[0001] L'invention se rapporte à un emballage pour produits alimentaires, apte à recevoir
des aliments à cuire au moins en partie in situ ; elle concerne particulièrement un
perfectionnement d'un tel emballage, sous forme d'un dispositif de fermeture automatique,
permettant d'ensacher les produits à traiter sans tirage au vide et quelle que soit
leur température et d'assurer la cuisson in situ avec évacuation de la vapeur d'eau
et des autres produits gazeux résultant de la cuisson et enfin d'assurer la fermeture
automatique et le tirage au vide naturel au cours du refroidissement. L'invention
couvre aussi toute préparations alimentaire conditionnée dans un tel emballage.
[0002] Les aliments ou préparations alimentaires précuits sont l'objet d'une demande de
plus en plus importante mais la réalisation de tels conditionnements pose des problèmes,
notamment à l'échelle industrielle. Un procédé connu consiste, après cuisson, à placer
les aliments crus ou prétraités dans un sac, à créer un vide suffisant dans ce sac
et à le fermer par thermo-soudure. Le vide doit être de l'ordre de 98%. On utilise
couramment des sacs de matière plastique ayant une épaisseur d'environ 90 microns.
La mise en oeuvre se fait dans une cloche à vide incluant des moyens de thermo-soudage.
Une telle machine est couramment qualifiée de "manuelle" car elle nécessite un opérateur
et le rythme de production est faible.
[0003] A une échelle industrielle, le procédé est nécessairement différent et les difficultés
sont autres. On utilise une machine à thermo-former comportant deux rouleaux de film
de matière plastique déroulés l'un au-dessus de l'autre. Le film inférieur passe sur
un plateau à alvéole situé dans une enceinte à vide. On creuse le film inférieur dans
l'alvéole sous l'effet conjugué de la température et d'une dépression entretenue au
fond de l'alvéole. On dépose les aliments crus ou prétraités dans la partie creusée,
puis le film supérieur est déposé et thermo-soudé sur le film inférieur creusé, de
façon à définir un conditionnement hermétiquement clos contenant une dose de préparation
alimentaire.
[0004] Ce mode de conditionnement est délicat à mettre en oeuvre lorsque certains produits
alimentaires chauds ont une consistance liquide ou pâteuse (par exemple des sauces)
et risquent d'être aspirés hors de l'emballage en cours de formation, en raison de
la mise sous vide. Dans ce cas le vide obtenu n'est pas suffisant, et il y a présence
d'air résiduel.
[0005] La demande de Brevet français N° 2 629 060 décrit un système d'obturation automatique
équipant un emballage dans lequel les aliments peuvent être cuits. Ce dispositif comporte
un simple clapet permettant à l'air, à la vapeur et aux gaz produits pendant la cuisson
de se dégager librement au cours de cette cuisson ; il évite théoriquement que l'air
extérieur pénètre dans l'emballage au moment du refroidissement. Le dispositif tel
que décrit est cependant trop rudimentaire et ne permet pas d'atteindre une fiabilité
suffisante pour une exploitation industrielle. Notamment, le clapet risque de s'ouvrir
au cours de la période de stockage, faisant perdre à l'emballage sa qualité de conteneur
stérile. Ainsi, une proportion notable de la production risque de perdre le bénéfice
de la pasteurisation in situ et certaines préparations alimentaires peuvent s'avérer
avariées au moment de l'ouverture de l'emballage.
[0006] L'invention propose un emballage muni d'un dispositif de fermeture automatique perfectionné,
propre à résoudre l'ensemble des problèmes évoqués ci-dessus, tout en permettant une
exploitation fiable à l'échelle industrielle.
[0007] Plus précisément, l'invention concerne donc un emballage pour produits alimentaires,
apte à recevoir des aliments à cuire au moins en partie in situ, caractérisé en ce
qu'il comporte, fixé de façon étanche au travers d'une paroi de celui-ci, un dispositif
de fermeture automatique comprenant : une première chambre communiquant avec l'extérieur
et renfermant un clapet, une seconde chambre communiquant avec la dite première chambre
par un passage susceptible d'être obturé par le dit clapet, un canal de faible section
s'étendant entre cette seconde chambre et l'intérieur de l'emballage et un bloc de
matériau thermo-fusible logé dans la dite seconde chambre.
[0008] Dans la définition qui précède, le dispositif à fermeture automatique qui se présente
sous la forme d'un petit insert en matière plastique rigide, peut être adapté à tout
type d'emballage connu en matière plastique souple ou semi-rigide, par exemple des
sacs ou des barquettes. Désormais, le remplissage d'une préparation alimentaire peut
être effectué à la pression atmosphérique et à n'importe quelle température, avec
des aliments crus ou prétraités. La cuisson ou la phase finale de la cuisson s'effectue
dans l'emballage mais le clapet reste ouvert et les aliments ne sont pas isolés du
cuiseur pendant le cycle de cuisson. De ce fait, l'air, la vapeur d'eau et les produits
gazeux dégagés par les éléments eux-mêmes pendant la cuisson peuvent s'échapper librement
de l'emballage de sorte que les aliments sont cuits exactement comme si ils étaient
disposés "en vrac" dans le cuiseur. Au refroidissement, le matériau thermo-fusible
se solidifie dans le canal de faible section.
[0009] Selon une caractéristique remarquable de l'invention, le clapet n'a pas pour unique
mission de maintenir le vide dans l'emballage pendant toute la période de stockage.
Son principal rôle est de retenir le bloc de matériau thermo-fusible lorsqu'il se
ramollit ou se liquéfie pendant la cuisson. Celui-ci pourrait être détruit ou au moins
endommagé, voire expulsé de son logement en étant d'abord entraîné par les gaz sortant
à grande vitesse pendant la cuisson puis aspiré à l'intérieur de l'emballage pendant
la période de refroidissement. Le clapet a aussi pour fonction d'empêcher l'entrée
d'air après la cuisson ; cet air pourrait refroidir le matériau thermo-fusible trop
vite et l'empêcher d'obturer le canal de faible section.
[0010] En d'autre terme, le clapet permet de maintenir le matériau thermo-fusible dans ladite
seconde chambre pendant la cuisson et de faire en sorte qu'il ne soit pas complètement
aspiré à l'intérieur de l'emballage pendant le refroidissement. En effet, l'air ne
pouvant entrer dans l'emballage le matériau thermo-fusible est entraîné dans le canal
de faible section par la seule dépression créée dans l'emballage lorsque la vapeur
d'eau qu'il contient se condense. Le matériau thermo-fusible se solidifie dans le
canal de faible section et obture ce dernier de façon définitive, ce qui garantit
l'isolement des produits alimentaires traités pendant une période de temps correspondant
à la durée de vie des produits. Cette fermeture hermétique et sous vide de l'emballage
n'est pas remise en cause par la suite, si le clapet se détache de son siège.
[0011] Il est à noter que ce type d'emballage est particulièrement adapté à la cuisson dans
un cuiseur à vapeur en dépression, du genre décrit, par exemple, dans le brevet français
N° 2 674 116 appartenant à la demanderesse. Des sachets de produits à cuire, hermétiquement
clos par des machines à thermo-former ne pourraient généralement pas être utilisés
dans un tel cuiseur car les sacs se gonfleraient dès la phase initiale d'injection
de vapeur dans le cuiseur. Puis, la condensation créée ultérieurement dans le cuiseur
pour contrôler la température en agissant sur la dépression dans celui-ci augmenterait
les contraintes sur les sacs. A moins d'être constitué d'un matériau particulièrement
résistant et donc coûteux, les emballages risqueraient d'éclater au cours de la cuisson.
L'invention permet aussi de résoudre ce problème particulier. Dans tous les cas, les
films de matière plastique utilisés peuvent être plus fins (notamment d'épaisseur
inférieure à 90 microns) ce qui permet de réaliser des économies de conditionnement.
[0012] L'invention concerne aussi une préparation alimentaire conditionnée, précuite dans
un emballage, ce dernier étant hermétiquement clos à l'issue de la cuisson, caractérisée
en ce que le dit emballage, comporte, fixé de façon étanche au travers d'une paroi
de celui-ci, un dispositif de fermeture automatique comportant une première chambre
communiquant avec l'extérieur et renfermant un clapet, une seconde chambre communiquant
avec ladite première chambre par un passage susceptible d'être obturé par ledit clapet,
un canal de faible section s'étendant entre ladite seconde chambre et l'intérieur
de l'emballage et du matériau thermo-fusible obturant ledit canal.
[0013] Le matériau thermo-fusible peut consister en une paraffine "dopée" par un produit
synthétique à base de polyéthylène, connu en soi.
[0014] L'invention marque un progrès notable dans le domaine de l'emballage industriel sous
vide des produits alimentaires. Du fait que le remplissage des sachets peut s'effectuer
à la pression atmosphérique, et à n'importe quelle température les produits liquides
ou pâteux ne risquent plus d'être aspirés au moment de la mise sous vide du sachet.
En outre, cette mise sous vide s'effectuant par condensation de la vapeur d'eau restant
dans l'emballage à la fin de la cuisson, l'obturation définitive et fiable dudit emballage
s'effectue après un processus de pasteurisation des produits alimentaires, opéré dans
des conditions hygiéniques optimales.
[0015] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques avantageuses de celle-ci
apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
:
- la figure 1 illustre schématiquement une préparation alimentaire conditionnée, renfermée
dans un emballage conforme à l'invention, où elle a été cuite au moins en partie ;
- la figure 2 est une vue en élévation, en coupe et à grande échelle du dispositif de
fermeture automatique équipant l'emballage de la figure 1; et
- la figure 3 est une vue selon la flèche III de la figure 2.
Sur la figure 1, on a représenté une préparation alimentaire 11 conditionnée pour
une consommation différée. Le conditionnement a été opéré dans un emballage constitué
ici d'un sac 12 en matière plastique souple lui-même formé de deux feuilles de matière
plastique thermo-soudées l'une à l'autre de façon à englober les produits alimentaires.
On distingue sur la figure 1, une empreinte de thermo-soudure 13, périphérique, matérialisant
le sac. Ce type d'emballage peut aisément être constitué par une machine de conditionnement
automatisé dans laquelle les aliments sont déposés entre deux films de matériau thermoplastique,
à la pression atmosphérique, avant que les sacs soient individualisés par l'opération
de thermo-soudure.
[0016] Selon une caractéristique importante de l'invention, l'une des parois du sac 12 est
pourvue d'un dispositif de fermeture automatique 15 fixé de façon étanche (par exemple
par thermo-soudure également) au travers de ladite paroi. Ce dispositif permet de
cuire au moins en partie les aliments dans le sac 12, c'est-à-dire après l'opération
de conditionnement aboutissant à la formation de la soudure 13.
[0017] Les figures 2 et 3 montrent de façon détaillée la structure du dispositif de fermeture
automatique 15. Celui-ci se présente sous la forme générale d'un insert en matière
plastique rigide monté au travers d'un trou 16 d'une paroi 12a du sac 12. Il est muni
d'une collerette annulaire 17 soudée de façon hermétique à cette paroi 12a. Le dispositif
15 comporte essentiellement un corps 18, creux, dans laquelle est définie une première
alvéole 19 et un chapeau 20 assemblé de façon étanche au dit corps, par une soudure
21 s'étendant tout autour du bord 22 de ladite première alvéole. Le corps creux 18
se compose d'une partie cylindrique prolongée d'une partie conique. La collerette
17 est venue de matière à l'extérieur de la partie cylindrique. Le chapeau 20 comporte
une seconde alvéole 25 présentant dans sa paroi de fond 26 au moins un trou et de
préférence plusieurs 28 de faible section susceptibles d'établir une communication
entre l'alvéole 25 et l'extérieur. Dans l'exemple on a prévu quatre trous de 0,4 mm
de diamètre. Un élément de cloisonnement 30 au travers duquel est ménagé un passage
central 31 est assemblé au chapeau 20 par une soudure 32 s'étendant tout autour du
bord 33 de ladite seconde alvéole 25. Un clapet 35, mobile, est retenu dans la première
alvéole entre le trou 28 et l'élément de cloisonnement 30.
[0018] Ainsi, le dispositif de fermeture automatique 15 comporte une première chambre 38
définie dans le chapeau 20 et abritant le clapet 35, communiquant par les trous 28
avec l'extérieur de l'emballage et une seconde chambre 40 communiquant avec ladite
première chambre par le passage 31 susceptible d'être obturé par le clapet 35. Cette
seconde chambre est définie par l'espace laissé disponible au fond de ladite première
alvéole 19 par le chapeau 20 engagé partiellement dans celle-ci. Un canal de faible
section 41 s'étend entre ladite seconde chambre et l'intérieur de l'emballage. Compte
tenu du matériau thermo-fusible indiqué ci-dessus, un tel canal aura une longueur
d'environ 1 cm et un diamètre d'environ 1mm.
[0019] La seconde chambre 40 renferme, avant utilisation (c'est-à-dire avant cuisson des
aliments in situ) un bloc de matériau thermo-fusible 44 représenté en traits interrompus
sur la figure 2. Ce bloc est simplement retenu prisonnier dans la dite seconde chambre,
il n'adhère pas à la paroi interne de l'alvéole. Par conséquent, même au début de
la cuisson, il n'empêche pas une circulation gazeuse de l'intérieur de l'emballage
vers l'extérieur. Pour la même raison, le clapet 35, a un diamètre inférieur à celui
de l'alvéole 25 de sorte que, lorsqu'il n'est pas appliqué contre l'élément de cloisonnement
30 formant siège, le clapet ne s'oppose pas à l'évacuation des produits gazeux vers
l'enceinte du cuiseur, par les trous 28. Il est à noter que la paroi de fond 26 de
la seconde alvéole 25 est bombée et qu'un insert plat 48 muni d'échancrures périphériques
49 est intercalé dans ladite seconde alvéole entre ledit clapet 35 et les trous 28.
Le clapet 35 vient en butée contre cet insert 48 lorsqu'il est repoussé par l'écoulement
des gaz évacués de l'emballage mais ces gaz peuvent s'écouler en contournant le clapet
et en traversant les échancrures 49.
[0020] Le canal 41 est pratiqué dans une nervure radiale 46 s'étendant entre une extrémité
du corps 18, au fond de l'alvéole 19, et la collerette 17. Il débouche dans l'emballage
au voisinage immédiat de cette collerette, rigide, à un endroit où il ne risque pas
d'être obturé par le produit contenu dans l'emballage ou par sa paroi flexible lorsque
l'espace intérieur est tiré au vide. De plus, cette nervure radiale 46, permet de
définir un canal 41 de longueur voulue sans allonger la hauteur du dispositif de fermeture
automatique.
[0021] Lorsque l'emballage contient une préparation alimentaire qui a été cuite in situ,
le bouchon 44 a perdu sa forme et le matériau fusible 44a s'est engagé dans le conduit
41 sous l'effet de la condensation de vapeur dans le sac, au refroidissement. C'est
la situation illustrée sur la figure 2. Plus précisément, le comportement du dispositif
de fermeture automatique pendant la mise en oeuvre de l'emballage est le suivant.
[0022] Les produits consommables rassemblés pour former une préparation alimentaire donnée
sont d'abord introduits dans le sac 12 et celui-ci est fermé par thermo-soudure. Par
exemple, dans le cas de la figure 1, la préparation alimentaire peut être introduite
entre deux bandes de matière plastique souple défilant en continu et chaque emballage
est individualisé par une thermo-soudure périphérique 13 entourant les produits alimentaires.
Préalablement, des dispositifs de fermeture automatique 15 sont fixés à l'une des
bandes, à des emplacements choisis et régulièrement espacés, pour que chaque emballage
comporte un tel dispositif à un emplacement prédéterminé. Toutes ces opérations et
les appareillages qui les réalisent sont à la portée de l'homme du métier.
[0023] Ensuite, les préparations alimentaires ainsi conditionnées sont soumises à une opération
de cuisson. Par exemple et de préférence, de tels emballages, qui ont été remplis
à la pression atmosphérique, sont introduits dans un cuiseur à la vapeur fonctionnant
en dépression, du type indiqué ci-dessus. Dès le début de la cuisson, une communication
est possible entre l'intérieur de l'emballage et l'extérieur de celui-ci de sorte
que des gaz s'échappent à grande vitesse en repoussant le clapet 35 contre l'insert
48, pendant toute la cuisson. On obtient donc ainsi naturellement une pasteurisation
des produits alimentaires cuits dans l'emballage. Pendant ce temps, le bouchon de
matériau thermo-fusible 44 se ramollit mais reste néanmoins à l'intérieur du dispositif
en raison de la présence du clapet 35. Puis, au cours du refroidissement, la vapeur
restant dans l'emballage commence à se condenser ce qui a pour conséquence immédiate
de refermer le clapet 35 et d'empêcher que de l'air relativement froid pénètre dans
l'emballage. De ce fait, le matériau thermo-fusible ne risque pas de se re-solidifier
trop rapidement et il est entraîné dans le canal 41 par la seule force d'aspiration
résultant de la condensation de vapeur dans l'emballage. Aucune circulation inverse
de gaz froid ne risque de perturber la solidification du matériau thermo-fusible dans
ce canal. Après refroidissement, l'emballage est définitivement hermétiquement clos
et renferme une préparation alimentaire parfaitement pasteurisée.
1. - Emballage pour produits alimentaires, apte à recevoir des aliments à cuire au moins
en partie in situ, caractérisé en ce qu'il comporte, fixé de façon étanche au travers
d'une paroi (12a) de celui-ci, un dispositif de fermeture automatique comprenant une
première chambre (38) communiquant avec l'extérieur et renfermant un clapet (35),
une seconde chambre (40) communiquant avec ladite première chambre par un passage
(31) susceptible d'être obturé par ledit clapet, un canal de faible section (41) s'étendant
entre ladite seconde chambre et l'intérieur de l'emballage et un bloc de matériau
thermo-fusible (44) logé dans ladite seconde chambre.
2. - Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de fermeture
automatique (15) se compose d'un corps (18) muni d'une collerette annulaire (17) et
dans lequel sont ménagés une première alvéole (19) et ledit canal (41), ce dernier
s'étendant entre une extrémité de ladite alvéole et l'extérieur dudit corps et d'un
chapeau (20) fixé de façon étanche audit corps sur le bord de ladite première alvéole
(19), ladite première chambre et ledit passage étant définis dans ledit chapeau et
ladite seconde chambre étant définie par l'espace laissé libre au fond de ladite première
alvéole par ledit chapeau.
3. - Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit chapeau (20) comporte
une seconde alvéole (38) muni d'au moins un trou (28) susceptible d'établir une communication
vers l'extérieur, et en ce qu'un élément de cloisonnement (30), au travers duquel
est ménagé ledit passage (31), est fixé audit chapeau sur le bord de ladite seconde
alvéole (25), ledit clapet étant retenu dans ladite seconde alvéole par ledit élément
de cloisonnement.
4. - Emballage selon revendication 3, caractérisé en ce qu'un insert (48) muni d'échancrures
périphériques (49) est intercalé dans ladite seconde alvéole entre ledit clapet et
ledit trou.
5. - Préparation alimentaire conditionnée, précuite dans un emballage, ce dernier étant
hermétiquement clos à l'issu de la cuisson, caractérisée en ce que ledit emballage
(12) comporte, fixé de façon étanche au travers d'une paroi (12a) de celui-ci, un
dispositif de fermeture automatique (15) comportant une première chambre (38) communiquant
avec l'extérieur et renfermant un clapet (35), une seconde chambre (40) communiquant
avec ladite première chambre par un passage (38) susceptible d'être obturé par ledit
clapet, un canal de faible section (41) s'étendant entre ladite seconde chambre (40)
et l'intérieur de l'emballage et du matériau thermo-fusible (44a) obturant ledit canal.
6. - Préparation alimentaire conditionnée selon la revendication 5, caractérisée en ce
que ledit dispositif de fermeture automatique (15) se compose d'un corps (18) muni
d'une collerette annulaire (17) et dans lequel sont ménagés une première alvéole (19)
et ledit canal (41), ce dernier s'étendant entre une extrémité de ladite alvéole et
l'extérieur dudit corps et d'un chapeau (20) fixé de façon étanche audit corps sur
le bord de ladite première alvéole (19), ladite première chambre et ledit passage
étant définis dans ledit chapeau et ladite seconde chambre étant définie par l'espace
laissé libre au fond de ladite première alvéole par ledit chapeau.
7. - Préparation alimentaire conditionnée selon la revendication 6, caractérisée en ce
que ledit chapeau (20) comporte une seconde alvéole (38) muni d'au moins un trou (28)
susceptible d'établir une communication vers l'extérieur, et en ce qu'un élément de
cloisonnement (30), au travers duquel est ménagé ledit passage (31), est fixé audit
chapeau sur le bord de ladite seconde alvéole (25), ledit clapet étant retenu dans
ladite seconde alvéole par ledit élément de cloisonnement.
8. - Préparation alimentaire conditionnée selon la revendication 7, caractérisée en ce
qu'un insert (48) muni d'échancrures périphériques (49) est intercalé dans ladite
seconde alvéole entre ledit clapet et ledit trou.