[0001] La présente invention a trait à un conteneur destiné au conditionnement des cycles.
[0002] On sait que, selon l'état de la technique, les bicyclettes sont conditionnées à l'unité
au moyen de divers dispositifs. Ces dispositifs peuvent être constitués par des enveloppes
en matière plastique souple, auquel cas il est difficile d'empiler les bicyclettes
les unes sur les autres pour assurer leur transport dans un minimum de place. Ces
conditionnements peuvent être également constitués par des boîtes en carton, dans
lesquelles se trouvent tous les éléments de la bicyclette, la bicyclette étant au
moins partiellement démontée. Le fait que, pendant le transport, le guidon soit sensiblement
parallèle au plan moyen de la bicyclette n'est pas en soi gênant car sa remise en
position d'utilisation est un réglage simple. Mais, dans tous les cas, jusqu'à présent,
il est nécessaire, au moment du déconditionnement, de prévoir une main-d'oeuvre qualifiée
susceptible d'intervenir pour mettre la bicyclette dans sa configuration d'utilisation
; en effet, il faut, au moins, amener dans leur position d'utilisation, les pédales,
qui, pour le transport, sont positionnées à l'envers sur l'axe du pédalier, de façon
que les deux pédales soient dirigées vers le plan moyen du cycle et non vers l'extérieur.
[0003] L'inconvénient de l'intervention d'une main-d'oeuvre au moment du déconditionnement
est qu'il n'est jamais possible de savoir de façon certaine si le cycle a été convenablement
monté puisqu'aucun contrôle de sécurité n'est assuré après l'intervention de ladite
main-d'oeuvre. C'est la raison pour laquelle il est apparu souhaitable d'assurer le
montage des cycles en usine, ce qui impose de les transporter tout montés de l'usine
vers le lieu de vente. Or, il se pose un problème pour le conditionnement des cycles
tout montés sachant que les pédales du cycle font saillie vers l'extérieur. Si l'on
imagine un conditionnement unitaire, par exemple en carton, il y a nécessairement,
dans ce conditionnement, une grande place perdue et la taille du conditionnement est
excessive, ce qui entraîne une augmentation non tolérable du coût du cycle. Si le
conditionnement présente des excroissances pour les parties en saillie du cycle, il
ne constitue plus un élément empilable susceptible d'être transporté sur des palettes.
[0004] La présente invention a pour but de résoudre de façon simple et économique le problème
posé par le conditionnement des cycles tout montés. Dans la suite de la présente description,
on appellera "cycle tout monté" un cycle qui comporte tous ses éléments et dont les
pédales sont en position d'utilisation ; le guidon d'un tel cycle n'est pas nécessairement
dans la position d'utilisation et sa ligne moyenne peut être amenée à être parallèle
au plan moyen du cycle pour la position de conditionnement et de transport ; la remise
en place du guidon est une opération de réglage, qui tient compte de la morphologie
de l'utilisateur. Selon l'invention, on propose de conditionner les cycles à deux
roues dans des conteneurs qui renferment une pluralité de cycles ; les cycles sont
maintenus à l'intérieur du conteneur par des râteliers coopérant avec chacune des
deux roues de chaque cycle. Ces conteneurs peuvent être réalisés en métal, en matière
plastique ou en carton ; ils peuvent être réutilisables. De plus, les conteneurs peuvent
être réalisés de telle sorte qu'ils puissent être amenés directement sur le point
de vente en faisant fonction de présentoir, les conteneurs présentant alors, de préférence,
une zone pliable qui permet la présentation au public des cycles conditionnés dans
le conteneur.
[0005] La présente invention a, en conséquence, pour objet, un conteneur destiné au transport
de cycles à deux roues totalement montés, comportant une enveloppe extérieure en forme
de parallélépipède droit constituée d'une paroi latérale, dont les arêtes sont disposées
verticalement à l'utilisation, ladite paroi latérale étant délimitée entre une face
inférieure et une face supérieure, ladite face supérieure étant matérialisée par un
couvercle amovible, caractérisé par le fait que ladite enveloppe extérieure renferme,
au voisinage de deux de ses arêtes inférieures non adjacentes, deux râteliers, chacun
des deux râteliers définissant un même nombre de dispositifs de maintien permettant
de maintenir les roues avant et arrière de chacun des cycles totalement montés conditionnés
dans le conteneur, les dispositifs de maintien des deux râteliers étant deux à deux
en vis à vis, pour constituer des couples, de sorte que les cycles, mis en place côte
à côte dans le conteneur par engagement de leurs roues dans les deux dispositifs de
maintien d'un même couple, aient leurs plans longitudinaux moyens sensiblement parallèles.
[0006] Dans un mode préféré de réalisation, chaque râtelier reçoit dans ses dispositifs
de maintien, alternativement une roue avant et une roue arrière de cycle, de sorte
que les cycles soient disposés tête-bêche dans le conteneur ; un râtelier comporte
une paroi oblique par rapport aux deux faces de l'enveloppe, qui se coupent selon
l'arête inférieure au voisinage de laquelle il se trouve.
[0007] Le conteneur selon l'invention peut être réalisé au moins partiellement en tôle métallique,
en matière plastique rigide ou en carton. Lorsqu'il est réalisé en métal ou en matière
plastique, le conteneur est réutilisable ; lorsqu'il est réalisé en carton, le conteneur
peut être réutilisable mais, bien entendu, la réutilisation est limitée à un nombre
d'usages successifs beaucoup plus faible qu'avec un conteneur en métal ou en matière
plastique.
[0008] Selon une réalisation préférée, l'enveloppe extérieure et les râteliers sont réalisés
en carton, ladite enveloppe extérieure reposant sur une palette rigide, par exemple
en bois, des raidisseurs, dont une extrémité repose sur ladite palette, étant disposés
le long des arêtes verticales du conteneur. La présence des raidisseurs permet d'empiler
plusieurs conteneurs selon l'invention l'un sur l'autre, ce qui constitue un gros
avantage pour le stockage. L'enveloppe extérieure peut comporter une paroi latérale,
dont la section droite quadrangulaire correspond à la forme vue en plan de la palette,
ladite paroi latérale comportant des pattes en équerre, qui s'emboîtent sur les angles
de la palette ; bien entendu, les pattes en équerre peuvent être agrafées ou collées
sur les éléments d'angle de la palette, pour assurer la solidarisation de l'enveloppe
extérieure avec la palette. Les pattes peuvent être disposées à chaque angle de la
paroi latérale et les arêtes des équerres, qu'elles constituent, sont, de préférence,
dans le prolongement des arêtes verticales de la paroi latérale.
[0009] L'enveloppe extérieure peut comporter un fond délimité latéralement par la paroi
latérale de ladite enveloppe extérieure, ce fond reposant sur la face supérieure de
la palette ; la présence d'un tel fond, constitué, par exemple, d'une feuille de carton
rectangulaire, permet d'éviter les entrées de poussière ou d'humidité à travers les
éléments qui constituent la palette, ce qui est particulièrement utile lorsqu'il s'agit
d'une palette en bois telle que celles utilisées de façon classique dans la manutention,
car en l'absence de ce fond, le conteneur ne serait pas obturé au niveau de la face
inférieure de son enveloppe extérieure.
[0010] Le couvercle du conteneur peut, avantageusement, comporter des rabats formant une
jupe d'emboîtement venant coiffer la partie supérieure de la paroi latérale de l'enveloppe
extérieure ; cet emboîtement contribue à la rigidité de l'ensemble constitué par le
conteneur.
[0011] La paroi latérale de l'enveloppe extérieure peut, avantageusement, comporter, sur
au moins une de ses faces, un abattant pouvant, après enlèvement du couvercle, être
replié pour laisser largement apparaître l'intérieur du conteneur. Cette disposition
permet d'utiliser le conteneur directement sur le point de vente comme présentoir,
puisque les cycles, qui y sont contenus, sont, alors, bien visibles pour la clientèle.
Lorsque la paroi latérale est réalisée en deux parties assemblées, si l'on réalise
les deux parties identiques dans un but de standardisation, le conteneur peut avoir
un abattant sur deux faces opposées de la paroi latérale de son enveloppe extérieure.
[0012] Selon un premier mode de réalisation, chaque râtelier comporte, comme dispositifs
de maintien, une série d'évidements, dont chacun est destiné à permettre d'y engager
une roue d'un cycle.
[0013] Selon un second mode de réalisation, chaque râtelier comporte deux séries d'évidements,
chaque évidement d'une série étant associé à un évidement de l'autre série pour constituer
un couple d'évidements, les deux évidements d'un même couple coopérant avec la même
roue d'un cycle.
[0014] Dans le premier mode de réalisation du râtelier, lorsque l'enveloppe est réalisée
en carton, chaque râtelier peut, avantageusement, être constitué par une bande de
carton sensiblement rectangulaire pliée de façon à former un prisme droit, dont la
section droite est un triangle rectangle, la face hypothénuse dudit prisme comportant
des évidements oblongs, dont les axes longitudinaux sont parallèles et perpendiculaires
aux arêtes du prisme, la largeur des évidements permettant d'y faire pénétrer une
roue des cycles à conditionner.
[0015] Dans le second mode de réalisation, chaque râtelier peut être constitué par une bande
de carton, sensiblement rectangulaire, pliée de façon à former un premier prisme droit,
dont la section droite est un triangle rectangle, la face hypothénuse dudit premier
prisme comportant des évidements oblongs et également un second prisme droit, intérieur
au premier prisme, dont les arêtes sont parallèles à celles du premier prisme et dont
la section droite est un triangle, la première face dudit second prisme étant parallèle
à la face hypothénuse du premier prisme, la deuxième face dudit second prisme étant
comprise dans le dièdre droit formé par deux faces du premier prisme, des évidements
oblongs étant ménagés dans chacune de ces première et deuxième faces et disposés de
façon à se rencontrer sur l'arête commune à ces première et deuxième faces, ces évidements
oblongs étant disposés parallèlement entre eux, perpendiculairement aux arêtes des
prismes, de façon à permettre l'engagement d'une roue de cycle dans un évidement du
premier prisme et un évidement du second prisme. Dans ce but, sur la bande de carton
avant pliage, les évidements de la face hypothénuse du premier prisme et les évidements
du second prisme sont disposés sur un même axe longitudinal, les évidements du second
prisme étant constitués par une seule découpe qui traverse la ligne de pliure destinée
à former l'arête entre les première et deuxième faces du second prisme. Ce mode de
réalisation permet de maintenir la roue du cycle sur deux zones et assure donc un
meilleur maintien.
[0016] Quel que soit le mode de réalisation du râtelier, on prévoit, de préférence, que
les plans longitudinaux moyens des cycles conditionnés dans le conteneur soient verticaux
et orientés parallèlement aux arêtes définissant la longueur de l'enveloppe extérieure,
la largeur de la bande de carton constitutive du râtelier étant sensiblement égale
à la largeur de ladite enveloppe extérieure.
[0017] Les râteliers décrits ci-dessus sont disposés sur la face inférieure de l'enveloppe
extérieure au voisinage d'une arête inférieure, de façon à permettre l'engagement
d'un secteur de la roue d'un cycle principalement situé au-dessous du diamètre de
la roue parallèle à la face inférieure de l'enveloppe extérieure.
[0018] Selon un mode de réalisation préféré, on peut également prévoir deux râteliers, désignés,
par la suite, dans la description et les revendications, par les termes "râteliers
supérieurs", destinés à être disposés sur la partie supérieure des roues avant et/ou
arrière des cycles. Ces râteliers sont disposés après mise en place des cycles dans
le conteneur. Ces râteliers ont l'avantage de permettre un meilleur maintien des cycles
dans le conteneur en empêchant les cycles d'osciller par rapport à un plan vertical.
[0019] Les râteliers supérieurs sont également avantageusement préparés par pliage d'une
bande de carton rectangulaire ayant une longueur voisine de la largeur du conteneur.
Ils sont, de préférence, constitués par des prismes droits ayant en section droite
la forme d'un triangle de préférence isocèle, des évidements étant ménagés sur deux
faces du prisme droit de façon à se recouper sur l'arête commune à ces deux faces.
Les évidements sont disposés parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement
aux arêtes du prisme. De préférence, les évidements comportent au niveau de l'arête
qu'ils coupent un élargissement destiné à faciliter le passage d'un éventuel garde-boue
de la roue.
[0020] Selon une réalisation avantageuse, les raidisseurs sont des barres, par exemple des
tasseaux en bois de section carrée, maintenues au voisinage des arêtes verticales
du conteneur par des bandes découpées dans la paroi latérale de l'enveloppe extérieure,
chaque bande formant un arceau, qui entoure un raidisseur du côté intérieur du conteneur.
[0021] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant,
à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, deux modes de réalisation
représentés sur le dessin annexé. Les lignes de pliure ont été représentées en traits
pointillés ou tiretés sur la totalité des figures du dessin .
[0022] Sur ce dessin :
- la figure 1 représente une vue générale du premier mode de réalisation du conteneur
selon l'invention en élévation du côté d'une grande face de sa paroi latérale, la
position d'une bicyclette à l'intérieur du conteneur ayant été représentée en lignes
tiretées, la position du pédalier d'une bicyclette adjacente à l'intérieur dudit conteneur
ayant été représentée en traits mixtes ;
- la figure 2 représente, en perspective, le conteneur de la figure 1, le couvercle
étant supposé positionné au-dessus de la paroi latérale de l'enveloppe extérieure
du conteneur et aucune bicyclette ne se trouvant à l'intérieur dudit conteneur ;
- la figure 3 représente, en perspective éclatée, le conteneur des figures 1 et 2, l'éclatement
ayant été effectué parallèlement à une arête verticale du conteneur ;
- la figure 3A, représente, en détail, la partie A de la figure 3 ;
- la figure 3B, représente, en détail, la partie B de la figure 3 ;
- la figure 4 représente, en plan, la feuille de carton prédécoupée permettant de constituer
une moitié de la paroi latérale de l'enveloppe extérieure du conteneur des figures
1 à 3 ;
- la figure 5 représente, en plan, la feuille de carton découpée permettant, après pliage,
de constituer l'un des râteliers du conteneur des figures 1 à 3 ;
- la figure 6A représente une coupe selon VI-VI de la figure 3 de la zone A représentée
en détail à la figure 3A ;
- la figure 6B représente une coupe selon VI-VI de la figure 3 de la zone C de la figure
3 ;
- la figure 7 représente, en plan, la feuille de carton découpée permettant après pliage
de constituer un des râteliers inférieurs d'un deuxième mode de réalisation du conteneur
selon l'invention ;
- la figure 8 représente, en perspective, avec arrachement partiel, le râtelier obtenu
après pliage de la feuille de carton de la figure 7 ;
- la figure 9 représente, en élévation latérale, le conteneur selon ce deuxième mode
de réalisation, dans lequel les cycles sont également maintenus par des râteliers
supérieurs ;
- la figure 10 représente, en plan, la feuille de carton découpée permettant d'obtenir
après pliage un râtelier supérieur du conteneur de la figure 9 ;
- la figure 11 représente, en perspective, le râtelier supérieur obtenu après pliage
de la feuille de carton de la figure 10.
[0023] En se référant au dessin, on voit que le conteneur selon l'invention comporte une
enveloppe extérieure en forme de parallélépipède droit, ladite enveloppe extérieure
étant définie par une paroi latérale 1, dont la bordure supérieure rectangulaire est
recouverte par un couvercle 2 et dont la bordure inférieure, rectangulaire également,
repose sur une palette 3. La palette 3 n'est pas représentée en détail sur le dessin
étant donné qu'il s'agit d'une palette de transport en bois de type tout-à-fait classique,
étant entendu que les dimensions de ladite palette sont adaptées aux dimensions d'encombrement
au sol du conteneur selon l'invention.
[0024] La paroi latérale 1 est constituée par l'assemblage de deux éléments identiques en
carton, dont l'un est représenté en plan sur la figure 4. Le conteneur selon l'invention
comporte deux grandes faces latérales verticales 4 et deux petites faces latérales
verticales 5 ; chaque élément constitutif d'une demi-paroi latérale comporte une face
4 et une face 5, l'assemblage des deux demi-parois latérales s'effectuant grâce à
une languette 6 ménagée sur l'une des bordures de chaque petite face 5, la languette
6 étant repliée à l'équerre par rapport à la face 5 pour réaliser l'assemblage par
collage ou agrafage. A la base des faces 4 et 5, on a ménagé des pattes 7', qui viennent
s'emboîter sur les angles de la palette 3 ; à chaque angle se trouve donc une patte
7 constituée de deux volets en équerre ; au droit des arêtes verticales de la paroi
latérale 1, où est réalisée la jonction de deux demi-parois latérales, les deux volets
appartiennent chacun à l'une des demi-parois latérales assemblées alors que, au droit
des deux autres arêtes verticales, les deux volets sont reliés entre eux par une ligne
de pliure et appartiennent au même élément de demi-paroi latérale. Les pattes 7 peuvent
être fixées sur les éléments d'angle de la palette 3, par exemple par agrafage.
[0025] Comme il est bien visible sur la figure 4, sur la bordure intérieure de chaque élément
de demi-paroi latérale, on a défini, entre deux volets de patte 7, des rabats 8 et
9 correspondant respectivement à la grande face 4 et à la petite face 5 d'une demi-paroi
latérale ; ces rabats 8 et 9 sont destinées, au formage de l'enveloppe extérieure,
à être repliés perpendiculairement aux faces 4 et 5 pour venir dans le plan de fond
du conteneur. Par ailleurs, sur la bordure supérieure de chaque demi-paroi latérale,
on a défini des rabats 10 et 11 correspondant respectivement aux faces 4 et 5, ces
rabats étant destinés, au moment du formage du conteneur, à être pliés perpendiculairement
aux faces 4 et 5. La face 4 d'une demi-paroi latérale comporte, en outre, une découpe,
qui commence sur la bordure du rabat 10 et qui s'étend en direction de la zone centrale
de la face 4 ; les lignes de découpe définissent ainsi un abattant 12, susceptible
d'être replié vers l'extérieur autour de la ligne de pliure 13, qui est parallèle
aux arêtes horizontales de la face 4.
[0026] La face supérieure de l'enveloppe extérieure du conteneur est recouverte par un couvercle
amovible 2, qui comporte, sur sa périphérie, une jupe d'emboîtement 14 formée par
des rabats pliés perpendiculairement par rapport au fond 2
a du couvercle. Lorsque le couvercle vient se mettre en place sur la paroi latérale
1 du conteneur, la jupe 14 vient se positionner tout autour de la bordure supérieure
de la paroi latérale 1, de sorte qu'elle renforce la solidité du conteneur fermé.
La réalisation d'un tel couvercle est bien connu dans l'état de la technique et ne
sera donc pas décrite en détail.
[0027] Chaque demi-paroi latérale comporte, dans les zones correspondant aux arêtes verticales
du conteneur, des découpes 15
a, 15
b, 15
c. Sur la bordure où se trouve la languette 6, on a mis en place deux découpes 15
a, dont chacune définit une bande rectangulaire entre deux lignes de découpe, une partie
de cette bande étant prise sur la languette 6 et une autre partie sur la face 5, la
bande rectangulaire comportant une zone de pliage au droit de l'arête de pliage de
la languette 6 et une zone de pliage à son extrémité opposée à la bordure libre de
la languette 6 ; les découpes 15
a sont disposées symétriquement par rapport à la ligne longitudinale moyenne de la
demi-paroi latérale ; dans l'exemple décrit, la longueur totale des bandes rectangulaires
correspondant aux découpes 15
a est de 85 mm et la largeur est de 45 mm, la largeur de la languette 6 étant de 40
mm. Les découpes 15
b sont analogues aux découpes 15
a, à cette différence près qu'elles sont disposées de façon à définir une bande rectangulaire
qui s'étend sur 45 mm de part et d'autre de la pliure qui constitue une arête verticale
entre les faces 4 et 5 d'une même demi-paroi latérale. Les découpes 15
c sont disposées le long de la bordure d'une demi-paroi latérale qui est opposée à
celle où se trouve la languette 6 ; chaque découpe 15
c a, perpendiculairement à la bordure le long de laquelle elle est pratiquée, une longueur
de 45 mm et la bande rectangulaire ainsi définie se raccorde à la face 4 par une ligne
de pliure. Les bandes rectangulaires correspondant aux découpes 15
b et 15
c se raccordent également aux faces 4 et 5 par des lignes de pliure. Les découpes 15
a, 15
b, 15
c sont définies par des lignes de découpe se trouvant à la même distance par rapport
à la bordure libre des rabats 10 et 11. Lorsque la paroi latérale du conteneur est
mise en forme pour constituer un parallélépipède rectangle, les pattes 15
b sont repoussées vers l'intérieur du conteneur pour constituer des arceaux ; de la
même façon, chaque patte 15
a d'une demi-paroi latérale est fixée sur une patte 15
c de l'autre demi-paroi latérale, de sorte que l'ensemble 15
a-15
c peut également constituer, lorsqu'il est repoussé en direction de l'intérieur du
conteneur, un arceau bien que l'on se trouve sur une arête de raccordement de deux
demi-parois latérales.
[0028] On voit donc que l'on constitue ainsi, sur chaque arête verticale du conteneur, deux
arceaux identiques, dont chacun délimite avec les parois latérales 4 et 5, un passage
; dans ledit passage, on met en place un tasseau 16 à section carrée ayant un peu
moins de 45 mm de côté et ayant une longueur telle qu'il s'étend du niveau de la palette
3 jusqu'au niveau des rabats 11, lorsqu'ils sont pliés perpendiculairement aux faces
5. Ce tasseau peut être réalisé en bois ou en carton plié de façon appropriée.
[0029] Sur la face supérieure de la palette 3, et après avoir replié les rabats 8 et 9,
on met en place un fond 17 constitué par une plaque rectangulaire de carton ; ce fond
17 vient, par ses bords, en appui sur les rabats 8 et 9 et, par sa zone centrale,
en appui sur la face supérieure de la palette 3. Les tasseaux 16 viennent en appui
sur les angles du fond 17 et ils constituent des raidisseurs, qui empêchent l'écrasement
du conteneur dans le sens vertical, lorsqu'une charge est placée sur le couvercle
2 dudit conteneur. Les arceaux constitués par les découpes 15
a, 15
b, 15
c, maintiennent ces raidisseurs dans les angles du conteneur, le long de ses arêtes
verticales.
[0030] Sur le fond 17 du conteneur se trouvent, au voisinage des arêtes inférieures des
faces 5, deux râteliers identiques constitués par pliage d'une bande de carton représentée
en plan sur la figure 5. Chacun de ces râteliers, désigné par 18 dans son ensemble,
est un prisme droit ayant une section droite en forme de triangle rectangle isocèle.
La bande de carton, qui permet la réalisation d'un tel râtelier 18, est constituée
de quatre volets 18
a, 18
b, 18
c, 18
d ; les volets 18
a et 18
d sont ceux des extrémités ; le volet 18
c est destiné à constituer la face hypothénuse du prisme droit que constitue le râtelier
18; le volet 18
b est intermédiaire entre les volets 18
a et 18
c. Pour constituer le râtelier 18, on plie le volet 18
d par rapport au volet 18
c à 45°, on plie le volet 18
b par rapport au volet 18
c à 45° et on plie le volet 18
a par rapport au volet 18
b à 90° de façon qu'il revienne au-dessous du volet 18
d.
[0031] Le volet 18
c comporte six évidements oblongs 19 équidistants, dont les lignes moyennes sont perpendiculaires
aux lignes de pliure existant entre les quatre volets constitutifs du râtelier 18
; les évidements 19 ont une largeur suffisante pour permettre le passage du pneu et
d'une jante de roue de bicyclette. Les deux évidements 19 les plus extérieurs sont
à une distance des bords au moins égale à la distance séparant les lignes moyennes
de deux évidemments 19 adjacents. Le volet 18
d comporte, dans ses angles, deux encoches carrées 20 ; deux encoches 21 sont également
prévues dans les volets 18
a et 18
c, au niveau des arêtes de pliage qui relient ces deux volets aux volets 18
b et ces deux encoches sont reliées entre elles par une ligne parallèle à la ligne
moyenne des évidements 19, de sorte que le volet 18
b a une largeur plus petite que les autres volets de la bande de carton destinée à
constituer le râtelier 18. Les encoches 20 et 21 permettent le passage des raidisseurs
16, comme il est bien visible sur la figure 3.
[0032] Le conteneur, qui vient d'être décrit, est monté de la façon suivante : on assemble
deux demi-parois latérales pour constituer une paroi latérale complète, grâce à la
fixation des languettes 6 sur une bordure de paroi 4. On replie les rebords 8 et 9
et on emboîte les pattes 7 aux angles de la palette 3 ; on fixe les pattes 7, par
exemple par agrafage, et on met en place le fond 17. On forme les arceaux correspondant
aux pattes 15
a, 15
b, 15
c, et on coulisse dans ces arceaux, aux quatre arêtes verticales du conteneur, les
raidisseurs 16. On met en forme les râteliers 18, on maintient par une bande collante
leur pliage en forme de prisme droit et on les met en position sur le fond 17, de
façon que l'angle droit des sections droites des prismes qu'ils constituent, se trouve
le long de l'arête inférieure des faces 5. On met alors en place, dans ce conteneur,
six bicyclettes analogues à la bicyclette 22 représentée sur la figure 1, de façon
que les roues avant et arrière d'une bicyclette pénètrent dans deux évidements 19
se faisant vis-à-vis, deux bicyclettes adjacentes étant disposées tête-bêche. On cale
une pédale d'une bicyclette contre l'un des pneus de la bicyclette adjacente. On voit
donc que l'on dispose ainsi, dans un tel conteneur, six bicyclettes, puisque chaque
râtelier 18 comporte six évidements 19. Après mise en place des bicyclettes, on replie
les rabats 10 et 11 et on met en place le couvercle 2 sur les rabats 10 et 11 pliés.
Le conteneur est ainsi prêt pour le transport.
[0033] Il faut noter que la présence des raidisseurs 16 permet de disposer plusieurs conteneurs
les uns au-dessus des autres, ce qui est extrêmement favorable pour le stockage.
[0034] Par ailleurs, lorsque le conteneur arrive dans le magasin de vente, il peut être
amené directement sur le point de vente et servir de présentoir. Dans ce cas, on retire
le couvercle 2 et on replie le long des arêtes de pliage 13 les abattants 12 antérieurement
maintenus en place par une bande collante, ce qui permet à la clientèle d'avoir une
vue parfaite sur l'ensemble des six bicyclettes conditionnées dans le conteneur.
[0035] Le conteneur selon l'invention présente, en outre, l'avantage de ne pas grever de
façon anormale le coût d'une bicyclette, étant donné que le prix d'un conteneur est
réparti sur six bicyclettes.
[0036] Il est bien entendu qu'un conteneur selon l'invention peut renfermer un nombre plus
ou moins élevé de bicyclettes et que le chiffre de six, qui a été ci-dessus retenu
pour l'exemple décrit, n'est pas limitatif. Dans l'exemple décrit, le conteneur peut
avoir une longueur de 1,75 m, une largeur de 1,16 m et une hauteur de 1,05 m, la hauteur
de l'arête de pliage 13 par rapport au fond 17 étant d'environ 800 mm et le rabat
12 ayant une forme de trapèze, dont la petite base est de 75 cm et la grande base
de 95 cm, la petite base étant celle qui correspond à l'arête de pliage 13. Le dimensionnement
ci-dessus indiqué est approprié pour le chargement des véhicules routiers de transport
et permet de faire jouer au conteneur selon l'invention le rôle de présentoir.
[0037] Sur les figures 7 à 11, on a représenté un deuxième mode de réalisation du conteneur
selon l'invention. Ce conteneur 101 ne diffère de celui des figures 1 à 6 que par
les râteliers qu'il comporte.
[0038] Les figures 7 et 8 représentent le mode de réalisation du râtelier supérieur utilisé
dans le deuxième mode de réalisation du conteneur selon l'invention ; ce mode de réalisation
comporte, comme dispositifs de maintien, deux séries d'évidements coopérant lors de
l'introduction de la roue d'un cycle. Le râtelier est désigné dans son ensemble par
la référence 118.
[0039] Le râtelier 118 est constitué de deux prismes droits disposés l'un dans l'autre et
dont les arêtes sont parallèles ; le prisme extérieur P1 est un prisme dont la section
droite est un triangle rectangle isocèle et le prisme P2 est disposé à l'intérieur
du prisme P1. Le prisme P2 a une section droite en forme de triangle, une première
de ses faces 118
b étant parallèle à la face hypothénuse 118
e du prisme P1, une deuxième de ses faces 118
a étant disposée à l'intérieur du dièdre droit formé par deux des faces du prisme P1
et la troisième de ses faces 118
c étant parallèle à la face du prisme P1, qui est destinée à être posée sur la face
inférieure de l'enveloppe extérieure. La bande de carton, qui permet de réaliser ce
râtelier 118, est constituée de six volets 118
a, 118
b, 118
c, 118
d, 118
e, 118
f, séparés par des lignes de pliure A1, A2, A3, A4, A5 prémarquées ou préformées, par
prédécoupage ou estampage. Les volets 118
a et 118
f sont ceux des extrémités. Les volets 118
a, 118
b et 118
c sont pliés de façon à former le prisme intérieur P2 et les volets 118
d, 118
e et 118
f de façon à former le prisme extérieur P1.
[0040] Le volet 118
b est d'abord plié le long de la ligne de pliure A1, puis le volet 118
c est plié autour de la ligne de pliure A2 de façon à former avec le volet 118
b un angle de 45° environ. Le volet 118
d est alors plié autour de la ligne de pliure A3 de façon à former un angle de 90°
avec le volet 118
c ; le volet 118
e est ensuite plié autour de la ligne de pliure A4 de façon à former un angle de 45°
avec le volet 118
d ; pour finir, le volet 118
f est plié autour de la ligne de pliure A5 de façon à former un angle de 45° avec le
volet 118
e. Dans ces conditions, le volet 118
b est parallèle au volet 118
e, au voisinage immédiat de celui- ci, et le volet 118
c est disposé contre le volet 118
f ; le volet 118
a est disposé dans le dièdre droit formé par les volets 118
d et 118
f, l'arête A1 s'étendant à l'intérieur du prisme P1 parallèlement aux arêtes A3, A4,
A5 dudit prisme P1. Comme visible sur la figure 7, six évidements 119
b sont ménagés dans le volet 118
e, sur toute la largeur de celui-ci, c'est-à-dire du voisinage de la ligne de pliure
A4 et au voisinage de la ligne de pliure A5, l'axe longitudinal de ces évidements
119
b étant perpendiculaire auxdites lignes de pliure. Les évidements 119
b sont équidistants, et les deux évidements les plus extérieurs sont à une distance
des bords au moins égale à la distance séparant les axes longitudinaux de deux évidements
voisins. Des évidements 119
a sont également ménagés dans les volets 118
a et 118
b, chacun de ces évidements 119
a s'étendant sur les deux volets, les évidements 119
a s'étendant sur toute la largeur du volet 118
b et sur une partie de la largeur du volet 118
a et traversant, par conséquent, la ligne de pliure A1, qui forme, après pliage, l'arête
supérieure du prisme intérieur P2. Les axes longitudinaux des évidements 119
b se confondent avec les axes longitudinaux des évidements 119
a.
[0041] Lorsque l'on introduit une roue du cycle dans le râtelier 118, celle-ci pénètre dans
l'évidement 119
b du volet 118
e du prisme P1 et dans la partie de l'évidement 119
a située dans le volet 118
b du prisme P2 et va s'appuyer contre le fond de la partie de l'évidement 119
a située dans le volet 118
a. De cette façon, la roue du cycle est maintenue sur deux zones.
[0042] Sur le bord extérieur des volets 118
a et 118
f, sont prévues des encoches d'angle 120 et 121 respectivement, destinées à permettre
le passage des raidisseurs d'angle du conteneur analogues aux raidisseurs 16 de la
figure 2. Par ailleurs, sur le bord extérieur du volet 118
f, sont disposées deux pattes 122 pliables ; deux fentes 123 sont découpées dans la
ligne de pliure A3 et des encoches 124 sont ménagées dans le bord extérieur du volet
118
a. En pliant les pattes 122 et en les faisant passer par les fentes 123 à travers les
encoches 124, on fixe le volet 118
f au volet 118
a, ce qui maintient le prisme P2 par rapport au prisme P1.
[0043] Dans ce second mode de réalisation du conteneur, les cycles sont également maintenus
par deux râteliers supérieurs, qui sont désignés chacun, dans leur ensemble, par la
référence 218.
[0044] Le râtelier 218 est constitué par un prisme droit dont la section droite est un triangle
à peu près équilatéral. Ce râtelier 218 est préparé à partir d'une bande de carton
rectangulaire comportant quatre volets 218
a, 218
b, 218
c, 218
d séparés par des lignes de pliure prémarquées ou préformées B1, B2 et B3. Les deux
volets extrêmes sont les volets 218
a et 218
d. Les volets intermédiaires 218
b et 218
c comportent des évidements parallèles 219, qui s'étendent du voisinage de la ligne
de pliure B1 au voisinage de la ligne de pliure B3 en traversant la ligne de pliure
B2. Pour préparer le râtelier supérieur 218, on plie le volet 218
b sur la ligne de pliure B1 de façon à former un angle de 60° environ avec le volet
218
a, puis le volet 218
c sur la ligne de pliure B2 de façon à former un angle de 60° environ avec le volet
218
c et, pour finir, le volet 218
d sur la ligne de pliure B3 de façon à former un angle de 60° environ avec le volet
218
c.
[0045] Comme visible sur la figure 10, le volet 218
a est muni de languettes 220 et le volet 218
d d'encoches 221 disposées de façon à pouvoir coopérer pour la fixation des volets
218
a et 218
d entre eux. Les évidements 219 comportent dans leur zone médiane, c'est-à-dire au
niveau de la ligne de pliure ou de l'arête B2, un élargissement E. Cet élargissement
E est destiné au passage d'un éventuel garde-boue de la roue du cycle.
[0046] Le râtelier supérieur 218 est fixé sur les roues des cycles après que les cycles
aient été disposés dans les râteliers inférieurs 118. On introduit le râtelier supérieur
218 par l'arête B2 en direction du moyeu de la roue. Dans ces conditions, l'arête
B1 vient naturellement se mettre en appui contre les faces latérales de l'enveloppe
extérieure, ce qui évite toute oscillation du cycle par rapport à son plan vertical.
[0047] Il est clair que l'utilisation des râteliers supérieurs ci-dessus définis peut être
effectuée aussi bien avec les râteliers inférieurs du premier mode de réalisation
qu'avec ceux du deuxième mode de réalisation du conteneur selon l'invention.
1. Conteneur destiné au transport de cycles (22) à deux roues totalement montés, comportant
une enveloppe extérieure, en forme de parallélépipède droit constituée d'une paroi
latérale, dont les arêtes sont disposées verticalement à l'utilisation, ladite paroi
latérale étant délimitée entre une face inférieure et une face supérieure, ladite
face supérieure étant matérialisée par un couvercle (2) amovible, caractérisé par
le fait que ladite enveloppe extérieure renferme, au voisinage de deux de ses arêtes
inférieures non adjacentes, deux râteliers (18), chacun des deux râteliers (18) définissant
un même nombre de dispositifs de maintien (19) permettant de maintenir les roues avant
et arrière de chacun des cycles (22) totalement montés conditionnés dans le conteneur,
les dispositifs de maintien (19) des deux râteliers (18) étant deux à deux en vis
à vis, pour constituer des couples, de sorte que les cycles (22), mis en place côte
à côte dans le conteneur par engagement de leurs roues dans les deux dispositifs de
maintien (19) d'un même couple, aient leurs plans longitudinaux moyens sensiblement
parallèles.
2. Conteneur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque râtelier (18)
reçoit dans ses dispositifs de maintien (19), alternativement une roue avant et une
roue arrière.
3. Conteneur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'un râtelier
(18) comporte une paroi oblique par rapport aux deux faces de l'enveloppe, qui se
coupent selon l'arête inférieure au voisinage de laquelle il se trouve.
4. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il est
réalisé, au moins partiellement, en tôle métallique, en matière plastique rigide ou
en carton.
5. Conteneur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que son enveloppe extérieure
et ses râteliers (18) sont réalisés en carton, ladite enveloppe extérieure reposant
sur une palette rigide (3), des raidisseurs (16), dont une extrémité repose sur ladite
palette (3), étant disposés le long des arêtes verticales du conteneur.
6. Conteneur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les raidisseurs (16)
sont des barres maintenues au voisinage des arêtes verticales du conteneur par des
bandes (15a, 15b, 15c) découpées dans la paroi latérale, chaque bande formant un arceau, qui entoure un
raidisseur du côté intérieur du conteneur.
7. Conteneur selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé par le fait que l'enveloppe
extérieure comporte une paroi latérale, dont la section droite quadrangulaire correspond
à la forme vue en plan de la palette, ladite paroi latérale comportant des pattes
(7) en équerre, qui s'emboîtent sur les angles de la palette (3)
8. Conteneur selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les pattes (7) sont
disposées à chaque angle de la paroi latérale et les arêtes des équerres, qu'elles
constituent, sont dans le prolongement des arêtes verticales de la paroi latérale.
9. Conteneur selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé par le fait que les pattes
(7) sont fixées sur la palette (3).
10. Conteneur selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que l'enveloppe
extérieure comporte un fond (17) délimité latéralement par la paroi latérale de ladite
enveloppe et reposant sur la face supérieure de la palette (3).
11. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que le couvercle
(2) du conteneur comporte des rabats (14) formant une jupe d'emboîtement venant coiffer
la partie supérieure de la paroi latérale.
12. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que la paroi
latérale comporte, sur au moins une de ses faces (4), un abattant (12) pouvant, après
enlèvement du couvercle, être replié pour laisser largement apparaître l'intérieur
du conteneur.
13. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que chaque
râtelier comporte, comme dispositifs de maintien, une série d'évidements, dont chacun
est destiné à permettre d'y engager une roue d'un cycle.
14. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que chaque
râtelier (118) comporte, comme dispositifs de maintien, deux séries d'évidements,
chaque évidement (119a) d'une série étant associé à un évidement (119b) de l'autre série pour constituer un couple d'évidements, les deux évidements d'un
même couple coopérant avec la même roue d'un cycle.
15. Conteneur selon la revendication 13, caractérisé par le fait que chaque râtelier (18)
est constitué par une bande de carton sensiblement rectangulaire pliée de façon à
former un prisme droit, dont la section droite est un triangle rectangle, la face
hypothénuse dudit prisme comportant des évidements oblongs (19), dont les axes sont
parallèles et perpendiculaires aux arêtes du prisme, la largeur desdits évidements
permettant d'y faire pénétrer une roue des cycles à conditionner.
16. Conteneur selon la revendication 14, caractérisé par le fait que chaque râtelier (118)
est constitué par une bande de carton de façon à former un premier prisme droit (P1)
dont la section droite est un triangle rectangle, la face hypothénuse dudit premier
prisme (P1) comportant des évidements oblongs (119b), et un second prisme droit (P2) intérieur au premier prisme (P1), dont les arêtes
sont parallèles à celles du premier prisme (P1) et dont la section droite est un triangle,
la première face (118b) dudit second prisme (P2) étant parallèle à la face hypothénuse du premier prisme
(P1), la deuxième face dudit second prisme étant comprise dans le dièdre droit du
premier prisme (P1), des évidements oblongs (119a) étant ménagés dans chacune de ces première et deuxième faces et disposés de façon
à se rencontrer sur l'arête commune (A1) à ces première et deuxième faces, ces évidements
oblongs (119a) étant disposés parallèlement entre eux, perpendiculairement aux arêtes des prismes
(P1, P2), de façon à permettre l'engagement d'une roue de cycle dans un évidement
(119b) du premier prisme (P1) et dans un évidement (119a) du second prisme (P2).
17. Conteneur selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé par le fait que les
plans longitudinaux moyens des cycles conditionnés dans le conteneur (1, 101) sont
verticaux et orientés parallèlement aux arêtes définissant la longueur de l'enveloppe
extérieure, la largeur de la bande de carton constitutive du râtelier (18, 118) étant
sensiblement égale à la largeur de ladite enveloppe extérieure.
18. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait qu'en plus
des râteliers (18, 118) disposés au voisinage d'une arête inférieure de l'enveloppe,
il comporte des râteliers supérieurs (218) destinés à être disposés sur la partie
supérieure des roues avant et/ou arrière des cycles.
19. Conteneur selon la revendication 18, caractérisé par le fait que les râteliers supérieurs
(218) sont préparés par pliage d'une bande de carton rectangulaire et sont constitués
par des prismes droits ayant en section droite la forme d'un triangle, des évidements
(219) étant ménagés sur deux faces du prisme droit, de façon à se recouper sur l'arête
commune à ces deux faces, lesdits évidements (219) étant disposés parallèlement les
uns aux autres et perpendiculairement aux arêtes du prisme.
20. Conteneur selon la revendication 19, caractérisé par le fait que les évidements (219)
comportent, au niveau de l'arête (B1) qu'ils coupent, un élargissement (E).