[0001] La présente invention concerne un suceur d'aspirateur comportant un boîtier qui présente
un dessus et au moins un élément de paroi arrière, une semelle disposée sous le boîtier,
et deux roues arrières, susceptibles de rouler sur le sol, disposées à l'arrière du
boîtier et montées sur un axe de rotation disposé selon la direction longitudinale
du boîtier. Cet axe de rotation présente une partie médiane et deux portions d'extrémité,
et est supporté par au moins un organe de support coopérant avec ledit élément de
paroi arrière. Chaque roue arrière comprend un logement pour l'une des portions d'extrémité
de l'axe.
[0002] Dans les suceurs connus de ce type, les deux roues sont montées libres en rotation
par rapport à l'axe de rotation et comportent donc, chacune, un moyeu tournant par
rapport à l'axe, et des pièces de fixation telles que des circlips, des rondelles
et des vis. Le montage est donc une opération relativement compliquée et nécessite
de nombreuses pièces.
[0003] Par ailleurs, on a découvert que le fait de permettre aux roues de tourner par rapport
à l'axe, donc l'une par rapport à l'autre, ne constitue pas forcément un avantage.
En effet, avec cette disposition, la trajectoire du suceur, lorsque l'utilisateur
le pousse ou le tire, n'est pas naturellement rectiligne. Par conséquent, dans la
mesure où, notamment pour de relativement grandes surfaces de sol, il est souhaitable
de nettoyer en un seul passage, toute une bande de sol, l'utilisateur se trouve souvent
contraint à fournir, en plus de l'effort initial de poussée ou de traction, un effort
de guidage sur une trajectoire rectiligne, en évitant le débattement latéral du suceur.
[0004] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant un suceur
pour lequel, en vue d'en limiter le poids et les coûts de fabrication, le montage
des roues arrières est simplifié, le nombre des pièces utilisées pour ce montage est
limité et ces roues sont solidaires l'une de l'autre en rotation.
[0005] Dans ce but, l'organe de support constitue un palier de support par rapport auquel
l'axe de rotation est libre en rotation. Pour chaque roue arrière, le logement est
constitué par un manchon cylindrique en matière plastique dans lequel une portion
d'extrémité de l'axe de rotation est susceptible d'être emmanchée à force. De plus,
chaque portion d'extrémité de l'axe de rotation comporte des moyens de blocage à l'intérieur
du manchon dans lequel elle est engagée.
[0006] Grâce à cette conformation, le montage des roues arrières est particulièrement simple,
puisqu'il consiste à disposer l'axe de rotation dans son ou ses palier(s) et à emmancher
à force les manchons des roues sur les deux portions d'extrémité de cet axe. Par ailleurs,
cette disposition constitue une façon particulièrement simple de solidariser les roues
en rotation. Les seules pièces nécessaires sont le ou les paliers de support de l'axe
de rotation, cet axe de rotation et les deux roues munies de leurs manchons respectifs.
[0007] De préférence, l'axe de rotation est métallique, tandis que les roues, qui sont réalisées
en une seule pièce, sont en matière plastique présentant une relative souplesse, de
sorte que les moyens de blocage de chaque portion d'extrémité de l'axe de rotation
à l'intérieur du manchon de chaque roue peuvent être simplement constitués par des
moyens d'accrochage de cet axe dans la matière plastique.
[0008] Ainsi, de manière avantageuse, le blocage en rotation est assuré par des cannelures
axiales, tandis que le blocage en translation est assuré par une face radiale d'accrochage.
[0009] L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de
la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple
non limitatif.
[0010] La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe du suceur selon l'invention dans un plan de symétrie
antéro-postérieur,
- la figure 2 est une vue éclatée montrant les deux roues, l'une d'entre elles étant
représentée en coupe axiale et l'autre en vue extérieure, et l'axe de rotation,
- la figure 3 est une vue de détail d'une portion d'extrémité de l'axe de rotation,
et
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1, sur laquelle,
pour simplifier, les roues sont schématisées en vue extérieure.
[0011] La figure 1 montre un suceur d'aspirateur comprenant un boîtier 10 susceptible, à
l'aide d'une tubulure de raccordement 12 dirigée vers le haut et vers l'arrière, d'être
raccordé à un tube d'aspiration (non représenté). Le boîtier présente un dessus 14
et au moins un élément de paroi arrière. Une semelle 18 disposée sous le boîtier comporte
une ouverture d'aspiration 20, raccordée à un canal d'aspiration 22 situé à l'intérieur
du boîtier, ce canal étant lui-même raccordé à la tubulure d'aspiration 12.
[0012] Dans l'exemple représenté, un organe racleur est situé en arrière de l'ouverture
d'aspiration 20. De manière connue en soi, cet organe racleur pourrait être remplacé
par une brosse escamotable, montée sur une platine mobile, et susceptible d'être descendue
à travers des fentes marginales de la semelle pour entrer en contact avec le sol ou
d'être remontée pour être escamotée.
[0013] Le suceur comporte également des roues arrières 26 et 28, seule la roue 28 étant
visible sur la figure 1, susceptibles de rouler sur le sol (matérialisé par la ligne
l1), et disposées à l'arrière du boîtier 10. Ces roues sont montées sur un axe de rotation
30 disposé selon la direction longitudinale du boîtier, c'est-à-dire perpendiculairement
au plan de coupe de la figure 1.
[0014] De manière générale, on considère que la direction antéro-postérieure du suceur est
celle dans laquelle, en situation normale d'utilisation, on pousse vers l'avant ou
l'on tire vers l'arrière le suceur, tandis que sa direction longitudinale est perpendiculaire
à cette direction antéro-postérieure.
[0015] La tubulure de raccordement du suceur de la figure 1 comporte une première partie
12a coopérant avec le boîtier et montée pivotante autour d'un axe dont la position
coïncide avec celle de l'axe de rotation 30 des roues, et une deuxième partie 12b
emmanchée dans la première.
[0016] Ceci n'est qu'un exemple de réalisation, la tubulure de raccordement pouvant en effet
être montée pivotante autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation des roues et distant
de ce dernier.
[0017] Comme on le voit mieux sur la figure 2, l'axe de rotation 30 présente une partie
médiane 32 et deux portions d'extrémité, respectivement 36 et 38.
[0018] La portion d'extrémité 36 est susceptible d'être engagée à force dans un manchon
cylindrique 27 de la roue 26, et la portion d'extrémité 38 est susceptible d'être
emmanchée à force dans le manchon 29 de la roue 28.
[0019] La partie médiane 32 de l'axe 30 est disposée dans un palier de support, coopérant
avec l'élément de paroi arrière du boîtier, par rapport auquel cet axe 30 est libre
en rotation, et que l'on décrira plus précisément dans la suite en référence à la
figure 4.
[0020] Chaque portion d'extrémité 36 ou 38 de l'axe de rotation comporte des moyens de blocage
à l'intérieur du manchon 27 ou 29 dans lequel elle est engagée.
[0021] On décrit maintenant ces moyens de blocage en détail en référence aux figures 2 et
3. Ils comprennent une portion cannelée 40 dont les cannelures sont disposées axialement.
Les sommets 41 de ces cannelures se trouvent à une distance radiale D1 du centre géométrique
de l'axe 30 (situé sur l'axe de symétrie C) supérieure au rayon R1 de la périphérie
interne du manchon dans lequel la portion d'extrémité considérée est engagée, avant
l'insertion de cette portion d'extrémité. En d'autres termes, les sommets ou les arêtes
des cannelures sont sensiblement situés sur un cercle de rayon supérieur à celui de
la périphérie interne du manchon.
[0022] Les manchons étant réalisés dans une matière plastique présentant une certaine souplesse
ou une certaine mollesse, les cannelures de la portion 40 rayent l'intérieur des manchons
lorsque les portions d'extrémité de l'axe sont engagées dans ces manchons. Du fait
de la différence, avantageusement de l'ordre de 0,2 à 0,4 mm, entre le rayon interne
des manchons et la distance radiale des sommets des cannelures, les rayures ainsi
pratiquées sont suffisamment profondes pour que le blocage en rotation des roues par
rapport à l'axe soit effectif.
[0023] Les moyens de blocage de chaque portion d'extrémité 36 ou 38 à l'intérieur du manchon
27 ou 29 comportent également au moins une face radiale d'accrochage. Dans l'exemple
représenté, deux faces radiales d'accrochage 42 et 44 sont présentes. Elles sont toutes
deux constituées par une face radiale d'un épaulement, qui est tournée vers la portion
médiane 32 de l'axe 30 et qui présente une arête externe sensiblement circulaire,
respectivement 43 et 45, dont le rayon est sensiblement égal à la distance radiale
D1 des sommets des cannelures.
[0024] Ainsi, lorsque les portions d'extrémité sont engagées à l'intérieur des manchons,
ces arêtes vives s'accrochent à l'intérieur du manchon et réalisent ainsi un blocage
axial des roues par rapport au manchon.
[0025] Plus précisément, la portion d'extrémité 38 de la figure 3 présente, successivement
disposées dans le sens allant de l'extrémité 33 de l'axe 30 vers sa portion médiane
32, c'est-à-dire dans le sens indiqué par la flèche F, une portion cylindrique extrême
46, une première gorge annulaire 48, la portion cannelée 40, et une deuxième gorge
annulaire 50.
[0026] Le rayon de la portion cylindrique extrême 46 est sensiblement égal à la distance
radiale D1 des sommets des cannelures et donc supérieur au rayon R1 de la périphérie
interne du manchon 29. En revanche, les rayons D2 et D3 des gorges 48 et 50 sont inférieurs
ou, tout au moins, sensiblement égaux, au rayon R1. Les rayons D2 et D3 sont de préférence
égaux.
[0027] La première face d'accrochage 42 est constituée par le bord annulaire de la gorge
48 le plus proche de l'extrémité 33. On peut également considérer que cette face d'accrochage
est constituée par la face radiale de la portion cylindrique 46 dirigée vers la portion
médiane 32 de l'axe.
[0028] De manière analogue, la deuxième face d'accrochage 44 est constituée par le bord
sensiblement annulaire de la gorge 50 le plus proche de l'extrémité 33. On peut également
considérer que cette face 44 est constituée par la face radiale de la portion cannelée
40 dirigée vers la partie médiane 32 de l'axe.
[0029] L'arête 43 de la première face 42 est circulaire, tandis que l'arête 45 de la face
44 peut être dentelée du fait de la présence des cannelures. L'essentiel est que le
rayon courant de chacune de ces arêtes soit supérieur au rayon R1 de la périphérie
interne du manchon dans lequel elles sont engagées.
[0030] De manière avantageuse, le rayon de la partie médiane de l'axe est égal à celui de
la portion extrême cylindrique 46, lui-même sensiblement égal à la distance D1. A
titre d'exemple, ce rayon peut être de l'ordre de 2,5 mm, tandis que les rayons D2
et D3 sont de l'ordre de 2,2 à 2,3 mm.
[0031] Le rayon R1 des périphéries internes des manchons, c'est-à-dire leur rayon avant
l'insertion des portions d'extrémité, peut être de l'ordre de 2,2 à 2,3 mm.
[0032] Pour faciliter l'insertion des portions d'extrémité de l'axe dans les manchons, on
peut prévoir que l'entrée de ces manchons soit légèrement plus large que leur partie
courante.
[0033] De manière avantageuse, on peut également prévoir que l'extrémité de chaque portion
d'extrémité de l'axe 30 présente une rampe de centrage sensiblement tronconique évasée
dans le sens allant, à partir de l'extrémité considérée, vers la portion médiane 32
de l'axe. Ainsi, l'extrémité 33 de la portion d'extrémité 38 présente la rampe 47.
[0034] De manière avantageuse, pour faciliter l'insertion de chaque portion d'extrémité
dans chaque manchon au-delà de la portion cannelée 40, le rebord de la gorge 50 plus
éloigné de l'extrémité 33 peut également être sensiblement tronconique, évasé dans
le sens allant vers la partie médiane 32 de l'axe. Les deux roues, et donc les manchons
27 et 29, sont identiques, de même que les deux portions d'extrémité de l'axe.
[0035] Sur la figure 2, la roue 28 est représentée en coupe axiale, tandis que la roue 26
est représentée en vue extérieure. Les deux roues étant identiques, on décrit seulement
la roue 28. Elle comporte une paroi externe 50 sensiblement cylindrique, qui présente
un premier côté 52 ouvert et un deuxième côté fermé par une paroi latérale 54. Le
manchon cylindrique 29 est disposé à l'intérieur de la paroi externe 50 et présente
une première extrémité 29a ouverte vers le premier côté 52 de la paroi 50, et une
deuxième extrémité 29b fermée. Cette dernière est susceptible de constituer une butée
pour l'extrémité 33 de l'axe de rotation lorsque la portion d'extrémité 38 est engagée
dans le manchon 29.
[0036] On voit sur la figure 2 que l'extrémité 29b se trouve, à l'intérieur de la roue,
à distance de l'extrémité axiale de la paroi 50 opposée au côté 52 de cette dernière.
Ceci permet de réaliser des roues relativement longues sans avoir à emmancher l'axe
sur toute leur longueur. En fait, le manchon cylindrique creux 29 est muni d'un prolongement
de raccordement 56 qui s'étend, vers la paroi latérale 54 de la roue, au-delà de la
deuxième extrémité 29b du manchon. Ce prolongement raccorde le manchon à la paroi
latérale 54 et est relié à la paroi cylindrique 50 par des voiles de liaison 58. On
voit que l'extrémité 57 du prolongement 56 opposé au manchon 29 est ouverte sur la
paroi latérale 54.
[0037] Cette disposition permet de fabriquer la roue de façon simple, par moulage en une
seule pièce. La présence du prolongement 56 et les voiles de liaison 58 permet d'assurer
le maintien souhaité du manchon 29 à l'intérieur de la roue. On remarque que les voiles
de liaison s'étendent sur toute la longueur du prolongement 56, qu'ils relient en
fait à la partie externe 50 et à la paroi latérale 54. Ils s'étendent également sur
une faible longueur du manchon 29 au-delà de son extrémité 29b.
[0038] On remarque toutefois que la majeure partie de la longueur du manchon 29 est exempte
de voiles de liaison. On a vu précédemment que la portion d'extrémité 38 de l'axe
est emmanché à force dans ce manchon. Le fait de prévoir qu'une portion importante
de ce manchon s'étendant à partir de son extrémité libre, soit exempte de voiles de
liaison permet de s'assurer que la rigidité de cette portion ne soit pas trop grande
pour s'opposer à l'emmanchement à force de l'extrémité de l'axe, qui, notamment en
raison des différences de rayon précédemment évoqués et de la présence des cannelures,
peut déformer légèrement le manchon.
[0039] On remarque également que l'extrémité 29a du manchon, est située vers l'extérieur,
légèrement au-delà du côté ouvert 52 de la paroi 50.
[0040] Cette paroi 50 de la roue 29 présente une bande annulaire de roulement 60 qui fait
radialement saillie par rapport à elle et est située du premier côté de cette paroi.
L'extrémité axiale libre de la bande de roulement 60 coïncide avec le côté ouvert
52 de la paroi 50, et la bande de roulement s'étend axialement vers la paroi latérale
54 sur une longueur
l déterminée, par exemple de l'ordre de 1cm, avantageusement comprise entre 1/6ème
et 1/5ème de la longueur totale L de la paroi cylindrique externe 50. Comme on le
voit sur la figure 2, cette bande de roulement 60 présente une surface légèrement
granuleuse. Il peut en aller de même pour la totalité de la surface extérieure de
la roue.
[0041] Lorsque les deux roues sont montées, comme le montre la figure 4, les deux bandes
de roulement 60 déterminent, particulièrement sur sol dur, des zones de roulement
privilégiées, situées à proximité de l'axe de symétrie A qui se trouve dans le plan
antéro-postérieur médian du suceur.
[0042] On a indiqué précédemment que le fait que les deux roues soient solidaires en rotation
permettait de conférer au suceur une trajectoire naturellement rectiligne. Bien que
ce soit la trajectoire la plus couramment utilisée, l'utilisateur est parfois conduit
à rechercher une trajectoire courbe, par exemple pour contourner certains obstacles.
Si les roues portaient toujours sur toute leur longueur, il serait nécessaire, pour
obtenir une telle trajectoire, de soulever complètement l'une des roues en faisant
tourner le suceur autour de l'axe A. Dans la mesure où les deux bandes de roulement
sont proches de cet axe, il est beaucoup plus facile de faire tourner le suceur en
n'imprimant qu'un léger mouvement. La surface granuleuse des bandes de roulement permet
d'augmenter l'adhérence des roues notamment sur sol dur et d'éviter qu'elles ne patinent.
[0043] Notons que sur tapis ou moquettes, la bande de roulement peut constituer une zone
d'appui principal, mais les roues peuvent porter sur toute leur longueur.
[0044] On a vu précédemment que les manchons étaient avantageusement réalisés dans une matière
plastique relativement souple ou molle. En fait, les roues sont réalisées d'une seule
pièce dans la même matière plastique. Ainsi, la paroi externe 50 de chaque roue peut
être légèrement déformable élastiquement dans le sens radial. Elle peut donc légèrement
s'écraser au contact du sol, ce qui présente l'avantage d'augmenter la surface d'adhérence.
[0045] En référence aux figures 1 et 4, on décrit maintenant plus précisément les moyens
formant palier de support pour l'axe de rotation 30.
[0046] L'élément de paroi arrière 16 du suceur comporte une ouverture centrale qui présente
deux bords latéraux 64 et 66, perpendiculaires à la direction longitudinale du suceur.
En fait, vue de l'arrière du suceur, l'ouverture 62 est globalement rectangulaire
et comporte, outre les deux bords latéraux 64 et 66, un bord supérieur 62a et un bord
inférieur 62b sensiblement horizontaux.
[0047] Les bords latéraux 64 et 66 sont munis, chacun d'un orifice circulaire, respectivement
65 et 67, dont le diamètre est sensiblement égal au diamètre courant de l'axe 30,
c'est-à-dire au diamètre de la partie médiane 32 de cet axe. Les deux orifices 65
et 67 sont alignés sur un axe X parallèle à la direction longitudinale du suceur,
qui correspond à la ligne C de la figure 3.
[0048] La tubulure d'aspiration 12, ou tout au moins la première partie 12a de cette tubulure,
présente une extrémité avant 70 susceptible d'être engagée dans l'ouverture centrale
62. Cette extrémité avant est munie d'un tube longitudinal 72 dont le diamètre interne
est sensiblement égal au diamètre de la partie médiane 32 de l'axe 30. Comme on le
voit sur les figures, lorsque l'extrémité avant 70 est effectivement engagée dans
l'ouverture centrale 62, ce tube 72 s'étend longitudinalement entre les orifices 65
et 67 des bords latéraux 64 et 66 de cette ouverture.
[0049] Lorsque les roues sont montées, l'axe 30 est donc engagé dans les orifices 65 et
67 et dans le tube 72. Ce sont donc à la fois les bords latéraux 64 et 66, ainsi que
le tube 72 qui jouent le rôle du palier de support pour l'axe.
[0050] Pour que l'efficacité des roues soit assurée, il importe de faire en sorte que, quel
que soit le type de sol, l'adhérence des roues sur le sol soit supérieure aux éventuelles
forces de frottement qui pourraient survenir entre l'axe 30 et la paroi interne du
tube 72, en prenant en compte le fait que la zone de contact entre l'axe et le tube
s'étend sur une longueur relativement importante.
[0051] Pour ce faire, la surface intérieure du tube est lisse de même que la partie médiane
de l'axe, tandis que, comme on l'a vu précédemment, au moins les bandes de roulement
60 sont relativement rugueuses ou granuleuses. De même, la face interne axiale des
orifices 65 et 67 est lisse. Notons que l'axe peut être métallique, tandis que le
tube est en plastique, et que ces deux matières n'ont pas entre elles d'affinités
propres à occasionner un frottement important.
[0052] Par ailleurs, pour caler axialement les roues, il importe qu'elles se trouvent pratiquement
au contact des bords latéraux 64 et 66. Dans la mesure où ces bords sont évidemment
fixes, il importe toutefois d'éviter que les roues ne frottent trop contre eux, ce
qui nuirait à leur rotation. C'est pour cette raison que le manchon de chaque roue
s'étend légèrement vers l'extérieur au-delà du bord ouvert de la roue, de sorte que
seule l'extrémité axiale du manchon est susceptible d'entrer au contact du bord latéral
adjacent, cette surface de contact est suffisamment faible pour que les forces de
frottement soient négligeables.
[0053] Dans le cas où l'axe de pivotement de la tubulure de raccordement ne coïncide pas
avec l'axe de rotation des roues, le palier de support de ces roues peut être formé
en une seule pièce avec la paroi arrière du boîtier, ou être réalisé dans une pièce
fixée sur cette paroi.
1. Suceur d'aspirateur comportant un boîtier (10) présentant un dessus (14) et au moins
un élément de paroi arrière (16), une semelle (18) disposée sous le boîtier, et deux
roues arrières (26, 28), susceptibles de rouler sur le sol (l1), disposées à l'arrière du boîtier et montées sur un axe de rotation (30) disposé
selon la direction longitudinale du boîtier, cet axe de rotation présentant une partie
médiane (32) et deux portions d'extrémité (36, 38), et étant supporté par au moins
un organe de support coopérant avec ledit élément de paroi arrière, chaque roue arrière
(26, 28) comprenant un logement (27, 29) pour l'une des portions d'extrémité (36,
38) de l'axe,
caractérisé en ce que l'organe de support constitue un palier de support (64, 66,
72) par rapport auquel l'axe de rotation (30) est libre en rotation,
en ce que, pour chaque roue arrière (26, 28), le logement est constitué par un
manchon cylindrique (27, 29) en matière plastique dans lequel une portion d'extrémité
(36, 38) de l'axe de rotation est susceptible d'être emmanchée à force, et
en ce que chaque portion d'extrémité (36, 38) de l'axe de rotation (30) comporte
des moyens de blocage (40, 42, 44) à l'intérieur du manchon (27, 29) dans lequel elle
est engagée.
2. Suceur d'aspirateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque portion
d'extrémité (36, 38) de l'axe de rotation (30) comporte une portion cannelée (40)
munie de cannelures axiales dont les sommets (41) se trouvent à une distance radiale
(D1) du centre géométrique (l) de l'axe de rotation (30) supérieure au rayon (R1) de la périphérie interne du manchon
(27, 29) dans lequel la portion d'extrémité (36, 38) est engagée, avant l'insertion
de cette dernière, et une face radiale d'accrochage (42, 44) cette dernière étant
constituée par une face radiale d'un épaulement, tournée vers la portion médiane (32)
de l'axe (30) et présentant une arête externe sensiblement circulaire de rayon sensiblement
égal à la distance radiale (D1) des sommets (41) des cannelures.
3. Suceur d'aspirateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque portion
d'extrémité (36, 38) de l'axe de rotation (30) présente, successivement disposés dans
le sens allant de l'extrémité (33) vers la portion médiane (32) de l'axe, une portion
cylindrique extrême (46) dont le rayon est sensiblement égal à la distance radiale
(D1) des sommets (41) des cannelures, une première gorge annulaire (48) présentant
une première face radiale d'accrochage (42), la portion cannelée (40), et une deuxième
gorge annulaire (50) présentant une deuxième face radiale d'accrochage (44).
4. Suceur d'aspirateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en
ce que l'extrémité de chaque portion d'extrémité (36, 38) de l'axe de rotation (30)
présente une rampe de centrage (47) sensiblement tronconique évasée dans le sens allant,
à partir de l'extrémité (33) considérée, vers la partie médiane (32) de l'axe.
5. Suceur d'aspirateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en
ce que chaque roue arrière (26, 28) est creuse, formée en une seule pièce et comporte
une paroi externe (50) sensiblement cylindrique, présentant un premier côté (52) ouvert
et un deuxième côté fermé par une paroi latérale (54), le manchon cylindrique (27,
29) étant disposé axialement à l'intérieur de la paroi externe (50) et présentant
une première extrémité (29a) ouverte vers le premier côté (52) de cette paroi et une
deuxième extrémité fermée (29b), susceptible de coopérer en butée avec une extrémité
(33) de l'axe de rotation (30).
6. Suceur d'aspirateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que, pour chaque roue
arrière (26, 28), le manchon cylindrique (29) est muni d'un prolongement de raccordement
(56) s'étendant, vers la paroi latérale (54) de la roue considérée, au-delà de la
deuxième extrémité (29b) du manchon, et raccordant le manchon à cette paroi latérale
(54), ce prolongement de raccordement étant relié à la paroi cylindrique (50) de cette
roue par des voiles de liaison (58).
7. Suceur d'aspirateur selon l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé
en ce que la paroi externe (50) de chaque roue arrière (26, 28) présente une bande
annulaire de roulement (60) faisant radialement saillie par rapport à cette paroi
(50), située du premier côté (52) de cette dernière et présentant une surface granuleuse.
8. Suceur d'aspirateur selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée
en ce que la paroi externe (50) de chaque roue arrière (26, 28) est légèrement déformable
élastiquement dans le sens radial.
9. Suceur d'aspirateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée
en ce que l'élément de paroi arrière (16) comporte une ouverture centrale (62) présentant
deux bords latéraux (64, 66), perpendiculaires à la direction longitudinale du suceur
et munis, chacun, d'un orifice circulaire (65, 67) de diamètre sensiblement égal au
diamètre courant de l'axe de rotation des roues arrières, les deux orifices étant
alignés sur un axe (X) parallèle à la direction longitudinale du suceur, et en ce
qu'il comporte une tubulure d'aspiration (12) présentant une extrémité avant susceptible
d'être engagée dans l'ouverture centrale, ladite extrémité avant étant munie d'un
tube longitudinal (72) de diamètre interne sensiblement égal au diamètre de la partie
médiane (32) de l'axe de rotation (30) des roues arrières et s'étendant, lorsque l'extrémité
avant (70) de la tubulure est engagée dans l'ouverture centrale (62), entre les orifices
(65, 67) des bords latéraux (64, 66) de cette ouverture.