiers moyens de butée qui, au-delà d'une première course du premier piston,
à partir de sa position appliquée contre le premier siège, coopèrent avec des seconds
moyens de butée, solidaires en mouvement du second piston, pour l'entraîner avec le
premier piston sur une seconde course, à partir de la position du second piston appliqué
contre le second siège.
[0011] On comprend ainsi que de l'air additionnel peut être envoyé vers les injecteurs assistés
par air par la première sortie, sans que de l'air additionnel ne soit admis dans la
tubulure d'admission en dérivation sur le papillon, lorsque les conditions de fonctionnement
du moteur rendent inutile cette alimentation en dérivation.
[0012] Par contre, en cas de démarrage à froid du moteur, ou lors de décélération à régime
élevé, lorsque le papillon est fermé alors qu'un débit d'air relativement important
doit cependant être admis au moteur, l'entraînement du second piston par le premier,
sur la seconde course commandée par l'actionneur, permet d'assurer le débit d'air
exigé.
[0013] Avantageusement, l'actionneur régule le débit d'air par la première sortie vers le
ou les injecteurs assistés par air, en régulant la position du premier piston sur
la première course, le débit d'air par la seconde sortie étant maintenu faible ou
nul, ce qui permet une régulation du régime de ralenti grâce au débit d'air passant
par le circuit d'assistance d'air des injecteurs en régime normal de ralenti.
[0014] Avantageusement de plus, l'actionneur régule le débit d'air par la seconde sortie,
vers l'aval de l'organe d'étranglement ou papillon, en régulant la position du second
piston sur la seconde course, afin, par exemple, d'adapter ce débit d'air de dérivation
sur le papillon à une stratégie de décélération à régime élevé, ou de réguler ce débit
d'air additionnel en fonction de la température du moteur, lors d'un démarrage froid.
[0015] Les sections d'entrée des deux circuits sont dimensionnées de façon à assurer que
le débit d'air par la première sortie reste maximal lorsque les pistons sont déplacés
sur la seconde course.
[0016] Dans un mode de réalisation avantageux, de structure simple et fiable, l'actionneur
est à course rectiligne et déplace axialement un axe solidaire du premier piston,
le second piston étant annulaire, monté coulissant axialement dans le corps et disposé
sensiblement autour de l'ensemble constitué par l'axe et le premier piston, l'ensemble
portant les premiers moyens de butée coopérant avec les seconds moyens de butée solidaires
du second piston.
[0017] Chaque piston peut être déplacé dans l'une respectivement de deux chambres axiales
du corps, dans chacune desquelles débouche, par exemple radialement, la sortie correspondante,
et est aménagé le siège correspondant, annulaire et axial, l'axe traversant un fond
séparant les deux chambres dans le prolongement l'une de l'autre, et l'axe portant
les moyens de butée entraînant le second piston.
[0018] Mais cette réalisation a pour inconvénient d'être encombrante, notamment axialement,
et exigeante au niveau des étanchéités.
[0019] Pour ces raisons, dans le mode de réalisation préféré selon l'invention, le premier
siège est délimité autour du passage central du second piston (annulaire), du côté
opposé à la face de ce dernier venant en contact contre le second siège, qui entoure
une unique entrée d'air dans le corps.
[0020] Le second piston peut avoir une jupe tubulaire, guidée axialement dans une unique
chambre axiale du corps, et dans laquelle le premier piston est déplacé axialement
sur au moins une partie de la première course, les seconds moyens de butée comprenant
au moins un crochet porté par la jupe et en saillie vers l'intérieur de cette dernière,
et les premiers moyens de butée comprenant au moins un ergot en saillie latéralement
sur le premier piston et coopérant avec le ou les crochets de la jupe, afin d'entraîner
le second piston sur la seconde course.
[0021] Cette réalisation de vanne à deux étages avec une unique chambre axiale dans laquelle
sont logés les deux pistons, dont l'un est annulaire, facilite la réalisation du corps
de vanne, qui peut être au moins en partie, et de préférence totalement, d'une seule
pièce avec le corps dans lequel est ménagé le conduit logeant l'organe d'étranglement
mobile, et l'unique entrée d'air du corps de vanne peut déboucher directement dans
le conduit en amont de cet organe d'étranglement.
[0022] De manière simple et fiable, le corps de vanne peut être fermé, du côté opposé à
son unique entrée d'air, par un fond traversé par l'axe et supportant l'actionneur,
et contre lequel peuvent prendre appui les moyens élastiques de rappel, comprenant
avantageusement deux ressorts hélicoïdaux, dont un premier entoure l'axe et repousse
le premier piston, et dont le second entoure le premier ressort et repousse le second
piston.
[0023] Afin de réguler avec précision la position axiale du premier piston sur la première
course et la position axiale des deux pistons sur la deuxième course, et donc de réguler
avec précision les débits d'air par les deux sorties, l'actionneur rectiligne est
avantageusement un moteur électrique pas à pas.
[0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
donnée ci-dessous, à titre non limitatif, d'un exemple de réalisation décrit en référence
à la figure unique, qui représente, en partie en coupe axiale et en partie en élévation
latérale, un ensemble intégré corps de papillon-vanne à deux étages.
[0025] Sur la figure unique, on a représenté en 1 un corps de papillon, rapporté sur une
tubulure d'admission 2, et traversé par un conduit 3, dont l'entrée 4 est reliée,
par des moyens non représentés, à la sortie d'un filtre à air, et dont la sortie 5
débouche dans la tubulure 2. Le conduit 3 présente une zone 6 à section évolutive,
en forme de portion de sphère délimitée d'un côté par une lèvre 7 en saillie de la
partie médiane du corps 1 vers l'intérieur du conduit 3 et vers l'entrée 4 c'est-à-dire
vers l'amont. Un papillon 8, formant organe d'étranglement du conduit 3 vers la tubulure
2, et en forme de disque circulaire, est monté sur un axe diamétral 9 entraîné en
rotation, par des moyens non représentés mais classiques, dans la partie 6 de forme
évolutive du conduit 3.
[0026] Sur l'un de ses côtés, le corps 1 présente un appendice 10, formant corps de vanne,
dans lequel est ménagée une chambre 11 cylindrique, d'axe A-A radial par rapport à
l'axe B-B du conduit 3. La chambre 11 communique avec ce conduit 3 par une unique
entrée 12 axiale (selon A-A), débouchant en amont de la base de la lèvre 7, et donc
en amont du papillon 8, la section circulaire de l'entrée 12 étant inférieure à la
section de la chambre 11. L'entrée 12 est ainsi ménagée dans une paroi 13, séparant
le conduit 3 de la chambre 11, et dont la face tournée vers l'intérieur de la chambre
11 est aménagée en siège 14 annulaire et tronconique, pour un piston 15, lui-même
annulaire et à face sensiblement tronconique d'appui contre le siège 14. Ce piston
15 présente un passage central 16, en regard de l'entrée 12, et se prolonge, du côté
opposé à cette entrée 12, par une jupe cylindrique 17 présentant une portée 18 par
laquelle le piston 15 est monté coulissant selon l'axe A-A et guidé axialement dans
la chambre 11. Du côté opposé à la tête tronconique du piston 15, la jupe 17 se prolonge
axialement par au moins une paire de crochets 19, diamétralement opposés, et présentant
chacun une dent en saillie radiale par rapport à l'axe A-A et vers l'intérieur de
la jupe 17. Le piston 15 est élastiquement repoussé axialement (selon A-A) de sorte
que sa face externe tronconique soit appliquée contre le siège tronconique 14 par
un ressort hélicoïdal 20 en appui, d'une part, contre la portée 18, entre les crochets
19 et la paroi de la chambre 11, et, d'autre part, contre un fond 21 fermant avec
une fuite minimale, grâce au joint 22, la chambre 11 du côté opposé à l'entrée 12,
et supportant un actionneur 23 à course rectiligne constitué par un moteur électrique
pas à pas déplaçant axialement un axe 24, qui traverse le fond 21, et dont l'extrémité
interne à la chambre 11 porte un autre piston 25. Le piston 25 n'est pas annulaire,
mais présente également une tête 26 à face externe sensiblement tronconique, par laquelle
il vient en appui contre un autre siège 27 annulaire et tronconique, délimité sur
la face interne du piston 15 autour de son passage central 16, sous la poussée élastique
de rappel d'un autre ressort hélicoïdal de compression 28 prenant également appui,
d'un côté, contre le fond 21, et de l'autre, contre le piston 25, entre l'axe 24 que
ce ressort 28 entoure, et une jupe axiale et tubulaire 29 portée par le piston 25,
pour guider le ressort 28 et empêcher toute interférence des spires de ce dernier
avec les crochets 19 du piston 15. Le piston 25 porte également, en saillie radiale
vers l'extérieur, des ergots 30, formant butée mécanique, et destinés à coopérer avec
les crochets 19, formant également butée mécanique d'entraînement, de la manière décrite
ci-dessous.
[0027] Enfin, deux canaux de sortie d'air 31 et 32 sont ménagés dans le corps 10 et débouchent
radialement (par rapport à l'axe A-A) dans la chambre 11, le premier, 31, entre le
fond 21 et les pistons 15 et 25, et le second, 32, en regard de la jupe 17 du piston
15, entre la portée 18 et le siège 14 de la chambre 11. Ce second canal de sortie
32 se prolonge par un canal 33 ménagé dans la tubulure 2 et débouchant dans le prolongement
du conduit d'admission 3, en aval du papillon 8.
[0028] La vanne à deux étages ainsi réalisée est compacte et de structure équilibrée : elle
comprend une unique chambre 11 avec une unique entrée 12, deux pistons 15 et 25 dont
l'un, 15, coulisse axialement dans la chambre 11, et l'autre, 25, est déplacé axialement
dans le piston 15, de structure tubulaire, par déplacement de l'axe 24 manoeuvré par
l'actionneur 23. Les ressorts de rappel 20 et 28 sont coaxiaux et rappellent les pistons
15 et 25 dans leur position initiale, qui est celle représentée sur la figure unique.
Dans cette position initiale, sous l'effet du ressort 28, le piston interne 25 ferme
le passage central 16 par appui contre le siège 27 du piston 15, et ce dernier ferme
l'entrée 12 par application contre le siège 14 sous l'effet du ressort 20.
[0029] Le débit d'air par les canaux de sortie 31 et 32 est donc très faible ou nul.
[0030] En fonctionnement, le moteur pas à pas 23 régule la position axiale du piston 25
en écartant sa tête 26 du siège 27 interne à l'autre piston 15, sur une première course
axiale définie par la distance axiale entre les ergots 30 du piston 25 et les dents
en saillie des crochets 19 du piston 15. Par la régulation du déplacement du piston
25 sur cette première course axiale, on régule le débit d'air passant par l'entrée
12 et le passage 16 puis entre le siège 27 et le piston 25, pour s'écouler par le
premier canal de sortie 31, relié aux injecteurs assistés par air. On régule ainsi
le débit d'air d'assistance des injecteurs, ce qui permet de réguler le régime de
ralenti, dans des conditions normales de température du moteur, jusqu'à un débit de
l'ordre de 20 kg/h lorsque le piston 25 a exécuté la totalité de la première course
axiale. Cette première course peut être par exemple de 2 mm et obtenue pour 50 pas
de rotation du moteur pas à pas 23.
[0031] En cas de demande d'air supplémentaire, notamment lors d'un démarrage à froid du
moteur, ou lors de décélération à régime élevé, le moteur pas à pas 23 entraîne par
l'axe 24 le piston 25 sur une seconde course axiale, sur laquelle les ergots 30 du
piston 25 sont en butée mécanique contre les crochets 19 de la jupe 17 et entraînent
ainsi le piston 15, qui est écarté du siège 14, de sorte que de l'air passe par l'ouverture
12 puis entre le siège 14 et le piston 15, et par le conduit de sortie 32, pour déboucher
dans le canal 33 et la tubulure 2 en dérivation sur le papillon 8, fermé dans ces
conditions de fonctionnement. On peut ainsi admettre un débit d'air supplémentaire
pouvant atteindre 60 kg/h environ, lorsque les pistons 25 et 15 ont été déplacés sur
une seconde course axiale de l'ordre de 6 mm, obtenue pour un déplacement supplémentaire
de 150 pas du moteur pas à pas 23.
[0032] La vanne à deux étages, ainsi intégrée au corps de papillon 1, permet de réguler,
entre le premier et le cinquantième pas du moteur 23, le débit passant par la sortie
31 vers les injecteurs assistés par air, et, entre le cinquante et unième et le deux
centième pas, permet de réguler le débit d'air par la sortie 32, en dérivation sur
le papillon 8, alors que le débit d'air par la sortie 31 vers les injecteurs assistés
par air est maintenu maximum.
[0033] Dès que le moteur électrique pas à pas 23 n'est plus alimenté, les ressorts de rappel
20 et 28 repoussent les pistons 15 et 25 contre les sièges 14 et 27 en position d'obturation
de l'entrée 12 et du passage central 16, ce qui coupe les communications entre l'entrée
12 et les sorties 32 et 31.
[0034] La vanne à deux étages ainsi réalisée est simple et fiable, et ne présente pas ou
peu de frottement, ainsi que de faibles risques d'encrassement des passages d'air.
Elle est en outre très facile à piloter.
1. Vanne à deux étages, pour l'alimentation en air, d'une part, d'au moins un injecteur
assisté par air pour l'injection de combustible dans une tubulure (2) d'admission
d'une installation d'alimentation par injection d'un moteur à combustion interne,
et, d'autre part, en dérivation sur un organe d'étranglement (8), tel qu'un papillon,
mobile dans un conduit (3) pour réguler l'alimentation en air de la tubulure (2) d'admission,
la vanne comprenant un corps (10) dans lequel un équipage mobile, comprend un premier
et un second pistons (15, 25), dont chacun est rappelé par des moyens élastiques (20,
28) vers une position d'application avec une fuite minimale contre respectivement
un premier (14) et un second (27) sièges, pour réduire à sa valeur minimale la communication
entre au moins une entrée (12) du corps (10), alimentée en air depuis l'amont de l'organe
d'étranglement (8), et l'une respectivement de deux sorties (31, 32) du corps, dont
une première (31) alimente le ou les injecteurs assistés par air, et dont la seconde
(32) alimente la tubulure (2) en aval de l'organe d'étranglement (8), l'équipage mobile
étant déplaçable par un actionneur (23), à l'encontre des moyens élastiques de rappel
(20, 28), pour mettre chaque sortie (31, 32) en communication avec l'entrée (12) correspondante
en écartant le piston (15, 25) correspondant de son siège (14, 27) correspondant,
caractérisée en ce que le premier piston (25) seulement est lié à l'actionneur (23)
et est solidaire en mouvement de premiers moyens de butée (30) qui, au-delà d'une
première course du premier piston (25) à partir de sa position appliquée contre le
premier siège (27), coopèrent avec des seconds moyens de butée (19) solidaires en
mouvement du second piston (15), pour l'entraîner avec le premier piston (25) sur
une seconde course, à partir de la position du second piston (15) appliqué contre
le second siège (14).
2. Vanne selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'actionneur (23) régule le
débit d'air par la première sortie (31) vers le ou les injecteurs assistés par air
en régulant la position du premier piston (25) sur la première course.
3. Vanne selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'actionneur (23)
régule le débit d'air par la seconde sortie (32) vers l'aval de l'organe d'étranglement
(8) en régulant la position du second piston (15) sur la seconde course.
4. Vanne selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le débit
d'air par la première sortie (31) vers le ou les injecteurs assistés par air reste
maximal lorsque les pistons (15, 25) sont déplacés sur la seconde course.
5. Vanne selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'actionneur
(23) est à course rectiligne et déplace axialement (A-A) un axe (24) solidaire du
premier piston (25), le second piston (15) étant annulaire monté coulissant axialement
dans le corps (10), et disposé sensiblement autour de l'ensemble constitué par l'axe
(24) et le premier piston (25), ledit ensemble portant les premiers moyens de butée
(30) coopérant avec les seconds moyens de butée (19) solidaires du second piston (15).
6. Vanne selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier siège (27) est délimité
autour du passage central (16) du second piston (15), du côté opposé à la face de
ce dernier venant en contact contre le second siège (14), qui entoure une unique entrée
d'air (12) dans le corps (10).
7. Vanne selon la revendication 6, caractérisée en ce que le second piston (15) présente
une jupe tubulaire (17) guidée (18) axialement (A-A) dans une unique chambre axiale
(11) du corps (10), et dans laquelle le premier piston (25) est déplacé axialement
sur au moins une partie de la première course, les seconds moyens de butée comprenant
au moins un crochet (19) porté par la jupe (17) et en saillie vers l'intérieur de
cette dernière, les premiers moyens de butée comprenant au moins un ergot (30) en
saillie latéralement sur le premier piston (25) et coopérant avec le ou les crochets
(19) de la jupe (17).
8. Vanne selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que son corps (10)
est au moins en partie d'une seule pièce avec un corps (1) dans lequel est ménagé
le conduit (3) logeant l'organe d'étranglement mobile (8), et l'unique entrée d'air
(12) du corps de vanne (10) débouche directement dans le conduit (3), en amont dudit
organe d'étranglement (8).
9. Vanne selon la revendication 8, caractérisée en ce que, du côté opposé à son unique
entrée d'air (12), le corps (10) de vanne est fermé par un fond (21), traversé par
l'axe (24) et supportant l'actionneur (23), et contre lequel prennent appui les moyens
élastiques de rappel comprenant deux ressorts hélicoïdaux (20, 28), dont un premier
(28) entoure l'axe (24) et repousse le premier piston (25), et dont le second entoure
(20) le premier (28) et repousse le second piston (15).
10. Vanne selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'actionneur
(23) comprend un moteur électrique pas à pas.