[0001] On connaît depuis quelques années un certain nombre de systèmes constructifs utilisant
des coffrages perdus; tous ces dispositifs s'adressent en général à des applications
de maçonnerie isolante.
[0002] Le principe général est le suivant: deux banches verticales sont maintenues écartées
par un système de tirants, lequel est noyé par la suite dans le matériau de remplissage
constituant le mur; les deux banches lorsqu'elles sont chacune constituées de matériaux
isolants permettent de réaliser l'isolation interne et externe du mur; bien entendu,
selon le cas, les deux banches peuvent ne pas être isolantes si le besoin d'isolation
n'existe pas, ou encore une seule des deux banches intérieure ou extérieure peut être
isolante selon que l'isolation est nécessaire respectivement à l'intérieur ou à l'extérieur.
[0003] D'autres dispositifs existent: dans les uns, les banches sont constituées de sortes
de grosses briques creuses dont les parois latérales sont isolantes ou non, voire
isolante sur une face et non isolante de l'autre; par le fait, les briques sont emboîtées
verticalement les unes dans les autres, et le matériau du mur est coulé dans les parties
creuses des briques.
[0004] Aujourd'hui, la construction a nettement opté pour le concept de banches verticales
maintenues parallèles par des tirants de très faible section, permettant la réalisation
d'un coulage en continu afin d'obtenir un mur monolithique.
[0005] Un certain nombre de brevets connus et exploités dans le bâtiment ont mis en oeuvre
des dispositifs tendant vers le résultat que l'invention se propose d'obtenir.
[0006] Les brevets que nous allons citer ci-dessous sont à l'analyse très lointains de l'objet
de l'invention bien que globalement destinés à la réalisation de coffrages dits perdus.
[0007] Il s'agit principalement du brevet GB N° 1589113 (ASTL) qui protège des écarteurs
de banches en profilés de section en I, ces écarteurs n'ayant pas pour destination
de maintenir les banches parallèles afin de couler du béton entre elles, mais de les
maintenir parallèles en vue de faire passer entre elles les réseaux d'eau, d'électricité
et diverses câbleries utiles à la construction. La configuration des montages proposés
par le brevet ASTL n'autoriserait pas le coulage du béton en continu, en raison de
l'impossibilité de remplissage total qui résulte du montage des écarteurs sur les
banches; il faut noter que le brevet ASTL concerne plus précisément des constructions
de structures de bois.
[0008] Le brevet US N° 3562991 (KUSTUSCH) revendique en fait un dispositif de coffrage dont
le but principal est d'emprisonner verticalement des tubes ou carrés de forte section
susceptibles d'autoriser le passage de tous conduits.
[0009] Son inventeur n'a pas proposé de moyens spécifiques pour faciliter le coulage en
continu d'un mur entre deux parois maintenues entre elles par des éléments de coffrage
perdu.
[0010] Tel n'est pas le cas du brevet français PATURLE dans lequel les inventeurs OTT et
JALABERT utilisent des éléments de coffrage perdu à l'intérieur d'un dispositif plutôt
complexe dont le but est bien de maintenir verticalement parallèles deux banches isolantes
ou non, afin de couler en continu entre elles un matériau spécifique de construction
de mur, mais présentant plusieurs inconvénients dont certains majeurs.
[0011] Le premier est que trop souvent, la mise en place des armatures est très compliquée
du fait de la gêne occasionnée par le volet d'écartement, obligatoirement à verrouiller
manuellement préalablement à la mise en place de ces armatures.
[0012] Cela est particulièrement dérangeant pour l'édification des premiers rangs, et occasionne
en outre une perte de temps considérable.
[0013] Le second est que l'utilisation de béton courant (la plus fréquente) dans le dispositif
selon PATURLE, favorise le gonflement du coffrage, et très souvent son éclatement.
[0014] Le troisième est que dans le système PATURLE, pour la réalisation de murs de différentes
épaisseurs, chacune des pièces constituant les écarteurs (y compris les équerres d'angle)
requièrent une dimension spécifique, ce qui rend nécessaire la fabrication onéreuse
de jeux complets de moules d'injection - dans la mesure où le système PATURLE (comme
celui de l'invention) met en oeuvre des éléments moulés de matière plastique -.
[0015] La description qui va suivre des moyens mis en oeuvre par l'invention pourra clairement
démontrer ses différences fondamentales d'avec le brevet PATURLE.
[0016] L'invention propose un dispositif d'assemblage de banches (2) fig. 2 utilisé en coffrage
perdu et imaginé principalement en fonction de sa capacité à permettre un remplissage
en continu aussi facile que complet de l'espace compris entre les banches, celles-ci
étant composées, dans l'application la plus large de l'invention, de matériaux de
construction isolants de type polystyrène expansé haute densité ou autres mousses
dures spéciales, ou de matériaux non isolants.
[0017] Ces banches sont des panneaux rectangulaires épais de préférence plans empilables
sur chant.
[0018] Ce dispositif consiste essentiellement en des U verticaux (1) fig.1 égaux, disposés
consécutivement les uns aux autres à espaces réguliers, et dont les glissières (a)
fig.1 des ailes, perpendiculaires aux plans des U, prisonnières dans des gorges opposées
à contre dépouille (3) fig.2 prévues verticalement dans l'épaisseur des banches sur
leurs faces internes, sont clipées en symétrie sur des inserts alvéoalaires horizontaux
(6) fig.3 intégrés à mi-épaisseur dans le chant horizontal supérieur (4) fig.2 du
panneau sous-jacent, et dans la même action dans le chant horizontal inférieur (5)
fig.2 du panneau sus-jacent grâce à l'aménagement sur chaque chant pénétré, de gorges
(7) fig.2, empreintes femelles de la section pénétrante de l'insert, de telle sorte
que l'insert (6) une fois mis en place, soit complètement emprisonné entre les chants
(4) et (5) maintenus contigus et solidarisés.
[0019] Les glissières (a) des ailes d'un même U (1) pénètrent verticalement après glissement
dans les gorges à contre dépouille (3) précitées des banches, de telle sorte que celles-ci
soient maintenues en espacement constant et matérialisent entre elles un volume à
combler dans le but de la construction d'un mur monolithique par coulage continu.
[0020] Les inserts alvéoalaires horizontaux consécutifs (6) de liaison entre deux banches
sont des standards de même longueur, que l'on peut couper le cas échéant, et qui sont
constitués dans leur configuration la plus pratique, de deux méplats longs verticaux
(8) fig.3 de longueur (L) maintenus parallèles entre eux par des méplats courts verticaux
aussi (9) fig.3 de longueur (l) et égaux entre eux, disposés à intervalles réguliers
le long et entre les méplats longs, de telle façon que le volume d'un insert (6) s'inscrive
dans un parallélépipède ayant pour longueur la longueur (L) d'un méplat long (8),
pour largeur la longueur (l) d'un méplat court (9) et pour hauteur la largeur (H)
d'un méplat long (ou d'un méplat court) (8) ou (9), encore qu'il ne soit pas prépondérant
que les méplats longs et les méplats courts aient la même hauteur (H) pour jouer le
rôle technique qui leur est dévolu.
[0021] Afin que les accrochages des glissières (a) des ailes des U (1) faisant fonction
de rails puissent être effectués facilement dans les inserts horizontaux (6), ceux-ci
sont munis latéralement sur leur face interne de logements verticaux parallélépipédiques
(17) et (17') fig.3 centrés en symétrie et en bout de chacun des méplats courts (9)
de l'insert (6), définissant les alvéoles de celui-ci perpendiculairement aux méplats
longs (8), de telle façon qu'après emprisonnement de l'insert entre les banches, ces
logements restent à l'extérieur des banches sur les faces internes de celles-ci (2)
fig.2.
[0022] Les logements (17) et (17') symétriques entre eux se composent de deux compartiments
préférentiellement identiques (11) et (12) fig.3 pour (17) et (11') et (12') fig.3
pour (17'); les logements (17) et (17') sont situés l'un (17) au bord supérieur et
l'autre (17') au bord inférieur de la face latérale interne de l'insert (6) de telle
façon que la hauteur (h) de chaque logement corresponde préférentiellement au tiers
de la hauteur totale (H) de la face latérale de l'insert.
[0023] Les deux compartiments symétriques (11) et (11') (des logements respectifs (17) et
(17')) situés contre la paroi de l'insert (6) sont destinés, pour le compartiment
(11') à recevoir en clipage la partie supérieure de la glissière (a) de l'aile d'un
U (1) préalablement incorporée par glissement vertical dans la gorge à contre dépouille
(3) fig. 2 de la banche sous-jacente, et pour le compartiment (11) à recevoir en clipage
la partie inférieure de la glissière (a) de l'aile d'un U préalablement incorporée
par glissement dans la gorge à contre dépouille (en alignement de la première) de
la banche sus-jacente.
[0024] L'un et l'autre clipage sont réalisés par le moyen d'un ensemble de deux crochets
ressorts verticaux (10) fig.1 disposés dos à dos verticalement à chaque bout de la
glissière (a) de l'aile d'un U; ces crochets sont étudiés pour se rapprocher élastiquement
l'un de l'autre par la pression manuelle exercée pour les faire pénétrer dans les
compartiments verticaux (11) et (11'), et en bout de course, se détendre horizontalement
pour revenir en position initiale et se cliper symétriquement sur les rebords (16)
fig.4 opposés des compartiments. Ces deux crochets ressorts (10) et les compartiments
(11) et (11') dans lesquels ils se trouvent alors incorporés constituent un ensemble
solidarisé stable, dans la mesure où l'épaisseur des crochets correspond par léger
défaut à la largeur des compartiments (11) et (11').
[0025] Ainsi, les U (1) en position verticale, situés dans un plan perpendiculaire entre
les deux banches dans lesquelles ils sont incorporés dans des gorges à contre dépouille
(3) symétriques, se trouvent solidarisés avec ces banches grâce aux compartiments
(11) et (11') de la face interne de celles-ci, le long des inserts (6) consécutifs
disposés horizontalement et noyés à mi-hauteur dans les chants en contact de ces deux
banches verticales consécutives.
[0026] Afin d'obtenir un contreventement efficace de l'assemblage déjà clipé qui vient d'être
décrit, il a été prévu, solidarisé de la partie supérieure d'une aile de U et en symétrie
théorique de la partie glissière (a) de cette aile de U par rapport au plan des deux
crochets ressorts (10) un parallélépipède plat (13) fig. 1, dont la hauteur utile,
équivalente ici à trois fois la hauteur (h) d'un compartiment, pour correspondre en
fait à la hauteur totale (H) de l'insert, permet son introduction en enfilade dans
les deux compartiments symétriques externes (12) et (12') superposés et préférentiellement
identiques aux compartiments (11) et (11') comme il a été dit. Le calage obtenu de
cette manière contemporainement au clipage permet d'obtenir la meilleure robustesse
possible de l'assemblage clipé précité, selon la figure 4.
[0027] Ainsi, les ailes de U (1) fixées dans les gorges à contre dépouille (3) des banches
et clipées dans les logements verticaux (17) et (17') latéraux internes des inserts
(6) verrouillant deux banches successives par leurs chants horizontaux (4) et (5)
en contact, permettent d'obtenir un montage solide, afin de couler en continu entre
les banches tout matériau originellement fluide (ou pratiquement), spécifiquement
destiné à la construction d'un mur, en sachant que seuls seront noyés dans la coulée,
en tant qu'éléments de coffrage perdu, les volumes correspondant aux bases (14) fig.
1 des U et aux portions des ailes de U externes aux banches, ce qui représente un
volume dérisoire d'éléments noyés par rapport au volume du matériau à couler, d'autant
plus que l'épaisseur des profils des U peut être réduite à une très faible dimension
compte tenu de la très grande rigidité autorisée par la compacité du montage dans
le concept de l'invention.
[0028] Au surplus, le contreventement peut être amélioré par l'emboîtement des extrémités
(19) et (19') fig. 1 des parties verticales des ailes de U, perpendiculaires aux banches
et restant à l'extérieur de ces banches, (ces extrémités (19) et (19') pouvant d'ailleurs
être aménagées en réduction de section (r)), dans des cavités (20) et (20') fig.1
de même volume par léger excès que ces extrémités et prévues symétriquement à l'aplomb
de celles-ci dans l'épaisseur du chant de la base (14) du U.
[0029] L'assemblage des extrémités (19) et (19') dans les cavités (20) et (20') s'opère
simultanément au clipage des crochets (10) ainsi qu'à l'enfilage de la barrette (13),
et s'effectue ainsi dans un plan perpendiculaire à eux, ce qui permet d'obtenir un
contreventement efficace.
[0030] Pour renforcer encore s'il en était besoin la rigidité d'un plan vertical de U consécutifs
une fois clipés dans les compartiments correspondants des inserts, il a été aménagé
au centre des bases (14) des U des compartiments centraux creux (15) fig.1 préférentiellement
parallélépipèdiques destinés à recevoir verticalement en enfilade des fers préférentiellement
plats (18) fig.4 de liaison.
[0031] De cette manière, le coffrage, avant coulage, outre le fait que ses éléments internes
représentent un volume négligeable entre les banches, constitue un ensemble d'une
rigidité et d'une robustesse incontestables par le fait que sa structure autant longitudinale
(le long des inserts) que verticale (dans le plan des U) présente tous les attributs
nécessaires à une parfaite solidarisation et compacité d'ensemble, et ce en évitant
la totalité des inconvénients énumérés dans l'analyse du brevet PATURLE, présentant
une technique dont on déduit maintenant qu'elle est très éloignée et beaucoup moins
performante que celle proposée par l'invention.
[0032] Pour terminer, l'ensemble du dispositif présenté dans l'invention permet la réalisation
de banches très hautes (pratiquement jusqu'à la hauteur d'un étage), pour autant que
les U et les inserts utilisés soient de robustesse suffisante, ce qui est techniquement
réalisable dans la mesure où il s'agit autant pour les U que pour les inserts, de
pièces généralement injectées à partir de matériaux originellement durs, la rigidité
en résultant pouvant être encore optimisée par la conformation desdites pièces ainsi
que par différents nervurages appropriés.
[0033] L'objectif de la meilleure résistance des matériaux pourrait aussi rendre pertinent
que la portion de base (14) de U (entre les cavités (20) et (20') elles-mêmes fonctionnellement
inamovibles), incluant le compartiment creux (15), puisse être remontée, toujours
horizontalement, à un niveau nécessaire (le U devenant en quelque sorte un H) en restant
parfaitement dans l'intégralité du moyen de l'invention.
[0034] Ainsi, le dispositif pourrait très bien utiliser des U en base de construction (au
niveau des planchers) pour une meilleure assise, puis des H verticalement emboîtés
dans les U.
[0035] Dans le cadre de l'invention, il restera régulièrement à résoudre le problème du
coffrage au niveau des angles de murs; pour cela, on utilisera un angulateur indexable
(21) constitué, comme le montrent les figures 5 et 6, de deux plateaux préférentiellement
égaux (x) et (y) solidarisés en charnière verticale (v), chacun des plateaux intégrant
verticalement à son extrémité un élément (z) identique en tous points à la portion
d'aile de U comprenant la glissière (a), les deux systèmes de clipage constitués chacun
de deux crochets ressorts verticaux (10) disposés dos à dos verticalement à chaque
bout de la glissière (a) et la barrette (13) en forme de parallélépipède plat solidarisée
de la partie supérieure de l'aile.
[0036] Sur les figures 5 et 6, il a été utilisé à dessein les signes de référence (a), (10)
et (13) en correspondance avec ceux d'une aile d'un U (fig. 1).
[0037] Ainsi, l'angulateur peut être alors indexé pour matérialiser, par l'ouverture adéquate
de la charnière (v), l'angle interne désiré à la jonction verticale de deux banches
après que les deux éléments (z) de l'angulateur aient été mis en place dans les gorges
à contre dépouille et les inserts de chacune des deux banches, l'une des banches et
son insert intégré ayant été préalablement sciés verticalement selon un angle de coupe
équivalent à l'angle que l'on veut obtenir à la jonction desdites banches.
[0038] L'angulation d'un mur implique l'angulation interne des deux banches externes du
mur et l'angulation interne équivalente des deux banches internes du mur, constituant
le coffrage perdu dudit mur.
1. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs, caractérisé en ce que chacune des deux ailes opposées et égales
d'un même U (1) comportent des glissières (a) perpendiculaires au plan du U et destinées
à positionner chaque U perpendiculairement en liaison entre deux banches (2) de préférence
planes et parallèles, constituées de tous matériaux de construction, isolants ou non,
ces deux banches comportant respectivement chacune sur leur face interne des gorges
verticales à contre dépouille (3) opposées symétriquement pour recevoir chacune par
déplacement vertical une glissière (a) d'un même U, de façon à matérialiser entre
les banches maintenues en espacement constant par les U un volume à combler dans le
but de la construction d'un mur monolithique en coulage continu, banches par ailleurs
consistant en des panneaux rectangulaires épais de préférence plans empilables sur
chant, le chant supérieur (4) du panneau sous-jacent étant mis en liaison avec le
chant inférieur (5) d'un panneau sus-jacent par le moyen d'un insert alvéolaire horizontal
de liaison (6) à faces verticales parallèles et égales entre elles disposé horizontalement
entre les deux chants précités et pénétrant verticalement dans chacun d'eux de préférence
à une profondeur correspondant à la moitié de la hauteur (H) de l'insert grâce à l'aménagement
sur chaque chant pénétré de gorges (7), constituant l'empreinte femelle de la section
pénétrante de l'insert, de telle façon que les chants des deux banches soient en contact
après que l'insert ait été emprisonné entre eux.
2. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les inserts
alvéolaires horizontaux de liaison (6) tous originellement de même dimension, mais
sécables en longueur selon les besoins, sont formés préférentiellement de deux méplats
longs verticaux (8) de longueur (L) maintenus équidistants par des méplats courts
(9) de longueur (l) et égaux entre eux et de même hauteur (H) disposés verticalement
et à intervalles réguliers entre les méplats longs, de telle façon que le volume d'un
insert obtenu soit inscrit à l'intérieur d'un parallélépipède dont la longueur est
celle (L) du méplat long, la largeur celle de la longueur (l) du méplat court et la
hauteur celle de la largeur (H) de l'un ou l'autre méplat.
3. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon la première revendication, caractérisé en ce que les glissières
(a) des ailes verticales opposées d'un même U (1), présentent chacune supérieurement
et inférieurement, en symétrie, deux systèmes de clipage identiques constitués chacun
de deux crochets ressorts verticaux (10) disposés dos à dos, destinés à pénétrer ensemble
par légère pression les rapprochant dans les compartiments verticaux (11) et (11')
de forme parallélépipédique aménagés deux à deux chacun respectivement aux bords inférieur
et supérieur de la face latérale interne d'un insert, centrés en symétrie au bout
de chaque méplat court (9) de l'insert, la hauteur (h) de chaque compartiment (11)
et (11') correspondant à environ un tiers de la hauteur (H) d'un méplat (8) ou (9),
de façon à verrouiller une aile de U par le haut et par le bas entre deux inserts
parallèles entre eux, perpendiculairement au plan du U sur la même banche, lors de
la détente des crochets sur les rebords (16) des compartiments, en fin de pénétration
dans ces compartiments.
4. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque
aile de U (1) dans sa partie supérieure présente en retrait du plan passant par les
deux crochets de clipage (10) une barrette (13) en forme de parallélépipède plat dont
la hauteur est égale à la hauteur (H) d'un méplat (long (8) ou court (9)), ce parallélépipède
étant destiné à être logé en calage après pénétration consécutive dans deux compartiments
parallélépipèdiques identiques entre eux (12) et (12') bâtis en surépaisseur des premiers
compartiments verticaux (11) et (11') et préférentiellement identiques aussi à ces
premiers compartiments, comme eux face à face et en enfilade, de telle façon à obtenir
l'assemblage le plus rigide possible, le clipage par les crochets (10) dans les compartiments
(11) et (11') et le montage de la barrette (13) dans les compartiments (12) et (12')
s'effectuant dans le même effort vertical.
5. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les extrémités
(19) et (19') des parties verticales des ailes opposées d'un même U, perpendiculaires
aux banches et restant extérieures à celles-ci une fois les U en place par les glissières,
peuvent être aménagées en réduction de section (r), de façon à ce qu'elles puissent
pénétrer par le même effort vertical qui met simultanément en place les crochets (10)
et la barrette (13), respectivement dans des cavités (20) et (20') de même volume
par léger excès que ces sections, percées de part et d'autre symétriquement dans l'épaisseur
du chant de la base (14) du U, à l'aplomb des extrémités (19) et (19'), de manière
à apporter à l'ensemble une rigidité totale dans la mesure où ce dernier assemblage
obtenu en même temps que les deux précédents se situe dans un plan perpendiculaire
à eux, ce qui organise le contreventement.
6. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon la première revendication en particulier, caractérisé en ce
que la base (14) horizontale du U est percée verticalement dans sa partie centrale
d'une ouverture (15) de préférence parallélépipèdique plate destinée à recevoir verticalement
préférentiellement un fer plat (18) de section rectangulaire pour relier des U superposés
et clipés dans les inserts perpendiculairement aux banches de telle façon à assurer
la verticalité des banches superposées entre elles et du mur coulé entre ces banches,
ainsi qu'à rigidifier encore plus le plan des U.
7. Dispositif d'assemblage de banches utilisé en coffrage perdu consistant en des U verticaux
égaux consécutifs selon les revendications 1, 2, 3 et 4, caractérisé en ce que le
coffrage au niveau des angles de mur utilise un angulateur indexable (21) constitué
de deux plateaux préférentiellement égaux (x) et (y) solidarisés en charnière verticale
(v), chacun des plateaux intégrant verticalement à son extrémité un élément (z) identique
en tous points à la portion d'aile de U comprenant la glissière (a), les systèmes
de clipage constitués de deux crochets ressorts verticaux (10) et la barrette (13),
de telle sorte que l'angulateur puisse matérialiser l'angle interne de deux banches
verticales après le positionnement de (a), (10) et (13) respectivement dans les gorges
à contre dépouille des banches pour (a) et les logements verticaux parallélépipédiques
(17) et (17') des inserts pour (10) et (13).