[0001] La présente invention concerne les écrans plats de visualisation, et plus particulièrement
des écrans, dits à cathodoluminescence, dont l'anode porte des éléments luminescents
séparés les uns des autres par des zones isolantes et susceptibles d'être excités
par bombardement électronique. Ce bombardement électronique nécessite que les éléments
luminescents soient polarisés et peut provenir de micropointes, de couches à faible
potentiel d'extraction ou d'une source thermoionique.
[0002] Pour simplifier la présente description, on ne considérera ci-après que les écrans
couleur à micropointes mais on notera que l'invention concerne de façon générale les
divers types d'écrans susmentionnés et analogue.
[0003] La figure 1 représente la structure d'un écran plat couleur à micropointes.
[0004] Un tel écran à micropointes est essentiellement constitué d'une cathode 1 à micropointes
2 et d'une grille 3 pourvue de trous 4 correspondant aux emplacements des micropointes
2. La cathode 1 est placée en regard d'une anode cathodoluminescente 5 dont un substrat
de verre 6 constitue la surface d'écran.
[0005] Le principe de fonctionnement et un mode de réalisation particulier d'un écran à
micropointes sont décrits, en particulier, dans le brevet américain numéro 4 940 916
du Commissariat à l'Energie Atomique.
[0006] La cathode 1 est organisée en colonnes et est constituée, sur un substrat de verre
10, de conducteurs de cathode organisés en mailles à partir d'une couche conductrice.
Les micropointes 2 sont réalisées sur une couche résistive 11 déposée sur les conducteurs
de cathode et sont disposées à l'intérieur des mailles définies par les conducteurs
de cathode. La figure 1 représente partiellement l'intérieur d'une maille et les conducteurs
de cathode n'apparaissent pas sur cette figure. La cathode 1 est associée à la grille
3 qui est organisée en lignes. L'intersection d'une ligne de la grille 3 et d'une
colonne de la cathode 1 définit un pixel.
[0007] Ce dispositif utilise le champ électrique créé entre la cathode 1 et la grille 3
pour que des électrons soient extraits des micropointes 2. Ces électrons sont ensuite
attirés par des éléments luminophores 7 de l'anode 5 si ceux-ci sont convenablement
polarisés. Dans le cas d'un écran couleur, l'anode 5 est pourvue de bandes alternées
d'éléments luminophores 7r, 7g, 7b correspondant chacune à une couleur (Rouge, Vert,
Bleu). Les bandes sont séparées les unes des autres par un isolant 8. Les éléments
luminophores 7 sont déposés sur des électrodes 9, constituées de bandes correspondantes
d'une couche conductrice transparente telle que de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO).
Les ensembles de bandes rouges, vertes, bleues sont alternativement polarisés par
rapport à la cathode 1, pour que les électrons extraits des micropointes 2 d'un pixel
de la cathode/grille soient alternativement dirigés vers les éléments luminophores
7 en vis à vis de chacune des couleurs.
[0008] La commande de sélection du luminophore 7 (le luminophore 7g en figure 1) qui doit
être bombardé par les électrons issus des micropointes 2 de la cathode 1 impose de
commander, sélectivement la polarisation des éléments luminophores 7 de l'anode 5,
couleur par couleur.
[0009] La figure 2 illustre schématiquement une structure d'anode d'écran couleur classique.
Cette figure représente partiellement, en élévation côté luminophores, une anode 5
réalisée selon des techniques connues. Les bandes 9 d'électrodes d'anode, déposées
sur le substrat 6, sont interconnectées hors de la surface utile de l'écran, par couleur
d'éléments luminophores 7, pour être connectées à un système de commande (non représenté).
Deux pistes d'interconnexion 12 et 13, respectivement des électrodes d'anode 9g et
9b, sont réalisées pour deux des trois couleurs d'éléments luminophores (par exemple
7g et 7b). Une couche d'isolement 14 (représentée en traits mixtes à la figure 2)
est déposée sur la piste d'interconnexion 13. Une troisième piste d'interconnexion
15 est reliée, par l'intermédiaire de conducteurs 16 déposés sur la couche d'isolement
14, aux bandes d'électrodes d'anode 9r destinées aux éléments luminophores 7r de la
troisième couleur.
[0010] Généralement, les rangées de la grille 3 sont séquentiellement polarisées à un potentiel
de l'ordre de 80 V tandis que les bandes d'éléments luminophores (par exemple 7g en
figure 1) devant être excitées sont polarisées sous une tension de l'ordre de 400V,
les autres bandes (par exemple 7r et 7b en figure 1) étant à un potentiel faible ou
nul. Les colonnes de la cathode 1 sont portées à des potentiels respectifs compris
entre un potentiel d'émission maximale et un potentiel d'absence d'émission (par exemple
respectivement 0 et 30 V). On fixe ainsi la brillance d'une composante couleur de
tous les pixels d'une ligne.
[0011] Le choix des valeurs des potentiels de polarisation est lié aux caractéristiques
des éléments luminophores 8 et des micropointes 10. Classiquement, en dessous d'une
différence de potentiel de 50 V entre la cathode et la grille, il n'y a pas d'émission
électronique et l'émission maximale utilisée correspond à une différence de potentiel
de 80 V.
[0012] Le mode de commande classique d'un tel écran couleur consiste à former plusieurs
images par seconde, par exemple 50 à 60 images par seconde, c'est-à-dire que l'on
dispose d'une durée d'environ 20 millisecondes pour former chaque image. Cette durée
est appelée durée de trame.
[0013] Comme le représente la figure 3, au cours de cette durée de trame, on procède séquentiellement
à la formation de trois images correspondant chacune à une couleur. C'est-à-dire que
les bandes R, G, B sont séquentiellement portées pendant des durées de sous-trames
couleur Tr, Tg et Tb à des potentiels élevés pour être sélectivement actives. Classiquement,
ces sous-trames couleur se suivent pratiquement sans interruption ou sont séparées
de très brefs intervalles de temps pendant lesquels les lignes/colonnes sont inactives.
[0014] Comme l'illustre la figure 4, au cours de chacune des sous-trames couleur, les lignes
L1 ... Li-1, Li, Li+1 ... Ln sont séquentiellement portées à un potentiel haut pour
que tous les pixels de la ligne correspondante soient susceptibles d'être excités
à un instant donné. Pendant la durée où une ligne est polarisée, les conducteurs de
colonne des cathodes sont placés à des potentiels propres à conférer aux pixels correspondants
l'intensité lumineuse désirée.
[0015] Un inconvénient de ce type d'écran plat apparaît quand, dans au moins une zone d'une
image, on souhaite afficher pendant une durée relativement longue, allant de quelques
secondes à quelques minutes, une couleur uniforme correspondant à l'une des trois
couleurs de base. Pour cela, la zone correspondante de l'écran est polarisée pendant
seulement une sous-trame sur trois. Or, on s'aperçoit qu'au bout d'un certain temps,
la couleur varie. Ce phénomène sera appelé ici dérive de couleur. En pratique, ceci
signifie que l'une au moins des bandes de matériau luminophore adjacente aux bandes
polarisées se met à présenter une luminescence.
[0016] L'origine de ce phénomène est mal comprise. On pense actuellement qu'il est dû au
fait que des électrons s'accumulent sur les zones isolantes 8 entre les bandes de
matériaux luminophores et assurent une conduction vers des bandes voisines.
[0017] Pour éviter ce phénomène, on a proposé dans l'art antérieur diverses techniques dont
l'une consiste à séparer par des intervalles de temps brefs les polarisations des
bandes d'anode entre deux sous-trames couleur successives et à appliquer une impulsion
de tension négative sur l'anode qui vient d'être polarisée avant de polariser positivement
l'anode suivante à exciter.
[0018] Toutefois, ce procédé qui donne des résultats satisfaisants quant à la suppression
du phénomène de dérive de couleur présente l'inconvénient d'être relativement complexe
à mettre en oeuvre puisqu'il complique la fourniture des tensions d'alimentation d'anode,
qui sont des tensions de valeurs élevées (quelques centaines de volts) et qu'il nuit
à la brillance de l'écran.
[0019] Egalement, dans des écrans monochromes, des claquages se produisent souvent après
une longue durée de fonctionnement.
[0020] Ainsi, la présente invention propose une nouvelle solution au problème susmentionné
de dérive de couleur.
[0021] Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel procédé qui résolve
également les problèmes de claquage dans les écrans couleur ou les écrans monochromes.
[0022] Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un procédé de commande d'un
écran à cathodoluminescence consistant à prévoir des phases de régénération pendant
lesquelles une partie au moins des anodes est à potentiel bas et les cathodes correspondantes
sont polarisées dans un état d'émission.
[0023] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écran est un écran couleur à micropointes,
les phases de régénération sont intercalées entre des phases de fonctionnement et,
pendant ces phases de régénération, toutes les anodes sont à potentiel bas et les
micropointes et les grilles sont polarisées dans un état d'émission.
[0024] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écran est un écran couleur à micropointes,
chaque anode est divisée en au moins deux portions adressables séparément, les phases
de régénération sont réalisées sur une première portion tandis qu'une image est en
cours de formation sur une autre portion et, pendant une phase de régénération, une
première portion d'anode est à potentiel bas et les micropointes et les grilles en
regard sont polarisées dans un état d'émission.
[0025] Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite phase de régénération est intercalée
entre chaque trame.
[0026] Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite phase de régénération a une durée
inférieure à celle d'une sous-trame couleur.
[0027] Selon un mode de réalisation de l'invention, pendant ladite phase de régénération,
les lignes de grille sont polarisées séquentiellement, les colonnes de cathode étant
polarisées à un potentiel d'émission élevé.
[0028] Selon un mode de réalisation de l'invention, plusieurs grilles sont polarisées simultanément.
[0029] Selon un mode de réalisation de l'invention, les grilles sont polarisées séquentiellement
et en recouvrement.
[0030] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'écran est un écran monochrome.
[0031] Un avantage de la présente invention est que, pendant les phases de régénération,
les anodes sont à potentiel bas et n'attirent pas d'électrons. Les éléments luminescents
correspondants ne sont donc pas excités et, en conséquence, les zones régénérées de
l'écran restent sombres et n'influent pas sur l'image.
[0032] Un autre avantage de l'invention est que, comme on évite les claquages anode-cathode,
la tension anode-cathode peut être augmentée par rapport aux réalisations classiques.
Il en résulte une augmentation de luminosité de l'écran.
[0033] Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention
seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers
faite, à titre non limitatif, en relation avec les figures jointes parmi lesquelles
:
les figures 1 à 4 qui ont été décrites précédemment sont destinées à exposer l'état
de la technique et le problème posé ;
la figure 5 représente une séquence de signaux de sous-trames couleur selon un premier
mode de réalisation de la présente invention ;
les figures 6 et 7 représentent deux variantes de séquences de signaux de lignes utilisées
selon la présente invention pendant des phases de régénération ; et
la figure 8 représente une structure d'anode adaptée à la mise en oeuvre d'un deuxième
mode de réalisation de la présente invention.
[0034] Pour des raisons de clarté, les représentations des figures ne sont pas à l'échelle
et les mêmes éléments ont été désignés aux différentes figures par les mêmes références.
[0035] L'invention prévoit fondamentalement d'insérer des phases de régénération dans un
processus d'affichage d'image.
[0036] Selon un premier mode de réalisation de la présente invention, au cours de chacune
de ces phases de régénération, toutes les bandes d'anode sont mises à un potentiel
bas (de non-attraction d'électrons) et les grilles (lignes) et les pointes (colonnes
de cathode) sont polarisées dans des conditions propres à produire une génération
élevée, mais non nécessairement maximale, d'électrons.
[0037] Ces phases de régénération peuvent être prévues entre des trames successives, entre
des sous-trames successives, ou périodiquement après un certain nombre de trames.
[0038] Etant donné la configuration usuelle des circuits de commande d'un écran couleur
à micropointes, il semble aujourd'hui plus simple de prévoir qu'une phase de régénération
survient à la fin de chaque trame couleur. C'est ce qui sera décrit ci-après dans
le cadre d'un mode de réalisation préféré mais ceci ne doit pas être considéré comme
une limitation de la présente invention.
[0039] Par ailleurs, pendant chaque phase de régénération, étant donnée la structure des
circuits de décodage et d'alimentation (drivers) associés aux lignes de grille et
aux colonnes de cathode, il n'est généralement pas possible en pratique d'alimenter
simultanément toutes les pointes, en mettant simultanément toutes les lignes au potentiel
haut de 80 volts et toutes les cathodes au potentiel bas voisin de 0 volt (la puissance
de l'alimentation serait insuffisante). Ainsi, de préférence, on procédera pendant
la phase de régénération à un balayage séquentiel rapide de toutes les lignes, pour
les mettre successivement, individuellement ou par groupe, au potentiel haut tandis
que les cathodes sont toutes maintenues au potentiel bas.
[0040] La figure 5 illustre une variante préférée du premier mode de réalisation de commande
d'une anode d'écran couleur à micropointes selon la présente invention.
[0041] Au cours d'une durée de trame T, on prévoit comme précédemment, des périodes de sous-trames
couleur Tr, Tg, Tb au cours desquelles chacune des bandes d'une couleur, rouge, vert,
bleu, est séquentiellement polarisée. On prévoit en outre un temps mort Td correspondant
à une phase de régénération susmentionnée. Pendant cette durée Td, aucun des trois
ensembles de bandes d'anode n'est polarisé. Par contre, comme on l'a expliqué précédemment,
les ensembles cathode-grille sont polarisés pour produire une émission d'électrons.
[0042] La période T de la figure 5 peut être identique à la période T de la figure 3, auquel
cas les durées de chacune des sous-trames Tr, Tg, Tb seront réduites. La durée Td
est de préférence inférieure à la durée de chacune des périodes de sous-trames couleur
pour ne pas nuire de façon notable à la luminosité de l'écran, si la tension anode-cathode
n'est pas augmentée.
[0043] Au cours de la durée Td, on procède de préférence comme cela a été indiqué précédemment
à un balayage des lignes de grille, les lignes de cathode restant polarisées à un
potentiel de forte émission. Ce balayage peut être réalisé de façon classique comme
cela a été indiqué en figure 4, chaque grille étant séquentiellement polarisée à son
potentiel élevé.
[0044] Pour accélérer cette phase de balayage des lignes, on pourra, ou bien, comme le représente
la figure 6, mettre simultanément des groupes de lignes, par exemple trois lignes
(non nécessairement adjacentes) au potentiel élevé, ou bien, comme le représente la
figure 7, polariser les lignes en recouvrement. En figure 7, pour la simplicité du
dessin, on a représenté les lignes polarisées en recouvrement comme étant adjacentes.
En pratique, on pourra adopter d'autres solutions. Bien entendu, dans les structures
des figures 6 et 7, on choisira le nombre de lignes polarisées simultanément ou le
nombre de lignes polarisées en recouvrement de façon à rester compatible avec les
possibilités de génération de puissance des circuits d'alimentation des colonnes et
lignes.
[0045] La raison pour laquelle la présente invention résout le problème de dérive de couleur
n'est pas expliquée théoriquement aujourd'hui par les inventeurs. Toutefois, des expériences
effectuées par ceux-ci sur des images fixes ou des images mobiles présentant des zones
de couleur constante, ont montré que le phénomène de dérive de couleur est complètement
éliminé par la présente invention.
[0046] Un avantage du premier mode de réalisation de la présente invention est que l'on
obtient le résultat recherché sans modifier les caractéristiques structurelles d'un
dispositif de commande d'un écran à micropointes. Il suffit de modifier la programmation
des circuits de décodage des lignes, des colonnes et des groupes de bandes d'anode.
On notera également que le balayage peut être effectué très rapidement et que le temps
mort peut être bref devant la durée des trames et des sous-trames couleur.
[0047] La figure 8 illustre un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Dans
ce mode de réalisation, la structure des bandes d'anode est modifiée de façon que
chaque bande d'anode est divisée en au moins deux portions adressables (polarisables)
indépendamment. Dans cette figure, on a utilisé les mêmes notations qu'en figure 2.
Chaque bande d'anode est divisée en deux portions 9b-9b', 9r-9r', 9g-9g'. Les portions
9b, 9r et 9g sont respectivement reliées à des lignes d'interconnexion 12, 13 et 15.
Les portions 9b', 9r' et 9g' sont respectivement reliées à des lignes d'interconnexion
12', 13' et 15'. Pour simplifier les explications, on supposera que les portions sont
égales et que l'écran est partagé en deux dans le sens de la hauteur. Ainsi, tandis
que les lignes supérieures de la grille sont séquentiellement polarisées pour l'affichage,
on polarise la moitié supérieure (une couleur) de l'anode puis on passe à la moitié
inférieure pour obtenir la sous-trame couleur souhaitée. Pendant qu'une moitié de
l'écran est adressée pour un affichage, on procède à une régénération sur la deuxième
moitié de l'écran de la façon décrite en relation avec le premier mode de réalisation
de l'invention.
[0048] Un avantage du deuxième mode de réalisation de la présente invention est que l'on
obtient le résultat recherché sans temps mort au prix d'une modification structurelle
simple.
[0049] L'invention s'applique également à des écrans luminescents dont le potentiel d'anode
est normalement fixe. Dans de tels écrans, on pourra également prévoir une phase de
régénération.
[0050] Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications
qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, bien que l'invention ait été
décrite en relation avec un écran couleur pour réduire la dérive de couleur, elle
présente également l'avantage de réduire les claquages anode-cathode ou anode-grille.
Ainsi, elle s'applique également à des écrans monochromes dans lesquels un temps mort
sera prévu entre affichages de trames, par exemple après chaque trame.
[0051] Dans un exemple d'écran monochrome, dans lequel la durée de trame est de 10 ms, la
tension d'anode de 250 à 300 V, et la luminosité de 300 à 400 cd/m
2, il n'est pas possible d'augmenter la tension d'anode sans avoir de claquages. Selon
l'invention, une étape de régénération de, par exemple, 0,3 ms est prévue à la fin
de chaque trame. Les inventeurs ont constaté qu'alors la tension d'anode pouvait être
augmentée jusqu'à 600 V sans qu'il ne se produise de claquage. En conséquence, la
luminosité a été augmentée jusqu'à environ 1000 cd/m
2.
1. Procédé de commande d'un écran à cathodoluminescence, caractérisé en ce qu'il consiste
à prévoir des phases de régénération pendant lesquelles une partie au moins des anodes
est à potentiel bas et les cathodes correspondantes sont polarisées dans un état d'émission.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les phases de régénération
(Td) sont intercalées entre des phases d'affichage et en ce que, pendant ces phases
de régénération, toutes les anodes sont à potentiel bas, les micropointes et les grilles
étant polarisées dans un état d'émission.
3. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l'écran est un écran à micropointes,
caractérisé en ce que chaque anode est divisée en au moins deux portions adressables
séparément, en ce que les phases de régénération sont réalisées sur une première portion
tandis qu'une image est en cours de formation sur une autre portion et en ce que,
pendant une phase de régénération, une première portion d'anode est à potentiel bas
et les micropointes et les grilles en regard sont polarisées dans un état d'émission.
4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite phase de régénération
est intercalée entre chaque trame.
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que pendant ladite phase de régénération
les lignes de grille sont polarisées séquentiellement, les colonnes de cathode étant
polarisées à un potentiel d'émission élevé.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que plusieurs grilles sont polarisées
simultanément.
7. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que les grilles sont polarisées
séquentiellement et en recouvrement.