[0001] L'invention est relative à une pompe à précompression pour la pulvérisation sous
pression d'un liquide, et notamment d'un produit cosmétique tel qu'une laque capillaire.
L'invention vise, notamment, à fournir une pompe de ce genre, actionnable manuellement
et d'encombrement réduit, de sorte qu'elle puisse être logée dans le capot d'habillage
d'un distributeur de liquide.
[0002] On sait que la précompression d'un liquide contenu dans le corps d'une pompe est
destinée à assurer une bonne qualité de pulvérisation, quel que soit le mode d'actionnement
de la pompe, et on cherche donc à obtenir un taux de précompression suffisant. En
plus, pour conserver à la précompression toute son efficacité, il convient que la
perte de charge, lors de l'écoulement du liquide de la chambre de pompage vers la
buse de pulvérisation, soit aussi faible que possible.
[0003] On connaît, par le document EP-A 0 437 131, au nom de la demanderesse, une pompe
manuelle à précompression, comportant, entre autre, une chambre de pompage du liquide
en communication avec une chambre de précompression, une buse de pulvérisation reliée
par un canal de distribution à la chambre de précompression, et un canal d'alimentation
muni d'un clapet anti-retour débouchant dans la chambre de pompage.
[0004] La pompe à précompression du genre de celle décrite dans EP-A 0 437 131, mérite d'être
améliorée du point de vue de la précision de pulvérisation, du fait que l'actionnement
de cette pompe s'effectue en appuyant sur un bouton-poussoir qui comporte en même
temps la buse de pulvérisation. En conséquence, l'endroit où la pulvérisation doit
être appliquée, est difficile à cibler.
[0005] De plus, de par sa construction, cette pompe connue est difficile à assembler. En
effet, étant donné que toutes les pièces constitutives de cette pompe sont alignées
sur un même axe de symétrie, son encombrement dans le sens axial est relativement
important, ce qui interdit son utilisation dans de nombreuses réalisations employant
un capot d'habillage.
[0006] Par ailleurs, par le document FR-A-2 634 825 on connaît une pompe à précompression
pour la pulvérisation sous pression d'un liquide, qui comprend,:
- un corps cylindrique définissant une chambre de pompage cylindrique ayant un axe de
révolution et dans laquelle est logé un premier piston, ou piston d'actionnement,
associé à un organe de manoeuvre, ce piston étant en appui contre un premier moyen
de rappel élastique disposé dans cette chambre ;
- une chambre de précompression cylindrique ayant un axe de révolution et étant munie
d'un second piston,. ou piston de précompression, en appui contre un deuxième moyen
de rappel élastique, la chambre de précompression étant en communication avec la chambre
de pompage;
- un canal d'alimentation muni d'un clapet anti-retour, débouchant dans la chambre de
pompage ;
- un élément de distribution muni d'une buse de pulvérisation et d'un canal de distribution
reliant la buse à la chambre de précompression, cette chambre de précompression comportant
un moyen coulissant de mise en communication et de fermeture dudit canal de distribution,
de sorte que la communication est interrompue en position de repos de la pompe et
que cette communication est établie à la fin de la précompression sous l'action de
l'organe de manoeuvre, le moyen coulissant de mise en communication et de fermeture
libérant alors un passage entre la chambre de précompression et le canal de distribution
l'axe de la chambre de précompression étant décalé par rapport à l'axe de la chambre
de pompage.
[0007] Cette pompe présente l'inconvénient de contenir un nombre de constituants élevé.
En outre, elle est difficile à assembler sur le plan industriel. Le prix de revient
d'une telle pompe est donc relativement élevé. De plus, la liaison entre la chambre
de pompage et la chambre de précompression est constitué par un conduit relativement
long, présentant plusieurs angles. De ce fait, il se produit une perte de charge de
la pression du liquide lors de la distribution, d'où il résulte une mauvaise qualité
de pulvérisation ; Au surplus, un clapet unidirectionnel est prévu dans ce conduit,
ce qui augmente encore la perte de charge de la pression, nécessitant ainsi un effort
considérable pour l'utilisateur pour actionner cette pompe. Enfin, cette pompe présente
un encombrement important ; de ce fait son utilisation ne peut pas être envisagé pour
tous les besoins, notamment pour la distribution de liquides contenus dans des récipients
de faible contenance.
[0008] La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur, en mettant
à la disposition de l'utilisateur un ensemble de distribution d'un liquide de construction
simple, dont la tête de distribution est fixe et qui comporte une pompe à précompression,
d'encombrement faible et d'un nombre de pièces réduit, et qui en conséquence, du point
de vue industriel, est facile à assembler. En outre, la perte de charge a été minimisée
par rapport aux pompes selon EP-A 0 437 131 et FR-A-2 634 825, de sorte que la qualité
de pulvérisation est améliorée. Il en résulte une diminution de la granulométrie du
liquide sortant de la buse.
[0009] De façon plus précise, la présente invention, se rapporte à une pompe à précompression
pour la pulvérisation sous pression constante d'un liquide, du genre de celle décrit
par FR-A-2 634 825 ne comprenant pas de clapet entre la chambre de pompage et la chambre
de compression. Elle se caractérise en ce que la chambre de précompression est dans
le prolongement de la chambre de pompage, et que le liquide contenu dans la chambre
de pompage accède directement à la chambre de précompression, lors de l'actionnement
du moyen de manoeuvre.
[0010] Afin de faciliter l'amorçage de la pompe, avant la première utilisation, un moyen
peut être prévu provoquant l'évacuation de l'air à l'intérieur du corps de pompe,
disposé entre le premier et le second pistons. Avantageusement, ce moyen est un picot
central ménagé sur la surface supérieure du second piston, tournée vers la chambre
de pompage ; ce picot est apte à venir en appui contre le premier piston, lorsque
l'organe de manoeuvre est actionné, c'est-à-dire, lorsque le volume de la chambre
de pompage est au minimum. Lors de cet actionnement, une liaison mécanique est établie
entre les deux pistons, le premier poussant le second dans une position telle que
l'air comprimé dans la corps de pompe puisse s'échapper par le canal de distribution.
[0011] Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, la buse est fixe par
rapport au corps de pompe. Cette buse de pulvérisation est munie d'un orifice de pulvérisation
orienté, selon un axe sensiblement orthogonal à l'axe de symétrie qui définit la chambre
de précompression.
[0012] Avantageusement, le moyen coulissant de mise en communication et de fermeture de
cette pompe est constitué, selon un premier mode de réalisation, par une première
lèvre annulaire, solidaire du second piston. En position de repos de la pompe, cette
lèvre ferme donc la communication entre la chambre de précompression et le canal de
distribution. Lors de l'actionnement de la pompe, en enfonçant l'organe de manoeuvre
à l'encontre du premier moyen de rappel élastique, la pression du liquide qui se trouve
à l'intérieur du corps de la pompe, va monter jusqu'à une valeur prédéterminée et
provoquer cette communication, en poussant l'organe de précompression à l'encontre
du second moyen de rappel élastique. Il est clair que la valeur prédéterminée de précompression
dépend de la force développée par ce second moyen de rappel élastique.
[0013] En outre, un moyen de mise à la pression atmosphérique peut être prévu, constitué,
par exemple par un orifice de prise d'air percé dans la paroi du corps de pompe, débouchant
dans la partie inférieure de la chambre de précompression, c'est-à-dire dans la partie
où est disposé le second moyen de rappel élastique, afin d'équilibrer la pression
régnant dans le réservoir avec la pression extérieure. Avantageusement, quand la pompe
est au repos, cette mise à la pression atmosphérique est inopérante. A cet effet,
un moyen d'étanchéité peut être disposé entre l'orifice de prise d'air et le réservoir,
obturant cet orifice en période de stockage et apte à admettre une dose d'air dans
le réservoir pendant la distribution d'une dose respective de liquide.
[0014] Avantageusement, pour faciliter cette mise à la pression un orifice est prévu entre
la chambre de précompression et le réservoir. De préférence, cet orifice central est
prolongé par une extension cylindrique traversée par un canal capillaire.
[0015] Il est intéressant de noter que le canal capillaire a pour fonction d'empêcher au
liquide du réservoir de pénétrer dans la partie inférieure de la chambre de précompression,
du côte du second moyen de rappel. Cette disposition est d'autant plus utile, que
le liquide à distribuer est une composition susceptible de sécher ou de colmater le
piston de précompression, telle que par exemple, une laque capillaire ou une peinture.
[0016] Selon une première variante de réalisation, ce moyen d'étanchéité peut être une deuxième
lèvre annulaire portée par le piston de précompression qui est disposée à l'intérieur
de la chambre de précompression. Cette deuxième lèvre est placée à un niveau situé
entre la première lèvre et le réservoir.
[0017] Selon un aspect intéressant de cette première variante, la chambre de précompression
est munie d'au moins une nervure longitudinale, située dans une zone entre la seconde
lèvre d'étanchéité, quand elle est en position de repos, et un fond, qui sépare la
chambre de précompression du réservoir. Ainsi, lors de l'actionnement de la pompe,
la seconde lèvre d'étanchéité du piston de précompression est écartée de la paroi
intérieure de la chambre de précompression, et de l'air provenant de l'orifice de
prise d'air peut pénétrer, via l'orifice entre le fond de la chambre de précompression
et le réservoir, afin de remplacer par de l'air, un volume équivalent d'une dose de
liquide distribuée.
[0018] Selon une deuxième variante de réalisation de l'invention, le moyen de mise à la
pression atmosphérique peut être constitué par une cheminée portée par le piston de
précompression et prolongeant celui-ci en direction du réservoir et traversant une
communication pratiquée dans le fond de la chambre de précompression. De préférence,
I'extrémité de la cheminée émergeant dans le réservoir est muni d'un jonc cylindrique
évasé, d'un diamètre plus important que celui de la communication. Sous la poussée
du second moyen de rappel sur le piston de précompression, en position de repos, ce
jonc est apte à fermer la communication entre le réservoir et la partie inférieure
de la chambre de précompression, du côté du second moyen de rappel. Lors de l'actionnement
de la pompe, le piston de précompression va se déplacer en direction du réservoir,
et ainsi éloigner le jonc des parois de la communication, de sorte qu'un passage soit
établi entre l'orifice de prise d'air et le réservoir.
[0019] Selon un second mode de réalisation de l'invention, le moyen coulissant de mise en
communication et de fermeture de la pompe peut être constitué par un picot formé à
une extrémité du second piston qui est en regard du premier piston. Ce picot est capable
d'obturer une extension du canal de distribution parallèle à l'axe définissant la
chambre de précompression.
[0020] Avantageusement, le premier moyen de rappel élastique, logé dans la chambre de pompage,
est constitué par un ressort hélicoïdal, de préférence en métal. Le second moyen de
rappel élastique est constitué, également par un ressort hélicoïdal métallique. Comme
expliqué précédemment, en choisissant un ressort plus ou moins dur, on peut influencer
la force nécessaire pour déclencher la distribution du liquide.
[0021] Le clapet anti-retour, qui empêche le liquide accumulé dans la chambre de pompage
de redescendre dans le réservoir, est constitué, de préférence, par une bille sphérique
logée dans une portion tronconique du canal d'alimentation. Par l'intermédiaire d'un
tube plongeur ce canal communique avec le liquide contenu dans un réservoir.
[0022] Cette pompe est utilisable pour la pulvérisation de nombreux liquides, tels que,
par exemple une composition cosmétique, notamment une laque capillaire, un déodorant
corporel, une lotion dermatologique, ou une composition pharmaceutique.....
[0023] L'invention se rapporte également à un ensemble de distribution d'un liquide, sous
forme de gouttelettes, comportant le réservoir pour le liquide à distribuer, surmonté
d'une pompe à précompression conforme aux caractéristiques qui viennent d'être décrites.
[0024] Un moyen de fixation de la pompe sur le réservoir contenant le liquide à pulvériser,
peut être prévu. Ce moyen de fixation comporte, par exemple, un élément en forme de
disque, s'étendant radialement au corps de pompe et comportant une partie périphérique
conformée en une jupe cylindrique, munie à l'intérieur d'un bourrelet de claquage,
apte à coopérer avec une gorge annulaire complémentaire, réalisée sur un goulot dont
est muni le réservoir. Le réservoir peut, en outre, comporter un capot d'habillage,
fixé sur le réservoir; ce capot entourant la pompe montée sur ce réservoir.
[0025] Selon un mode préféré d'exécution de la présente invention, l'organe de manoeuvre
de la pompe est actionné par l'intermédiaire d'un bras de levier, articulé sur une
paroi du capot d'habillage. Cette disposition permet à l'utilisateur d'effectuer la
pulvérisation du liquide dans de bonnes conditions, de façon précise, tout en faisant,
lors de l'actionnement, un effort plus faible que celui nécessaire pour la pompe de
l'art antérieur.
[0026] On va décrire maintenant, à titre purement illustratif et non limitatif trois modes
de réalisation de la présente invention, en référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une coupe axiale d'une pompe à précompression, selon une première
variante d'un premier mode de réalisation de l'invention, la pompe étant en cours
d'actionnement;
La figure 1a est une vue agrandie en coupe axiale de la figure 1 montrant la chambre
de précompression en position de repos de la pompe ;
La figure 1b est une coupe partielle selon la ligne lb-lb de la figure 1a ;
La figure 2 est une coupe axiale d'une pompe à précompression, selon un second mode
de réalisation de l'invention ;
La figure 3 montre, en coupe longitudinale partielle, un ensemble de distribution
selon l'invention, équipé d'une pompe conforme à la figure 1, en position de repos
;
La figure 4 montre, en coupe agrandie, une deuxième variante du premier mode de réalisation
de l'invention ;
La figure 4a est une coupe selon la ligne IVa-IVa de la figure 4 ;
La figure 4b est une vue agrandie de la loupe A de la figure 4 ;
La figure 5 montre, en coupe agrandie, une troisième variante du premier mode de réalisation
de l'invention ;
La figure 5a est une coupe selon la ligne Va-Va de la figure 5.
[0027] En se reportant aux dessins, notamment aux figures 1 à 1b, on a représenté une pompe
à précompression 1 pour la pulvérisation d'un liquide, tel qu'une laque capillaire,
contenu dans un réservoir 24, surmonté d'un goulot cylindrique 25 muni d'un bourrelet
de claquage extérieur 26.
[0028] La pompe 1 comprend un corps 3, généralement cylindrique, destiné à être fixé sur
le goulot 25 du réservoir. La fixation est effectuée par une bague de claquage 16,
constituée d'une jupe cylindrique 16a, portant à l'intérieur une nervure annulaire
16b, apte à coopérer avec le bourrelet 26 du goulot. La jupe 16a se raccorde à la
périphérie d'un élément 16d en forme de disque, lui-même s'étendant radialement du
corps 3 de pompe. Cet élément en forme de disque 16d comporte, du côté tourné vers
le réservoir, une jupe d'étanchéité 16c, s'appliquant dans l'orifice du goulot 25
du réservoir 24.
[0029] Le corps 3 de pompe forme, à son extrémité éloignée du réservoir, une chambre de
pompage 2 cylindrique ayant un axe central X de révolution, chambre dans laquelle
est logé un ressort de compression hélicoïdal 9, généralement métallique, qui est
en appui contre un premier piston 7. Ce piston 7 est raccordé à un organe de manoeuvre
6, cylindrique, comportant une extrémité émergente 6a servant à l'actionnement de
la pompe.
[0030] Du coté tourné vers le réservoir, ce piston 7 comporte une extension 6b s'insérant
à l'intérieur des spires du ressort 9. Le piston 7 comporte, en outre, deux lèvres
annulaires d'étanchéité s'appliquant contre la paroi interne du corps 3, lèvres dont
une première 7a est tournée du coté de l'extrémité émergente 6a, tandis que la seconde
7b est tournée dans le sens opposé.
[0031] L'ensemble formé par le piston 7 et l'organe de manoeuvre 6 est maintenu en place
par une coupelle de fixation 8, comportant un bourrelet de claquage 8c intérieur,
ce bourrelet coopérant avec un renflement annulaire 3a dont est munie l'extrémité
libre 3b du corps 3. La coupelle 8 comporte, sur son côté tourné vers le réservoir,
une jupe cylindrique 8a, servant au guidage à coulissement de l'organe de manoeuvre
6.
[0032] Le corps de pompe 3 est raccordé dans sa zone médiane, à une extension cylindrique
17 de révolution autour d'un axe Z sensiblement perpendiculaire à l'axe central X,
cette extension constituant un élément de distribution. L'élément de distribution
17 comporte un évidement annulaire 17a, qui conduit vers un canal de distribution
18 parallèle à l'axe Z, ce canal conduisant vers une chambre de précompression 5 ayant
un axe de révolution Y. L'axe Y est parallèle à l'axe X et orthogonal à l'axe Z.
[0033] L'évidement annulaire 17a définit un plot central 19, sur l'extrémité 19a duquel
est fixé une buse de pulvérisation 20, munie d'un orifice central 21.
[0034] Il est possible, bien entendu, de faire varier l'angle formé entre les axes X et
Z, en choisissant un angle pouvant aller, par exemple d'environ 45° à environ 135°,
en fonction de l'utilisation envisagée.
[0035] Du côté tourné vers le réservoir, la chambre de pompage 2 se prolonge par deux alésages
cylindriques, de diamètre réduit par rapport au diamètre de la chambre de pompage
2, dont un premier alésage forme un canal d'alimentation 4, et dont le second forme
la chambre de précompression 5 qui est délimitée par une paroi cylindrique 5b. Sensiblement
au-dessus du niveau de la bague de claquage 16, le canal d'alimentation 18 communique
avec la chambre de précompression 5. Dans une zone située entre le canal 18 et la
bague de claquage, la paroi 5b de la chambre de précompression est munie d'un orifice
de prise d'air 5a, dont le rôle sera expliqué plus loin, lors de la description du
fonctionnement de la pompe. La chambre de précompression 5, de son côté tourné vers
le réservoir 24, se termine par un fond 5d, qui est raccordé d'équerre à la paroi
cylindrique 5b de la chambre 5. Le fond 5d comporte une extension cylindrique 23,
traversée par un canal capillaire 23a. De plus, la paroi cylindrique 5b est munie,
à l'intérieur de la chambre 5, d'une ou plusieurs nervures longitudinales 5c (figure
1b), dont le rôle sera expliqué plus loin.
[0036] La chambre de précompression 5 comporte un piston de précompression 10, de forme
générale cylindrique allongée, apte à coulisser de façon étanche dans cette chambre,
et qui est doté de deux saillies annulaires, une première 10b comportant une lèvre
d'étanchéité 10a, et une seconde 10g, munie d'une lèvre d'étanchéité 10e, située à
un niveau inférieur à celui de la lèvre 10a, par rapport au réservoir 24. Par ailleurs,
les deux lèvres ont un bord libre qui est dirigé du même côté, vers la chambre de
pompage 2. La lèvre 10a constitue un moyen coulissant de mise en communication et
de fermeture F, apte à obturer le canal de distribution 18, en position de repos,
et à établir une communication, en position de distribution du liquide, entre la chambre
5 et le canal 18. La lèvre 10e constitue un moyen d'étanchéité entre l'extérieur et
le réservoir.
[0037] La partie inférieure 10c, tournée vers le réservoir, du piston de précompression
10, est engagée dans les spires d'un second ressort hélicoïdal 11, constituant un
second moyen de rappel élastique, qui a comme fonction de pousser, en position de
repos, l'organe de précompression 10 dans une position, où la lèvre d'étanchéité 10a
se trouve en vis à vis du canal de distribution 18, en fermant celui-ci. Dans cette
position de fermeture, la lèvre 10a est en butée contre une bourrelet annulaire 22,
porté par la paroi de la zone de jonction entre la chambre de précompression 5 et
la chambre de pompage 2. Le ressort 11 est en butée contre la saillie annulaire 10g
portée par le piston de précompression.
[0038] L'organe de précompression 10, du côté tourné vers la chambre de pompage 2, forme
un plateau 10f qui porte un picot central 10d s'étendant dans la chambre de pompage
2 et dont le rôle sera expliqué plus loin.
[0039] Le canal d'alimentation 4 a un axe de symétrie W, et est raccordé, de son coté opposé
à la chambre de pompage 2, à une zone de restriction conique 4a, offrant un passage
14 vers le liquide contenu dans le réservoir 24, via un tube plongeur 13.
[0040] L'axe W est parallèle aux axes X et Y, et orthogonal à l'axe Z. Il est intéressant
de noter que les axes W, X, Y et Z se situent dans un même plan (celui de la figure
1).
[0041] Dans la zone de restriction 4a du canal d'alimentation 4 est logée une bille 15,
ayant un diamètre intermédiaire entre celui du canal d'alimentation et celui de la
zone de restriction 4a. Cette bille 15 sert de valve d'admission de liquide, empêchant
le liquide aspiré dans le corps de pompe, de redescendre dans le réservoir 24.
[0042] Le fonctionnement de la pompe à précompression 1, selon l'invention, est le suivant
: au repos, la pompe est dans la position représentée sur la figure 1, le corps 3
contenant de l'air, et le liquide se trouvent dans le réservoir 24.
[0043] L'utilisateur doit tout d'abord amorcer la pompe, c'est-à-dire assurer le remplissage
du corps 3 en liquide, cette opération chassant l'air. Pour cela, il doit appuyer
une ou deux fois sur l'organe de manoeuvre 6. Lors de cette opération, l'air enfermé
dans le corps 3 est comprimé. En position basse, la surface 6b de l'organe de manoeuvre
6 vient en appui contre le picot 10d du second piston 10, d'où il résulte une descente
de celui-ci, libérant ainsi le passage 18 par lequel l'air comprimé peut s'échapper.
[0044] Lorsque l'utilisateur relâche sa poussée sur l'organe de manoeuvre 6, le ressort
9 provoque la remontée de piston 7. En conséquence, une dépression se crée dans le
corps 3, ce qui provoque également l'ouverture du clapet anti-retour, c'est-à-dire
un déplacement de la bille 15, et la remontée d'une certaine quantité de liquide dans
le corps 3. A partir du moment, où le corps 3 est rempli de liquide, l'enfoncement
du piston 7 provoque une montée rapide en pression dans le corps 3. Ensuite, l'organe
de précompression 10 se déplace, la lèvre 10a libérant ainsi le canal de distribution
18. Ce canal amène le liquide dans l'évidement annulaire 17a qui est en communication
avec l'orifice de pulvérisation 21, où se produit, grâce à la distance courte à parcourir
dans le canal de distribution 18, une pulvérisation du liquide de bonne qualité.
[0045] Au fur et à mesure de la distribution du liquide, une dépression s'installe dans
le réservoir 24. Pour pouvoir remplacer le volume de liquide distribué, par de l'air,
l'orifice 5a débouchant à l'extérieur, peut être mis en communication avec le réservoir
24 via la chambre de précompression et le canal capillaire 23a. En position de repos
qui correspond à la position haute du piston de précompression 10, aucune communication
n'est possible, c'est à dire que la chambre de précompression 5 ne communique pas
avec le canal de distribution 18, du fait de la présence de la lèvre 10a, et l'orifice
de reprise d'air 5c ne communique pas avec le réservoir 24, car la lèvre 10e fait
étanchéité. Lorsque le piston de précompression 10 descend suite à l'actionnement
de l'organe de manoeuvre 6, la lèvre 10e coulisse dans une zone, où sont disposées
les nervures 5c. Ces nervures provoquent alors la rupture de l'étanchéité entre la
lèvre 10e et la paroi intérieure de la chambre 5, et l'air provenant de l'orifice
5a peut pénétrer dans le réservoir 24, le mettant ainsi à la pression atmosphérique.
[0046] En se référant à la figure 2, on a représenté un second mode de réalisation d'une
pompe à précompression selon l'invention. Sur cette figure, les pièces constitutives
portent les numéros de référence des pièces analogues ou jouant un rôle similaire
à celles de la figure 1, majorées de 100. La description des dispositions identiques
à celles de la figure 1 ne seront pas reprises.
[0047] Dans la pompe 101 selon la figure 2, seul le moyen coulissant de mise en communication
et de fermeture F est diffèrent, mais joue un rôle identique à celui décrit à la figure
1. Le corps de pompe 103 ne comporte pas de moyen de mise à la pression atmosphérique,
mais il est possible d'utiliser un moyen analogue à ceux décrits en référence aux
figures 1, 4 et 5.
[0048] Ainsi, l'organe de précompression comporte un piston 110, dont l'extrémité 110b tournée
en direction de la chambre de pompage 102, porte un picot d'obturation 110a qui ferme,
en position de repos, un orifice 118c, formé dans une extension coudée 118b du canal
de distribution 118. Le piston 110 est monté sur un ressort 111 qui assure, en position
de repos, la fermeture des moyens de mise en communication et de fermeture F. La mise
en place du ressort 111 est assurée par une capsule 127 claquée au fond de la chambre
de précompression 105.
[0049] Sur la figure 3, on a représenté une coupe partielle d'un ensemble de distribution
200 selon l'invention, équipé d'une pompe à précompression 201, conforme à la réalisation
de la figure 1. Les pièces constitutives de cet ensemble, lorsqu'elles sont identiques
à celles de la figure 1 portent les mêmes numéros de référence, majorés de 200. Ainsi,
on voit une pompe à précompression 201 montée par encliquetage sur le goulot d'un
réservoir 224. Sur une saillie périphérique 232 du réservoir on a fixé, par exemple
par claquage, un capot d'habillage 233, entourant la pompe 201.
[0050] Ce capot d'habillage 233 comporte une face frontale 234, dans laquelle on a découpé
une lumière 229, par laquelle le cône de pulvérisation du liquide peut passer, lors
de la distribution du liquide. La face frontale 234 du capot 233 comporte également
une zone de flexion élastique 231, par exemple une charnière film, à laquelle est
raccordé un bras de levier 230. Ce bras de levier est muni d'une zone d'appui 228
de forme arrondie, destinée à coopérer avec l'organe de manoeuvre 206 de la pompe
201.
L'utilisation de l'ensemble 200 est le suivant : lorsque l'utilisateur appuie sur
le levier 230, en direction de la flèche A, l'enfoncement de celui-ci entraîne la
descente de l'organe de manoeuvre 206 et en même temps la descente du piston 210 en
direction du réservoir 224. Alors, l'accès au canal de distribution 218 est libéré
et une pulvérisation de bonne qualité peut être effectuée, avec un minimum d'effort
pour l'utilisateur.
[0051] Sur les figures 4, 4a et 4b, on a représenté, en coupe partielle agrandie, une chambre
de précompression 305, équipé d'un piston de précompression 310, selon une deuxième
variante de réalisation de l'invention. Les pièces constitutives de cette réalisation,
lorsqu'elles sont identiques à celles de la figure 1 ou jouant un rôle analogue, portent
les mêmes numéros de référence, majorés de 300.
[0052] Ainsi, selon cette deuxième variante de réalisation, le moyen de mise à la pression
atmosphérique est constitué par une cheminée 310c portée par le piston de précompression
310 et prolongeant celui-ci en direction du réservoir ; cette cheminée traverse un
passage cylindrique (ou communication) 323a pratiqué dans le fond 305d de la chambre
de précompression 305. La cheminée 310c a un diamètre plus faible que le piston de
précompression 310 définissant ainsi un espace annulaire pour permettre une entrée
d'air. Le diamètre de cette cheminée est également plus faible que celui du passage
cylindrique 323a. L'extrémité de la cheminée, émergeant dans le réservoir, est munie
d'un jonc cylindrique évasé 310h d'un diamètre plus important que celui du passage
cylindrique 323a. L'extrémité libre du passage 323a comporte un orifice 323 de forme
complémentaire au jonc 310h et apte à coopérer avec celui-ci ; ces deux pièces forment
un clapet. Sous la poussée du second ressort 311 sur le piston de précompression,
en position de repos, ce jonc ferme donc la communication entre le réservoir et la
chambre de précompression 305.
[0053] Lors de l'actionnement de la pompe, le piston de précompression 310 se déplace en
direction du réservoir, et ainsi éloigner le jonc 310h du passage cylindrique 323a,
de sorte qu'une communication est établie entre l'orifice de prise d'air 305a et le
réservoir. Afin de faciliter le passage d'air dans la communication 323a, une saignée
longitudinale 323b a été creusée dans la paroi de la communication 323. Le fonctionnement
de ce dispositif est analogue à celui, décrit en référence à la figure 1.
[0054] Sur les figures 5 et 5a, on a représenté en coupe partielle agrandie, une chambre
de précompression 405, équipée d'un piston de précompression 410, selon une troisième
variante de réalisation de l'invention. Les pièces constitutives de cette réalisation,
lorsqu'elles sont identiques à celles de la figure 1 ou jouant un rôle analogue, portent
les mêmes numéros de référence, majorés de 400.
[0055] Ainsi, on peut voir la chambre de précompression 405 délimitée par une paroi cylindrique
405b et un fond 405d, lui-même muni d'un orifice 423. Dans cette chambre 405, du côte
tourné vers la chambre de pompage 402 est disposé le piston de précompression, en
appui contre un bourrelet annulaire 422, sous l'action d'un ressort de rappel 411
prévu entre le piston 410 et le fond 405d. La paroi 405b comporte un canal de distribution
418, et un orifice de prise d'air 405a qui débouche à l'extérieur. Le piston de précompression
comporte deux lèvres d'étanchéité, dont la première 410a, tournée vers la chambre
de pompage 402, obture en position de repos le canal 418, et dont la deuxième lèvre
410e, tournée vers le réservoir, bouche l'orifice de prise d'air 405a, lorsque la
pompe est au repos. Dans la zone entre le fond 405d et la deuxième lèvre 410e, la
chambre 405 est munie d'une ou plusieurs nervures longitudinales 405c.
[0056] Le fonctionnement de ce dispositif est analogue à celui, décrit en référence à la
figure 1.
1 - Pompe à précompression (1, 101, 201) pour la pulvérisation sous pression constante
d'un liquide comprenant :
- un corps (3, 103, 203) cylindrique définissant une chambre de pompage (2, 102, 202,
302, 402) cylindrique ayant un axe de révolution (X) et dans laquelle est logé un
premier piston (7, 107, 207) associé à un organe de manoeuvre (6, 106, 206), ce piston
étant en appui contre un premier moyen de rappel élastique (9, 109, 209) disposé dans
cette chambre (2, 102, 202, 302, 402);
- une chambre de précompression (5, 105, 205, 305, 405) cylindrique ayant un axe de
révolution (Y) et étant munie d'un second piston (10, 110, 210, 310, 410) en appui
contre un deuxième moyen de rappel élastique (11, 111, 211, 311, 411), la chambre
de précompression étant en communication avec la chambre de pompage (2, 102, 202)
;
- un canal d'alimentation (4, 104, 204) muni d'un clapet anti-retour (4a, 15; 104a,
115; 204a, 215, 315, 415), débouchant dans la chambre de pompage (2, 102, 202, 302,
402) ;
- un élément de distribution (17, 117, 217) muni d'une buse de pulvérisation (20,
120, 220) et d'un canal de distribution (18, 118, 218, 318, 418) reliant la buse à
la chambre de précompression, cette chambre de précompression comportant un moyen
coulissant (F) de mise en communication et de fermeture dudit canal de distribution,
de sorte que la communication est interrompue en position de repos de la pompe et
que la communication est établie à la précompression sous l'action de l'organe de
manoeuvre, le moyen coulissant (F) de mise en communication et de fermeture libérant
alors un passage entre la chambre de précompression et le canal de distribution (18,
118, 218, 318, 418), l'axe (Y) de la chambre de précompression (5, 105, 205, 305,
405) étant décalé par rapport à l'axe (X) de la chambre de pompage (2, 102, 202, 302,
402), caractérisée en ce que la chambre de précompression (5, 105, 205, 305, 405)
est dans le prolongement de la chambre de pompage (2, 102, 202, 302, 402), et que
le liquide contenu dans la chambre de pompage (2, 102, 202, 302, 402) accède directement
à la chambre de précompression (5, 105, 205, 305, 405), lors de l'actionnement du
moyen de manoeuvre (6, 106, 206).
2 - Pompe à précompression selon la revendication 1, caractérisée en ce que la buse (20,
120, 220) est fixe par rapport au corps (3, 103, 203) de la pompe.
3 - Pompe à précompression selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la buse
de pulvérisation (20, 120, 220), est munie d'un orifice de pulvérisation (21, 121,
221) orienté selon un axe (Z) orthogonal à l'axe (X).
4 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
le moyen coulissant (F) de mise en communication et de fermeture est constitué par
une lèvre annulaire (10a, 210a, 310a, 410a) solidaire du second piston (10, 210, 310,
410).
5 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
le moyen coulissant (F) de mise en communication et de fermeture est constitué par
un picot (110a) formé à une partie (110b) du second piston (110) en regard du premier
piston (107) capable d'obturer une extension (118a) du canal de distribution (118)
parallèle à l'axe (Y).
6 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que
les axes (X), (Y) et (Z) sont situés dans un même plan.
7 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que
le premier moyen de rappel élastique (9, 109, 209) est constitué par un ressort hélicoïdal.
8 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que
le second moyen de rappel élastique (11, 111, 211, 311, 411) est constitué par un
ressort hélicoïdal.
9 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que
le clapet anti-retour est constitué par une bille sphérique (15, 115, 215, 315, 415)
logée dans une portion tronconique (4a, 104a, 204a) du canal d'alimentation (4, 104,
204).
10 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que
la chambre de précompression (5, 205, 305, 405) comporte un canal capillaire (23a)
mettant en communication cette chambre de précompression et le réservoir (24).
11 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce
que la chambre de précompression (5, 205, 305, 405) est munie d'un moyen (5a, 23 ;
305a, 310c, 310h, 323a, 323b ; 405a, 405c, 423) de mise à la pression atmosphérique.
12 - Pompe à précompression selon la revendication 11, caractérisée en ce que le moyen
(5a, 23 ; 305a, 310c, 310h, 323a, 323b ; 405a, 405c, 423) de mise à la pression atmosphérique
comprend un orifice de prise d'air (5a, 305a, 405a), une communication (23a, 323a,
423a) entre la chambre de précompression (5, 105, 205, 305, 405) et le réservoir (24,
224) et un moyen d'étanchéité (10e, 310h-323a, 410e) solidaire du second piston (10,
210, 310, 410), ce moyen d'étanchéité étant opérant en position de repos de la pompe
et inopérant en position d'actionnement.
13 - Pompe à précompression selon la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen
d'étanchéité (10e, 410e) est une lèvre annulaire en contact étanche avec la paroi
cylindrique de la chambre de précompression et en ce que ladite paroi comporte une
nervure (5c, 405c) écartant la lèvre de ladite paroi cylindrique, lors de l'actionnement
de la pompe.
14 - Pompe à précompression selon la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen
d'étanchéité est un jonc évasé cylindrique (310h) porté par le second piston (310),
ce jonc étant en contact étanche, en position de repos de la pompe, avec la paroi
de la communication (323a), ce jonc étant écarté de la paroi de la communication,
lors de l'actionnement de la pompe.
15 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce
qu'un moyen facilitant l'amorçage de la pompe, lors de la première utilisation, est
disposé entre le premier (7, 107, 207) et le second (10, 110, 210, 310, 410) piston.
16 - Pompe à précompression selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée en ce
que le moyen facilitant l'amorçage de la pompe est un picot central (10d, 310d, 410d)
situé sur un plateau supérieur (10f, 210f, ) du second piston (10, 210), ce picot
venant en appui contre le premier piston (7, 207) lorsque celui-ci est dans une positon
où le volume de la chambre de pompage (2, 202) est au minimum.
17 - Ensemble de distribution d'un liquide sous forme de gouttelettes, comportant un réservoir
(24, 124, 214) pour le liquide à distribuer, surmonté d'une pompe à précompression
(1, 101, 201) conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 16.
18 - Ensemble selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'un moyen de fixation (16,16a,16b;116;116a,116b;216,216a,216b)
de la pompe sur le réservoir contenant le liquide à pulvériser est prévu.
19 - Ensemble selon l'une des revendications 17 ou 18, caractérisé en ce que le moyen
de fixation comporte un élément en forme de disque (16, 116, 216) s'étendant radialement
du corps (3, 103, 203) de pompe et comportant une partie périphérique, conformée en
une jupe cylindrique (16a, 116a, 216a) munie à l'intérieur d'un bourrelet de claquage
(16b, 116b, 216b), apte à coopérer avec un filetage annulaire (26, 126, 226) correspondant,
réalisé sur un goulot (25, 125, 225) du réservoir (24, 124, 224).
20 - Ensemble selon l'une des revendications 17 à 19, caractérisé en ce que l'organe de
manoeuvre (6, 106, 206) est actionné par l'intermédiaire d'un bras de levier (230).