[0001] La présente invention se rapporte au domaine des appareils pour l'entretien du système
pilaire et plus particulièrement pour l'entretien des cheveux.
[0002] L'invention concerne notamment un dispositif pour lutter contre les parasites venant
se fixer dans le système pilaire tels que les poux et lentes. L'éradication d'autres
parasites qui viennent se fixer sur les cheveux, les poils humains ou d'animaux est
également envisageable par un dispositif conforme à la présente invention.
[0003] Il est déjà connu dans l'art antérieur de réaliser des appareils anti-poux du type
peignes ou brosses électriques fonctionnant à l'aide de décharges électriques. De
tels appareils ne permettent pas cependant de détruire les lentes fixées sur les cheveux.
En effet, les lentes sont entourées d'une enveloppe isolante qui ne peut être traversée
par un courant électrique. De tels appareils présentent donc un inconvénient majeur
qui consiste à utiliser l'appareil anti-poux pour le traitement des cheveux pendant
au moins un cycle de reproduction des poux soit environ un mois pour être efficace.
[0004] Il existe également des appareils anti-poux fonctionnant avec une projection de vapeur
ou d'air chaud à proximité des racines des cheveux. L'inconvénient de tels appareils
réside dans le fait que les puissances et les températures mises en jeu sont insuffisantes
pour être efficaces.
[0005] L'objet de la présente invention vise à réaliser un dispositif permettant de détruire
des parasites en particulier les poux et les lentes venant se fixer sur le système
pilaire, en apportant localement une énergie thermique.
[0006] Un autre objet de la présente invention vise à réaliser un dispositif comportant
des moyens portés à une température suffisante pour détruire les parasites fixés dans/sur
le système pilaire en n'utilisant ni des décharges électriques, ni une projection
de vapeur ou d'air chaud.
[0007] Un objet supplémentaire de la présente invention vise à réaliser de manière simple
et peu coûteuse un dispositif sous forme de peigne permettant d'une part de détruire
les parasites venant se fixer dans/sur le système pilaire et d'autre part de procéder
à des opérations d'entretien du système pilaire très simples.
[0008] Les buts assignés à la présente invention sont atteints à l'aide d'un dispositif
d'éradication des parasites du système pilaire comportant un corps de manipulation
sur lequel est fixé un peigne muni de dents et de moyens de destruction des parasites,
permettant d'augmenter au moins localement la température du système pilaire lorsque
les dents du peigne sont déplacées dans ledit système pilaire, caractérisé en ce que
les dents du peigne, pénétrant dans le système pilaire, présentent au moins une portion
conductrice thermique en relation avec des moyens générant l'énergie thermique nécessaire
pour détruire les parasites lorsque ces derniers entrent directement en contact avec
les dents du peigne.
[0009] Les buts assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé d'éradication
des parasites venant se fixer dans le système pilaire, consistant à utiliser un peigne
et à déplacer les dents d'un peigne dans le système pilaire, caractérisé en ce qu'il
consiste :
- à utiliser les dents du peigne pour fournir une énergie thermique au moins localement
au système pilaire,
- à mettre directement en contact les parasites avec les dents chauffantes du peigne.
[0010] Les caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux à la
lecture de la description donnée ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels
:
- La figure 1 représente une vue en coupe du dispositif conforme à l'invention.
- La figure 2 représente une vue partiellement en coupe du dispositif conforme à l'invention
selon la direction A-A de la figure 1.
- La figure 3 représente un exemple de réalisation d'une pièce du dispositif conforme
à l'invention.
- La figure 4 représente une vue en coupe d'une variante de réalisation du dispositif
conforme à l'invention.
[0011] La figure 1 représente une vue en coupe du dispositif conforme à l'invention. Cette
dernière se rapporte plus particulièrement à des appareils d'hygiène corporelle utilisés
pour éliminer des parasites tels que des poux ou des lentes dans la chevelure.
[0012] Le dispositif conforme à l'invention comporte un corps de manipulation 1 composé
d'une première partie 1a et d'une seconde partie 1b. Ces dernières sont assemblées
par l'intermédiaire d'un perçage 2 effectué au travers desdites parties 1b, 1a et
par un moyen d'assemblage du type vis 2a, ou tout autre moyen connu pour réunir solidairement
la première partie la et la deuxième partie 1b.
[0013] Le corps de manipulation 1 constitue donc un organe de préhension pour le dispositif
conforme à l'invention. Le corps de manipulation 1 présente une configuration spécifique
dans sa partie basse laquelle est destinée à maintenir un assemblage de dents formant
un peigne 9.
[0014] Le dispositif conforme à l'invention comporte une source thermique permettant d'élever
la température des dents de manière à chauffer le système pilaire en contact avec
lesdites dents à une température supérieure à 60°C. L'atteinte d'une telle température
est indispensable pour dégrader les protéines d'éventuels êtres vivants ou parasites
fixés sur le système pilaire.
[0015] Selon un mode de réalisation préférentiel d'un dispositif conforme à l'invention,
les dents sont espacées de la base du système pilaire, lequel est matérialisé par
la peau d'un patient, d'un écart h d'au moins quelques dixièmes de millimètres par
l'intermédiaire de talons 30, 31 thermiquement isolants et fixés au moins sur les
extrémités d'au moins certaines dents pour éviter un contact direct entre la base
du système pilaire et les portions thermiquement conductrices des dents. Les talons
30 et 31 permettent donc d'éviter des sensations de brûlures chez l'utilisateur du
dispositif au cours de l'entretien du système pilaire. Les portions thermiquement
conductrices des dents du peigne 9 sont serties dans un support métallique, lequel
est en relation thermique avec la source thermique. Avantageusement, le support métallique
est un barreau métallique comportant des fentes ou évidements dans lesquels sont introduites
les extrémités des portions thermiquement conductrices des dents.
[0016] Après une opération de sertissage, les dents sont intimement liées avec le barreau
métallique. Ce dernier est en contact thermique avec la source thermique constituée
d'au moins un élément chauffant du type CTP par exemple alimenté par le secteur.
[0017] La régulation thermique est assurée par une sonde thermique, par exemple une résistance
CTN associée à des moyens électroniques.
[0018] Les dents sont conçues de façon connue ou se présentent avantageusement sous forme
de lames 10 métalliques représentées par exemple à la figure 3. Les lames 10 sont
serties dans le support métallique non représenté aux figures à l'aide de la partie
supérieure 12a desdites lames 10. Ces dernières sont ainsi chauffées par conduction
thermique.
[0019] Le support métallique est fixé, par tous moyens connus sur le corps de manipulation
1. Le matériau constitutif des lames 10 est par exemple du laiton écroui dans ce mode
de réalisation conforme à l'invention, pour présenter une bonne résistance mécanique.
[0020] Selon un autre mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention, les lames
10 présentent une forme particulière telle que représentée aux figures 1 et 2.
[0021] Chacune des lames 10 présente de part et d'autre un épaulement 12 lequel vient s'insérer
dans une rainure 3 ménagée dans le corps de manipulation 1 et plus particulièrement
dans la première partie la et dans la seconde partie 1b. Lorsque ces dernières sont
assemblées, elles maintiennent l'assemblage de lames 10. L'ensemble ainsi constitué
se présente sous une forme de peigne 9 dont les dents sont constituées par les lames
10. Ces dernières sont assemblées entre elles par l'intermédiaire d'une tige 22 traversant
toutes les lames 10. Avantageusement, la tige 22 présente un filetage à chaque extrémité
sur laquelle est vissée un écrou 22a. Les dents ainsi constituées présentent une forme
sensiblement en U avec deux branches verticales 10a, 10b fixées par leurs extrémités
supérieures dans le corps de manipulation 1 et une branche horizontale 10c reliant
les deux branches verticales 10a, 10b de manière à positionner la branche horizontale
10c en regard de la base du système pilaire lorsque le peigne 9 se déplace dans le
système pilaire.
[0022] Avantageusement, les branches verticales 10a et 10b sont traversées chacune par une
tige 22. Les branches verticales 10a et 10b s'étendent dans un même plan par exemple,
et sont espacées par un espacement 13.
[0023] Le peigne 9 est donc constitué d'un assemblage de dents en forme de lames 10 métalliques.
[0024] Avantageusement deux lames 10 successives sont séparées par des rondelles 20 également
montées sur les tiges 22 de manière à espacer les lames 10 les unes par rapport aux
autres.
[0025] Les lames 10 successives ainsi réalisées sont espacées d'une distance inférieure
à 2 mm de préférence. Un tel écartement est avantageux notamment pour le traitement
et l'entretien des cheveux et en particulier pour le dégagement des parasites accrochés
aux cheveux. En outre, un tel écartement inférieur à 2 mm impose aux parasites de
venir en contact avec au moins l'une des lames 10 formant le peigne 9, lorsque lesdits
parasites se trouvent dans une partie du système pilaire traversée par le peigne 9.
Les parasites sont ainsi tués à l'aide d'un échauffement important.
[0026] L'épaisseur des lames 10 est de l'ordre de 0,4 mm et la largeur desdites lames 10
est comprise de préférence entre 15 et 20 mm en englobant les branches verticales
10a, 10b et l'espacement 13. De telles dimensions sont avantageuses pour obtenir une
capacité thermique suffisante permettant de chauffer le cheveu à une température au
delà de 60°C lorsque les lames 10 traversent la chevelure. La hauteur libre des lames
10 et plus particulièrement des branches verticales 10a, 10b s'étendant par exemple
selon l'axe x-x', est comprise entre 15 et 20 mm. Une telle hauteur libre, de préférence
mesurée hors encastrement des lames 10 dans le corps de manipulation 1, permet aux
dites lames 10 d'atteindre le cuir chevelu à proximité duquel se logent les lentes.
[0027] De préférence les talons 30, 31 sont fixés aux extrémités des branches horizontales
10c des lames 10 par exemple avec des rivets 32 comme le montre la figure 1. Selon
une variante de réalisation préférentielle du dispositif conforme à l'invention, les
talons 30 et 31 sont surmoulés sur les extrémités des branches horizontales 10c et
sont réalisés en matériau plastique résistant à des températures élevées. Les talons
30 et 31 peuvent également, selon une autre variante de réalisation du dispositif
conforme à l'invention, s'étendre sur toute la partie de la branche horizontale 10c
qui est en regard de la base du système pilaire, de manière à éviter un contact direct
entre la branche horizontale 10c et la base du système pilaire ou plus précisément
la peau de l'utilisateur, tout en ne recouvrant que faiblement les lames 10 pour ne
pas entraver le contact entre les parasites et les lames 10.
[0028] En outre, le peigne 9 est constitué d'un assemblage de lames 10 successives, ledit
assemblage permettant de réaliser un front d'attaque du système pilaire avec des lames
10 alternativement en avant et en retrait pour s'introduire plus facilement dans le
système pilaire. Une telle configuration est obtenue par exemple par un évasement
plus ou moins important des lames 10 successives et par des talons 30 et 31 de taille
différente. Des grands talons 30 présentent une forme coudée avec une partie horizontale,
venant en appui sur le cuir chevelu, tandis que des petits talons 31 fixés par tout
moyen sur une lame 10 suivante présentent une forme parallélépipédique quelconque
et sont disposés en retrait des grands talons 30. Les petits talons 31 et les grands
talons 30 viennent également en appui sur le cuir chevelu de l'utilisateur. Les lames
10 successives présentent alternativement un grand évasement 14 et un petit évasement
15 de manière à accentuer la facilité de pénétration du peigne 9 ainsi constitué dans
le système pilaire.
[0029] Selon une variante préférentielle de réalisation du dispositif conforme à l'invention,
les lames 10 présentent une configuration dissymétrique avec un grand évasement 14
sur l'une des branches verticales 10a et un petit évasement 15 sur la branche verticale
10b. L'assemblage des lames 10 dissymétriques se fait donc de manière recto-verso,
afin de réaliser un peigne 9 avec deux fronts d'attaque présentant chacun, alternativement,
un grand évasement 14 et un petit évasement 15, sur lesquels sont fixés respectivement
un grand talon 30 et un petit talon 31. L'entrée dans la chevelure du peigne 9 est
donc progressive par la présence d'une succession de bords de lames 10 alternativement
en avant et en retrait.
[0030] Avantageusement, les grands talons 30 et les petits talons 31 sont surmoulés sur
les angles aigus formés par les angles entre les branches verticales 10a, 10b et les
branches horizontales 10c.
[0031] Les lames 10 sont par exemple réalisées en acier inoxydable.
[0032] Selon une autre variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, la
source thermique est réalisée par les lames 10, lesquelles sont traversées par un
courant électrique pour provoquer un échauffement desdites lames 10. Ces dernières
sont toutes reliées en série de manière à ce qu'elles soient toutes traversées par
un courant électrique d'intensité de l'ordre de 8 Ampères sous une tension de 3 Volts
par exemple. Le branchement en série des lames 10 successives est obtenu par l'intermédiaire
des rondelles 20 séparant chaque lame 10. Les rondelles 20 sont alternativement isolantes
électriquement et conductrices électriquement, de manière à créer un chemin pour le
courant électrique, passant par exemple de la branche verticale 10a vers la branche
verticale 10b en passant par la branche horizontale 10c. L'espacement 13 contribue
à matérialiser le chemin du courant électrique dans chaque lame 10.
[0033] Le courant électrique passe ensuite à la lame 10 suivante par l'intermédiaire de
la rondelle 20 conductrice électrique et effectue un chemin en sens inverse. Ce dernier
permet au courant électrique de passer de la branche verticale 10b vers la branche
10a en passant par la branche horizontale 10c dans cette lame 10 adjacente. Il en
est de même pour le passage du courant dans toutes les lames adjacentes réalisant
l'assemblage de dents du peigne 9. La présence de rondelles 20 alternativement isolantes
et conductrices électriques permet de créer un chemin pour le courant électrique traversant
l'ensemble des lames 10, lesquelles sont ainsi branchées électriquement en série.
Chaque branche verticale 10b ou 10a est séparée de la branche verticale 10b ou 10a
suivante alternativement par une rondelle 20 électriquement isolante et une rondelle
20 électriquement conductrice.
[0034] Avantageusement, la branche horizontale 10c présente une section transversale inférieure
à la section transversale des branches verticales 10a, 10b de manière à constituer
la zone la plus chaude des lames 10 lorsque lesdites lames 10 sont traversées par
un courant électrique. En effet, ce sont les branches horizontales 10c qui se rapprochent
le plus du cuir chevelu lorsque le peigne 9, constitué des lames 10, est introduit
dans le système pilaire. La faible section de la branche horizontale 10c permet de
produire un échauffement par effet Joule important. Les lames 10 réalisent donc elles-mêmes
les moyens chauffants sans utilisation d'élément chauffant supplémentaire ou distinct.
[0035] La faible section de la branche horizontale 10c présente une surface de l'ordre 20
mm et de préférence comprise entre 10 et 30 mm.
[0036] Les tiges 22 représentées à la figure 1 traversant les branches verticales 10a et
10b sont avantageusement isolées électriquement, par tous moyens connus, de chaque
branche verticale 10a ou 10b qu'elles traversent, de manière à ne pas altérer le branchement
électrique en série de toutes les lames 10.
[0037] Les tiges 22 sont par exemple entourées d'une gaine isolante électrique et résistant
à des températures élevées, ou ne sont pas tout simplement, en contact avec les branches
verticales 10a et 10b, en présentant un diamètre adéquat.
[0038] Selon une autre variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, non
représentée aux figures, les tiges 22 sont remplacées par tout autre moyen mécanique
connu permettant de réaliser un assemblage compact des lames 10 et de rondelles 20
d'espacement, lesquelles sont alternativement isolantes électriques et conductrices
électriques.
[0039] Avantageusement l'assemblage des lames 10 est associé à un capteur thermique 33 disposé
au voisinage de la partie supérieure dudit assemblage et de préférence au dessus de
la tige 22 et au voisinage du corps de manipulation 1. Les dimensions des lames 10,
aisément déterminables par expérimentation permettent donc de réaliser un peigne 9
constitué de dents en forme de lames 10 pour que les parties les plus chaudes, en
l'occurrence les branches horizontales 10c, présentent une température inférieure
à 140°C. Une telle limite en température est indispensable pour ne pas endommager
la chevelure ou le système pilaire en général et reste très suffisante pour la destruction
des parasites. En outre, les zones les plus chaudes des lames 10 sont portées à une
température relativement élevée approchant 140°C ce qui autorise une chute de température
importante lors du passage du dispositif conforme à l'invention dans la chevelure
en évitant une baisse de température des lames 10 qui viennent en contact avec la
chevelure en deçà d'une température de 60°C.
[0040] La bonne restitution thermique des lames 10, associée à leur température élevée de
l'ordre de 140°C, permet de maintenir lesdites lames 10 et les cheveux en contact
avec les lames 10 à une température supérieure à 60°C, même en présence de variations
thermiques dues à la chaleur transmise au système pilaire.
[0041] Le capteur thermique 33 est de préférence constitué d'un thermostat électronique
et compense une dépense de chaleur en commandant le courant électrique circulant dans
les dents et plus particulièrement dans les lames 10 du peigne 9. La dépense de chaleur
des lames 10 est essentiellement due au déplacement desdites lames 10 dans une chevelure
à température ambiante. Le thermostat électronique comprend par exemple une sonde
de température du type résistance CTN associée à des moyens électroniques connus non
représentés aux figures.
[0042] Selon une variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, ce dernier
comporte des moyens de chauffe classiques du type résistances électriques chauffantes
ou éléments chauffants blindés lesquels permettent de chauffer les dents ou les lames
10 par conduction thermique uniquement. Les températures optimales de fonctionnement
peuvent également être atteintes en utilisant des éléments chauffants de puissance
adaptée à la taille et à la configuration des dents utilisées.
[0043] Le dispositif conforme à l'invention permet donc de procéder à l'éradication des
parasites venant se fixer dans/sur le système pilaire par l'intermédiaire d'un procédé
consistant à utiliser un peigne 9, à déplacer les dents du peigne 9 dans le système
pilaire et à utiliser lesdites dents du peigne 9 pour apporter l'énergie thermique
au moins localement au système pilaire.
[0044] Le procédé conforme à l'invention consiste également à fournir au système pilaire
une énergie thermique pour chauffer le système pilaire au moins localement à une température
supérieure à 60°C.
[0045] En outre, le procédé consiste à chauffer au moins une portion des dents du peigne
9 par effet Joule.
[0046] La variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention, représenté à la
figure 4, comporte un assemblage de lames 10 et d'entretoises métalliques 20a. L'assemblage
est constitué alternativement d'une lame 10 et d'une entretoise métallique 20a. Cette
dernière remplace avantageusement une rondelle 20 utilisée dans d'autres variantes
de réalisation du dispositif conforme à l'invention. Les entretoises métalliques 20a
et les lames 10 présentent à ce titre un perçage 34 de même diamètre de façon à réaliser
à l'intérieur de l'assemblage obtenu, un volume interne cylindrique dans lequel pourront
être logés un support céramique et des fils chauffants pour réaliser la source de
chaleur du dispositif. Tout autre moyen chauffant peut être agencé à l'intérieur de
cet assemblage sans sortir du cadre de la présente invention. Les entretoises métalliques
présentent sensiblement une forme rectangulaire et sont fixées sur les lames 10 et
sur les parties 1a, 1b du bâti à l'aide de quatre tirants 23 disposés autour du perçage
34 et traversant l'ensemble des lames 10 et des entretoises métalliques 20a. Les entretoises
métalliques 20a liées intimement aux extrémités supérieures des lames 10 réalisent
ainsi un support métallique réalisant le transfert thermique de la source de chaleur
vers les lames 10. Les tirants 23 sont avantageusement fixés sur les parties 1a et
1b du bâti. Le capteur thermique 33 est avantageusement disposé dans le corps de manipulation
du dispositif et au dessus de l'assemblage constitué par les lames 10 et les entretoises
métalliques 20a.
[0047] Les lames 10 présentent dans cet exemple de réalisation, sensiblement la même forme
rectangulaire dans leur partie supérieure, que les entretoises métalliques 20a. Ceci
permet notamment de favoriser le transfert thermique dans l'assemblage ainsi constitué.
[0048] Le fonctionnement du dispositif conforme à l'invention est le suivant. Après une
stabilisation en température des lames 10, l'utilisateur saisit l'appareil et l'introduit
par l'intermédiaire des talons 30, 31 dans le système pilaire humain ou animal.
[0049] L'utilisateur exerce ensuite une pression sur le dispositif de manière à venir en
appui contre le cuir chevelu par l'intermédiaire des talons 30, 31. Le déplacement
du peigne 9 constitué par l'assemblage des lames 10 permet d'obtenir au moins localement
une température supérieure à 60°C. Ainsi tout parasite fixé dans le système pilaire
à la base des cheveux est détruit en venant directement en contact avec les dents
du peigne 9. Les moyens de destruction des parasites comprennent donc en association
un peigne 9 et une source thermique.
[0050] Un avantage du dispositif conforme à l'invention réside dans le fait qu'il est apte
à détruire les poux et les lentes, et à entraver de cette manière le cycle de reproduction
desdits parasites. La période pendant laquelle le dispositif conforme à l'invention
est utilisé peut donc être réduite.
1. Dispositif d'éradication des parasites du système pilaire comportant un corps de manipulation
(1) sur lequel est fixé un peigne (9) muni de dents et de moyens de destruction des
parasites, permettant d'augmenter au moins localement la température du système pilaire
lorsque les dents du peigne (9) sont déplacées dans ledit système pilaire, caractérisé
en ce que les dents du peigne (9), pénétrant dans le système pilaire, présentent au
moins une portion conductrice thermique en relation avec des moyens générant l'énergie
thermique nécessaire pour détruire les parasites lorsque ces derniers entrent directement
en contact avec les dents du peigne (9).
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la source thermique permet
d'élever la température des dents de manière à chauffer le système pilaire en contact
avec lesdites dents, à une température supérieure à 60°C.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que les dents sont espacées
de la base du système pilaire, matérialisé par la peau d'un patient, d'au moins quelques
dixièmes de millimètres par l'intermédiaire de talons (30, 31) isolants thermiques
et fixés au moins sur les extrémités d'au moins certaines dents, pour éviter un contact
direct entre la base du système pilaire et les portions conductrices de chaleur des
dents.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que les dents présentent
une forme sensiblement en U, avec deux branches verticales (10a, 10b) fixées par leurs
extrémités supérieures dans le corps de manipulation (1) et une branche horizontale
(10c) reliant les deux branches verticales (10a, 10b) de manière à positionner la
branche horizontale (10c) en regard de la base du système pilaire lorsque le peigne
(9) se déplace dans le système pilaire.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le peigne (9)
est constitué d'un assemblage de dents en forme de lames (10) métalliques.
6. Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que l'assemblage de lames (10)
successives permet de réaliser un front d'attaque du système pilaire avec des lames
(10) alternativement en avance et en retrait pour s'introduire plus facilement dans
le système pilaire.
7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que les lames (10) successives
sont espacées d'une distance inférieure à 2 mm, à l'aide de rondelles (20).
8. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 7 caractérisé en ce que les talons (30,
31) sont fixés aux extrémités des branches horizontales (10c) des lames (10).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la source thermique
est réalisée par les lames (10), lesquelles sont traversées par un courant électrique
pour provoquer un échauffement desdites lames (10).
10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en ce que les branches horizontales
(10c) présentent une section transversale (5) inférieure à la section transversale
des branches verticales (10a, 10b) de manière à constituer la zone la plus chaude
des lames (10) lorsque lesdites lames (10) sont traversées par un courant électrique.
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que les portions
conductrices thermiques des dents du peigne (9) sont serties dans un support métallique,
lequel est en relation thermique avec la source thermique.
12. Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que le peigne (9) est constitué
d'entretoises métalliques (20a), disposées entre deux lames (10) adjacentes, lesdites
entretoises métalliques (20a) et lames (10) présentant des perçages (34) de mêmes
diamètres et centrés les uns sur les autres de façon à réaliser un volume cylindrique
à l'intérieur de l'assemblage pour y loger des moyens de chauffe.
13. Appareil anti-poux comportant un dispositif conforme à l'une des revendications précédentes.
14. Procédé d'éradication des parasites venant se fixer dans le système pilaire, consistant
à utiliser un peigne (9) et à déplacer les dents d'un peigne (9) dans le système pilaire,
caractérisé en ce qu'il consiste :
- à utiliser les dents du peigne (9) pour fournir une énergie thermique au moins localement
au système pilaire,
- à mettre directement en contact les parasites avec les dents chauffantes du peigne
(9).
15. Procédé selon la revendication 14 caractérisé en ce qu'il consiste à fournir au système
pilaire une énergie thermique pour chauffer le système pilaire au moins localement
à une température supérieure à 60°C.
16. Procédé selon la revendication 13 ou 14 caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer
au moins une portion des dents du peigne (9) par effet Joule.