(19)
(11) EP 0 724 056 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
31.07.1996  Bulletin  1996/31

(21) Numéro de dépôt: 96440010.5

(22) Date de dépôt:  25.01.1996
(51) Int. Cl.6E05B 49/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES IT LI NL

(30) Priorité: 25.01.1995 FR 9501067

(71) Demandeur: ALIADE (Société Anonyme)
68300 Saint-Louis (FR)

(72) Inventeurs:
  • Plumer, Louis
    F-90000 Belfort (FR)
  • Nassr, Djafar
    F-68110 Illzach (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 10, rue Contades
67300 Schiltigheim
67300 Schiltigheim (FR)

   


(54) Dispositif de commande à distance par ondes hertziennes, infrarouges ou analogues, de systèmes de fermeture motorisés


(57) L'invention concerne un dispositif de commande à distance, en particulier de systèmes de fermeture motorisés (2), comprenant un récepteur (3) associé à chaque système de fermeture (2) et pourvu, d'une part, d'une unité de traitement centrale (5) à même de gérer le fonctionnement de moyens moteurs (6) et, d'autre part, d'une unité de décodage (8) apte à interpréter l'information transmise par un émetteur (4) au travers d'une unité de codage (9), I'émetteur (4) et le récepteur (3) disposant d'une mémoire EEPROM (11, 10) au niveau de laquelle est programmée un code (12 ; 12A) se décomposant en au moins deux parties (13, 14; 13A, 14A) dont l'une (13; 13A) permet l'identification d'un émetteur (4) par rapport à un récepteur (3) et dont l'autre partie (14 ; 14A), correspondant à la clé de commande, est cryptée par l'émetteur (4) selon un algorithme défini et connu par l'unité de décodage (8) du récepteur (3).
En fait, la mémoire (10) du récepteur (3) est programmée pour être à même de reconnaître une procédure d'initialisation transmise à ce récepteur (3) à l'aide de moyens de commande (16) appropriés en vue de mettre en phase la deuxième partie (14A) du code (12A) correspondant au récepteur (3) à celle (14) d'un émetteur (4) préalablement identifié par rapport à la première partie (13 ; 13A) dudit code (12; 12A).




Description


[0001] L'invention a trait à un dispositif de commande à distance par ondes hertziennes, infrarouges ou analogues, en particulier de systèmes de fermeture motorisés, tels que des volets roulants, comme défini dans le préambule de la revendication 1.

[0002] La présente invention est à même de trouver son application dans tous les types de dispositifs de commande à distance par ondes hertziennes, infrarouges ou analogues et, tout particulièrement, lorsqu'un tel dispositif permet de gérer le fonctionnement du système de fermeture motorisé tel que des volets roulants d'une habitation.

[0003] L'on connaît déjà un certain nombre de dispositifs de commande à distance qui permettent de gérer, soit au travers d'une transmission radio, soit par rayonnement infrarouge, des systèmes de fermeture motorisés, tels que des portails, portes de garages ou encore des volets roulants. Ainsi, au niveau du système de fermeture proprement dit, est associé un récepteur lequel est à même de percevoir et d'interpréter l'ordre transmis par un émetteur pour commander, en fonction, l'ouverture partielle ou totale ou encore la fermeture totale ou partielle dudit système de fermeture.

[0004] De manière à éviter que n'importe quel émetteur puisse commander ce système de fermeture, l'ordre transmis par l'intermédiaire de cet émetteur est codé au travers d'une unité de codage appropriée, tandis que le récepteur comporte, lui, une unité de décodage de sorte qu'il n'exécute l'ordre transmis par un émetteur, que s'il reconnaît le code.

[0005] Selon un premier mode de réalisation connu, le code peut être choisi par l'utilisateur qui, pour cela, intervient, d'une part, sur une multitude de switchs à deux positions au niveau de l'émetteur. La combinaison ainsi réalisée est reportée, d'autre part, sur les switchs de configuration analogue associés au récepteur de sorte que celui-ci soit à même de reconnaître le code de l'émetteur.

[0006] L'inconvénient majeur de ce type de dispositif de commande à distance consiste en ce qu'il suffit de repérer la position des switchs, que ce soit au niveau de l'émetteur ou du récepteur et d'introduire le code ainsi lu, au niveau d'un autre émetteur qui pourra, à son tour, commander le système de fermeture. Or, il n'est pas rare que le récepteur soit aisément accessible depuis l'extérieur de l'habitation, tout particulièrement pour un aigrefin quelque peu habile.

[0007] En outre, à chaque émission, il y a transmission du code qui, là encore, peut être capté au cours de cette opération par une personne non autorisée équipée de l'appareillage adéquat. Or, disposant, alors, de l'intégralité du code, il lui est aisé de se procurer un émetteur dans le commerce, d'y reporter ce code et de commander le système de fermeture, en vue, par exemple, d'accéder à l'intérieur d'une habitation.

[0008] Il est, par ailleurs, connu par le document EP-A-0 372 285, un dispositif pour la transmission à distance de commande de sécurité comportant un émetteur à même de transmettre des messages codés et un récepteur connecté à la charge à commander. Ce récepteur est muni d'une unité de décryptage du code transmis, ainsi que d'une unité de traitement qui, après vérification et lecture dudit code, est à même de transmettre un signal de commande à ladite charge.

[0009] Le module de cryptage de l'émetteur se décompose en un microprocesseur et une mémoire EEPROM, cet ensemble permettant de déterminer un code évolutif selon un algorithme défini qui, par ailleurs, est connu par l'unité de décryptage et de décodage du récepteur.

[0010] Ainsi, il y a lieu d'observer que le code transmis par l'émetteur étant systématiquement calculé à la base du code précédemment transmis, le récepteur, disposant des mêmes données de calcul, est apte, à chaque nouvelle émission, de déterminer un code qui doit être identique à celui réceptionné. De ce fait, ce n'est qu'après avoir constaté la concordance du code émis et du nouveau code calculé par le récepteur que l'unité de traitement de ce dernier permet d'agir sur la charge pour que celle-ci exécute la commande sollicitée. Il est observé que le code transmis par l'émetteur se décompose en un code de base et en un code dynamique. C'est précisément ce dernier qui évolue en fonction de l'algorithme connu par le microprocesseur. Ainsi, si pour une raison ou pour une autre, le récepteur, situé à une distance trop importante de l'émetteur, ne perçoit pas le code émis par ce dernier, les deux éléments ne sont plus en phase. Il est alors prévu, dans ce document antérieur, la possibilité pour le récepteur de se remettre en phase avec l'émetteur dès l'instant qu'il peut identifier le code de base. Si cette condition est remplie, il vient stocker en mémoire le nouveau code dynamique ce qui lui permet, lors d'une nouvelle émission de la part de l'émetteur, de calculer le nouveau code dynamique à la base du précédent connu en mémoire.

[0011] En conséquence, ce dispositif ne présente qu'une sécurité relative puisque, connaissant l'algorithme mis en application par le microprocesseur et après identification du code de base, tout un chacun est à même de concevoir un émetteur compatible avec le récepteur.

[0012] La solution, selon la présente invention, a pour but de répondre, efficacement, à l'ensemble des problèmes précités en vue d'une sécurité accrue de tels dispositifs de commande à distance qui émettent soit par ondes hertziennes ou encore par infrarouge par exemple.

[0013] L'invention, telle que caractérisée dans les revendications, résout le problème et consiste en un dispositif de commande à distance par ondes hertziennes infrarouges ou analogues, en particulier de systèmes de fermeture motorisés, tels que des volets roulants, comprenant un récepteur associé à chaque système de fermeture et pourvu, d'une part, d'une unité de traitement centrale à même de gérer le fonctionnement de moyens moteurs et, d'autre part, d'une unité de décodage apte à interpréter l'information transmise par un émetteur au travers d'une unité de codage, l'émetteur et le récepteur disposant d'une mémoire EEPROM au niveau de laquelle est programmé un code se décomposant en au moins deux parties dont l'une permet l'identification d'un émetteur par rapport à un récepteur et dont l'autre partie, correspondant à la clé de commande, est cryptée par l'émetteur selon un algorithme défini et connu par l'unité de décodage du récepteur, la mémoire EEPROM du récepteur étant; en outre, programmée pour être à même de reconnaître une procédure d'initialisation transmise à ce récepteur à l'aide de moyens de commande appropriés en vue de mettre en phase la deuxième partie du code correspondant au récepteur à celle d'un émetteur préalablement identifié par rapport à la première partie dudit code.

[0014] Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que seule la première partie du code introduite au niveau du récepteur et de l'émetteur est susceptible d'être connue. En fait, c'est au travers de cette première partie du code qu'un récepteur va reconnaître un émetteur qui sera en mesure de le commander. Quant à la seconde partie du code elle n'est définie ni par le fabricant, ni par l'utilisateur. Elle est le résultat d'un calcul mené au travers d'un algorithme connu par l'émetteur et le récepteur, de sorte que cette seconde partie du code évolue à chaque transmission d'ordre entre l'émetteur et le récepteur.

[0015] Ainsi, même en disposant d'un émetteur comportant une mémoire EEPROM au niveau de laquelle l'on a introduit une première partie de code correspondant à la première partie de code connue par la mémoire EEPROM d'un récepteur, celui-ci ne peut recevoir d'ordre de cet émetteur qu'après une procédure d'initialisation spécifique, ayant pour but de les mettre en phase.

[0016] A ce propos et selon l'invention, la procédure d'initialisation est transmise au récepteur par des moyens de commande constitués, substantiellement, par l'alimentation en énergie électrique dudit récepteur.

[0017] En conséquence, pour un aigrefin qui souhaite manoeuvrer le système de fermeture, il lui faut dérober le seul et unique émetteur qui est en phase avec le récepteur, sinon il lui faut disposer d'un émetteur dont tout d'abord, la mémoire EEPROM a connaissance de la première partie du code. Or, d'entrée, cette première partie de code peut être déterminée en fonction de conditions de fabrication (numéro de série, ou autre) de sorte qu'elle n'est connue que par le fabricant. Ensuite, il doit disposer de l'algorithme de cryptage connu par le récepteur. Finalement, il doit avoir connaissance de la procédure d'initialisation du récepteur et pouvoir accéder aux moyens de commande permettant d'effectuer cette procédure d'initialisation.

[0018] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'émetteur ne peut, lui aussi, qu'émettre un nombre de fois limité pendant un temps déterminé le code d'où résulte cette mise en phase avec le récepteur.

[0019] Il est évident, dans ces conditions, qu'au travers d'un dispositif de commande à distance selon l'invention, un aigrefin aura davantage de difficultés à commander un système de fermeture que dans le passé.

[0020] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant seulement un mode d'exécution.

[0021] La figure 1 est une vue très schématisée d'un système de fermeture, tout particulièrement d'un volet roulant motorisé auquel est associé un dispositif de commande à distance, conforme à l'invention.

[0022] Ainsi, tel que représenté dans la figure 1 du dessin ci-joint, l'invention a trait à un dispositif 1 de commande à distance par ondes hertziennes, infrarouges ou analogues, en particulier de systèmes de fermeture motorisés tels que des volets roulants 2.

[0023] Ce dispositif 1 comporte un récepteur 3 et un émetteur 4 associés à chaque système de fermeture 2.

[0024] Plus particulièrement, le récepteur 3 comporte une unité de traitement centrale 5 programmable à même de gérer le fonctionnement des moyens moteurs 6 dudit système de fermeture 2. A ce propos, cette gestion des moyens moteurs 6 peut être assurée au travers d'une interface de puissance 7 adéquate. Ce récepteur 3 reçoit, en outre, une unité de décodage 8 à même d'interpréter l'information transmise par l'émetteur 4 au travers d'une unité de codage 9.

[0025] Le récepteur 3 et l'émetteur 4 comportent, tous deux, une mémoire EEPROM 10, 11, associée à leur unité, respectivement de décodage 8 et de codage 9 et qui a connaissance d'un code 12, 12A lequel se subdivise en au moins deux parties 13, 13A ; 14, 14A. L'une 13, 13A de ces parties du code 12 dénommée dans la suite de la description pour une question de facilité de compression, première partie 13, 13A, correspond à un code d'identification d'un émetteur 4 par rapport à un récepteur 3. Plus précisément, cette première partie 13, 13A du code 12 est identique dans chacune des mémoires 10, 11. En outre, elle est susceptible d'être connue, notamment par le fabricant à qui il est possible, ainsi, de conformer un émetteur 4 par rapport à un récepteur 3.

[0026] Quant à l'autre partie 14, 14A, dénommée deuxième partie dans la description, elle correspond à la clé de commande. En fait, cette seconde partie 14, 14A du code 12 est calculée et, donc cryptée, par l'unité de codage 9 de l'émetteur 4 selon un algorithme défini 15, 15A connu par le récepteur 3 de sorte que celui-ci soit à même de calculer, à son tour, cette seconde partie 14A du code 12A et de l'identifier à la deuxième partie 14 du code 12 transmis par ledit émetteur 4.

[0027] Par conséquent, au travers de l'algorithme 15, défini dans la mémoire EEPROM 11 de l'émetteur 4, cette seconde partie 14 du code 12 évolue à chaque transmission d'information au niveau du récepteur 3. Celui-ci, s'il est en phase avec l'émetteur 4, est en mesure de reconnaître le code crypté puisque ce récepteur 3 dispose, lui aussi, dans sa mémoire EEPROM 10 de l'algorithme bien défini 15A qui lui permet de le calculer et finalement de l'identifier.

[0028] Il est évident, cependant, que, tel qu'il vient d'être précisé, le récepteur 3 n'est en mesure au travers de son unité de décodage 8 de décoder la deuxième partie 14 du code 12 qui lui est transmise par l'émetteur 4 que si, au préalable, ils ont été mis en phase de sorte que, lors de chaque commande, le calcul du code suivant, au travers de l'algorithme 15, 15A, conduit à un résultat qui s'accorde également.

[0029] Par conséquent, à chaque transmission au travers de l'émetteur 4, le récepteur 3, au travers de son unité de décodage 8 et de sa mémoire EEPROM 10 calcule le code que doit normalement lui transmettre l'émetteur 4 au cours de cette transmission d'ordre. Cependant, il peut arriver qu'un ordre soit transmis par l'émetteur 4 sans qu'il ne soit perçu par le récepteur 3. A ce moment la, il est évident que le code au niveau de l'émetteur 4 a évolué par rapport à celui du récepteur 3 que va calculer le récepteur 3 lors de la transmission suivante. Or, si les deux appareils sont en phase, le récepteur 3 doit pouvoir retrouver, en procédant à plusieurs calculs successifs et en mettant en application l'algorithme commun, le même code transmis par l'émetteur 4. Aussi, il est prévu que lors d'une réception d'une commande émise par l'émetteur 4 associé, le récepteur 3 procède, au travers de son unité de décodage 8, à au plus N rotations consistant à calculer au plus N fois la deuxième partie 14A du code 12A et à la comparer à la deuxième partie 14 du code 12 transmis par l'émetteur 4. Si au cours de ces N rotations du calcul, l'unité de décodage 8 du récepteur 3 n'a pas retrouvé le code crypté transmis par l'émetteur 4, il interprète la transmission comme étant une manoeuvre de piratage et se met dans une position de blocage.

[0030] Tout comme l'association de tout nouvel émetteur 4 à un récepteur 3, le déblocage nécessite, selon l'invention, la mise en oeuvre d'une procédure d'initialisation et, donc, de mise en phase de la deuxième partie 14, 14A du code 12, 12A sachant que, de toute manière, la première partie 13 du code 12 au niveau de l'émetteur 4 doit avoir été accordée, préalablement, à la première partie 13A du code 12A connu par le récepteur 3.

[0031] Cette procédure d'initialisation de la deuxième partie du code est connue par la mémoire EEPROM 10 du récepteur 3 de sorte que celui-ci soit en mesure de la reconnaître lorsqu'elle est effectuée par l'intermédiaire de moyens de commande 16 appropriés. Cette procédure d'initialisation consiste, en fait, à faire accepter au récepteur 3 une deuxième partie de code 14 qui lui est transmise par un émetteur 4 respectant une première partie de code 13 identique à celle 13a connue par ce récepteur 3.

[0032] Avantageusement, ces moyens de commande 16 sont constitués par des moyens de coupure de l'alimentation en énergie électrique 18 du récepteur 3. Quant à la procédure d'initialisation même, elle est basée sur l'identification de séquences de coupures de cette alimentation en énergie électrique 18. Plus précisément, la mémoire EEPROM identifie comme étant une procédure d'initialisation lorsqu'elle reconnaît, lors des séquences de coupure de l'alimentation en énergie électrique 18, leur nombre et leur durée.

[0033] Par conséquent, une fois cette procédure effectuée le récepteur 3 est en mesure d'accepter la seconde partie 14 du code 12 transmis par un émetteur 4. Cependant, cela n'est possible, préférentiellement, que pendant un laps de temps « T1 » déterminé au-delà duquel ce récepteur 3 se remet dans une position de blocage nécessitant la reprise de la procédure d'initialisation. Par conséquent, la procédure d'initialisation enclenche des moyens de décompte du temps « T1 ». Finalement, hormis lors de la fabrication du système de fermeture 2 et de la première affectation d'un émetteur 4 au récepteur 3 de ce système de fermeture 2, la procédure d'initialisation ne sera entreprise, le plus fréquemment, qu'en raison de perte ou de détérioration de cet émetteur 4. Dans ces conditions, un nouvel émetteur est, alors, commandé au fabricant qui, ayant connaissance de la première partie du code 13A du récepteur 3 expédiera à l'utilisateur un émetteur 4 dont la première partie 13 du code 12 aura été, préalablement, accordée.

[0034] Or, il peut se trouver qu'au cours de cette expédition, ce nouvel émetteur 4 soit dérobé et qu'il y ait, là encore, un risque de piratage. De manière à éviter ce risque ou, tout au moins, à le minimiser, le code 12, 12A comporte au moins une troisième partie 19, 19A que l'on peut qualifier de clé de service après-vente et qui n'est connue que par le fabricant. Préférentiellement, cette clé de service après-vente ne peut être utilisée, donc transmise, par l'émetteur 4 au récepteur 3 qu'un nombre de fois limité lors de leur mise en phase. En outre, cette troisième partie 19 du code au niveau de l'émetteur 4 vient à disparaître et, donc, est brûlée au-delà d'un temps « T2 » défini après la conception et la programmation de l'émetteur 4. Ainsi, si au cours de ce temps « T2 », l'émetteur 4 n'est pas reconnu par le récepteur 3 auquel il doit être associé, cet émetteur 4 devient inutilisable à l'égard dudit récepteur 3 et il est nécessaire de recommander un autre émetteur 4 au fabricant. En fait, le temps « T 2 » sera déterminé de telle sorte qu'il soit suffisant pour que l'utilisateur ait la possibilité de réceptionner l'émetteur 4 commandé au fabricant, ceci en cas de respect d'un temps d'expédition normal et, bien sûr, d'effectuer la procédure d'initialisation du récepteur 3.

[0035] Il faut observer qu'en cas de perte ou de détérioration d'un émetteur 4, il doit être possible, au travers d'une procédure de secours, connue par la mémoire EEPROM 10 du récepteur 3 de fermer le système de fermeture 2 si celui-ci est ouvert.

[0036] Avantageusement, cette procédure de secours est effectuée par l'intermédiaire de moyens de commande 16 identiques à ceux permettant d'effectuer la procédure d'initialisation. Ainsi, ladite procédure de secours est basée sur l'identification du nombre et de la durée de séquences de coupures de l'alimentation du récepteur 3 en énergie électrique. En fait, au-delà de cette procédure de secours, le récepteur 3 accepte la commande d'un émetteur correspondant à un système de fermeture voisin uniquement si cette commande est identifiée comme la fermeture dudit système de fermeture 2.

[0037] Avantageusement, la procédure d'initialisation et la procédure de secours sont identiques. Quant au temps « T1 » durant lequel le récepteur 3 devient captif pour l'identification d'un nouvel émetteur 4 au-delà de cette procédure d'initialisation ou de secours, il est déterminé suffisant pour qu'après l'exécution de cette dernière, l'usager ait la possibilité de commander puis réceptionner un nouvel émetteur 4 de la part du fabricant.

[0038] Les avantages découlant de la présente invention consistent, essentiellement, en ce qu'elle conduit à des systèmes de fermeture à commande à distance d'une très grande sécurité comparativement à ce qui est existant à l'heure actuelle. La présente invention répond, ainsi, à un besoin de plus en plus affirmé en raison de la généralisation de tels systèmes de fermeture motorisés. Aussi, elle représente un net progrès par rapport à l'état de la technique antérieur.


Revendications

1. Dispositif de commande à distance par ondes hertziennes, infrarouges ou analogues, en particulier de systèmes de fermeture motorisés (2), tels que des volets roulants, comprenant un récepteur (3) associé à chaque système de fermeture (2) et pourvu, d'une part, d'une unité de traitement centrale (5) à même de gérer le fonctionnement de moyens moteurs (6) et, d'autre part, d'une unité de décodage (8) apte à interpréter l'information transmise par un émetteur (4) au travers d'une unité de codage (9), l'émetteur (4) et le récepteur (3) disposant d'une mémoire EEPROM (11, 10) au niveau de laquelle est programmé un code (12 ; 12A) se décomposant en au moins deux parties (13, 14 ; 13A, 14A) dont l'une (13 ; 13A) permet l'identification d'un émetteur (4) par rapport à un récepteur (3) et dont l'autre partie (14 ; 14A), correspondant à la clé de commande, est cryptée par l'émetteur (4) selon un algorithme défini et connu par l'unité de décodage (8) du récepteur (3), caractérisé par le fait que la mémoire EEPROM (10) du récepteur (3) est programmée pour être à même de reconnaître une procédure d'initialisation transmise à ce récepteur (3) à l'aide de moyens de commande (16) appropriés en vue de mettre en phase la deuxième partie (14A) du code (12A) correspondant au récepteur (3) à celle (14) d'un émetteur (4) préalablement identifié par rapport à la première partie (13 ; 13A) dudit code (12 ; 12A).
 
2. Dispositif de commande à distance selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de commande (16) sont constitués par des moyens de coupure de l'alimentation en énergie électrique (18) du récepteur (3) de sorte que la procédure d'initialisation est basée sur l'identification, par la mémoire EEPROM (10) du récepteur (3), de séquences de coupure de cette alimentation en énergie électrique (18).
 
3. Dispositif de commande à distance selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que l'exécution de la procédure d'initialisation du récepteur (3) déclenche des moyens de décompte d'un temps « T1 » durant lequel le récepteur (3) est en mesure d'accepter, en tant que deuxième partie (14A) du code (12A), la deuxième partie (14) du code (12) transmise par un émetteur (4) préalablement identifié par rapport à la première partie (13 ; 13A) dudit code (12 ; 12A).
 
4. Dispositif de commande à distance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le code (12 ; 12A) comporte au moins une troisième partie (19 ; 19A) correspondant à une clé de service après vente connue par le fabricant qui ne peut être transmise par l'émetteur (4) au récepteur (3) qu'un nombre de fois limité pendant un temps « T2 » déterminé après programmation dudit émetteur (4), au-delà de ce temps « T2 » cette troisième partie (19) du code (12) au niveau de l'émetteur (4) étant brûlée de sorte que cet émetteur (4) ne peut plus être identifié par le récepteur (3).
 
5. Dispositif de commande à distance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la mémoire EEPROM (10) du récepteur (3) est en mesure d'identifier une procédure de secours transmise par des moyens de commande (16) appropriés autorisant la fermeture du système de fermeture (2) en l'absence de l'émetteur (4) associé.
 
6. Dispositif de commande à distance selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la procédure de secours est transmise au récepteur (3) par l'intermédiaire de moyens de commande (16) constitués par des moyens de coupure de l'alimentation en énergie électrique (18) dudit récepteur (3).
 
7. Dispositif de commande à distance selon les revendications 2 et 6, caractérisé par le fait que la procédure de secours et la procédure d'initialisation du récepteur (3) sont identiques.
 
8. Dispositif de commande à distance selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, suite à une transmission d'un émetteur (4) identifié par l'unité de décodage (8) d'un récepteur (3) par rapport à la première partie (13 ; 13A) du code (12 ; 12A), ladite unité de décodage (8) procède à au plus N rotations consistant à calculer au plus N fois la deuxième partie (14A) du code (12A) et à la comparer à la deuxième partie (14) du code (12) transmis par l'émetteur (4) de sorte que, si au-delà de ces N rotations, l'unité de décodage (8) du récepteur (3) n'a pu identifier ladite deuxième partie (14) du code (12) transmis par cet émetteur (4), le récepteur (3) se met dans une position de blocage.
 




Dessins







Rapport de recherche