[0001] L'invention concerne l'ensemble constitué d'une serrure électrique de portière de
véhicule automobile et de ses moyens de commande et d'alimentation.
[0002] On sait que, dans l'état de la technique, les serrures de portière de véhicule automobile
ont initialement été commandées mécaniquement tant par action des poignées extérieure
et intérieure de la portière que par action de la tirette de frise, qui permet une
condamnation à partir de l'intérieur du véhicule. Une telle organisation exige de
relier la serrure à ses organes de commande par des tringleries qui présentent deux
inconvénients : d'une part, elles gênent la standardisation car elles sont fonction
de l'architecture du véhicule et, d'autre part, elles permettent une effraction relativement
facile des portières de véhicule en venant aggriper les tringleries, qui commandent
la serrure, par un crochet glissé dans la portière par le joint de vitre. On a donc
proposé d'utiliser des serrures de portière de véhicule, qui sont manoeuvrées électriquement
par un actionneur, les différents organes de commande agissant simplement sur des
interrupteurs qui, eux-mêmes, déterminent l'alimentation électrique de l'actionneur
de la serrure : une telle serrure électrique a été décrite dans le brevet FR-A-2 534
303.
[0003] Malheureusement, une telle serrure électrique nécessite pour son ouverture ou sa
fermeture une énergie importante, que l'on doit prélever sur la batterie électrique
du véhicule. Il en résulte que si l'alimentation électrique fournie par la batterie
présente un disfonctionnement, soit parce que la batterie est déchargée, soit parce
qu'un fil d'alimentation est coupé ou débranché, la serrure est bloquée, ce qui ne
peut pas être toléré pour une question de sécurité. Il était donc nécessaire de prévoir
un dispositif de secours permettant la décondamnation et l'ouverture de la serrure
en cas de panne électrique: dans un premier temps, on a proposé un système de décondamnation
mécanique, mais on retrouvait alors les inconvénients ci-dessus mentionnés pour les
serrures à commande par tringleries. On a donc également proposé, par exemple dans
le brevet FR-A-2 580 321, un dispositif de secours mettant en oeuvre le barillet de
sûreté associé au mécanisme de serrure, mais, là encore, on retrouve les inconvénients
susmentionnés en matière de sécurité et en matière de standardisation.
[0004] On a donc proposé un dispositif de secours électrique, dans lequel une batterie de
secours centralisée était susceptible de fournir l'énergie d'ouverture de la serrure
dans le cas où la batterie du véhicule ne se trouvait plus en état de le faire. L'inconvénient
d'une telle solution provient du fait que, dans le cas où le véhicule est accidenté,
il est tout à fait possible que la batterie de secours soit mise hors d'état de fonctionner
en même temps que la batterie du véhicule, auquel cas toutes les serrures restent
bloquées. Par ailleurs, dans un tel dispositif, chaque serrure du véhicule est reliée
à un boîtier centralisé, qui reçoit l'énergie à distribuer aux serrures, et la renvoie
aux serrures en fonction des informations qu'il reçoit lui-même des différentes serrures.
Or, une serrure est commandée par une pluralité d'organes, qui vont chacun fournir,
en fonction du positionnement de l'interrupteur qui leur est associé, une information
électrique qu'il faut ramener vers le boîtier électronique centralisé : la serrure
est commandée par la palette ou poignée extérieure, par la palette ou poignée intérieure,
par le barillet pour les portières avant et par les dispositifs de "condamnation-enfant"
pour les portières arrière. Il en résulte qu'il faut établir un faisceau de fils entre
le boîtier électronique centralisé et chaque serrure, deux de ces fils assurant le
transport de l'énergie destinée à la manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de la serrure.
[0005] La présente invention a pour premier but de supprimer les problèmes posés par l'existence
d'une source d'énergie de secours centralisée. Pour ce faire, selon l'invention, on
associe à chaque serrure de portière une batterie de secours logée dans la portière,
chaque serrure de portière devenant ainsi indépendante vis-à-vis des autres lorsque
la fonction de secours doit être mise en oeuvre. Cette caractéristique est particulièrement
importante sur le plan de la sécurité car, en cas d'accident du véhicule automobile,
il y a généralement au moins une portière qui n'est pas détériorée, de sorte que la
fonction secours de cette portière sera en état d'être utilisée après l'accident.
[0006] Un autre but de l'invention est de proposer un ensemble de commande et d'alimentation
d'une serrure électrique de véhicule automobile, qui réduise considérablement le faisceau
de fils reliés à chaque serrure électrique du véhicule. Pour ce faire, on alimente
chaque serrure électrique en énergie directement à partir des fils qui se trouvent
dans la portière et qui sont reliés à la batterie du véhicule, par exemple pour l'alimentation
d'un lève-glace électrique. De la sorte, on supprime la liaison de puissance qui existait
dans l'état de la technique entre chaque serrure et le boîtier électronique centralisé
; ceci implique, bien entendu, que l'on associe à chaque serrure un module électronique,
qui gère les informations issues des organes de commande de la serrure et détermine
le mode d'alimentation électrique de la serrure en fonction de ces informations. Simultanément,
chaque module électronique associé à une serrure est relié aux modules électroniques
associés aux autres serrures de portière du même véhicule, de façon qu'une instruction
donnée sur une des serrures se répercute sur les autres serrures ; mais on constate
qu'avec ce système, il suffit d'établir entre les serrures du véhicule une liaison
par un connecteur, qui transporte des informations mais qui ne transporte aucune énergie.
On constate donc que, de la sorte, on simplifie considérablement les faisceaux de
fils associés à chaque serrure électrique du véhicule, ce qui entraîne un prix de
revient considérablement diminué.
[0007] La présente invention a donc pour premier objet un ensemble constitué d'une serrure
électrique de portière de véhicule automobile associée à ses moyens de commande et
d'alimentation, l'ouverture de ladite serrure étant assurée électriquement par la
manoeuvre d'un actionneur alimenté par la batterie du véhicule, ladite serrure étant,
en cas de disfonctionnement de l'alimentation électrique fournie par ladite batterie,
susceptible d'être ouverte grâce à l'alimentation électrique fournie par une source
d'énergie de secours, caractérisé par le fait que la source d'énergie de secours est
une batterie de secours implantée dans la portière à laquelle la serrure est associée
et, de préférence, implantée dans la serrure.
[0008] Selon un mode de réalisation préféré, la batterie de secours est associée à un interface
électronique repérant le disfonctionnement de l'alimentation fournie par la batterie
du véhicule ; l'interface électronique peut comprendre un avertisseur sonore signalant
la mise en oeuvre de la batterie de secours ; on peut également prévoir une temporisation
entre la commande d'ouverture de la serrure et la réalisation de cette ouverture,
temporisation qui est fonction de l'état de charge de la batterie de secours selon
le nombre de fois où elle a été amenée à fonctionner antérieurement.
[0009] La présente invention a pour second objet un ensemble constitué d'une serrure électrique
de portière de véhicule automobile associée à ses moyens de commande et d'alimentation,
l'ouverture de ladite serrure étant assurée électriquement par la manoeuvre d'un actionneur
alimenté par la batterie du véhicule, ledit véhicule comportant une pluralité de serrures
électriques de portière, caractérisé par le fait que l'alimentation électrique de
la serrure est pilotée par un module électronique implanté dans la serrure ou dans
la portière à laquelle la serrure est associée, ledit module recevant, d'une part,
l'énergie électrique de la batterie du véhicule et, d'autre part, les instructions
fournies par les organes de commande associés à la serrure pilotée par ledit module,
et étant relié à au moins une autre serrure électrique de portière du véhicule par
un connecteur pour assurer la transmission des informations relatives à l'état de
condamnation ou de décondamnation de la serrure vers ladite autre serrure électrique
de portière.
[0010] Les caractéristiques de l'ensemble selon le premier objet de l'invention peuvent
être prises en combinaison avec celles de l'ensemble selon le deuxième objet de l'invention
et, dans ce cas, on peut avantageusement prévoir que le module électronique incorpore
l'interface électronique associé à la batterie de secours, pour constituer un circuit
unique.
[0011] On prévoit avantageusement que la serrure selon l'invention soit associée à deux
poignées de portière, l'une intérieure et l'autre extérieure, les organes de commande
de la serrure comportant deux interrupteurs associés chacun à l'une desdites poignées
pour générer l'alimentation électrique de l'actionneur de la serrure en vue de provoquer
l'ouverture de ladite serrure. Pour les portières avant du véhicule, les organes de
commande de la serrure comportent également un interrupteur à deux positions associé
à un barillet de serrure : ceci permet de commander avec la clef, qui manoeuvre le
barillet, la condamnation ou la décondamnation de la serrure ; lorsque la serrure
est condamnée, l'ouverture ne peut plus être provoquée par la manoeuvre de la poignée
extérieure mais seulement, pour des questions de sécurité, par la manoeuvre de la
poignée intérieure. L'interrupteur associé à la poignée de manoeuvre intérieure peut
être en série avec un interrupteur permettant d'inhiber l'ouverture de la portière
par la poignée intérieure de la portière : ceci permet d'éviter que les occupants
de l'habitacle, notamment les enfants, puissent ouvrir de l'intérieur les portières
arrière du véhicule.
[0012] On peut également prévoir une "super-condamnation" des portières : à cet effet, les
interrupteurs associés aux deux poignées de manoeuvre de la serrure sont en série
avec un contacteur disposé dans un boîtier central recevant par télécommande les instructions
de manoeuvre dudit contacteur, ce contacteur permettant d'inhiber l'ouverture de la
portière du véhicule par la poignée intérieure de ladite portière : on évite ainsi
une effraction du véhicule par un simple bris de glace permettant d'accéder à la poignée
intérieure, qui reste active en cas de condamnation simple. Le boîtier central peut
aussi recevoir par télécommande des instructions de condamnation ou de décondamnation
de la serrure, auquel cas il transmet l'information sur le connecteur de la serrure
pour exploitation par le module électronique de ladite serrure ; bien entendu, ledit
connecteur répercute cette information sur l'ensemble des serrures, qui lui sont liées.
[0013] Avantageusement, le connecteur qui est associé à chaque serrure de portière du véhicule
est constitué par un fil transportant l'information de commande de condamnation, un
deuxième fil transportant l'information de commande de décondamnation et, le cas échéant,
un troisième fil transportant l'information de super-condamnation.
[0014] Le connecteur peut être relié à un boîtier annexe alimentant au moins un actionneur
annexe associé à une serrure du véhicule autre qu'une serrure de portière, par exemple
une serrure de coffre ou une serrure de trappe à essence ; le fil de décondamnation
du connecteur peut être lié à un détecteur de choc pour, qu'en cas de choc l'ensemble
des serrures de portière soit décondamné. On peut prévoir que le boîtier central associé
à une télécommande et le boîtier annexe soient réunis en une seule unité centralisée,
ladite unité centralisée pouvant recevoir des informations d'alarme et fournir leur
exploitation sur le connecteur.
[0015] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant,
à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de réalisation
représentés sur le dessin annexé.
[0016] Sur ce dessin :
- la figure 1 représente schématiquement les connections d'une serrure selon le premier
objet de l'invention, ladite serrure étant reliée à un boîtier centralisé de l'état
de la technique ;
- la figure 2 représente schématiquement une serrure selon le deuxième objet de l'invention,
ladite serrure étant associée à un dispositif de secours de type quelconque non représenté
;
- la figure 3 représente schématiquement un ensemble de quatre serrures de portière
selon le deuxième objet de l'invention reliées entre elles par leur connecteur et
associées à un boîtier annexe qui permet la commande de deux actionneurs complémentaires
;
- la figure 4 représente un ensemble selon le deuxième objet de l'invention associé
à une télécommande, qui peut agir par l'intermédiaire d'une unité centralisée sur
les quatre serrures de portière et sur les deux actionneurs annexes du véhicule, les
deux portières arrière étant équipées de "condamnation-enfant" ;
- la figure 5 représente un schéma détaillé d'un ensemble correspondant à la combinaison
des deux objets de l'invention, cet ensemble comportant, en outre, une télécommande
permettant de commander à distance la condamnation ou la décondamnation des serrures
ainsi que la super-condamnation ;
- la figure 6 représente le schéma électronique d'un module associé à l'une des serrures
de l'ensemble représenté sur la figure 5.
[0017] En se référant à la figure 1, on voit que l'on a désigné par 1 une serrure de portière
de véhicule automobile commandée électriquement. La serrure 1 est associée à une batterie
de secours 2 et à un interface électronique 3. La batterie 2 et l'interface 3 sont
liés à la serrure qui est placée à I'intérieur de la portière de véhicule à laquelle
est associée ladite serrure. L'énergie pour la commande de la serrure 1 provient d'un
boîtier centralisé 4 qui est lui-même relié à la batterie 4
a du véhicule. Les organes de commande de la serrure 1 sont constitués d'une poignée
de portière extérieure 5, d'un poignée de portière intérieure 6 et d'un barillet de
serrure 7 : la présence du barillet 7 montre que la serrure de la figure 1 est une
serrure de portière avant de véhicule. Les organes 5, 6 et 7 sont en fait des interrupteurs,
dont les états d'ouverture ou de fermeture sont transmis au boîtier centralisé 4 et
à l'interface électronique 3.
[0018] Si, à la suite d'un accident ou d'un quelconque disfonctionnement, le boîtier centralisé
4 n'est plus en mesure de fournir à la serrure l'énergie, qui lui est nécessaire pour
sa commande d'ouverture ou de fermeture, l'interface 3 détecte l'absence d'alimentation
et remplace l'énergie de la batterie du véhicule par l'énergie de la batterie de secours
2, qui est associée à la serrure. Cette disposition est particulièrement intéressante
en cas d'accident car les quatre portières du véhicule ne sont, en général, pas endommagées
simultanément, de sorte qu'il reste toujours au moins une serrure 1 susceptible d'être
ouverte au moyen de l'énergie de la batterie de secours 2.
[0019] La figure 2 représente une serrure électrique 10 de portière de véhicule automobile.
Le dispositif de secours, qui est associé à cette serrure peut être quelconque et
n'est pas représenté. La serrure 10 est associée à des organes de commande 15, 16,
17 qui sont respectivement analogues aux organes 5, 6, et 7 de la serrure de la figure
1. La serrure 10 est associée à un module électronique 13 qui reçoit directement l'énergie
nécessaire à la manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de la serrure, cette énergie
étant prise dans la portière du véhicule automobile à laquelle est associée la serrure
10, par exemple sur le conducteur alimentant le moteur du lève-glace électrique. La
serrure 10 est reliée par les deux fils 18
a, 18
b d'un connecteur 18 aux autres serrures électriques du véhicule.
[0020] On voit qu'une serrure de ce type évite le faisceau de fils, qui reliait le boîtier
centralisé, associé à la serrure de la figure 1, à la portière où se trouvait la serrure
1 et ses moyens de commande 5, 6 et 7. Dans le cas présent, le rôle du boîtier centralisé
4 est tenu par le module 13 et, seul, le connecteur 18 part de la serrure 10 en direction
des autres portières du véhicule pour transmettre aux serrures de ces portières les
informations relatives à l'état de condamnation ou de décondamnation de la serrure
10, informations qui permettront, par les modules associés auxdites autres serrures,
de mettre lesdites autres serrures dans le même état de condamnation ou décondamnation
que la serrure 10 elle-même. Cette simplification considérable du faisceau de fils
partant de chaque serrure influe de façon bénéfique sur le prix de revient de l'ensemble,
d'autant plus que les fils du connecteur 18 ne transportent aucune énergie et peuvent,
par conséquent, être des fils de faible section.
[0021] Sur la figure 3, on a représenté schématiquement l'ensemble des quatre serrures de
portière 20
a, 20
b, 20
c, 20
d d'un véhicule, chacune de ces serrures étant du type représenté sur la figure 2.
Sur le fil 28
a du connecteur qui relie entre elles les quatre serrures, on fait transiter les informations
relatives à la condamnation des serrures alors que, sur le fil 28
b, on fait transiter les informations relatives à la décondamnation des serrures. Le
connecteur (28
a, 28
b) est également relié à un boîtier annexe 29, qui reçoit une alimentation électrique
de la batterie du véhicule et qui alimente deux actionneurs 27
a, 27
b, destinés, le premier à la condamnation/décondamnation du coffre et le second à ouverture/fermeture
de la trappe à essence.
[0022] Sur la figure 4, on a représenté une variante de la réalisation de la figure 3, dans
laquelle les quatre serrures électriques des quatre portières d'un véhicule peuvent
être commandées par un boîtier émetteur de télécommande 32. Comme pour les réalisations
des figures 2 et 3, chacune des serrures est alimentée directement par la batterie
du véhicule. Le boîtier émetteur 32 est associé à un boîtier récepteur 33 alimenté
par la batterie du véhicule. Le boîtier émetteur 32 comporte une commande d'émission
(condamnation/ décondamnation) et une commande d'émission "super-condamnation", qui,
de façon connue, empêche, lorsqu'elle est mise en place, toute manoeuvre d'ouverture
des serrures du véhicule par les poignées intérieures. Les informations relatives
à la condamnation ou à la décondamnation sont fournies aux serrures par le boîtier
central 33, respectivement sur les fils 38
a et 38
b du connecteur, alors que l'information relative à la super-condamnation est fournie
sur le fil 38
c. Sur les deux portières arrière du véhicule, les serrures 31
c et 31
d comportent des interrupteurs de "condamnation-enfant" désignés par 34
c et 34
d respectivement, ces interrupteurs permettant d'inhiber toute ouverture de la serrure
par la poignée intérieure de la portière. Les interrupteurs 34
c, 34
d peuvent être commandés par un poussoir disposé dans le chant de porte ou par un bouton
disposé au tableau de bord.
[0023] Les fils 38
a et 38
b du boîtier central 33 sont également utilisés pour commander un boîtier annexe 39
analogue au boîtier 29 de la réalisation de la figure 3, ce boîtier annexe 39 alimentant
des actionneurs annexes 37
a 37
b identiques aux actionneurs 27
a, 27
b de la réalisation de la figure 3.
[0024] On voit que les avantages du dispositif, qui vient d'être décrit, sont les mêmes
que ceux qui ont été indiqués pour la réalisation de la figure 3, ces avantages provenant
essentiellement du fait que les serrures de portière sont alimentées directement en
énergie à partir de la portière où elles se trouvent et que l'interconnexion entre
les serrures est assurée par un connecteur dont les fils ne transportent aucune énergie
mais seulement des informations.
[0025] Sur la figure 5, on a représenté plus en détail un ensemble selon l'invention du
type de celui qui a été défini grossièrement sur la figure 4. Cependant, dans cette
réalisation, les quatre serrures électriques de portière du véhicule sont associées
chacune à une batterie de secours comme les serrures définies pour la réalisation
de la figure 1. Le dispositif de la figure 5 comporte une télécommande et il est donc
muni d'un boîtier central associé à un récepteur décodeur de télécommande ; en outre,
il comporte des actionneurs annexes destinés notamment à la serrure du coffre du véhicule
et à la serrure de la trappe à essence, ces actionneurs annexes étant associés à un
boîtier annexe, qui est incorporé dans le boîtier central pour constituer avec lui
une seule unité centralisée.
[0026] La figure 5 représente donc un ensemble, qui comporte quatre serrures électriques
131
a, 131
b, 131
c, 131
d destinées aux quatre portières d'un véhicule automobile ; les serrures 131
a et 131
b sont destinées aux deux portières avant et les serrures 131
c et 131
d sont destinées aux deux portières arrière. Chacune de ces serrures incorpore une
batterie de secours et un circuit électronique, qui regroupe l'interface électronique
associé à la batterie de secours et le module électronique dû au branchement direct
de chaque serrure sur l'alimentation électrique de la batterie du véhicule ; ce circuit
électronique est, sur le dessin, schématisé, pour chaque serrure, par un rectangle
et désigné respectivement par 103
a, 103
b, 103
c, 103
d ; il est représenté en détail sur la figure 6. Chacune des serrures est branchée
directement sur la batterie du véhicule par raccordement sur le fil qui alimente le
lève-glace incorporé dans la portière ; ce branchement a été schématisé par les connexions
150
a, 150
b, 150
c, 150
d en direction de la masse et 151
a, 151
b, 151
c, 151
d en direction du pôle positif de la batterie.
[0027] Les deux serrures 131
a et 131
b sont associées chacune à trois organes de commande, à savoir un interrupteur 105
a, 105
b respectivement, correspondant à la poignée extérieure, un interrupteur 106
a, 106
b respectivement, correspondant à la poignée intérieure de la portière et un interrupteur
107
a, 107
b respectivement, correspondant au barillet de portière, c'est-à-dire au barillet de
sûreté qui est susceptible d'être manoeuvré par l'utilisateur avec une clef pour l'ouverture
de la portière. L'interrupteur de barillet est un interrupteur à deux positions qui
permet donc de commander, suivant le sens de rotation de la clef, la condamnation
ou la décondamnation de la serrure. Les serrures électriques 131
c et 131
d sont associées à deux organes de commande, à savoir, d'une part, l'interrupteur 105
c, 105
d respectivement, correspondant à la poignée extérieure de portière et, d'autre part,
l'interrupteur 106
c, 106
d respectivement, correspondant à la poignée intérieure de portière ; en outre, ces
serrures sont associées à un interrupteur 134
c, 134
d respectivement, qui peut être manoeuvré indépendamment des deux autres et qui est
en série avec l'interrupteur 106
c, 106
d respectivement : cet interrupteur 134
c, 134
d correspond à la "condamnation-enfant", c'est-à-dire à une interdiction d'ouverture
des portières arrière à partir de la poignée intérieure ; l'interrupteur de "condamnation-enfant"
peut être un poussoir manuel disposé dans le chant de porte ou un bouton de commande
ramené au tableau de bord.
[0028] Comme il a été expliqué précédemment, les quatre serrures du véhicule sont reliées
entre elles par un connecteur susceptible de transporter les informations relatives
à l'état de condamnation, de décondamnation ou de super-condamnation des serrures.
Dans le cas particulier, le connecteur comporte trois fils 138
a, 138
b, 138
c : le fil 138
a transporte l'information relative à la condamnation ; le fil 138
b transporte l'information relative à la décondamnation ; le fil 138
c transporte l'information relative à la super-condamnation. La super-condamnation
est schématisée sur le dessin de la figure 5 par un interrupteur 152, qui est en série
avec les interrupteurs 105
a, 105
b 105
c et 105
d et 106
a, 106
b, 106
c, 106
d associés aux poignées intérieure et extérieure de portière. Lorsque cet interrupteur
152 est ouvert, les poignées de portière ne peuvent donner aux serrures électriques,
qui leur correspondent, aucune instruction d'ouverture. L'interrupteur de super-condamnation
152 est disposé à l'intérieur de l'unité centralisée 133, qui reçoit par les deux
connections 153, 154, les instructions de télécommande fournies par un récepteur-décodeur
133
a associé à l'unité centralisée 133 et, éventuellement, intégré avec elle. Le récepteur
133
a reçoit ses instructions d'un boîtier de commande de télécommande 132, qui est actionné
à distance par l'utilisateur. Ces instructions sont de deux types : d'une part, les
instructions de condamnation/décondamnation, qui transitent par la connection 153,
et, d'autre part, les instructions de super-condamnation qui transitent par la connexion
154, laquelle est reliée à l'interrupteur 152 pour provoquer son ouverture ou sa fermeture.
L'unité centralisée 133 est reliée directement à la batterie du véhicule par les connexions
155, 156. Par ailleurs, un détecteur de choc 140 est susceptible d'envoyer une information
de décondamnation par la connexion 157 sur le fil 138
b.
[0029] L'unité centralisée 133 est, en outre, reliée par les connexions 158, 159 à deux
actionneurs annexes 137
a, 137
b associés respectivement aux serrures électriques du coffre et de la trappe à essence
du véhicule. Enfin, I'unité centralisée 133 peut recevoir des informations complémentaires
telles que, par exemple, celles figurées par la connexion 141 en provenance de circuits
d'alarme ou de détecteurs de présence. Bien entendu, I'unité centralisée 133 peut
commander une diode électroluminescente pour signaler l'état de l'interrupteur 152
et, par conséquent, I'état de super-condamnation des serrures du véhicule.
[0030] On constate que, dans un ensemble du type de celui qui vient d'être décrit, on bénéficie
de deux avantages essentiels : d'une part, la batterie de secours destinée à chacune
des serrures est intégrée à l'intérieur de la serrure, ce qui est particulièrement
avantageux en cas d'accident du véhicule étant donné que les quatre portières du véhicule
ne sont généralement pas simultanément détériorées, de sorte qu'au moins une des serrures
est susceptible de fonctionner avec sa batterie de secours, même si la batterie du
véhicule est hors service ; d'autre part, étant donné que l'on prend l'énergie nécessaire
à la manoeuvre d'une serrure électrique à l'intérieur de la portière à laquelle est
associée ladite serrure, il n'existe aucune liaison de transport d'énergie entre une
serrure et l'unité centralisée 133, laquelle peut se trouver au voisinage du tableau
de bord et est elle-même reliée pour son fonctionnement à la batterie du véhicule.
Les seules liaisons existantes, entre l'unité centralisée 133 et les quatre serrures
électriques du véhicule, sont constituées par les trois fils 138
a, 138
b, 138
c qui forment un connecteur trifilaire ; lesdits fils ne transportent que des signaux
d'information et peuvent, par conséquent, être très fins ; il en résulte que le prix
de revient d'un tel connecteur, ainsi que son coût de raccordement, est extrêmement
réduit par rapport à ce qu'il était nécessaire de réaliser lorsque, comme dans l'état
de la technique, l'alimentation de toutes les serrures du véhicule était effectuée
par un boîtier centralisé, qui fournissait seul l'énergie nécessaire à l'ouverture
de toutes les serrures.
[0031] Sur la figure 6, on a représenté le schéma détaillé du circuit électronique, qui
est associé à chacune des serrures 131
a, 131
b, 131
c, 131
d de l'ensemble de la figure 5. Ce circuit électronique comporte un interrupteur 134
associé à la "condamnation-enfant" et des commandes de barillet 161, 162 agissant,
la première dans le sens de la décondamnation et, la seconde dans le sens de la condamnation
; de la sorte, ce circuit peut être utilisé aussi bien pour les portières avant que
pour les portières arrière, étant entendu que les fonctions associées à ces éléments
seront utilisées l'une ou l'autre, celle qui n'est pas utilisée ne gênant pas pour
le fonctionnement de l'ensemble.
[0032] Le circuit électronique représenté sur la figure 6 est relié au pôle positif de la
batterie du véhicule par la borne 200 et au pôle négatif, c'est-à-dire à la masse,
par la borne 201. Toutes les masses, qui sont figurées dans le circuit, sont donc
reliées à la borne 201 de la carte imprimée qui porte le circuit. La batterie de secours
associée à la carte est figurée en 202 : il s'agit d'une batterie de 9 volts qui est
reliée par une diode 205 au point 203 du circuit, un condensateur 204 étant prévu
en parallèle pour l'antiparasitage. Le point 203 du circuit est également à la borne
200 par l'intermédiaire d'une diode 206 et d'une résistance 207. On voit donc qu'avec
ce montage la batterie de secours 202 fournira son énergie si la tension sur la borne
200 devient inférieure à un seuil de 9 volts environ. La tension au point 203 du circuit
permet d'alimenter par la borne 208 les éléments, qui sont décrits ci-après et qui
assurent le fonctionnement de la serrure électrique en cas de panne de l'alimentation
due à la batterie. Mais il est nécessaire, pour alimenter les différents composants
électroniques de la carte, de disposer d'une tension stabilisée protégée vis-à-vis
des surtensions, des ondulations et des parasites. Cette protection est obtenue grâce
au sous-ensemble désigné par 209, sous-ensemble qui permet d'obtenir sur la borne
210 une tension stabilisée ; le sous-ensemble 209 comporte, notamment, une diode Zener
211, qui évite les surtensions, et un transistor-ballast 212.
[0033] Une porte "NON ET" 213 a son entrée 214 reliée à la borne 210 et son entrée 215 reliée
à l'alimentation 200 par l'intermédiaire d'une diode 216 et d'une résistance 217.
La même entrée 215 est reliée au point 218 lui-même connecté à la masse par l'intermédiaire
de deux branches en parallèle : la première comporte une résistance 219 et la seconde
comporte une résistance 220 et un condensateur 221 d'environ 5 mF. La tension au point
218, par le jeu du rapport des résistances 219 et 220, est environ le tiers de la
tension aux bornes du condensateur 221. Si la tension sur l'entrée 215 est inférieure
à un seuil, l'entrée 215 est considérée comme étant au niveau bas et, étant donné
que l'entrée 214 est toujours au niveau haut, la sortie de la porte 213 est au niveau
haut. On voit donc que, si la sortie 222 de la porte 213 est au niveau haut, cela
signifie que la tension du condensateur 221 est inférieure à une valeur donnée que
l'on se fixe, par exemple 20 volts, et que l'alimentation fournie par la batterie
du véhicule est en disfonctionnement.
[0034] Lorsque la sortie 222 est au niveau haut, un multivibrateur 223, fonctionnant avec
un trigger de Schmitt, commande la conduction du transistor 224 par une tension de
base en créneaux et, dès lors que le transistor 224 s'ouvre, la bobine 225, étant
toujours reliée à la borne 208, permet la charge du condensateur 221 par l'intermédiaire
de la diode 226. Cette charge s'effectue selon la modalité détaillée ci-après, tant
que le condensateur 221 n'a pas atteint la tension que l'on s'est fixée, à savoir
20 volts. Lorsque cette tension est atteinte, l'entrée 215 de la porte 213 passe au
niveau haut, de sorte que la sortie 222 passe au niveau bas, ce qui bloque le transisor
224 et arrête la charge du condensateur 221. Lorsque la sortie 222 est niveau haut,
le sous-ensemble 227 entre en fonction pour déclencher une alarme sonore produite
par un quartz 228. En fait, la charge du condensateur 221 par la bobine 225 s'effectue
en limitant le courant dans la bobine pour éviter de trop décharger la batterie de
secours 202 qui fournit l'énergie. En effet, lorsque la base du transistor 224 est
au niveau haut, le courant s'établit dans la bobine 225 jusqu'à atteindre une valeur
considérée comme le maximum tolérable. A ce moment, la base du transistor 229 est
amenée à une tension suffisante pour que le transistor 229 devienne passant et ce
changement d'état est répercuté sur l'entrée 230 du multivibrateur 223 de sorte que
la sortie de ce multivibrateur passe au niveau bas, ce qui bloque le transistor 224.
La bobine 225 étant chargée se décharge alors à travers la diode 226 vers le condensateur
221 et la phase de charge ultérieure intervient lorsque la sortie du multivibrateur
223 repasse au niveau haut. Cette succession de séquences de charge s'effectue tant
que la sortie 222 reste au niveau haut. De la sorte, on amène la tension aux bornes
du condensateur 221 à la valeur de 20 volts tout en limitant le courant de charge.
[0035] Il est à noter que, si le condensateur 221 perd sa charge progressivement au cours
du temps, rien ne se passe tant que la tension de la batterie du véhicule reste normale
sur la borne 200. En revanche, si cette tension chute ou disparaît, l'entrée 215 passe
à un niveau bas, ce qui entraîne un complément de charge du condensateur 221 et, simultanément,
une mise en fonction de l'avertisseur sonore 227. Il en résulte que le conducteur
du véhicule est immédiatement prévenu d'un disfonctionnement de sa batterie, ce qui
lui permet de faire assurer au plus vite la remise en état. Par ailleurs, si la tension
de batterie sur la borne 200 est normale, la charge du condensateur 221 s'effectue
directement par la bobine 225, la diode 226 et la résistance 280 et la tension aux
bornes du condensateur 221 est de 12 volts. En d'autres termes, la tension du condensateur
221 n'est montée à 20 volts que dans l'hypothèse d'une panne de batterie. Quand la
tension de batterie est normale, la tension aux bornes du condensateur 221 est de
12 volts ou revient vers 12 volts par perte progressive si elle avait été montée à
20 volts suite à un disfonctionnement ; cette précaution permet de prolonger la vie
du condensateur 221.
[0036] L'actionneur de la serrure électrique à laquelle est associé le circuit de la figure
6 est un moteur à courant continu 231, dont la commande est effectuée par le transistor
232 associé à sa borne négative ; le transistor 232 est un transistor MOS. Lorsque
la tension d'alimentation de la batterie est normale, l'alimentation du moteur s'effectue
à travers la diode 233 ; au contraire, lorsque la tension de la batterie a disparu,
l'alimentation du moteur 231 s'effectue à travers la diode 234 par décharge du condensateur
221. La diode Zener 235, connectée entre la masse et le point 236 situé entre le moteur
231 et le transistor 232, n'a pour but que de protéger le transistor 232 contre les
surtensions inhérentes au fonctionnement du moteur 231.
[0037] Sur la base du transistor 232, on a prévu un circuit 237 comportant une résistance
et un condensateur, circuit qui permet une temporisation pour l'alimentation du moteur
231. Cette précaution permet d'éviter d'alimenter le moteur 231 pendant un temps très
long, ce dernier restant bloqué en fin de course, ce qui entraînerait la détérioration
du moteur 231 ; cette circonstance pourrait intervenir si, par exemple, on agissait
pendant un temps important sur la poignée de portière en assurant la fermeture de
l'interrupteur correspondant. Pour commander l'alimentation du moteur 231, il faut
donc agir sur la base du transistor 232 pour amener cette base au niveau haut. Cette
base est reliée par la ligne 238 à la sortie d'une porte "NON OU" 239, dont l'une
des entrées est connectée à la ligne 222 alors que l'autre entrée est connectée aux
interrupteurs des poignées intérieure et extérieure de portière ; on a désigné par
240 la borne du circuit sur laquelle arrive l'interrupteur de poignée intérieure et
par 241 la borne sur laquelle arrive l'interrupteur de la poignée extérieure. L'interrupteur
134 de la sécurité "condamnation-enfant" est en série sur la ligne issue de la borne
240. La manoeuvre d'un interrupteur de poignée entraîne la mise à la masse de la borne
240, 241 correspondante. Si la borne 240 est mise à la masse, l'interrupteur 134 étant
supposé fermé, l'entrée 242 de la porte 239 est au niveau bas. Si l'autre entrée de
la porte 239 est au niveau haut, cela veut dire, d'après les explications précédemment
données, que le condensateur 221 est en cours de charge et, dans ce cas, la sortie
238 de la porte 239 est au niveau bas, de sorte que le moteur 231 ne peut pas être
alimenté. Cette précaution permet de ne pas alimenter le moteur tant que le condensateur
221 n'est pas suffisamment chargé. Si, au contraire, la ligne 222 est au niveau bas,
cela veut dire que, ou bien la tension de batterie est normale, ou bien le condensateur
221 est totalement chargé et, dans les deux cas, dès lors que l'entrée 242 est au
niveau bas, la sortie 238 est au niveau haut ce qui permet l'alimentation du moteur
231.
[0038] Pour que la poignée extérieure puisse amener au niveau bas l'entrée 242 de la porte
239, il faut que le transistor 243 soit passant, c'est-à-dire qu'il faut que sa base
soit au niveau haut. La base du transistor 243 est reliée à la sortie d'une bascule
de type "RS" 244 dont les deux entrées 245, 246 sont reliées respectivement aux bornes
de décondamnation 161 et de condamnation 162 de l'interrupteur à double position du
barillet de la serrure. Si l'interrupteur associé à la borne 161 a été manoeuvré pour
amener la décondamnation de la serrure, la ligne 245 a été mise momentanément à la
masse et, dans ce cas, la sortie de la bascule 244 est à l'état haut, ce qui permet
la commande du moteur 231 par la poignée extérieure. Si, au contraire, la dernière
action sur le barillet a été une action provoquant la mise à la masse momentanée,
par l'interrupteur correspondant, de la borne 162, I'entrée 246 a été mise momentanément
à la masse et la bascule 244 a pris l'état inverse, c'est-à-dire que sa sortie est
à l'état bas, ce qui empêche la commande du moteur 231 par la poignée extérieure.
Les informations relatives à la mise à la masse de la borne décondamnation 161 ou
de la borne condamnation 162 du barillet sont transmises aux autres serrures du véhicule
par les bornes 247 et 248 respectivement. La bascule 244 joue donc le rôle de mémoire
pour conserver sur sa sortie un état qui correspond au dernier ordre de condamnation
ou de décondamnation donné sur le barillet. En l'absence de toute mise à la masse
sur les bornes 161 ou 162, les entrées 245 et 246 sont au niveau haut en raison de
la connexion des résistances 249 et 250 respectivement sur l'alimentation 208. Après
une action du barillet pour mise à la masse momentanée de l'une ou l'autre des entrées
245 ou 246, ladite entrée repasse au niveau haut mais ceci n'a aucune influence sur
l'état de la sortie de la bascule 244. A l'état de repos du barillet, aucun des deux
interrupteurs correspondant aux bornes 161 et 162 n'est actionné ; les deux lignes
245 et 246 sont au niveau haut et la sortie de la bascule 244 conserve la mémoire
de la dernière instruction fournie par le barillet, et ce, même en cas de rupture
de l'alimentation fournie par la batterie du véhicule puisque les résistances 249
et 250 sont reliées à la batterie de secours. On voit donc que le disfonctionnement
de la batterie du véhicule n'a pas d'influence sur la sécurité de la fermeture de
l'habitacle du véhicule.
[0039] Dans l'hypothèse où, à la suite d'un accident, les deux bornes 161 et 162 seraient
mises simultanément à la masse, la sortie de la bascule 244 se met au niveau haut
pour autoriser l'ouverture de la portière dans un but de sécurité.
1 - Ensemble constitué d'une serrure électrique (1 ; 131a, 131b, 131c, 131d) de portière de véhicule automobile associée à ses moyens de commande et d'alimentation,
l'ouverture de ladite serrure étant assurée électriquement par la manoeuvre d'un actionneur
(231) alimenté par la batterie (4a) du véhicule, ladite serrure étant, en cas de disfonctionnement de l'alimentation
électrique fournie par ladite batterie, susceptible d'être ouverte grâce à l'alimentation
électrique fournie par une source d'énergie de secours, caractérisé par le fait que
la source d'énergie de secours est une batterie de secours (2, 202) implantée dans
la portière à laquelle la serrure est associée.
2 - Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la batterie de secours
(2,202) est implantée dans la serrure.
3 - Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la batterie
de secours (2) est associée à un interface électronique (3) repérant le disfonctionnement
de l'alimentation fournie par la batterie (4a) du véhicule.
4 - Ensemble selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'interface électronique
comprend un avertisseur sonore (227, 228) signalant la mise en oeuvre de la batterie
de secours (202) et/ou une temporisation (237) de l'action d'ouverture par rapport
à la commande, qui est fonction croissante de la décharge de la batterie de secours
(202).
5 - Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, destiné à un véhicule comportant une
pluralité de serrures électriques (10) de portière, caractérisé par le fait que l'alimentation
électrique de chaque serrure (10) est pilotée par un module électronique (13) implanté
dans la portière à laquelle la serrure est associée, ledit module recevant, d'une
part, l'énergie électrique de la batterie du véhicule et, d'autre part, les instructions
fournies par les organes de commande (15, 16, 17) associés à la serrure pilotée par
ledit module, et étant relié à au moins une autre serrure électrique de portière du
véhicule par un connecteur (18) pour assurer la transmission des informations relatives
à l'état de condamnation ou de décondamnation de la serrure (10) vers ladite autre
serrure électrique de portière.
6 - Ensemble selon les revendications 2 et 5 prises simultanément, caractérisé par le
fait que le module électronique (13) est implanté dans la serrure (10).
7 - Ensemble selon les revendications 3 et 5 prises simultanément, caractérisé par le
fait que le module électronique incorpore l'interface électronique pour constituer
un circuit (103a, 103b, 103c, 103d) unique.
8 - Ensemble selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que la serrure
(1 ; 10 ; 131a, 131b, 131c, 131d) est associée à deux poignées de portière, l'une intérieure (6 ; 16 ; 106a, 106b, 106c, 106d) et l'autre extérieure (5 ; 15; 105a, 105b, 105c, 105d), les organes de commande de la serrure comportant deux interrupteurs associés chacun
à l'une desdites poignées et insérés sur l'alimentation de l'actionneur (231).
9 - Ensemble selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé par le fait que les organes
de commande de la serrure comportent un interrupteur à deux positions associé à un
barillet de serrure (7; 17 107a, 107b, 107c, 107d).
10 - Ensemble selon la revendication 8 caractérisé par le fait que l'interrupteur associé
à la poignée de manoeuvre intérieure est en série avec un interrupteur (34c, 34d, 134c, 134d ; 134) permettant d'inhiber l'ouverture de la portière par la poignée intérieure
de ladite portière.
11 - Ensemble selon l'une des revendications 8 ou 10, caractérisé par le fait que les
interrupteurs associés aux deux poignées de manoeuvre de la serrure sont en série
avec un contacteur (152) disposé dans un boîtier central (33) recevant par télécommande
les instructions de manoeuvre dudit contacteur, ce contacteur permettant d'inhiber
l'ouverture de la portière du véhicule par action sur la poignée intérieure pour établir
un état de super-condamnation.
12 - Ensemble selon la revendication 11, caractérisé par le fait que le boîtier central
(33) reçoit par télécommande les instructions de condamnation ou de décondamnation
de la serrure (31a, 31b, 31c, 31d) et transmet l'information sur le connecteur (18) de la serrure pour exploitation
par le module électronique (13) de ladite serrure.
13 - Ensemble selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le connecteur (18),
qui est associé à chaque serrure de portière du véhicule, est constitué par un fil
(18a, 38a) transportant l'information de commande de condamnation, un deuxième fil (18b, 38b) transportant l'information de commande de décondamnation et, dans le cas d'un ensemble
selon la revendication 9, un troisième fil (38c) transportant l'information de super-condamnation.
14 - Ensemble selon l'une des revendications 5 ou 13, caractérisé par le fait que le connecteur
(18) est relié à un boîtier annexe (39) alimentant au moins un actionneur annexe (37a, 37b) associé à une serrure du véhicule autre qu'une serrure de portière.
15 - Ensemble selon la revendication 13, caractérisé par le fait que le fil de décondamnation
(138b) du connecteur est lié à un détecteur de choc (140).
16 - Ensemble selon les revendications 11 et 14 prises simultanément, caractérisé par
le fait que le boîtier central et le boîtier annexe sont réunis en une seule unité
centralisée (133).
17 - Ensemble selon la revendication 16, caractérisé par le fait que l'unité centralisée
(133) reçoit des informations d'alarme et fournit leur exploitation sur le connecteur
(18).