[0001] L'invention a pour objet une planeuse à cylindres parallèles pour un produit en bande.
[0002] Pour améliorer les caractéristiques mécaniques et la planéité des bandes de métal
laminé il est habituel, dans la métallurgie, d'utiliser des machines à planer de différents
types comprenant, d'une façon générale, des moyens de défilement sous traction de
la bande à planer entre au moins deux cylindres tournant autour d'axes perpendiculaires
à un plan médian de défilement de la bande et décalés en hauteur de façon à définir
un trajet ondulé. La bande subit ainsi sous traction des flexions alternés d'intensité
réglables permettant le planage ou l'amélioration de certaines caractéristiques.
[0003] L'ensemble est placé à l'intérieur d'un bâti fixe en forme de cage ayant deux montants
sur lesquels prennent appui au moins deux unités de flexion portant chacune un équipage
de planage comprenant un cylindre de planage monté prenant appui avec possibilité
de rotation, sur une traverse résistante s'étendant transversalement entre les montants
de la cage, généralement, par l'intermédiaire d'organes d'appuis écartés et répartis
sur la longueur du cylindre, par exemple des galets montés rotatifs autour d'axes
parallèles à celui du cylindre.
[0004] Normalement, la bande défile suivant une direction moyen sensiblement horizontale
et la machine est équipée d'une ou deux paires d'équipages de planage, respectivement
supérieur et inférieur, placés de part et d'autre de la bande. Par ailleurs, l'installation
comprend également, le plus souvent, des unités de flexion dites anti-tuile et de
décintrage.
[0005] Dans certaines configurations, on utilise, en particulier pour le décintrage un ensemble
multi-rouleaux comprenant deux séries de rouleaux imbriqués à axes parallèles entre
lesquelles passe la bande en suivant un trajet ondulé.
[0006] De telles installations sont connues depuis longtemps et peuvent prendre différentes
formes mais les principes restent, dans l'ensemble, les mêmes.
[0007] Dans les cages de planage utilisées jusqu'à présent, des défauts de planéité localisés
dans le sens transversal peuvent être générés dans certaines conditions. De tels défauts
peuvent être dus aux conditions de laminage mais peuvent aussi provenir de la machine
elle-même en raison, notamment des déformations inévitables des différents organes
qui déterminent des différences de rayons de courbure des ondulations suivies par
les différentes fibres de la bande, dans le sens transversal, lors du défilement.
[0008] En particulier, à moins d'alourdir considérablement la machine, et, évidemment, d'augmenter
son prix, on ne peut éviter les flexions de la traverse sur laquelle s'appuie chaque
équipage de planage et qui s'étend entre les deux montants de la cage, la face inférieure
de la traverse, qui constitue une face de référence pour l'équipage de planage, ne
pouvant être maintenue rigoureusement plane.
[0009] Certaines dispositions ont été prévues pour compenser ces déformations et en particulier
les flexions de la traverse. Par exemple, le document EP-A-0577170 décrit une installation
dans laquelle l'ensemble de l'équipage de planage constitué par le cylindre actif
et les galets d'appui associés est monté sur un châssis en forme de poutre s'étendant
entre les deux montants de la cage et prenant appui sur la traverse, d'une part sur
des butées, au niveau des montants et, d'autre part, entre les montants par l'intermédiaire
de vérins plats qui permettent de régler la répartition des efforts d'appui sur la
longueur de la traverse pour compenser les déformations de celle-ci.
[0010] Cependant, les défauts observés peuvent avoir d'autres causes et, par exemple, provenir
d'une hétérogénéité transversale dans la bande portant, par exemple, sur le profil,
la limite élastique ou la température, et qui peut provoquer des différences de contraintes
et, par conséquent, des différences sur le retour élastique des différentes fibres
longitudinales lors du passage dans la planeuse.
[0011] L'invention a donc pour objet de résoudre ce genre de problèmes et de prévenir la
formation de tels défauts grâce à un dispositif de correction beaucoup plus efficace
que les dispositifs connus et qui permet, notamment, de répartir avec précision l'effet
de compensation sur la longueur de chaque cylindre de planage de façon à corriger,
avec une grande précision, toutes sortes de défauts détectés sur la bande ou bien
prévus par le calcul, au moyen d'un modèle par exemple.
[0012] L'invention s'applique donc, d'une façon générale, à une planeuse à cylindres parallèles
du type comprenant, à l'intérieur d'un bâti fixe en forme de cage ayant deux montants
écartés, au moins une paire d'équipages de planage, respectivement supérieur et inférieur,
placés de part et d'autre de la bande et comprenant chacun un cylindre actif de planage,
monté rotatif autour d'un axe perpendiculaire à la direction de défilement de la bande
et prenant appui, avec possibilité de rotation, sur une série d'organes d'appui écartés,
répartis sur la longueur du cylindre et prenant appui eux-mêmes, du côté opposé du
cylindre, sur une traverse résistante s'étendant transversalement entre les montants
de la cage.
[0013] Conformément à l'invention, chaque organe d'appui 3 comprend une partie de soutien
rotatif montée dans un châssis individuel formant boitier, relié à la traverse avec
une possibilité de jeu transversalement au plan de défilement et chacun desdits boitiers
prend appui individuellement sur la traverse par l'intermédiaire d'un organe de positionnement
de longueur variable, pour le réglage individuel du niveau de la partie de soutien
correspondante par rapport à la traverse.
[0014] De préférence, l'organe de positionnement associé à chaque organe d'appui est un
actionneur du type vérin, hydraulique, pneumatique ou mécanique, comprenant un premier
élément fixé sur la traverse et un second élément monté coulissant perpendiculairement
au plan moyen de défilement et ayant une face en contact avec le boitier de l'organe
d'appui, ledit actionneur étant associé à des moyens de réglage de la position relative
du second élément par rapport au premier.
[0015] D'autre part, le boitier de chaque organe d'appui est maintenu appliqué sur la traverse
par un moyen de rappel élastique vers la traverse, permettant un léger déplacement
de l'organe d'appui, du côté opposé, sous l'action de l'organe de positionnement.
[0016] A cet effet, le boitier de chaque organe d'appui peut être relié à la traverse par
au moins deux tiges de suspension avec possibilité de jeu par rapport à la traverse,
chaque tige étant munie d'une butée élastique de rappel du boitier vers la traverse,
avec coulissement le long desdites tiges.
[0017] Chaque organe d'appui comprend, normalement, deux ou trois galets de soutien écartés,
montés rotatifs sur le boitier autour d'un axe parallèle à celui du cylindre de planage,
et associés, de préférence, à deux rouleaux intermédiaires interposés entre le cylindre
de planage et lesdits galets.
[0018] De façon particulièrement avantageuse, les boitiers des organes d'appui correspondant
à un même cylindre de planage sont fixés avec jeu sur un châssis de support maintenu
appliqué, en service, sur la traverse, ledit châssis étant muni d'une série d'orifices
ménagés, respectivement au droit de chaque boitier pour le passage de l'élément mobile
de l'actionneur associé audit boitier et prenant appui sur la traverse.
[0019] D'autre part, une pièce intermédiaire peut être interposée entre l'élément mobile
de chaque actionneur et le boitier de l'organe d'appui correspondant, ladite pièce
intermédiaire étant montée coulissante dans l'orifice correspondant du châssis de
support, perpendiculairement à l'axe du cylindre, de façon à former un piston actionné
par l'organe de positionnement.
[0020] Selon une autre caractéristique avantageuse, chaque cylindre de planage est monté
rotatif sur deux paliers portés chacun par un support fixé sur le châssis, ce dernier
portant ainsi l'ensemble de l'équipage de planage comprenant le cylindre de planage,
éventuellement un ou plusieurs rouleaux intermédiaires et les organes d'appui, et
constituant une cassette montée amovible sur la traverse avec une possibilité de déplacement
parallèlement à l'axe du cylindre pour le retrait de l'équipage de planage et sa mise
en place.
[0021] De préférence, le châssis de support est constitué d'une plaque parallèle à une face
d'application de la traverse et munie d'une série d'orifices dans lesquels sont logés
des plaquettes ayant sensiblement la même épaisseur que la plaque de support et formant
chacune un piston. De plus, la plaque de support peut avantageusement être suspendue
par au moins une paire de galets roulants sur deux rails ménagés le long de la traverse,
parallèlement à l'axe du cylindre de planage, de façon à permettre l'enlèvement de
la cassette par roulement sur lesdits rails.
[0022] Grâce à ces dispositions, qui permettent d'agir directement sur la position des galets
d'appui de chaque cylindre actif, il est possible de régler le profil de ce dernier
sans risque d'interférence des autres organes de support.
[0023] Mais, d'autres caractéristiques avantageuses, qui font l'objet des sous-revendications,
apparaitront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation
particulier, donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés.
[0024] La figure 1 est une vue schématique, en coupe longitudinale, d'une machine de planage
équipée des dispositions selon l'invention.
[0025] La figure 2 est une vue en coupe transversale d'une paire d'équipages de planage
superposés.La figure 2A est une vue de détail montrant l'équipage de planage en position
de retrait.
[0026] La figure 3 est une vue de côté, à échelle agrandie, d'un équipage de planage supérieur,
en coupe partielle suivant la ligne III III.
[0027] La figure 4 est une vue en coupe transversale à l'axe des cylindres d'un équipage
supérieur, en position de service.
[0028] La figure 5 est une vue en coupe transversale d'un équipage supérieur, en position
de retrait d'une cassette.
[0029] Sur la figure 1, on a représenté l'ensemble d'une installation de planage placée
dans une cage 1 ayant deux montant écartés constitués, de façon classique, par deux
parois parallèles 11, 12, dans lesquelles sont ménagées des orifices 10 de forme adaptée
pour le retrait des unités de flexion, comme on le verra plus loin.
[0030] La bande métallique A à laminer défile, suivant un plan médian longitudinal P1, depuis
une bobine amont B, jusqu'à une bobine aval B', en passant sur des rouleaux déflecteurs
C qui définissent un plan moyen de défilement P sensiblement horizontale.
[0031] Dans l'exemple représenté, l'installation comprend deux ensembles de planage successifs
D, D', constitués chacun d'une paire d'unités de flexion Dl, D2 placées respectivement
au-dessus et en-dessous de la bande, un dispositif anti-tuile E et un dispositif de
décintrage F qui est avantageusement constitué d'une machine multi-rouleaux de type
connu.
[0032] La figure 2 représente, schématiquement, en coupe transversale à l'axe de défilement,
un ensemble de planage comprenant une unité de flexion supérieure Dl et une unité
de flexion inférieure D2 comprenant chacune, de façon classique, un équipage de planage
constitué d'un cylindre actif 2 prenant appui, par l'intermédiaire de deux rouleaux
écartés 21, de même longueur, sur une série d'organes d'appui 3 séparés les uns des
autres et répartis sur toute la longueur du cylindre actif 2 entre les deux montants
11 et 12 de la cage.
[0033] De façon également classique, chaque organe d'appui 3 est constitué de plusieurs
galets 31 montés rotatifs chacun autour d'un axe parallèle aux axes du cylindre actif
2 et des rouleaux intermédiaires 21.
[0034] L'ensemble de l'équipage de planage est porté par un châssis 4 qui prend appui sur
une traverse en forme de poutre 5 dont les extrémités sont enfilées dans les évidements
10 des deux montants 11 et 12 et qui prend appui sur deux vérins 13a, 13b fixés sur
lesdits montants 11, 12 et qui encaissent les efforts verticaux de soulèvement appliqués
par la bande A sur le cylindre 2 lors du planage.
[0035] L'unité de flexion inférieure D2 comprend un équipage de planage inférieur constitué
d'un cylindre actif 2' prenant appui, par l'intermédiaire de rouleaux 21' et de galets
3', sur un châssis transversal 4' qui, dans l'exemple représenté, prend appui lui-même
sur un sommier 5' par l'intermédiaire de 2 vérins mécaniques 13'a ,13'b permettant
de régler le niveau du châssis 4' et de l'équipage de planage associé. Normalement,
les vérins 13'a, 13'b sont des vérins mécaniques à vis, entrainés en synchronisme
par un moteur 14.
[0036] Dans l'exemple représenté sur les dessins, les vérins supérieurs 13a, 13b appliquent
l'ensemble de l'équipage de planage supérieur D1 sur des butées 16 ménagées sur les
montants 11, 12 et qui fixent donc le niveau du cylindre actif supérieur 2. En revanche,
le niveau du cylindre actif inférieur 2' par rapport au cylindre supérieur 2 peut
être réglé par les vérins inférieurs 13'a, 13'b de soutien du châssis inférieur 4'.
Ces vérins sont, de préférence, de type mécanique de façons à déterminer un niveau
constant en service et permettent de régler avec précision l'effet de flexion appliqué
sur la bande A.
[0037] En effet, la bande est soumise sous traction, à deux flexions alternées sur les cylindres
actifs 2, 2' décalés en hauteur, qui ont tendance à s'écarter en prenant appui sur
la cage, chacun par l'intermédiaire des organes d'appui 3, 3', du châssis 4, 4', de
la traverse 5, 5' et des vérins 13, 13'.
[0038] Cependant, le niveau de chaque cylindre et la rectitude de son axe dépendent de la
rigidité et des déformations inévitables des différents organes qui encaissent les
efforts d'appui.
[0039] Les dispositions selon l'invention qui, dans l'exemple représenté, sont appliquées
à l'unité de flexion supérieure D1, permettent d'assurer une compensation parfaite
des flexions et des déformations des différents organes et, même, d'agir avec une
grande précision sur le profil de l'axe du cylindre actif et la répartition des efforts
pour corriger, le cas échéant, des défauts localisés.
[0040] Comme on le voit sur la figure 2, alors que les organes d'appui 3' du cylindre actif
inférieur 2' sont fixés, de façon classique, sur un châssis 4' en forme de poutre
transversale qui prend appui sur les vérins de réglage 13', l'unité de flexion supérieure
D1, représenté à échelle agrandie sur les figures 3 et 4 est réalisée de façon entièrement
différente.
[0041] En effet, le châssis 4 de support de l'ensemble de l'équipage de planage est avantageusement
constitué d'une simple plaque relativement mince munie, à ses deux extrémités, de
deux pièces 41, 41' s'étendant vers le bas et sur lesquels sont montés rotatifs le
cylindre actif 2 et les rouleaux intermédiaires 21, par l'intermédiaire de paliers
de centrage respectivement 22 et 23.
[0042] En service, cette plaque de support 4 est maintenue centrée et appliquée contre la
face inférieure 51 de la traverse 5 par un dispositif de verrouillage amovible 74,
de façon à faire corps avec la traverse 5 pour résister aux efforts appliqués.
[0043] Le cylindre actif 2 et les rouleaux 21, qui ont un faible diamètre, peuvent se déformer
facilement et prennent appui sur le châssis 4 et la traverse 5, du côté opposé au
produit, au moyen d'un certain nombre d'organes d'appui 3 comprenant chacun trois
galets 31 montés rotatifs sur deux paliers portés par un châssis 32 en forme de boitier
et définissant un axe de rotation du galet 31 parallèle à l'axe du cylindre actif
2.
[0044] De plus, alors que, l'équipage inférieur D2, les boitiers 32 de support des galets
31 sont fixés rigidement sur le châssis de support 4, dans le cas de l'équipage supérieur
D1, les boitiers 32 des organes d'appui 3 sont reliés chacun avec jeu au châssis en
forme de plaque 4 par des tiges de fixation 42 qui traversent le fond du boitier 32,
celui-ci reposant sur les têtes 43 des tiges 42 par l'intermédiaire de butées élastiques
44 qui maintiennent ainsi le boitier 32 appliqué contre la plaque 4, c'est à dire
vers la traverse 5, sans s'opposer à de légers déplacements dans le sens opposé.
[0045] D'autre part, comme le montrent les figures 3 et 4, chaque boitier 32 est associé
à un vérin de positionnement 6 comprenant deux éléments, respectivement un corps fixe
61 et un sur des rails 55 ménagés de part et d'autre de la traverse 5piston mobile
62 dont la position par rapport au corps 61 est déterminée par un actionneur 63.
[0046] Dans l'exemple représenté, les vérins sont du type mécanique avec rattrapage des
jeux, l'actionneur 63 étant une vis entrainée en rotation autour de son axe par un
ensemble moto-réducteur avec codeur 64, qui s'engage dans un alésage fileté du piston
62 de façon à régler la position de celui-ci par rapport au corps 61.
[0047] En outre, les vérins à vis 6 correspondant respectivement aux différents organes
d'appui 3 sont avantageusement disposés à l'intérieur de la traverse 5 sur laquelle
prend appui l'équipage de planage supérieur D1 et qui est constituée d'une poutre
résistante en forme de caisson creux à section rectangulaire, limitée par une face
inférieure 51, une face supérieure 52, deux faces latérales 53 et deux faces d'extrémités
54 les corps 61 des vérins 6 étant fixés sur la face inférieure 51 de la poutre.
[0048] La plaque 4 de support du cylindre actif 2 et de ses rouleaux intermédiaires 21 s'étend
au-dessous de la face inférieure 51 de la traverse 5, sur toute la longueur de celle-ci.
Comme on l'a indiqué plus haut, cette plaque 4 est appliquée, en service, contre la
face inférieure 51 de la poutre 5 qui encaisse ainsi les efforts verticaux exercés
par la bande A sur le cylindre actif 2 au cours du planage et prend appui sur les
deux montants de la cage 1 par l'intermédiaire des vérins 13a, 13b.
[0049] Dans la position de service représentée sur la figure 4, la traverse 5 est appliquée
vers le bas avec l'ensemble de l'équipage supérieur D1 contre les butées 16 de la
cage, les extrémités de la plaque 4 s'interposant entre la traverse 5 et lesdites
butées.
[0050] De plus, les parois latérales 53 de la traverse 5 sont munies de plaques d'appui
58 pouvant coulisser, pratiquement sans jeu, le long des côtés latéraux de la fenêtre
10 de la cage 1. Ainsi, dans la position de service représenté sur la figure 4, la
traverse 5 fait corps avec les montants 11 et 12 de la cage 1 et peut être fixée dans
cette position par un dispositif de verrouillage amovible 18.
[0051] La plaque 4 est, d'autre part, munie d'une série d'orifices 46 correspondant à chaque
boitier 32 d'un organe d'appui 3 et centrés chacun sur l'axe 60 du vérin 6 correspondant
dans la position de service qui est fixée par l'organe de verrouillage 74. A l'intérieur
de chaque orifice 46 est placée une pièce plate formant une plaquette 65 qui est interposée
entre le piston 62 du vérin 6 et le fond du boitier 32. De préférence, chaque plaquette
65 est munie, du côté du boitier 32, d'une face d'appui convexe 65' qui détermine
un appui sensiblement ponctuel dans l'axe du vérin 6 lui-même centré sur l'axe de
symétrie vertical du boitier 32. De la sorte, chaque plaquette 65 peut coulisser à
l'intérieur d'un orifice 46 de la plaque 4, sous l'action du vérin 6, pour déterminer
un léger écartement vers le bas du boitier 32 avec écrasement des butées élastiques
44, celles-ci servant simplement de moyens de rappel élastique du boitier 32 vers
le haut.
[0052] Etant donné que les plaquettes 65 coulissent librement dans les orifices 46, il est
possible de régler individuellement la position relative de chaque boitier 32 par
rapport à la traverse 5 sans déformation de la plaque de support 4 qui sert simplement
au centrage alors que, au contraire, les paliers d'extrémités 22 du cylindre actif
2 sont maintenus par les pièces de support 41, 41' à une distance constante de la
plaque 4 appliquée contre la face inférieure 51 de la traverse 5 par l'effort de planage
exercé sur le cylindre 2.
[0053] Il est donc possible, au moyen des différents organes d'appui 6, de régler avec précision
le profil du cylindre 2 et/ou la répartition des contraintes dans le sens transversal,
sans interférence de la plaque de support 4 qui, en service, reste simplement appliquée
sur la face inférieure de la traverse 5.
[0054] De ce fait, les actions exercées sur le cylindre actif et, par conséquent, sur la
bande peuvent être beaucoup plus précises que dans les dispositions connues auparavant.
En particulier, le cylindre actif 2 peut présenter un profil rectiligne, concave ou
convexe ou même irrégulier, avec une succession de concavités et de convexités, permettant
de s'adapter de façon symétrique ou disymétrique, à toutes les situations et corriger
avec précision toutes sortes de défauts.
[0055] Grâce aux vérins de réglage 6 qui peuvent être associés chacun à un codeur, le contrôle
de la déformation du cylindre de planage et/ou des efforts appliqués peut être assuré,
soit manuellement, par l'opérateur, à partir des résultats observés ou mesurés, soit
en automatique, par exemple avec un système de préréglage à partir d'un modèle expérimental
ou bien avec un système en boucle fermée associé à un dispositif de mesure et de contrôle
de planéité de type connu.
[0056] Il faut noter, par ailleurs, que le dispositif de planage peut aussi être utilisé
de façon classique pour les produits ne nécessitant pas de correction. En effet, si
les vérins 6 maintiennent les pistons 62 en retrait, tous les boitiers 32 des organes
d'appui sont ramenés au niveau de la plaque de support 4 elle-même appliquée contre
la face inférieure 51 de la poutre 5 et l'ensemble peut être utilisé comme une unité
de flexion normale.
[0057] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui
vient d'être décrit, des variantes pouvant être imaginées sans s'écarter du cadre
de protection défini par les revendications.
[0058] En particulier, dans un mode de réalisation simplifié, la plaque de support 4 pourrait
faire corps avec la traverse 5, l'ensemble constituant une cassette montée coulissante
horizontalement à l'intérieur de la cage et pouvant ainsi être retirée en bloc de
la cage puis replacée à l'intérieur de celle-ci.
[0059] Cependant, dans la disposition préférentielle représentée sur les figures, la plaque
de support 4 est suspendue par des galets 45 à la traverse 5 et constitue, avec l'équipage
de planage comprenant le cylindre actif 2 et ses organes d'appui, une cassette particulièrement
légère qui peut être soulevée par les vérins 13 dans la position de la figure 5 pour
laquelle les galets 45 reposent sur deux rails 55 ménagés de part et d'autre de la
traverse 5. La plaque 4 peut alors être retirée de la cage 1, par coulissement axial,
pour entretien ou remplacement du cylindre actif 2 et/ou des organes d'appui, en roulant
sur les rails 55, jusqu'à la position de retrait représentée sur la figure 2A. En
revanche, la traverse 5 reste en place à l'intérieur de la cage, avec les vérins de
réglage 6.
[0060] En outre, il est particulièrement avantageux d'utiliser une disposition à cassette
tournante ayant fait l'objet du Brevet Européen N°0.446.130.
[0061] On sait en effet que, dans une installation de planage, les moyens d'entrainement
sont disposés généralement d'un même côté de la cage, l'opérateur étant placé de l'autre
côté ainsi que les différents organes d'entretien.
[0062] Comme le montre la figure 3, la plaque 4 de support de l'équipage de planage est
soutenue du côté entrainement, c'est à dire vers la gauche de la figure 3, par une
paire de galets 45 montée sur un organe de suspension 7 comprenant deux bras 71 portant
respectivement les deux galets 45 et un corps central 7 sur lequel est suspendue l'extrémité
correspondante de la plaque de support 4, par l'intermédiaire d'un tourillon 72 à
axe horizontal.
[0063] A son extrémité opposée, c'est à dire du côté opérateur, droite de la figure 3, la
plaque de support 4 comporte un second tourillon 73 placé dans l'alignement du tourillon
opposé 72 et prenant appui sur un organe de support amovible ménagé sur un chariot
de démontage non représenté, analogue à celui qui est décrit dans le Brevet EP N°0.446.130.
[0064] De la sorte, il est possible, par coulissement sur les rails 55, parallèlement à
l'axe du cylindre de planage 2, de retirer l'ensemble de la cassette portant l'équipage
de planage, jusqu'à la position représentée sur la figure 2A et de retourner cette
cassette pour faciliter le remplacement ou l'entretien du cylindre actif et de ses
organes d'appui qui, alors, sont dirigés vers le haut.
[0065] Pour un entretien normal, la traverse 5 reste en place, seule la plaque 4 étant retirée
avec l'équipage de planage. Cet allégement de la cassette mobile et tournante facilite
les manoeuvres.
[0066] Après entretien, l'ensemble de la cassette est remis en place et la plaque 4 peut
être fixée par rapport à la traverse 51, grâce à un verrou 74, dans une position pour
laquelle les orifices 46 et les plaquettes 65 sont parfaitement centrés sur l'axe
des pistons 62.
[0067] Cependant, pour l'entretien des vérins 6 placés à l'intérieur de la traverse 5, il
est préférable de pouvoir également retirer celle-ci de la cage. C'est pourquoi la
traverse 5 est avantageusement suspendue à une plaque transversale 14 s'étendant entre
les deux montants 11 et 12 de la cage et fixée sur les extrémités des tiges des deux
vérins de réglage 13a, 13b. De part et d'autre du plan médian P1 de la traverse 5
et de l'équipage de planage, la plaque 14 est munie de deux rails 15 sur lesquels
peuvent rouler des galets 56 montés rotatifs au-dessus du niveau des rails 15.
[0068] La traverse 5 peut ainsi être suspendue à la plaque transversale 14 par deux paires
de galets 56 portées par des bras 57 fixés, respectivement, à ses deux extrémités.
[0069] Toutefois, dans le cas ou l'on utilise, comme indiqué plus haut, un chariot de démontage
de la cassette, celui-ci peut également, prendre en charge la traverse 5 qui est alors
munie, du côté entrainement, de galets de suspension 56 et, du côté opérateur, d'un
moyen amovible 59 d'appui sur le chariot de démontage.
[0070] Grâce à ces dispositions, il est possible de retirer de la cage, soit la cassette
4 seule, en roulant sur les rails 55 de la traverse 5, soit l'ensemble de la cassette
4 et de la traverse 5, en faisant rouler celle-ci sur les rails 15 du support 14.
[0071] Dans le premier cas, représenté sur la figure 5 et qui correspond à l'entretien normal,
la traverse 5 reste fixée à la cage par l'organe de verrouillage 18, la plaque de
support 4 étant suspendue à la face inférieure 51.
[0072] Dans le second cas, qui correspond à un entretien des vérins 6, la plaque 4 est maintenue
appliquée contre la face inférieure 51 de la traverse 5 et se déplace donc avec celle-ci.
[0073] Après retrait pour entretien et remise en place de la cassette 4 et, éventuellement
de la traverse 5, l'ensemble est appliqué sur les butées 16 de la cage et maintenu
par les plaques latérales 58 dans une position de service fixée par les dispositifs
de verrouillage 74 et 18 et pour laquelle la traverse 5 et la plaque 4 font corps
avec la cage 1 de façon à résister aux efforts verticaux appliqués par la bande sur
le cylindre actif 2 en cours de planage.
[0074] Généralement, pour corriger l'ensemble des défauts détectés, il sera suffisant d'utiliser
un seul équipage de planage, normalement l'équipage supérieur D1, associé, selon l'invention
à des organes 6 de positionnement des moyens d'appui 31.
[0075] C'est pourquoi, dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2 l'unité de flexion
inférieure D2 est réalisée de façon classique, les organes d'appui 3' du cylindre
actif inférieur 2' étant directement fixé sur un châssis 4' en forme de poutre relativement
rigide qui prend appui sur le sommier 5' par l'intermédiaire de vérins mécaniques
13'a, 13'b.
[0076] De préférence, ceux-ci sont reliés de façon amovible avec le châssis de support 4'
qui, forme avec l'équipage inférieur 2', 3', une cassette interchangeable susceptible
d'être retirée de la cage en roulant sur des rails inférieurs 51'.
[0077] Toutefois, il serait possible, dans un mode de réalisation encore plus perfectionné
de réaliser l'unité de flexion inférieure de façon analogue à l'unité supérieure,
le châssis de support étant alors constitué d'une simple plaque appliquée directement
sur la traverse fixe 5', les organes d'appui 3' étant monté dans des boitiers dont
la position pourrait être réglée individuellement de la façon indiquée plus haut.
[0078] Comme le montre la figure 1, une installation de planage pourrait donc avantageusement
comporter un ou deux ensemble de planage D D' comportant chacun une unité de flexion
supérieure perfectionnée selon l'invention pour réaliser un cambrage et/ou une correction
de forme des cylindres, un dispositif anti-tuile E et un ensemble à multi-rouleaux
F. Une telle disposition permet de traiter globalement l'ensemble des problèmes de
planage qui peuvent se poser en pratique, en assurant notamment les fonctions suivantes
:
- planage sur les unités de flexion telles que réalisées sur les cages de planage habituelles,
les vérins de positionnement 6 étant alors rétractés ;
- cambrage et correction de forme sur les unités de flexion supérieures ou seulement
l'une d'entre elles afin de prévenir la génération d'un défaut de planéité lié, généralement,
à des problèmes de flexion et/ou d'hétérogénéité transversale de la bande ;
- correction de la tuile et du cintre ;
- atténuation des contraintes internes résiduelles par l'ensemble multi-rouleaux.
[0079] Le contrôle de l'ensemble peut être effectué soit, directement par l'opérateur lui-même,
soit à l'aide d'un système de pré-réglage, soit en boucle fermée avec un dispositif
de contrôle de planéité.
[0080] Par ailleurs, dans l'exemple de réalisation décrit plus haut, le cylindre de planage
prend appui, de façon classique, sur des rouleaux intermédiaires et des galets de
soutien. Les dispositions selon l'invention pourraient cependant s'appliquer à d'autres
moyens de soutien avec possibilité de rotation du cylindre comme, par exemple, des
coussinets lisses.
[0081] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières,
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Planeuse à cylindres parallèles pour un produit en bande (A) se déplaçant suivant
une direction longitudinale x'x, d'un plan moyen de défilement P et comprenant, à
l'intérieur d'un bati fixe en forme de cage ayant deux montants écartés (11, 12),
au moins une paire d'équipages de planage, respectivement supérieur (D1) et inférieur
(D2), placés de part et d'autre de la bande (A) et comprenant chacun un cylindre actif
de planage (2) monté, rotatif autour d'un axe perpendiculaire à la direction de défilement
de la bande et prenant appui, avec possibilité de rotation, sur une série d'organes
d'appui écartés (3) répartis sur la longueur du cylindre (2) et prenant appui eux-mêmes,
du côté opposé au cylindre (2) sur une traverse (5) en forme de poutre résistante
s'étendant transversalement entre les montants (11, 12) de la cage (1), caractérisé
par le fait que chaque organe d'appui (3) comprend une partie d'appui (31) montée
dans un chassis individuel formant boitier, relié à la traverse (5) avec une possibilité
de jeu transversalement au plan P de la bande (A) de défilement et que chacun desdits
boitiers prend appui individuellement sur la traverse (5) par l'intermédiaire d'un
organe de positionnement (6) de longueur variable, pour le réglage individuel, du
niveau de la partie d'appui (31) correspondante par rapport à la traverse (5).
2. Planeuse selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'organe de réglage
(6) associé à chaque organe d'appui (31) est un actionneur comprenant un premier élément
(61) fixé sur la traverse (5) et un second élément (62) monté coulissant perpendiculairement
au plan moyen de défilement P et associé à des moyens de réglage de la position relative
du second élément (62) par rapport au premier (61), pour le réglage du niveau d'une
face de poussée (65') en contact avec le boitier (32) de l'organe d'appui (3).
3. Planeuse selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le boitier
(32) de chaque organe d'appui (3) est appliqué sur la traverse (5) par un moyen (44)
de rappel élastique vers la traverse (5), permettant un léger écartement de l'organe
d'appui (3), du côté opposé, sous l'action de l'organe de positionnement (6).
4. Planeuse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
chaque organe d'appui (3) comprend au moins un galet (31) monté rotatif sur le boitier
(32) autour d'un axe parallèle à celui du cylindre de planage et sur lequel prend
appui le cylindre de planage (2) avec possibilité de rotation autour de son axe.
5. Planeuse selon la revendication 4, caractérisé par le fait qu'au moins un rouleau
intermédiaire (21) est interposé entre le cylindre de planage (2) et les galets d'appui
associés (31).
6. Planeuse selon la revendication 3, caractérisée par le fait que le boitier (32) de
chaque organe d'appui (3) est relié à la traverse (5) par au moins une tige de suspension
(42) avec possibilité de jeu trasversalement à la traverse (5), chaque tige (42) étant
associée à un organe (44) de rappel élastique du boitier (32) vers la traverse (5)
avec coulissement le long de ladite tige (42).
7. Planeuse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
les boitiers (32) des organes d'appui (3) correspondant à un même cylindre de planage
(2) sont fixés avec un jeu sur un châssis de support (4) maintenu appliqué, en service,
sur la traverse (5), ledit châssis (4) étant muni d'une série d'orifices (46) ménagés,
respectivement au droit de chaque boitier (32) pour le passage de l'élément mobile
(62, 65) de l'actionneur (6) associé audit boitier (32).
8. Planeuse selon la revendication 7, caractérisée par le fait qu'une pièce intermédiaire
(65) est interposée entre l'élément mobile (62) de chaque actionneur (6) et le boitier
(32) de l'organe d'appui (3) correspondant, ladite pièce intermédiaire (65) étant
logée dans l'orifice (46) correspondant du châssis de support (4) et montée coulissante
dans celui-ci transversalement à l'axe du cylindre actif (2), de façon à former un
piston actionné par l'organe de positionnement (6).
9. Planeuse selon la revendication 8, caractérisée par le fait que chaque pièce intermédiaire
(65) est munie d'une face arrondie convexe (65') d'appui sur le boitier (32) correspondant.
10. Planeuse selon l'une revendication 7 et 8, caractérisée par le fait que chaque cylindre
de planage (2) est monté rotatif sur deux paliers (22) montés chacun sur un support
(41, 41') fixé sur le châssis (4), ce dernier portant ainsi l'ensemble de l'équipage
de planage comprenant le cylindre de planage (2) éventuellement un ou plusieurs rouleaux
intermédiaires (23) et les organes d'appui (3) correspondants, et constituant une
cassette montée amovible sur la traverse (5) avec une possibilité de déplacement parallèlement
à l'axe du cylindre pour le retrait de l'équipage de planage et sa mise en place.
11. Planeuse selon la revendication 10, caractérisée par le fait que le châssis de support
(4) est constitué d'une plaque susceptible de s'appliquer sur une face de retenue
(51) de la traverse (5) et que chaque pièce intermédiaire (65) associée à un organe
d'appui (3) forme une plaquette ayant sensiblement la même épaisseur que la plaque
de support (4) et logée dans un orifice (46) de celle-ci.
12. Planeuse selon la revendication 10, caractérisée par le fait que le châssis de support
(4) est muni d'au moins une paire de galets (45) roulant sur deux rails (55) ménagés
le long de la traverse (5), parallèlement à l'axe du cylindre de planage (2), pour
permettre l'enlèvement de la cassette (4, 3, 2) par roulement sur lesdits rails (5).
13. Planeuse selon l'une des revendications 7 à 12, caractérisée par le fait que la traverse
(5) est constitué d'une poutre comprenant une face inférieure plane (51) d'application
du châssis de support (4) et prenant appui, au moins par ses extrémités, sur les deux
montants (11, 12) de la cage (1), ladite poutre (5) formant un caisson creux à l'intérieur
duquel sont disposés les organes (6) de positionnement des organes d'appui (3).
14. Planeuse selon la revendication 13, caractérisée par le fait que chaque organe de
positionnement (6) est un vérin mécanique, pneumatique ou hydraulique, comprenant
un premier élément formant un corps creux (61) fixé sur la face inférieure (51) de
la traverse (5) et à l'intérieur duquel est monté coulissant un second élément (62)
formant un piston de réglage de l'organe d'appui (3) correspondant.
15. Planeuse selon la revendication 14, caractérisée par le fait que chaque organe de
positionnement (6) est un vérin à vis avec rattrapage de jeux, associé à un ensemble
moto-réducteur (64) avec codeur pour le réglage de la position de l'organe d'appui
(3) correspondant en fonction des indications données par un opérateur ou un système
automatique de contrôle.
16. Planeuse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
chaque traverse (5) est montée coulissante sur les deux montants (11, 12) de la cage
(1), transversalement au plan moyen P de déplacement de la bande, et est associée
à au moins un vérin (13) de déplacement de ladite traverse entre une position de travail
et une position de retrait.
17. Planeuse selon la revendication 16, caractérisée par le fait que la traverse supérieure
(5) associée à l'équipage de planage supérieur (D1) est soutenue, dans la position
de retrait, par au moins une paire de galets (56) prenant appui avec jeu sur une pièce
de support (14) dont la position verticale peut être réglée par au moins un vérin
(13), ladite pièce de support (14) portant deux rails (15) de roulement desdits galets
(56) pour permettre le retrait de l'ensemble formé par la traverse supérieure et l'équipage
de planage, et sa remise en place.