[0001] La présente invention concerne une chaussure de sport à tige montante comportant
des dispositifs de serrage pour son maintien sur le bas de jambe du porteur et se
rapporte à un dispositif d'ajustement d'une portion de son pourtour à la configuration
de la partie du bas de jambe située en vis à vis, indépendamment des dispositifs de
serrage.
[0002] Les dispositifs d'ajustement de ce type connus dans les chaussures de ski, par exemple,
sont généralement situés sur le côté de la tige qui se trouve à l'opposé des dispositifs
de serrage. Ils ont pour fonction d'améliorer l'adaptation de la partie supérieure
de la tige à la morphologie de la jambe du skieur, et éventuellement, de régler l'angle
d'avancée. Les variations les plus importantes de la morphologie de la jambe se situant
au niveau des masses musculaires, notamment des mollets, c'est donc à la partie postérieure
de la tige que les dispositifs d'ajustement sont le plus souvent mis en oeuvre. A
titre d'exemple, le modèle de chaussure "SAPPORO" commercialisé par HESCHUNG en 1973-74,
les modèles "VALLUGA" et "TOURlNG" commercialisés par KOFLACH en 1980-81, ainsi que
le modèle "SUPER COMP" commercialisé par KASTINGER en 1981-82, montrent des dispositifs
d'ajustement ainsi mis en oeuvre. Egalement, les brevets FR 2 357 197, DE 21 05 826
et FR 1 490 579 décrivent des dispositifs d'ajustement analogues placés à la partie
postérieure de la tige des chaussures.
[0003] Ces dispositifs présentent une échancrure verticale ouverte vers le haut et réalisée
dans la partie postérieure de la tige. Un dispositif de blocage à tendeur agissant
sur une languette transversale ou un câble retient les bords de l'échancrure à un
écartement donné fonction de la longueur de la languette ou du câble rendue active.
Ainsi, lorsqu'il s'agit de procéder à une adaptation à un gros mollet ou à une diminution
de l'angle d'avancée, on augmente la longueur active de la languette ou du câble du
dispositif de blocage. Les bords de l'échancrure peuvent alors s'écarter pour donner
le passage au mollet ou permettre un certain redressement de la jambe, c'est-à-dire
une diminution de l'angle d'avancée. Dans ce dernier cas, il est évident que les dispositifs
de serrage de la tige sont alors resserrés afin de conserver toujours le même périmètre
d'enveloppement de la tige sur le bas de jambe du skieur. Inversement, pour ajuster
la tige à un petit mollet ou pour augmenter l'angle d'avancée, on diminue la longueur
active de la languette ou du câble pour provoquer le rapprochement des bords de l'échancrure
qui viennent en contact du mollet ou repoussent ce dernier vers l'avant, ce qui accentue
l'angle d'avancée. Dans ce dernier cas, les dispositifs de serrage de la tige sont
desserrés afin de conserver toujours le même périmètre d'enveloppement de la tige
sur le bas de jambe. Ces dispositifs d'ajustement sont relativement aisés à manoeuvrer,
mais obligent à prévoir les bords de l'échancrure déformables élastiquement et obtenus
d'origine selon une position d'ouverture maximum, car les dispositifs de blocage à
câble n'interviennent que dans le sens de leur rapprochement. Il résulte de ces dispositions
que les bords de l'échancrure se déforment facilement l'un ou l'autre dès que l'appui
du bas de jambe du skieur est désaxé par rapport à la fente, et ce d'autant plus que
les languettes ou les câbles accompagnent ces déformations du fait de leur souplesse.
[0004] Toujours à titre d'exemple, on peut aussi citer la demande de brevet EP 371 915 et
le brevet EP 302 414 qui illustrent des dispositifs d'ajustement du même type que
précédemment, mais qui, dans ce cas, sont dotés de volets articulés à la partie inférieure
de l'échancrure verticale qu'ils ferment, soit en la recouvrant, soit en étant placés
sous celle-ci. Dans ces dispositifs d'ajustement, ce sont les volets qui agissent
sur les bords de l'échancrure et qui déterminent la modification du pourtour d'enveloppement
de la tige sur le bas de jambe au moyen d'éléments de liaison réglables situés sur
les ailes desdits volets. A la différence des dispositifs d'ajustement évoqués précédemment,
ces dispositifs bloquent les bords de l'échancrure autant dans le sens de leur rapprochement
que de leur éloignement, et assurent donc un appui ferme pour le bas de jambe du porteur
même si la direction des efforts est désaxée par rapport à l'échancrure. Par contre,
du fait qu'ils mettent en oeuvre des volets essentiellement articulés à la partie
inférieure de l'échancrure, la surface ou zone d'appui que les volets offrent pour
le bas de jambe varie selon leur inclinaison. En effet, lorsque le volet est basculé
vers l'arrière pour augmenter le périmètre d'enveloppement de la tige, la surface
d'appui offerte est sensiblement égale à celle, totale, dudit volet, ce qui permet
de disperser les pressions sur une grande surface. Par contre, plus le volet est basculé
vers l'avant pour diminuer le périmètre d'enveloppement de la tige, plus la surface
d'appui offerte s'amenuise vers la bordure supérieure du volet. Dans ce cas, les efforts
du bas de jambe ne sont répartis que sur une petit surface, ce qui génère des surpressions
douloureuses pour le porteur dans cette zone de contact avec le volet.
[0005] Il est également connu des dispositifs d'ajustement qui comportent une bride de serrage
d'une échancrure verticale réalisée à l'avant et/ou à l'arrière de la tige d'une chaussure
de ski. Dans l'exemple décrit dans le brevet FR 2 345 960, la bride entoure totalement
la tige de la chaussure et est fixée, dans sa partie médiane, en deux points situés
de part et d'autre de l'échancrure, tandis que ses extrémités libres sont dotées d'un
dispositif de serrage. Une telle bride permet de bloquer les deux bords de l'échancrure
à un écartement désiré, et donc d'ajuster le pourtour d'enveloppement de la tige à
cet endroit, mais oblige de prévoir le serrage de la tige sur le bas de jambe au même
niveau puisque se sont les extrémités de la bride qui portent le dispositif de serrage.
Cette disposition est en fait mal adaptée aux techniques de ski car une bonne équilibration
avant-arrière des skieurs passe nécessairement par une zone d'appui arrière relativement
ferme et placée nettement plus haute que celle servant à l'appui avant. En effet,
la physiologie articulaire de la jambe du skieur et sa musculature ne peuvent pas
empêcher le corps de tomber en arrière alors que vers l'avant c'est l'inverse, le
rendement musculaire étant par ailleurs optimum si le bas de jambe peut fléchir d'une
certaine amplitude en s'appuyant sur la partie antérieure de la tige de la chaussure.
[0006] Par ailleurs, la réalisation d'une bride complète qui entoure le bas de jambe pour
remplir à la fois une fonction d'ajustement de l'échancrure et une fonction de serrage
se révèle difficile à définir techniquement. En effet, l'ajustement de l'échancrure
nécessite un blocage de ses bords, donc une grande rigidité de la partie médiane de
la bride, tandis que le serrage nécessite une grande souplesse des extrémités libres
de ladite bride.
[0007] La présente invention vise à remédier aux inconvénients des dispositifs d'ajustement
exposés ci-avant et propose un dispositif d'ajustement qui, après réglage dans la
position choisie, est apte à bloquer rigidement et en tous sens la portion du pourtour
de la tige d'une chaussure où il est situé, et ce, en garantissant un enveloppement
uniforme sur quasiment toute la hauteur de la tige et en continuité de la paroi de
celle-ci, évitant ainsi des surpressions dans la zone ajustée au contact du bas de
jambe. Egalement, l'invention a pour but de préserver l'étanchéité de la tige à l'endroit
du dispositif d'ajustement.
[0008] L'objet de l'invention est atteint, d'une part, en réalisant dans la tige de la chaussure,
sur la portion de son pourtour où l'on souhaite ajuster et adapter son périmètre d'enveloppement,
une échancrure sensiblement verticale et ouverte vers le haut dont la partie inférieure
est située vers la base de la tige, dans la zone de transition entre le bas de jambe
et la cheville du porteur de la chaussure, et d'autre part, en dotant le dispositif
d'ajustement d'une bride relativement rigide que l'on bloque rigidement et en tous
sens, à l'aide de moyens de maintien, de part et d'autre de l'échancrure, des moyens
de fixation réglables et démontables intervenant entre la bride et la tige étant prévus
pour varier la position de la bride relativement à la tige, dans une direction transversale
à l'axe longitudinal médian de cette dernière, en rapprochant plus ou moins les bords
de l'échancrure.
[0009] Par ces dispositions, la bride assure la continuité du bord supérieur de la tige
de la même manière qu'un pont de matière qui serait obtenu d'une pièce avec la paroi
de la tige, et la position de la partie basse de l'échancrure permet d'ajuster la
paroi de la tige adjacente aux bords de l'échancrure sur quasiment toute la hauteur
de la partie du bas de jambe du porteur de la chaussure introduite dans la tige de
celle-ci. Cette caractéristique garantit un enveloppement uniforme également en continuité
de la paroi de la tige et évite des surpressions localisées dans la zone ajustée au
périmètre et/ou à la morphologie du bas de jambe.
[0010] Afin de préserver l'étanchéité de la tige, un élément d'étanchéité ferme en totalité
et en permanence l'échancrure. Cet élément d'étanchéité est constitué par la bride
elle-même, qui est alors prévue pour recouvrir l'échancrure soit par l'intérieur,
soit par l'extérieur, ou est constitué par une pièce s'adaptant à l'écartement des
bords de l'échancrure, cette pièce étant rapportée sur la tige ou obtenue d'une pièce
avec la paroi de celle-ci.
[0011] Selon l'invention, la chaussure de sport à tige montante se ferme à l'aide de dispositifs
de serrage pour son maintien sur le bas de jambe du porteur et comporte un dispositif
d'ajustement d'une portion de son pourtour destiné à modifier son périmètre d'enveloppement
indépendamment des dispositifs de serrage, le dispositif d'ajustement présentant,
d'une part, une échancrure sensiblement verticale et ouverte vers le haut réalisée
dans la paroi de la tige, et d'autre part, un élément de liaison connectant transversalement
les bords de ladite échancrure. Une telle chaussure peut être une chaussure de ski
alpin, de ski de fond, de patin à roulettes en ligne ou classique, de patin à glace,
d'alpinisme, etc...
[0012] La chaussure se caractérise par le fait que l'élément de liaison est une bride, de
rigidité au moins équivalente à celle de la paroi de la tige, qui se fixe rigidement
et uniquement de part et d'autre de l'échancrure et dans la zone supérieure de cette
dernière pour bloquer réciproquement ses bords, des moyens de fixation réglables intervenant
entre la bride et la tige étant prévus pour varier la position de ladite bride relativement
à la tige transversalement à l'axe longitudinal médian de cette dernière, et par le
fait que la partie inférieure de l'échancrure est située vers la base de la tige,
dans la zone correspondant à celle de transition entre le bas de jambe et la cheville
du porteur de la chaussure.
[0013] A titre d'exemple, diverses formes d'exécution de la présente invention sont décrites
en référence aux dessins schématiques annexés représentant :
- en figure 1, une chaussure de ski, vue en perspective, dont la tige est munie d'un
dispositif d'ajustement selon une première forme de réalisation,
- en figure 2, la chaussure de la figure 1, vue de dessus, et montrant le principe de
l'ajustement de la tige,
- en figures 3, 3a, 4 et 4a, la chaussure de la figure 1 avec son dispositif d'ajustement
dans ses positions de réglages extrêmes, les figures 3 et 3a montrant un ajustement
de l'arrière de la tige pour une augmentation du périmètre d'enveloppement, et les
figures 4 et 4a un ajustement de l'arrière de la tige pour une diminution du périmètre,
indépendamment des dispositifs de serrage,
- en figures 5 et 6, différentes réalisations des moyens de fixation et de réglage d'une
bride équivalente à celle du dispositif d'ajustement de la figure 1,
- en figures 7 et 8, d'autres formes de réalisation d'une bride d'un dispositif d'ajustement,
- en figures 9, une chaussure de ski, vue de côté et de dessus, munie d'un dispositif
d'ajustement selon une deuxième forme de réalisation.
[0014] La chaussure représentée sur les figures 1 à 4a comporte une partie basse 1 ou base
de coque, destinée à loger le pied du porteur et une tige 2, montante, rapportée et
reliée à la base de coque 1 par une liaison pivotante 3 dans la zone correspondant
à celle de l'articulation de la cheville, la tige chevauchant par son bord inférieur
11 celui supérieur 11' de la base de coque. Une butée 6 située sur la base de coque
1 dans la zone du talon empêche la tige 2 de basculer vers l'arrière au-delà d'une
position angulaire déterminée par rapport à ladite base de coque 1, et détermine ainsi
ce que l'on appelle communément l'angle d'avancée, c'est-à-dire l'angle indiqué par
la référence 8, formé entre l'axe longitudinal médian 9 de la tige 2 et le plan de
la semelle 7 comme illustré aux figures 1, 3 et 4. Par cette disposition d'une butée
arrière et du fait que la tige 2 se ferme sur le bas de jambe 10 du porteur, le bas
de jambe 10 est également retenu vers l'arrière dans une position angulaire sensiblement
correspondante à celle de la tige 2, comme illustré aux figures 3 et 4. La fermeture
de la tige 2 s'effectue au moyen de dispositifs de serrage 4 qui assujettissent des
rabats 5 d'ouverture-fermeture sur la partie antérieure.
[0015] Un dispositif d'ajustement 12 d'une portion du pourtour de la tige 2 est disposé
sur celle-ci, à proximité de son bord supérieur 13, afin de permettre une modification
du périmètre d'enveloppement sans agir sur les dispositifs de serrage 4. Le dispositif
d'ajustement 12 présente une échancrure 14 sensiblement verticale et ouverte vers
le haut réalisée dans la paroi de la tige 2, et un élément de liaison 15 formé par
une bride qui se fixe de part et d'autre de l'échancrure 14 dans la zone supérieure
16 de celle-ci, à proximité du bord supérieur 13 de la tige 2.
[0016] Selon une caractéristique de l'échancrure 14, sa partie basse 17 est située vers
la base de la tige 2 dans la zone de transition entre le bas de jambe et la cheville,
soit dans cet exemple, à proximité du bord inférieur 11.
[0017] Des moyens de fixation démontables 18, tels que des vis, fixent la bride 15 sur la
tige 2 selon diverses positions possibles déterminées par plusieurs emplacements de
montage 19, tels que plusieurs trous réalisés dans ladite tige 2. Il est ainsi possible
de varier la position de la bride 15 relativement à la tige 2, dans une direction
20 transversale à l'axe longitudinal médian 9 de cette dernière en provoquant, par
voie de conséquence, la diminution ou l'élargissement de l'échancrure 14 selon que
la bride 15 est en position de réglage extrême vers l'avant, figures 4 et 4a, ou vers
l'arrière, figures 3 et 3a. L'échancrure 14 s'étendant du bord supérieur 13 jusqu'à
proximité du bord inférieur 11 de la tige 2, la paroi de cette dernière s'ajuste sur
quasiment toute la hauteur adjacente aux bords qui délimitent ladite échancrure 14,
c'est-à-dire sur toute la hauteur de la partie du bas de jambe 10 introduite et enserrée
dans la tige 2.
[0018] Afin d'éviter les risques de déformation de la paroi de la tige 2 de part et d'autre
de l'échancrure 14 lorsque les appuis ou les efforts transmis par le bas de jambe
9 sont désaxés, la bride 15 est fixée rigidement en position sur la tige 2 par des
moyens de maintien 21 avec lesquels coopèrent les moyens de fixation 18 pour tous
les emplacements de montage 19. Ces moyens de maintien 21 sont par exemple des saillies
latérales longitudinales entre lesquelles les extrémités 15' de la bride 15 sont guidées.
Les saillies 21 maintiennent ainsi la bride 15 dans le sens vertical, tandis que les
moyens de fixation 18 la bloquent dans le sens horizontal. La bride 15 est de ce fait
bloquée dans tous les sens. Afin d'assurer une continuité d'enveloppement de la tige
2 de la même manière qu'un pont de matière qui serait obtenu d'une pièce avec la paroi
de ladite tige 2, la bride 15 est réalisée dans un matériau ou avec des formes tels
que sa rigidité est au moins équivalente à celle de ladite paroi de la tige 2.
[0019] Les figures 3, 3a, montrent, à titre d'exemple, la mise en oeuvre du dispositif d'ajustement
12 pour adapter l'enveloppement de la tige 2 à la morphologie d'un bas de jambe 10
présentant un gros mollet. Dans cet exemple d'adaptation, la tige 2 est supposée avoir
un angle d'avancée 8 correspondant à celui souhaité par le porteur, et de ce fait,
l'ajustement s'effectue non pas en resserrant les dispositifs 4, mais en fixant la
bride dans une position reculée 22 en utilisant les emplacements de montage 19 appropriés.
Tel qu'illustré, on a utilisé les emplacements de montage 19 qui correspondent à la
position de réglage procurant la plus grande augmentation d'enveloppement de la portion
arrière de la tige 2.
[0020] Inversement, figures 4 et 4a, lorsqu'il s'agit d'un bas de jambe 10 présentant un
petit mollet, la bride 15 est fixée dans une position avancée 23 afin de diminuer
l'enveloppement de la portion arrière de la tige 2. Comme cela est schématiquement
représenté sur les figures 3, 3a, 4 et 4a, pour passer de la position reculée 22 à
la position avancée 23, les dispositifs de serrage 4 restent dans leur position initiale
ce qui garantit un maintien de l'avant du bas de jambe 10 selon un angle d'avancée
8 constant malgré la différence de morphologie entre les deux bas de jambe 10.
[0021] Il est évident que le réglage consistant à reculer la bride 15 selon les figures
3 et 3a peut également procurer une modification de l'angle d'avancée s'il est effectué
pour un bas de jambe 10 ayant un petit mollet comme celui des figures 4 et 4a. Dans
ce cas, le bas de jambe prend une position redressée et les dispositifs de serrage
4 sont alors resserrés et/ou réglés de manière à compenser l'augmentation de l'enveloppement
de la portion arrière de la tige 2. L'inverse, c'est-à-dire lorsque la bride 15 est
avancée alors qu'il s'agit d'un bas de jambe 10 à gros mollet, le bas de jambe est
forcé de fléchir davantage vers l'avant et les dispositifs de serrage 4 sont desserrés
pour compenser la diminution de l'enveloppement de la portion arrière de la tige 2.
[0022] Afin de garantir l'étanchéité du dispositif d'ajustement 12 qui vient d'être décrit,
un soufflet d'étanchéité 24 est disposé sur la tige 2 et recouvre en totalité l'échancrure
14. Cette dernière étant amenée à subir des variations en écartement selon les réglages
effectués pour l'ajustement au bas de jambe 10 du porteur, ce soufflet est prévu au
moins déformable, voir élastique, afin de suivre ces variations. De manière avantageuse,
le soufflet 24 est obtenu de moulage d'une pièce avec la paroi de la tige 2 et, du
fait de la rigidité relative de celle-ci, est réalisé dans une faible épaisseur et
sous une forme plissée.
[0023] La figure 5 montre une bride 15 réalisée avec plusieurs emplacements de montage 19
pour sa fixation sur la tige 2 également pourvue de plusieurs emplacement de montage
19. Cette disposition permet une multitude de positions de réglage et donc une plus
grande précision de l'ajustement.
[0024] La figure 6 illustre une autre réalisation des moyens de maintien 21 de la bride
15. Dans cette réalisation, il s'agit de bossages 21 obtenus sur la tige 2 destinés
à coopérer avec des emplacements de montage 19 constitués de trous de forme correspondante,
les moyens de fixations 18 assurant l'assemblage après emboîtement réciproque trous-saillies.
Il va de soi que le nombre de bossages 21 et le nombre d'emplacements de montage 19
n'est pas limité.
[0025] Dans la forme de réalisation du dispositif d'ajustement 12 représenté à la figure
7, la bride 15 s'étend sur l'échancrure 14 qu'elle recouvre en totalité jusqu'à la
partie inférieure 17 de celle-ci, et ce, par l'intérieur de la tige 2. La bride 15
se présente alors sous une forme allongée incurvée qui, épousant étroitement le profil
de la partie de la tige en vis à vis, constitue en fait l'équivalent des moyens de
maintien 21.
[0026] Selon une variante, la bride 15 du type de celle de la figure 7 peut comporter, figure
8, un rabat 25 qui chevauche à la fois une portion du bord supérieur 13 de la tige
2 et toute la partie supérieure de l'échancrure 14. Le rabat 25 constitue alors également
l'équivalent des moyens de maintien 21. Avantageusement, le rabat 25 peut être bloqué
contre la tige 2 à l'aide des moyens de fixation 18 de la bride 15.
[0027] Dans les réalisations de la bride 15 des figures 7 et 8, celle-ci s'étend à l'intérieur
de la tige 2 de la chaussure mais peut également être disposée à l'extérieur de celle-ci,
constituant par là-même, un moyen d'étanchéité puisqu'elle recouvre alors l'échancrure
14.
[0028] La figure 9 montre un dispositif d'ajustement 12 réalisé sous une autre forme. Dans
celle-ci, l'échancrure 14 est en fait délimitée par les bords antérieurs 44' de deux
fentes verticales 44 ouvertes vers le haut. Les deux fentes 44 délimitent entre elles
une languette porte-bride 45 qui est réalisée avec un passant constituant le moyen
de maintien 21 de la bride 15 qui, en coopération avec les moyens de fixation 18,
assure le blocage de celle-ci en tous sens.
[0029] Il va de soi que dans un tel mode de réalisation chaque fente peut être pourvue d'un
élément d'étanchéité tel qu'un soufflet 24.
[0030] Dans les exemples décrits ci-avant en référence aus figures 1 à 9, les moyens de
fixation réglables 18, 19, sont disposés pour être accessibles de l'extérieur de la
tige 2, mais peuvent également être disposés pour être accessibles de l'intérieur
de la tige 2.
1. Chaussure de sport à tige montante (2) qui se ferme à l'aide de dispositifs de serrage
(4) pour son maintien sur le bas de jambe du porteur et qui comporte un dispositif
d'ajustement (12) d'une portion de son pourtour destiné à modifier le périmètre d'enveloppement
de la tige (2) indépendamment des dispositifs de serrage (4), le dispositif d'ajustement
(12) présentant une échancrure (14) sensiblement verticale et ouverte vers le haut
réalisée dans la paroi de la tige (2) et un élément de liaison (15) connectant transversalement
les bords de ladite échancrure, caractérisée par le fait que l'élément de liaison
(15) est une bride, de rigidité au moins équivalente à celle de la paroi de la tige
(2), qui se fixe rigidement et uniquement de part et d'autre de l'échancrure et dans
la zone supérieure de cette dernière pour bloquer réciproquement ses bords et assurer
une continuité du bord supérieur (13) de la tige (2), des moyens de fixation réglables
(18, 19) intervenant entre la bride (15) et la tige (2) étant prévus pour varier l'écartement
des bords de l'échancrure (14) en modifiant la position de ladite bride (15) relativement
à la tige (2) transversalement à l'axe longitudinal médian (9) de cette dernière et
par le fait que la partie inférieure (17) de l'échancrure (14) est située vers la
base de la tige (2) dans la zone correspondant à celle de transition entre le bas
de jambe et la cheville du porteur de la chaussure.
2. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'échancrure (14)
est définie par deux fentes latérales (44) entre lesquelles est située une languette
porte-bride (45).
3. Chaussure de sport selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la bride
(15) est bloquée en tous sens et fixée rigidement de part et d'autre de l'échancrure
(14) à l'aide de ses moyens de fixation réglables (18, 19) qui coopèrent avec des
moyens de maintien (21) en position constitués par des parties s'emboîtant entre elles
obtenues sur la tige (2) et sur la bride (15).
4. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en
ce que les moyens de fixation réglables (18, 19) sont constitués par des éléments
d'assemblage (18) démontables procédant par vissage, emboîtement, agrafage, etc...,
et par plusieurs emplacements de montage (19) possible obtenus sur la bride (15) et
la tige (2).
5. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en
ce que la bride (15) s'étend à l'intérieur de la tige (2) de la chaussure jusqu'à
la partie inférieure (17) de l'échancrure (14) qu'elle ferme de l'intérieur par chevauchement.
6. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en
ce que la bride (15) s'étend à l'extérieur de la tige (2) de la chaussure jusqu'à
la partie inférieure (17) de l'échancrure (14) qu'elle ferme de l'extérieur par chevauchement.
7. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en
ce que l'échancrure (14) est fermée en totalité et en permanence par un élément d'étanchéité
(24) s'adaptant à l'écartement de ses bords.
8. Chaussure de sport selon la revendication 7, caractérisée en ce que le soufflet d'étanchéité
(24) est obtenu de moulage d'une pièce avec la paroi de la tige (2) de la chaussure.
9. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en
ce que la tige (2) de la chaussure est rapportée et reliée à la partie basse logeant
le pied qu'elle chevauche partiellement et périmétriquement par une liaison pivotante
(3) située sensiblement dans la zone de l'articulation de la cheville, et en ce que
la partie inférieure (17) de l'échancrure est située dans la zone de chevauchement
de la tige (2) sur la partie basse (1) logeant le pied.
10. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en
ce que la bride (15) est obtenue avec un rabat (25) qui chevauche au moins une portion
du bord supérieur (13) de la tige (2).
11. Chaussure de sport selon la revendication 10, caractérisée en ce que le rabat (25)
de la bride (15) est retenu sur le bord supérieur (13) de la tige (2) à l'aide des
moyens de fixation (18) de la bride (15) sur la tige (2).