[0001] La présente invention concerne d'une manière générale les appareils électriques dont
une au moins des bornes de raccordement est protégée par un diaphragme.
[0002] C'est le cas, par exemple, dans la demande de brevet internationale qui, déposée
sous le No PCT/EP94/02304, a été publiée sous le No WO95/03641.
[0003] Globalement, la borne de raccordement intervient, comme il va de soi, au droit d'une
ouverture du boîtier, et, de type communément dit "ascenseur", elle comprend deux
éléments, dont un, au moins, évidemment, est conducteur, à savoir, d'une part, un
élément fixe, qui est calé dans le boîtier, en étant, en pratique, disposé plus ou
moins en bordure de l'ouverture de celui-ci, et, d'autre part, un élément mobile,
qui, sous le contrôle d'une vis de serrage à la disposition de l'usager, est monté
mobile parallèlement à l'ouverture du boîtier, entre une position d'engagement, pour
laquelle, éloigné de l'élément fixe, il ménage avec celui-ci en continuité avec cette
ouverture, un passage suffisant pour permettre l'engagement de l'âme conductrice d'un
câble électrique, et une position de serrage pour laquelle, rapproché de l'élément
fixe, il restreint ce passage, pour assurer le serrage de cette âme conductrice, avec,
solidaire en mouvement de l'élément mobile, du côté de celui-ci opposé à l'élément
fixe, un diaphragme.
[0004] Ce diaphragme a pour fonction d'assurer une occultation systématique de la partie
de l'ouverture du boîtier qui, par rapport à l'élément fixe de la borne de raccordement,
s'étend au-delà de son élément mobile, et cela afin, d'une part, lorsque la borne
de raccordement n'est pas totalement ouverte, d'empêcher que l'engagement de l'âme
conductrice d'un câble électrique puisse se faire intempestivement sous l'élément
mobile de la borne de raccordement, ce qui empêcherait évidemment son branchement
effectif, et, d'autre part, lorsque la borne de raccordement est serrée sur l'âme
conductrice d'un câble électrique et est ainsi susceptible d'être sous tension, de
s'opposer à un accès par en dessous à l'élément mobile de cette borne de raccordement,
ou, plus généralement, à un accès à toute pièce sous tension susceptible d'être atteinte
à travers la partie d'ouverture du boîtier laissée libre par le câble électrique,
ce qui pourrait évidemment être à l'origine d'un incident ou d'un accident.
[0005] Dans la demande de brevet internationale publiée sous le No WO95/03641, le diaphragme,
qui est en pratique constitué par une plaquette rigide, en formant en quelque sorte
une bavette, ou un bord tombé, pour l'élément mobile de la borne de raccordement,
est directement attelé frontalement à cet élément mobile, ou, plus exactement, aux
brins latéraux de l'étrier auquel appartient celui-ci, suivant, donc, une disposition
qui ne fait intervenir les moyens d'accrochage correspondants que d'un seul côté de
cet élément mobile.
[0006] Cette disposition peut donner satisfaction.
[0007] Mais, ne se faisant ainsi que d'un seul côté, et, de surcroît, suivant le plan même
du diaphragme, l'accrochage de ce diaphragme à l'élément mobile est en pratique relativement
mal assuré.
[0008] Il en résulte que, au montage, le diaphragme ne forme avec l'étrier de la borne de
raccordement qu'un sous-ensemble relativement incertain, qui est délicat à assembler,
et dont il est en pratique impossible d'assurer une mise en place automatique dans
le boîtier, au détriment de la productivité.
[0009] La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant
d'éviter cet inconvénient et conduisant en outre à d'autres avantages.
[0010] De manière plus précise, elle a pour objet un appareil électrique du genre comportant,
dans un boîtier, au droit d'une ouverture de ce boîtier, une borne de raccordement
comprenant deux éléments dont un, au moins, est conducteur, à savoir, d'une part,
un élément fixe, qui est calé dans le boîtier, et, d'autre part, un élément mobile,
qui, sous le contrôle d'une vis de serrage à la disposition de l'usager, est monté
mobile parallèlement à cette ouverture entre une position d'engagement, pour laquelle,
éloigné de l'élément fixe, il ménage avec celui-ci, en continuité avec cette ouverture,
un passage suffisant pour permettre l'engagement de l'âme conductrice d'un câble électrique,
et une position de serrage, pour laquelle, rapproché de l'élément fixe, il restreint
ce passage pour assurer le serrage de cette âme conductrice, avec, solidaire en mouvement
de l'élément mobile, du côté de celui-ci opposé à l'élément fixe, un diaphragme, pour
l'occultation de la partie de l'ouverture du boîtier s'étendant au-delà de l'élément
mobile par rapport à l'élément fixe, cet appareil électrique étant d'une manière générale
caractérisé en ce que, pour son attelage à l'élément mobile, le diaphragme appartient
à une pièce présentant deux ailes qui, globalement parallèles l'une à l'autre, interviennent
latéralement, en s'étendant chacune respectivement de part et d'autre de l'élément
mobile, et en étant chacune solidaires en mouvement de celui-ci.
[0011] Ainsi, l'accrochage du diaphragme à l'élément mobile, et, plus précisément, à l'étrier
auquel appartient en pratique cet élément mobile, se fait avantageusement, de manière
plus équilibrée, suivant deux côtés opposés de cet élément mobile.
[0012] Préférentiellement, les ailes de la pièce à laquelle appartient le diaphragme s'étendent
sensiblement parallèlement à la vis de serrage de la borne de raccordement, ce qui
facilite avantageusement la mise en place de cette pièce sur l'étrier sur lequel elle
doit être rapportée.
[0013] En pratique, ces ailes s'étendent sensiblement perpendiculairement à la paroi du
boîtier présentant l'ouverture, et, donc, parallèlement aux parois principales de
ce boîtier, en sorte que, au lieu d'intervenir frontalement, l'accrochage du diaphragme
se fait latéralement, sur deux faces opposées de l'étrier.
[0014] Quoi qu'il en soit, intervenant ainsi sur deux côtés opposés de l'élément mobile,
cet accrochage est particulièrement facile à assurer et particulièrement sûr.
[0015] Au montage, la mise en place, dans le boîtier, du sous-ensemble que forme le diaphragme
avec l'étrier peut dès lors avantageusement être assurée de manière automatique si
désiré, au bénéfice de la productivité.
[0016] Suivant un premier développement de l'invention, la pièce à laquelle appartient le
diaphragme comporte un deuxième diaphragme, qui, globalement parallèle au premier,
s'étend de l'autre côté de ses ailes par rapport à celui-ci.
[0017] Il en résulte que, présentant ainsi deux diaphragmes, cette pièce peut avantageusement
être indifféremment montée dans un sens ou dans l'autre sur l'étrier de la borne de
raccordement, ce qui facilite encore les opérations correspondantes.
[0018] Suivant un deuxième développement de l'invention, les deux diaphragmes que présente
ainsi cette pièce sont reliés l'un à l'autre par deux cloisons.
[0019] Tout en améliorant la rigidité de l'ensemble, ces deux cloisons délimitent avantageusement
avec les deux diaphragmes un volume en cloche avantageusement susceptible d'assurer
l'isolation d'une broche appartenant à un autre dispositif de raccordement lorsque,
l'appareil électrique en cause étant mis en place sur un même support avec d'autres
appareils électriques pour lesquels est prévu cet autre dispositif de raccordement,
il n'est pas, lui, concerné par celui-ci.
[0020] Ainsi, l'appareil électrique équipé d'un diaphragme suivant l'invention peut dans
ce cas avantageusement se satisfaire de la présence d'une broche qui n'est pas prévue
pour lui et dont il n'est alors pas nécessaire d'assurer l'élimination pour permettre
sa mise en place.
[0021] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur
lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil électrique équipé de bornes de
raccordement à diaphragme suivant l'invention ;
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue en perspective éclatée d'une partie
du boîtier de cet appareil électrique et d'une des bornes de raccordement qui l'équipent
;
la figure 3 est, à échelle encore supérieure, une vue en perspective éclatée de cette
borne de raccordement ;
les figures 4 et 5 sont, à échelle encore supérieure, des vues en coupe transversale
de la pièce à laquelle appartient le diaphragme équipant suivant l'invention cette
borne de raccordement, suivant chacune respectivement les lignes IV-IV et V-V de la
figure 2 ;
la figure 6 est une vue partielle en perspective qui, dérivée de celle de la figure
2, illustre la configuration de l'ensemble lorsque la borne de raccordement est complètement
ouverte ;
la figure 7 est une vue partielle en perspective analogue à celle de la figure 6,
lorsque la borne de raccordement est complètement fermée.
[0022] Ces figures illustrent, à titre d'exemple, l'application de l'invention à un appareil
électrique 10 modulaire, c'est-à-dire à un appareil électrique 10 se présentant sous
la forme générale d'une plaquette.
[0023] Il s'agit, en l'espèce, à titre d'exemple, d'un coupe-circuit.
[0024] Mais il pourrait tout aussi bien s'agir d'un autre appareil électrique, et, par exemple,
d'un interrupteur ou d'un disjoncteur.
[0025] Quoi qu'il en soit, l'appareil électrique 10 est destiné à être intégré à une installation
électrique, en y étant disposé côte à côte avec d'autres appareils électriques modulaires
de même type.
[0026] Sa desserte se fait donc en pratique par la tranche.
[0027] De manière connue en soi, le boîtier 11 de cet appareil électrique 10 comporte, sur
cette tranche, une face arrière 12, par une encoche 13 de laquelle il est adapté à
être rapporté sur un quelconque support, non représenté, en pratique un rail de type
normalisé, avec, intervenant dans cette encoche 13, un dispositif de fixation propre
à son encliquetage sur ce support, deux faces latérales 14, et une face avant 15 présentant,
d'une part, deux facettes latérales 16, et, d'autre part, entre ces facettes latérales
16, une partie saillante 17 sur laquelle intervient un organe 18 à la disposition
de l'usager, en l'espèce, s'agissant d'un coupe-circuit, une manette propre à la saisie
du porte-fusible correspondant.
[0028] Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 11 est formé de deux pièces
distinctes, à savoir, d'une part, un socle 11A, qui, formant corps de boîte, assure
pour l'essentiel le logement des divers constituants internes de l'appareil électrique
10, et, d'autre part, un capot 11B, qui, formant couvercle, referme le socle 11A.
[0029] Ces deux pièces distinctes sont dûment solidarisées l'une à l'autre, suivant des
dispositions qui, bien connues par elles-mêmes, et ne relevant pas de la présente
invention, ne seront pas décrites ici.
[0030] Par son fond 20, le socle 11A forme l'une des faces principales 21 du boîtier 11.
[0031] Par son rebord 22, qui, à l'exception d'une encoche 23 propre au passage de l'organe
18, court sensiblement sur tout le périmètre de son fond 20, le socle 11A forme, en
outre, pour l'essentiel, la tranche du boîtier 11.
[0032] Quant au capot 11B il forme, par lui-même, l'autre des faces principales 21 du boîtier
11.
[0033] Dans le boîtier 11 interviennent, notamment, pour la desserte de l'appareil électrique
10, au moins deux bornes de raccordement 25, qui sont chacune respectivement établies
au voisinage des faces latérales 14 de ce boîtier 11, au droit d'une ouverture 26
de celles-ci leur donnant accès, et dont une seule est visible sur les figures.
[0034] En pratique, ces deux bornes de raccordement 25 sont identiques l'une à l'autre.
[0035] Elles comprennent, chacune, de manière connue en soi, deux éléments, dont un, au
moins, est conducteur, à savoir, d'une part, un élément fixe 27, qui, disposé plus
ou moins en bordure de l'ouverture 26 du boîtier 11, à la limite supérieure de cette
ouverture 26, c'est-à-dire le long du bord de celle-ci le plus proche de la face avant
15, est calé dans le boîtier 11, et, d'autre part, un élément mobile 28, qui, sous
le contrôle d'une vis de serrage 29 à la disposition de l'usager à la faveur d'une
ouverture 30 prévue à cet effet sur la facette latérale 16 correspondante de la face
avant 15, est monté mobile parallèlement à l'ouverture 26, et, donc, parallèlement
à la face latérale 14, entre une position d'engagement, représentée sur la figure
6, pour laquelle, éloigné de l'élément fixe 27, il ménage avec celui-ci, en continuité
avec l'ouverture 26, un passage 31 suffisant pour permettre l'engagement de l'âme
conductrice d'un câble électrique non représenté dont l'extrémité a été préalablement
dénudée à cet effet, et une position de serrage, représentée sur la figure 7, pour
laquelle, rapproché de l'élément fixe 27, il restreint le passage 31, pour le serrage
de l'extrémité de cette âme conductrice.
[0036] Par exemple, l'élément fixe 27 et l'élément mobile 28 sont l'un et l'autre conducteurs,
en étant formés l'un et l'autre d'une pièce métallique.
[0037] Dans la forme de réalisation représentée, l'élément fixe 27 s'étend sensiblement
perpendiculairement à la face latérale 14 du boîtier 11, et, s'agissant, comme indiqué,
d'un coupe-circuit, il est en continuité avec une pince 32, qui, en forme de berceau,
est propre à recevoir, par l'un de ses culots, un fusible approprié, non représenté.
[0038] Les dispositions suivant lesquelles l'élément fixe 27, et la pince 32 avec lui, sont
calés dans le boîtier 11, et, plus précisément, dans le socle 11A de celui-ci, relèvent
de l'homme de l'art, et elles ne seront donc pas décrites ici.
[0039] Il s'agit, d'ailleurs, de dispositions usuelles en la matière.
[0040] Dans la forme de réalisation représentée, et de manière connue en soi, l'élément
mobile 28 est formé par le brin inférieur d'un étrier 34, en forme d'anneau cylindrique
de contour globalement quadrangulaire.
[0041] Cet étrier 34, dont les génératrices sont en pratique perpendiculaires à la face
latérale 14 du boîtier 11, est librement engagé sur l'élément fixe 27, en entourant
celui-ci, et son brin supérieur 36, formé en pratique de la superposition de ses deux
extrémités, présente un perçage taraudé 37 pour l'intervention de la vis de serrage
29.
[0042] Outre son brin supérieur 36 et le brin inférieur que forme l'élément mobile 28, l'étrier
34 présente, globalement parallèlement l'un à l'autre, deux brins latéraux 38.
[0043] Pour un meilleur positionnement de l'âme conductrice du câble électrique à serrer,
les brins latéraux 38 se raccordent chacun par un large arrondi à l'élément mobile
28 formant le brin inférieur.
[0044] Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 11 présente, sur sa face arrière
12, à l'aplomb de chacune des bornes de raccordement 25, un évidement 39, qui est
en pratique formé par une échancrure affectant localement le rebord 22 de son socle
11A, et qui, tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 6 et 7, est
destiné à permettre l'intervention éventuelle d'une broche 40, lorsque, au lieu de
se faire sur l'une des faces latérales 14 du boîtier 11, la desserte de l'appareil
électrique 10 se fait sur sa face arrière 12.
[0045] Bien entendu, dans ce cas, il est prévu, en substitution à la borne de raccordement
25, une borne de raccordement adaptée à une telle broche 40.
[0046] En pratique, la broche 40 est d'un seul tenant avec une barre omnibus 41, qui, de
place en place, présente, suivant un pas régulier, à la manière des dents d'un peigne,
une pluralité de broches 40 de même type, pour la desserte de plusieurs appareils
électriques 10.
[0047] A défaut d'une tel évidement 39, il faudrait éliminer la broche 40 correspondante
lorsque, comme en l'espèce, l'appareil électrique 10 concerné est un appareil électrique
présentant une borne de raccordement 25 dont l'accès se fait sur une face latérale
14.
[0048] De manière connue en soi, enfin, il est prévu, du côté de l'élément mobile 28 opposé
à l'élément fixe 27, un diaphragme 42, qui, pour l'occultation de la partie de l'ouverture
26 du boîtier 11 s'étendant au-delà de cet élément mobile 28 par rapport à cet élément
fixe 27, tel que représenté sur la figure 7, est solidaire en mouvement de l'élément
mobile 28.
[0049] Suivant l'invention, pour son attelage à l'élément mobile 28, le diaphragme 42 appartient
à une pièce 44 présentant deux ailes 45 qui, globalement parallèles l'une à l'autre,
interviennent latéralement, en s'étendant chacune respectivement de part et d'autre
de cet élément mobile 28, et en étant chacune solidaires en mouvement de celui-ci.
[0050] Préférentiellement, et cela est le cas dans la forme de réalisation représentée,
les deux ailes 45 de cette pièce 44 s'étendent sensiblement parallèlement à la vis
de serrage 29 de la borne de raccordement 25, c'est-à-dire, plus précisément, au fût
29' de cette vis de serrage 29.
[0051] En pratique, les ailes 45 de la pièce 44 s'étendent sensiblement perpendiculairement
à la paroi 46 du boîtier 11 présentant l'ouverture 26, c'est-à-dire à la paroi 46
de ce boîtier 11 formant la face latérale 14 correspondante de celui-ci, et elles
enserrent l'étrier 34, sur la quasi totalité de la hauteur des brins latéraux 38 de
celui-ci, en étant chacune respectivement plaquées contre ces brins latéraux 38.
[0052] Lorsque, comme en l'espèce, le boîtier 11 est un boîtier modulaire comportant, perpendiculairement
à la paroi 46 présentant l'ouverture 26, et parallèlement l'une à l'autre, deux parois
principales 48 formant chacune respectivement ses deux faces principales 21, les ailes
45 de la pièce 44 s'étendent sensiblement parallèlement à ces parois principales 48.
[0053] Préférentiellement, et c'est le cas dans la forme de réalisation représentée, entre
chacune des ailes 45 de la pièce 44 et le brin latéral 38 correspondant de l'étrier
34 interviennent des moyens d'emboîtement, pour affermir l'attelage de cette pièce
44 à cet étrier 34.
[0054] Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, ces moyens d'emboîtement
comportent, pour chacune des ailes 45, deux ergots 47, qui, disposés chacun respectivement
le long de leur bord, font saillie sur leur surface interne, et, conjointement, pour
chacun des brins latéraux 38 de l'étrier 34, deux encoches 49 affectant, chacune respectivement,
leur tranche latérale.
[0055] En pratique, les ergots 47 s'étendent à distance de la racine des ailes 45 de la
pièce 44 pour que les encoches 49 des brins latéraux 38 de l'étrier 34 se situent
sur la partie rectiligne de ceux-ci.
[0056] Dans la forme de réalisation représentée, les ergots 47 interviennent à la base d'un
tronçon de plus grande largeur des ailes 45 de la pièce 44.
[0057] Pour faciliter leur engagement dans les encoches 49 des brins latéraux 38 de l'étrier
34, ils sont biseautés par un chanfrein 50, du côté de la tranche libre 51 de ces
ailes 45.
[0058] Pour leur raidissement, les ailes 45 de la pièce 44 sont renforcées, sur leur surface
externe, par des nervures 52, qui courent sur toute leur hauteur, et dont la largeur
est supérieure à celle des ergots 47.
[0059] Pour faciliter son engagement sur l'étrier 34, la tranche libre 51 des ailes 45 de
cette pièce 44 est biseautée par un chanfrein 53, au moins du côté de leur surface
interne.
[0060] Dans la forme de réalisation représentée, la pièce 44 comporte une platine 54 entre
ses ailes 45.
[0061] Le diaphragme 42 forme en quelque sorte un bord tombé pour cette platine 54.
[0062] En pratique, le diaphragme 42 est rigide, et il est d'un seul tenant avec la pièce
44 à laquelle il appartient.
[0063] Préférentiellement, la pièce 44 comporte un deuxième diaphragme 42', qui, globalement
parallèle au premier, c'est-à-dire au diaphragme 42, s'étend de l'autre côté des ailes
45 par rapport à celui-ci.
[0064] Ce deuxième diaphragme 42' a même largeur et même hauteur que le diaphragme 42.
[0065] Globalement, les deux diaphragmes 42, 42' s'étendent le long de deux bords opposés
de la platine 54, en alternance avec les ailes 45, et en direction opposée par rapport
à celles-ci.
[0066] Préférentiellement, et c'est le cas dans la forme de réalisation représentée, ils
sont reliés l'un à l'autre par deux cloisons 55.
[0067] En pratique, sensiblement perpendiculaires aux diaphragmes 42, 42' et à la platine
54, les deux cloisons 55 sont sensiblement parallèles entre elles, et elles sont également
sensiblement parallèles aux ailes 45, tout en étant légèrement en retrait par rapport
à celles-ci.
[0068] Quoi qu'il en soit, elles délimitent, avec les diaphragmes 42, 42' et avec la platine
54, un volume en cloche 56, dont le contour transversal est sensiblement à l'image
de celui de l'évidement 39 du boîtier 11, et à la faveur duquel, lorsqu'une broche
40 est présente, la pièce 44 est apte à plus ou moins s'engager sur cette broche 40,
à distance de celle-ci.
[0069] Préférentiellement, la pièce 44 est réalisée en matière synthétique, en sorte qu'elle
est isolante.
[0070] Préférentiellement, également, le plan qui, parallèle aux diaphragmes 42, 42', passe
par la zone médiane des ailes 45 forme un plan de symétrie pour l'ensemble, en sorte
que la pièce 44 est réversible, et que, au montage, elle peut indifféremment être
disposée suivant l'une ou l'autre de deux positions, l'une pour laquelle c'est le
diaphragme 42 qui se trouve du côté de la paroi 46 du boîtier 11, l'autre pour laquelle
c'est le diaphragme 42'.
[0071] Dans l'un et l'autre cas, ce montage se fait par simple engagement des ailes 45 de
la pièce 44 sur l'étrier 34, jusqu'à encliquetage des ergots 47 de ces ailes 45 dans
les encoches 49 des brins latéraux 38 de cet étrier 34.
[0072] Ainsi qu'on le comprendra, la portion arrondie de ces brins latéraux 38 facilite
cet encliquetage.
[0073] Compte tenu de l'emprise des ailes 45 de la pièce 44 sur l'étrier 34, le sous-ensemble
58 que forme alors cette pièce 44 avec cet étrier 34 est particulièrement sûr, en
sorte qu'il peut être manipulé, et mis en place automatiquement dans le boîtier 11,
sans risque de se désunir.
[0074] Lorsque, comme représenté sur la figure 6, la borne de raccordement 25 est totalement
ouverte, la pièce 44 qui est attelée à son étrier 34 coiffe complètement, par son
volume en cloche 56, l'éventuelle broche 40.
[0075] Lorsque, comme représenté sur la figure 7, cette borne de raccordement 25 est totalement
fermée, le diaphragme 42, ou 42', que comporte cette pièce 44, occulte le passage
31 précédemment sous-jacent à l'élément fixe 27, et il s'oppose à tout accès à l'éventuelle
broche 40.
[0076] Lorsque l'extrémité dénudée de l'âme conductrice d'un câble électrique a été engagée
dans le passage 31, et que, par action sur la vis de serrage 29, cette âme conductrice
se trouve serrée entre l'élément fixe 27 de la borne de raccordement 25 et son élément
mobile 28, l'étrier 34 auquel appartient cet élément mobile 28 occupe une position
intermédiaire entre les deux précédentes, et il en est de même du diaphragme 42, ou
42', appartenant à la pièce 44.
[0077] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite
et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.
1. Appareil électrique du genre comportant, dans un boîtier (11), au droit d'une ouverture
(26) de ce boîtier (11), une borne de raccordement (25) comprenant deux éléments dont
un, au moins, est conducteur, à savoir, d'une part, un élément fixe (27), qui est
calé dans le boîtier (11), et, d'autre part, un élément mobile (28), qui, sous le
contrôle d'une vis de serrage (29) à la disposition de l'usager, est monté mobile
parallèlement à ladite ouverture (26) entre une position d'engagement, pour laquelle,
éloigné de l'élément fixe (27), il ménage avec celui-ci, en continuité avec ladite
ouverture (26), un passage (31) suffisant pour permettre l'engagement de l'âme conductrice
d'un câble électrique, et une position de serrage, pour laquelle, rapproché de l'élément
fixe (27), il restreint ledit passage (31) pour assurer le serrage de ladite âme conductrice,
avec, solidaire en mouvement dudit élément mobile (28), du côté de celui-ci opposé
à l'élément fixe (27), un diaphragme (42), pour l'occultation de la partie de ladite
ouverture (26) s'étendant au-delà dudit élément mobile (28) par rapport audit élément
fixe (27), caractérisé en ce que, pour son attelage à l'élément mobile (28), le diaphragme
(42) appartient à une pièce (44) présentant deux ailes (45) qui, globalement parallèles
l'une à l'autre, interviennent latéralement, en s'étendant chacune respectivement
de part et d'autre de l'élément mobile (28), et en étant chacune solidaires en mouvement
de celui-ci.
2. Appareil électrique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les ailes (45)
de la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) s'étendent sensiblement
parallèlement à la vis de serrage (29) de la borne de raccordement (25).
3. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé
en ce que les ailes (45) de la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42)
s'étendent sensiblement perpendiculairement à la paroi (46) du boîtier (11) présentant
l'ouverture (26).
4. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que, le boîtier (11) comportant, perpendiculairement à la paroi (46) présentant
l'ouverture (26), et parallèlement l'une à l'autre, deux parois principales (48),
les ailes (45) de la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) s'étendent
sensiblement parallèlement auxdites parois principales (48).
5. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que, l'élément mobile (28) étant formé par le brin inférieur d'un étrier (34)
qui, en forme d'anneau, est librement engagé sur l'élément fixe (27), les ailes (45)
de la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) enserrent ledit étrier (34),
en étant chacune respectivement plaquées contre les brins latéraux (38) de celui-ci.
6. Appareil électrique suivant la revendication 5, caractérisé en ce que, entre chacune
des ailes (45) de la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) et le brin
latéral (38) correspondant de l'étrier (34), interviennent des moyens d'emboîtement
(47, 49).
7. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce que le diaphragme (42) est rigide.
8. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce que le diaphragme (42) est d'un seul tenant avec la pièce (44) à laquelle il
appartient.
9. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce que la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) comporte une platine
(54) entre ses ailes (45).
10. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé
en ce que la pièce (44) à laquelle appartient le diaphragme (42) comporte un deuxième
diaphragme (42'), qui, globalement parallèle au premier, s'étend de l'autre côté de
ses ailes (45) par rapport à celui-ci.
11. Appareil électrique suivant les revendications 9 et 10, prises conjointement, caractérisé
en ce que les deux diaphragmes (42, 42') s'étendent le long de deux bords opposés
de la platine (54), en alternance avec les ailes (45), et en direction opposée à celles-ci.
12. Appareil électrique suivant l'une quelconque des revendications 10, 11, caractérisé
en ce que les deux diaphragmes (42, 42') sont reliés l'un à l'autre par deux cloisons
(55).