[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils conçus
               pour assurer la mise en forme d'un article textile tel qu'un vêtement, en le soumettant
               à l'action combinée d'un traitement thermique, d'un traitement mécanique de repassage
               et éventuellement d'un traitement à la vapeur.
 
            [0002] La présente invention concerne un fer à repasser comprenant un corps de chauffe,
               une semelle associée au corps de chauffe, un circuit de chauffe, associé ou non à
               une chambre de vaporisation.
 
            [0003] Dans les fers à repasser de l'art antérieur, l'énergie thermique transmise à la semelle
               de repassage, est classiquement fournie par des éléments chauffants tels que des éléments
               chauffants tubulaires ou encore par des éléments chauffants de type plat incluant
               une piste résistive. Dans ce demier cas, la piste résistive forme un circuit de chauffe
               définissant sur la semelle de repassage une zone de chauffe, ladite piste étant insérée
               entre deux films d'isolant électrique adhérant l'un contre l'autre et maintenant en
               place également la piste résistive. Dans l'un ou l'autre cas il importe de maintenir
               ou contrôler la température de la semelle de repassage en deçà d'une température de
               consigne. A cette fin il est classique d'avoir recours à des moyens de régulation
               ou capteurs de température, par exemple un thermostat, disposés dans le fer à repasser
               en relation thermique avec l'élément chauffant.
 
            [0004] La présente invention se rapporte aux semelles de tels fers à repasser, plus particulièrement
               au niveau de la surface extérieure de celles-ci destinées à être en contact avec le
               linge.
 
            [0005] Les semelles de fer à repasser actuellement sur le marché sont classiquement réalisées
               à partir d'une pièce de fonderie en alliage d'aluminium constituant le corps de chauffe,
               comportant l'élément chauffant et dont la surface extérieure destinée à être en contact
               avec le linge est émerisée et/ou polie. Cette solution relativement ancienne tend
               à disparaître car donnant des performances médiocres en glissement et en facilité
               d'entretien.
 
            [0006] Il est également connu, selon une technique plus récente, de réaliser des semelles
               en acier inoxydable qui offre une bonne résistance à l'usure et aux chocs, notamment
               des bords, mais des performances moyennes en glissement sur le linge.
 
            [0007] Il a également été proposé des semelles en aluminium ou en cuivre émaillé, ayant
               des bonnes performances en glissement et en facilité d'entretien. Par contre, pour
               de telles semelles, la résistance à l'usure et aux chocs, en particulier des bords
               est nettement moins bonne que dans le cas précité de l'inox.
 
            [0008] On connaît également des modes d'exécution consistant à utiliser des semelles en
               aluminium ayant subi des traitements de surface. Toutefois dans ce cas, c'est la durée
               de vie liée à l'usure du traitement de surface qui est le plus souvent mis en cause.
 
            [0009] Selon une technique différente, il est connu de réaliser une semelle, toujours à
               partir d'une pièce de fonderie le plus souvent en aluminium sur laquelle est rapportée
               par différents moyens, notamment par vissage, une plaque ou une coiffe destinée à
               être au contact avec le linge. Comme précédemment, cette plaque ou coiffe peut être
               revêtue, au choix, de chrome, d'émail, ou encore être réalisée en inox ou à partir
               d'un colaminé aluminium-inox.
 
            [0010] L'inconvénient des différentes techniques qui viennent d'être énumérées est qu'elles
               conduisent à mettre le linge en contact avec une surface mono-matériau, donc contraignant
               le concepteur à privilégier une caractéristique de la semelle, par exemple la glisse,
               sans qu'il puisse optimiser d'autres caractéristiques mécaniques également importantes
               telle que par exemple la résistance aux chocs mécaniques du bord d'attaque de la semelle.
 
            [0011] En conséquence l'invention a pour objet de réaliser une semelle de fer à repasser
               en combinant au moins deux matériaux de telle façon que l'on cumule les avantages
               des uns et des autres en fonction des caractéristiques optimales recherchées pour
               chaque zone de la semelle.
 
            [0012] En particulier, elle a pour objet de réaliser une semelle dont le matériau de la
               surface inférieure, notamment la portion centrale de la semelle, est sélectionné de
               façon à privilégier surtout la glisse et la nettoyabilité, le ou les bords d'attaque
               de ladite semelle étant réalisés en un matériau privilégiant surtout la résistance
               aux chocs.
 
            [0013] Un autre but de l'invention consiste à réaliser une semelle dont les caractéristiques
               de repassage sont améliorées.
 
            [0014] A cet effet, l'invention concerne un fer à repasser comprenant un corps de chauffe,
               une semelle, associée au corps de chauffe, un circuit de chauffe, associé ou non à
               une chambre de vaporisation, caractérisé en ce que la semelle est constituée par :
               
               
                  - un premier matériau à faible coefficient de frottement recouvrant au moins en partie
                     sa surface inférieure et possédant des caractéristiques mécaniques lui conférant des
                     qualités de résistance à l'usure, de glisse et de nettoyabilité,
- un second matériau recouvrant au moins une partie de son contour de façon à former
                     un élément de bordure et possédant des caractéristiques mécaniques lui conférant des
                     qualités de résistance aux chocs.
 
            [0015] Selon un exemple d'application la semelle est réalisée à partir de deux matières
               : aluminium émaillé et inox. Les bords de la semelle sont en inox et la portion sensiblement
               centrale de la semelle est en aluminium, de préférence émaillé.
 
            [0016] Ainsi constituée, la semelle présente une meilleure résistance, notamment lors de
               la dépose sur le repose fer, car l'expérience montre que ce sont les bords qui sont
               le plus exposés. La portion sensiblement centrale de la semelle émaillée conserve
               ses propriétés de bonne aptitude au glissement.
 
            [0017] La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au
               cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou
               selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description, donnée à
               titre d'exemples non limitatifs, fera mieux comprendre comment l'invention peut être
               réalisée en référence aux dessins annexés dans lesquels :
               
               
la figure 1 représente une vue en plan d'une semelle selon un premier mode de réalisation
                  de l'invention;
               la figure 2 est une vue en coupe à échelle agrandie selon la coupe II-II de la figure
                  1;
               la figure 3 représente une vue en plan d'une semelle selon un second mode de réalisation
                  de l'invention;
               la figure 4 est une vue en coupe à échelle agrandie selon la coupe IV-IV de la figure
                  3;
               les figures 5 et 6 représentent une troisième forme d'exécution de la semelle où la
                  bande de renfort est fixée par frappe à froid;
               les figures 5A et 6A correspondent à des sections partielles desdites semelles;
               la figure 7 représente une vue agrandie du point d'interpénétration des deux matériaux
                  de la figure 6A.
 
            [0018] Les figures 1 et 2 illustrent une première forme d'exécution préférentielle du fer
               selon l'invention, comportant une chambre de vaporisation (non montrée). Des cheminées
               3 ménagées dans un corps de chauffe 4 assurent l'acheminement de la vapeur depuis
               la chambre vers les orifices de vaporisation 2.
 
            [0019] Les caractéristiques relatives à la semelle à bords renforcés selon l'invention sont
               décrites ci-après. Il va de soi que ces caractéristiques s'appliquent également à
               un fer sec.
 
            [0020] Selon la caractéristique de base de l'invention, la semelle est globalement constituée
               par un premier matériau à faible coefficient de frottement recouvrant au moins en
               partie sa surface inférieure et possédant des caractéristiques telles à lui conférer
               des qualités de résistance à l'usure, mais surtout de glisse et de nettoyabilité.
 
            [0021] Un second matériau recouvre au moins une partie latérale et/ou inférieure de son
               contour 4c et possède des caractéristiques lui conférant des qualité de résistance
               aux chocs.
 
            [0022] Aux figures 1 et 2, on peut voir la partie intérieure 4a du corps de chauffe 4. Celui-ci
               est réalisé le plus souvent par moulage d'un alliage léger tel que l'aluminium. Sur
               la surface inférieure plane 4b de la partie 4a, est rapportée une plaque 5 à faible
               coefficient de frottement, occupant de préférence la plus grande portion de la semelle,
               notamment de sa partie sensiblement centrale, le contour 4c de la partie inférieure
               4a dudit corps de chauffe 4 étant recouvert au moins partiellement par un élément
               de bordure 6.
 
            [0023] Selon la forme d'exécution préférentielle des figures 1 et 2, l'élément de bordure
               6 recouvre d'une part la partie inférieure du bord 4c, formant ainsi la bordure inférieure
               de la semelle 6a; d'autre part, le rebord 6 comporte un prolongement 6b replié de
               façon à recouvrir également au moins une portion du bord latéral de la semelle.
 
            [0024] Dans l'exemple illustré, la bordure latérale 6b est formée par un prolongement de
               la bordure inférieure de la semelle 6a replié de façon à s'étendre de manière sensiblement
               verticale le long du contour 4c. Il est entendu que l'inclinaison et la hauteur de
               cette portion 6b peuvent varier selon la construction du fer. Il en est de même pour
               la largeur de la portion 6a. Selon des variantes simplifiées, il est prévu de limiter
               la semelle renforcée dans un premier cas à la seule portion 6a; dans un second cas,
               à la seule portion 6b.
 
            [0025] Dans cet exemple de réalisation (figure 1), l'élément de bordure 6 est disposé dans
               la zone de la pointe 7 de la semelle 1. Toutefois l'élément de bordure 6 peut être
               disposé à la fois dans la zone de la pointe 7 et/ou dans la zone du talon 8 de ladite
               semelle, et/ou dans toute autre portion avantageuse du contour de la semelle, suivant
               les caractéristiques recherchées.
 
            [0026] Egalement on peut prévoir que l'élément de bordure 6 entoure la totalité du contour
               de cette semelle.
 
            [0027] Par ailleurs l'élément de bordure 6 est fixé sur la pointe 7 et/ou le talon 8 de
               la partie inférieure 4a du corps de chauffe 4, d'une part par collage C de la bordure
               inférieure 6a contre la surface inférieure 4b dudit corps 4 et d'autre part par des
               pattes de fixation 9 issues ponctuellement dudit rebord 6 et aptes à pénétrer dans
               des logements 10 de la partie inférieure 4a du corps de chauffe 4 pour y être immobilisées
               par vrillage.
 
            [0028] Le collage est préférentiellement réalisé par l'intermédiaire d'une colle au silicone.
 
            [0029] La seconde variante de réalisation représentée sur les figures 3 et 4 diffère essentiellement
               de la précédente en ce que l'élément de bordure 6A est constitué à partir d'un feuillard,
               mis en forme pour constituer un profilé de section en forme de U, refermé sur lui-même
               et disposé avantageusement sur la totalité du contour de la partie inférieure 4a du
               corps de chauffe 4 pour l'enserrer fixement par sertissage périphérique. Bien entendu
               d'autres types de section pourront être envisagés.
 
            [0030] De manière à parfaire la fixation, au moins l'une des branches 11, 12 du U du profilé
               constituant l'élément de bordure 6A, de manière préférentielle, la branche inférieure
               12, est collée sur la surface inférieure 4b du corps de chauffe 4 avec laquelle il
               est en contact de manière à renforcer sa fixation.
 
            [0031] Ici encore il s'agira d'une colle au silicone C. Il est évident que la colle peut
               également entourer toute la surface interne du U formé par l'élément de bordure 6A.
 
            [0032] En outre, s'agissant d'un fer comportant une chambre de vaporisation, la plaque à
               faible coefficient de frottement 5 est obtenue par découpe d'un matériau sélectionné,
               sur laquelle sont prévues des orifices de vaporisation 2 destinés en outre à assurer
               une fixation par sertissage, de type connu, de ladite plaque 5 dans des trous correspondants
               13 de la partie inférieure 4a du corps de chauffe 4.
 
            [0033] Cette fixation peut être renforcée ici encore par association d'une colle C au silicone
               interposée entre la plaque 5 et le corps de chauffe 4.
 
            [0034] Bien que dans les diverses formes d'exécution décrites jusqu'à présent la fixation
               des différents éléments de la semelle soit réalisée le plus souvent par collage, il
               est possible, selon diverses variantes, de fixer la plaque de semelle 5 et/ou l'élément
               de bordure 6 par d'autres moyens de types connus, associés ou non au collage, comme
               par exemple par vissage, rivetage, sertissage, surmoulage, soudage, etc. Par ailleurs,
               dans ces formes d'exécution, il est possible d'utiliser d'autres types de matériaux
               que ceux présentés jusqu'ici. Ainsi, par exemple, l'élément de bordure 6 peut être
               fabriqué à partir d'un autre type d'alliage métallique, comme par exemple le titane,
               ou à partir d'un matériau non-métallique, comme par exemple un matériau de type céramique.
 
            [0035] Selon les exemples de réalisation successifs présentés aux figures 5 et 6, le mode
               de fixation de la bordure 6 diffère légèrement. A la figure 5, la plaque 5 à faible
               coefficient de frottement comporte de préférence un rebord latéral replié vers le
               haut. Par ailleurs, contrairement au mode d'exécution précédent, cette plaque occupe
               avantageusement une surface correspondant sensiblement à toute la surface de la semelle.
 
            [0036] L'assemblage de la bordure 6 présentant de bonnes caractéristiques de résistance
               aux chocs est obtenu de préférence par matriçage ou frappe à froid sous forte pression
               de la plaque 6 en matériau relativement dur contre la plaque 5 en matériau plus mou
               pour assurer leur liaison par interpénétration des matériaux ; le matériau le plus
               mou 5 pénétrant dans les ouvertures 14 prévues dans le matériau le plus dur 6, tel
               que montré à la figure 7. D'autre modes d'assemblages conférant des résultats similaires,
               comme par exemple la frappe à chaud, peuvent également être envisagés.
 
            [0037] Comme on le voit sur cette figure, l'effet du pressage à froid est double: il y a
               à la fois pénétration du matériau dur 6 dans le matériau mou 5 et fluage du matériau
               mou qui vient remplir les orifices 14 prévues dans le matériau dur. Cet effet de remplissage,
               comparable à la pose d'un rivet, procure un maintien rigide et durable. Sur ce mode
               de fixation, il est avantageux de prévoir une multiplicité d'orifices 14 répartis
               selon un agencement donné sur la surface de la bordure inférieure de la semelle 6a.
               L'agencement ou la répartition des orifices peut varier selon une infinité de possibilités,
               en fonction de la forme de la bordure 6a, du nombre d'ouvertures 14, de leur forme,
               de leur dimension, etc. Dans l'exemple présenté, les ouvertures sont circulaires.
               Selon diverses variantes, ces ouvertures peuvent prendre une multitudes de formes,
               au gré de l'imagination du concepteur. Ceci permet de réaliser un design qui soit
               à la fois fonctionnel et esthétique, la répartition pouvant même servir à procurer
               certains effets visuels, décoratifs, ou permettre de reproduire certaines formes géométriques,
               motifs, lettrages ou autre. Les limites dimensionnelles sont très variables, selon
               la configuration, les matériaux utilisés, la pression de frappe, etc. L'espace de
               pénétration doit être suffisamment grand pour permettre le fluage du matériau mou,
               sans toutefois utiliser des dimensions excessives, qui risqueraient de rendre difficile
               la liaison mécanique entre les deux matériaux.
 
            [0038] Par ailleurs, il est à noter que ce mode de fixation de la bande 6 par interpénétration
               des matériaux permet d'obtenir un effet d'arêtes dû à la présence des micro-arêtes
               15 situées à la jonction des deux matériaux, à la périphérie des ouvertures 14. Il
               a été constaté que le présence de ces micro-arêtes 15 occasionne un effet bénéfique
               sur le repassage.
 
            [0039] De manière non limitative dans le choix des matériaux, la plaque 5 à faible coefficient
               de frottement est obtenue par découpe d'un flan d'aluminium de préférence émaillé,
               alors que l'élément de bordure 6 est de préférence en acier inoxydable. La plaque
               5 et/ou l'élément de bordure 6 peuvent évidemment être fabriqués à partir d'autres
               types de matériaux. Ainsi, par exemple, l'élément de bordure 6 peut être fabriqué
               en alliage de titane.
 
            [0040] La figure 6 illustre une variante de cette dernière forme d'exécution où la plaque
               5 est remplacée par le corps 4 dont la surface inférieure 4' est conformée pour jouer
               le rôle de la plaque 5 de la forme d'exécution précédente. La plaque 5 est donc en
               fait substituée par la surface inférieure 4' du corps 4. Le matériau utilisé doit
               évidemment se prêter à la frappe à froid, et rencontrer les exigences de glisse et
               de nettoyabilité souhaitées pour la portion centrale de la semelle.
 
            [0041] Selon d'autres variantes non illustrées, il est prévu de construire une semelle à
               bords renforcés selon l'invention dont une partie de la bande 6 est prévue en un matériau
               donné, au moins une autre partie étant réalisée en au moins un autre matériau.
 
            [0042] Enfin il est intéressant de noter que le pourcentage de la partie recouverte de matériaux
               relativement durs par rapport aux matériaux relativement plus mous peut varier librement
               en particulier en fonction de considérations économiques, esthétiques, mécaniques,
               etc.
 
            [0043] Dans les parties recouvertes par le matériau relativement dur, le pourcentage de
               matériau relativement mou affleurant à travers les ouvertures qui servent à l'accrochage
               peut varier considérablement, mais se situe en général entre 5 % et 40 %, et de préférence
               autour de 20 %.
 
          
         
            
            1. Fer à repasser comprenant un corps de chauffe (4), une semelle (1), associée au corps
               de chauffe, un circuit de chauffe, associé ou non à une chambre de vaporisation, caractérisé
               en ce que la semelle (1) est constituée par :
               
               
- un premier matériau (5; 4') à faible coefficient de frottement recouvrant au moins
                  en partie sa surface inférieure et possédant des caractéristiques mécaniques lui conférant
                  des qualités de résistance à l'usure, de glisse et de nettoyabilité,
               
               - un second matériau (6) recouvrant au moins une partie de son contour (4c) de façon
                  à former un élément de bordure et possédant des caractéristiques mécaniques lui conférant
                  des qualités de résistance aux chocs.
  
            2. Fer selon la revendication 1, dans lequel la semelle (1) est rapportée et fixée contre
               la surface inférieure (4b) de la partie inférieure (4a) du corps de chauffe.
 
            3. Fer selon la revendication 1, dans lequel la portion de la semelle en premier matériau
               (4') est conformée dans la portion inférieure du corps de chauffe (4).
 
            4. Fer selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le premier matériau (4';
               5) occupe la plus grande portion de la semelle (1), notamment de sa partie sensiblement
               centrale.
 
            5. Fer selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel l'élément de bordure (6) recouvre
               au moins une portion de la partie inférieure du bord (4c) de façon à former une bordure
               inférieure (6a) de la semelle et/ou au moins une portion de la partie latérale du
               bord (4c) de façon à former une bordure latérale (6b).
 
            6. Fer selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel l'élément de bordure (6) est
               disposé dans la zone de la pointe (7) de la semelle et/ou dans la zone de talon (8)
               du fer.
 
            7. Fer selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel l'élément de bordure (6) est
               disposé sur la totalité du pourtour de la semelle.
 
            8. Fer selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'élément de bordure (6)
               est fixé sur le bord (4c) de la partie inférieure (4a) du corps de chauffe (4) d'une
               part par collage ( C ) de la bordure inférieure (6a) de la semelle et d'autre part
               par des pattes de fixation (9) issues ponctuellement dudit rebord (6) et aptes à pénétrer
               dans des logements (10) de la partie inférieure (4a) du corps de chauffe (4) pour
               y être immobilisées par vrillage.
 
            9. Fer selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel l'élément de bordure (6A) est
               constitué, à partir d'un feuillard mis en forme pour constituer un profilé de section
               donnée, notamment en forme de U, refermé sur lui-même et disposé sur au moins une
               portion du pourtour de la partie inférieure (4a) du corps de chauffe (4) pour l'enserrer
               fixement par sertissage périphérique.
 
            10. Fer selon la revendication 9, dans lequel au moins l'une des branches (11, 12) du
               profilé constituant l'élément de bordure (6A) préférentiellement celle inférieure
               (12) est collée sur la surface inférieure (4b) du corps de chauffe (4) avec laquelle
               il est en contact, de manière à renforcer sa fixation.
 
            11. Fer selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'élément de bordure (6;
               6A) est fixé par une méthode de fixation mécanique tel le vissage, rivetage, sertissage,
               surmoulage, soudage, associé ou non à un collage.
 
            12. Fer selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel l'assemblage de l'élément de
               bordure (6) est obtenu notamment par matriçage ou frappe à froid sous forte pression
               dudit élément (6) en matériau relativement dur contre la plaque (4'; 5) en matériau
               plus mou pour assurer leur liaison par interpénétration des matériaux ; le matériau
               le plus mou (4'; 5) pénétrant dans les ouvertures (14) prévues dans le matériau le
               plus dur (6).
 
            13. Fer selon la revendication 12, dans lequel l'effet du pressage à froid est tel qu'il
               procure à la fois pénétration du matériau dur (6) dans le matériau mou (4'; 5) et
               fluage du matériau mou qui vient remplir les orifices (14) prévus dans le matériau
               dur.
 
            14. Fer selon l'une des revendications 12 ou 13, dans lequel une multiplicité d'orifices
               (14) sont répartis selon un agencement donné sur la surface de la bordure inférieure
               de la semelle (6a).
 
            15. Fer selon l'une des revendications 12 à 14, dans lequel l'agencement des ouvertures
               (14) procure certains effets visuels, décoratifs, ou permet de reproduire certaines
               formes géométriques, motifs, lettrages ou autre.
 
            16. Fer selon l'une des revendications 12 à 15, dans lequel les ouvertures (14) ont une
               forme quelconque, notamment circulaire.
 
            17. Fer selon l'une des revendications 12 à 15, dans lequel des micro-arêtes (15) sont
               conformées à la jonction des deux matériaux, à la périphérie des ouvertures (14).
 
            18. Fer selon l'une des revendications 1 à 17, dans lequel la plaque (4'; 5) en premier
               matériau est fabriquée en alliage d'aluminium, notamment en aluminium émaillé.
 
            19. Fer selon l'une des revendications 1 à 17, dans lequel la plaque (4'; 5) en premier
               matériau est fabriquée en alliage de titane.
 
            20. Fer selon l'une des revendications 1 à 17, dans lequel l'élément en second matériau
               (6) est en acier inoxydable.
 
            21. Fer selon l'une des revendications 12 à 17, dans lequel l'élément en second matériau
               (6) est en matériau non métallique, notamment en matériau de type céramique.