(19)
(11) EP 0 769 602 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.04.1997  Bulletin  1997/17

(21) Numéro de dépôt: 96440079.0

(22) Date de dépôt:  09.10.1996
(51) Int. Cl.6E05D 7/08, E05D 15/52
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK ES GB GR LI NL PT SE

(30) Priorité: 19.10.1995 FR 9512477

(71) Demandeur: FERCO INTERNATIONAL FERRURES ET SERRURES DE BATIMENT
57400 Sarrebourg (FR)

(72) Inventeurs:
  • Prevot, Gérard
    57430 Willerwald (FR)
  • Strassel, Richard
    57930 Berthelming (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 10, rue Contades
67300 Schiltigheim
67300 Schiltigheim (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Paumelle pour porte, fenêtre ou analogue


    (57) L'invention a trait à une paumelle pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant (3) est muni d'un bandeau de recouvrement (4) venant en applique sur le dormant (6), cette paumelle (1) comprenant une partie fixe (7) montée sur ledit dormant (6) et munie d'un axe de pivotement (9) sur lequel est engagée une partie mobile (8) solidaire de l'ouvrant (3).
    Cette paumelle est caractérisée en ce que la partie mobile (8) comporte une douille (11) à même d'être insérée dans un fraisage (12 ; 12A) usiné dans le bandeau de recouvrement (4) de l'ouvrant (3) de sorte que l'axe de la douille (11) soit confondu avec l'axe de rotation (10) de l'ouvrant (3), à cette douille (11) étant associés des moyens de fixation (18) sur ledit bandeau de recouvrement (4).
    La présente invention concerne la quincaillerie du bâtiment.




    Description


    [0001] L'invention concerne une paumelle pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant est muni d'un bandeau de recouvrement venant en applique sur le dormant, cette paumelle comprenant une partie fixe montée sur ledit dormant et munie d'un axe de pivotement sur lequel est engagée une partie mobile solidaire de l'ouvrant. La présente invention trouvera son application, par conséquent, dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment.

    [0002] En fait, l'on connaît déjà bon nombre de paumelles répondant à la description ci-dessus. Ainsi, de telles paumelles comportent une partie fixe rendue solidaire du dormant de la porte, fenêtre ou analogue, et une partie mobile qui, elle, est fixée sur l'ouvrant tout en étant à même de coopérer avec ladite partie fixe.

    [0003] A ce propos, celle-ci peut emprunter la forme d'un simple gond comportant un axe sur lequel vient pivoter ladite partie mobile. Celle-ci se présente, alors, sous la forme d'une douille rapportée, à l'aide de moyens de fixation appropriés, sur le montant ou la traverse se situant du côté du pivotement de l'ouvrant. En fin de compte, l'axe de l'alésage de la douille et, donc, l'axe correspondant à la partie fixe et destiné à se positionner dans la douille, définissent matériellement, l'axe de rotation de l'ouvrant par rapport au dormant.

    [0004] Dans ce type de construction, le gond dont il est question est, forcément, fixé en applique sur le dormant, de sorte qu'une fois l'ouvrant refermé, il faut disposer d'un espace suffisant entre le chant délimité par ce dernier et l'encadrement de la porte ou fenêtre pour l'implantation de ce gond. Or, précisément, cet espace préservé entre le pourtour de l'ouvrant et cet encadrement n'est pas toujours suffisant pour l'implantation de telles paumelles.

    [0005] Il se pose, en outre, le problème du dégondage de ce type d'ouvrant. Ainsi, si l'on prend l'exemple d'un ouvrant pivotant autour d'un axe vertical, le linteau de la porte ou fenêtre peut, dans certains cas, se situer trop près du chant supérieur de l'ouvrant et empêcher celui-ci, d'être soulevé insuffisamment pour que ses douilles se dégagent de l'axe des gonds.

    [0006] Pour remédier à cela, il existe, par ailleurs, des paumelles dont l'axe est escamotable. Plus particulièrement, tant la partie mobile que la partie fixe comportent une ou plusieurs douilles qui sont susceptibles d'être positionnées dans un même alignement autorisant l'engagement d'un axe dans leur alésage. Ainsi, pour retirer l'ouvrant du dormant, il n'est plus nécessaire de soulever cet ouvrant comme précédemment mais l'on vient retirer l'axe afin d'autoriser le dégagement de la partie mobile de la paumelle par rapport à la partie fixe. Toutefois, là encore peut se poser le problème pour accéder à l'axe en vue de son montage ou de son retrait.

    [0007] De toute manière, cette paumelle ou encore celle décrite précédemment, sont particulièrement inesthétiques de par leur taille. Il est vrai qu'il existe, à ce propos, des ferrures d'articulation totalement invisibles, mais qui, soit ne sont pas adaptées à des portes ou fenêtres dont l'ouvrant est à recouvrement partiel du dormant, soit font appel à des systèmes à bras de compas qui ne conviennent qu'à des ouvrants de taille réduite et qui, plus est, s'avèrent particulièrement onéreux.

    [0008] Tout particulièrement, il est connu par le document DE-U-90 00 594, de telles ferrures d'articulation pour ouvrant pivotant ou oscillo-battant ne comportant pas de bandeau de recouvrement et se situant à l'intérieur même du cadre dormant. Ces ferrures d'articulation, à savoir le palier de compas et le support d'angle, se décomposent en une partie fixe rendue solidaire du cadre dormant et une partie mobile fixée sur l'ouvrant, tous deux se situant, en fait, en feuillure.

    [0009] Par ailleurs, l'on connaît par le document DE-U-92 07 834 une fenêtre pivotante ou oscillo-battante dont l'ouvrant est à recouvrement partiel du cadre dormant. Dans ce cas l'ouvrant comporte, aux extrémités supérieure et inférieure du montant arrière, plus particulièrement du côté du cadre dormant, des évidements pour le logement et le recouvrement d'éléments de ferrures d'articulation venant se situer sur la face interne du cadre dormant. De tels évidements venant, dans ces conditions, fragiliser l'ouvrant, l'on vient y disposer un habillage en matière synthétique. Quoi qu'il en soit, les parties mobiles des ferrures d'articulation, qu'il s'agisse du palier de compas ou du support d'angle, sont, dans ce cas, nécessairement rendues solidaires en feuillure de l'ouvrant.

    [0010] La présente invention se veut à même de répondre à l'ensemble des inconvénients précités, ceci au travers d'une paumelle pour porte, fenêtre ou analogue, de conception simple qui allie, à la fois, robustesse et esthétique, sachant que ces paumelles se veulent peu encombrantes, tout en rendant aisé le démontage de l'ouvrant, mais, aussi, le réglage de son positionnement par rapport au dormant.

    [0011] L'invention, telle que caractérisée dans les revendications, résout le problème et consiste en une paumelle pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant est muni d'un bandeau de recouvrement venant en applique sur le dormant, cette paumelle comprenant une partie fixe montée sur ledit dormant et munie d'un axe de pivotement sur lequel est engagée une partie mobile solidaire de l'ouvrant, ladite partie mobile comportant une douille à même d'être insérée dans un fraisage, notamment un alésage, usiné dans le bandeau de recouvrement de l'ouvrant, de sorte que l'axe de la douille soit confondu avec l'axe de rotation de l'ouvrant, à cette douille étant associés des moyens de fixation sur ledit bandeau de recouvrement.

    [0012] Selon une caractéristique de l'invention, l'axe correspondant à la partie fixe comporte, à l'une de ses extrémités, un oeillet lequel est traversé par un axe maintenu, à ses extrémités, dans des chapes montées sur une platine de fixation à même d'être rapportée, en applique, sur le dormant.

    [0013] Avantageusement, l'alésage correspondant à l'oeillet est taraudé, tandis que sur l'axe sur lequel est monté cet oeillet est engagée une douille filetée de sorte que par rotation de l'axe et donc de la douille il en résulte le réglage du positionnement de l'axe de pivotement sur lequel est destinée à être engagée la partie mobile de la paumelle.

    [0014] L'invention est exposée plus en détail dans la description qui va suivre accompagnée de dessins correspondant à un exemple de réalisation.
    • la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe partielle de paumelles, conformes à l'invention, équipant un ouvrant pour son montage pivotant sur un dormant ;
    • la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 ;
    • la figure 3 est une vue schématisée et en coupe selon III-III de la figure 2.


    [0015] Telle que représentée dans des figures des dessins ci-joints, la présente invention est relative à une paumelle 1 pour porte, fenêtre ou analogue 2 dont l'ouvrant 3 est plus particulièrement pourvu d'un bandeau de recouvrement 4 qui, en position de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue 2, vient en applique contre le dormant 6. A ce propos, l'on observera que si le bandeau de recouvrement 4 vient, le plus fréquemment, en applique contre la face interne 5 du dormant 6, c'est, précisément, parce que l'ouvrant 3 pivote, généralement, vers l'intérieur de l'habitation. Toutefois, l'on peut, bien sûr, trouver une construction inverse et l'usage de la terminologie, «face interne», dans la suite de la description, a pour simple but de faciliter la compréhension de cette dernière.

    [0016] De même, s'il est fait référence dans cette description, à un ouvrant pivotant autour d'un axe vertical par rapport au dormant, les paumelles, objet de l'invention, ne sont nullement limitées à une telle application et peuvent trouver leur utilité dans le cadre d'un ouvrant à axe de pivotement horizontal.

    [0017] Quoi qu'il en soit, cette paumelle 1 comporte une partie fixe 7 montée sur le dormant 6 et une partie mobile 8 qui, elle, est rendue solidaire de l'ouvrant 3. Plus précisément, la partie fixe 7 comporte un axe de pivotement 9 qui est, bien sûr, positionné sur le dormant 6 de manière à venir se confondre avec l'axe de rotation 10 de l'ouvrant 3. Quant à la partie mobile 8, elle est destinée à venir se positionner sur cet axe de pivotement 9 et, dans ce but, elle comporte une douille 11 qui, avantageusement, est insérée dans un fraisage, plus particulièrement un alésage 12 ; 12A usiné dans le bandeau de recouvrement 4 de l'ouvrant 3 de telle sorte que l'axe de cette douille 11 soit, là encore, confondu avec l'axe de rotation 10 dudit ouvrant 3.

    [0018] Ainsi, dans le cadre d'un ouvrant 3 pivotant autour d'un axe vertical 10, à hauteur de son montant arrière 13, sur le dormant 6, ce fraisage 12; 12A, sous forme d'un alésage, est usiné, selon le cas, dans le chant supérieur 14 et/ou le chant inférieur 15 de l'ouvrant 3 et s'étend à l'intérieur du bandeau de recouvrement 4 correspondant audit montant arrière 13 de cet ouvrant 3. Finalement, ce ou ces fraisages 12 ; 12A s'étendent, en quelque sorte, à l'intérieur du bandeau de recouvrement correspondant au montant 13 ou à la traverse supérieure 16 ou inférieure 17 matérialisant l'axe de rotation 10 de l'ouvrant 3 par rapport au dormant 6.

    [0019] Avantageusement, à la douille 11, prenant position dans ce fraisage 12 ; 12A sont associés des moyens de fixation de la partie mobile 18 sur le bandeau de recouvrement 4 de l'ouvrant 3. De tels moyens de fixation 18 empruntent, préférentiellement, la forme d'une équerre 19 prenant appui sur le chant 20 du bandeau de recouvrement 4, dans l'angle 21 défini par ce dernier à hauteur de l'axe de rotation 10. Ainsi, une aile 22 de cette équerre 19 s'étend parallèlement à cet axe de rotation 10, tandis qu'une autre aile 23, disposée perpendiculairement à la première, reçoit, effectivement, la douille 11. Dans ces ailes 22, 23 sont usinées des ouvertures autorisant le passage d'organes de fixation, tels que des vis pénétrant dans la matière constituant le bandeau de recouvrement 4.

    [0020] Tout particulièrement, à son extrémité 24 introduite dans le fraisage 12, 12A, la douille 11 est borgne et comporte un guide-vis 25 composé de deux ailes parallèles 26, 27, plus particulièrement visibles dans la figure 2, entre lesquelles vient s'insérer la vis de fixation engagée depuis l'extérieur, dans l'ouverture 22A que comporte l'aile 22 s'étendant parallèlement à l'axe de ladite douille 11. Ce guide-vis 25, se situant, en quelque sorte, au droit de l'ouverture 22A de cette aile 22 a pour conséquence d'améliorer la stabilité et la tenue mécanique de la liaison ainsi procurée par la vis engagée dans le bandeau de recouvrement 4 à hauteur où celui-ci est légèrement fragilisé par la présence du fraisage 12 ; 12A.

    [0021] De son côté, la partie fixe 7 comporte une platine de fixation 28 destinée à être rapportée en applique sur la face interne 5 du dormant 6, dans le prolongement de la douille 11 correspondant à la partie mobile 8 solidaire de l'ouvrant 3. Cette platine de fixation 28 est pourvue de deux chapes 29, 30 à même de maintenir, au niveau de ses extrémités, un axe 31 s'étendant perpendiculairement à l'axe de rotation 10 de l'ouvrant 3. Sur cet axe 31, entre les chapes 29, 30, est engagé un oeillet 32 solidaire de l'axe de pivotement 9.

    [0022] Avantageusement, l'axe 31 est monté de manière escamotable dans l'alésage 33 des chapes 29, 30, tandis que des moyens de blocage en translation 34 empêchent son dégagement inopiné une fois l'ouvrant 3 monté sur le dormant 6. Ainsi, pour procéder au démontage de cet ouvrant 3, il suffit d'intervenir sur lesdits moyens de blocage 34, afin d'autoriser le retrait de l'axe 31 venant libérer l'oeillet 32 de l'axe de pivotement 9 et permettant le dégagement de ce dernier de sa platine de fixation 28.

    [0023] Il convient d'observer que l'espace 36 préservé entre les chapes 29, 30 peut être déterminé de manière ajustée à l'épaisseur 37 de l'oeillet 32. Toutefois, une telle configuration n'autorise pas le réglage de l'ouvrant par rapport au dormant. En fait, une des caractéristiques de la présente invention consiste, précisément, en ce que ladite paumelle 1 comporte de tels moyens de réglage 38 permettant d'ajuster le positionnement de l'ouvrant 3 par rapport au dormant 6.

    [0024] Préférentiellement, ces moyens de réglage 38 consistent en un alésage taraudé 39 aménagé dans l'oeillet 32, tandis que dans cet alésage 39 est vissée une douille filetée 40 de longueur supérieure à l'épaisseur 37 de cet oeillet 32 et à même de s'insérer entre les chapes 29, 30 lesquelles respectent un écartement 36 en conséquence. En outre, ladite douille filetée 40 est susceptible d'être traversée par l'axe 31 tout en étant rendue solidaire en rotation de ce dernier. Ainsi, en entraînant en rotation l'axe 31, il en résulte la rotation de la douille filetée 40 et, par conséquent, le déplacement de l'oeillet 32 sur cette dernière. Tel que visible dans la figure 1 des dessins ci-joints, l'axe 31 peut être de forme polygonale tandis que la douille 40 peut, elle, comporter une ouverture traversante 41 de section ajustée en vue d'aboutir à la fonction recherchée, à savoir l'immobilisation en rotation de l'un par rapport à l'autre. Toutefois, il existe, bien d'autres manières de faire, à la portée de l'Homme du Métier, pour, ainsi immobiliser en translation une douille 40 sur un axe 31 tout en permettant le retrait de ce dernier par rapport à ladite douille 40.

    [0025] La commande en rotation de cet axe 31 sera obtenue, préférentiellement, au moyen d'un outil banal, du type tournevis clé à six pans ou analogue, cet axe 31 étant configuré, à l'une au moins de ses extrémités 42, de manière à pouvoir recevoir l'outil concerné. Finalement, un cache 43 peut venir recouvrir l'ensemble de ces pièces montées sur la platine de fixation 28 correspondant à la partie fixe 7 de la paumelle 1.

    [0026] Tel que déjà rappelé ci-dessus, l'un des objectifs de la paumelle, conforme à l'invention, consiste à rendre plus aisé, le réglage du positionnement de l'ouvrant par rapport au dormant 6. Ainsi, comme cela transparaît au regard de la description précédente, ce réglage est en partie assuré par la nature du montage de l'axe de pivotement 9 sur sa platine de fixation 28. Reste le problème du positionnement en hauteur de l'ouvrant 3 par rapport au dormant 6. Dans ce but, l'axe de pivotement 9 comporte, sensiblement à hauteur de sa transition par rapport à l'oeillet 32, un épaulement 44 sur lequel vient reposer, dans le cadre de la paumelle 1 disposée à la partie inférieure de l'ouvrant 3, le poids de ce dernier. En réalité, entre cet épaulement 44 et l'ouvrant 3, très précisément, entre cet épaulement 44 et l'aile 23 de l'équerre 19 peuvent être interposées une ou plusieurs rondelles de réglage en hauteur.

    [0027] Sur la figure 1, l'on constate que l'une des paumelles, préférentiellement la paumelle 1A se situant dans la partie supérieure d'un ouvrant 3 à pivotement vertical sur un dormant 6, comporte, dans le fond de la douille 11 destinée à recevoir l'axe de pivotement 9, un ressort 43 ayant tendance à repousser ledit axe de pivotement 9 en dehors de ladite douille 11. En réalité, un tel ressort 43 a pour but de faciliter le montage de l'ouvrant 3 sur le dormant 6. En effet, il est plus aisé d'appuyer sur un organe pour ajuster sa position par rapport à un autre que d'avoir à tirer sur cet organe. Or, précisément, une fois la partie mobile 8 engagée sur la partie fixe 7 de la paumelle 1 se situant à la partie inférieure de l'ouvrant 3, il convient, dans la partie supérieure de ce dernier, de positionner l'oeillet 32 correspondant à l'axe de pivotement 9 de manière convenable pour autoriser l'engagement de l'axe 31.


    Revendications

    1. Paumelle pour porte, fenêtre ou analogue, dont l'ouvrant (3) est muni d'un bandeau de recouvrement (4) venant en applique sur le dormant (6), cette paumelle (1) comprenant une partie fixe (7) montée sur ledit dormant (6) et munie d'un axe de pivotement (9) sur lequel est engagée une partie mobile (8) solidaire de l'ouvrant (3), caractérisée par le fait que la partie mobile (8) comporte une douille (11) à même d'être insérée dans un fraisage (12 ; 12A), notamment un alésage, usiné dans le bandeau de recouvrement (4) de l'ouvrant (3), de sorte que l'axe de la douille (11) soit confondu avec l'axe de rotation (10) dudit ouvrant (3), à cette douille (11) étant associés des moyens de fixation (18) sur ledit bandeau de recouvrement (4) .
     
    2. Paumelle selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les fraisages (12 ; 12A) s'étendent à l'intérieur du bandeau de recouvrement (4) correspondant au montant (13) ou à la traverse supérieure (16) ou inférieure (17) matérialisant l'axe de rotation (10) de l'ouvrant (3) par rapport au dormant (6).
     
    3. Paumelle selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens de fixation (18) sont constitués par une équerre (19) prenant appui sur le chant (20) du bandeau de recouvrement (4), dans l'angle (21) défini par ce dernier à hauteur de l'axe de rotation (10) de l'ouvrant (3).
     
    4. Paumelle selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'équerre (19) est définie par une aile (22) s'étendant parallèlement à l'axe de rotation (10) de l'ouvrant (3) et une autre aile (23) disposée perpendiculairement à la première et recevant la douille (11), ces ailes (22, 23) comportant des ouvertures (22A) autorisant le passage d'organes de fixation, tels que des vis, pénétrant dans la matière constituant le bandeau de recouvrement (4).
     
    5. Paumelle selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la douille (11) comporte, à son extrémité (24) introduite dans le fraisage (12 ; 12A), un guide-vis (25) composé de deux ailes parallèles (26, 27) entre lesquelles est à même de s'insérer une vis de fixation engagée dans l'ouverture (22A) que comporte l'aile (22) s'étendant parallèlement à l'axe de la douille (11).
     
    6. Paumelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la partie fixe (7) comporte une platine de fixation (28) à même d'être rapportée en applique sur le dormant (6) dans le prolongement de la douille (11) correspondant à la partie mobile (8) solidaire de l'ouvrant (3), cette platine de fixation (28) étant pourvue de deux chapes (29, 30) dans lesquelles est engagé un axe (31) s'étendant perpendiculairement à l'axe de rotation (10) de l'ouvrant (3), sur cet axe (31), entre les chapes (29, 30), étant engagé un oeillet (32) solidaire de l'axe de pivotement (9).
     
    7. Paumelle selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'axe (31) est monté de manière escamotable dans l'alésage (33) des chapes (29, 30), tandis que des moyens de blocage en translation (34) empêchent son dégagement inopiné.
     
    8. Paumelle selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de réglage (38) en vue d'ajuster le positionnement de l'ouvrant (3) par rapport au dormant (6), ces moyens de réglage (38) étant constitués par une douille filetée (40) montée solidaire en rotation sur l'axe (31) et s'étendant entre les chapes (29, 30) de la platine de fixation (28), sur cette douille filetée (40) étant monté l'oeillet (32) correspondant à l'axe de pivotement (9) et comportant un alésage taraudé (39).
     
    9. Paumelle selon la revendication 8, caractérisée par le fait que l'axe (31) est configuré, à une au moins de ses extrémités (42), de manière à pouvoir recevoir un outil autorisant sa commande en rotation.
     
    10. Paumelle selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisée par le fait que l'axe de pivotement (9) comporte, sensiblement à hauteur de sa transition par rapport à l'oeillet (32), un épaulement (44).
     




    Dessins










    Rapport de recherche