[0001] La présente invention concerne un dispositif de sécurité à alarme acoustique étanche.
Plus particulièrement, cette invention concerne un dispositif de sécurité à alarme
qui est de petites dimensions et qui peut être porté au poignet de son utilisateur,
par exemple sous forme d'une montre-bracelet.
[0002] De nos jours, la sécurité des personnes est malheureusement devenue un problème très
préoccupant, notamment en milieu urbain. En particulier, des personnes se trouvant
seules dans des rues sombres ou des parkings peuvent se sentir fortement en danger.
Il est donc souhaitable de disposer d'une alarme acoustique facile à enclencher et
capable de fournir un son très fort afin de faire fuir d'éventuels agresseurs et de
prévenir les tiers se trouvant à proximité, afin d'obtenir une assistance la plus
rapide possible.
[0003] On connaît déjà des dispositifs de sécurité à alarme acoustique. En effet, le document
US-A-4 806 911 décrit un dispositif de sécurité à alarme portable réalisé sous forme
d'un porte-clés comprenant un vibreur piézo-électrique, un oscillateur, un circuit
d'attaque pour faire vibrer le vibreur, et des moyens pour enclencher l'alarme. Toutefois,
le dispositif décrit n'est pas étanche. De plus, l'alarme ne peut pas facilement être
enclenchée si le dispositif se trouve dans la poche de l'utilisateur.
[0004] Le document GB-A-2 267 374 décrit un dispositif de sécurité à alarme acoustique portable,
qui est intégré dans une pièce de bijou, par exemple une montre-bracelet. Le dispositif
comprend également un vibreur piézo-électrique, un oscillateur, un circuit d'attaque
pour faire vibrer le vibreur, et des moyens pour enclencher l'alarme. Le fait qu'il
y a un haut-parleur prévu sur le côté visible de la pièce nuit à l'esthétique du dispositif.
De plus, la montre-bracelet décrite ne semble pas être étanche. De toute façon, aucune
indication n'est donnée sur la construction du dispositif lui-même.
[0005] Par ailleurs, des montres-bracelets comprenant un dispositif d'alarme sonore sont
déjà connues. Cependant, il s'agit ici normalement de montres-réveils dans lesquelles
le niveau sonore à atteindre n'est pas comparable avec celui indispensable à un dispositif
de sécurité. Par exemple, le document GB-A-2 066 525 décrit une montre-réveil comprenant
un vibreur piézo-électrique monté sur une membrane métallique. La montre comprend
un fond percé pour permettre la vibration de l'ensemble vibreur-membrane. Le fond
est monté de sorte qu'un volume d'air subsiste entre la membrane et le fond lui-même.
Ainsi, on réalise une cavité de résonance qui permet d'obtenir une résonance à la
fréquence propre du vibreur. Les trous dans le fond permettent à l'air, et donc au
son de s'échapper. L'efficacité est alors augmentée et un niveau sonore plus élevé
peut être obtenu.
[0006] Comme le fond de ce dispositif d'alarme-réveil est percé, l'eau et des impuretés
qu'elle véhicule ou d'autres éléments polluants peuvent entrer dans le dispositif
en facilitant ainsi la création de bactéries dans la cavité de résonance. Si ces bactéries
ne sont pas enlevées, c'est-à-dire si le dispositif n'est pas nettoyé périodiquement,
elles peuvent causer au porteur des réactions allergiques. De plus, si les ouvertures
sont bouchées, le niveau sonore produit par l'alarme peut être fortement diminué.
Il est donc indispensable de pouvoir régulièrement et facilement nettoyer le fond,
ainsi que les ouvertures ménagées dans celui-ci.
[0007] Ce phénomène de formation d'impuretés et de bouchons dans les trous du fond est accentué
avec les dispositifs de sécurité, du fait que ceux-ci sont destinés, par définition,
à être porté en quasi-permanence par l'utilisateur, ce qui les expose d'autant aux
milieux polluants.
[0008] En outre, les conséquences d'un éventuel dysfonctionnement de ce type de dispositif
de sécurité sont bien évidemment beaucoup plus graves qu'avec un dispositif de réveil,
puisque le bon ou le mauvais fonctionnement d'un dispositif de sécurité peut avoir
des conséquences directes sur la sécurité ou l'intégrité physique et/ou morale de
son utilisateur, en cas d'agression.
[0009] La réponse naturelle à ces types de problème est de fournir un agencement visant
à empêcher la pénétration de l'eau et des impuretés à l'intérieur de la cavité de
résonance, par des systèmes de filtres complexes ou par la réduction des ouvertures
ménagées dans le fond.
[0010] Toutefois, ces solutions ne sont pas satisfaisantes tant sur le plan des coûts que
sur celui de l'efficacité du niveau sonore produit.
[0011] Un but de la présente invention est de remédier à ces défauts et d'apporter une nouvelle
solution à l'encrassement de la cavité résonante d'un dispositif de sécurité à alarme
acoustique, portable et étanche.
[0012] Ce but est atteint grâce aux caractéristiques particulières que présente le dispositif
de la revendication 1.
[0013] Grâce aux caractéristiques de l'invention, l'utilisateur peut facilement et régulièrement
nettoyer son dispositif de sécurité sans avoir besoin d'un outil. Ceci lui permet
de nettoyer son dispositif par exemple sous la douche ou sous un jet d'eau. Ainsi,
le niveau sonore du dispositif d'alarme peut être assuré en nettoyant également les
ouvertures du fait du caractère amovible du fond. De plus, le risque de blesser le
fond en l'enlevant est ainsi évité.
[0014] Comme le dispositif reste complet même quand le fond est enlevé, l'étanchéité du
dispositif est conservée. En effet, le fond n'a aucun rôle dans l'étanchéité qui est
garantie par la membrane du vibreur.
[0015] Avantageusement, la membrane est attachée d'une façon permettant d'encore augmenter
le niveau sonore de l'alarme.
[0016] On va décrire ci-après, à titre d'exemple uniquement, un mode de réalisation de l'objet
de l'invention en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe représentant de façon schématique le dispositif de
sécurité à alarme selon l'invention;
- la figure 2 est une vue agrandie de la figure 1, représentant plus particulièrement
la fixation d'une membrane portant un vibreur piézo-électrique et d'un fond sur un
boîtier du dispositif;
- la figure 3 est une vue de dessous du boîtier seul représenté au figure 1 et 2; et
- la figure 4 est une vue de dessus du fond seul représenté aux figures 1 et 2.
[0017] En se rapportant désormais aux figures 1 et 2, on décrira ci-après un dispositif
de sécurité à alarme acoustique selon l'invention, repéré ici par la référence générale
1.
[0018] Le dispositif de sécurité à alarme acoustique 1 est, dans un mode de réalisation
avantageux non-limitatif, constitué par une pièce d'horlogerie, notamment une montre-bracelet,
comportant un boîtier 2 comprenant une carrure 3 à l'intérieur de laquelle est logé
un cercle d'encageage 4 portant de façon classique un mouvement d'horlogerie 6, et
une lunette 12 associée à une glace 14 montée de manière étanche sur la carrure 3.
Les fonctions principales de ce mouvement peuvent être commandées par une tige 8 pouvant
coulisser et tourner à l'intérieur du boîtier 2 et à laquelle est assujettie une couronne
10.
[0019] Le mouvement d'horlogerie 6 entraîne un ensemble de moyens d'affichage, ici non référencé,
destinés à se déplacer au-dessus d'un cadran d'informations.
[0020] Cet agencement est rendu étanche par la disposition d'un joint d'étanchéité 15 interposé
entre une région supérieure de la carrure 3 et la lunette 12. La lunette 12 est montée
à cran sur la carrure 3.
[0021] En outre, le cercle d'encageage 4 porte une pile d'alimentation 16 destinée à alimenter
un circuit électronique, non représenté, de même porté par le cercle d'encageage 4
et dont le fonctionnement peut être piloté par un bouton-poussoir 18 capable d'actionner
un contact électrique délivrant une tension audit circuit électronique.
[0022] Ce circuit électronique, non représenté, est lié électriquement à un vibreur piézo-électrique
20 qui est assujetti de façon fixe à une membrane 22 fixée, comme on l'expliquera
ci-après, de façon étanche à la région inférieure du boîtier 2.
[0023] Ainsi, lorsque le bouton-poussoir 18 est actionné par l'utilisateur du dispositif
de sécurité 1, le circuit électronique, non représenté, délivre par un contact électrique
ou une bride 24 un signal de commande entraînant en vibration le vibreur piézo-électrique
20 et sa membrane associée 22, à la fréquence propre de résonance. Le circuit électronique
peut être agencé de sorte que le bouton-poussoir 18 doit être actionné deux fois de
suite afin d'éviter un déclenchement du vibreur 20 et donc de l'alarme sonore, qui
soit trop facile. Toutefois, le dispositif 1 peut également comprendre deux boutons-poussoirs
18 identiques, situés par exemple à deux heures et à huit heures sur la carrure 3,
qui doivent être actionnés simultanément pour déclencher l'alarme sonore.
[0024] Avantageusement, le circuit électronique est agencé de manière que l'arrêt du vibreur
20 est commandé par trois actionnements de suite du bouton-poussoir ou des boutons-poussoirs
18. Ainsi, l'arrêt de l'alarme sonore ne peut pas être effectué facilement par un
éventuel agresseur.
[0025] L'ensemble vibrant formé du vibreur piézo-électrique 20 et de la membrane 22 est
assujetti à la carrure 3 du boîtier 2 par l'intermédiaire d'une bague rapportée 26,
tandis que le boîtier 2 est fermé à sa base par un fond percé 28 qui a la particularité
d'être amovible et qui peut donc être facilement enlevé par l'utilisateur.
[0026] A cet effet, on se rapportera désormais à la figure 2 qui représente de façon plus
détaillée le montage sur le boîtier 2, d'une part, du fond 28, et d'autre part, de
l'ensemble vibrant formé du vibreur 20 et de la membrane 22.
[0027] La bague rapportée 26 est de forme annulaire et présente en son centre une ouverture
axialement débouchante 30 qui permet le déplacement en flexion de la membrane 22 sous
l'action du vibreur 20 pour fournir un son du fait de son mouvement d'amplitude dans
une cavité résonnante 32 formée par le fond 28.
[0028] Cette bague rapportée 26 comporte sur son contour externe un épaulement 34 qui est
conformé pour venir s'engager à cran sur une portée cylindrique à contre-dépouille
36 faisant extérieurement saillie de la carrure 3, depuis sa base. En outre, la membrane
22 est logée entre la bague 26 et le boîtier 2 et on remarquera qu'elle est plaquée
par sa surface supérieure contre la carrure 3, sous l'action de la bague rapportée
26. Le positionnement de l'épaulement 34 peut également être ajusté pour délimiter
un diamètre intérieur qui correspond au diamètre de la membrane 22. Cette membrane
22 peut ainsi être clipsée ou chassée dans la bague rapportée 26.
[0029] De plus, un joint d'étanchéité 38 constitué par un joint torique élastique est logé
dans une gorge 40, et est écrasé à l'intérieur de cette gorge en étant plaqué contre
la surface supérieure de la membrane 22. Ainsi, ce plaquage à force de la membrane
22 directement contre la carrure 3, assure un excellent maintien par adhérence de
la membrane 22 qui est réalisée en un matériau métallique, par exemple en laiton ou
en acier inoxydable. Ce plaquage à force de la membrane métallique 22 contre le boîtier
2 assure aussi l'étanchéité du boîtier 2 vis-à-vis de l'extérieur grâce à la compression
du joint 38.
[0030] Avantageusement, la membrane métallique 22 est collée sur la bague 26 qui est amovible,
ce qui permet, grâce au montage à cran de la bague 26, de remplacer la pile 16, puis
de remettre en place la membrane 22 et le vibreur 20, lors du remontage, du bon côté
par rapport à la bride 24 du fait de l'assujettissement de cette membrane 22 à la
bague 26. Ainsi, il n'y a aucun risque de positionnement à l'envers du vibreur 20
par rapport au contact électrique 24, ce qui aurait bien entendu pour conséquence
d'altérer complètement le fonctionnement du dispositif de sécurité.
[0031] Dès lors, le collage de la membrane 22 sur la bague 26 et la fixation de la bague
26 à cran sur le boîtier 2 assurent un positionnement sans risque d'erreur du vibreur
20 par rapport à son contact électrique 24, et assure ainsi le fonctionnement du dispositif
de sécurité en cas de démontage et de remontage.
[0032] On comprend en effet qu'une éventuelle mise en place de la membrane 22, et notamment
du vibreur 20, à l'envers sur le boîtier 2, et sans test préalable par l'utilisateur,
aurait des conséquences dramatiques pour la sécurité de l'utilisateur qui, en cas
d'agression et après avoir pressé sur le bouton-poussoir 18 constaterait soudainement
le non fonctionnement de son dispositif de sécurité.
[0033] En outre, on remarque que le fond 28 comporte des larges ouvertures 42 (deux étant
ici uniquement représentées) permettant la sortie du son créé à l'intérieur de la
cavité résonnante 32. Cet agencement fournit donc un niveau sonore très élevé.
[0034] Ainsi, on comprend qu'au lieu d'empêcher la pénétration de l'eau et d'éventuelles
impuretés à l'intérieur de la cavité résonnante, on facilite au contraire cette entrée,
mais aussi l'évacuation. En contrepartie, il a été prévu de façon avantageuse une
liaison mécanique entre le boîtier 2 et le fond 28, telle que le fond 28 puisse être
très facilement et régulièrement enlevé par l'utilisateur, afin qu'il puisse accéder
à la surface arrière de la membrane métallique 22 ainsi qu'à l'intérieur du fond 28
pour assurer leur nettoyage.
[0035] On a donc prévu une liaison mécanique entre le boîtier 2 et le fond 28 telle que
ce fond 28 puisse être ôté sans avoir besoin d'un outil.
[0036] Le bord libre 28a du fond 28 comporte en outre deux bourrelets ou renflements 46
diamétralement opposés s'étendant radialement vers l'intérieur du fond 28.
[0037] Comme on le voit à la figure 3, le boîtier 2 comporte à sa base, c'est-à-dire dans
sa région inférieure, et directement au-dessus de la portée 36 de la carrure 3, un
bord latéral 44, dont deux premières régions 44a diamétralement opposées s'étendent
chacune sur un premier arc de cercle α1, et présente un premier rayon constant R1.
Ces deux premières régions 44a, dites d'engagement permettent la mise en place du
fond 28, et en particulier des bourrelets ou renflements 46, sur le boîtier 2, et
notamment sur son bord 44.
[0038] Ledit bord 44 comporte en outre, deux deuxièmes régions 44b de même diamétralement
opposées aménagées respectivement dans le prolongement des deux premières régions
44a et de façon contiguës à celles-ci.
[0039] Chaque deuxième région 44b s'étend sur un deuxième arc de cercle α2 et présente un
deuxième rayon progressif R2.
[0040] De plus, le bord 44 comporte deux troisièmes régions 44c aussi diamétralement opposées,
aménagée respectivement dans le prolongement des deux deuxièmes régions 44b et de
façon contiguës à celles-ci.
[0041] Chaque troisième région 44c s'étend sur un troisième arc de cercle α3 et présente
un troisième rayon constant R3.
[0042] On comprend donc que chaque région intermédiaire 44b constitue une région de transition
entre les régions 44a et 44c et que le rayon R2 s'étend progressivement sur l'arc
de cercle α2 entre le plus petit rayon R1 et le plus grand rayon R3. Ce rayon progressif
R2 est compris entre le rayon R1 et le rayon R3.
[0043] Par rapport à la région 44a, la région 44b forme une surépaisseur de matière qui
va provoquer le coincement du fond 28 par une action latéral extérieure contre les
bourrelets ou renflements 46.
[0044] On précisera aussi que le bord 44 présente sur 360° une contre-dépouille qui contribue
à assurer le maintien à force du fond 28 sur le boîtier 2.
[0045] On précisera aussi que les bourrelets 46 sont aménagés par emboutissage sur l'extrémité
du bord libre 28a du fond 28. Ainsi, grâce à la région de transition 44b, les bourrelets
46 subissent une force radiale dirigée vers l'extérieur qui bloquent le fond 28 contre
le boîtier 2. Le fond peut donc être ôté manuellement du boîtier 2 par rotation en
sens inverse, puis être remis facilement par l'utilisateur. On notera qu'ici il n'y
a aucune étanchéité entre le fond 28 et le boîtier 2, puisque cette étanchéité est
assurée entre l'ensemble bague 26-membrane 22 et la carrure 3 du boîtier 2, via le
joint d'étanchéité 38. Toutefois, on comprend qu'un joint d'étanchéité peut être introduit
entre le fond et la carrure si cela était souhaitable, par exemple au cas ou le fond
n'était pas percé.
[0046] On comprendra aussi que la fixation de la membrane 22 sur le boîtier 2 est du type
à encastrement, puisque le pourtour extérieur de la membrane 22 est complètement emprisonné
entre la bague rapportée 26 et la carrure 3 du boîtier 2.
[0047] On précisera aussi qu'avec un ensemble vibreur 20-membrane 22 d'une épaisseur totale
de 0,53 mm dont la membrane présente une épaisseur de 0,25 mm et le vibreur une épaisseur
complémentaire, on a déterminé que l'agencement décrit fournissait un niveau sonore
très élevé en dimensionnant la membrane 22 de telle sorte que son diamètre D, jusqu'au
bord intérieur de la bague rapportée 26, c'est-à-dire le diamètre de sa surface libre
était choisie entre 29 et 31 mm. On a constaté que le meilleur niveau sonore était
obtenu avec un diamètre égal à 30 mm; le diamètre de la membrane étant de 35 mm, et
celui du vibreur de 25 mm dans cet exemple.
[0048] Ce résultat est surprenant si on considère la théorie relative à la méthode nodale
de fixation. Selon cette théorie, qui est connue de l'homme du métier, les extrémités
de la membrane devraient être libres pour obtenir une amplitude maximale de la membrane,
et donc un niveau sonore maximale. Toutefois, comme il est préférable d'avoir un dispositif
de petites dimensions, cette façon de fixer la membrane impliquerait des coûts élevés,
à cause d'une construction compliquée, et à cause des dimensions importantes qui pourraient
de plus nuire à l'esthétique du dispositif de sécurité.
[0049] On comprend de ce qui vient d'être décrit que le dispositif selon l'invention produit
un niveau sonore très élevé, caractéristique qui peut être assurée par l'utilisateur
lui-même grâce à la facilité de nettoyage du dispositif.
[0050] Bien qu'une forme d'exécution de l'invention ait été illustrée, l'invention n'est
pas limitée à cette construction spécifique, laquelle est uniquement donnée à titre
d'exemple non-limitatif par rapport à l'objet de l'invention.
1. Dispositif de sécurité à alarme acoustique comprenant :
- un boîtier (2),
- une membrane mince (22),
- un élément vibreur (20) associé à ladite membrane (22) pour la faire vibrer,
- des moyens électriques pour délivrer un signal de commande audit élément vibreur,
et
- des moyens (18) pour actionner lesdits moyens électriques,
caractérisé en ce que
ledit dispositif (1) comprend en outre
- un fond percé (28) monté sur ledit boîtier (2) et agencé pour le protéger et pour
permettre la vibration de l'ensemble élément vibreur-membrane (20,22), ledit fond
étant monté sur ledit boîtier d'une manière amovible manuellement, et
- une bague rapportée (26) sur laquelle est fixée ladite membrane (22), ladite bague
(26) et ladite membrane (22) étant assujetties au boîtier d'une façon que l'ensemble
bague-membrane (26,22) assure l'étanchéité dudit boîtier (2).
2. Dispositif de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite membrane
(22) est plaquée contre ledit boîtier (2) par la bague rapportée (26).
3. Dispositif de sécurité selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite
bague (26) est montée à cran sur ledit boîtier (2).
4. Dispositif de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'un joint d'étanchéité (38) est logé dans une gorge (40) ménagée dans ledit
boîtier (2), ledit joint étant écrasé à l'intérieur de ladite gorge (40) en étant
plaqué contre la surface supérieure de ladite membrane (22).
5. Dispositif de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que ladite bague rapportée (26) est collée sur ladite membrane (22).
6. Dispositif de sécurité selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le
diamètre D de la surface libre de ladite membrane (22) est choisi entre 29 et 31 mm.
7. Dispositif de sécurité selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le
diamètre D de la surface libre de ladite membrane (22) est 30 mm.
8. Pièce d'horlogerie caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de sécurité à
alarme acoustique selon l'une quelconque des revendications précédentes.
9. Dispositif étanche comprenant deux éléments formant respectivement un boîtier (2)
et un fond (28), caractérisé en ce que le premier desdits éléments (2) comprend dans
sa région inférieure un bord latéral extérieur (44) comportant :
- deux premières régions (44a) diamétralement opposées et s'étendant chacune sur un
premier arc de cercle (α1) présentant un premier rayon constant (R1),
- deux deuxièmes régions (44b) diamétralement opposées ménagées respectivement dans
le prolongement desdites deux premières régions (44a) de façon contiguës à celles-ci,
et s'étendant chacune sur un deuxième arc de cercle (α2) présentant un deuxième rayon
progressif (R2), et
- deux troisièmes régions (44c) diamétralement opposées ménagés respectivement dans
le prolongement desdites deux deuxièmes régions (44b) de façon contiguës à celles-ci,
et s'étendant chacune sur un troisième arc de cercle (α3) présentant un troisième
rayon constant (R3), et en ce que ledit deuxième élément (28) comprend un bord libre
(28a) comportant deux bourrelets (46) diamétralement opposés et s'étendant radialement
vers l'intérieur dudit fond (28), de sorte que lesdites deuxièmes régions (44b) forment
une surépaisseur de matière provoquant le coincement dudit fond (28) contre lesdits
bourrelets (46).
10. Dispositif étanche selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit deuxième
rayon progressif (R2) est compris entre le premier rayon (R1) et le troisième rayon
(R3).