[0001] L'invention a pour objet un laminoir dans lequel l'ouverture des cylindres de travail
peut être réglée sur une grande amplitude pouvant, par exemple, dépasser 300mm pour
le laminage de produit ayant des épaisseurs très variées et s'applique notamment à
des cages dégrossisseuses et au laminage de l'aluminium ou autres métaux non ferreux.
[0002] Un laminoir comprend, d'une façon générale, une cage fixe ayant deux montants écartés
entre lesquels sont superposés au moins deux cylindres de travail à axes sensiblement
parallèles et placés sensiblement dans un plan de serrage transversal à la direction
de déplacement du produit et qui constitue généralement un plan médian de la cage.
Les laminoirs dits de type quarto, comportent quatre cylindres superposés, respectivement
deux cylindres de travail s'étendant de part et d'autre d'un plan de passage du produit
à laminer et associés, respectivement, à deux cylindres d'appui. Dans les laminoirs
sexto, des cylindres intermédiaires sont interposés entre chaque cylindre de travail
et le cylindre d'appui correspondant.
[0003] D'autres types de laminoirs, comprenant un plus ou moins grand nombre de cylindres
sont connus et utilisés dans l'industrie.
[0004] Dans certains cas, chaque cylindre de travail peut être associé à plusieurs cylindres
d'appui disposés symétriquement de part et d'autre du plan de serrage.
[0005] Chaque cylindre est monté rotatif, autour de son axe, sur des paliers portés par
deux empoises de support enfilées respectivement dans deux fenêtres ménagées dans
les deux montants de la cage.
[0006] Des moyens de serrage tels que vis ou vérins, prenant appui sur la cage, exercent
un effort vertical de resserrement des cylindres pour le laminage du produit passant
entre les cylindres de travail. C'est pourquoi les empoises de chaque cylindre sont
montées coulissantes, parallèlement au plan de serrage, chacune entre deux faces de
guidage planes ménagées respectivement de part et d'autre dudit plan de serrage sur
les deux côtés de la fenêtre correspondante de la cage. Comme les cylindres d'appui
ont un grand diamètre, les faces de guidage correspondantes sont généralement ménagées
directement sur le montant correspondant de la cage. En revanche, les cylindres de
travail ayant un diamètre plus faible, leurs empoises sont plus petites et les faces
de guidage correspondantes, qui sont plus resserrées, sont ménagées généralement sur
deux blocs latéraux fixés sur les deux côtés de la fenêtre et qui s'étendent en saillie
vers l'intérieur de celle-ci.
[0007] Une telle disposition est décrite, par exemple, dans le document EP-A-059.417 qui
s'applique à un laminoir de type sexto et comprend, sur chaque montant, deux blocs
massifs de guidage des empoises des deux cylindres de travail et, pour chacun des
cylindres intermédiaires, deux blocs de guidage des empoises dans lesquels sont logés
des vérins hydrauliques de cambrage desdits cylindres intermédiaires.
[0008] En effet, pour corriger des défauts de planéité du produit, il est utile de modifier
la répartition des contraintes le long des cylindres de travail en exerçant des efforts
de cambrage soit, directement, sur les empoises des cylindres de travail, soit, dans
un laminoir sexto, sur les empoises des cylindres intermédiaires, de façon à provoquer
des flexions contrôlées de ceux-ci.
[0009] Généralement, on utilise, à cet effet, des vérins hydrauliques placés de part et
d'autre de chaque empoise et prenant appui dans un sens sur une partie latérale formant
oreille d'appui de l'empoise et dans l'autre, sur le bloc de guidage prenant appui
sur la cage fixe et dans lequel sont logés les vérins de cambrage avec leur circuit
hydraulique, les blocs de guidage étant appelés, pour cette raison, blocs hydrauliques.
[0010] Dans une telle disposition, les vérins de serrage maintiennent un espacement des
cylindres de travail correspondant à l'épaisseur à donner au produit et les vérins
de cambrage qui agissent sur les positions respectives des empoises servent simplement
à corriger les défauts de planéité.
[0011] Souvent, les vérins placés sur les blocs hydrauliques déterminent un effet de cambrage
dit positif, correspondant à un écartement des empoises des deux cylindres de travail
et d'autres vérins, prenant appui sur la cage fixe ou sur les empoises des cylindres
d'appui déterminent un effet de cambrage dit négatif des cylindres de travail, correspondant
à un rapprochement de leurs empoises.
[0012] Mais on peut aussi utiliser des vérins à double effets comme, par exemple, dans la
disposition du document EP-A-059.417.
[0013] Par ailleurs, il est nécessaire de remplacer ou de vérifier périodiquement les cylindres
de travail et ceux-ci doivent donc pouvoir être retirés de la cage, ce retrait s'effectuant
par coulissement de l'ensemble d'un cylindre et de ses empoises parallèlement à son
axe. Il faut donc que les moyens de guidage des empoises permettent le retrait de
celles-ci avec le cylindre correspondant.
[0014] Pour faciliter et accélérer le remplacement des cylindres de travail, ceux-ci sont
habituellement manoeuvrés par paires, les empoises du cylindre de travail supérieur
reposant sur celles du cylindre de travail inférieur pendant les opérations de remplacement.
[0015] Une telle possibilité de coulissement axial est utile également pour adapter la répartition
de l'effort de laminage à la largeur du produit par déplacement axial relatif des
cylindres de travail ou des cylindres intermédiaires, dans le cas d'un laminoir sexto
tel que décrit, par exemple, par le document EP-A-059.417, déjà cité. Dans ce cas,
les vérins de cambrage logés dans les blocs hydrauliques fixes prennent appui sur
des pièces intermédiaires montées coulissantes verticalement et sur lesquels prennent
appui les empoises, avec une possibilité de coulissement horizontal pour permettre
le déplacement axial du cylindre.
[0016] Le guidage des empoises doit donc être assuré, non seulement dans le sens vertical,
parallèlement au plan de serrage, pour le réglage de l'entrefer, mais aussi dans le
sens horizontal, parallèlement aux axes des cylindres, pour permettre le retrait et
la mise en place, par coulissement axial, de la paire de cylindres de travail.
[0017] Pour toutes ces raisons, les empoises des deux cylindres de travail doivent rester
maintenues entre les faces de guidage ménagées sur les deux blocs hydrauliques.
[0018] Les possibilités de réglage de l'entrefer entre les cylindres de travail sont donc
limitées car il faut que, même en position d'ouverture maximale, l'empoise reste guidée
sur une certaine hauteur pour maintenir l'axe du cylindre correspondant dans le plan
de serrage sans engendrer de frottements parasites contre les faces de guidage.
[0019] C'est pourquoi les dispositifs connus, utilisés jusqu'à présent pour le cambrage
positif ou négatif des cylindres avec guidage des empoises étaient adaptés seulement
à des laminoirs ayant une course de réglage relativement limitée.
[0020] Cependant, pour certaines applications, il est nécessaire de régler l'écartement
des cylindres de travail sur une grande course d'ouverture de façon à laminer des
produits d'épaisseur très variée. C'est le cas, en particulier, des cages dégrossisseuses
et des cages utilisées pour le laminage de métaux non ferreux tels que l'aluminium
dans lesquels on peut réaliser une réduction d'épaisseur très importante.
[0021] Dans ce cas, il est difficile de réaliser un système de cambrage des empoises compatible
avec un guidage correct, sans compliquer exagérément le montage des cylindres dans
la cage et les connexions des circuits hydrauliques à haute pression.
[0022] L'invention a pour objet de résoudre ces problèmes grâce à un nouveau montage des
empoises qui permet d'assurer le guidage de celles-ci sur une grande course sans compliquer
la disposition des moyens de cambrage et des circuits hydrauliques.
[0023] De plus, la disposition selon l'invention permet de limiter les frottements parasites
et de conserver une géométrie de fenêtre simple avec une largeur réduite et, par conséquent,
sans alourdissement des colonnes de la cage.
[0024] L'invention s'applique donc, d'une façon générale, à tout laminoir de type connu
comprenant, à l'intérieur d'une cage ayant deux montants écartés, au moins deux cylindres
de travail à axes sensiblement parallèles, définissant un entrefer de passage du produit
à laminer suivant un plan de passage sensiblement horizontal et montés rotatifs autour
de leur axe, chacun sur deux empoises enfilées respectivement dans des fenêtres correspondantes
ménagées dans les deux montants de la cage, lesdites empoises étant montées coulissantes
chacune entre deux faces de guidage planes parallèles à un plan de serrage passant
sensiblement par les axes des cylindres de travail, et ménagées sur les deux côtés
de la fenêtre correspondante.
[0025] Un tel laminoir est associé par ailleurs à des moyens de cambrage d'au moins l'un
des cylindres de travail comprenant, pour chaque empoise, au moins deux vérins hydrauliques
placés respectivement de part et d'autre de l'empoise, chacun dans une pièce de support
fixée sur le côté correspondant de la fenêtre et formant un bloc hydraulique, chaque
vérin hydraulique ayant un corps ménagé dans ladite pièce de support et un piston
associé à une tige, monté coulissant dans le corps, parallèlement au plan de serrage
et prenant appui sur une partie latérale d'appui de l'empoise.
[0026] Conformément à l'invention, de chaque côté du plan de serrage, la pièce de support
d'au moins un vérin de cambrage d'au moins l'un des cylindres de travail comporte
une partie de maintien de la tige dudit vérin qui s'engage dans un évidement correspondant
ménagé sur le coté de l'empoise dudit cylindre jusqu'à un fond formant la partie d'appui
du vérin, et ledit côté de l'empoise est limité, de part et d'autre dudit évidement,
par deux faces de glissement planes susceptibles de coulisser le long de deux faces
de guidage conjuguées ménagées sur le côtés correspondant de la fenêtre, de part et
d'autre de ladite partie de maintien de la pièce de support.
[0027] De la sorte, chaque côté de l'empoise est muni d'une face de glissement en forme
de U ouvert du côté du plan de passage du produit et comprenant une partie centrale
s'étendant sur la largeur de l'empoise au niveau du fond de l'évidement, et deux branches
latérales entre lesquelles s'engage la partie de maintien de la tige du vérin.
[0028] Dans le cas où le niveau de l'un des cylindres de travail est sensiblement constant,
le niveau de l'autre cylindre pouvant varier pour le réglage de l'entrefer, la tige
de chaque vérin de cambrage du cylindre réglable est montée coulissante dans la pièce
de support sur une hauteur au moins égale à l'amplitude de réglage de l'entrefer et
ladite pièce de support comprend une partie de maintien coulissant de la tige du vérin,
s'engageant, sur la hauteur de réglage, dans un évidement de l'empoise du cylindre
réglable et une partie formant le corps du verin, placée au niveau de l'empoise du
cylindre fixe.
[0029] A cet effet, chaque pièce de support d'au moins un vérin de cambrage comprend avantageusement
deux parties s'étendant respectivement de part et d'autre du plan de passage du produit,
respectivement une partie étroite de maintien coulissant de la tige du ou des vérins
de cambrage, qui s'engage dans un évidement de l'empoise correspondante d'un premier
cylindre de travail et une partie large dans laquelle est ménagé le corps du ou des
vérins de cambrage et qui est limitée latéralement par une face de guidage coulissant
de l'empoise correspondante du second cylindre de travail, ce dernier étant associé
à des vérins de cambrage logés dans ladite partie large de la pièce de support.
[0030] Dans un mode de réalisation préférentiel, les deux cylindres de travail sont associés
à des vérins de cambrage positif déterminant l'écartement de leurs empoises et disposés
par paires de deux vérins opposés, à l'intérieur de deux pièces de support placées
respectivement de part et d'autre du plan de serrage passant sensiblement par les
axes des cylindres.
[0031] De façon avantageuse, chaque pièce de support peut être munie d'au moins un alésage
commun formant le corps de deux vérins opposés dont les tiges prennent appui respectivement,
en des sens opposés, sur les empoises des deux cylindres de travail.
[0032] Dans ce cas, une chambre unique peut être placée entre les deux pistons des deux
vérins opposés et alimentée en huile pour l'actionnement simultané des dits vérins.
[0033] Mais, l'alésage commun aux deux vérins peut aussi être séparé par une cloison en
deux chambres alimentées séparément pour l'actionnement individuel de chacun des deux
vérins opposés.
[0034] Grâce à de telles dispositions, l'ouverture des cylindres de travail peut être réglée
sur une grande course pour le passage de produits d'épaisseurs très différentes, la
partie de maintien de la pièce de support s'étendant sur une hauteur au moins égale
à la course d'ouverture maximale pour assurer le maintien coulissant en toute position
des cylindres de travail du ou des vérins de cambrage sur toute la course d'ouverture.
[0035] Ainsi, le cylindre de travail associé à la partie de maintien de la pièce de support
peut avantageusement être écarté du plan de passage du produit jusqu'à une position
de soulèvement maximal pour laquelle les évidements latéraux des empoises sont entièrement
dégagés des parties de maintien correspondantes des deux pièces de support, ledit
cylindre de travail pouvant être retiré de la cage par déplacement parallèlement à
son axe dans ladite position de soulèvement maximal.
[0036] A cet effet, les empoises du cylindre de travail supérieur peuvent prendre appui
sur les empoises du cylindre de travail inférieur, pour le retrait simultané des deux
cylindres par coulissement axial, par exemple, au moyen de deux plots de soutien placés
de part et d'autre du plan de serrage et s'étendant en saillie vers le bas dans l'espace
entre les empoises, chaque empoise du cylindre de travail inférieur étant munie de
deux plots conjugués s'étendant vers le haut. Les plots supérieurs et inférieurs sont,
en outre, décalés axialement l'un par rapport à l'autre d'une certaine distance, dans
la position de travail des cylindres et s'engagent chacun, dans cette position, dans
un logement ménagé sur la face opposée de l'autre empoise pour permettre le rapprochement
des empoises lors du réglage de la course d'ouverture alors que, dans la position
d'ouverture maximale, lesdits plots sont susceptibles de prendre appui l'un sur l'autre
après décalage axial de l'un des cylindres par rapport à l'autre de la distance entre
les plots, pour permettre le retrait simultané des deux cylindres reposant l'un sur
l'autre.
[0037] Mais l'invention sera mieux comprise par la description suivante d'un mode de réalisation
particulier, donné à titre d'exemple, et représenté sur les dessins annexés.
[0038] La figure 1 est une demi-vue de côté d'un laminoir de type quarto, en position de
laminage d'un produit mince.
[0039] La figure 2 est une demi-vue de côté du même laminoir en position de retrait des
cylindres.
[0040] La figure 3 est une vue en coupe partielle selon la ligne III-III de la figure 2.
[0041] La figure 4 est une vue en coupe par un plan passant par l'axe du cylindre de travail
inférieur, selon la ligne IV-IV de la figure 3.
[0042] La figure 5 est une vue en coupe par un plan horizontal passant par l'axe du cylindre
de travail supérieur, selon la ligne V-V de la figure 1.
[0043] La figure 6 est une vue schématique de côté selon la flèche F de la figure 2.
[0044] La figure 1, qui est une vue partielle de côté, montre l'arrangement des cylindres
d'un laminoir de type quarto comprenant, à l'intérieur d'une cage 1, deux cylindres
de travail 2, 2' placés de part et d'autre d'un plan P1 horizontal de passage d'un
produit à laminer A et prenant appui respectivement, du côté opposé au produit, chacun
sur un cylindre d'appui 3, 3'.
[0045] De façon bien connue, chaque cylindre est muni, à ses extrémités, de tourillons 21,
31 montés rotatifs, de la façon représentée sur les figures 4 et 5, dans des paliers
22 logés dans des empoises de support, respectivement 4, 4' des cylindres de travail
2, 2' et 5, 5' des cylindres d'appui 3, 3'. Celles-ci sont montées coulissantes à
l'intérieur de fenêtres 10 ménagées respectivement dans les deux montants 1 de la
cage.
[0046] Des vérins 12, mécaniques ou hydrauliques, sont montés à la partie supérieure des
deux montants 1 de la cage et prennent appui, respectivement, sur les empoises 5 du
cylindre d'appui supérieur 3, pour appliquer un effort de serrage qui détermine le
laminage du produit entre les cylindres de travail 2, 2', les empoises 5' du cylindre
d'appui inférieur 3 prenant appui, dans le sens opposé, sur des cales fixes de hauteur
réglable, non représentées sur la figure 1.
[0047] De la sorte, le cylindre de travail inférieur 2' a un niveau sensiblement constant
correspondant au plan de passage du produit A, les vérins 12 agissant dans les deux
sens sur les empoises d'appui supérieures 5 pour régler la largeur de l'entrefer entre
les cylindres de travail 2, 2' en fonction de l'épaisseur du produit A et de la réduction
d'épaisseur souhaitée.
[0048] Par ailleurs, les empoises 4, 4' des deux cylindres de travail sont associés à des
vérins de cambrage positif 61 placés dans des blocs hydrauliques 6 et susceptibles
de déterminer un écartement relatif de chaque paire d'empoises 4, 4' pour le cambrage
des cylindres de travail 2, 2'.
[0049] Comme habituellement, chaque bloc hydraulique est constitué d'une pièce de support
6 fixée sur les deux côtés 11, 11' de la fenêtre 10 et dans laquelle sont ménagés
des alésages 60 à axe vertical constituant le corps des vérins de cambrage positif
61. La pièce comporte aussi des circuits d'alimentation et de retour d'huile, non
représentés sur la figure.
[0050] Dans cet exemple de réalisation, les vérins 6 sont à simple effet, le cambrage négatif
étant assuré, de façon également connue, par des vérins 52, 52' logés dans des alésages
53 aménagés dans les empoises d'appui 5, 5' et prenant appui respectivement sur les
empoises 4, 4' des cylindres de travail dans le sens négatif de rapprochement desdites
empoises.
[0051] Le cylindre de travail inférieur 2', dont le niveau ne varie, généralement, qu'assez
peu, est monté de la façon habituelle, ses empoises 4' ayant des faces latérales 44'
qui peuvent coulisser le long de faces de guidage 63 ménagées sur la partie inférieure
des pièces de support 6, 6' et parallèles au plan de serrage P2 passant par les axes
des cylindres.
[0052] Au dessous des faces latérales de coulissement 44', chaque empoise inférieure 4'
est munie de parties élargies 45' formant des oreilles d'appui qui s'étendent au dessous
des blocs hydrauliques 6 et 6' et sur lesquels prennent appui, dans le sens de l'écartement
du plan P1, des vérins 62 de cambrage positif du cylindre inférieur 2', logés respectivement
à la partie inférieure de chaque alésage 60, à l'opposé des vérins 61.
[0053] De façon connue, pour réaliser le cambrage positif ou négatif, on peut utiliser,
soit un seul vérin de cambrage dans chaque sens, soit de préférence, des paires de
deux vérins parallèles et symétriques par rapport au plan médian P3 des paliers comme
on l'a représenté sur les figures 3, 4, 5.
[0054] Le niveau du cylindre de travail inférieur 2' étant sensiblement constant par rapport
au plan P1 de passage du produit, les vérins inférieurs 62 servent uniquement au cambrage
et doivent donc avoir seulement la course nécessaire.
[0055] En revanche, selon l'une des caractéristiques essentielles de l'invention, les vérins
de cambrage supérieur 61 ont une très grande course permettant de s'adapter à une
grande largeur d'entrefer, de telle sorte que l'épaisseur du produit A puisse varier
sur une grande amplitude.
[0056] C'est pourquoi les vérins 61 de cambrage du cylindre de travail supérieur 2 sont
réglables sur une grande course, à l'intérieur de la partie supérieure 6b de la pièce
de support 6, et celle-ci s'étend au dessus du plan P1 du passage du produit sur une
hauteur au moins égale à la course de réglage.
[0057] De préférence, comme on l'a représenté sur les figures, l'alésage 60 b qui constitue
le corps du vérin 61 de cambrage supérieur s'étend sur une longueur plus grande que
la partie supérieure 6b de telle sorte qu'en position rentrée, le piston 61a du vérin
61 soit placé au dessous du plan P1, c'est-à-dire à l'intérieur de la partie inférieure
6a du bloc hydraulique 6, par exemple sensiblement au niveau de l'axe du cylindre
de travail inférieur 2'.
[0058] Par ailleurs, il est avantageux de faire communiquer les deux alésages 60a du vérin
inférieur 62 et 60b du vérin supérieur 61 de façon à ménager entre les pistons 62a
et 61a une chambre unique 65 dans laquelle débouche une seule conduite d'alimentation
en huile pour exercer des efforts égaux dans des sens opposés, sur les empoises 4,
4' des deux cylindres de travail 2, 2'.
[0059] Grâce à cette disposition, la tige 61b du vérin de cambrage supérieur 61 peut avoir
une grande longueur, bien supérieure à l'amplitude de réglage de l'entrefer, et elle
est parfaitement guidée à sa partie inférieure par le piston 61a et à sa partie supérieure
par un joint annulaire 64b qui ferme de façon étanche l'extrémité supérieure de l'alésage
60b.
[0060] Comme on l'a vu, les faces de guidage 63 des empoises de travail inférieures 4' sont
ménagées, de façon classique sur les parties inférieures 6a des blocs hydrauliques
6. En revanche, les empoises 4 du cylindre de travail supérieur 2 sont montées coulissantes
le long de faces de guidage 13, 13' ménagées directement sur les côtés latéraux 11,
11' de la fenêtre correspondante 10 du montant 1 de la cage.
[0061] Pour cela, la partie supérieure 6b de la pièce de support 6 servant au maintien de
la tige 61b de chaque vérin 61 peut s'engager dans un évidement 41 ménagé sur chaque
côté latéral de l'empoise 4 et s'étendant jusqu'à un fond 42 placé à une certaine
distance de la face supérieure 43 de l'empoise.
[0062] De la sorte, les deux faces latérales 44, 44' de chaque empoise supérieure 4, qui
coulissent le long des faces de guidage 13, 13' de la fenêtre, présentent chacune
une forme en U inversé, ouvert du côté du plan de passage P1 et comprenant une partie
centrale 44a (figure 3) s'étendant sur toute la largeur de l'empoise au dessus du
fond 42 de l'évidement 41, et deux branches latérales 44b limitant les deux côtés
de l'évidement 41 et entre lesquelles s'engage la partie supérieure 6b de la pièce
de support 6 servant au maintien de la tige de chaque vérin 61.
[0063] On notera que la pression d'huile nécessaire au cambrage s'exerce seulement dans
la chambre 65 placée entre les pistons 61a, 62a, c'est à dire dans la partie inférieure
6a de la pièce de support 6.
[0064] De la sorte, la partie supérieure 6b de la même pièce 6 ne doit présenter que la
résistance simplement suffisante pour le maintien coulissant des tiges des vérins
61. Par conséquent, la largeur a de la partie supérieure de maintien 6b, ne dépend
que du nombre et de la section des vérins de cambrage et de l'épaisseur de métal nécessaire
et peut donc être sensiblement inférieure à la largeur b de l'empoise 4 de façon que
les deux branches 44b de la face de glissement 44 couvrent une surface suffisante
pour assurer le guidage de l'empoise sans contrainte excessive.
[0065] La partie supérieure 45 de l'empoise 4 passant au dessus du fond 42 de l'évidement
41 constitue donc une oreille d'appui des vérins de cambrage positif 61 sur laquelle
peuvent s'appuyer dans le sens opposé, les vérins de cambrage négatif 52 logés dans
l'empoise d'appui supérieure 5.
[0066] On peut ainsi régler avec précision et de façon connue la position de chaque empoise
de travail 4 en ajustant les pressions dans les vérins de cambrage positif 61 et négatif
52, de façon à obtenir l'effet de cambrage souhaité pour la correction de planéité.
[0067] On voit que les dispositions qui viennent d'être décrites permettent d'effectuer
le cambrage dans d'excellentes conditions même pour un très large entrefer, les tiges
61b des vérins 61 étant parfaitement guidées par la partie 6b de chaque pièce de maintien
6, malgré leur grande longueur, et les empoises supérieures pouvant coulisser sans
risque de coincement, entre les faces de guidage 13, 13' de la fenêtre 10.
[0068] Il faut noter, que, normalement la largeur de l'évidement 41 est un peu supérieure
à la largeur a de la partie supérieure 6b du bloc hydraulique 6, de façon à laisser
un léger jeu entre les faces latérales de celui-ci et les faces internes des deux
branches 44b. Cependant, cet emboîtement peut utilement servir à maintenir le centrage
du cylindre de travail 2 dans le plan de serrage P2.
[0069] Selon un autre avantage important de l'invention, la disposition qui vient d'être
décrite n'apporte aucune gène au retrait des cylindres de travail pour entretien ou
remplacement.
[0070] En effet, comme on l'a représenté sur la figure 1, les empoises 4' du cylindre de
travail 2' sont, en service, soutenues par les vérins 52' de cambrage négatif.
[0071] En agissant sur ces derniers, on peut de façon connue faire descendre les empoises
inférieures 4' qui, au moyen de galets latéraux 14, viennent reposer sur deux rails
horizontaux 15 s'étendant entre les deux montants de la cage. On peut ainsi retirer
le cylindre de travail inférieur 2' par déplacement axial en faisant coulisser horizontalement
ses empoises 4' entre les faces de guidage 63 ménagées sur les parties inférieures
des blocs hydrauliques 6.
[0072] Pour pouvoir effectuer en même temps le retrait ou le remplacement d'une paire de
cylindres de travail 2, 2', superposés, le laminoir comprend des moyens 7 de maintien
de l'écartement relatif des empoises des cylindres de travail 2, 2' dans une position
de soulèvement maximum du cylindre supérieur 2 pour laquelle les empoises 4 de celui-ci
passent au dessus des partie de maintien 6b des blocs hydrauliques 6.
[0073] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, chaque empoise de travail
supérieure 4 du cylindre mobile 2 est munie de deux plots 70, 70' placés de part et
d'autre du plan de serrage P2 et qui s'étendent vers le bas dans l'espace entre les
deux cylindres, sur une distance sensiblement égale à la moitié de l'écartement maximal.
Des plots correspondants 71, 71' placés sur les empoises de travail inférieures 4',
s'étendent dans le sens opposé, sur la distance complémentaire.
[0074] En position de travail des cylindres 2, 2', les plots supérieurs 70 et inférieurs
71 sont décalés axialement et peuvent pénétrer dans des évidements correspondants
46', 46 ménagés respectivement, dans les empoises opposées 4', 4. De la sorte, comme
le montre la figure 1, les plots 70, 71 ne gênent pas, en service, le réglage de l'entrefer
et le cambrage des cylindres dans un sens ou dans l'autre.
[0075] Lorsque l'on veut retirer les cylindres de travail on remonte tout d'abord les cylindres
supérieurs 2, 3 dans leur position la plus haute, au moyen des vérins de cambrage
positif 61 dont la tige présente une longueur supérieure à l'amplitude de réglage
de l'entrefer.
[0076] Dans cette position supérieure de retrait, représentée sur la figure 2, les extrémités
inférieures 44c des deux branches 44b de la face de glissement 44 se trouvent légèrement
au dessus des extrémités supérieures de la pièce de support 6 et des tiges 61b des
vérins 61. La partie de maintien 60b est donc entièrement dégagée de l'évidement 41
et ne s'oppose pas au déplacement axial du cylindre supérieur 2.
[0077] Il faut noter, cependant, que la figure 2 montre les cylindres en position de retrait,
les vérins de cambrage supérieurs étant rentrés et les empoises supérieures 4 prenant
appui sur les empoises inférieures 4' par l'intermédiaire des plots superposés 70,
71. De préférence, pour assurer le maintien des deux plots l'un sur l'autre, le plot
inférieur 70 est muni d'un téton 72 qui s'engage dans un trou borgne correspondant
ménagé à l'extrémité du plot supérieur 70. C'est pourquoi les vérins 61 doivent soulever
le cylindre de travail supérieur 2 jusqu'à un niveau légèrement supérieur à celui
qui est indiqué sur la figure 2 et pour lequel il est possible de déplacer axialement
le cylindre inférieur 2' d'une distance c correspondant au décalage des plots 70,
71. Dans cette position du cylindre inférieur 2' chaque plot inférieur 71 est exactement
dans le prolongement d'un plot supérieur 70 correspondant. Au moyen des vérins 61
on abaisse alors légèrement l'empoise supérieure 4 de façon que les plots supérieur
70 viennent reposer sur les plots inférieurs 71.
[0078] Les vérins de cambrage supérieurs 61 peuvent alors être rentrés et l'on se trouve
dans la position représentée sur les figures 2 et 6.
[0079] Bien entendu, chaque empoise 4 des cylindres de travail supérieurs 2 est munie de
deux plots 70, 70' placés symétriquement de part et d'autre du plan de serrage P2
et qui viennent en appui sur les plots correspondant 71, 71' des empoises de travail
4'.
[0080] Le cylindre de travail supérieur 2 repose ainsi sur le cylindre de travail inférieur
2' et peut donc être retiré avec celui-ci par déplacement axial, l'ensemble reposant
sur les galets 14 qui roulent sur les rails 15.
[0081] Bien entendu l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui
vient d'être décrit, des variantes pouvant être imaginées en employant des moyens
équivalents sans s'écarter du cadre de protection défini par les revendications.
[0082] En particulier, dans l'exemple représenté, les vérins de cambrage positif sont actionnés
en sens inverse à partir d'une chambre de pression unique 65 placée entre les deux
pistons 61a, 62a. Il serait cependant possible de placer dans l'alésage 60 une cloison
permettant de limiter deux chambres alimentées sous des pressions différentes de façon
à régler de façon dissymétrique le cambrage des deux cylindres de travail 2, 2'.
[0083] D'autre part, les figures montrent un exemple de réalisation habituel dans lequel
on utilise deux vérins placés côte-à-côte pour le cambrage positif ou négatif mais
on pourrait aussi utiliser un plus grand nombre de vérins en augmentant la largeur
a de la partie de maintien 6b ou, au contraire, un seul vérin centré dans un plan
médian de l'empoise.
[0084] Les signes de référence, insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Laminoir comprenant à l'intérieur d'une cage ayant deux montants écartés (1), au moins
deux cylindres de travail (2,2') à axes sensiblement parallèles, définissant un entrefer
de passage du produit à laminer (A) suivant un plan de passage P1 sensiblement horizontal,
et montés rotatifs autour de leur axe, chacun sur deux empoises (4, 4') enfilées respectivement
dans des fenêtres correspondantes (10) des deux montants (1) de la cage, lesdites
empoises (4, 4') étant montées coulissantes, parallèlement à un plan de serrage P2
passant sensiblement par les axes des cylindres de travail (2,2'), chacune entre deux
faces de guidage planes ménagées respectivement, de part et d'autre dudit plan de
serrage P2, sur les deux côtés (11, 11') de la fenêtre correspondante (10) de la cage
(1), le laminoir étant associé à des moyens de cambrage d'au moins l'un des cylindres
de travail, et comprenant pour chaque empoise (4,4'), au moins deux vérins hydrauliques
(61, 61') placés respectivement de part et d'autre de l'empoise (4), chacun dans une
pièce de support (6) fixée sur le côté correspondant (11, 11') de la fenêtre (10)
et formant un bloc hydraulique, chaque vérin (61) ayant un corps (60) ménagé dans
ladite pièce de support (6) et un piston (61a) avec une tige (61b), monté coulissant
dans le corps (60) parallèlement au plan de serrage et agissant sur une partie latérale
d'appui (45, 45') de l'empoise (4, 4'), caractérisé par le fait que de chaque côté
du plan de serrage P2, la pièce de support (6) d'au moins un vérin de cambrage (61)
d'au moins l'un des cylindres de travail (2) comporte une partie (6b) de maintien
de la tige (61b) dudit vérin qui s'engage dans un évidement correspondant (41) ménagé
sur le côté (44) de l'empoise (4) dudit cylindre (2) jusqu'à la partie d'appui (45)
de celle-ci et que ledit côté (44) de l'empoise est limité, de part et d'autre dudit
évidement (41), par deux faces de glissement planes (44b) susceptibles de coulisser
le long de faces de guidage conjuguées (13) ménagées sur le côté correspondant de
la fenêtre (10), de part et d'autre de ladite partie de maintien (6b) de la pièce
de support (6).
2. Laminoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque côté (44) de l'empoise
(4) du cylindre de travail (2) associé aux vérins de cambrage (61) est muni, d'une
face de glissement en forme de U ouvert du côté du plan de passage du produit et comprenant
une partie centrale (44a) s'étendant sur la largeur de l'empoise (4) au niveau de
la partie d'appui (45) et deux branches latérales (44b) limitant l'évidement (41)
dans lequel s'engage la partie de maintien (6b) de la tige (61b) du vérin (61).
3. Laminoir selon d'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, le laminoir
comprenant un cylindre de travail fixe (2') de niveau sensiblement constant et un
cylindre de travail réglable (2) dont le niveau peut varier sur une certaine hauteur
de réglage de l'entrefer, le piston (61a) et la tige (61b) de chaque vérin (61) de
cambrage du cylindre réglable (2) sont montés coulissants dans la pièce de support
(6), sur une hauteur au moins égale à l'amplitude de réglage de l'entrefer et ladite
pièce de support (6) comprend une partie (6b) de maintien coulissant de la tige du
vérin, s'engageant sur la hauteur de réglage, dans un évidement (41) de l'empoise
du cylindre réglable (2) et une partie (6a) formant le corps du vérin (61), placée
au niveau de l'empoise (4') du cylindre fixe (2').
4. Laminoir selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque pièce de support (6)
d'au moins un vérin de cambrage (61) comprend deux parties s'étendant respectivement
de part et d'autre du plan P1 de passage du produit (A), respectivement une partie
étroite (6b) de maintien coulissant de la tige (61b) du ou des vérins de cambrage
(61), qui s'engage dans un évidement (41) de l'empoise correspondante (4) d'un premier
cylindre de travail (2) et une partie large (6b) dans laquelle est ménagé le corps
du ou des vérins de cambrage (61) et qui est limitée latéralement par une face (63)
de guidage coulissant de l'empoise correspondante (4') du second cylindre de travail
(2'), ce dernier étant associé à des vérins de cambrage (62) logés dans ladite partie
large (6b) de la pièce de support (6).
5. Laminoir selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux
cylindres de travail (2, 2') sont associés à des vérins de cambrage positif déterminant
l'écartement de leurs empoises (4, 4') et disposés par paires de deux vérins opposés
(61, 62), à l'intérieur de deux pièces de support (6, 6') placées respectivement de
part et d'autre du plan de serrage P2 passant sensiblement par les axes des cylindres.
6. Laminoir selon la revendication 5, caractérisé par le fait que chaque pièce de support
(6) est munie d'au moins un alésage commun (60) formant le corps de deux vérins opposés
(61, 62) dont les tiges (61b, 62b) prennent appui respectivement, en des sens opposés,
sur les empoises (4, 4') des deux cylindres de travail (2, 2').
7. Laminoir selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque pièce de support (6)
comporte une chambre unique (65) placée entre les deux pistons (61, 62) des deux vérins
opposés et alimentée en huile pour l'actionnement simultané des dits vérins (61, 62).
8. Laminoir selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque alésage commun (60)
est séparé par une cloison en deux chambres alimentées séparément pour l'actionnement
individuel de chacun des deux vérins opposés (61, 62).
9. Laminoir selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'ouverture des cylindres
de travail peut être réglée sur une grande course pour le passage de produits d'épaisseurs
très différentes, caractérisé en ce que la partie de maintien (6b) de la pièce de
support (6) s'étend sur une hauteur au moins égale à la course d'ouverture maximale
pour assurer le maintien coulissant en toute position des cylindres de travail (2,
2') du ou des vérins de cambrage sur toute la course d'ouverture.
10. Laminoir selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le cylindre
de travail (2) associé à la partie de maintien (6b) de la pièce de support (6) peut
être écarté du plan de passage P1 du produit jusqu'à une position de soulèvement maximal
pour laquelle les évidements latéraux (41) des empoises (4) sont entièrement dégagés
des parties de maintien (6b) correspondantes des deux pièces de support (6, 6'), ledit
cylindre de travail (2) pouvant être retiré de la cage (1) par déplacement parallèlement
à son axe dans ladite position de soulèvement maximal.
11. Laminoir selon la revendication 10, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens
(7) d'appui des empoises (4) du cylindre de travail supérieur (2) sur les empoises
(4') du cylindre de travail inférieur (2'), pour le retrait simultané des deux cylindres
(2, 2') par coulissement axial.
12. Laminoir selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque empoise du cylindre
de travail supérieur (2) est munie de deux plots de soutien (70, 70') placés de part
et d'autre du plan de serrage P2 et s'étendant en saillie vers le bas dans l'espace
entre les empoises et que chaque empoise (4') du cylindre de travail inférieur (2')
est munie de deux plots conjugués (71, 71') s'étendant vers le haut, lesdits plots
supérieurs (70) et inférieurs (71) étant décalés axialement l'un par rapport à l'autre
d'une certaine distance (c), dans la position de travail des cylindres et s'engageant
chacun, dans cette position, dans un logement (46',46) ménagé sur la face opposée
de l'autre empoise (4', 4) pour permettre le rapprochement des empoises lors du réglage
de la course d'ouverture et que, dans la position d'ouverture maximale, lesdits plots
sont susceptibles de prendre appui l'un sur l'autre après décalage axial de l'un des
cylindres par rapport à l'autre de la distance (c) entre les plots (70, 71), pour
permettre le retrait simultané des deux cylindres, reposant l'un sur l'autre.