Porte-lampe pour projecteur ou feu, notamment de véhicule automobile

Abstract

 Le projecteur (1) comporte un réflecteur (2) avec une encoche radiale (6) permettant l'introduction d'une lampe dans le réflecteur essentiellement par un mouvement (7) radial par rapport au réflecteur, l'ensemble lampe et porte-lampe s'étendant alors axialement de part et d'autre d'une ouverture centrale (5) du réflecteur. Le porte-lampe comporte : un corps support de lampe (9), propre à recevoir une lampe (4) et un organe (10) de connexion électrique à celle-ci ; un bras de manoeuvre (12), relié à ce corps support et s'étendant essentiellement radialement par rapport à l'axe du réflecteur ; des moyens de centrage axial du corps support sur le réflecteur ; des moyens de guidage du corps support par rapport au réflecteur, depuis une position d'insertion jusqu'à une position montée, le passage de la position montée à la position d'insertion étant opérée par une rotation (8) d'une fraction de tour ; et des moyens de verrouillage en position montée du corps support sur le réflecteur.

Description

[0001] L'invention concerne un porte-lampe pour projecteur ou feu, notamment pour véhicule automobile.

[0002] Dans la suite de la description, on se référera par commodité à l'application à un projecteur, mais celle-ci n'est nullement limitative dans la mesure où, comme on le comprendra, l'invention n'est pas liée à la fonction de l'organe d'éclairage et peut donc être mise en oeuvre dans des applications très variées.

[0003] L'invention s'applique tout particulièrement au cas des projecteurs situés en un emplacement tel qu'il ne subsiste en partie postérieure du réflecteur qu'un très faible dégagement pour le retrait et la remise en place de la lampe du projecteur. Cette configuration se rencontre de plus en plus souvent dans les véhicules modernes, où l'on dispose de façon très compacte les différents organes dans le compartiment moteur.

[0004] Du fait de ce faible dégagement, un changement de lampe devient très délicat, avec les risques corrélatifs de laisser échapper la lampe au moment du montage, de mal la fixer, etc.

[0005] L'invention propose de remédier à cette difficulté en prévoyant un projecteur comportant un réflecteur avec une encoche radiale permettant l'introduction d'une lampe dans le réflecteur depuis l'extérieur essentiellement par un mouvement de déplacement radial par rapport au réflecteur, l'ensemble lampe et porte-lampe s'étendant alors axialement, de part et d'autre d'une ouverture centrale du réflecteur, pour partie à l'intérieur du réflecteur et pour partie à l'extérieur de celui-ci. Le porte-lampe comporte alors : un corps support de lampe, propre à recevoir une lampe et un organe de connexion électrique à celle-ci ; un bras de manoeuvre, relié à ce corps support et s'étendant essentiellement radialement par rapport à l'axe du réflecteur ; des moyens de centrage axial du corps support sur le réflecteur ; des moyens de guidage du corps support par rapport au réflecteur, depuis une position d'insertion jusqu'à une position montée, le passage de la position montée à la position d'insertion étant opérée par une rotation d'une fraction de tour du corps support par rapport au réflecteur ; et des moyens de verrouillage en position montée du corps support sur le réflecteur.

[0006] Les moyens de centrage axial peuvent notamment comporter des surfaces d'appui périphériques de l'ensemble lampe et porte-lampe, qui coopèrent avec des surfaces de portée homologues de l'ouverture du réflecteur.

[0007] Les moyens de guidage peuvent notamment comporter une collerette du corps support qui coopère avec une pièce de retenue solidaire du réflecteur empêchant tout déplacement axial, la pièce de retenue comportant alors avantageusement des lames élastiques sollicitant axialement l'ensemble lampe et porte-lampe contre le réflecteur.

[0008] Les moyens de verrouillage en position montée peuvent notamment comporter un bossage solidaire du corps support et coopérant avec une lame élastique homologue solidaire du réflecteur.

[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous d'un exemple de réalisation, faite en référence aux dessins annexés.

[0010] La figure 1 est un dessin schématique, vu de trois-quarts arrière, d'un ensemble réflecteur, porte-lampe et lampe selon l'invention, montrant la manière dont le porte-lampe est introduit dans le réflecteur et monté sur celui-ci.

[0011] La figure 2 est une coupe en élévation, selon la ligne brisée II-II de la figure 4, de l'ensemble porte-lampe et lampe placé dans le réflecteur, dans la position de montage final.

[0012] La figure 3 est une vue de face du porte-lampe seul, montrant le bras de manoeuvre et les moyens de centrage de la lampe.

[0013] La figure 4 est une vue arrière de ce même porte-lampe monté sur le réflecteur, le dessin en trait plein correspondant à la position de montage final du porte-lampe et le dessin en trait mixte correspondant à la position d'insertion de ce porte-lampe dans l'encoche du projecteur.

[0014] La figure 5 est une vue arrière du réflecteur seul, dans la région de l'ouverture centrale, montrant notamment les faces d'appui recevant la lampe et le porte-lampe.

[0015] Sur la figure 1, on a représenté schématiquement le projecteur configuré selon l'invention, désigné de façon générale par la référence numérique 1. Celui-ci comprend essentiellement, outre divers éléments que l'on ne décrira pas car ils ne contribuent pas à la mise en oeuvre de l'invention (organes de montage du projecteur sur la carrosserie, glace de fermeture, etc.) un réflecteur ou miroir 2 recevant un porte-lampe 3 muni de sa lampe 4 (ici et dans la suite, on supposera toujours que le porte-lampe 3 a été auparavant équipé de sa lampe 4, cette opération étant préalable au montage du porte-lampe sur le réflecteur 2 du projecteur).

[0016] L'ensemble porte-lampe et lampe est destiné à être monté dans une ouverture centrale 5 formée dans l'axe du réflecteur, par exemple dans l'axe du paraboloïde dans le cas, le plus fréquent, d'un projecteur à réflecteur parabolique.

[0017] De façon caractéristique de l'invention, le porte-lampe est introduit par une encoche 6 formée à partir de l'ouverture 5 et qui s'étend approximativement par exemple suivant l'intersection de la surface du réflecteur avec un plan radial vertical ou légèrement incliné. Dans le mode de réalisation illustré, on a prévu, pour des considérations pratiques, une légère inclinaison α (figure 4) de l'ordre de 9°, mais sans aucun caractère limitatif.

[0018] L'encoche 6 est borgne ; elle se prolonge en direction axiale vers l'avant du projecteur sur une longueur correspondant approximativement à la longueur de la lampe 4. Cette dimension dépend en fait de considérations pratiques et l'on comprendra que, si l'on dispose d'un léger dégagement en partie postérieure du réflecteur, on peut prévoir une encoche plus courte en direction axiale.

[0019] L'encoche 6 permet l'insertion de la lampe essentiellement par un mouvement de translation verticale de descente (flèche 7 sur la figure 1) suivi, après mise en place de l'ensemble à l'arrière du projecteur, d'un mouvement de rotation (flèche 8) sur une fraction de tour, pour verrouiller en place le porte-lampe dans l'ouverture 5.

[0020] Le porte-lampe 3 comporte essentiellement un corps support de lampe 9 recevant la lampe d'une manière en elle-même connue (par exemple par enfichage de contacts, comme on peut le voir sur la coupe de la figure 2) et pourvu en partie arrière de moyens de connexion électrique à la lampe, qui peuvent être soit un connecteur enfichable soit, comme représenté en 10 sur la figure 1, des fils conducteurs surmoulés avec le corps du porte-lampe et directement issus d'un faisceau de câbles.

[0021] Le porte-lampe 3 comporte une collerette 11 dont on expliquera plus loin le rôle ainsi qu'une tige ou bras de manoeuvre allongé 12 permettant à l'utilisateur de réaliser le mouvement de rotation (de la flèche 8) lorsque le porte-lampe est placé dans l'ouverture 5 du réflecteur 2, et ceci en dépit du faible dégagement à l'arrière du réflecteur.

[0022] La collerette 11 a une forme approximativement circulaire et plate et vient se glisser entre, d'une part, la face arrière du réflecteur 2 en périphérie de l'ouverture 5 et, d'autre part, une pièce de retenue 13 (figure 2 et 4) qui est de préférence une pièce rapportée métallique fixée au projecteur en 14 (figure 2 et 5) aux moyens de vis 15.

[0023] La pièce de retenue 13 comporte des surfaces 16 (figure 4) venant maintenir la région 17 de la collerette 11 pincée entre cette surface 16 et la face arrière en vis-à-vis du réflecteur, autour de l'ouverture 5. On empêche ainsi le déplacement axial du porte-lampe, tout en autorisant son introduction par le haut puis son pivotement autour de l'axe central ; en d'autres termes, la pièce de retenue 13 agit à la manière d'un réceptacle pour le porte-lampe, celui-ci étant guidé radialement et axialement à l'intérieur de ce réceptacle par la collerette.

[0024] La pièce de retenue 13 comporte en outre avantageusement des lames élastiques 18, par exemple au nombre de trois (figure 2 et 4), qui viennent solliciter axialement une surface en vis-à-vis 19 de la lampe. Une fois l'ensemble en position finale, la lampe est donc centrée : d'une part radialement par sa zone de liaison cylindrique 20 qui vient se placer dans le logement homologue 21 du porte-lampe 3 ; et d'autre part axialement avec ses appuis 22 (figure 2) qui viennent contre les surfaces de portée 23 homologues (figures 2 et 5) du réflecteur 2, ce positionnement étant réalisé sous contrainte des lames élastiques 18.

[0025] Le verrouillage final du bras en position est réalisé au moyen d'un bossage 24 (figure 3 et 4) solidaire du porte-lampe et qui coopère avec une lame élastique homologue 25 (figure 4) qui peut être par exemple un prolongement de la pièce 13.

[0026] Pour réaliser ce verrouillage, après avoir descendu l'ensemble lampe et porte-lampe approximativement verticalement jusqu'à positionner la collerette 11 entre la pièce de retenue 13 et l'ouverture du projecteur 5 (des encoches 26 (figure 3) permettant réaliser un pré-centrage du porte-lampe), l'utilisateur fait pivoter le bras 12 d'un angle β (figure 4) par exemple de l'ordre de 20°, jusqu'à venir encliqueter le bossage 24 sous la partie arrondie de la lame élastique 25.

[0027] Le démontage de la lampe se fait par la manoeuvre exactement inverse : pivotement du porte-lampe jusqu'à amener le bras en position sensiblement verticale, puis relevage de celui-ci en faisant traverser le réflecteur à la lampe par l'encoche 6.

Revendications

1. Un porte-lampe pour projecteur ou feu, notamment de véhicule automobile, en particulier un projecteur ou feu pour lequel il ne subsiste en partie arrière qu'un faible dégagement pour la mise en place d'une lampe, le projecteur ou feu (1) comportant un réflecteur (2) avec une encoche radiale (6) permettant l'introduction d'une lampe dans le réflecteur depuis l'extérieur essentiellement par un mouvement de déplacement (7) radial par rapport au réflecteur, l'ensemble lampe et porte-lampe s'étendant alors axialement, de part et d'autre d'une ouverture centrale (5) du réflecteur, pour partie à l'intérieur du réflecteur et pour partie à l'extérieur de celui-ci,
porte-lampe caractérisé en ce qu'il comporte :

- un corps support de lampe (9), propre à recevoir une lampe (4) et un organe (10) de connexion électrique à celle-ci,

- un bras de manoeuvre (12), relié à ce corps support et s'étendant essentiellement radialement par rapport à l'axe du réflecteur,

- des moyens de centrage axial du corps support sur le réflecteur,

- des moyens de guidage du corps support par rapport au réflecteur, depuis une position d'insertion jusqu'à une position montée, le passage de la position montée à la position d'insertion étant opérée par une rotation (8) d'une fraction de tour (β) du corps support par rapport àu réflecteur, et

- des moyens de verrouillage en position montée du corps support sur le réflecteur.

2. Le porte-lampe de la revendication 1, dans lequel les moyens de centrage axial comportent des surfaces d'appui périphériques (22) de l'ensemble lampe et porte-lampe, qui coopèrent avec des surfaces de portée homologues (23) de l'ouverture du réflecteur.

3. Le porte-lampe de la revendication 1, dans lequel les moyens de guidage comprennent une collerette (11) du corps support qui coopère avec une pièce de retenue (13) solidaire du réflecteur empêchant tout déplacement axial.

4. Le porte-lampe de la revendication 3, dans lequel la pièce de retenue (13) comporte en outre des lames élastiques (18) sollicitant axialement l'ensemble lampe et porte-lampe contre le réflecteur.

5. Le porte-lampe de la revendication 1, dans lequel les moyens de verrouillage en position montée comportent un bossage (24) solidaire du corps support et coopérant avec une lame élastique homologue (25) solidaire du réflecteur.

Dessins