(19)
(11) EP 0 740 908 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
06.11.1996  Bulletin  1996/45

(21) Numéro de dépôt: 96420148.7

(22) Date de dépôt:  30.04.1996
(51) Int. Cl.6A43B 5/04
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI

(30) Priorité: 05.05.1995 FR 9505615

(71) Demandeur: SKIS ROSSIGNOL S.A.
38500 Voiron (FR)

(72) Inventeur:
  • Bobrowicz, Eric
    05220 Monetier les Bains (FR)

(74) Mandataire: Laurent, Michel et al
Cabinet LAURENT et CHARRAS, 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
69131 Ecully Cédex
69131 Ecully Cédex (FR)

   


(54) Chaussure pour la pratique d'un sport de glisse


(57) Chaussure (1) pour la pratique de sport de glisse au moyen d'au moins une planche, présentant une capacité à la flexion vers l'avant, et comportant des agencements destinés à coopérer avec une fixation, du type comprenant:
  • une botte souple (2) et un chausson (4) souple amovible placé à l'intérieur de la botte (2) souple;
  • une coque (3) placée à l'intérieur de la botte souple (2), entre cette botte (2) et le chausson (4), et comportant au moins une semelle (12) destinée à recevoir la plante du pied de l'utilisateur, et une gouttière (13) destinée à enserrer l'arrière du bas de la jambe de l'utilisteur, jusqu'à hauteur du bas du mollet,

caractérisée en ce que l'ensemble semelle-gouttière (12,13) présente des capacités d'inclinaison de la gouttière (13) vers l'avant de la semelle (12) et une rigidité apte à limiter l'inclinaison de la gouttière (13) vers l'arrière, et en ce que les agencements (34) destinés à coopérer avec la fixation sont fixés sur la semelle (12) de la coque amovible à travers la botte (2) souple.




Description

Domaine Technique



[0001] L'invention concerne le domaine des sports de glisse, notamment sur eau et sur neige. Elle vise plus précisément une chaussure destinée à la pratique du surf de neige ou du ski de piste.
Dans ce qui suit, on décrira plus en détails l'invention dans son application au surf de neige, bien qu'elle soit immédiatement transposable pour la pratique du ski alpin.

Techniques antérieures



[0002] Comme on le sait, il existe plusieurs techniques de pratique du surf de neige. On peut citer notamment une première forme appelée "surf alpin" qui se pratique sur des pistes de ski de descente traditionnelles, sur de la neige damée. Par ailleurs, on connait également une deuxième forme appelée "surf artistique" qui se déroule sur des pistes particulières formant des vallées semi-cylindriques, généralement creusées à façon, et que l'on appelle communément par l'expression anglaise de "half-pipe". Enfin, on sait également que le surf se pratique sur des pentes de neige poudreuse.

[0003] Il est bien évident que chacun de ces modes d'utilisation requiert un certain nombre de qualités au niveau de l'articulation entre la jambe de l'utilisateur et la planche, notamment en ce qui concerne la flexion vers l'avant et les appuis vers l'arrière.

[0004] Chronologiquement, quatre types différents de chaussure ont été proposés, pour être associés avec des fixations correspondantes également différentes.

[0005] Tout d'abord, les chaussures les plus anciennes utilisées pour pratiquer le surf sont dérivées de celles utilisées pour le ski alpin, c'est-à-dire présentant une coque rigide, permettant une inclinaison limitée de la jambe vers l'avant. Ces chaussures s'adaptent sur des fixations comportant deux éléments, à savoir un étrier fixe dans laquelle vient s'encastrer le talon de la chaussure, et une butée avant articulée en forme d'étrier, apte à crocheter la portion avant de la pointe de la chaussure. Bien évidemment, ce type de chaussure s'avère trop rigide, notamment dans les disciplines requérant de grandes angulations du tibia par rapport au pied, tel que la pratique dans des "half-pipe". En outre, ce type de chaussure se révèle mal adapté pour la marche.

[0006] Par la suite, il a été proposé l'utilisation de chaussures souples, le plus généralement ayant la forme d'une botte, avantageusement pratique pour la marche. Malheureusement, compte tenu de cette souplesse, il a fallu faire évoluer les fixations pour leur permettre d'assurer la prise en compte des appuis vers l'arrière. Ainsi, on a développé un certain nombre de fixations présentant une plateforme sur laquelle la chaussure est fixée par plusieurs sangles, et qui comporte une tuile arrière rigide fixée sensiblement perpendiculairement à la planche et qui remonte en direction du mollet. Malheureusement, bien que satisfaisant, ce type de fixation constitue une pièce de moulage particulièrement complexe à réaliser, volumineuse et génante pour le transport. En outre, elle ne permet pas un chaussage automatique. Ainsi, à chaque bas de piste, le surfeur est obligé de défaire les sangles pour se dégager, puis à l'arrivée du remonte-pente, il doit refixer les sangles et en régler le serrage, ce qui s'avère pénible et fastidieux.

[0007] En outre, on connait un troisième type de fixation, associant un plot fixé sur la planche et qui coopère avec des agencements complémentaires, avantageusement rétractables, solidaires de la chaussure. On a affaire en ce cas à une chaussure relativement rigide, soit proche d'une chaussure de ski traditionnelle, soit présentant une semelle en matériau dur et une tige arrière rigide pour permettre les appuis arrières. Ainsi, on voit que l'utilisation de ce type avantageux de fixation nécessite l'emploi d'une chaussure rigide, donc présentant des inconvénients pour la marche et ne permettant pas d'obtenir les performances optimales lors de la pratique du surf.

[0008] Enfin, on connaît, notamment par le document EP-A-0 646 334, une chaussure de surf du type botte, à l'intérieur de laquelle est insérée une coque, intercalée entre la tige extérieure et le chausson interne. Cette coque comprend une semelle destinée à recevoir la plante du pied de l'utilisateur et une gouttière arrière destinée à enserrer l'arrière du bas de la jambe de l'utilisateur jusqu'à hauteur du bas du mollet. Cette gouttière est articulée sur la partie arrière remontante de la semelle de façon à permettre l'inclinaison transversale de cette gouttière. Malheureusement, cette solution n'est pas totalement satisfaisante en ce sens que la coque intermédiaire est simplement posée à l'intérieur de la tige et n'est en aucun reliée de façon rigide à la planche. La transmission des efforts depuis la fixation se fait donc au travers des sangles d'accrochage de la botte et de la semelle souple. On conçoit aisément que la souplesse de ces différents éléments amortit les sensations et ne permet pas une pratique optimale. En outre, de par la latitude de mouvement de cette coque à l'intérieur de la botte, lors des prises d'appui arrière, l'avant du pied se soulève et se trouve comprimé sous les sangles formant la fixation. Il s'ensuit une gène et un inconfort.

[0009] L'invention pallie ces inconvénients.

Brève description de l'Invention



[0010] Le problème que se propose de résoudre l'invention est l'utilisation d'une chaussure accouplable à une fixation simple, du type à fonctionnement par encliquetage, cette chaussure étant souple en direction de l'avant tout en présentant une rigidité vers l'arrière pour permettre la prise des appuis.

[0011] Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est celui de la transmission efficace des efforts depuis la planche vers le pied de l'utilisateur, afin de permettre une bonne perception des sensations en provenance du surf.

[0012] Ainsi, l'invention concerne une chaussure pour la pratique d'un sport de glisse au moyen d'une planche, cette chaussure présentant une capacité à la flexion vers l'avant et comportant des agencements destinés à coopérer avec une fixation, du type comprenant :
  • une botte souple et un chausson souple amovible placé à l'intérieur de la botte souple ;
  • une coque placée à l'intérieur de la botte souple, entre cette botte et le chausson, et comportant au moins une semelle destinée à recevoir la plante du pied de l'utilisateur, et une gouttière destinée à enserrer l'arrière du bas de la jambe de l'utilisteur, jusqu'à hauteur du bas du mollet.


[0013] Cette chaussure se caractérise en ce que l'ensemble semelle-gouttière présente des capacités d'inclinaison de la gouttière vers l'avant de la semelle et une rigidité apte à limiter l'inclinaison de la gouttière vers l'arrière, et en ce que les agencements destinés à coopérer avec la fixation sont fixés sur la semelle de la coque, à travers la botte souple.

[0014] Autrement dit, pour combiner une souplesse vers l'avant et une rigidité vers l'arrière, la chaussure selon l'invention présente une coque servant d'armature et présentant une capacité d'articulation dans le sens longitudinal uniquement orientée vers l'avant. Cette armature est fermement et rigidement associée aux organes d'accrochage à la fixation à travers la semelle de la botte souple servant d'enveloppe extérieure, préférentiellement au niveau de la voute plantaire, voire dans la zone du talon ou de la pointe.

[0015] En d'autres termes, contrairement à tous les types de chaussures existants, l'invention propose une chaussure souple, donc pratique pour la marche, apte à s'accoupler avec une fixation simple, et combinant une flexibilité vers l'avant avec une rigidité vers l'arrière et une transmission optimale des efforts.

[0016] Pour résoudre le problème de la coopération de la chaussure avec la fixation, les agencements destinés à coopérer avec la fixation sont fixés sur la coque de la chaussure à travers la botte, soit au niveau de la voute plantaire, soit au niveau du talon, soit conjointement au niveau de l'extrémité avant et du talon. Autrement dit, la pièce de liaison avec la fixation est solidarisée par vissage ou tout autre moyen, directement avec la coque rigide, et non pas sur la botte, ce qui permet d'employer pour cette dernière un matériau plus souple. Cette disposition permet une transmission directe des efforts entre le pied et la fixation, en s'affranchissant de la souplesse de la botte, ce qui améliore les sensations de l'utilisateur.

[0017] Dans une première forme de réalisation, l'arête inférieure de la gouttière est solidaire et épouse le contour d'au moins la partie postérieure de la semelle tandis que l'arête supérieure de la gouttière est libre, de sorte que la partie haute de la gouttière possède un rayon de courbure largement supérieur à celui de la partie basse.

[0018] De cette manière, la gouttière présente une courbure générale tournée vers l'avant de la semelle, ce qui en empêche les déformations orientées vers l'arrière. La différence de courbure entre le haut et le bas de la gouttière favorise la flexibilité de celle-ci vers l'avant. Ainsi, la forme de la gouttière associe les deux fonctions de souplesse et de rigidité.

[0019] Dans une une autre forme de l'invention, la chaussure est équipée de moyens d'articulation aptes à permettre l'inclinaison de la gouttière vers l'avant de la semelle et de moyens aptes à limiter l'inclinaison de la gouttière vers l'arrière. De cette manière, les deux fonctions de souplesse et rigidité sont remplies pas des zones distinctes de chaque partie de la coque.

[0020] Dans une première forme de réalisation, la coque est monobloc et :
  • les moyens d'articulation sont constitués par une portion de liaison souple reliant la semelle et la gouttière ;
  • et les moyens limiteurs d'inclinaison sont constitués par au moins un câble reliant un bord de la semelle à l'avant d'un bord de la gouttière.


[0021] Dans une variante, les moyens limiteurs d'inclinaison sont constitués par deux voiles latéraux inextensibles reliant un bord de la portion de liaison, la partie postérieure de la semelle et l'avant d'un bord de la gouttière.

[0022] Dans une seconde forme de réalisation dans laquelle la coque est formée de deux pièces distinctes, respectivement la semelle et la gouttière:
  • les moyens d'articulation sont constitués par deux ensembles pivot-lumière situés respectivement en partie latérale arrière de la semelle et en partie latérale basse de la gouttière, au niveau des malléoles, et aptes à autoriser l'inclinaison et l'articulation de la gouttière par rapport à la semelle ;
  • et les moyens limiteurs sont constitués d'une portion en saillie située sur la semelle, destinée à coopérer avec une portion complémentaire de la gouttière pour servir de butée de manière à empêcher l'inclinaison de la gouttière vers l'arrière.


[0023] Pour améliorer le confort de l'utilisateur lors de la marche, la portion complémentaire de la gouttière est articulée sur ladite gouttière selon un axe transversal de manière à basculer entre deux positions pemettant ou non la butée avec la saillie, et cette portion complémentaire présente des moyens de rappel la ramenant dans la position formant butée, de sorte que les moyens limiteurs d'inclinaison sont débrayables sur action de l'utilisateur. Ainsi, lors des phases de marche, la partie de la portion complémentaire en regard de la saillie est escamotée par simple pression et la gouttière retrouve sa liberté de rotation vers l'arrière par rapport à la semelle.

[0024] Dans une variante avantageuse de réalisation, permettant non seulement une articulation dans le sens longitudinal mais aussi dans le sens transversal, les moyens d'articulation de la gouttière par rapport à la semelle de la coque sont constitués par :
  • un étrier reliant les malléoles passant derrière le tendon d'Achille, et articulé par rapport à la semelle de la coque autour d'un axe transversal disposé sensiblement au niveau des malléoles ;
  • un pivot longitudinal situé à l'arrière de l'étrier et recevant la partie basse de la gouttière pour lui permettre une inclinaison transversale.


[0025] Dans une variante de réalisation équivalente, dans laquelle les axes d'articulation précités sont intervertis, les moyens d'articulation sont constitués par :
  • un étrier reliant les malléoles passant derrière le tendon d'Achille, et articulée par rapport à la semelle de la coque autour d'un axe longitudinal disposé sur la partie arrière de la semelle de la coque, au niveau du tendon d'Achille ;
  • deux ensembles pivots lumières situés respectivement sur les extrémités de l'étrier, au niveau des malléoles et sur les parties latérales basses de la gouttière, également au niveau des malléoles.


[0026] Dans une forme d'exécution, pour faciliter la mise en place de la gouttière et sa fabrication, la coque est amovible et extractible de la botte. Dans une forme d'exécution opposée, la partie basse de la botte est surmoulée sur la coque. Ainsi, dans certains cas, l'armature pourra être retirée de la botte pour une utilisation de celle-ci pour d'autres activités.

[0027] Toujours dans le but de faciliter la marche, tout en permettant la prise des appuis arrière, dans une variante, la semelle s'étend à l'avant au niveau et légèrement en retrait de l'articulation métatarsophalangienne.

[0028] Dans une autre variante, la semelle présente au niveau et légèrement en retrait de l'articulation métatarsophalangienne, une zone de moindre épaisseur destinée à faciliter l'articulation de l'avant de la semelle.

[0029] Pour améliorer la fermeté de la partie haute de la chaussure, la gouttière présente des moyens de serrage autour du bas du mollet. De même, dans le même but, la semelle présente des moyens de maintien du pied au niveau du cou de pied.

[0030] Pour faciliter la solidarisation et améliorer l'étanchéité, la semelle de la botte présente une zone d'épaisseur réduite au niveau de l'accrochage desdits agencements coopérant avec la fixation.

[0031] A cet effet, la semelle peut également comporter des inserts métalliques ou composites, mâles ou femelles, destinés à servir de points d'accrochage.

[0032] Avantageusement, on utilise comme matériau pour réaliser la coque du polyuréthanne ou du polyéthylène ou toute autre matière plastique similaire, voire composite. Bien entendu, pour obtenir des performances optimales, on peut choisir des matériaux différents pour les diverses parties de la coque, à savoir la semelle et la gouttière.

Description sommaire des figures



[0033] Les avantages et les modes d'exécution de l'invention ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures annexées.

[0034] La figure 1 est une vue en perspective sommaire montrant les différents sous-ensembles de l'invention.

[0035] La figure 2 est une vue en perspective sommaire d'une coque monobloc présentant une forme particulière d'articulation, dont une variante est illustrée, en perspective sommaire à la figure 3.

[0036] La figure 4 est une vue en perspective sommaire d'une coque en deux parties articulées.

[0037] La figure 5 est une vue en coupe d'un détail de réglage de l'articulation d'une coque du type de celle de la figure 4.

[0038] La figure 6 est une vue en coupe d'un détail de l'articulation d'une coque du type de celle de la figure 4, illustrant le débrayage des moyens limiteurs d'inclinaison.

[0039] Les figures 7 et 8 sont des vues en perspective sommaire de variantes de réalisation de coques présentant des capacités d'articulation longitudinale vers l'avant et également transversale.

[0040] La figure 9 est une vue en coupe de la chaussure et de la fixation montrant la coopération entre ces deux éléments.

[0041] La figure 10 est une vue en coupe selon le plan X-X' de la figure 9.

[0042] Les figures 11 à 15 sont des vues en perspective sommaire de dessous de chaussure présentant trois types d'agencements fixés sur la semelle de la coque et destinés à coopérer avec des fixations.

Manières de réaliser l'invention



[0043] Comme déjà dit, l'objectif de l'invention est de fournir une chaussure de surf présentant une capacité de flexion vers l'avant ainsi qu'une forte rigidité vers l'arrière pour permettre les appuis.

[0044] Comme on le voit en figure 1, la chaussure (1) se décompose en trois sous-ensembles essentiels, à savoir, une botte (2) souple, une coque (3) interne amovible et un chausson (4) intérieur.

[0045] La botte souple (2) présente une forme extérieure classique connue dans le domaine du surf. Ainsi, cette botte comporte dans sa partie inférieure, une semelle (5) présentant un talon (6), et à sa partie supérieure, une tige (7) présentant deux flancs latéraux (8,9), chacun de ces flancs présentant dans sa partie avant, une zone de laçage (10) permettant de recouvrir une languette interne (11). La tige (7) est légèrement orientée vers l'avant.

[0046] A l'intérieur de cette botte (2), se trouve la coque interne (3) (en traits mixtes épais sur la figure 1) qui se décompose en deux parties principales, à savoir une semelle (12) et une gouttière (13). La semelle (12) présente une forme générale anatomique. Elle présente des rebords qui épousent les contours du pied en remontant légèrement pour assurer un bon maintien.

[0047] De façon générale, la semelle (12) doit permettre simultanément la prise des appuis arrière lors de la pratique du surf et l'articulation de l'avant du pied pendant les phases de marche. Ainsi, dans une première forme de réalisation (cf figure 4), l'extrémité avant de la semelle (12) se trouve légèrement en retrait du niveau de l'articulation métatarsophalangienne. Dans une autre forme de réalisation, la semelle (12) s'étend sous tout le dessous du pied mais présente, au niveau de l'articulation métatarsophalangienne, une zone (39) de moindre épaisseur facilitant l'articulation de l'avant du pied (cf figure 3).

[0048] Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 1, la gouttière (13) est une plaque incurvée, dont le bord inférieur (40) est relié à l'arrière de la semelle en entourant le talon jusqu'à hauteur du milieu de la voute plantaire. Le rayon de courbure de cette portion est inférieur à 5 centimetres. La partie haute (14) est de largeur inférieure. Elle constitue une extrémité libre dont le rayon de courbure est beaucoup plus important. La configuration de cette gouttière lui permet donc une flexion facile vers l'avant tandis que l'inclinaison vers l'arrière est impossible.

[0049] Dans une première variante illustrée à la figure 2, la gouttière présente une forme générale s'inscrivant dans un cylindre vertical, avec une partie (14) ouverte vers l'avant. La largeur de cette ouverture est déterminée pour faciliter la mise en place du chausson (4) ainsi que pour des questions de confort. La coque (2) est constituée d'une seule pièce, la gouttière (13) et la semelle (12) étant reliées par une portion flexible (15) de faibles dimensions, située au niveau du tendon d'Achille. Cette portion flexible (15) permet l'inclinaison de la gouttière (13) vers l'avant.

[0050] L'un des buts de l'invention étant d'interdire totalement l'inclinaison de la gouttière vers l'arrière, la coque possède également un cable (16) qui relie la semelle (12) à la gouttière (13). Ce but peut également être atteint en reliant les bords (41,42) de la gouttière et de la semelle en regard, par un voile (28) textile ou une feuille en matériau inextensible et souple.

[0051] Bien entendu, on ne sort pas du cadre de l'invention en remplaçant le cable précité par une bande issue du moulage de la coque, donc constituée du même matériau, et qui relie la semelle et la gouttière.

[0052] Dans une forme de réalisation, les deux extrémités (17,18) du cable (16) sont reliées à la partie médiane de la semelle, dans les zones latérales, tandis que le cable (16) parcourt l'arrière de la gouttière (13) en prenant appui sur des plots (19) d'ancrage. La longueur du cable est déterminée pour que celui-ci soit en position tendue lorsque la gouttière (13) est dans la position arrière maximale.

[0053] Bien entendu, l'invention couvre toutes les variantes de passage de cable (16) permettant de limiter cette inclinaison vers l'arrière.

[0054] Dans la variante d'exécution illustrée à la figure 4, la semelle (12) et la gouttière (13) forment deux éléments distincts reliés par une articulation classique. Il peut s'agir par exemple d'une association (20) de pivots et de lumières placés avantageusement au niveau des malléoles. Ainsi, cette articulation (20) permet l'orientation relative de la gouttière (13) par rapport à la semelle (12). Comme pour la variante précédente, l'appui arrière est obtenu par la présence d'une portion (21) en saillie à l'arrière de la semelle (12) sur laquelle vient prendre appui l'extrémité arrière (22) de la gouttière. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de l'invention en donnant à ces différentes extrémités toutes les formes susceptibles de créer cet effet de butée.

[0055] Comme on le voit à la figure 5, on peut donner à la coque une possibilité de réglage en positionnant la butée arrière (21) à une hauteur variable. A cet effet, la partie arrière de la semelle présente des trous (29) dans lesquels on insère la butée (21) équipée d'un doigt d'accrochage. Bien entendu, ce réglage peut être réalisé par tout autre moyen connu tel que plots vissés ou surface crenelée.

[0056] Une variante de l'invention illustrée en figure 6 prévoit la possibilité de débrayer les moyens limiteurs d'inclinaison. A cet effet, la gouttière présente une portion (40) articulée au moyen d'une chape (45). Un ressort (44) est placé entre la gouttière et l'extrémité haute de la portion articulée, de sorte que l'extrémité basse (46) de cette portion articulée (40) soit en regard de la saillie (21) de la semelle (12). Par une simple pression sur l'extrémité haute (43), l'extrémité basse (42) s'escamote et déborde la saillie (21), ce qui débraye le mécanisme de butée. Cela permet d'améliorer le confort de l'utilisateur lors du chaussage et de la marche.

[0057] Comme on le voit à la figure 4, une autre caractéristique de l'invention est de permettre un bon maintien du pied, que ce soit sur la semelle, par une sangle (23) située au niveau du cou de pied, ou bien encore au niveau du bas de la jambe grâce une sangle (24) reliant les deux faces (25,26) inclinées de la gouttière (13). Bien entendu, ces sangles peuvent être réalisées en un matériau élastique, ou bien en une bande rigide, voire encore comme illustré, avec un système (27) de réglage permettant d'ajuster la chaussure au pied de l'utilisateur. On peut encore prévoir une lumière dans les flancs (8,9) de la botte (2) pour permettre le passage de la sangle (24) pour ménager l'élément de réglage à l'extérieur de la chaussure, et ainsi faciliter son actionnement.

[0058] Par ailleurs, cette coque (3) étant en place à l'intérieur de la botte (2), elle est destinée à recevoir le chausson (4).

[0059] Dans la variante perfectionnée illustrée à la figure 7, la semelle (12) de la coque comporte une partie (71) remontant vers l'arrière et entourant le talon. Cette partie remontante (71) comporte vers le haut un rivet (73) assurant l'articulation d'un étrier (72). Ce rivet (73) est disposé longitudinalement de manière à autoriser le pivotement transversal de l'étrier (72).

[0060] A partir de la zone du tendon d'Achille, cet étrier (72) comporte deux branches (74) s'étendant jusqu'au niveau des malléoles. Ainsi, comme illustré à la figure 7, cet étrier (72), et plus précisément les branches (74) présentent à leurs extrémités des rivets (75) assurant l'accrochage et l'articulation de la gouttière (13), au niveau de ses prolongements latéraux (76). Les deux rivets (75) constituent donc un axe virtuel d'articulation orienté transversalement par rapport à la chaussure. Ils permettent donc l'inclinaison de la gouttière (13) dans le sens longitudinal. L'utilisation de l'étrier (72) assure quant à elle, de par son articulation avec la semelle (12), la possibilité d'inclinaison transversale de la gouttière (13).

[0061] L'inclinaison de la gouttière (13) vers l'arrière est limitée grâce à la présence d'ergots (77) disposés en excroissance sur la face extérieure des prolongements latéraux (76) de la gouttière, et qui viennent au contact de l'arête supérieure de l'étrier (72) dans la position d'inclinaison arrière maximale. Dans le même ordre d'idées, des ergots (78) sont disposés latéralement sur la partie remontante (71) de la semelle (12) pour limiter l'inclinaison transversale de l'étrier (72).

[0062] Dans une variante dérivée illustrée à la figure 8, l'étrier (72) est articulé par ses rivets (75) sur deux prolongements verticaux (80, 81) de la semelle (12), situés sensiblement au niveau des malléoles. Complémentairement, la gouttière (13), présente un prolongement (82) recouvrant le tendon d'Achille. Ce prolongement (82) est articulé sur l'étrier (72) par le rivet (83). Ainsi, cette architecture similaire permet d'obtenir les mêmes capacités d'inclinaison transversale et latérale que celles illustrées à la figure 7. Dans ce cas de figure, les ergots (87,88) remplacent les ergots (77,78) de l'armature illustrée à la figure 7.

[0063] Bien entendu, l'articulation de l'étrier (72), vis à vis de la gouttière (13) et de la semelle (12) ne se limite pas à une réalisation par rivet mais peut être assurée par tous moyens équivalents tels que jeu de lumière et pivot ou autres.

[0064] Un autre objectif essentiel de l'invention est de permettre l'utilisation de cette chaussure sur des fixations (30) particulièrement simples et d'assurer une transmission optimale des efforts depuis la planche vers le pied.

[0065] Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 9, la fixation se présente sous la forme générale d'une plateforme (31) comportant un ensemble de bras (32,33) articulés destinés à venir enserrer une portion proéminente (34) de la chaussure (voir figures 9 et 10).

[0066] Cette partie proéminente (34) de la chaussure se présente sous la forme d'un plot conique ou trapézoïdal dont la face supérieure (35) est au contact de la semelle (5), le plot (34) étant solidaire de la semelle (5). Deux des faces (36,37) latérales présentent des formes ou des inclinaisons coopérant avec la fixation (33,32) en vue de son accrochage.

[0067] Ce plot s'insère avantageusement dans l'espace compris à l'avant du talon, de sorte qu'il ne dépasse pas la face inférieure de la semelle, et ne cause aucune gêne lors de la marche.

[0068] Bien entendu, l'invention embrasse toutes les variantes de fixation de ce type, c'est-à-dire présentant une seule zone d'accrochage localisée du type décrit plus haut, ou similaire aux fixations évoluées utilisées sur les pédales de bicyclette, par opposition aux fixations classiques qui retiennent la chaussure par ses extrémités avant et arrière.

[0069] On peut à cet égard citer cinq types d'agencements représentés aux figures 11 à 15. Tout d'abord, la figure 11 montre une plateforme (50) qui est fixée sur la semelle (12), au niveau de la voute plantaire, à travers la botte (2) par des vis (54). Sur cette plateforme (50) est montée un plot (51) qui présente deux axes (52,53) en excroissance de ses deux faces latérales. Ces axes (52,53) sont destinés à coopérer avec une fixation complémentaire.

[0070] Dans la variante montrée en figure 12, la coopération avec la fixation est réalisée conjointement par une languette antérieure (60) et par un couple d'axes (62,63) émergeant des faces latérales d'une plateforme (61) fixée sur la semelle (12) au travers du talon de la botte.

[0071] Par ailleurs, dans la variante illustrée en figure 13, la voute plantaire de la botte reçoit une plateforme (65) solidaire de la semelle (12) et présentant deux plots (66,67) emprisonnant les deux extrémités d'un axe longitudinal (68).

[0072] Dans une variante d'exécution, la plateforme fait partie de la semelle (12) de la coque (3) et traverse la semelle de la botte par une lumière ménagée à cet effet.

[0073] Dans la variante illustrée à la figure 14, la voute plantaire de la botte reçoit une cale transversale (90) d'une largeur supérieure à celle de la semelle (5) et dont les débordements latéraux (91,92) sont destinés à coopérer avec la fixation située sur la planche.

[0074] Enfin, dans la variante illustrée à la figure 15, la semelle (12) est associée à une pièce (95) qui présente deux logements latéraux (96) au niveau des zones latérales de la voute plantaire. Ces logements (96) sont destinés à accueillir des machoires de la fixation (non représentées).

[0075] L'une des caractéristiques essentielle de l'invention est donc de permettre l'accrochage de ce plot (34) ou des organes équivalement (50,60,61,65,90,95) directement sur la semelle rigide en traversant la botte souple (2) au niveau d'une zone de moindre épaisseur. Cet accrochage, de préférence amovible, se fait par tous moyens connus, notamment par vissage.

[0076] A cet effet, la semelle (5) est prépercée et la semelle (12) peut présenter des inserts (38) de vissage en aluminium ou en alliage léger.

[0077] Le caractère amovible permet l'interchangeabilité du plot pour l'adapter à différents types de fixation ainsi que la possibilité de remplacement en cas d'usure.

[0078] Avantageusement, le support (34) peut constituer un prolongement de la semelle (12) qui traverse la semelle de la botte. Cependant, dans cette forme de réalisation, on peut se trouver confronté à des problèmes d'étanchéité.

[0079] Ainsi, selon une autre forme de réalisation, il peut donc s'avérer avantageux de réaliser la botte en deux étapes, dont une consiste à surinjecter la partie basse en caoutchouc ou PVC, autour de la coque (3). On s'affranchit ainsi des problèmes d'étanchéité au niveau du passage des agencements (34,37) à travers la semelle de la botte.

[0080] En ce qui concerne les matériaux utilisés pour la semelle, on peut avantageusement combiner des zones en matériau souple pour favoriser le confort, avec des parties en matériau rigide, voire renforcé d'inserts composites ou métalliques, afin d'améliorer la transmission des efforts.

[0081] Ainsi que cela ressort de ce qui précède, la chaussure de surf conforme à l'invention présente de multiples avantages, dont notamment la possibilité d'utiliser une chaussure présentant une souplesse orientée vers l'avant et une rigidité pour les appuis arrières, le tout en combinaison avec une fixation à un seul point d'accrochage. Il convient également de noter que la solidarisation directement sur la semelle du plot d'accrochage permet d'améliorer fondamentalement les sensations grâce à une transmission directe des efforts du pied vers le surf.

[0082] Comme énoncé précédemment, l'invention a été décrite en détail dans son application à une chaussure de surf, mais grâce à la souplesse combinée à une certaine rigidité arrière et la transmission directe des efforts de la planche vers le pied, elle peut naturellement trouver des avantages à être employée pour des chaussures de ski traditionnel.


Revendications

1. Chaussure (1) pour la pratique de sport de glisse au moyen d'au moins une planche, présentant une capacité à la flexion vers l'avant, et comportant des agencements destinés à coopérer avec une fixation, du type comprenant :

- une botte souple (2) et un chausson (4) souple amovible placé à l'intérieur de la botte (2) souple;

- une coque (3) placée à l'intérieur de la botte souple (2), entre cette botte (2) et le chausson (4), et comportant au moins une semelle (12) destinée à recevoir la plante du pied de l'utilisateur, et une gouttière (13) destinée à enserrer l'arrière du bas de la jambe de l'utilisteur, jusqu'à hauteur du bas du mollet,

caractérisée en ce que l'ensemble semelle-gouttière (12,13) présente des capacités d'inclinaison de la gouttière (13) vers l'avant de la semelle (12) et une rigidité apte à limiter l'inclinaison de la gouttière (13) vers l'arrière, et en ce que les agencements (34-37,50,60,61,65,90,95) destinés à coopérer avec la fixation sont fixés sur la semelle (12) de la coque à travers la botte (2) souple.
 
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée

- en ce que l'arête inférieure de la gouttière est solidaire et épouse le contour de la partie postérieure de la semelle (12);

- et en ce que l'arête supérieure de la gouttière est libre, de sorte que la partie haute de la gouttière possède un rayon de courbure largement supérieur à celui de la partie basse.


 
3. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la coque est équipée de moyens d'articulation (15,20) aptes à permettre l'inclinaison de la gouttière (13) vers l'avant de la semelle (12) et de moyens (16-19, 21,22) aptes à limiter l'inclinaison de la gouttière (13) vers l'arrière.
 
4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée :

- en ce que la coque (3) est monobloc,

- et en ce que les moyens (15-20) d'articulation sont constitués par une portion (15) de liaison souple reliant la semelle (12) et la gouttière (13);


 
5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens limiteurs (21,22) d'inclinaison sont constitués par au moins un câble (16) reliant un bord de la semelle (12) à l'avant d'un bord de la gouttière (13).
 
6. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens limiteurs (21,22) d'inclinaison sont constitués par deux voiles latéraux inextensibles reliant un bord de la portion de liaison, la partie postérieure de la semelle (12) et l'avant d'un bord de la gouttière (13).
 
7. Chaussure (1) selon la revendication 3, caractérisée

- en ce que la coque (3) est formée de deux pièces distinctes, respectivement la semelle (12) et la gouttière (13) ;

- en ce que les moyens d'articulation (20) sont constitués par deux ensembles pivot-lumière situés respectivement en partie latérale arrière de la semelle et en partie latérale basse de la gouttière, au niveau des malléoles, et aptes à autoriser l'inclinaison et l'articulation de la gouttière par rapport à la semelle;

- et en ce que les moyens limitateurs sont constitués d'une portion (21) en saillie située sur la semelle, destinée à coopérer avec une portion complémentaire (22) de la gouttière (13) pour servir de butée de manière à empêcher l'inclinaison de la gouttière vers l'arrière.


 
8. Chaussure selon la revendication 7, caractérisée

- en ce que la portion complémentaire (40) de la gouttière (13) est articulée sur ladite gouttière selon un axe transversal de manière à basculer entre deux positions pemettant ou non la butée avec la saillie (21),

- et en ce que cette portion complémentaire (40) présente des moyens de rappel (44) la ramenant dans la position formant butée, de sorte que les moyens limitateurs d'inclinaison sont débrayables sur action de l'utilisateur.


 
9. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens d'articulation sont constitués par :

- un étrier (72) reliant les malléoles en passant derrière le tendon d'Achille, et articulé par rapport à la semelle (12) de la coque autour d'un axe transversal (75) disposé sensiblement au niveau des malléoles ;

- un pivot longitudinal (73) situé à l'arrière de l'étrier (72) et recevant la partie basse (82) de la gouttière (13) pour lui permettre une inclinaison transversale.


 
10. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens d'articulation sont constitués par :

- un étrier (72) reliant les malléoles passant derrière le tendon d'Achille, et articulé par rapport à la semelle (12) de la coque autour d'un axe longitudinal (73) disposé sur la partie arrière (71) de la semelle (12) de la coque, au niveau du tendon d'Achille ;

- deux ensembles pivots lumières (75) situés respectivement sur les extrémités de l'étrier (72), au niveau des malléoles et sur les parties latérales basses (76) de la gouttière, également au niveau des malléoles.


 
11. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la coque (3) est amovible de la tige (2).
 
12. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que la partie basse de la botte est surmoulée sur la coque (3).
 
13. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que la gouttière présente des moyens de serrage (24,27) autour du bas du mollet.
 
14. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que la semelle présente des moyens (23) de maintien du pied au niveau du cou de pied.
 
15. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la semelle de la botte présente une zone d'épaisseur réduite au niveau de l'accrochage des agencements (34-37) destinés à coopérer avec la fixation.
 
16. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que les agencements (34-37) destinés à coopérer avec la fixation forment un prolongement issu de moulage de la semelle (12) de la coque amovible, ces agencements passant à travers la botte (2) souple.
 
17. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisée en ce que la semelle comporte des inserts métalliques ou composites destinés à servir de points d'accrochage des agencements (34-37).
 
18. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que la semelle (12) s'étend à l'avant au niveau et légèrement en retrait de l'articulation métatarsophalangienne.
 
19. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que la semelle (12) présente au niveau et légèrement en retrait de l'articulation métatarsophalangienne, une zone de moindre épaisseur destinée à faciliter l'articulation de l'avant de la semelle (12).
 




Dessins








































Rapport de recherche