[0001] La présente invention concerne un écran plat de visualisation du type comportant
une cathode à micropointes de bombardement électronique d'une anode portant des éléments
luminophores.
[0002] La présente invention concerne les écrans plats de visualisation, et plus particulièrement
des écrans, dits à cathodoluminescence, dont l'anode porte des éléments luminescents
séparés les uns des autres par des zones isolantes et susceptibles d'être excités
par bombardement électronique. Ce bombardement électronique nécessite que les éléments
luminescents soient polarisés et peut provenir de micropointes, de couches à faible
potentiel d'extraction ou d'une source thermoionique. Elle s'applique plus particulièrement
à la commutation de l'anode d'un écran couleur.
[0003] Pour simplifier la présente description, on ne considérera ci-après que les écrans
couleur à micropointes mais on notera que l'invention concerne de façon générale les
divers types d'écrans susmentionnés et analogue.
[0004] La figure 1 représente la structure fonctionnelle d'un écran plat à micropointes
[0005] Un tel écran à micropointes est essentiellement constitué d'une cathode 1 à micropointes
2 et d'une grille 3 pourvue de trous 4 correspondant aux emplacements des micropointes
2. La cathode 1 est placée en regard d'une anode cathodoluminescente 5 dont un substrat
de verre 6 constitue la surface d'écran.
[0006] Le principe de fonctionnement et un exemple de la constitution d'un tel écran à micropointes
sont décrits dans le brevet américain numéro 4 940 916 du Commissariat à l'Energie
Atomique.
[0007] La cathode 1 est organisée en colonnes et est constituée, sur un substrat 10 par
exemple en verre, de conducteurs de cathode organisés en mailles à partir d'une couche
conductrice. Les micropointes 2 sont réalisées sur une couche résistive 11 déposée
sur les conducteurs de cathode et sont disposées à l'intérieur des mailles définies
par les conducteurs de cathode. La figure 1 représentant partiellement l'intérieur
d'une maille, les conducteurs de cathode n'apparaissent pas sur cette figure. La cathode
1 est associée à la grille 3 qui est elle organisée en lignes, une couche isolante
(non représentée) étant interposée entre les conducteurs de cathode et la grille 3.
L'intersection, d'une ligne de la grille 3 et d'une colonne de la cathode 1, définit
un pixel.
[0008] Ce dispositif utilise le champ électrique créé entre la cathode 1 et la grille 3
pour que des électrons soient extraits des micropointes 2 vers des éléments luminophores
7 de l'anode 5. Pour un écran couleur, l'anode 5 est pourvue de bandes alternées d'éléments
luminophores 7, correspondant chacune à une couleur (Bleu, Rouge, Vert). Les bandes
sont séparées les unes des autres par un isolant 8. Les éléments luminophores 7 sont
déposés sur des électrodes 9, constituées de bandes correspondantes d'une couche conductrice
transparente telle que de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO). Les ensembles de bandes
bleues, rouges, vertes sont alternativement polarisés par rapport à la cathode 1,
pour que les électrons extraits des micropointes 2 d'un pixel de la cathode/grille
soient alternativement dirigés vers les éléments luminophores 7 en vis à vis de chacune
des couleurs.
[0009] Généralement, les rangées de la grille 3 sont séquentiellement polarisées à un potentiel
de l'ordre de 80 volts tandis que les bandes portant des éléments luminophores (par
exemple 7g en figure 1) devant être excités sont polarisées sous une tension de l'ordre
de 400 volts, les autres bandes portant des éléments luminophores (par exemple 7r
et 7b en figure 1) étant à un potentiel nul. Les colonnes de la cathode 1, dont le
potentiel représente pour chaque rangée de la grille 3 la brillance du pixel défini
par l'intersection de la colonne de la cathode et de la rangée de la grille dans la
couleur considérée, sont portées à des potentiels respectifs compris entre un potentiel
d'émission maximale et un potentiel d'absence d'émission (par exemple respectivement
0 et 30 volts).
[0010] Le choix des valeurs des potentiels de polarisation est lié aux caractéristiques
des éléments luminophores 7 et des micropointes 2. Classiquement, en dessous d'une
différence de potentiel de 50 volts entre la cathode et la grille, il n'y a pas d'émission
électronique et, l'émission maximale utilisée correspond à une différence de potentiel
de 80 volts.
[0011] La figure 2 représente un exemple de dispositif classique de polarisation, ou de
commutation, d'un ensemble de bandes conductrices 9 portant des éléments luminophores.
Un tel dispositif est intégré à un circuit de commande (non représenté) de l'écran.
Pour un écran couleur, le circuit de commande comporte trois dispositifs de ce type
(un pour chaque couleur).
[0012] Un dispositif de commutation classique comporte deux transistors MOS de puissance,
respectivement à canal P MP et à canal N MN. La source du transistor MP est connectée
à un potentiel positif d'adressage V
Ah (par exemple d'environ 400 volts) tandis que son drain est relié au drain du transistor
MN dont la source est connectée à un potentiel nul (la masse M). Les drains des transistors
MP et MN sont reliés à une première borne d'une résistance R
1 dont l'autre borne constitue une borne 20 de sortie du dispositif reliée à l'ensemble
de bandes conductrices auquel le dispositif est associé.
[0013] Les grilles des transistors MP et MN reçoivent des signaux de commande décalés dans
le temps, respectivement C
P et C
N, pour permettre la commutation de la sortie 20 du dispositif entre le potentiel V
Ah et la masse. Ces signaux de commande C
P et C
N sont des signaux à deux états. Les signaux C
P et C
N sont dans un état bas pendant le temps de trame de la couleur à laquelle le dispositif
est associé et dans un état haut pendant les temps de trame des deux autres couleurs.
Les états, respectivement bas et haut, des signaux C
P et C
N sont, par exemple, de 0 et 5 volts.
[0014] Les signaux C
P et C
N sont envoyés sur des bornes de commande, respectivement 21 et 22. La grille du transistor
MP est reliée, par l'intermédiaire d'une résistance R
3 montée en série avec un condensateur C
1, à la borne 21. La grille du transistor MN est reliée, par l'intermédiaire d'une
résistance R
4, à la borne 22. La grille du transistor MP est de plus connectée au potentiel V
Ah par l'intermédiaire d'une diode Zener D
Z1 et d'une résistance R
2 montées en parallèle.
[0015] La commutation de la sortie 20 du dispositif entre le potentiel V
Ah et la masse s'effectue sur les fronts des signaux C
P et C
N. Le condensateur C
1 sert à permettre une commutation du transistor MP à partir du signal de commande
C
P dont les potentiels sont référencés à la masse et non à V
Ah.
[0016] Pour que le transistor MP soit rendu passant, il faut que le potentiel de sa grille
soit porté à une valeur inférieure au potentiel V
Ah. En supposant le transistor MP bloqué, un front descendant du signal C
P est transmis, sous la forme d'une impulsion, par le condensateur C
1 sur la grille du transistor MP ce qui le rend passant. L'apparition du front suivant
(montant) du signal C
P provoque, à l'inverse, le blocage du transistor MP en portant sa grille à un potentiel
égal au potentiel V
Ah. La diode Zener D
Z1 a pour rôle de protéger le transistor MP en limitant la différence de potentiel entre
sa grille et sa source à une valeur correspondant à la valeur de la diode Zener, par
exemple 4,7 volts. La diode Zener D
Z1 a aussi pour rôle d'éviter que la tension de grille ne dépasse sensiblement V
Ah.
[0017] Une condition doit cependant être respectée pour que les fronts du signal C
P puissent provoquer la commutation du transistor MP. Il faut que la constante de temps,
engendrée par la capacité de grille du transistor MP associée à la résistance R
2, soit supérieure à la constante de temps apportée par l'association de la résistance
R
3 avec le condensateur C
1 et la capacité de grille du transistor MP. En d'autres termes, les valeurs des résistances
R
2 et R
3 et du condensateur C
1 sont choisies pour que la condition R
2C
g > R
3(C
1 + C
g), où C
g représente la capacité de grille du transistor MP, soit respectée.
[0018] Le transistor MN est quant à lui commandé par le signal C
N. Comme le transistor MN est à canal N et que sa source est reliée à la masse, le
signal C
N peut être appliqué sur sa grille sans recours à un condensateur. Lorsque le signal
C
N est dans un état haut (par exemple 5 volts), le transistor MN est passant car le
potentiel de sa grille est supérieur au potentiel de sa source. Lorsque le signal
C
N est à la masse, le transistor MN est, à l'inverse, bloqué.
[0019] Un inconvénient des écrans couleurs classiques est que, lors de la polarisation d'un
ensemble de bandes d'une couleur donnée, on assiste à une émission parasite des deux
autres couleurs.
[0020] Ce phénomène est illustré par la figure 3 qui représente schématiquement et en coupe
le long d'une rangée de la grille 3, un pixel de l'écran. Sur cette figure, seules
quelques micropointes 2 ont été représentées pour des raisons de clarté alors qu'elles
sont, en pratique, au nombre de plusieurs milliers par pixel de l'écran.
[0021] On suppose que l'on est dans une trame verte où les bandes conductrices 9g portant
les éléments luminophores verts 7g sont adressées en étant polarisées à un potentiel
positif, par exemple de 400 volts, tandis que les bandes conductrices 9r et 9b portant,
respectivement, les éléments luminophores rouges 7r et bleus 7b sont au repos en étant
à un potentiel nul.
[0022] Lors de l'émission électronique par les micropointes 2 d'un pixel donné, on constate
que certains électrons parasites ne sont pas collectés par les éléments luminophores
verts 7g mais par les éléments luminophores rouges 7r ou bleus 7b de ce pixel, voire
des pixels voisins dans la direction des rangées de la grille 3. Ce bombardement parasite
est dû à une charge résiduelle des éléments luminophores rouges et bleus alors même
que les bandes conductrices, respectivement 9r et 9b, qui les portent sont à un potentiel
nul. En effet, il existe des capacités parasites entre les éléments luminophores et
la bande conductrice qui les portent. De ce fait, même lorsque la bande conductrice
est ramenée à la masse, des éléments luminophores peuvent rester polarisés à un potentiel
supérieur au potentiel minimal (0 volts) de polarisation des micropointes en raison
de ces capacités parasites et du fort potentiel (de l'ordre de 400 volts) d'adressage.
Le phénomène de bombardement parasite peut être accru par un effet balistique qui
conduit à ce que certains électrons émis par les micropointes en regard des bandes
rouges ou bleues n'ont pas le temps d'être déviés pour être collectés par les éléments
luminophores verts. A la figure 3, le trajet des électrons a été représenté symboliquement
par des flèches, le trajet des électrons parasites étant symbolisé par des pointillés.
[0023] La présente invention vise à pallier cet inconvénient en proposant un écran plat
de visualisation à micropointes dans lequel les bandes conductrices de l'anode qui
portent des éléments luminophores sont commutées d'une manière telle que les électrons
émis par les micropointes sont effectivement tous collectés par les éléments luminophores
de la couleur souhaitée.
[0024] Un autre objet de la présente invention est de permettre une telle commutation en
utilisant les tensions d'alimentation qui sont classiquement disponibles au sein du
circuit de commande de l'écran.
[0025] Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un écran plat de visualisation
du type comportant une cathode de bombardement électronique d'une anode pourvue d'au
moins deux ensembles de bandes conductrices alternées portant des éléments luminophores
et un circuit de commande propre à adresser séquentiellement chacun desdits ensembles,
caractérisé en ce que ledit circuit de commande comporte des moyens pour porter, au
moins temporairement, chaque ensemble de bandes conductrices à un potentiel inférieur
à un potentiel minimal de polarisation de la cathode.
[0026] Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens comportent, pour chaque
ensemble de bandes conductrices, un dispositif de commutation entre un potentiel positif
d'adressage de l'ensemble associé au dispositif et un potentiel de repos inférieur
au potentiel minimal de polarisation de la cathode.
[0027] Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit potentiel minimal de polarisation
de la cathode correspond à la masse, ledit potentiel de repos d'un ensemble de bandes
conductrices étant négatif.
[0028] Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens comportent, pour chaque
ensemble de bandes conductrices, un dispositif de commutation entre un potentiel positif
d'adressage de l'ensemble associé au dispositif et un potentiel de repos égal au potentiel
minimal de polarisation des micropointes de la cathode, ledit dispositif comportant
des moyens pour utiliser la transition entre le potentiel d'adressage et le potentiel
de repos d'un ensemble de bandes conductrices pour provoquer une impulsion à un potentiel
inférieur au potentiel minimal de polarisation de la cathode sur un autre ensemble
de bandes conductrices.
[0029] Selon un mode de réalisation de l'invention, un dispositif de commutation comporte
deux transistors MOS dont les grilles respectives reçoivent des signaux de commande
appropriés, le drain d'un premier transistor à canal P constituant une borne de sortie
du dispositif destinée à être raccordée, par l'intermédiaire d'une première résistance,
à un ensemble de bandes conductrices portant des éléments luminophores, la source
dudit premier transistor étant connectée audit potentiel positif d'adressage et sa
grille étant reliée, par l'intermédiaire d'une première diode Zener montée en parallèle
avec une deuxième résistance, audit potentiel positif d'adressage et, par l'intermédiaire
d'une troisième résistance montée en série avec un premier condensateur, à une première
borne de commande recevant un premier signal à deux états.
[0030] Selon un mode de réalisation de l'invention, le drain d'un second transistor à canal
N est relié au drain dudit premier transistor, la source dudit second transistor étant
connectée au potentiel de repos et sa grille étant reliée, par l'intermédiaire d'une
quatrième résistance montée en série avec un second condensateur, à une seconde borne
de commande recevant un second signal à deux états et, par l'intermédiaire d'une seconde
diode Zener montée en parallèle avec une cinquième résistance, audit potentiel de
repos.
[0031] Selon un mode de réalisation de l'invention, le drain d'un second transistor à canal
N est relié, par l'intermédiaire d'une seconde diode Zener, à la borne de sortie du
dispositif, la source dudit second transistor étant connectée à la masse et sa grille
étant reliée, par l'intermédiaire d'une quatrième résistance, à une seconde borne
de commande recevant un second signal à deux états, l'amplitude maximale des impulsions
négatives étant fixée par la valeur de la seconde diode Zener.
[0032] Selon un mode de réalisation de l'invention, une cinquième résistance de forte valeur
est placée en parallèle avec ladite seconde diode Zener.
[0033] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écran plat de visualisation comporte
trois ensembles de bandes conductrices alternées portant des éléments luminophores
et correspondant chacun à une couleur et trois dispositifs de commutation, et en ce
que les premiers signaux de commande respectivement associés aux dispositifs sont,
successivement, dans un état haut pendant des temps de trame des couleurs auxquelles
ils sont respectivement associés et, simultanément, à la masse pendant une durée prédéterminée
entre deux trames couleur.
[0034] Selon un mode de réalisation de l'invention, la cathode est du type à micropointes.
[0035] Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention
seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers
faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles
:
les figures 1 à 3 qui ont été décrites précédemment sont destinées à exposer l'état
de la technique et le problème posé ;
la figure 4 représente un premier mode de réalisation d'un dispositif de commutation
d'une anode d'écran plat de visualisation selon l'invention ;
la figure 5 représente un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de commutation
d'une anode d'écran plat de visualisation selon l'invention ;
la figure 6 est un schéma électrique équivalent d'une anode d'écran couleur du point
de vue capacitif ; et
la figure 7 représente des chronogrammes de différents signaux d'une anode d'écran
couleur commutée au moyen de dispositifs tels que représentés à la figure 5.
[0036] Pour des raisons de clarté, les représentations des figures ne sont pas à l'échelle
et les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux différentes figures.
[0037] L'idée mère de la présente invention est d'assurer une inhibition de la faculté d'attraction
des éléments luminophores portés par des bandes conductrices (9 en figure 1) qui ne
sont pas adressées en appliquant à ces bandes, au moins temporairement, un potentiel
inférieur au potentiel minimal de polarisation des micropointes de la cathode et supprimer
ainsi toute charge résiduelle des éléments luminophores portés par ces bandes.
[0038] La figure 4 illustre un premier mode de réalisation d'un dispositif de commutation
d'une anode selon l'invention.
[0039] Le potentiel de repos des bandes d'éléments luminophores est un potentiel V
Al inférieur au potentiel minimal de polarisation des micropointes de cathode. Dans
l'exemple considéré où les colonnes de la cathode sont polarisées entre 0 et 30 volts
en fonction de la brillance souhaitée pour le pixel dans la couleur considérée, on
choisit un potentiel V
Al négatif. Ainsi, seules les éléments luminophores dont les bandes conductrices sont
adressées, c'est-à-dire portées à un potentiel d'adressage positif V
Ah (par exemple de l'ordre de 400 volts) sont susceptibles de recevoir des électrons
émis par les micropointes.
[0040] Un dispositif de commutation selon ce premier mode de réalisation comprend deux transistors
MOS de puissance MP et MN dont les drains sont reliés à une première borne d'une première
résistance R
1 dont l'autre borne constitue une sortie 20 du dispositif à laquelle est reliée un
ensemble de bandes conductrices portant des éléments luminophores. Un premier transistor
à canal P MP a, comme précédemment, sa source connectée au potentiel d'adressage V
Ah. La grille du transistor MP est connectée, par l'intermédiaire d'une première diode
Zener D
Z1 montée en parallèle avec une deuxième résistance R
2, au potentiel d'adressage V
Ah et, par l'intermédiaire d'une troisième résistance R
3 montée en série avec un premier condensateur C
1, à une première borne 21 recevant un premier signal de commande C
P.
[0041] Selon l'invention, un montage similaire est reproduit pour un second transistor à
canal N MN, sa source étant connectée au potentiel de repos V
Al. En d'autres termes, la grille du transistor MN est reliée, par l'intermédiaire d'une
quatrième résistance R
4 montée en série avec un second condensateur C
2, à une seconde borne de commande 22 recevant un second signal de commande C
N. La grille du transistor MN est de plus reliée, par l'intermédiaire d'une seconde
diode Zener D
Z2 montée en parallèle avec une cinquième résistance R
5, au potentiel de repos V
Al.
[0042] Les signaux de commande C
P et C
N correspondent aux signaux utilisés pour la commutation des dispositifs classiques
et sont donc des signaux inversés l'un par rapport à l'autre et à deux états (par
exemple 0 et 5 volts). Le rôle du condensateur C
2 est de permettre une commutation du transistor MN dont la source est à un potentiel
négatif au moyen du signal C
N qui est, comme précédemment, un signal dont l'état bas est à la masse.
[0043] Pour que le transistor MN soit rendu passant, il faut que le potentiel de sa grille
soit porté à une valeur supérieure au potentiel V
Al. En supposant le transistor MN bloqué, un front montant du signal C
N est transmis, sous la forme d'une impulsion, par le condensateur C
2 sur la grille du transistor MN ce qui le rend passant. La diode Zener D
Z2 a pour rôle de protéger le transistor MN en limitant la différence de potentiel entre
sa grille et sa source à une valeur correspondant à la valeur de la diode Zener, par
exemple 4,7 volts. L'apparition du front suivant (descendant) du signal C
N provoque, à l'inverse, le blocage du transistor MN en portant sa grille à un potentiel
égal ou légèrement inférieur au potentiel V
Al.
[0044] Comme pour le transistor MP, une condition doit cependant être respectée pour que
les fronts du signal C
N puissent provoquer la commutation du transistor MN. On veillera à que la constante
de temps, engendrée par la capacité de grille du transistor MN associée à la résistance
R
5, soit supérieure à la constante de temps apportée par l'association de la résistance
R
4 avec le condensateur C
2 et la capacité de grille du transistor MN. En d'autres termes, les valeurs des résistances
R
4 et R
5 et du condensateur C
2 sont choisies pour que la condition R
5C
g > R
4(C
2 + C
g), où C
g représente la capacité de grille du transistor MN, soit respectée.
[0045] Un dispositif tel que représenté à la figure 4 est reproduit pour chaque ensemble
de bandes d'éléments luminophores de l'anode.
[0046] Ainsi, lorsque qu'un ensemble n'est plus adressé, le transistor MN du dispositif
qui lui est associé conduit et les bandes conductrices de cet ensemble se trouvent
alors au potentiel négatif V
Al. On supprime ainsi aux éléments luminophores portés par ces bandes, toute faculté
à capter des électrons émis par les micropointes en accélérant la décharge des capacités
parasites entre ces éléments luminophores et la bande qui les portent.
[0047] Selon l'invention, le potentiel V
Al est choisi nettement inférieur au potentiel minimal de polarisation des micropointes.
La valeur du potentiel V
Al est, par exemple, comprise entre -100 et -200 volts.
[0048] A titre d'exemple particulier de réalisation, un dispositif de commutation tel que
représenté à la figure 4 peut être réalisé avec des composants présentant les valeurs
suivantes pour un potentiel d'adressage V
Ah de l'ordre de 400 volts et un potentiel de repos V
Al de l'ordre de -200 volts :
- R1, R3, R4 :
- 1 kΩ ;
- R2, R5 :
- 470 kΩ ;
- C1, C2:
- 10 nF ; et
- DZ1, DZ2 :
- 4,7 volts.
[0049] La figure 5 illustre un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de commutation
d'une anode selon l'invention. Ce dispositif se distingue du dispositif représenté
à la figure 4 par le fait qu'il ne requiert pas de disposer d'une tension d'alimentation
fortement négative pour servir de potentiel de repos des bandes conductrices qui ne
sont pas adressées.
[0050] Selon ce deuxième mode de réalisation, on profite de l'existence d'un couplage capacitif
entre deux bandes conductrices voisines pour obtenir des impulsions négatives lors
des commutations.
[0051] En effet, deux bandes conductrices voisines d'un écran couleur présentent entre elles
une capacité. Les capacités regroupées par l'interconnexion des bandes portant des
éléments luminophores de même couleur conduisent à ce que, du point de vue du circuit
de commande, les ensembles de bandes de l'anode sont reliés deux à deux par une capacité
résultante.
[0052] La figure 6 représente le schéma électrique équivalent simplifié d'une anode d'un
écran couleur, du point de vue capacitif. Les capacités résultantes, respectivement
C
GB, C
BR et C
RG, entre les ensembles de bandes conductrices de l'anode forment un réseau en triangle
dont les sommets correspondent aux bornes de connexion de chacune des couleurs, respectivement
G, B et R. Les bornes G, B et R sont chacune connectées à une borne de sortie 20 d'un
dispositif de commutation selon l'invention.
[0053] En raison du couplage en triangle, une commutation d'un ensemble de bandes conductrices
vers un potentiel de repos en fin d'adressage de cet ensemble induit, par le couplage
capacitif, une impulsion négative sur les deux autres ensembles de bandes. Dans les
dispositifs de commutation classiques, on cherche à minimiser ces impulsions négatives
au moyen du transistor à canal N (MN, figure 1) relié à la masse.
[0054] A l'inverse, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, on cherche à favoriser
ces impulsions négatives pour provoquer une décharge optimale des éléments luminophores
ayant été adressés et éviter ainsi que les éléments luminophores portés par des bandes
non adressées collectent des électrons.
[0055] Comme le montre la figure 5, un dispositif de commutation selon ce deuxième mode
de réalisation comporte deux transistors MOS de puissance MP et MN. Comme précédemment,
un dispositif est associé à chaque ensemble de bandes conductrices portant des éléments
luminophores. En d'autres termes, les bornes R, G et B de la figure 6 sont chacune
raccordées à une borne 20 d'un dispositif tel que représenté à la figure 5.
[0056] Le montage associé à un premier transistor à canal P MP est similaire à celui du
premier mode de réalisation.
[0057] Selon l'invention, un deuxième transistor à canal N MN est relié, par sa grille et
par l'intermédiaire d'une quatrième résistance R
4, à une seconde borne de commande 22 recevant un second signal de commande C
N à deux états, décalé dans le temps par rapport au signal C
P. La source du transistor MN est connectée à la masse M qui correspond ici au potentiel
minimal de polarisation des micropointes de la cathode. Le drain du transistor MN
est relié à la borne de sortie 20 par l'intermédiaire d'une cinquième résistance R
5 de forte valeur montée en parallèle avec une seconde diode Zener D
Z2.
[0058] Le rôle de la diode D
Z2 est de permettre une commutation de la borne 20 entre le potentiel V
Ah et la masse M à la fin de l'adressage de l'ensemble de bandes auquel le dispositif
est associé. La diode D
Z2 permet également d'empêcher qu'un ensemble de bandes ne devant pas être adressé soit
porté à un potentiel positif par les fronts de montée des deux autres ensembles sous
l'effet du couplage capacitif.
[0059] Le rôle de la résistance R
5 de forte valeur est de limiter l'absorption du courant négatif, dû au couplage capacitif,
lors de la fin de l'adressage de l'ensemble de bandes et de ralentir ainsi l'amortissement
des impulsions négatives sur les deux autres ensembles de bandes.
[0060] Le fonctionnement du dispositif de commutation sera mieux compris en relation avec
la description de la figure 7 qui suit.
[0061] Les signaux de commande associés aux différents dispositifs sont réalisés de manière
à ce qu'il subsiste, entre chaque temps de trame couleur, une période pendant laquelle
tous les transistors MP sont bloqués. En d'autres termes, on prévoit, lors de l'établissement
des signaux de commande, un intervalle de temps entre deux trames couleur successives
pendant lequel on favorise les impulsions négatives.
[0062] Un avantage de ce deuxième mode de réalisation est qu'il ne nécessite aucune tension
d'alimentation supplémentaire.
[0063] La figure 7 illustre, sous forme de chronogrammes, le fonctionnement d'une anode
d'écran couleur au moyen de dispositifs de commutation tels que représentés à la figure
6. La figure 7 représente, pendant deux intervalles de temps Im(i) et Im(i+1) correspondant
au temps d'affichage de deux images, la forme des signaux présents sur les bornes
R, G et B d'interconnexion des bandes conductrices portant des éléments luminophores,
respectivement, rouges, verts et bleus et la forme des signaux de commande, respectivement
C
PR, C
PG et C
PB associés aux dispositifs de commutation de ces ensembles. Les signaux de commande
C
N des dispositifs n'ont pas été représentés, ils correspondent aux signaux C
P avec un décalage temporel. La commutation des rangées de la grille et des colonnes
de la cathode à l'intérieur de chaque temps d'image est effectuée de manière classique.
[0064] Pendant chaque temps d'image, les ensembles de bandes conductrices portant des éléments
luminophores sont séquentiellement adressés en étant portés au potentiel V
Ah sous l'action des signaux de commande. Chaque signal C
P comporte donc, à l'intérieur de chaque temps d'image, un palier à la masse d'une
durée correspondant au temps de trame.
[0065] On suppose que l'on se situe pendant un palier du signal C
PR, c'est-à-dire pendant un temps de trame rouge. On suppose donc que le transistor
MP du dispositif associé à la borne R est à l'état passant et que son transistor MN
est bloqué tandis que les transistors MP des dispositifs, respectivement associés
aux bornes B et G, sont bloqués et que les transistors MN de ces dispositifs sont
à l'état passant.
[0066] Lors du front descendant du palier du signal C
PR, le transistor MP du dispositif associé à la borne R se bloque tandis que le front
montant du signal C
N qui lui est associé provoque la conduction de son transistor MN. Par la présence
de la diode Zener D
Z2, le potentiel de la borne R est immédiatement ramené à la masse, la résistance R
5 étant court-circuitée. Le front descendant du potentiel de la borne R provoque, en
raison du couplage capacitif, une impulsion négative sur les bornes G et B, donc sur
les bandes conductrices qui y sont associées. Les diodes D
Z2 des dispositifs associés aux bornes G et B sont alors polarisées en inverse. Elles
limitent cependant, par leur dimensionnement, l'amplitude V
Al des impulsions négatives. Les résistances R
5 des dispositifs associés aux bornes G et B introduisent, avec les capacités parasites,
respectivement C
RG et C
BR, une constante de temps qui retarde l'amortissement de ces impulsions négatives,
les transistors MN de ces dispositifs étant à l'état passant. Le cas échéant, la résistance
R
5 peut être omise et la résistance de fuite de la diode D
Z2 remplit alors le rôle de limitation du courant négatif.
[0067] Les impulsions négatives présentes sur les bornes G et B disparaissent, de toute
façon, à l'apparition du front montant du signal C
PG qui suit et qui a pour effet de porter la borne G au potentiel V
Ah pour adresser l'ensemble de bandes vertes.
[0068] A l'apparition du front montant du signal C
PG, le potentiel de la borne G est immédiatement porté au potentiel d'adressage V
Ah par la mise en conduction du transistor MP du dispositif de commutation qui lui est
associé et qui suit le blocage du transistor MN de ce dispositif. Les diodes Zener
D
Z2 des dispositifs de commutation associés, respectivement aux bornes B et R, qui sont
alors polarisées en direct (les transistors MN de ces dispositifs sont à l'état passant)
évitent l'apparition d'impulsions positives sur les bornes B et R, liées aux capacités
parasites C
GB et C
RG. En l'absence de diodes Zener D
Z2, ces impulsions positives s'amortiraient selon la constante de temps liée à l'association
des résistances R
5 de ces dispositifs avec les capacités, respectivement C
GB et C
RG.
[0069] On est alors dans un temps de trame verte pendant toute la durée du palier positif
du signal C
PG.
[0070] Le fonctionnement qui a été décrit ci-dessus s'applique pour chaque palier d'un des
signaux C
PR, C
PG ou C
PB.
[0071] La durée
t entre chaque palier est fixée en fonction de la durée souhaitée pour les impulsions
négatives et des temps de trames souhaités. En effet, la présence de ces intervalles
t pendant lesquels tous les transistors MP sont bloqués diminue le temps d'image disponible
pour l'adressage des ensembles de bandes. A titre d'exemple particulier, pour des
temps d'images de 10 ms qui correspondent à une fréquence de 100 Hz, on pourra choisir
des intervalles
t d'une durée comprise entre 10 µs et 1ms. Le temps de trame qui reste disponible est
alors au minimum de 7ms ce qui est largement suffisant pour autoriser un adressage
séquentiel de toutes les rangées de la grille pendant chaque temps de trame.
[0072] L'amplitude maximale V
Al des impulsions négatives est fixée par la valeur de la diode Zener. On choisira une
valeur suffisamment importante (par exemple, comprise entre 100 et 200 volts) pour
permettre des impulsions négatives suffisantes.
[0073] Même si, selon ce mode de réalisation, les bandes portant des éléments luminophores
qui ne sont pas adressées ne sont pas en permanence à un potentiel inférieur au potentiel
minimal de polarisation des micropointes de la cathode, elles le sont temporairement,
deux fois par période de repos. Cela suffit pour décharger complètement les éléments
luminophores et pour éviter que des électrons parasites soient collectés par les éléments
luminophores des bandes non adressées.
[0074] A titre d'exemple particulier de réalisation, pour un écran d'environ 15 cm de diagonale,
avec un pas de pixel de 0,3 mm où les capacités C
GB, C
BR et C
RG présentent des valeurs de l'ordre de 5 nF et pour un potentiel d'adressage V
Ah d'environ 400 volts, un dispositif de commutation tel que représenté à la figure
5 peut être réalisé avec des composants présentant les valeurs suivantes :
- R1, R3, R4 :
- 1 kΩ ;
- R2 :
- 470 kΩ ;
- R5 :
- 100 kΩ à 1 MΩ ;
- C1 :
- 10 nF ;
- DZ1 :
- 4,7 volts ; et
- DZ2 :
- 200 volts.
[0075] Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications
qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, chacun des composants décrits
pourra être remplacé par un ou plusieurs éléments remplissant la même fonction. De
même, les valeurs numériques données à titre d'exemple pourront être modifiées en
fonction des caractéristiques de l'écran et de son circuit de commande. En outre,
bien que l'on ait fait référence dans la description qui précède à un écran couleur,
l'invention s'applique également à un écran monochrome pourvu de deux ensembles de
bandes d'une même couleur.
1. Ecran plat de visualisation du type comportant une cathode (1) de bombardement électronique
d'une anode (5) pourvue d'au moins deux ensembles de bandes conductrices alternées
(9) portant des éléments luminophores (7) et un circuit de commande propre à adresser
séquentiellement chacun desdits ensembles, caractérisé en ce que ledit circuit de
commande comporte des moyens pour porter, au moins temporairement, chaque ensemble
de bandes conductrices (9) à un potentiel (VAl) inférieur à un potentiel minimal de polarisation de la cathode (1)
2. Ecran plat de visualisation selon la revendication 1, caractérisé en ce lesdits moyens
comportent, pour chaque ensemble de bandes conductrices (9), un dispositif de commutation
entre un potentiel positif (VAh) d'adressage de l'ensemble associé au dispositif et un potentiel de repos (VAl) inférieur au potentiel minimal de polarisation de la cathode (1).
3. Ecran plat de visualisation selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit
potentiel minimal de polarisation de la cathode correspond à la masse (M), ledit potentiel
de repos (VAl) d'un ensemble de bandes conductrices (9) étant négatif.
4. Ecran plat de visualisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits
moyens comportent, pour chaque ensemble de bandes conductrices (9), un dispositif
de commutation entre un potentiel positif (VAh) d'adressage de l'ensemble associé au dispositif et un potentiel de repos (M) égal
au potentiel minimal de polarisation de micropointes (2) de la cathode (1), ledit
dispositif comportant des moyens pour utiliser la transition entre le potentiel d'adressage
(VAh) et le potentiel de repos (M) d'un ensemble de bandes conductrices (9) pour provoquer
une impulsion à un potentiel (VAl) inférieur au potentiel minimal de polarisation de la cathode (1) sur un autre ensemble
de bandes conductrices (9).
5. Ecran plat de visualisation selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé
en ce qu'un dispositif de commutation comporte deux transistors MOS (MP, MN) dont
les grilles respectives reçoivent des signaux de commande (CP, CN) appropriés, le drain d'un premier transistor (MP) à canal P constituant une borne
(20) de sortie du dispositif destinée à être raccordée, par l'intermédiaire d'une
première résistance (R1), à un ensemble de bandes conductrices (9) portant des éléments luminophores (7),
la source dudit premier transistor (MP) étant connectée audit potentiel positif d'adressage
(VAh) et sa grille étant reliée, par l'intermédiaire d'une première diode Zener (DZ1) montée en parallèle avec une deuxième résistance (R2), audit potentiel positif d'adressage (VAh) et, par l'intermédiaire d'une troisième résistance (R3) montée en série avec un premier condensateur (C1), à une première borne de commande (21) recevant un premier signal (CP) à deux états.
6. Ecran plat de visualisation selon les revendications 2 ou 3, et 5, caractérisé en
ce que le drain d'un second transistor (MN) à canal N est relié au drain dudit premier
transistor (MP), la source dudit second transistor (MN) étant connectée au potentiel
de repos (VAl) et sa grille étant reliée, par l'intermédiaire d'une quatrième résistance (R4) montée en série avec un second condensateur (C2), à une seconde borne de commande
(22) recevant un second signal (CN) à deux états et, par l'intermédiaire d'une seconde diode Zener (DZ2) montée en parallèle
avec une cinquième résistance (R5), audit potentiel de repos (VAl).
7. Ecran plat de visualisation selon les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que
le drain d'un second transistor (MN) à canal N est relié, par l'intermédiaire d'une
seconde diode Zener (DZ2), à la borne de sortie (20) du dispositif, la source dudit second transistor (MN)
étant connectée à la masse (M) et sa grille étant reliée, par l'intermédiaire d'une
quatrième résistance (R4), à une seconde borne de commande (22) recevant un second signal (CN) à deux états, l'amplitude maximale (VAl) des impulsions négatives étant fixée par la valeur de la seconde diode Zener (DZ2).
8. Ecran plat de visualisation selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une cinquième
résistance (R5) de forte valeur est placée en parallèle avec ladite seconde diode Zener (DZ2) .
9. Ecran plat de visualisation selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il
comporte trois ensembles de bandes conductrices (9) alternées portant des éléments
luminophores (7) et correspondant chacun à une couleur et trois dispositifs de commutation,
et en ce que les premiers signaux de commande (CP) respectivement associés aux dispositifs sont, successivement, dans un état haut
pendant des temps de trame des couleurs auxquelles ils sont respectivement associés
et, simultanément, à la masse (M) pendant une durée prédéterminée (t) entre deux trames
couleur.
10. Ecran plat de visualisation selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la cathode est du type à micropointes.