[0001] La présente invention est relative à un dispositif de remplissage du réservoir d'un
pulvérisateur de produits phytosanitaires en solution aqueuse, et, plus particulièrement,
à un tel dispositif comprenant des moyens de raccordement à une source d'eau sous
pression et un clapet anti-retour placé dans ces moyens de raccordement et monté passant
de la source vers le réservoir.
[0002] On connaît un pulvérisateur de ce type, conçu pour être utilisé par des jardiniers
amateurs ou professionnels. Ce pulvérisateur comprend classiquement une lance de pulvérisation
alimentée par un réservoir sous pression contenant une solution aqueuse d'un produit
phytosanitaire. Une dose de ce produit étant introduite dans le réservoir, celui-ci
est fermé et raccordé au réseau de distribution d'eau, par exemple au moyen d'un raccord
"rapide". Sous la pression de l'eau du réseau, le clapet anti-retour s'ouvre et le
réservoir se remplit jusqu'à ce que l'air initialement contenu dans le réservoir soit
comprimé à la pression qui équilibre celle de l'eau du réseau.
[0003] Ce dispositif autorise ainsi un remplissage commode du réservoir tout en comprimant
l'air qui y est emprisonné. Malheureusement, la pression d'eau des réseaux de distribution
varie largement, couramment de 2 à 10 bars. On conçoit que, conformément à la loi
de Mariotte, le volume de l'air comprimé dans le réservoir va alors être fonction
de la pression de l'eau du réseau. Il en résulte que le volume d'eau contenu dans
le réservoir varie avec cette pression. Cette variation perturbe alors le dosage du
produit phytosanitaire initialement introduit, ce qui peut être très dommageable en
ce qui concerne l'efficacité du traitement des végétaux concernés.
[0004] En outre, si la pression d'eau du réseau est très supérieure à la pression de consigne
prévue pour le réservoir, on risque de porter celui-ci à une pression excessive, ce
qui peut être dangereux. Après un certain temps de pulvérisation, la pression dans
le réservoir peut retomber à un niveau trop bas et l'utilisateur doit alors actionner
une pompe manuelle classiquement intégrée au pulvérisateur pour faire remonter la
pression dans le réservoir. Le pulvérisateur du type décrit ci-dessus excluant la
présence d'une soupape de sécurité s'ouvrant en chuintant dans le domaine de variation
de la pression d'eau du réseau, l'utilisateur ne dispose d'aucun moyen signalant,
alors qu'il actionne la pompe, qu'une pression suffisante est rétablie dans le pulvérisateur.
Il peut poursuivre le pompage au-delà de ce qui est nécessaire, ce qui est fatiguant
et inutile.
[0005] La présente invention a donc pour but de réaliser un dispositif de remplissage du
réservoir d'un pulvérisateur de produits phytosanitaires avec l'eau nécessaire à la
formation d'une telle bouillie, qui assure ce remplissage avec un volume d'eau de
dilution constant autorisant un dosage précis du produit phytosanitaire contenu dans
la bouillie.
[0006] La présente invention a aussi pour but de réaliser un tel dispositif qui assure simultanément
une mise en pression du réservoir.
[0007] La présente invention a également pour but de réaliser un tel dispositif permettant
d'établir dans le réservoir, avant une utilisation, un niveau de pression suffisant
pour assurer la pulvérisation de l'intégralité du contenu du réservoir.
[0008] La présente invention a encore pour but de réaliser un tel dispositif qui soit sûr
et qui évite des pollutions éventuelles par débordement de la bouillie lors du remplissage
en eau.
[0009] On atteint ces buts de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture
de la description qui va suivre, avec un dispositif du type décrit en préambule de
la présente description, remarquable en ce qu'il comprend un moyen de clapet taré
monté entre le clapet anti-retour et le réservoir, dans le passage de l'eau entrant
dans le réservoir, ce clapet étant sensible à la pression dans le réservoir pour couper
l'alimentation en eau du réservoir quand cette pression atteint une valeur prédéterminée.
[0010] Grâce à ce clapet taré, la quantité d'eau introduite dans le réservoir reste constante,
quelle que soit la pression régnant dans le réseau de distribution utilisée pour remplir
le réservoir. La dilution du produit phytosanitaire préalablement introduit dans le
réservoir peut alors être ajustée de manière précise.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel
:
- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation du dispositif
suivant l'invention, et
- les figures 2 à 4 sont des vues schématiques en coupe axiale de variantes du dispositif
de la figure 1.
[0012] On se réfère à la figure 1 du dessin annexé où il apparaît que le dispositif représenté
comprend un corps 1 conçu pour se fixer amoviblement sur un col 2
a d'un réservoir 2 par tout moyen connu, clippage, goupillage ou vissage, par exemple.
A titre illustratif et non limitatif, le corps 1, de révolution, peut être conçu pour
se visser sur le col d'un orifice prévu pour l'introduction de la dose de produit
phytosanitaire à pulvériser. Le réservoir 2 est classiquement équipé d'une pompe à
piston servant à mettre le réservoir sous pression et d'une lance de pulvérisation
raccordée au réservoir par un conduit souple, ces divers organes classiques n'étant
pas représentés au dessin.
[0013] Un joint torique 3 assure l'étanchéité du montage du corps 1 du dispositif sur le
col 2
a. Le corps 1 comporte un embout 4 conformé pour être connectable à un réseau de distribution,
par un raccord "rapide" par exemple, et une base 4
o sur laquelle est fixée coaxialement une pièce 5 définissant avec cette base un logement
6 pour un clapet anti-retour 7 chargé contre son siège 8 par un ressort 9 en appui
sur la pièce 5.
[0014] Suivant la présente invention, un clapet taré 10 est monté sur cette pièce 5, entre
la chambre 6 et l'intérieur du réservoir, des trous 11 étant percés radialement dans
cette pièce pour assurer une communication de fluide entre la chambre 6 et l'intérieur
du réservoir 2 quand le clapet 10 est écarté de son siège, comme représenté à la figure
1.
[0015] Le siège du clapet 10 est constitué par un perçage axial 5
a formé dans la pièce 5. Le clapet 10 présente un pied 10
a ancré dans une extension centrale 12
a d'une membrane 12 en un matériau élastique. Cette extension traverse une rondelle
13 accolée à la membrane pour pincer le pied du clapet. Cette rondelle est mobile
axialement dans une cage 14 (représentée en demi-coupe axiale à la figure 1) étanche
et fixée sur la pièce 5 pour contenir un ressort 15 chargeant la rondelle vers une
position axiale où le clapet 10 qu'elle supporte est écarté de son siège 5
a.
[0016] Lors de l'utilisation d'un pulvérisateur équipé du dispositif suivant l'invention,
on commence par introduire une dose d'un produit phytosanitaire, liquide ou solide,
par un orifice du réservoir du pulvérisateur. Celui-ci peut être un orifice spécialisé,
ou celui qui reçoit amoviblement le piston de la pompe qui équipe classiquement un
pulvérisateur portable de produits phytosanitaires. On raccorde ensuite le réseau
de distribution d'eau au réservoir par l'intermédiaire d'un conduit souple muni d'un
raccord rapide femelle, par exemple, en branchant ce dernier sur le raccord rapide
mâle 4 du dispositif suivant l'invention. Bien entendu, les positions de ces raccords
rapides, femelle et mâle, pourraient être inversées. L'eau du réseau arrivant suivant
la flèche F pousse le clapet anti-retour 7 à l'écart de son siège, pénètre dans la
chambre 6, passe entre le clapet 10 et son siège 5
a sur la pièce 5, et rentre dans le réservoir par les trous radiaux 11, suivant les
flèches F
1.
[0017] La quantité d'eau reçue par le réservoir croissant, la pression de l'eau et de l'air
enfermé au-dessus de la surface libre de l'eau croît. Cette pression est transmise,
à travers les trous 11, à la face de la membrane 12 opposée à celle qui reçoit la
poussée du ressort 15. Cette poussée est réglée ou tarée pour maintenir le clapet
10 ouvert aussi longtemps que la pression dans le réservoir n'atteint pas une valeur
prédéterminée. Suivant l'invention, cette valeur prédéterminée correspond à un volume
d'eau prédéterminé, ou volume utile, qui règle le taux de dilution de la quantité
du produit phytosanitaire préalablement introduit dans le réservoir, à une valeur
appropriée. La pression agissant sur la membrane s'opposant à la poussée du ressort,
cette pression croissante finit par surmonter cette poussée et provoque la fermeture
du clapet 10 sur son siège, pour une valeur de pression d'air prédéterminée. La loi
de Mariotte fixe le volume d'air alors atteint, et donc le volume d'eau contenu dans
le réservoir.
[0018] Les pulvérisateurs sont couramment équipés d'une soupape de sécurité. Le tarage du
clapet 10 sera alors réglé à une valeur de pression (2 bars, par exemple) inférieure
à celle qui provoque l'ouverture de la soupape (soit 3 bars environ).
[0019] Le remplissage du réservoir avec un volume d'eau fixé étant ainsi assuré, on débranche
l'alimentation d'eau et on peut éventuellement accroître la pression d'air dans le
réservoir à l'aide de la pompe manuelle qui équipe classiquement le pulvérisateur.
Le nombre de coups de piston à fournir est évidemment réduit par la mise en pression
initiale établie par l'eau du réseau, ce qui soulage d'autant l'utilisateur. La soupape
de sécurité prévient l'utilisateur, par son chuintement, de ce que la pression de
consigne est atteinte. Celle-ci peut être réglée à une valeur permettant de vider
complètement le réservoir au cours de la pulvérisation ultérieure, sans avoir à actionner
de nouveau la pompe manuelle. C'est là un avantage marquant sur le dispositif de la
technique antérieure décrit en préambule de la présente description, qui ne permet
pas de fixer à des valeurs prédéterminées la pression atteinte en fin de remplissage,
ou après un actionnement manuel de la pompe.
[0020] En cours de pulvérisation, la pression dans le réservoir chute, ce qui entraîne une
décompression du ressort 15 et, à la longue, une remontée du clapet 10 qui s'écarte
de son siège. Cependant, le réseau étant débranché, la pression du réservoir qui est
alors transmise par les trous 11 et le clapet 10 dans la chambre 6 maintient, en coopération
avec le ressort 9, le clapet anti-retour 7 fermé. La bouillie et l'air enfermés dans
le réservoir ne peuvent alors s'échapper au dehors par le clapet anti-retour 7.
[0021] On remarquera en outre que le clapet taré du dispositif suivant l'invention évite
tout risque de mise en surpression du réservoir pendant le remplissage en eau, ce
qui supprime tout risque d'explosion du réservoir et permet de respecter les réglementations
nationales ou internationales qui limitent la valeur du produit du volume du réservoir
par la pression maximale susceptible d'y régner. Le clapet empêche aussi tout débordement
de bouillie hors du réservoir, par une soupape de sécurité par exemple. Une cause
de pollution de l'environnement est ainsi supprimée.
[0022] Le dispositif peut être muni de moyens permettant de faire varier la quantité d'eau
admise dans le réservoir. Il suffit pour cela de modifier le tarage du clapet. On
atteint ce résultat simplement à l'aide d'une butée vissante 14' (représentée en demi-coupe
axiale à la figure 1) montée à la place du fond de la cage 14 pour faire varier la
compression du ressort 15. La butée est alors graduée en volume d'eau admis.
[0023] On a représenté schématiquement aux figures 2 à 4 diverses variantes du clapet taré
du dispositif de la présente invention, montées sur des corps 1
1, 1
2, 1
3 respectivement, eux-mêmes fixés sur le col 2
a du réservoir 2 comme le corps 1 du dispositif de la figure 1. On retrouve sur les
figures 2 à 4 un clapet anti-retour 7
1, légèrement différent mais classique, de celui de la figure 1, ainsi que les flèches
F et F
1 de cette figure.
[0024] A la figure 2, le clapet taré prend la forme d'un capuchon cylindrique 16 qui coulisse
sur la paroi d'une chambre 6
1 elle-même cylindrique, formée en aval du clapet anti-retour 7
1, dans la base 4
1 du corps 1
1. Le capuchon 16 ferme cette chambre. Des joints d'étanchéité équipent classiquement
les interfaces du capuchon et de la base 4
1. Un ressort 15
1 tient normalement le capuchon dans une position qui fait coïncider des trous 18,
19 percés respectivement dans la paroi de la chambre 6
1 et dans le capuchon 16, de manière que ceux-ci établissent une communication de fluide
entre la chambre 6
1 et l'intérieur du réservoir 2. Si la pression exercée par l'air sur la tête 16
a du capuchon 16 dépasse une valeur prédéterminée de consigne, cette pression repousse
le capuchon vers le ressort 15
1 et la communication de fluide 18, 19 se trouve coupée.
[0025] A la figure 3, le clapet taré prend la forme d'un piston creux 20 coulissant à l'intérieur
d'une chambre 21 formée dans la base 4
2 du corps 1
2 du dispositif, en aval du clapet anti-retour 7
1. Un embout 22 traversé de trous 23
1, 23
2 est fixé sur l'extrémité ouverte de cette chambre. Un ressort 15
2 charge le piston contre l'embout 22. Le piston 20 comprend deux portées 20
a, 20
b écartées axialement l'une de l'autre et munies classiquement de joints d'étanchéité.
Entre ces deux portées, le piston est percé de trous 20
c. La paroi de la chambre 21 est percée d'un trou 21
a. Quand la pression d'air dans le réservoir est inférieure à une valeur prédéterminée,
les trous 20
c, 21
a établissent une communication de fluide entre l'aval du clapet anti-retour 7
1 et le réservoir. Quand la pression d'air passe au-dessus de cette valeur, le piston
20 se rapproche du clapet 7
1 et la portée 20
b ferme la communication de fluide 20
c, 21
a.
[0026] A la figure 4, le clapet taré prend aussi la forme d'un piston 24 coulissant à l'intérieur
d'une chambre 25 rapportée dans la base 4
3 du corps 1
3 du dispositif, en aval du clapet 7
1. Un embout 26 ferme l'extrémité ouverte de la chambre 25. Le piston 24 est plein
et comprend deux portées 24
a, 24
b à joints d'étanchéité, écartées axialement l'une de l'autre. Un passage 27 établit
une communication de fluide entre l'aval du clapet anti-retour 7
1 et une partie de la chambre 25 située entre les deux portées. Un ressort 15
3 charge le piston 24 contre l'embout 26. Dans cette position, la portée 24
b dégage un passage 28 dans la paroi de la chambre 25. De l'eau entrant selon la flèche
F dans le corps 1
3 peut alors traverser les passages 27 et 28 pour entrer dans le réservoir 2. Quand
la pression d'air qui agit sur la portée 24
a du piston 24 dépasse une valeur prédéterminée de consigne, le ressort 15
3 s'écrase et la portée 24
b vient obturer la chambre 25 en coupant la communication entre les passages 27 et
28.
[0027] Tous les modes de réalisation décrits de l'invention peuvent être fabriqués de manière
à former un tout qui peut être monté amoviblement sur le réservoir du pulvérisateur
ou, au contraire, faire partie intégrante de ce réservoir.
[0028] Il apparaît maintenant que, tant dans le mode de réalisation de la figure 1 que dans
les variantes des figures 2 à 4, le dispositif suivant l'invention permet bien d'atteindre
les buts fixés, à savoir assurer un remplissage du réservoir avec une quantité d'eau
fixée à l'avance, autorisant un réglage précis de la concentration d'un produit phytosanitaire
dans cette quantité d'eau, tout en assurant une mise en pression automatique du réservoir
et en empêchant en outre l'apparition d'une surpression dans le réservoir pendant
le remplissage et donc les conséquences dommageables éventuelles d'une telle surpression,
notamment détérioration du réservoir et débordement de la bouillie hors du réservoir.
1. Dispositif de remplissage du réservoir (2) d'un pulvérisateur de produits phytosanitaires
en solution aqueuse, comprenant des moyens de raccordement (4) à une source d'eau
sous pression et un clapet anti-retour (7; 71) placé dans ces moyens de raccordement (4) et monté passant de la source vers le
réservoir (2), caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de clapet taré (10; 16; 20;
24) monté entre le clapet anti-retour (7; 71) et le réservoir (2) dans le passage de l'eau entrant dans le réservoir (2), ce clapet
(10; 16; 20; 24) étant sensible à la pression dans le réservoir (2) pour couper l'alimentation
en eau du réservoir (2), quand cette pression atteint une valeur prédéterminée.
2. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de clapet
taré comprend un clapet (10), monté sur une membrane (12), une des faces de la membrane
étant en communication avec l'intérieur du réservoir (2) alors que l'autre face est
isolée de ce réservoir par une cage étanche (14) contenant un ressort (15) chargeant
l'autre face de la membrane (12) de manière à maintenir le clapet (10) écarté de son
siège lorsque la pression d'air dans le réservoir (2) est inférieure à ladite valeur
prédéterminée.
3. Dispositif conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que ledit ressort (15)
s'appuie sur une rondelle (13) accolée à la membrane (12), le clapet taré (10) présentant
un pied (10a) ancré dans une extension centrale (12a) de la membrane (12) qui traverse la rondelle (13).
4. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de clapet
taré prend la forme d'un capuchon cylindrique (16) coulissant sur la paroi d'une chambre
(61) du dispositif formé en aval du clapet anti-retour (71) et fermée par le capuchon, le capuchon (16) étant chargé élastiquement par un ressort
(151) dans une position établissant une communication de fluide (18, 19) entre ladite
chambre (61) et l'intérieur du réservoir (2) quand la pression dans celui-ci est inférieure à
ladite valeur prédéterminée, ladite communication étant obturée quand la pression
est supérieure à ladite valeur.
5. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de clapet
taré prend la forme d'un piston coulissant (20; 24) à l'intérieur d'une chambre (21;
25) disposée en aval du clapet anti-retour (71), le piston (20; 24) définissant un passage pour l'eau entre le clapet anti-retour
(71) et le réservoir (2), le piston (20; 24) étant chargé par un ressort (152; 153) dans une position où l'eau s'écoule de ce passage dans le réservoir (2) à travers
des trous (20c, 21a; 27, 28) percés dans le piston (20; 24) et/ou dans la paroi de la chambre, ce piston
(20; 24) s'écartant de cette position quand la pression dans le réservoir (2) dépasse
ladite valeur prédéterminée pour couper la communication de fluide établie par ces
trous (20c, 21a; 27, 28).
6. Dispositif conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que le piston (20) est
creux et constitue une partie de la communication de fluide établie entre le clapet
anti-retour (71) et l'intérieur du réservoir (2).
7. Dispositif conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que le piston (24) est
plein et présente deux portées (24a; 24b) écartées axialement l'une de l'autre, l'espace situé entre les portées étant mis
en communication de fluide avec l'aval du clapet anti-retour (71), l'une (24b) des portées coupant toute communication entre cet espace et l'intérieur du réservoir
(2) quand la pression régnant dans celui-ci dépasse ladite valeur prédéterminée.
8. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce
que le moyen de clapet taré est muni de moyens de réglage (14') du tarage.
9. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il forme un tout conçu pour être monté amoviblement sur le réservoir d'un
pulvérisateur.
10. Dispositif conforme à la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens
de montage sur un orifice du réservoir destiné à l'introduction du produit phytosanitaire.
11. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce
qu'il est intégré à un pulvérisateur.
12. Dispositif conforme à la revendication 11, caractérisé en ce que le moyen de clapet
taré (10; 16; 20; 24) est monté dans la base (4i) d'un corps (1; 1i) solidaire du réservoir (2).